La sagesse voudrait qu’on sorte TOUS ENSEMBLE de cette catastrophe qu’est l’euro. Ainsi, chaque état retrouverait l’outil indispensable à toute politique économique que constitue la maîtrise de sa monnaie. (Mais les dirigeants européens étant tout sauf sages, ils vont sortir de l’euro de la pire des manières, un par un, et en s’agressant les uns les autres).
Et ce serait l’occasion de rendre aux états leur droit d’émission de la monnaie, du crédit, de séparer les activités banques de dépôts- banques d’affaires, de limiter la taille des banques, de placer soit en redressement judiciaire, soit en liquidation les banques qui le méritent. Bref, revenir AU DROIT, pour les puissants, comme pour les faibles.
Et n’oublions pas que, pour l’heure, la seule possibilité légale de sortir de l’euro, c’est de sortir de l’Union européenne, en utilisant l’article 50 (ex 49A) du traité de Lisbonne, le traité de Maastricht de prévoyant aucune clause de sortie.
Je reconnais avoir été au minimum trop rapide ou imprécis : il est évident que ce sont les bactéries qui deviennent résistantes aux antibiotiques. Les malades deviennent, eux, plus difficiles à soigner quand ils sont confrontés à ces bactéries résistantes. Ce raccourci méritait effectivement d’être relevé. Mais je rappelle l’essentiel : il ne s’agit pas d’un article médical, mais d’abord politique, ensuite juridique, même si le point de droit porte sur un sujet médical.
Enfin, cette imprécision ne change absolument RIEN à la conclusion. Aussi, je fais parfaitement la distinction entre ceux qui ont relevé ce point par souci de la précision et de la vérité, sans en tirer aucune conséquence sur le reste, et d’autres, qui ont tenté d’instrumentaliser l’affaire pour défendre coûte que coûte, la politique pro-OGM qui ne profite qu’à ceux à qui est rapporte.
A titre accessoire, je me pose une question : ce forum aurait-il été aussi animé sans cette imperfection ? De là à en faire exprès... à suivre !
1) L’autorité européenne aurait du avoir vos lumières pour justifier la décision de la commission. C’est cette autorité qui dit officiellement que le risque n’est que « PEU PROBABLE ». Je vous suggère donc de continuer avec eux cette discussion, voire à faire une offre de services, s’ils sont réellement incompétents.
2) Quand je dis au serveur du restaurant que je n’ai pas envie de manger de frites, s’il me demande de lui faire les plans de la friteuse pour justifier mon refus, je crois que je vais, tôt ou tard, perdre patience.
Je me réfère à La source européenne officielle, l’Autorité européenne de sécurité des aliments qui écrit : "il est peu probable que le transfert des deux gènes marqueurs de
résistance aux antibiotiques nptII et aadA à partir de plantes
génétiquement modifiées (GM) vers des bactéries engendre des effets
indésirables sur la santé humaine et sur l’environnement".
Je n’ai pas la prétention d’être le meilleur expert en mutations génétiques, mais quand je constate que l’autorité officielle européenne écrit qu’il est PEU PROBABLE que la décision de la Commission engendre DES EFFETS INDÉSIRABLES SUR LA SANTE HUMAINE, j’en déduis que le principe de précaution est purement et simplement piétiné.