A la poubelle les zécologistes ! Les écotaxes et l’éconnerie bureaucratique, ça suffit !

Beaucoup y ont cru et même adhéré, ce Grenelle de l’environnement sous la houlette de Monsieur Hulot et tous les notables de la politique, de Sarko à Borloo, venus pour quelques soins de politique cosmétique afin d’acquérir un fond de teint verdâtre. C’était en 2007. Pour ma part, j’ai boudé ce cirque écolo, ayant pris depuis quelques années de sacrées distances avec la politique écologiste. Mais pas avec la nature. J’aime observer la vie, ses végétaux, ses paysages, ses espèces si diversifiées. Je suis un vrai écolo, qui n’hésite pas à prendre son véhicule pour fuir la ville et contempler la nature. Et je n’ai aucune mauvaise conscience à rejeter du gaz carbonique. Ce Cé-O-2 qui est maintenant considéré comme un polluant alors que sans ce gaz, il n’y aurait pas de carbosynthèse chez les végétaux et donc pas de vie sur terre. Les écologistes idéologues alliés aux climatologues constituent une secte d’individus devenus fous, croyant que l’on peut agir sur le climat, usant de modélisations mathématiques si incertaines qu’en comparaison, l’astrologie d’Elisabeth Tessier en deviendrait une science exacte.

Cette hystérie climatique n’a pas que des inconvénients. Elle permet à des gens comme al Gore de gagner des millions de dollars, avec des tas d’officines bien gérées, pour réaliser des audits, fourguer des conseils aux entreprises, gérer les permis de polluer (sic), bref, la climatologie au service d’une bureaucratie de parasites. Cette folie écologiste se traduit aussi par des mesures fiscales absurdes comme l’écotaxe qui fait l’actualité. 300 millions d’euros, non pas pour l’écologie mais pour Ecomouv, l’entreprise chargée de gérer les portiques qui vont défigurer les routes et les GPS qui vont surveiller les camions. Dire que Jean-Vincent Placé applaudit cette écotaxe ! Et bientôt cette contribution climat énergie qui va taxer les pauvres gens comme les riches pour qui l’incidence sur le niveau de vie sera invisible, contrairement au travailleur pauvre qui depuis sa lointaine cité, doit mettre du carburant dans son véhicule pour aller bosser. Les politiciens de l’écologie ne semblent pas vivre dans le monde des gens ordinaires, ni se poser en héritiers des Lumières. Un authentique écolo ne ferait pas de politique, ou du moins, pas dans un parti écologiste !

Décidément, ces écologistes de bureau nous coûtent cher. Ce sont eux qui ont fait revenir le porte-avion Clemenceau dont le démantèlement ajouté aux ronds dans l’océan a coûté une somme conséquente au contribuable. La solution la plus économique et peut-être la plus écologique, c’était de couler le porte-avion dans les fonds marins. Le fer dissout contribuant à la genèse du plancton. L’écologisme, c’est aussi toute cette bureaucratie climatique, qui gère les calculs de l’empreinte Cé-O-2. Je m’en bats les c… de savoir quelle est l’empreinte écologique du CD ou du paquet de pâtes que j’achète ! Les infos écolo, ça pollue les étiquettes des produits. L’écologisme, ce sont ces collectivités locales qui organisent les kermesses du développement durable, pour bourrer le crâne des badauds et des gosses en payant des organisateurs d’événementiels qui s’engraissent, les conférenciers avec. C’est aussi ces mairies qui offrent des composteurs à des gens qui ont largement les moyens de s’en payer un. L’écologisme, ça donne l’envie d’être breton et d’acheter un fusil pour tirer en l’air comme l’avait imaginé un autre Breton, surréalisme en son temps, fatigué de la bêtise contemporaine.

L’écologisme, c’est l’ignorance propagée. Faire croire que le véhicule électrique est écologique alors que pour produire suffisamment d’électricité, il faut maintenir en fonction les centrales thermiques. Ou les reconstruire, comme font les Allemands après la fin du nucléaire. Des Allemands pas si ignorants que ça car ils connaissent le sens du vent qui ira porter les fumées des centrales vers la Pologne. L’écologisme est l’antichambre d’une dictature verte dotée d’une bureaucratie verte administrée par une nomenklatura verte. Les citoyens sous surveillance, comme les camions suivis à la trace par le GPS, un principe que ne renient pas les élucolos. Mais ce qui ressort, c’est la récupération par l’écologisme des méthodes bureaucratiques utilisées ici et à Bruxelles pour normer, encadrer notre manière de vivre, calculer, édicter des taxes, fabriquer des usines à gaz.

Pour finir, je n’hésiterai pas à évoquer une sorte d’écologie politique punitive, incarnée avec toutes ces taxes, avec la culpabilisation du consommateur d’énergie, de matière. Il faut munir l’homme qui martyrise la nature ! C’est de la mauvaise écologie. Faite dans les bureaux. Qui ne se résume pas aux seuls Verts qu’on ne prendra pas comme boucs émissaires. Et qui ne doit pas faire oublier qu’il y a des vrais problèmes de nature environnementale, avec des territoires pollués, des forêts décapitées. Je ne regrette rien de mes années de baba écolo, quand j’avais 20 piges, avec sur ma simca 1100 pourrie (admirez le pléonasme) l’autocollant pour boycotter Shell et le « gardarem lou larzac » qui occupait la longueur du pare-brise arrière. La vraie écologie, c’est la liberté de vivre, pas les taxes et les idéologies minables.

Ben voilà, les choses sont dites et traduisent sans doute ce que pensent beaucoup de Français. Les zécologistes ne sont pas les seuls idéologues et autres politiciens à blâmer. Tous les partis, avec leurs intrigues nationales et locales, sont peu ou prou corrompus. Les écologistes sont corrompus dans la tête, prêts à défendre des lubies et autres névroses climatiques pour quelques places dans les différentes instances politiques. Les autres partis sont aussi corrompus, pas seulement dans leur tête mais aussi dans des actes. Les gens ne savent pas ce qu’il en est réellement. Ces zélites savent ne pas se faire prendre et se protéger avec les réseaux, sauf exception, comme Emmanuelli, Balkany ou Cahuzac. Pour quel résultat, les gens continuent à voter pour les corrompus, ils n’ont aucune vergogne. Finalement, c’est la république qui risque d’aller à la poubelle si la société ne va pas mieux que le monde politique.