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Accueil du site > Tribune Libre > Atlantico sur la sortie de l’euro ou comment allier contradictions et (...)

Atlantico sur la sortie de l’euro ou comment allier contradictions et malhonnêteté

Nicolas Goetzmann sur Atlantico a cru bon de tordre le discours économique du FN pour mieux lui tomber dessus.

En effet, il fait dire au programme que l’unique but de la dissolution de l’euro serait de rétablir la balance commerciale. Mais ce monsieur s’invente des objectifs et des problèmes ! Il n’est écrit nulle part que l’unique objet de la dévaluation est de rétablir la balance courante pour augmenter la croissance. Ses calculs d’apothicaires sont donc totalement inopérants.

Dans sa piètre harangue, il va même jusqu’à nier totalement l’impact de la dépréciation monétaire sur la balance commerciale, ce qui est inquiétant :

« Et plus la demande intérieure augmente, plus les importations suivent le mouvement, et ce au détriment de la balance commerciale. »

Il nous dit en substance que la dépréciation ne réduit en aucune manière le déficit commercial. Au contraire,selon lui, en augmentant la demande intérieure, les importations augmentent, et la balance commerciale se détériore, (et de citer les exemples japonais, britanniques et américains ).

Ce passage, sans doute mu par la volonté de se démarquer du programme du FN, révolutionne, de Ricardo à Keynes, la science économique.

L’impact du taux de change sur la balance commerciale.

La dépréciation du change a 3 effets sur la balance commerciale : elle accroît le volume des exportations grâce à une amélioration de la compétitivité-prix , elle réduit le volume des importations car les biens et services importés deviennent plus chers, et elle élève le prix relatif de chaque unité importée. Les deux premiers forment l'effet volume (positif sur la balance), le dernier l'effet valeur qui affecte le solde négativement.

Par ailleurs, Monsieur Goetzmann ne connait pas la condition de Marshall-Lerner. Pour un « macro-stratégiste » c’est assez alarmant.

En effet, pour qu’une dévaluation « améliore » la balance commerciale, il faut, en théorie, que cette condition soit remplie[1]. Lorsque le taux de change varie, les importations et exportations varient également (ce qui est dû au changement de la structure de la demande intérieure et extérieure). Cependant, leur variation est plus ou moins importante.

On mesure la sensibilité des exportations au taux de change par le concept d’élasticité-prix. Pour faire simple, si le taux de change baisse de 1% et que les exportations en volume augmentent de 0,5%, alors l’élasticité-prix des exportations en volume sera de - 0,5.

En ce qui concerne les importations, si le taux de change baisse de 1% et que les importations augmentent de 0,5, alors l’élasticité sera de 0,5.

Pour que la condition de Marshall-Lerner soit remplie, il faut que la somme de ces deux élasticités soit supérieure à 1 (ce qui est le cas dans notre exemple).

Or, M. Goetzmann prend les exemples du Japon, du Royaume-Uni et des Etats-Unis pour nous montrer qu’une dévaluation aggrave forcément le déficit commercial. Seul problème : la condition de Marshall-Lerner n’était pas remplie dans ces 3 cas[2].

 élasticités

C’est en toute logique que la balance commerciale de ces pays s’est aggravée.

En outre, même lorsque la condition n’est pas remplie, la balance tend à s’améliorer sur le long terme par une courbe en J allongée. Dans un premier temps, la dévaluation affecte négativement les comptes extérieurs (par l’effet-prix , c’est-à-dire que l’effet de renchérissement des importations l’emporte sur l’augmentation du volume des exportations). Puis, après un certain temps (plus ou moins long en fonction de la structure de la demande et du niveau de gamme des exportations), les comptes extérieurs se rétablissent (par l’effet volume : l’augmentation du volume des exportations l’emporte sur le renchérissement des importations).

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Pour le Japon par exemple, le FMI anticipe une rétablissement de la balance commerciale 14 à 17 trimestres après la dépréciation du change.

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Il est évident que la dépréciation du change conduit à une augmentation de la demande. Par un mécanisme simple. Mais aller jusqu’à dire que la monnaie n’a aucune conséquence sur la balance commerciale et ne peut pas permettre de résorber son déficit relève de l’impéritie économique ou d’une grande malhonnêteté (une combinaison de ces deux facteurs n’étant pas à exclure en l’espèce …).

L’effet du taux de change sur les déséquilibres internes.

Si la condition de Marshall-Lerner est vérifiée (ce qui est le cas pour la France, mais aussi l’Italie, l’Espagne…), la dépréciation du change élève la balance commerciale et donc aussi la demande agrégée :

Soit : Yd = C + I + G + (X-M/TCER),

Avec Yd, la demande de biens et de services,

C la consommation privée,

I l’investissement,

G les dépenses de l’Etat,

X les exportations (exprimés en unités de biens et services nationaux),

M les importations (exprimées en unités de biens et services étrangers) divisées par TCER, le taux de change effectif réel[3].

Le niveau de demande agrégée Yd augmente lorsque le TCER se déprécie, puisque la demande extérieure nette augmente.

Yd est fonction décroissante du niveau général des prix (P) pour un taux de change donné.

Si ce taux de change diminue, la courbe Yd de demande se déplace vers la droite : pour chaque niveau de prix, la demande agrégée augmente.

La courbe d’offre Yo se déplace vers le haut, mais à un rythme plus lent que Yd en raison du fait que les prix sont rigides à court terme. Le déplacement de la courbe d’offre est donc limité, et la production augmente.

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La condition de Marshall-Lerner étant plus que remplie en France, la réactivité du commerce extérieure permet d’avoir un gain rapide.

Cependant, la structure de la demande intérieure évolue : l’allocation se fait entre deux types de biens : ceux qui sont échangeables (produits manufacturés, matières premières…) , et ceux qui ne le sont pas (essentiellement les services, la construction, qui sont non-délocalisables).

En résumé, la dévaluation a pour effet de modifier la composition de la demande, en stimulant tant la demande intérieure que la demande extérieure de produits nationaux.

 D’une part, le renchérissement des produits importés entraîne une augmentation de la demande de produits nationaux substituts (relativement moins chers), qui exerce à son tour des pressions à la hausse sur le prix de ces derniers. D’autre part, la dévaluation rend plus compétitifs les produits d’exportation nationaux, dont le prix en devises étrangères diminue automatiquement. La demande s’accroissant, le prix des produits nationaux exportables risque à son tour d’augmenter, ce qui s’ajouterait aux pressions à la hausse déjà exercées sur les prix intérieurs par l’augmentation du prix des biens importés. L’accroissement de la demande de produits nationaux entraîne aussi une augmentation de la demande de main-d’œuvre et, peut-être, des hausses de salaires qui seront, à leur tour, répercutées sur les prix.

dépréciation

C’étaient du reste, les propositions formulées par Keynes en 1930 au comité Macmillan[4].

keynes protectionnisme comité macmillan

Au total, le rétablissement des comptes courants n’est que le résultat et non le but principal de la dévaluation.

 Sur la création monétaire

Quant à la création monétaire, M. Goetzmann fait mine d’ignorer que jusqu’en 1993 (et non 1973), les avances directes de la Banque de France au Trésor étaient légales, si bien qu’en 1983 par exemple, la moitié du déficit était financé par ce moyen.

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En effet, la loi du 3 janvier 1973 a (contrairement à ce qui est communément admis) sanctifié les avances de la banque de France (prêts à taux nul dans la limite de 10,5 milliards de francs, et à taux très faibles dans la limite de 10 milliards de francs) au Trésor et aux entreprises[5].

Ainsi, dans les années 70, les plafonds des avances (qui représentaient 2% du PIB, et 16% de la dette publique), étaient fréquemment utilisés dans leur totalité[6], représentant l’équivalent de 7% du PIB jusqu’en 1958, puis 4% dans les années 60, et enfin 2% dans les années 70 (avec une montée en puissance du financement à l’économie réelle).

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La loi de 1973 a simplifié le système en fusionnant 3 mécanismes d’intervention de la banque de France en un seul : les avances[7].

Il faut par ailleurs rappeler que Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, propose la création monétaire de 100 milliards d’euros par la BdF (non inflationniste) pour les AFFECTER à la transition énergétique[8]. Mais Nicolas Goetzmann préfère s’adonner à la caricature qui caractérise tant certains journalistes, en comparant cette politique à celle pratiquée par Chavez.

Il est étonnant qu’un expert, par ailleurs pertinent en temps normal, ne connaisse pas le débat sur la monnaie permanente et la monnaie d’endettement (à moins qu’il considère Gaël Giraud, André Grjebine, Alain Granjean, Gabriel Galand, Gurley et Shaw comme de sinistres plaisantins..)

 La différence entre les deux systèmes est simple : « dans le cas de monnaie d'endettement ce sont les banques commerciales qui décident de l'utilisation de la monnaie créée. Dans celui de la monnaie permanente l’État AFFECTE l'emploi de la monnaie créée ».

On voit bien que l’affectation relève du débat économique, et ce qui déplait à Goetzmann ne peut être réduit à de l’amateurisme.

Goetzmann se félicite donc de l’impossibilité de refinancement direct du déficit de l’Etat par la banque centrale, pour le plus grand bonheur du lobby bancaire[9], principal artisan de l’Europe libérale dessinée avec la complicité très active des autorités françaises (de gauche…) dans les années 80 (cf R. Abdelal : le Consensus de Paris »[10]…). Il se fait donc le complice d’un système qui ne tourne qu’au bénéfice exclusif des banques[11], en tentant miteusement de ridiculiser la proposition de pléthore d’économistes ( dont Maurice Allais, pour qui la création monétaire devait relever exclusivement de l’Etat)[12].

Pour la politique de monétisation de la dette publique, je renvoie à l’article synthétique de J.Sapir : http://russeurope.hypotheses.org/2358.

Pour conclure, et là on touche le fond, M. Goetzmann vante les vertus de l’indépendance des banques centrales, alors même qu’il fait l’éloge de la politique d’Haruhiko Kuroda, gouverneur de la banque centrale du Japon et totalement aux ordres du premier ministre Shinzo Abe...

Le gymnaste Goetzmann, à travers ses contorsions idéologiques, est capable de défendre tout et son contraire…


[1] Nous ne parlerons pas ici des effets de marge ni de la tarification au marché, encore appelée condition de Marshall-Lerner-Robinson (cf Krugman 1987).

[2] http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=45105

[3] Soit le taux de change d’un pays à l’égard de l’ensemble des monnaies de ses partenaires commerciaux, corrigé des différences d’inflation.

[4] Max Maurin « J.M. Keynes, le libre-échange et le protectionnisme », L'Actualité économique, vol. 86, n° 1, 2010, p. 109-129.

[5] http://www.laviedesidees.fr/L-Etat-livre-aux-financiers.html

[6] Éric Monnet, Politique monétaire et politique du crédit en France pendant les Trente Glorieuses, 1945-1973, thèse de doctorat, EHESS, p. 168-169.

[7] C’est en effet la « contraire européenne », soumise aux doctrines monétaristes (ie : l’inflation est d’origine exclusivement monétaire), qui a atténué le recours aux avances surtout à partir du tournant de la rigueur de 1983/1984 : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=HES_114_0047

[8] http://fr.scribd.com/doc/86937258/Gael-Giraud-Pourquoi-l-injection-mone-taire-n-est-pas-ipso-facto-inflationniste

[9] http://www.les-crises.fr/video-gael-giraud/

[10] http://www.people.hbs.edu/rabdelal/le%20consensus%20de%20paris.pdf

[11] James K. Galbraith, L'État prédateur. Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant, Le Seuil, 2009.

[12] En effet, dans une de ses publications, Gael Giraud, rappelait en septembre 2012 que Milton Friedman, ainsi que James Tobin et Maurice Allais avaient soutenu une proposition d’un groupe d’économistes de l’université de Chicago, associé à Irving Fisher concernant un plan de retour au monopole public de la création de monnaie. Cette proposition impliquait également de mettre fin à l’indépendance des banques centrales. Milton Friedman s’était notamment convaincu que l’indépendance des banques centrales ne cadrait pas avec sa vision de la démocratie en lisant les souvenirs du gouverneur de la Banque de France Emile Moreau. URL : http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/chronique/rendre-monopole-creation-monetaire-aux-banques-cen


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28 réactions à cet article    


  • colere48 colere48 30 octobre 2014 13:48

    La qualité de cet article indique clairement la différence entre les approximation d’un organe de propagande atlantiste et une véritable analyse économique, complexe par nature .
    Bravo


    • César Castique César Castique 30 octobre 2014 15:45

      Après avoir à peu près tout essayer pour tenter de contenir le Front national, avec l’efficacité que l’on sait, il ne leur reste plus guère que l’arme économique. 


      Mais le jour où le FN « produira » les économistes qui travaillent à son programme - on connaît déjà Jean-Richard Sulzer, professeur à l’université de Paris-Dauphine, Bernard Monot, spécialiste des marchés financiers, Bruno Lemaire, Dr en mathématiques, Dr ès sciences économiques, diplômé d’Harvard, Philippe Murer, l’un des coauteurs, avec Jacques Sapir, de l’ouvrage « Les scénarios de dissolution de l’Euro »... - , les gens comprendront qu’une fois de plus, « on » - l’obscène galaxie qui va de Sarközy à Mélenchon, en passant par tout le reste de l’UMPS-UDI-FdG - s’est foutu d’eux.

      Et ça, ce sera forcément bon.

    • jean-jacques rousseau 30 octobre 2014 14:27

       L’analyse de l’auteur en elle-même sucite de l’intérêt mais la présentation pose problème. L’entame de l’article laisse supposer que le FN aurait un « discours économique » cohérent et qu’il serait favorable à une sortie de l’euro. Rien ne justifie ces affirmations plus ou moins implicites.

      En réalité l’extreme-droite française change de discours économique comme ses dirigeants de chemise. Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS le démontre sans difficulté en comparant les programmes économiques du Front depuis 1984. [1]
      Au milieu des années 80 M. Le Pen s’était fait le porte-parole des thèses monétaristes (dont celle de l’indépendance d’une Banque centrale) et se présentait comme un Reagan français. On voit aujourd’hui les conséquences de ces absurdités ultra-libérales défendues à l’époque par le FN quand il fallait les combattre. [2]
      Avant 2011 le FN faisait campagne pour « un protectionnisme européen » ce qui s’intégrait parfaitement dans le cadre de la défense d’une suposée « identité européenne » comme la majorité des groupes néo-fascistes ou plus largement des euro-fédéralistes. Ce qui était déjà -en soi- une contradiction flagrante du discours nationaliste initial.
      Depuis la fille Le Pen s’ingénie à picorer tout azimut, en particulier dans les travaux d’Emmanuel Todd. Quand ce dernier a compris les limites et l’incohérence du projet de « protectionnisme européen » pour se rapporcher du discours de souveraineté économique de J. Sapir, on a vu la Le Pen suivre le même mouvement. [3]
      "Cela n’est pas surprenant. L’économie n’est inscrite ni dans l’ADN des droites extrêmes européennes ni dans celui du Front national en particulier. L’immigration, oui, la sécurité, bien sûr, la famille et la ruralité aussi, mais le PIB, la compétitivité et les parts de marché à l’exportation, non. Définitivement non. Pour le FN, la crise économique est à la fois une formidable alliée et une redoutable ennemie. D’un côté, elle le renforce en gonflant les rangs des mécontents. De l’autre, elle révèle sa faiblesse structurelle, qui est qu’une immense majorité de Français continuent de considérer que le parti de Marine Le Pen n’est absolument pas crédible sur le terrain économique. C’est l’économie qui explique les succès électoraux actuels du FN, mais c’est aussi l’économie qui pourrait l’empêcher de conquérir le pouvoir.« [4]

      Ce qui étonne dans ce texte c’est le le biais idéologique et militant. Prétendre défendre la cohérence de slogans lancés dans le vent d’un FN qui a si souvent changé et fait la girouette sur ces questions graves est une entreprise condamnée d’avance. Pourtant l’auteur du fait de sa prétendue formation universitaire se devait d’observer un minimum d’impartialité ou d’objectivité. D’autant plus (pourrait-on dire) que »Rien n’obscurcit aussi efficacement notre vision de l’économie que le préjugé politique« .
      ---
      [1] Le seul document ici en anglais(?) Gilles Ivaldi The Front National split : party system change and electoral prospects
      [2] »Très à droite dans les années 80, le programme économique du FN s’est ainsi recentré dans les années 90.«  Depuis 2011, le FN est devenu « protectionniste au sens large »
      [3] »L’accélération de la crise des dettes souveraines nous indique que nous n’aurons pas le temps de mettre en place le protectionnisme européen avant l’explosion de l’euro. Je le regrette, car j’avais voté pour le traité constitutionnel européen et je continue de croire que c’est à l’échelle européenne que nous devons construire des protections. Accepter la sortie de l’euro, ça n’est pas être antieuropéen, c’est seulement faire cesser l’acharnement thérapeutique sur une monnaie dont la classe dirigeante sait qu’elle est condamnée. Sur ce point, je donne raison à l’économiste Jacques Sapir, qui estime depuis plusieurs mois que la France doit désormais agir seule" Entretien E. Todd 14 juillet 2014 « Le Front national est un front antinational »
      [4] La longue marche du FN... vers la gauche !


      • leypanou 30 octobre 2014 14:45

        Je suis d’accord sur le commentaire sauf sur ce point : "car j’avais voté pour le traité constitutionnel européen et je continue de croire que c’est à l’échelle européenne... « .

        A l’échelle européenne, vous ne pouvez rien faire car les situations sont trop différentes et chacun cherche à »arranger ses affaires". Déjà que l’Irlande n’a rien voulu savoir sur la hausse de son taux d’impôts sur les sociétés de 12,5% et on veut que les autres pays européens acceptent d’être des garanties avec leurs fameux eurobonds ?

        Le but même du prétendu traité constitutionnel européen est la vassalisation de l’économie française -et des autres pays européens- par la finance internationale.


      • Onecinikiou 30 octobre 2014 16:02

        @ J.J. Rousseau smiley


        J.M. Le Pen dénonçait déjà le processus qui conduisait à l’euro dès 1992, lors du débat sur la ratification du Traité de Maastricht, qu’il conspua également a contrario d’un Mélenchon qui y voyait alors un « compromis de gauche », au même titre que l’ensemble de l’intelligentsia euro-atlantique composée des crypto-socialistes et de la droite affairiste. Soit le consensus libéral-libertaire déjà en action.

        Le Front National, s’il a en effet viré de bord sur un certain nombre de points, l’a fait forcé et contraint par les évènements exterieurs qui se sont imposé à tous, en particulier la chute du mur et l’effondrmeent de l’URSS qui suivait une période de guerre larvée entre les deux super puissances, et dont la France dois-je vous le rappeler, avait alors toujours choisi par la voix de ses dirigenats le camp des démocraties occidentales incarné par les Etats-Unis. Même lors de la période gaulliste. 

        Savez-vous qu’en biologie il est démontré comme acquis que l’adaptabilité aux conditions extérieures, à l’environnement fut-il politique, est une des conditions essentielles de la survie ? Ce qui est valable pour les individus l’est tout antant pour les groupes sociaux constitués, ou les entités poltiiques. 

        Pour preuve que des renversements d’alliances sont non seulement nécessaires mais salutaires dans le contexte actuel : alors que le Front National ne cachait nullement sa détestation du monde soviétique et de tout ce qu’il charriait (et il n’y a que les staliniens criminels, sectaires et endoctrinés pour oser « réhabiliter », le mot est la mode, le communisme sauce soviétique) et se jetait par conséquent derrière le bouclier américian, aujourd’hui le Front National est, en Europe, le parti sans nul doute le plus russophile de tout l’évantail politique (et qui semble réciproque de la part de nos partenaires russes), en même temps qu’il demeure très américano-critique !


        Que vous ne puissiez comprendre cela est au-delà de l’intelligible. Il est surtout la manifestation de vos manquements et déficiences. 

      • César Castique César Castique 30 octobre 2014 17:02

        "...du passage d’un capitalisme où l’entreprise était au coeur de l’économie, à un capitalisme dans lequel la finance a remplacé l’entreprise au coeur de l’économie."


        Pour avoir suivi, de mon côté, la même trajectoire que le Front national, je voudrais ajouter une considération qui me paraît très importante, et qui est le basculement du capitalisme qui a déplacé son centre de gravité, de l’entreprise à la finance, en s’abandonnant à des excès en tous points inacceptables.

      • jean-jacques rousseau 30 octobre 2014 17:26

        Je vous remercie de vouloir m’aider à discerner mes « manquements et déficiences ». Et de le faire avec tant de charme puisque le ton candide et la légereté enfantine de vos propos sont rafraichissants.
        Hélas monde cruel ! Que de désillusions attendent l’innocence de vos doux enfants ! Tels ces naïfs qui s’immaginent qu’un parti comme le FN n’ait d’autre utilité pour ses créanciers que de diviser les français et « pourrir » comme le dit si bien Todd le débat sur la souveraineté nationale.
        Pauvres égarés qui ne comprennent pas que la clique Le Pen n’est là que pour se faire une petite place dans le système. Puisque le but de cette clique consiste simplement à dégoter quelques sièges de députés européens et autres primes de servilité. Pourtant cette « adaptabilité » de leur discours économique devrait mettre la puce à l’oreille et les aider à ouvrir les yeux sur la réalité ? Non loin de là l’immaturité politique et la désinformation sont les plus forts. Ces gens ont besoin de s’imaginer que le FN financé dès le départ par le secte Moon et la CIA via des comptes UBS en Suisse est là pour sauver la France ! Ceci en entretenant la haine et menancant l’unité nationale de toutes leurs forces de faux patriotes pétainistes en détournant la colère des gens simples dans l’impasse du fascisme.
        Quel aveuglement ! Quel joli fond de commerce que cette ignorance et cette haine qu’il s’agit d’entretenir pour finir de ruiner la nation !


      • César Castique César Castique 30 octobre 2014 18:30

        « Je vous remercie de vouloir m’aider à discerner mes « manquements et déficiences ». »


        Si c’est également à moi que vous les adressez, je décline vos remerciements, parce que mon intention n’a jamais été de m’adresser à vous. 

        Parce que je reporte sur vous la calamiteuse opinion que j’ai de l’énergumène dont vous usurpez le patronyme.

      • Onecinikiou 30 octobre 2014 21:29

        Ce qui devrait vous mettrre « la puce à l’oreille » si vous aviez deux sous de bon sens, au lieu de pérorer sur des fantasmes et des délires savamment entretenus - la reductio ad hitlerum ou petenum, fond de commerce de nos gauchistes, alliés objectifs depuis trente ans de toutes les compromissions gouvernementales - serait de vous demander POURQUOI le Medef, représentant officiel des intérêts du Grand patronat et actionnariat français, n’a de mot et ne rate aucune occasion pour fustiger et diaboliser avec une constance remarquable, souvent d’ailleurs au moment des élections présidentielles (tiens, tiens...), les élements programmatiques, en particulier socio-économiques, du projet politique du Front National, désormais premier parti ouvrier de France, et du Front National seul ?







        Ce serait parfaitement inintelligible si, comme vos semblables naïfs, le Front National se révélait selon eux le « masque de la bourgeoisie ». 

        Le système de domination sait mieux que quiconque, et certainement mieux que vous, qui menace objectivement ses intérêts capitalistiques internationaux, or le système a désigné de longue date le Front National et ses dirigeants.

        Sans doute que sa cohérence d’ensemble sur la question notemment de la macro-économie (recours au protectionnisme, sortie de l’euro, abrogation des accords de Schengen, fin de l’immigration-invasion, retournement d’alliances géostratégiques, patriotisme économique, instauration de la préférence nationale, récusation des avancées dites sociétales qui servent la marchandisation libérale à tous crins, etc...) 

        Et sans doute aussi que l’innénarable naïveté et inconséquence de nos gauchistes d’opérette, à travers leur soutien inconditionnel à tous les vecteurs du mondialisme le plus mortifère (immigration de masse obérant un quelconque renversement de tendance concenrant le chomage et les déficits, refus hystérique de tout protectionnisme en accord avec leur référentiel idéologique internationaliste, validation de tous les pseudo « progrès » sociétaux qui cautionnent et encouragent le consumérisme à outrrance et l’atomisation des individus, incapacité à remettre en cause l’euro et l’Union en droite ligne de leur utopie fédéraliste et leur détestation simultanée de l’Etat-Nation français, culture de l’excuse permanente à l’attention des criminels et délinquants principalement d’origine immigrés par misérabilisme etc...), satisfait amplement nos élites mondialisées, effarées de constater qu’ils servent avec autant de servilité et de bêtise leurs intérêts fondamentaux...

        Ormis la mauvaise foi, que vous reste-il pour disqualifier cette analyse ?

      • Onecinikiou 30 octobre 2014 21:36

        errata : « Sans doute que sa cohérence d’ensemble y est pour quelque chose »


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2014 21:56

        Le FN dispose d’une quinzaine de versions différentes et contradictoires sur l’UE et l’euro, un vrai self service ! Chacun y puise ce qui l’arrange.

        Le FN n’a aucunement l’intention de sortir de l’ UE et de l’euro, encore moins de l’ OTAN dont il soutient la coalition . Dès qu’il s’agit de tirer sur des arabes, ils sont pour.


        Ce sont les européistes et les médias qui disent que le FN veut sortir de l’euro.
        Sur les professions de foi électorales, cf celle de 2012, il y a seulement écrit : remise à plat des Traités.

        Alors, ils vous disent : « Mais c’est par habileté, il faut cacher qu’on veut sortir de l’ UE, de l’euro et de l’OTAN, c’est une tactique ! » C’est aussi ce que disait Pétain : « Je suis résistant de l’intérieur, c’est plus habile de faire le dos rond face à Hitler ». No coment.

        1) Le FN sert d’épouvantail « pour faire élire n’importe quelle chèvre » aux élections présidentielles, 80% des Français n’en veulent pas à la tête de l’Etat.
        Les Partis mainstream appelent au « vote utile » contre le FN, et ça marche à chaque fois.

        2) Le FN sert à déconsidérer la sortie de l’ UE, à déconsidérer des économistes comme Sapir qui veut sortir de l’euro, il sert à traiter de fachos des gens comme Etienne Chouard, ou de « nationalistes » Asselineau etc. « Le FN est un Parti leurre. » entièrement au service de l’ Empire

        Sur l’euro : « La Tragédie de l’euro » par Asselineau.

        Le rôle politique de l’euro, expliqué par Robert Mundell, son inventeur.

      • lsga lsga 31 octobre 2014 00:53

        Self Service de théories sur l’Euro au FN,

        et pénurie de théorie fiscale à l’UPR.



      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2014 07:02

        Tiens, voilà le troll anti- UPR, anti souveraineté, anti sortie de l’ UE et de l’euro, anti indépendance, donc pro UE et pro USA !!


        La fiscalité est forcément liée à la situation économique, elle est votée par l’Assemblée Nationale.
        Mais Isga sait d’avance quelle sera la situation économique dans 3 ans, dans 5 ans, dans 10 ans...
        Il lit sans doute dans le marc de café...

      • legrind legrind 31 octobre 2014 10:49

        @ Avant 2011 le FN faisait campagne pour « un protectionnisme européen 

        Faux .

      • Onecinikiou 31 octobre 2014 18:42

        Fifi, j’avais décidé de ne plus vous répondre tellement votre mantra revient de manière récurrente sur un mode obssessionnel et caricatural, mais face à vos mensonges, vos travestissement et votre sophistique, il convient de déconstruire votre discours mystificateur. Je remarque d’ailleurs que vous teintez systématiquement vos interventions de références à Pétain ou Hitler, soit la fameuse reductio ad hitlerum, qui généralement est le marqueur de ceux qui n’ont pas d’arguments et qui cherchent tout simplement à diaboliser leurs adversaires, à les dépeindre sous les traits du diable, de l’ennemi absolu, afin de le disqualifier.


        C’est là tout à fait symptomatque de vos méthodes, et celles de vos illustres prédécesseurs en la matière issus de l’antracisme institutionnel véritablement préfabriqué et téléguidé, lui (a contrario du Front National, et il est une insulte pour ses membres fondateurs et militants, et une imposture que de relayer ce mensonge éhonté), par le parti socialiste conjointement au Lobby judéo-sioniste français qui a depuis totalement phagocyté (contestez-le pour voir jusqu’où vont vos petites bassesses). 


        Sur l’Union et l’euro, le Front National n’a certainement pas de leçon à recevoir de vous ni de votre gourrou au 0,58%, car non seulement historiquement il a - lui - refusé de manière constante d’intégrer le processus visant à toujours plus d’intégration euro-fédéraliste (du Traité de Rome au Traité de Lisbonne, en passant par le Traité de Maastricht), et partant de là à refuser l’euro, là encore de manière tout à fait explicite dès 1992, et pas en 2008 ou 2012 comme certains économistes de troisième zones ou pseudo-experts qui à présent, la gueule enfarinée, déclarent l’euro comme étant le nouvel idole à abattre (il est un peu tard) ; non seulement cela donc, et pour cette raison, je lui fais (et ils sont nombreux avec moi) infiniment plus confiance qu’à un type qui a végété toute sa vie dans les hautes strates d’un pouvoir européiste et mondialiste, dont il a par conséquent inévitablement cautionné les agissements, pour opérer une nécessaire rupture politique avec celles qui ont prévalues jusqu’alors !


        Vous comprenez le raisonnement ?


        Mais nous devons revenir sur vos saloperies, la plus émblématique d’entre elles étant évidemment l’idée - la calomnie, la diffamation - que le Front National aurait validé à un moment ou un autre les entreprises de destabilisation systématique de l’Empire atlanto-sioniste au Moyen-Orient ou partout ailleurs :


        C’est faux en Irak en 1991 et 2003 : ayant dénoncé comme il se devait la guerre par deux fois contre S. Hussein, J.M. Le Pen (et sa femme) a de plus été à l’origine d’une association en faveur des enfants d’Irak - 500.000 enfants morts (sans compter les adultes) victimes de l’embargo occidental ! 


        C’est faux en ex-Yougoslavie, où là encore le Front national a dénoncé avec force l’attaque inique des forces de l’OTAN sans mandat de l’ONU contre la Serbie, allié historique de la France.


        C’est faux en Libye, où Marine Le Pen avait tout prévu avant tout le monde, et contre la bien-pensance béhachélo-sarkozo-socialiste, des conséquences dramatiques, notemment géopolitiques, que cela ne manquerait pas d’engendrer, et qui depuis se sont accomplies. 


        C’est faux encore en Syrie, où le Front National à dénoncer l’entreprise d’ingérence voulue par les forces mondialistes, avec le soutien et le concours des néoconservateurs français, les traitres, pour lesquels vous avez tous voté en 2012, après 2007.


        C’est faux à présent en Ukraine, le Front National étant l’un des plus fervents partisans d’un rééquilibrage de notre poltiique étangère en faveur de la Russie. 


        Parmis ces exemples nombre de pays arabo-musulmans, lesquels le Front National a refusé avec constance et cohérence leur destruction par le chaos savamment organisé par le pouvoir mondialiste et européiste, et contrairement à vos mensonges et sous-entendus ineptes. 


        Je vais vous dire mon point de vue : votre détestation du Front National est une essentialisation de ses positions poltiiques, qui n’ont rien à voir de surcroit avec la réalité tangible, effective ; positions que vous considérez comme malveillantes par principe. L’essentialisation, c’est ni plus ni moins que du racisme. Le racisme le plus cristallin, le plus élémentaire. C’est donc vous le raciste. Vous êtes un fieffé raciste, un raciste pathologique. 


        Non seulement vous êtes un menteur, mais vous le faites consciemment, car vous savez tout ce que je viens de rapporter, puisque je vous l’ai déjà démontré à maintes et maintes reprises par le passé, avec forces éléments de preuve pour l’étayer. 


        Si vous aviez un soupçon de virilité, pour tous les mensonges qui sortent de votre bouche, la façon dont vous avez de salir l’honneur d’hommes qui toute leur vie sont restés debout face à l’adversité à contrario de toutes les salopes qui vous environnent, et qui se coucheront à plat ventre dès que le pouvoir leur donnera l’ordre de le faire, vous mériteriez une bonne leçon à l’ancienne, et je serai le premier à vouloir vous l’infliger croyez-moi bien.


      • armand 1er novembre 2014 12:05

        Oecinik, dénoncer, couinner dans des salles acquises à vos propos , c’est facile, c’est du populisme, mais avoir le pouvoir ( c’est le cas de plusieurs membres de votre parti) et vôter comme les autres, c’est quoi ? de la trahison ?


      • Onecinikiou 1er novembre 2014 17:55

        Expliquez-vous plus finement, je ne comprends rien.


      • lsga lsga 31 octobre 2014 00:51

        Un bon article, qui permet de rappeler que la politique économique de retour au Franc consiste à baisser le pouvoir d’achat des travailleurs (les importations) et ainsi d’augmenter la compétitivité des entreprises (les exportations).


        Sortir de l’Euro pour retourner au Franc, c’est faire la même politique que François Hollande, mais d’une manière moins flagrante pour le péquenot de base incapable de comprendre le mot « inflation ».

        De plus, cette politique n’ayant lieu qu’à l’échelle d’une nation, il sera très facile pour ceux qui ont du Capital d’aller le placer en dehors de la zone Franc, de manière à ne pas subir les effets inflationnistes.



        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2014 07:07

          Isga,

          Et donc, en conclusion, il faut rester dans l’ UE et dans l’euro !


          Le contrôle des capitaux fait partie des mesures qui sont dans le programme de l’ UPR, si vous l’aviez lu, vous le sauriez.

        • lsga lsga 31 octobre 2014 11:08

          Si l’objectif est de baisser le pouvoir d’achat des travailleurs (les importations) et augmenter la compétitivité des entreprises (les exportations) ; je préfère la méthode des libéraux qui au moins ne se cache pas derrière la complexité monétaire, mais font les choses de manière claire. 


          Vous voulez faire la même politique que Hollande, mais en la barbouillant de patriotisme : non merci.

        • Onecinikiou 1er novembre 2014 18:04

          Isga, c’est le degré zéro de la reflexion politique et économique. En revanche, niveau confusion intellectuelle, il est champion toutes catégories. 


        • lsga lsga 1er novembre 2014 18:14

          Retourner au France OU permettre aux États d’emprunter à 0% implique :


          - Une baisse de la monnaie
          - Donc une baisse des importations : Cad, une baisse du pouvoir d’achat
          - Une augmentation des exportations : Cad, une augmentation de la compétitivité. 

          Permettre aux États d’emprunter à taux 0 revient au même que de baisser les salaires. 



        • Onecinikiou 1er novembre 2014 20:05

          Etes-vous bien sur d’avoir lu et compris les éléments de démonstration de l’article ?


          1/ Il faut dissocier le sujet sur la sortie de l’euro et le retour au franc de celui concernant la monétisation. Il n’y a pas nécessairement de rapport entre les deux, même si le recouvrement de la souveraineté monétaire est une condition préalable dans les deux cas. 

          2/ Le but d’une sortie de l’euro et d’un retour au franc - et non le risque, comme aimerait à le suggérer quelques médiacrates qui sont des crétins finis - EST la dévaluation. C’est le point fondamental.

          Tant il est vrai que les inévitables ajustements macro-économiques structurels, liés aux systèmes productifs relatifs à des pays (et entre eux) qui s’inscrivent dans une histoire, une culture, une démographie, ne peuvent se réaliser que par deux biais principaux : la dépréciation de la monnaie par le taux de change, ou bien si l’on en est incapable (exemple de la monnaie unique), par une désinflation interne de tous les prix, et donc des salaires. Ce à quoi les pays membres de l’eurozone sont contraints progressivement.

          3/ Empiriquement, la « science » économique démontre qu’une dévaluation de la monnaie par le taux de change est toujours suivie par une amélioration de la compétitivité-prix, un rencherrissmeernt des importations (logique), et un accroissement des exportations. Qui conduit donc à une amélioration (ou un rééquilibrage dans notre cas) de notre balance commerciale.

          4/ L’histoire économique démontre qu’il ne peut y avoir d’amélioration durable de nos déficits budgétaires et endettements souverains SANS ce rééquilibrage. On ne peut maintenir en effet de front un solde commercial chroniquement déficitaire avec un budget étatique à l’équilibre, et réciproquement (théorie des déficits jumeaux).

          5/ Il est donc d’une importance vitale, indépendemment de toute autre considération, de le rechercher comme objectif. Cette harmonisation des balances commerciales est une aspiration légitimes, mais difficilement atteignables en environnement de libre-échange mondial et de compétition exacerbée à cette échelle. 

        • legrind legrind 31 octobre 2014 10:50

          L’upr officiel et sous-couverture vient comme d’habitude dégueuler sa bouillie anti fn


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2014 11:25

            legrind
            Pas compliqué, sortez nous une seule profession de foi, qui sont les engagements officiels des Partis politiques envers leurs électeurs, où le FN ait écrit :


            « Il faut sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, unilatéralement par l’article 50 »

            Bizarre, mais aucun d’entre vous n’est capable d’en trouver une seule !
            Asselineau vous a pourtant promis une caisse de champagne...

            S’il y a bien un Parti leurre qui travaille « sous couverture », c’est bien le FN !


          • tf1Groupie 1er novembre 2014 18:27

            Toujours les même erreurs classiques :

            l’auteur nous dit que la dévaluation « accroît le volume des exportations grâce à une amélioration de la compétitivité-prix », cependant comme la dévaluation fait baisser le prix de nos exportations, au final il n’est pas gagné d’avance que la valeur totale de nos exportations augmente.
            Exemple : si la monnaie baisse de 20% il faut exporter 25% de plus pour maintenir le revenu des exportations.

            Autre erreur : il n’est pas garanti que l’augmentation de prix des produits importés fasse baisser la consommation de ceux-ci. Par exemple l’augmentation du prix du petrole ne fera pas forcément baisser la consommation de celui-ci. Donc le petrole augmentera nos dépenses d’importations.

            Bref c’est toujours facile de faire des hypothèses qui ne coutent rien à leur auteur. La famille LePen est championne de ce sport.


            • raymond 1er novembre 2014 19:08

              et surtout, surtout qu’avons nous à exporter ?


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er novembre 2014 22:11

              Les avantages de la sortie de l’euro :

              « Scenarii de sortie de l’euro » par Jacques Sapir.

              * croissance économique entre l’hypothèse la plus pessimiste : 8%.
              Et la plus optimiste : 21% sur 4 ans.

              * I à 2 millions d’emplois créés.

              * Réduction de la dette publique

              * réindustrialisation du pays

              « Il y a une vie après l’euro » par Philippe Murer.

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