• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Autopsie du cadavre avéré de la démocratie réelle

Autopsie du cadavre avéré de la démocratie réelle

S’il faut voir, dans André Tardieu, un précurseur de la mise au point des éléments qui se trouveront incorporés par Michel Debré au cœur de la Constitution de 1958, notre attention mérite d’être retenue par sa façon de s’en prendre au tout petit rôle qu’avait le président de la République française d’avant la Seconde guerre mondiale en dépit des textes constitutionnels eux-mêmes :

« En soixante années d’histoire, aucune des attributions si limitées de la Présidence n’a été exercée. Qu’il s’agisse de la dissolution de la Chambre ou de son ajournement pour un mois ; de la faculté de demander une seconde délibération ; de la possibilité de réélection ; du commandement des armées ; de la négociation des traités ; de la nomination aux emplois ; de la promulgation des lois ; de la désignation du Président du Conseil ou de l’irresponsabilité, on est en présence de simples apparences ; un message pour dire adieu, tel est, en sept ans, le bagage d’un Président. » (pages 221-222)

En 2015, évidemment, nous n’en sommes plus du tout là : quel que soit le président de la république, désormais, il n’y en a plus que pour lui… De la guerre ici ou là en Afrique, au dernier stylo de la dernière administration…

André Tardieu, certes, n’aura pas pu connaître cette époque, pour lui, paradisiaque. Mais nous commençons, nous, à la trop bien connaître, de sorte que nous n’en attendons plus guère que la catastrophe finale, qu’il nous sera toujours loisible de regarder en direct sur nos écrans d’ordinateur, avant d’en payer le prix réel dans nos vies de tous les jours.

En contrechamp, reprenons la situation politique des sommets de l’État telle qu’elle s’offrait en ce temps déjà tellement lointain d’un André Tardieu  :
« À la Présidence de la République, impuissance. À la Présidence du Conseil, précarité. Les deux ensemble constituent le pouvoir exécutif de la République française. » (pages 225-226)

Oui. Et alors ? Ne s’agissait-il pas là d’un simple pouvoir d’exécution ? Et d’exécution de quoi ? Des volontés du suffrage universel. Or, par quel moyen ces volontés auraient-elles pu s’exprimer, sinon par l’intermédiaire des représentants élus sur la base du vote du Nombre ! C’est-à-dire du pouvoir législatif ?

1936 : Front populaire. L’affaire était faite. À moins que… Hitler, m’entends-tu ?

Certes, mais pas que lui, sans doute. J’y reviendrai (De Léon Blum à Charles de Gaulle, la distance n’était, avant guerre, pas du tout aussi grande qu’il y paraît quelquefois en regardant d’un peu loin dans le temps.)

En attendant, André Tardieu était prêt dès 1936 à fournir les recettes nécessaires à l’anéantissement de la réalité même du pouvoir législatif… sans qu’il y paraisse tout de suite aux regards non avertis :
« Les freins habituellement employés contre la dictature des assemblées sont au nombre de quatre : referendum ; dissolution ; recours constitutionnels ; dualité des chambres. » (page 236)

Comme on le sait, aujourd’hui tout cela freine effectivement un maximum !... De sorte que les élus de base du suffrage universel ne sont plus que des ectoplasmes. Ce qui nous garantit une vraie démocratie sur des chevaux de bois qui nous permettent de décrocher, de temps en temps, le pompon de droite ou le pompon de gauche.

De sa tombe, c’est Tardieu qui se marre, avec quelques autres, oh mes camarades, les dimanches d’élection !...

Mais, à force de nous laisser trimbaler au beau milieu de toute cette foire, il se pourrait que nous nous trouvions très vite devant les résultats plutôt amers de ce qui ne peut faire de nous que des êtres parfaitement veules.

Pourquoi alors ne pas reprendre l’affaire politique en main, de cette main ferme - beaucoup plus ferme que ne le racontent les thuriféraires habituels du Conseil (National) de la Résistance - de Jean Moulin  ?

Pas du tout celui du discours de réception des cendres au Panthéon, qui n’est issu que d’un mensonge d’André Malraux.

Non. Mais du Jean Moulin qui a écrit des choses décidément trop précises, et qui ne peuvent que faire éclater cette baudruche d’un De Gaulle rien que justiciable de la Haute Cour, et à chaque moment de sa carrière politique.

Pour y venir par la grande porte : http://souverainement.canalblog.com


Moyenne des avis sur cet article :  1.67/5   (6 votes)




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • Hervé Hum Hervé Hum 11 mai 2015 13:16

    Il faut voir dans le vote négatif, le lèse majesté portée à l’encontre de feu « mon général ».

    Sinon, c’est quelque peu ironique de voir le référendum ici considéré comme un moyen de contrer le suffrage universel, alors que pour d’autres, notamment avec Etienne Chouard, il est considéré comme le meilleur moyen de respecter le suffrage universel !

    En fait, cela ne tient ni au référendum, ni à a dissolution ou à la dualité des chambres, mais à l’information qui est servi aux citoyens et selon les circonstances.

    La démocratie repose sur la fiabilité de l’information et sa non manipulation, autrement dit, sur la transparence et uniquement sur celle ci.

    La transparence est le baromètre de la démocratie, plus elle est forte, plus la démocratie est forte, plus elle est faible, plus la démocratie est faible.

    En démocratie, la transparence est à double sens, en dictature, elle est à sens unique. De fait, la 5ème, plus que la IIIème ou la IVème république, est une dictature !

    enfin, si la démocratie c’est la souveraineté citoyenne, alors, tout ce qui lui est caché viole sa souveraineté.


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 11 mai 2015 15:14

      @Hervé Hum
      Je crains que le mot de « transparence » ne puisse rejoindre l’utilisation qu’on prétend en faire ici ou là, et tout spécialement dans la sphère politique.
      Ce qui est transparent, c’est tout d’abord ce qui ne « paraît » pas.
      Ainsi est-ce ce qui n’arrête pas le regard. Ce qu’on n’est pas censé voir.
      Autrement dit, c’est ce qui, pour être vu, exigerait un effort... de réflexion.

      Donner à croire que quoi que ce soit d’important puisse être directement appréhendé par le regard, c’est ôter tout rôle à ce qui s’appelle très précisément « réfléchir ». Réfléchir, c’est projeter ailleurs, dans un contexte précis, pour produire un savoir.

      Je suspendrai ici cette réflexion qui en appelle à tout autre chose qu’à la si facile « transparence », c’est-à-dire ce que, très exactement, on appelait naguère : le « miroir aux alouettes ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 11 mai 2015 18:18

      @Michel J. Cuny

      La transparence se définit comme ce qui « laisse passer la lumière » ou c e qui se laisse voir.

      Maintenant, il ne faut pas confondre la transparence de la matière avec la transparence de l’esprit.

      Le sens propre du sens figuré !

      Au sens figuré, celui qui nous intéresse, il s’agit de donner à voir le processus ayant conduit à la décision politique. Etant alors entendu qu’il ne s’agit pas du résultat de la décision, mais de sa genèse.

      Les dirigeants politiques et économique ne laissent rien transparaitre de ce qui motive leur décision politique. Ce qu’ils donnent à voir est un « miroir aux alouettes », dans le but de cacher leurs motivations !

      La transparence, en matière politique, est la condition première pour pouvoir réfléchir. C’est elle qui donne ou non les éléments pour réfléchir, mais n’est pas la réflexion en elle même.

      A moins d’être un esprit éclairé ou un initié, si vous ne disposez pas des informations vrai et suffisante, vous avez 99% de risque d’être trompé et pris au piège du « miroir aux alouettes ». C’est bien l’absence de transparence qui conduit au miroir aux alouettes, mais l’un ne peut être confondu avec l’autre !

      La transparence ne garantit pas la bonne réflexion et décision, mais garantit son caractère conscient et non manipulé, démocratique et non dictatorial.

      Bref, en matière politique, la transparence, c’est donner à voir tout ce que les dirigeants politiques en exercice de leur mandat ne veulent pas montrer.

      Maintenant, vous pouvez toujours dire que les citoyens n’ont pas l’intelligence et la maturité requise pour affronter la vérité et qu’il convient donc de toujours leur montrer un « miroir aux alouettes ». Et faut reconnaître que pour un certain % de citoyens, il vaut mieux ne voir que le miroir aux alouettes plutôt que le chasseur caché derrière !


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 11 mai 2015 19:12

      @Hervé Hum
      Comment alors qualifier le travail que je fais ici sur les origines doctrinales de la Constitution de 1958 : pourrait-il vraiment ne s’agir que de transparence ?
      A travers quoi aurais-je donc eu le loisir de regarder, pour en arriver là ?
      Et à ce qui va suivre ?...


    • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2015 09:23

      @Michel J. Cuny

      Certainement !

      SI on reprend la métaphore du verre transparent, on peut dire que les secrets dits d’état, sont autant de tâches noires sur la vitre, que les mensonges et manipulations d’états sont autant de petits miroirs aux alouettes.

      Mais le pire de tout, c’est que le verre transparent n’est pas neutre, c’est un verre déformant !

      Résultat, même la lumière qui arrive malgré tout à passer, est quand même déformé et ne permet pas de voir la réalité telle qu’elle est vraiment !

      C’est ainsi que les gens croient vivre dans une démocratie et dans le meilleur des mondes économiques possibles. Vous savez, le pire des systèmes à l’exception de tous les autres !

      C’est ainsi que l’on peut affirmer que l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers, alors même que celle ci ne dit qu’une seule chose... Il n’existe pas d’intérêt général !

      Ce sont ce type d’affirmation totalement fausse qui déforment la réalité dans l’esprit des gens. La réalité consistant à dire que l’intérêt général est la somme des utilités particulières !


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 12 mai 2015 10:38

      @Hervé Hum
      Nous sommes donc bien d’accord.
      Il s’agit d’exposer : c’est-à-dire de poser là-devant..
      Ou encore de décrypter : c’est-à-dire de mettre au jour... les textes.

      Ce à quoi je vais m’employer avec toute la détermination nécessaire.
      Merci de m’y tenir compagnie, si vous voulez.


    • Hervé Hum Hervé Hum 12 mai 2015 14:24

      @Michel J. Cuny

      Je vous tiendrai compagnie avec plaisir.

      Cela dit, mon décryptage se fait à l’aide de l’équilibre entre droits et devoirs.

      Ainsi dans mon le dernier article que j’ai publié, je me suis attaché à montrer l’évolution des systèmes en fonction de l’évolution du rapport entre droit et devoir.

      Je vous invite à le lire droits, devoirs, responsabilité et nouveau paradigme et à me donner votre avis !


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 12 mai 2015 19:10

      @Hervé Hum

      Je suis allé voir le texte que vous m’avez indiqué, et j’ai donc pu constater que vous travaillez dans une grande dimension : ce qui ne rend pas facile une intervention ponctuelle.
      Je vais m’en tenir à ces trois éléments que vous avez tendance, je crois, à privilégier :
      responsabilité, droits et devoirs.
      Ce sont là des effets de discours, c’est-à-dire de ce à quoi peuvent engager des mots, qu’il s’agisse de paroles ou d’écrits.
      Dès que nous parlons - et un acquiescement de la tête peut déjà suffire -, ces trois éléments y sont déjà.
      La question est ensuite de savoir qui va pouvoir enregistrer ces « mots ».
      C’est la structure de pouvoir qui le dira, quelle qu’elle soit : un père, une mère, un copain, une caméra plus ou moins cachée, un notaire, un journaliste, ou rien que l’écho.
      L’enregistrement va lui-même s’inscrire dans un contexte plus général qui dira ce qu’il faut penser de ce qu’il y a dans l’enregistrement : bien, pas bien, peut-être même mal, beau, vilain, adapté, pas adapté.

      Bref : il y a ici une dialectique qui se trouve esquissée. C’est très exactement la dialectique d’un discours. Mais ce discours n’est encore qu’à la surface. Il ne peut qu’être porté par un désir, un désir d’abord inconscient qui se glisse le long de toute loi, de tout règlement, de toute phrase, de tout mot. C’est donc une affaire qui se complique terriblement, d’autant que, dans son développement, cette même affaire de parole implique la mort.
      C’est sur ce fond général que s’établissent à la fois la responsabilité, les droits et les devoirs.
      Il n’y a plus qu’une chose à faire : apprendre à les épeler, et à s’en faire des cicatrices qui parlent : ces mots que nous proférons quand la vérité se prend à nous tenir pour ses porte-parole.

      Bien à vous,
      MJC


    • Hervé Hum Hervé Hum 13 mai 2015 09:09

      @Michel J. Cuny

      je ne vous suis pas !

      Votre commentaire me donne l’impression d’une divagation philosophique.

      je vous parles d’équilibre entre droits et devoirs pour définir la responsabilité et revoir toutes les règles du jeu économique et les relations sociales. votre curiosité aurait pu vous inciter à lire l’article « droits, devoirs et responsabilité

      Je n’ai écris que la définition générale et ne suis pas encore entré dans le détail de son application concrète.

      Le désirs est donc de partir d’une »grande dimension« pour mieux revenir dans les dimensions »inférieure", Mais toujours en respectant le principe d’équilibre et de réciprocité sur lequel se fonde toute éthique humaine.

      Pour l’instant, une seule personne sur Agoravox a été en mesure de voir la portée de cette définition avec sa dualité droit/devoir.

      La réaction des gens me donne à penser que la majorité des personnes, dont vous même, êtes allergique à ces deux mots que sont droit et devoir.


    • Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 11 mai 2015 22:39

      Ce travail de recherche est fort méritoire mais il est totalement à côté des origines réelles de cette dictature oligarchique.

      Depuis la révolution « populaire » de 1789, qui ne fut qu’un coup d’état contre la monarchie et la noblesse par la haute bourgeoisie affairiste et capitaliste qui voulait pouvoir se goinfrer à loisir sur le peuple sans AUCUNE LIMITE nous avons tous été bercés pendant plus de deux siècles par la « Grandeur de la Révolution Citoyenne Guidée par les Lumières »...

      Sauf que la réalité des faits est loin d’être aussi rose (comme un certain parti politique « proche du peuple »).

      Sous l’ancien régime les monarques et les nobles avaient un contrat social avec le peuple : Ils devaient le protéger contre les invasions (guerre militaire), contre les usuriers et les marges excessives des commerçants, contre les spéculateurs (guerre économique) et contre l’exploitation du travail par le biais des corporations (guerre capitaliste).

      Ce système politique, bien qu’imparfait a quand-même tenu près de 14 siècles, ce qui est quand-même un record honorable comparé à tous les autres systèmes qui l’ont précédé et qui lui ont succédé.
      Si le peuple n’avait pas bénéficié de contreparties convenables ce système se serait effondré rapidement.

      La montée du capitalisme dans les pays anglo-saxons et aux états-unis a donné des idées d’hégémonie à la bourgeoisie nantie de nos villes qui a manipulé et instrumentalisé le peuple entre autres en commençant par supprimer sous Louis XV le contrôle du commerce et des marges bénéficiaires indécentes, de la spéculation alimentaire et des systèmes de protection du peuple contre les abus de la marchandisation (ça ne vous dit rien ? L’histoire se répète ou bégaye au choix).

      Ensuite, la grande famine de 1789 fut en grande partie causée par une spéculation éfreinée sur les matières alimentaires qui a servi à manipuler le peuple en accusant le régime en place de la famine (alors qu’il n’y était pour rien : C’était une « pré-révolution colorée » en quelque sorte).

      Lorsque la bourgeoisie a conquis le pouvoir elle a mis en place un système de propagande efficace en faisant croire au peuple que cette révolution était une révolution populaire, et que le gouvrenement défendait les intérêts du peuple, ce qui était bien sûr totalement contraire à la réalité.

      La phase suivante a été l’émergence d’une « caste de politiciens professionnels » qui ont servi de chiens de garde aux personnes les plus fortunées et n’ont servi QUE les intérêts de ces derniers en instrumentalisant des « idéologies » de pacotille au travers de « partis politiques indépendants et engagés pour le bien-être du peuple »...

      Depuis deux siècles les rennes du pouvoir sont tenues fermement par cette caste qui se transmet héréditairement le flambeau et sert de garantie-fusible à ceux qui les commandent.
      Si jamais les lois qu’ils ont votées entraînent des sursauts populaires importants, les « élus du peuple » qui auront trop ostensiblement soutenu ces lois seront sacrifiés à la vindicte populaire et seront remplacés par d’autres petits serviteurs jetables tout aussi favorables aux « intérêts supérieurs » qui continueront plus discrètement les mêmes actions nuisibles mais bien plus discrètement et usant de stratagèmes astucieux et fédérateurs (je suis « charlie » par exemple pour faire voter l’instauration de la Gestapo 2.0).

      Tant que le peuple permettra à des représentants de ne pas avoir à rendre de comptes, à bénéficier d’une immunité totale, à ne pas être révocables immédiatement sur simple décision du peuple nous pourrons toujours rêver d’une « démocratie exemplaire et populaire ».

      L’URSS était tout aussi « démocratique » que nos gouvernements si exemplaires... Elle l’était même plus car son dernier président a réussi à dissoudre ce système politique sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée (le sang a été versé plus tard quand la Russie s’est alignée sur les « valeurs occidentales » - on comprend pourquoi les russes en veulent plus entendre parler des « valeurs libérales », ils ont bien trop souffert).

      Nos chers gouvernants ne dissoudront JAMAIS pacifiquement ce système politique dictatorial actuel car il y a trop d’intérêts économiques privés en jeu.

      Alors nous allons rester écrasés par les « roses », les « bleus », les « verts », les « bleu-marine » et les tous autres (il suffit de trouver une nouvelle couleur de logo pour créer un « nouveau parti populaire » et ensuite manipuler le peuple pour qu’il croie fermement que « ceux-là, ils seront réellement honnêtes cette fois »).
      Nous allons continuer à devoir subir ce IVè Reich occidental, à moins qu’ils ne commettent l’erreur d’attaquer la russie et que les russes nous libèrent enfin comme ils ont libéré les pays de l’est et l’Allemagne (et indirectement la France aussi car les USA ne seraient JAMAIS intervenus si les russes n’avaient pas mis une branlée monumentale aux nazis)...

      Alors peut-être pourrons-nous peut-être ENFIN être débarrassés de ces parasites avides, destructeurs et inutiles que sont les politicards professionnels corrompus, les capitalistes (pas les patrons de PME qui n’ont pas compris qu’ils étaient aussi des victimes, les « gros » du caca-rente qui ont des rémunérations insolentes et qui rapportent des dividentes encore plus insolents aux actionnaires planqués dans des paradis fiscaux), les banquiers et les gros commerçants (Carrefour etc..)...

      Bref, tous les descendants des vainqueurs de 1789...

      Comme pour la noblesse le statut se transmet par héritage, mais sans avoir quoi que ce soit à donner au peuple en échange si ce n’est la garantie d’être totalement asservi.

      Continuez à écouter béatement les beaux discours de vos chères idoles si exemplaires. Quelque soit la couleur du logo vous serez certains d’être dépouillés à la fin de leurs mandats. En slip (et encore, parce que je suis poli).

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité