RAVAZ CHRISTINE

A Toulon par exemple, le CREDIT MUNICIPAL en vertu d’une convention avec l’Ordre des Avocats, dispose du monopole relatif au dépôt par les avocats des fonds appartenant aux clients, en contre partie, le CREDIT MUNICIPAL verse des intérêts à l’ordre des avocats calculés sur le montant des fonds que l’on s’engage à laisser dormir durant un délai de trois à quatre semaines (au détriment du client de bonne foi) car son argent travaille au profit d’un tiers. Si par malchance les fonds déposés sur le compte CARSAT proviennent d’un crime ou d’un délit (escroquerie, abus de confiance, fraude fiscale, trafic de drogue, hold up, proxénétisme, etc...) les intérêts qui sont versés à la profession sont donc un produit direct du blanchiment d’argent. Ceci est pratiqué uniformément au niveau national.

Proposition : à relire la tribune libre sur le thème : « Les ROMS, un peuple martyrisé ».

Dans le domaine de la lutte anti-blanchiment, les avocats restent muet. En 2011, il y a eu une seule déclaration de soupçon émanant de la profession d’avocat, en 2010, il n’y en a eu aucune. Les CARPA (Caisses de règlement des avocats sur lesquelles sont versés les fonds appartenant aux clients) sont de grande blanchisseuses et rapportent des intérêts à l’ordre des avocats leur permettant de régler leurs frais de fonctionnement, les salaires des bâtonniers, des membres des conseils de l’ordre, réception, personnel, etc. L’activité de blanchiment permet donc en partie aux ordres des avocats de subsister et de continuer à donner des leçons de morale.

Olympe de Gouges, symbole des luttes féminines a proclamé la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1789 qui instaurait l’égalité des deux sexes, elle est morte guillotinée.
Elle avait aussi réclamé l’instauration du divorce, ainsi que la suppression du mariage religieux et son remplacement par un contrat civil entre concubins qui prenait en compte les enfants issus « hors mariage ». Elle milita pour la libre recherche de paternité. Traduite devant le Tribunal révolutionaire, privée d’avocat, elle fut condamnée à mort par les révolutionnaires.

La manière très impolie dont certains abordent le martyr subit par les ROMS, victimes de la folie humaine, est le reflet de leur sentiment de culpabilité à leur égard. Ils ne peuvent l’arracher que par le déni, refusant de reconnaitre leur sympathie à l’égard de ce peuple intelligent. Ils utilisent l’injure, perdant tout repère humain.