11-Septembre : la rumeur court toujours
Bientôt treize ans après les attentats les plus incroyables et les plus cinégéniques de l’histoire des États-Unis d’Amérique, la rumeur court toujours : le 11-Septembre ne serait qu’une machination.
Une machination ourdie par qui exactement, les opinions varient. D’une manière générale, sont accusés le gouvernement Bush et le complexe militaro-industriel américain. À ces accusés s’ajoute parfois le Mossad. Pour les plus fanatiques de la théorie du complot, les attentats du 11-Septembre seraient même l’œuvre d’un groupuscule secret de type Illuminati cherchant à imposer le Nouvel Ordre Mondial.
Le premier contact du citoyen lambda avec les théories conspirationnistes sur le 11-Septembre consiste généralement en quelques vidéos YouTube, cliquées au hasard d’un statut Facebook ou d’un tweet. En fonction de l’intérêt suscité par ces quelques vidéos, et si l’internaute veut bien y investir un minimum de temps (denrée rare dans la société de l’immédiateté), la suite logique est le visionnage d’un des films de la « saga » Loose Change [1] de Dylan Avery, dont le premier « opus » est sorti en 2005. Loose Change est un documentaire au destin particulier : il est devenu le premier blockbuster de l’Internet et a propulsé son auteur, un jeune Américain alors étudiant en cinéma, au firmament du buzz.
Le visionnage de Loose Change peut faire l’effet d’un électrochoc, tant il est vrai que la démonstration apportée par Dylan Avery est immédiatement percutante et tant les implications en seraient tout bonnement colossales. L’internaute sonné a de bonnes chances de vouloir aller plus loin. En tapant « 11 septembre » dans Google, l’internaute est submergé de références conspirationnistes : forums, blogs, vidéos YouTube, articles (supposément) scientifiques, associations de pilotes et d’ingénieurs militant pour la reconnaissance de la « vérité », c’est-à-dire le meurtre de trois mille Américains et l’instauration de mesures liberticides pour permettre la guerre en Irak afin d’en récupérer le pétrole. Le coup du siècle, en quelque sorte, et le coupable, selon la formule consacrée cui bono ? (à qui profite le crime ?) serait tout désigné : l’Amérique elle-même.
En fonction de son niveau d’éducation et de son domaine d’activité (et, bien sûr, de son intérêt pour le sujet), le citoyen lambda peut, en quelques minutes ou en quelques heures de surf sur Internet, sortir convaincu de la culpabilité de Bush ou, au contraire, considérer que les théories conspirationnistes, pour séduisantes qu’elles soient, ne sont pas autre chose qu’un fantasme de plus sur la longue liste des supposées conspirations historiques (alunissage truqué, assassinat de JFK, etc.).
Les pro-conspiration sont généralement appelés truthers, pour « chercheurs de vérité ». En réalité, ils ne cherchent pas la vérité, ils pensent déjà la connaître. Ils cherchent principalement à faire connaître leur interprétation des faits. Leurs opposants sont généralement appelés debunkers, de l’allemand bunker, expression figurant l’action de déloger les truthers de leurs positions conspirationnistes.
Les deux camps, truthers d’un côté et debunkers de l’autre, s’affrontent inlassablement sur les forums depuis bientôt treize ans, chacun accusant l’autre d’être dogmatique, vendu et/ou antiscientifique. Les insultes ne sont jamais loin, de même que les accusations de nazi et de pédophile. S’aventurer dans ces forums est généralement désarmant, soit en raison de la force des arguments et contre-arguments qui font constamment osciller la pensée soit, plus généralement, en raison du niveau de bêtise ambiant.
Internet est une jungle. Tout y est, ainsi que son contraire. Longtemps vendu comme un instrument de libération, Internet se révèle être également un instrument d’aliénation. En donnant la parole à tout le monde, Internet est indéniablement un vecteur d’égalité et de démocratie. Mais en donnant la parole à tout le monde, y compris aux manipulateurs, opportunistes, fous, narcissiques, paranoïaques et autres intégristes, Internet représente également un danger. Notre civilisation est devenue celle de l’immédiateté ; Wikipédia nous a habitués à nous fournir une réponse le temps d’un clic de souris. Le problème, c’est que l’accès instantané à la connaissance n’est qu’une illusion, et que les problèmes complexes nécessiteront toujours une véritable réflexion. Ainsi des grands problèmes géopolitiques et scientifiques de notre monde, ainsi donc du 11-Septembre. Internet, avec sa profusion de vidéos tapageuses, est très certainement l’option la plus tentante, mais pour l’étude raisonnée d’un sujet trop passionné, Internet est un danger et ne fournit plus de réponse tranchée. Une fois qu’une rumeur est lancée, plus rien ne peut l’arrêter.
Ce ne serait pas bien grave si l’implication des théories conspirationnistes sur le 11-Septembre n’avait pas d’importance. Le problème, c’est que le 11-Septembre est un événement traumatique et historique d’une importance fondamentale. Si les truthers ont raison, alors le monde dans lequel nous vivons n’est qu’un mensonge et ceux qui nous dirigent sont des fous meurtriers qu’il faut absolument durement condamner. Mais si les truthers ont tort, comme ils sont nombreux, cela signifie qu’une certaine partie de la population a totalement perdu le sens des réalités. Et comme l’adhésion aux théories conspirationnistes sur le 11-Septembre implique quasi-mécaniquement l’adhésion à tout un tas d’autres idées souvent dangereuses (déni de la démocratie, suspicion maladive envers la science, anti-impérialisme primaire, haine de l’autre, obsession d’Israël, etc.), il est important d’essayer de faire la part des choses.
Faire la part des choses signifie essayer d’établir une interprétation des faits la moins dogmatique possible, en reconnaissant les mécanismes de pensée de chacun pour essayer de voir ce que ces pensées peuvent avoir de rationnel ou non.
Une telle entreprise représente un travail de titan, impossible à mener dans le cadre d’un modeste article tel que celui-ci. Il est en revanche possible d’essayer de dégager quelques grandes lignes et de renvoyer le lecteur intéressé à une bibliographie plus fournie, sérieuse et dépassionnée.
Les truthers sont souvent caricaturés à l’extrême. Il est indéniable qu’ils comptent des fous furieux intégraux dans leurs rangs, mais il serait trop facile de les réduire à cela. D’autant plus que la condescendance, la moralisation et la moquerie n’ont jamais été des méthodes efficaces de communication et d’argumentation.
Ainsi donc, aux-côtés des truthers, on peut reconnaître que Bush a eu l’indécence de « sacraliser » les attentats et d’appeler à la guerre depuis l’intérieur même d’une cathédrale.
Il faut également reconnaître que la CIA est une organisation secrète, criminelle et très largement au-dessus des lois, et que le principe de la « Raison d’État » qui la dirige est un principe abject, au nom duquel les gouvernements s’autorisent à violer les lois selon des critères qu’ils jugent supérieurs et sous le prétexte ignominieux de la conservation de la souveraineté de l’État. Il faut cependant noter que toutes les agences de renseignement sont comme cela. Y compris la nôtre.
Il faut aussi admettre que certains responsables politiques et certains acteurs du complexe militaro-industriel ont toujours souhaité la venue d’un nouvel état de peur et d’une nouvelle guerre, car un tel climat polarise le pouvoir (et rapporte des bénéfices à certains). Il est indéniable que les quatre mille milliards de la guerre en Irak n’ont pas été perdus pour tout le monde.
L’impérialisme américain est également une réalité, au moins historique, même si l’on peut douter de sa réalité en 2014.
Les connexions de l’Amérique avec les jihadistes, entretenues pendant la guerre d’Afghanistan et après, sont aussi des plus troubles.
Également, les questions techniques soulevées par les truthers au sujet de l’effondrement des tours du World Trade Center (vitesse, intégralité et symétrie des destructions) et des crashs du Pentagone et de Shanksville, sont compréhensibles. Ce n’est pas tous les jours que trois immeubles sont rayés de la carte en quelques heures, et que des avions semblent se volatiliser.
Maintenant, est-ce parce que le crime peut sembler profiter à une certaine catégorie d’Américains (politiques, militaires) que ces mêmes Américains sont forcément les auteurs de ce crime, comme le disent les truthers ? Et les anomalies supposées des destructions du World Trade Center et du Pentagone sont-elles vraiment le produit d’une méticuleuse démolition contrôlée ? Est-il pensable qu’aucun avion ne se soit jamais écrasé ni sur le Pentagone ni en Pennsylvanie ?
De nombreux auteurs, journalistes, investigateurs, scientifiques, sociologues, historiens et écrivains se sont penchés sur la question du 11-Septembre. Il est évident que, là aussi, tout comme sur Internet, les opinions divergent ; elles y sont néanmoins généralement plus construites. Et la conclusion la plus rationnelle à mes yeux est qu’il n’y a nulle conspiration, exceptée celle ourdie par les fous d’Allah. Je sais bien que cette conclusion m’attirera immanquablement l’animosité des truthers. Je leur saurai gré de ne pas me tomber dessus à bras raccourcis : j’ose espérer qu’Agoravox est encore un endroit où l’on peut discuter sans que cela ne tourne à la foire d’empoigne. Qu’on ne réponde pas à ce texte par un commentaire désobligeant mais par une argumentation construite et sans nom d’oiseau ou, mieux : par un article dûment rédigé sur Agoravox. Par ailleurs, je sais bien qu’il est quasiment inutile de tenter de faire changer d’avis les truthers ; il est en revanche possible d’espérer aider le citoyen lambda désorienté à s’y retrouver. C’est mon unique objectif : tenter de poser des bases rationnelles pour alimenter la réflexion de ceux qui se posent encore sincèrement des questions.
Mon opinion s’est construite au fur et à mesure. Comme tout le monde, j’imagine, j’ai douté en voyant Loose Change. Chamboulé, mais excité par cette théorie indéniablement charmeuse, j’ai décidé de creuser le sujet. Cela ne se fait pas en un jour. De forums en vidéos, de sites Internet en essais sociologiques, il m’a fallu plusieurs années pour en arriver à ma vision actuelle des attentats du 11 septembre 2001. Je vous épargnerai les détails des méandres de ma prise de conscience. Ce que je propose ici, c’est un petit condensé, non chronologique et absolument pas exhaustif, de ce qui structure ma pensée.
Dans 11-Septembre, la contre-enquête [2], Fabrizio Calvi s’intéresse aux origines géopolitiques des événements, depuis la guerre d’Afghanistan jusqu’au petit matin du 11 septembre 2001. Calvi démontre, contre-interrogatoires et documents à l’appui, que le 11-Septembre a bien été organisé par Al-Qaïda, mais qu’il n’a été rendu possible que par l’incompétence stratosphérique (mais en aucun cas la participation) des différents organismes que sont le FBI, la CIA et consorts. Ainsi, Calvi ne se contente aucunement d’appuyer ce que les truthers appellent la « version officielle », puisqu’il fait voler en éclats l’idée centrale de cette « version officielle » qui est que les instances américaines n’étaient pas au courant. Calvi démontre qu’elles savaient. Mais à des degrés divers et variés, partiels et partiaux. Et puis, savoir que des attaques se trament peut-être et parvenir à les enrayer sont deux choses tout à fait différentes. Non seulement les services de renseignement américains n’ont pas été bons, mais ils ont même été contre-productifs. Fabrizio Calvi détaille les échecs successifs des Américains et expose les ravages de la concurrence interservices sur la route des attentats du 11 septembre 2001. Calvi expose également les connexions peu recommandables nouées entre la CIA et des agents réels ou supposés d’Al-Qaïda. Au terme de son brillant ouvrage, il ressort tout simplement que « si, aux États-Unis, conjuration il y eut, ce fut celle d’incapables et d’imbéciles. Les termes américains de l’équation du 11-Septembre comportent seulement deux variables, l’incompétence et la bureaucratie, et une constante, le manque d’imagination. »
Dans Des centres en héritage [3], Tim Weiner retrace toute l’histoire de la CIA et de ses relations explosives avec le gouvernement américain. Il détaille les échecs de l’agence, innombrables et à peine croyables tant ils confinent parfois à l’amateurisme le plus total et au mépris le plus insupportable de la vie humaine, et explique l’origine de ces ratages en autopsiant les modes de fonctionnement de la CIA. Tim Weiner n’épargne à aucun moment les lubies, la bêtise et la naïveté de l’administration Bush, et explique méticuleusement en quoi les attentats du 11 septembre 2001 étaient inévitables et étaient bien une « production » d’Al-Qaïda.
Dans The Coming Intelligence Failure [4], un article visionnaire, Russ Travers, un agent de la CIA, prédit une « catastrophe » pour « 2001 ». Il attribue cette catastrophe à venir à l’impuissance totale de la CIA à comprendre le monde. Longuement cité par Tim Weiner, l’article de Travers est un modèle de prévision que personne n’a voulu écouter. L’analyse de Travers est simple, et permet d’expliquer les attentats à venir sans jamais avoir recours à la variable « conspiration américaine ».
Dans The Black Banners [5], une investigation qui fait froid dans le dos, Ali Soufan parvient aux mêmes conclusions que Tim Weiner et Fabrizio Calvi.
The Guardian [6] et d’autres ont démontré que l’administration Bush avait certes menti effrontément au sujet des armes de destruction massive, mais il n’a jamais été montré que le 11-Septembre aurait été une manipulation pour en venir à l’invasion de l’Irak. Et si cela avait été le cas, pourquoi aurait « on » désigné Oussama Ben Laden comme le commanditaire des attentats, et non pas plutôt Saddam Hussein ?
De nombreux journalistes comme Sean Cockerham [7] ou Tim Arango [8] ont montré que le pétrole irakien n’est aujourd’hui pas exploité majoritairement par les Américains comme la logique des truthers le voudrait, mais bien plutôt par les Chinois. Dans Fuel on the Fire [9], Greg Muttitt montre certes l’implication des grands groupes pétroliers dans la guerre en Irak, mais à aucun moment il ne fait état d’une conspiration ayant provoqué le 11-Septembre pour provoquer cette guerre.
De nombreux collectifs de scientifiques, remontés par les approximations et contre-vérités techniques des truthers sur l’effondrement des tours du World Trade Center et au sujet du crash contre le Pentagone et à Shanksville, ont publié des articles permettant de remettre les points sur les i. Dans Debunking 9/11 Myths [10] par exemple, Popular Mechanics montre en quoi les tours se sont bien effondrées suite aux crashs et aux incendies, et non pas en raison d’une prétendue démolition contrôlée.
Dans la revue Fire Protection Engineering, un article [11] de Jesse Beitel et de son équipe démontre que l’effondrement de grands bâtiments suite à des incendies n’est en aucun cas une première.
Dans différents articles au ton parfois très remonté [12] [13], James G. Quintiere démontre que, même si les conclusions du NIST (volet technique de l’enquête officielle) ne sont probablement pas tout à fait exactes, il n’est nul besoin de s’en remettre aux théories conspirationnistes pour expliquer la chute des tours.
Dans The Pentagon Building Performance Report [14], Paul K. Mlakard et d’autres démontrent que c’est bien un avion qui s’est écrasé contre le Pentagone. Contrairement aux affirmations des truthers, des débris ont bel et bien été récupérés, ainsi que les boîtes noires et des passagers carbonisés. Les approximations du pro-conspiration Thierry Meyssan dans son livre L’effroyable Imposture [15]ont été démontées depuis longtemps. En dépit des photographies trompeuses brandies par les truthers, c’est bien un Boeing qui a percuté le Pentagone.
Pour ceux que la littérature purement technique rebuterait, il est possible de citer Ground Zero [16], roman de Julien Martin. Le texte, mâtiné d’une fiction permettant de fluidifier le message et donnant lieu à des scènes de destruction totalement hallucinantes, se présente également comme un brillant essai scientifique, politique et sociologique. Tout y passe : effondrement des tours jumelles, crashs du Pentagone et de Shanksville, les guerres d’Irak et d’Afghanistan, Bush, Nouvel Ordre Mondial, etc. Dans un style pas toujours impérissable, mais généralement assez enlevé, Julien Martin prend le recul nécessaire et analyse les différentes thèses en présence. Sa formation scientifique (il est ingénieur en physique) et ses recherches bibliographiques l’amènent, au terme d’un processus implacable et par moments jubilatoire, à la conclusion suivante : le 11-Septembre a bien été fomenté par Al-Qaïda. Ground Zero est le point de vue, passionnant, d’un ingénieur excédé par les âneries proférées par les truthers.
Il est également important de parler, au-delà des aspects techniques, économiques et géopolitiques, des composantes sociologiques et cognitives des théories conspirationnistes. Dans La démocratie des crédules [17], Gérald Bronner explique comment il est possible de sombrer dans le délire paranoïaque et pathologique le plus pur. Véronique-Campion Vincent et Pierre-André Taguieff, respectivement dans La société parano [18] et La foire aux illuminés [19], détaillent les mécanismes de la pensée alternative de ceux qui tombent dans le panneau des théories conspirationnistes, qu’elles soient anciennes ou new-age.
De son côté, dans The Believing Brain [20], Michael Shermer montre en quoi toutes ces théories conspirationnistes sont attrayantes et séduisantes du point de vue cognitif. Shermer explique que le succès de ces théories est totalement décorrélé de leur (absence de) fondement dans la réalité.
Dans Les Nouveaux Imposteurs [21], Antoine Vitkine montre en quoi les idées véhiculées par ces théories représentent un danger potentiel pour la société. En libérant « la parole des fous », Internet favorise le doute pathologique de certaines personnes, qui débouche sur une croyance irrationnelle mais qui leur procure un dangereux sentiment de certitude. Vitkine explique aussi que, en déresponsabilisant totalement les intégristes musulmans de leurs crimes (puisqu’Al-Qaïda n’aurait rien à voir avec le 11-Septembre), on risque d’occulter totalement la menace bien réelle de l’islamisme et d’inciter les terroristes à plus de violence encore.
Enfin, comme l’explique le philosophe Michel Onfray dans son Antimanuel de philosophie [22], la croyance dans les théories conspirationnistes découle tout simplement de la peur du vide intellectuel (la peur résultant de l’incompréhension des attentats). Onfray explique que l’irrationnel colmate les brèches faites par la raison (ici, la science, l’histoire, la géopolitique) dans la destruction des illusions (la recherche d’un monde rassurant, d’un monde de paix, d’un monde simple). Les humains fabriquent de toutes pièces un monde irrationnel (le Nouvel Ordre Mondial par exemple) plus facile à habiter (car simple) parce que pourvoyeur de (fausses) connaissances qui procurent un semblant de paix avec soi-même.
Je souhaiterais terminer cet article en parlant des Confessions d’un ex-truther de Mike Metzger. Le témoignage de cet étudiant a parfois été qualifié de fake. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un faux, mais peu importe : les mots employés sont forts et me semblent tout à fait représentatifs du courant de pensée des truthers. J’invite donc quiconque intéressé par le 11-Septembre à lire son appel.
En espérant avoir pu aider certains à s’y retrouver, et en espérant une réaction mesurée de la part des autres.
Maxence Cranford, Montauban, juillet 2014.
Bibliographie
[1]. Loose Change, D. Avery, 2005
[2]. 11 septembre, la contre-enquête, F. Calvi, Fayard, 2011
[3]. Des cendres en héritage, T. Weiner, Fallois, 2009
[4]. The Coming Intelligence Failure, R. Travers, CIA Studies in Intelligence, 1996
https://www.cia.gov/library/center-for-the-study-of-intelligence/csi-publications/csi- studies/studies/97unclass/failure.html
[5]. The Black Banners, A. H. Soufan, W. W. Norton & Company, 2011
[6]. Defector admits to WMD lies that triggered Iraq war, H. Pidd, M. Chulov, The Guardian, 2011
https://www.commondreams.org/headline/2011/02/15-8
[7]. Iraqi oil, S. Cockerham, McClatchy, 2013
[8]. China is Ripping Biggest Benefits of Iraq Oil Boom, T. Arango, C. Krauss, The New York Times, 2013
http://www.nytimes.com/2013/06/03/world/middleeast/china-reaps-biggest-benefits-of-iraq-oil-boom.html
[9]. Fuel on the Fire, G. Muttitt, Bodley Head, 2011
[10]. Debunking 9/11 Myths, Popular Mechanics, 2011 http://www.popularmechanics.com/technology/engineering/architecture/911-myths
[11]. Historical Survey of Multistory Building Collapses due to Fire, J. Beitel et al., Fire Protection Engineering, 2005
http://magazine.sfpe.org/structural-fire-resistance/historical-survey-multistory-building-collapses-due-fire
[12]. Questions on the WTC Investigation, J. G. Quintiere, Springer, 2005 http://www.fpe.umd.edu/sites/default/files/documents/quintiere-nato.pdf
[13]. A suggested cause of the fire-induced collapse of the World Trade Center Towers, J. G. Quintiere, Fire Safety Journal vol. 37, 2002
[14]. The Pentagon Building Performance Report, P. K. Mlakard et al., American Society of Civil Engineers, 2003
http://www.twf.org/News/Y2003/01-PBPR.pdf
[15]. L’effroyable imposture, T. Meyssan, Carnot, 2002
[16]. Ground Zero, J. Martin, Issuu, 2014
http://issuu.com/jmartin3/docs/ground_zero
[17]. La démocratie des crédules, G. Bronner, Puf, 2013
[18]. La société parano, V. Campion-Vincent, Payot, 2007
[19]. La foire aux illuminés, P.-A. Taguieff, Mille et une nuit, 2005
[20]. The Believing Brain, M. Shermer, Times Books, 2011
[21]. Les Nouveaux Imposteurs, A. Vitkine, La Martinière, 2005
[22]. Antimanuel de philosophie, M. Onfray, Bréal, 2001
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