Affaire(s) DSK : Sarkozy indemne ?
Ce qu'il a d'assez fascinant dans cette histoire c'est que sous prétexte que Nicolas Sarkozy a décrété l'embargo de la parole de ses troupes sur l'inculpation de DSK la parole qui le concerne au premier chef est aussi sous embargo. Aurait-on oublié un fait tout simple, celui que c'est Nicolas Sarkozy qui a proposé, soutenu et, selon lui, obtenu la nomination de DSK au poste de secrétaire général du FMI ?
Avant toute chose je dois préciser que cet article est préventif et qu'il devra être curatif. Il est préventif car nous sommes dans une situation qui a vite fait de vous faire traiter d'immonde par de bonnes âmes qui ne doivent pas bien se regarder dans la glace car il y verraient danser le bal des tartuffes auréolés d'une gloire usurpée, celle du bon défenseur de la loi et de la véritable justice. Ces bons apôtres oublient tout simplement que pour défendre becs et ongle l'un il faut évidemment enfoncer l'autre, celle qui ne serait, en fin de compte, qu'une salope à baiser, et que la présomption de la vérité ne vaut rien devant la présomption d'innocence et que ces Salomon de la balance judiciaire n'ont qu'un seul plateau pour l'exercice de leur grandiose magistère. En revanche ils se sentent d'une grandeur d'âme à faire pâlir Jésus et son père. Vous avez beau écrire en gros caractères et le répéter, que ce que vous écrivez est au conditionnel, car il faut aussi dans toute démocratie, puisque certains s'y réfèrent avoir le droit et la possibilité d'envisager que DSK ait commis l'acte pour lequel il est aujourd'hui en prison, ils considèrent que vous utilisez le présent de l'indicatif en toute malhonnêteté intellectuelle car c'est le moyen pour eux de dérouler un discours à leur gloire éternelle. Envisager cette possibilité et donc le passé qui va avec et l'avenir qui l'accompagne est un droit et une nécessité. Pourquoi l'envisager maintenant, tout simplement car plus tard le temps aura passé et qu'il sera difficile alors de revenir au temps présent. L'envisager coupable n'est pas plus indigne que de l'envisager innocent car l'envisager innocent c'est envisager alors la femme de chambre coupable qui alors ne bénéficie pas de la présomption d'innocence mais de sa culpabilité. Il n'y a pas d'échappatoire. En clair parler de la présomption d'innocence de DSK sans parler de la présomption de la véracité des faits est condamner sans procès la femme de chambre, ce que ces bons et beaux esprits vous reprochent de faire avec DSK, ils le font allègrement avec cœur et vantardise. Et très fiers d'eux, en plus.
Je précise donc à toutes fins utiles que je mets dans l'hypothèse où DSK serait coupable ne manquant pas de rappeler qu'il a nié l'intégralité des faits jusqu'à ce que d'après les journaux il déclarerait que les actes sexuels étaient consentis. Ces deux dernières affirmations étant de sources judiciaires et incontestables et non interprétation ou supputation.
Une autre précision concerne ici les propos rapportés par Le Figaro considérés donc comme vrais, car non démentis, Le Figaro étant censé être un organe qui ne semble pas très hostile à Nicolas Sarkozy.
Revenons en à notre propos. Il serait particulièrement extravagant et injuste que Nicolas Sarkozy sortît indemne de l'affaire DSK, si la culpabilité de ce dernier était reconnue. Ces jours-ci si l'information est dite quelques rares fois, aucune analyse de ce que cela signifie n'est faite par nos bons journalistes, pas plus qu'ils ne poseront cette question : vous sentez-vous responsable, pour avoir tout fait pour qu'il fut directeur général du FMI, de l'immense dégradation de l'image de la France à la suite de cette affaire ?
Puisqu'ils ne font que rarement leur travail nous allons le faire pour eux. Nous devons rappeler certains faits.
Tout d'abord Nicolas Sarkozy a agi afin que DSK profite de ce poste de directeur général, allant même plus loin qu'un simple soutien oral puisque c'est la France qui a payé la campagne de DSK. Notez le bien, la France sans notre avis ni notre accord, selon la volonté royale de Nicolas Sarkozy a payé cette campagne électorale. Le fait de payer crée un lien direct, non révocable, entre Nicolas Sarkozy et DSK, entre Nicolas Sarkozy et le poste de DSK au FMI.
Ensuite, Nicolas Sarkozy ne l'a fait ni pour le bien de la France, ni pour le bien du FMI, mais dans le seul objectif de nuire au Parti Socialiste. Je tiens à vous rappeler les paroles de Nicolas Sarkozy en juillet 2007, le 10 à Tunis à minuit : (Figaro 11 juillet 2007) : " Mais il [Sarkozy] reconnaît [à propos de la nomination de DSK], avec un sourire qui en dit long, que le départ de l'éléphant « ne serait pas sans incidence sur le PS ». Il n'a donc agi qu'en politicard et non en chef d'Etat. Une décision politicienne à courte vue.
Par ailleurs, étant donné que tout le monde était au courant des travers sexuels de DSK (ici il ne s'agit pas de présomption d'innocence mais de faits que ses amis-mêmes reconnaissent parlant d'une vitalité (avec des bons rires gras, le clin d'œil égrillard des paillards de salle de garde) peu commune), et particulièrement Nicolas Sarkozy sachant qu'il était ministre de l'intérieur (On racontait (sans les avoir vus ou produits) qu'en 2003 Sarkozy aurait reçu Place-Beauvau de nombreux "blancs" (ces notes sans en-tête naguère rédigées par les policiers des Renseignements généraux) sur de soi-disantes frasques du leader socialiste. Le NouvelObs) et sans doute encore mieux informé. N'est-ce pas son porte-flingue qui déclarait qu'ils avaient des clichés compromettants accréditant la thèse que Sarkozy était au courant ? Le livre Sexus Politicus de Christophe Dubois et Chrsistophe Deloire, dont la presse a très volontairement expurgé les passages concernant DSK, révélait aussi ces frasques. Cependant foin d'hypothèses pour des débats sans fin. Voici une preuve (Le Figaro 16 mai 2011 par Yahoo actualités (tu es mon ami) car l'article lui-même que j'avais mis en signet a disparu, amis du complot bonjour) : Le chef de l'État garde un jugement réservé sur les conséquences de l'inculpation à New York du directeur général du FMI.
« Je l'avais mis en garde ! » C'est ainsi que Nicolas Sarkozy s'est exprimé devant différents interlocuteurs dimanche et lundi. Une allusion au moment de l'entrée en fonction de Dominique Strauss-Kahn au FMI, en 2007. Connaissant le goût prononcé de DSK pour les femmes, le chef de l'État lui avait rappelé qu'il prenait ses quartiers dans un pays qui a mis un point d'honneur à traquer l'un de ses présidents pour avoir menti sur une relation sexuelle avec une stagiaire de la Maison-Blanche.
Cette information est essentielle. Alors que les bons journalistes n'ont retenu que le volet de mise à distance du sujet, genre le Président est digne, sans voir ce que cela peut avoir de vertigineux cette phrase : Je l'avais mis en garde ! Ce qui est extravagant - est-ce la raison de ce retrait d'article ? - c'est que la flagornerie à son comble empêche Sarkozy de voir l'aveux catastrophique de cette phrase. Il veut faire le malin car il savait et il avait averti. Il est incapable de voir la conséquence alors de son action pour le faire nommer au FMI, cette parfaite irresponsabilité. Sarkozy était donc parfaitement au courant des travers sexuels de DSK et c'est en parfaite connaissance de cause qu'il a tout fait pour lui obtenir le poste.
De tous ceci il est d'une évidence biblique que Nicolas Sarkozy ne peut absolument pas sortir indemne de l'affaire DSK. Il est impératif que par tous moyens et à chaque fois qu'un UMP osera parler de l'aspect néfaste des conséquences de l'acte de DSK s'il est avéré, chacun de nous rappelions que Nicolas Sarkozy l'a fait nommé en parfaite connaissance de cause puisqu'il l'avait même prévenu et qu'en parfait irresponsable il a jugé bon de poursuivre et de faire aboutir sa démarche. Sa décision de présenter DSK au poste de responsabilité du FMI en payant sa campagne et son action pour l'obtenir le rend comptable et responsable des dégâts très importants causés à l'image de la France, tout comme il est comptable pour avoir fourni un poste aux pouvoirs démesuré, facilitant la prédation sexuelle par ce pouvoir même de DSK. Nicolas Sarkozy, en mettant en garde DSK a fait comme un médecin qui enverrait un homme atteint d'une pneumonie virulente en pleine crise dans une crèche emplie d'enfants lui disant, si tu tousses tu mets ta main devant ta bouche. Il faudra agir tous auprès des journalistes pour qu'enfin au moins l'un pose un jour la question de savoir s'il ne se sent pas responsable sachant les travers de DSK, l'ayant même mis en garde et ayant tout fait pour qu'il ait ce poste au FMI, de ce qui est arrivé et des conséquences.
Il est d'une nécessité primordiale, si les faits concernant DSK étaient vérifiés, que Nicolas Sarkozy en subisse les justes conséquences pour avoir tout fait pour lui obtenir le poste en parfaite connaissance de cause, dans le seul but politicard de nuire au PS.
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- La première année de Sarkozy
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- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
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- l’affaire Bettencourt
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- l’affaire de Compiègne
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- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
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- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, le copinage avec Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois
- les affaires Yade, Boutin, Joyandet, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Marleix, Charron, Longuet, Bachelot, Mignon, Giacometti, Besson, Courroye, Laroque (Baroin) …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one (180 millions d'euros), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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