• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > 50 vérités sur Raúl Castro

50 vérités sur Raúl Castro

 L’actuel Président de Cuba a toujours vécu dans l’ombre de son frère et reste peu connu de l’opinion publique mondiale.

  1. Raúl Modesto Castro Ruz est né le 3 juin 1931 à Birán dans la province d’Holguín, au sein d’une famille cubano-espagnole. Tout comme son ainé Fidel Castro, il suit des études au sein du collège jésuite de Dolores à Santiago de Cuba et au collège de Belén de La Havane.

 

  1. Contrairement à Fidel Castro qui est membre du Parti Orthodoxe, Raúl Castro milite dès son plus jeune âge au sein des Jeunesses socialistes affiliées au Parti socialiste populaire qui est le parti communiste cubain de l’époque.

 

  1. En 1953, il réalise un voyage à Bucarest pour participer au Festival de la Jeunesse et des étudiants.

 

  1. Raúl Castro est très engagé au sein de la jeunesse étudiante et participe aux manifestations contre le gouvernement de Carlos Prío Socarrás régulièrement secoué par des scandales de corruption.

 

  1. Le 26 juillet 1953, à l’âge de 22 ans, Raúl Castro participe avec son frère Fidel et ses camarades à l’attaque contre la caserne Moncada à Santiago de Cuba dont l’objectif est de renverser le dictateur Fulgencio Batista. Il a pour mission de prendre le contrôle du Palais de Justice de la ville.

 

  1. Arrêté, il est condamné à 13 ans de détention avec les rares survivants de l’expédition du Moncada et purge sa peine dans la prison de Los Pinos, sur l’île de la Jeunesse.

 

  1. En 1955, après avoir été amnistié par Batista, il s’exile au Mexique en compagnie de son frère Fidel et de plusieurs membres du Mouvement 26 Juillet.

 

  1. Raúl Castro fait la connaissance d’un jeune médecin argentin nommé Ernesto Guevara et décide de le présenter à Fidel Castro.

 

  1. Le 25 novembre 1956, il embarque avec son frère et 80 autres hommes à bord d’un bateau à destination de la province orientale de Cuba, dans le but de déclencher une guerre insurrectionnelle contre le régime militaire. Avant de monter à bord du Granma, Raúl Castro prend soin de rédiger son testament politique.

 

  1. Le débarquement est un véritable désastre car les révolutionnaires étaient attendus par l’armée qui élimine une partie des combattants et disperse le reste. Raúl Castro évoquera la tragédie du 2 décembre 1956 en ces termes : « Il était 4h30 de l’après-midi quand vint l’hécatombe ».

 

  1. Après avoir retrouvé son frère le 18 décembre 1956 à Cinco Palmas, Raúl Castro débute la campagne dans la Sierra Maestra comme simple guérillero et son lien de parenté avec le leader de l’Armée rebelle ne lui confère aucun privilège.

 

  1. Raúl Castro est frappé par la solidarité et la générosité des paysans de la Sierra Maestra. Dans son journal, il écrit : « La façon dont ces paysans de la Sierra se dépensent sans compter pour s’occuper de nous et prendre soin de nous est admirable. Toute la noblesse et la grandeur d’âme cubaines se trouvent ici ».

 

  1. L’Armée rebelle prend soin de bien traiter les soldats prisonniers. A ce sujet, Raúl Castro raconte : « On a apporté à manger aux trois et on leur a dit qu’on les remettrait en liberté et que l’on garderait uniquement leurs armes. Ils avaient de l’argent et des montres dont nous avions besoin, mais suivant nos principes, nous n’y avions pas touché […] On leur a demandé de signer un papier soulignant qu’ils avaient bien été traités. En conversant avec l’un d’eux sur un ton aimable, F. [Fidel] avait réussi à obtenir des informations d’une grande utilité ». Lorsque les guérilléros découvrent la présence d’un infiltré à la solde de la dictature au sein de leur troupe, ce dernier est exécuté. Raúl Castro écrit dans son journal : « Peut-être qu’en le torturant, il nous aurait fourni plus d’informations, mais même pour un traître aussi misérable, nous n’appliquons pas ces méthodes ».

 

  1. En février 1957, Raúl Castro est le premier à rencontrer Herbert L. Matthews, le journaliste du New York Times  qui allait révéler au monde l’existence d’une guérilla à Cuba : « J’ai tendu la main au journaliste, et me souvenant de mon rudimentaire anglais scolaire, je lui ai dit : « How are you ? ». Je n’ai pas compris sa réponse et ensuite F. [Fidel] est arrivé, et après l’avoir salué, il s’est assis en sa compagnie dans la cabane et a commencé l’interview journalistique, qui constituera sûrement un scoop ».

 

  1. Après Che Guevara en 1957, Raúl Castro est nommé commandant de l’Armée rebelle en février 1958, ayant fait ses preuves sur le terrain. Il est chargé par son frère Fidel d’ouvrir un second front dans le nord-est de la Sierra Maestra avec la colonne de guérilleros n°6 nommée Second Front « Frank País », en l’honneur du leader du Mouvement 26 Juillet de Santiago de Cuba assassiné par la dictature en 1957. L’attribution du n°6 visait à tromper l’ennemi sur le nombre total de guérilléros qui, en réalité, ne dépassa jamais les 300 hommes armés.

 

  1. Raúl Castro prend le contrôle des territoires libérés et crée une véritable structure autonome en établissant des hôpitaux, des écoles et plusieurs usines de fabrication d’armes et de chaussures.

 

  1. Raúl Castro élabore dès 1958 le premier service de renseignements révolutionnaire. Il met également en place la nouvelle police révolutionnaire.

 

  1.  Les Etats-Unis avaient officiellement imposé un embargo sur les armes à Cuba en mars 1958. En réalité, ils continuaient à équiper secrètement l’armée cubaine. En juin 1958, Raúl Castro décide de dénoncer la collusion entre Batista et Washington par une action spectaculaire. Face aux pilonnages de l’aviation cubaine, équipée de bombes étasuniennes, il répond par « l’Opération anti-aérienne » en séquestrant plusieurs citoyens étasuniens y compris des militaires. Le but est de mettre un terme aux bombardements de la Sierra Maestra qui ont un impact meurtrier sur les forces rebelles mais surtout sur les populations civiles de la zone. L’Opération est couronnée de succès. Le Washington Post and Times Herald évoque « le traitement royal » dont ont bénéficié les otages : « Les militaires américains furent si bien traités, et si convaincus par les arguments des rebelles, que plusieurs d’entre eux souhaitaient rester et combattre Batista ». « Un gars épatant, ce Raúl Castro », écrit de son côté la revue étasunienne Time, en citant un otage, ajoutant que le jeune commandant « souhaitait donner une leçon à Washington ».

 

  1. En 1958, Raúl Castro impose le paiement d’un impôt révolutionnaire à toutes les entreprises y compris les multinationales étasuniennes.

 

  1. Au triomphe de la Révolution, lors de la formation du gouvernement provisoire, Raúl Castro n’occupe aucun poste.

 

  1. Le 26 janvier 1959, Raúl Castro épouse Vilma Espín Guillois, combattante clandestine qui avait participé au soulèvement armé du 30 novembre 1956 à Santiago de Cuba, en soutien au débarquement du Granma. Elle sera la fondatrice de la Fédération des femmes cubaines.

 

  1. En février 1959, il remplace Fidel Castro en tant que ministre des Forces armées lorsque ce dernier est nommé chef du gouvernement par le Président Manuel Urrutia. Il dirigera le Ministère de la Défense jusqu’en 2008 et en fera l’institution la plus efficace de Cuba, autosuffisante en production agricole grâce à l’Union agro-pastorale militaire.

 

  1. De 1959 à 1965, Raúl Castro doit faire face aux actes terroristes et aux sabotages organisés par la CIA qui frappent tout le pays. Il raconte : « Parfois, j’arrivais au Ministère des forces armées et venaient quatre ou cinq collaborateurs, qui faisaient le lien avec les différents territoires, armées et régions du pays. Pour gagner du temps, ils ne me faisaient pas de rapports. Ils venaient avec une liste des événements des dernières 24 heures, ou des 12 dernières heures : des dizaines de maisons à tabac incendiées à Pinar del Río, des dizaines de champs de canne brûlés à travers le pays, des sabotages électriques. Parfois, je leur disais : ‘Dites-moi le plus important’, et cela dura cinq ou six ans ».

 

  1. Dès 1959, Fidel Castro recommende Raúl Castro comme son successeur au cas où il viendrait à être assassiné.

 

  1. Depuis 1959, Raúl Castro est, avec son frère, le seul membre de la famille Castro à occuper un poste politique à Cuba.

 

  1. En 1961, Raúl Castro est nommé à la Direction nationale des Organisations Révolutionnaires Intégrées (ORI) qui regroupent le Mouvement 26 Juillet de Fidel Castro, le Directoire Révolutionnaire des étudiants et le Parti Socialiste Populaire.

 

  1. En 1963, il occupe également la Direction du Parti Uni de la Révolution Socialiste qui remplace les ORI.

 

  1. En 1965, le Parti communiste de Cuba (PCC) est créé et il est nommé Deuxième secrétaire.

 

  1. Avec l’adoption de la nouvelle Constitution de 1976, Raúl Castro est élu vice-président de la République, poste auquel il sera réélu jusqu’en 2006. Il est également député et vice-président du Conseil d’Etat et des Ministres de 1976 à 2006.

 

  1. En novembre 1976, il est promu Général de l’Armée.

 

  1. A partir des années 1980, Raúl Castro développe le concept de « Guerre de tout le peuple » face aux menaces d’invasion lancées par les Etats-Unis. Cette stratégie de défense militaire consiste à armer tout le peuple et à déclencher une guerre de guérilla contre tout envahisseur : « La Guerre de tout le peuple signifie que pour conquérir notre territoire et occuper notre sol, les forces impériales devraient lutter contre des millions de personnes et devraient payer avec des centaines de milliers et même des millions de vies, la tentative de conquérir notre terre, d’écraser notre liberté, notre indépendance et notre Révolution […]. Peu importe la puissance de l’empire, peu importe ses techniques et ses armes sophistiquées, il n’est pas en conditions de payer le prix d’une telle aventure ».

 

  1. En 1993, en pleine Période spéciale marquée par une grave crise économique suite à la disparition de l’Union soviétique et à la recrudescence des sanctions économiques imposées par Washington, Raúl Castro met en garde les Etats-Unis contre toute tentative d’agression : « La lutte serait sans front ni arrière-garde, dans chaque coin du pays. Pour cela, nous comptons, en plus des troupes régulières, sur les milices des troupes territoriales et les brigades de production et de défense organisées dans chaque province et dans les 169 municipalités. On combattrait dans les plus de 1 400 zones de défense si l’ennemi était capable de les atteindre toutes, chose impossible, car il aurait besoin de millions de soldats et même ainsi il serait extrêmement faible car partout il pourrait tomber sur une mine, être liquidé par une balle ou une grenade, et les embuscades seraient son cauchemar. […] Dans une guerre prolongée, si un franc-tireur sur deux ou trois – nous en avons des dizaines de milliers – élimine un yanqui, de préférence un officier, est-ce que l’envahisseur pourrait assumer autant de pertes et poursuivre l’agression ? […]. Dans notre doctrine, les troupes terrestres sont les forces décisives, puisque les combats, une fois que l’ennemi débarque, seraient livrés sur notre sol, d’homme à homme, à portée de fusil. Et dans ces conditions, la supériorité morale des hommes qui défendent leur patrie est infiniment supérieure à celle de l’envahisseur haï. […] Le sol leur brulerait les pieds, des entrailles de la terre, après les frappes aériennes, les combattants sortiraient pour régler les comptes sur le sol sacré de la patrie qui n’admet pas les bottes d’envahisseurs ».

 

  1. En 1998, 40 ans après avoir été nommé Commandant de l’Armée Rebelle, il est déclaré Héros de la République de Cuba.

 

  1. Le 31 juillet 2006, en vertu de l’Article 94 de la Constitution, Raúl Castro remplace son frère Fidel Castro, victime d’une grave maladie, et devient Président de la République par intérim.

 

  1. En 2007, Raúl Castro lance une vaste consultation nationale dans le but de procéder à une « actualisation » du modèle socioéconomique du pays.

 

  1. En février 2008, le Parlement cubain élit Raúl Castro à la Présidence de la République. Il succède officiellement à son frère qui a annoncé son retrait de la vie politique. Pour arriver à la tête de l’Etat et du gouvernement, Raúl Castro a dû passer par deux processus électoraux. Il a d’abord été élu au suffrage universel et secret comme député à l’Assemblée nationale. Ensuite, le Parlement l’a élu Président du Conseil d’Etat et du Conseil des Ministres.

 

  1. En septembre 2008, Raúl Castro décide de donner les terres non cultivées en usufruit aux agriculteurs afin d’augmenter la production agricole dans un pays qui importe plus de 80% de ses matières premières alimentaires.

 

  1. En décembre 2008, Raúl Castro réalise sa première tournée diplomatique internationale en tant que Président de la République et rencontre Hugo Chávez au Venezuela et Lula au Brésil.

 

  1. En novembre 2010, le projet d’actualisation du modèle socioéconomique est soumis à un vaste débat populaire qui implique 8 millions de personnes. Après avoir été modifié, il est adopté en avril 2011 et ouvre plusieurs pans de l’économie au privé. Près d’un demi-million de Cubains travaillent désormais dans le secteur privé.

 

  1. Le 16 avril 2011, Raúl Castro célèbre le 50ème anniversaire de la Déclaration du caractère socialiste de la Révolution cubaine en organisant le VIe Congrès du Parti communiste de Cuba, où il est élu Premier secrétaire et remplace ainsi officiellement Fidel Castro.

 

  1. En 2010 et 2011, suite à un accord avec l’Espagne et l’Eglise Catholique cubaine, Raúl Castro décide de libérer tous les prisonniers dits « politiques » à Cuba. Certains choisissent de quitter le pays alors que d’autres restent dans l’île.

 

  1. En novembre 2011, Raúl Castro simplifie les démarches administratives pour le secteur immobilier. Désormais, les Cubains peuvent acheter et vendre leur bien sans autre formalité qu’une visite chez le notaire. Auparavant, il fallait obtenir l’autorisation du Ministère du logement. Afin d’éviter toute concentration de biens dans un marché déficitaire, les Cubains ne peuvent posséder plus de deux produits immobiliers, dont l’un doit être situé à la campagne.

 

  1. En mars 2012, Raúl Castro reçoit la visite du Pape Benoît XVI. « Notre gouvernement et l’Eglise catholique, apostolique et romaine à Cuba maintenons de bonnes relations », déclare-t-il.

 

  1. En décembre 2012, Raúl Castro décide de généraliser le système de coopératives à tous les secteurs.

 

  1. En janvier 2013, répondant à une forte demande populaire, Raúl Castro décide d’éliminer les obstacles bureaucratiques tels que la « carte blanche » et la « lettre d’invitation » afin de faciliter les voyages des Cubains à l’étranger. Mais désormais, ce sont les ambassades occidentales qui exigent des Cubains une « lettre d’invitation ».

 

  1. Le 28 janvier 2013, Raúl Castro est élu à la présidence intérimaire de la Communauté des Etats latino-américains et caribéens (CELAC) qui regroupe les 33 pays d’Amérique latine et de la Caraïbe, infligeant ainsi un sérieux revers diplomatique aux Etats-Unis dont l’appel à isoler Cuba n’a pas été suivi.

 

  1. En février 2013, Raúl Castro est réélu à la Présidence de la République pour un mandat de cinq ans. Suite à la réforme constitutionnelle, les mandats exécutifs sont désormais limités à 10 ans. Ainsi, Raúl Castro se retirera du pouvoir au plus tard en 2018.

 

  1. Le 10 décembre 2013, lors des obsèques de Nelson Mandela en Afrique du Sud, Raúl Castro rencontre le Président Barack Obama pour une poignée de main historique. Tout comme son prédécesseur Fidel Castro, il fait part publiquement de sa volonté de dialogue avec les Etats-Unis : « Si nous souhaitons réellement avancer dans les relations bilatérales, nous devons apprendre à respecter mutuellement nos différences et nous habituer à vivre pacifiquement avec elles. Dans le cas contraire, nous sommes disposés à vivre cinquante-cinq autres années dans la même situation ».

 

  1. Sa fille Mariela Castro est directrice du Centre national d’éducation sexuelle (CENESEX) et défend les droits des personnes homosexuelles, lesbiennes et transsexuelles à Cuba.

 

  1. Raúl Castro est réputé pour son franc-parler et son ouverture d’esprit. Il n’hésite pas à se montrer très critique et dénonce publiquement les dérives du système, ce qui lui vaut la réputation d’être à la fois le meilleur journaliste de l’île et le dissident le plus incisif.

 

http://operamundi.uol.com.br/conteudo/opiniao/33272/50+verdades+sobre+raul+castro.shtml

 

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis.

Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité (Paris, Editions Estrella, 2013) et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

http://www.amazon.fr/Cuba-m%C3%A9dias-face-d%C3%A9fi-limpartialit%C3%A9/dp/2953128433/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1376731937&sr=1-1

Contact : [email protected] ; [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel


Moyenne des avis sur cet article :  4.25/5   (16 votes)




Réagissez à l'article

26 réactions à cet article    


  • asterix asterix 11 janvier 2014 11:04

    Une 51ème vérité, celle du peuple cubain qui, contrairement à l’auteur, n’a pas le droit de s’exprimer dans quelque media national que ce soit :
    « Raoul est encore plus dangereux que son frère ainé qui est, lui, très intelligent. Du temps ou il n’était que le second ( en fait, il l’est toujours sauf en façade ), il était chargé du contrôle de Santiago de Cuba, la seconde ville du pays, Fidel se réservant celui de Habana, beaucoup plus difficile à mettre au pas du fait de sa situation géographique et de l’importance de la ville.
    De plus, il n’a jamais été élu, un détail bien sûr. Ce n’est pas encore demain que la population cubaine aura la possibilité de choisir ses dirigeants, les élections se résumant à avaliser le choix préalable du Parti sans autre alternative démocratique, raison pour laquelle je ne suis pas opposé à Maduro, Président du Venezuela.
    Il n’y a aucune démocratie à Cuba. Rien que des dictateurs familiaux qui se succèdent, le suivant étant déjà désigné : le fils ainé de Raoul dit » Le borgne « pour avoir perdu un oeil durant la guerre d’Angola et, par ailleurs, chef des services secrets.
    Uune démocratie confondante, confirmée par 99,8% des votes.
    On ne discute pas l’unanimité...
    Le ponpon c’est la 50ème » vérité " : Raoul est le meilleur journaliste de l’ïle et son dissident le plus incisif. Demandez à Ochoa qui a été fusillé à sa place dans le trafic de cocaïne des années 90 en direction des States de ressuciter pour dire ce qu’il en pense

    Encore une fois, l’article n’est pas passé par la modération.
    Et une fois de plus, l’auteur ne répondra pas à la moindre question.
    Et comme toujours, l’ambassade cubaine va se déchaîner contre tous ceux qui oseront dire que ses assertions ne sont que du pipeau en enchaînant les votes négatifs contre tout qui s’élève contre sa propagande.
    Et comme d’habitude, VivaCuba va me traiter de facho en me comparant avec Spartacus...
    J’espère tout au plus que Maugis la fermera, son commentaire à mon sujet lors de la parution de l’article précédent ( il m’y traitait de pédophile ) ayant largement passé le cap de la diffamation...

    La gauche, la vraie, n’a nul besoin de dictateurs. Donc également pas d’un régime aussi pourri, dictatorial, militariste à outrance et qui n’a que des échecs à son actif. 
    Respect aux milliers de Cubains morts ou emprisonnés pour avoir osé se défalquer de cela. Je n’y inclus pas Yoanna Sanchez qui ne doit sa liberté aux trois quarts surveillée qu’au fait d’être protégée par les Etats-Unis qui couvent l’opposition de Miami parce qu’ils savent que la Floride est un état-clé pour emporter la Présidentielle.
    Une pensée également pour tous les balseros disparus en mer pour avoir voulu quitter ce paradis du bonheur insoutenable.  


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 janvier 2014 11:11

      Rien à ajouter ,et j’ai vu l’attaque dégueulasse de Maugis à votre égard .
      Respect pour vous Astérix .


    • vivacuba vivacuba 11 janvier 2014 22:28

      Désolée, Spartacus mais l’ambassade est fermée pour cause de lassitude devant vos discours .....


    • asterix asterix 12 janvier 2014 12:17

      No, no Vivacuba ! Je ne suis pas Spartacus mais el companero ASTERIX ;
      Spartacus, c’est ici en dessous, je n’ai rien à voir avec lui.


    • spartacus spartacus 11 janvier 2014 11:08

      Belle propagande d’un agent Cubain infiltré en France pour nous exposer le despotisme de la dictature communiste d’un fumeux qui met le revenu moyen du Cubain à 10€ par mois.


      Castro est un débile qui n’a pas compris que les théories, Marxistes mêmes renouvelées conduisent toujours à la pénurie et aux rationnements.

      Raúl Castro veut sauver un système auquel ni lui ni ses plus proches subordonnés ne croient. simplement pour garder le pouvoir.

      Maintenant, ceux qui sont ceux à leur propre compte se retrouvent dans la ligne de mire du nouveau débile au pouvoir à Cuba. 

      Parce que quelques-uns, supposément, épargnent et deviennent riches. Raúl veut un capitalisme sans capital. Autant demander à Madame Claude d’être vierge.

      Combien de temps le débile autocratique Raúl Castro mettra-t-il pour découvrir que sa réforme ne marchera pas non plus, parce que aussi irréelle que les folies agricoles cannières sucrières de son frère ? 

      Gorbatchev avait mis cinq ans pour admettre que le système n’était pas réformable et qu’il n’y avait pas d’autre voie que de le démolir. Il arrivera peut-être la même chose à Raúl, même s’il est con.

      Son frère Fidel le disait toujours, comme l’avait révélé le père Llorente, qui fut leur professeur à tous les deux : ce garçon n’est pas très brillant


      • claude-michel claude-michel 11 janvier 2014 12:25

        bof...le nouveau dictateur de cette ile.. !


        • CN46400 CN46400 11 janvier 2014 12:31

          S’il y a une 51° vérité c’est que les cons ne sont pas tous à Cuba.


              La mortalité infantile vient de passer , à Cuba, sous la barre des 5 pour 1000. En clair pour être le plus sûr de survivre au delà de la première année, c’est à Cuba qu’il faut demander à votre mère d’aller accoucher plutôt que dans n’importe quel autre pays américain....

             Les dissidents exilés en Espagne ont fait des grèves de la faim pour obtenir un billet de retour sur l’île quand les autorité espagnoles ont arrêté de les subventionner......

          Merci Fidel, merci Raoul, merci pour tout ! 

          • L'enfoiré L’enfoiré 11 janvier 2014 16:06

            Bien sûr que les cons ne sont pas tous à Cuba.

            « Le vrai con est con. Celui qui n’est pas un vrai con n’est pas plus con qu’un autre. »
            disait Frédéric Dard 
            Parlons de son entourage immédiat à ce brave Fidel :
            Juanita Castro (79 ans) a écrit un livre « Fidel y Raoul mis hermanos ».
            « Un demi-siècle de castrisme ? Un désastre pire qu’en 1959 dans certains cas. 
            Son frère Fidel était son héros jusqu’en 1964.
            Trahir l’idéal de la démocratie, de la liberté, de la justice, elle n’a pu le supporter.
            Depuis 1964, elle a été dissidente de la pensée de son frère Fidel et Raoul et s’est réfugiée au Mexique et en Floride.
            Elle raconte son enfance. L’arrogance de Che Gevara. 
            En 1961, Fidel disait »Avec la révolution, tout. Contre la révolution, rien« .
            Est-ce qu’on peut vivre en »Revolucion" permanente ?

          • CN46400 CN46400 11 janvier 2014 18:09

            Dans une famille bourgeoise il ne saurait y avoir que des révolutionnaires, la mère des Castro brothers est aussi intervenue pour essayer de soustraire le latifundia familial (plus de 10 000ha, même l’église appartenait à la famille Castro) de la nationalisation décidée par Fidel. Ce fût en pure perte, on peut supposer que la soeur n’était pas loin de la mère. 

              Au Mexique, comme en Floride, les anti-castristes écrivent ce que leurs maîtres US leur commandent ! On peut aussi noter que le premier fils de Fidel, élevé en Floride, dans la famille Balart (sénateur US membre très influent du lobbye anti castriste de Miami), est revenu, depuis longtemps, à Cuba où il est un spécialiste du nucléaire. Cela ne dit rien de la démocratie cubaine qui n’a rien a envier au régime qui sévit a Mexico, pas plus qu’à celui qui prévaut à Miami. 

          • spartacus spartacus 11 janvier 2014 19:21

            le zozo qui croit à ces statistiques bidonnées de santé imagine que Necker va se déplacer à Cuba.


            Faut il être enfumé du communisme et ignare basique pour croire que chose peut sortir de positif d’une idéologie basé sur l’autocratie d’une économie dirigiste. 

            Suivez ce lien pour observer les photos et la description du plus bel hôpital de Cuba :
            Çà donne envie d’y  accoucher ?

            Le zozo admirateur de la médecine cubaine n’est peut être pas au courant que le Choléra est revenu dans l’Île alors qu’il a disparu depuis le 19eme siècle ailleurs. 

          • CN46400 CN46400 11 janvier 2014 21:28

            @ Spartacus


            L’important dans un hôpital c’est de savoir comment on en sort. Mon père est entré dans un hosto français trés clean pour col du fémur, il est sorti par la morgue (infection nosoconiale)....Le choléra c’est comme le chicungougna à Marseille que tu risque de ramener si tu vas à la Réunion, les toubids Cubains étaient, et sont encore, si nombreux en Haïti qu’un d’eux a ramené le virus à Cuba et alors.. onze cas et zéro morts, quelle catastrophe....Quelqu’un prétendrait-il que le personnel sanitaire cubain est incapable de négligences, et même de conneries ?

          • asterix asterix 11 janvier 2014 22:00

            Une blague que l’on raconte dans les rues de Habana :
            C’est Fidel qui va visiter un hôpital pour voir s’il est conforme aux normes socialistes de la Santé Publique :.
            Tous les médecins sont au garde à vous dans la cour depuis bientôt deux heures. Le Commandante étant enfin arrivé, ils l’applaudissent à tout rompre au point qu’on entend même plus les râles des malades qui sont laissés sans soins. Mieux, ils ne bougent pas d’un pli en attendant que le grand homme finisse son discours sur le bien-fondé du système médical cubain, EL MAS GRANDE DEL MUNDO ENTERO !.
            Après l’avoir assuré au nom de tous les companeros y companeras de la Revolucion du soutien sans faille des forces médicales révolutionnaires, le médecin-chef l’accompagne faire une brêve visite au seul premier étage de la clinique car, à cause de l’embargo, les ascenseurs ne fonctionnent plus depuis 15 ans et que les brigades de rénovation n’ont toujours pas fini de posr des madriers pour soutenir l’escalier menant aus étages 2 et 3 où sont regroupés les cas désespérés et ceux plus désespérés encore.
            Et Fidel penché sur le premier malade de se retourner sur le médecin-chef en lui demandant :
            - de quoi il souffre, celui-ci ?
            - c’est un cagnéro, Majesté, pardon Commandante ! Il s’est coupé la moitié de la main lors de la dernière zafra.
            - et que lui donne t’on comme traitement ?
            - on le badigeonne trois fois par jour de désinfectant avec une brosse
            - Et tout va bien ; companero ?
            - Oh oui, Fidel. Dès que mes doigts repousseront, je reprendrai le travail. Viva la Revolucion !
            Il passe au second cas...
            - Et celui-là ?
            - C’est un intellectuel, il a tout le temps mal au crâne pour avoir travaillé 5 ans au Bureau du Plan
            - Et que lui donne t’on comme traitement ?
            - on lui badigeonne le crâne trois fois par jour avec du désinfectant et une brosse
            - Et tu sens une amélioration, companero ?
            - Oh oui, Fidel. Plus jamais je n’irai travailler avec des cons pareils. Viva la Revolucion !
            Troisième cas :
            - Et celui-ci ?
            - Il a des hémoroïdes saignantes, Fidel. C’est très douloureux !
            - Ah ! Et que lui donne t’on pour traitement ?
            - On lui badigeonne le ... trois fois par jour avec du détergent et une brosse.
            - Et tu sens une amélioration, companero ?
            - De seguro, Fidel. Hasta siempre, j’espère. Viva la Revolucion !
            Il passe enfin au dernier de la chambrée.
            - Et celui-là ?
            - Un cancer de la gorge, Commandante !
            - Et que lui donne t’on comme traitement ?
            - On lui badigeonne trois fois par jour la gorge avec du désinfectant et une brosse
            - Et tu sens une amélioration, companero ?
            - Oh oui, Commandante ! Mais puis-je vous demander une faveur ?
            - Laquelle, companero ?
            - Est-ce que je pourrais avoir une brosse pour moi tout seul ? . 


          • spartacus spartacus 12 janvier 2014 11:07

            @CN46400

            On se demande vraiment si vous croyez a vos délires et viviez dans un monde parallèle.
            Un AR Cuba coûte 1000€ et c’est abordable pour tout un chacun.
            Allez y ! Et ne vous pavanez pas au bord de l’eau mais essayez de sortir du chemin balisé.
            Voici ce que vous verrez :

            A l’aéroport vous passerez 3 fois plus de temps que n’importe quel autre aéroport du monde. 
            Si vous ne trouvez pas Internet ce n’est pas une erreur, c’est volontairement que vous ne le trouverez pas.
            Vous entendrez des sifflements sur la radio, c’est la censure des radios du continent. Les infos sur la réalité du monde leur est interdite.
            Dans les journaux vous verrez des informations ubuesques sur le reste du monde, présentant Cuba comme le centre de bonheur. 
            Vous observerez la pénurie des magasins d’état comme c’est toujours le cas dans les pays communistes. 
            Allez y pendant les journées des droits de l’homme (si on vous laisse sortir de votre camps de concentration de vacances) et observer les arrestations arbitraires.
            Vous succomberez aux demandes incessantes des gens qui voudrons acheter vos dernières Nike, eux qui sont privé de la société de consommation. 
            Vous serez surpris d’un pays ou les mangues et les goyaves poussent partout de ne pas en trouver dans les shops étatistes. 
            Regardez les gens avec leurs bons de lait allez chercher du lait alors qu’il n’y en a pas sur les étales.
            Vous trouverez un pays ou les gens ne peuvent parler de politique entre eux et un lien familial détruit par la peur de la dénonciation du proche.

            Vous avez des hôpitaux pour touristes qui ramènent des devises, mais ne serez pas autorisé a visiter ceux pour les locaux.
            Un médecin a Cuba n’a jamais vu un Scanner, c’est au pire un boucher au mieux un bon infirmier en France. 
            Les statistiques officielles relèvent de la propagande et seul des gens fermés doctrinaires ne veulent pas voir cette réalité. Des gens comme vous sont fermés et comme vos ancêtres coco-débiles qui niaient les exécutions de Staline même avec les preuves vous êtes dans le déni.


            Je sais la vérité est dure a entendre quand on croit au capitalisme d’état, le communisme. 

          • CN46400 CN46400 12 janvier 2014 12:17

            « Un AR Cuba coûte 1000€ et c’est abordable pour tout un chacun »


            Et un retour simple encore moins, c’est ce que demandaient les « dissidents » en Espagne quand on leur a coupé les vivres !....... Les scanners n’entrent à Cuba que si aucune pièce n’est concernée par l’embargo US, ce qui renchéri sérieusement cet appareil.....

          • asterix asterix 12 janvier 2014 12:34

            Là, je témoigne que c’est entièrement vrai. Pour le plaisir ( ? ) je rajouterai qu’il ne se passe pas trois jours sans que la Gramna n’écrive que Cuba est le seul pays au monde où chaque enfant reçoit un litre de lait par jour.
            C’est t’y pas beau tout ça ?
            Oui, mais elle oublie de spécifier qu’il s’agit de lait en poudre. Enfin pas tout à fait car, lors de son acheminement de dépôt en dépôt vers les centres de distribution, il va progressivement perdre son potentiel lacté, jusqu’à ne devenir presque rien, disons tout au plus la moitié. Un peu comme le café qui, les rares fois où il est distribué au peuple, a une étrange couleur grise...
            Le cubain vous dira : une tasse de café gris ou une tasse de café au noir ?
            Revenons au lait ; comme il faut rajouter de l’eau et que celle-ci est non potable dans 90% des cas, je me demande comment les nourissons et autres « post-bébés » de la Révolution sont les plus rayonnants de la création !
            Tronquer les registres d’Etat Civil pour la plupart du temps écrits au crayon, c’est courant ça !

            Cette vérité dite, je me défalque du capitalisme à outrance vanté par Spartacus. Nos conclusions sont différentes, mais le constat est pareil. 


          • spartacus spartacus 12 janvier 2014 17:15

            Ce n’est pas parce que vous vivez dans le déni des réalités socialistes que les autres sont dogmatiques ?


            Mais comment peut on appeler dogme ce qui se voit simplement de ses yeux a Cuba ?  smiley

          • CN46400 CN46400 12 janvier 2014 17:24

            @ astérix


            Si je vous comprends bien, le pb des enfants cubains n’est pas le passage du col de l’utérus de leur mère mais leur nourriture lactée ultérieure. Mais alors pourquoi donc aucune photo, aucun reportage sur la malnutrition à Cuba ? où sont les ventres ballons cubains ? Même pendant la période dite « spéciale » (93-98) où le régime lui même a admis que les cubains, en moyenne, avaient perdu une dizaine de kilos, aucun touriste n’a ramené la moindre photo, alors......

          • asterix asterix 12 janvier 2014 18:04

            J’ai un bouquin sur Cuba qui sort dans les jours qui viennent chez un éditeur français. Sous mon vrai nom que je n’ai jamais donné sur Agoravox. Il s’agit d’un remake du Vieil Homme et la Mer d’Hemingway. Je ne fais pas de pub. Tout au plus demanderai-je à la modération d’accepter le texte que je vais lui soumettre à ce sujet .
            Rendez-vous d’ici peu.


          • tf1Groupie 11 janvier 2014 20:22

            Cinquante et unième vérité : Raul Castro pisse debout

            Cinquante deuxième : il a le testicule droit atrophié  smiley  smiley  smiley


            • tf1Groupie 11 janvier 2014 22:18

              A Cuba le soleil se lève le matin et se couche le soir ...
              quel beau pays truffé de merveilleuses vérités


              • vivacuba vivacuba 11 janvier 2014 22:23

                Asterix +Spartacus : là, c’est beaucoup trop de Cubanophobes d’un coup ......le débat est perdu d’avance .....bonne nuit.....


                • tf1Groupie 11 janvier 2014 22:25

                  Ah ben non ! Jusque là tout le monde disait des vérités et voilà que tu coupes la chaine du bonheur.

                  T’es aussi triste que ton pseudo, Vivacuba


                • asterix asterix 12 janvier 2014 18:06

                  Vivacuba capitule !
                  Hasta la victoria siempre, c’est du bidon !


                • Pie 3,14 12 janvier 2014 19:45

                  Les cubanophiles ressortent toujours l’excellence du système de santé et la scolarisation généralisée. Tout le reste, l’absence de démocratie, l’économie en panne, les pénuries, le niveau de vie très faible est mis sur le compte de l’embargo américain, c’est pratique mais faux.

                  En dehors des hôpitaux pour les touristes et la nomenclature qui sont d’un bon niveau, les autres manquent de tout, sont délabrés et n’ont rien à envier à ceux des pays les plus pauvres.Une amie franco-espagnole m’avait raconté sa visite désolée d’un de ces établissements. Elle avait aussi vu une école et discuté avec une institutrice présente qui après lui avoir chanté les louanges du système scolaire dans la plus pure langue de bois, avait changé de discours une fois mise en confiance et certaine de ne pas avoir d’ennuis. Les ordinateurs préhistoriques de la salle info n’étaient branchés sur rien, les enseignants travaillaient avec des bouts de ficelles, le flicage idéologique était permanent, tous les enfants n’étaient pas scolarisés.

                  Quant aux chiffres, scolarisation, espérance de vie, mortalité infantile etc..., ils sont fournis par les états aux institutions internationales. Le bidouillage était la règle absolue dans l’ex URSS et les pays de l’Est qui affichaient toujours des résultats excellents. Tous les taux qui pouvaient avoir une valeur idéologique étaient amendés. Parfois, par oubli d’un fonctionnaire trop peu zélé ou par volonté de rester crédible un chiffre véritable passait. C’est ainsi que E Todd a pu prédire la chute du bloc soviétique presque 15 ans avant en observant les taux de mortalité infantile de l’URSS.

                  La santé et l’école sont les deux piliers de la propagande cubaine. La réalité c’est une population qui évite l’hôpital autant qu’elle peut et des diplômés qui sont serveurs, maîtres-nageurs, femmes de chambre dans les hôtels, villages de vacances pour touristes internationaux, métiers recherchés qui font vivre la famille au sens le plus large.


                  • CN46400 CN46400 12 janvier 2014 21:04

                    « C’est ainsi que E Todd a pu prédire la chute du bloc soviétique presque 15 ans avant en observant les taux de mortalité infantile de l’URSS. »


                    Effectivement, mais à Cuba ce taux bien que déjà bas s’améliore encore. Par contre apparait, dans le dernier recensement, un pb de natalité, que personne n’a, pour le moment expliqué.
                    Quand aux diplomés qui exercent des professions manuelles, ce n’est pas le pied, mais ce n’est pas pire que l’abonnement à Pôle emploi. 

                  • ticotico ticotico 23 février 2014 17:00

                    Tiens une petite vérité de plus, qui m’a été rapportée par un vétéran cubain (il était côté Castro). L’épisode se situe lors de la bataille de la baie de cochons, Raul avait tendance à fusiller tout prisonnier qui lui tombait entre les mains. Son frère lui fit dire « je ne veux plus de sang » et notre brave Raul se mit donc à pendre les prisonniers.


                    Cet humoriste est bien plus craint que son frère par les cubains, qui l’appellent « La China » ou parfois « Raulita ». 

                    Je crois que la différence principale entre les frangins est que Fidel a un aveuglement total vis-à-vis de lui même et de son talent de leader, il pense que toutes les conneries qu’il a faites vont dans le bon sens et que le pays ne doit ses difficultés qu’à l’acharnement US, alors que Raul voit beaucoup mieux tout ce qui ne va pas mais n’a aucune idée de ce qu’il faut faire pour améliorer la situation dans le cadre de ses croyances politiques.

                    Monsieur Lamrani, l’état cubain est à peu près mort, seul l’appareil répressif fonctionne. Les dirigeants sont tous des vieillards coupés des réalités. Dernier épisode, en janvier 2014, le gouvernement a annoncé que les cubains allaient « librement pouvoir acheter des voitures », puis a été diffusée une liste de voitures mises en vente avec le tarif. En gros, avec 80 ans de salaire, tu pouvais t’acheter une Lada d’occasion, mais il y avait beaucoup plus cher...
                    En plus, il était précisé que les acheteurs devaient pouvoir justifier de la provenance de l’argent.

                    Devant l’indignation générale, cette « vente » (on parle quand même de 3 ou 4 voitures écoulées dans le pays) a été interrompue en attendant un système moins absurde et le ministre des transports a été renvoyé chez lui.

                    Au passage, la mesure a entraîné une désertion massive des médecins « en mission » au Brésil, dans la mesure ou la possibilité d’avoir une voiture était le principal avantage dont bénéficiait un médecin cubain a son retour au pays et que cet avantage disparaissait avec la nouvelle loi.

                    J’ai eu l’occasion de discuter avec des responsables d’administrations, ceux qui sont directement confrontés aux problèmes, ils n’en peuvent plus de recevoir des ordres de cette clique d’incompétents.

                    A l’époque de l’URSS de Staline, on pouvait écrire ce genre de choses, Mr Lamrani, mais ici vous êtes lu par des gens qui passent pas mal de temps à Cuba et qui ont pu vérifier qu’à part les plus obtus des « révolutionnaires » personne a Cuba ne pense que ce régime a un avenir.

                    Autre chose : la grande avancée dont vous parler, la libéralisation des ventes de maisons, a eu un effet immédiat, la queue devant « l’ambassade US » à La Havane a été multipliée par 4. De nombreux cubains ont trouvé dans la vente de leur maison le moyen de quitter le pays.

                    Ce pays et ses habitants sont magnifiques, arrêtez de soutenir les tarés incompétents qui rendent la vie du peuple cubain impossible. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès