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Accueil du site > Tribune Libre > Banlieue : classe chômeuse, classe dangereuse

Banlieue : classe chômeuse, classe dangereuse

Comme promis, place de la République à Paris, les « casseurs » ont offert le spectacle final de la manifestation du 28 mars. Mais quelle est cette jeunesse venue perturber la belle unité syndicale et citoyenne anti-CPE ?

Quelle est-elle, cette jeunesse dévastatrice ?

La question est trop complexe pour prétendre y répondre avec toute l’intelligence et la modestie nécessaires mais tout au moins ai-je vu de près ce jour-là, cette partie de notre population. Voyageant en direction de la Place d’Italie autour de 14 heures, de très jeunes banlieusards s’étaient entassés dans une rame de métro de la ligne 5, où certains manifestants qui ont eu le mauvais destin d’embarquer à la même heure, ont été copieusement agressés, dépouillés, effrayés. La police nationale et de la RATP sont finalement intervenues à la station Quai de la râpée, juste après Bastille. Là, les voyageurs interloqués ont vu s’extraire de la rame une bonne centaine de jeunes pour avancer vers la sortie, d’une démarche solidaire et chaloupée. Dans les mains des expulsés, des téléphones portables dont certains à moitié cassés, des portes feuilles en cours d’exploration, des cartes bancaires muettes. Un butin dont la valeur possédait avant tout le goût de la vengeance stupide et aveugle.

Au croisement de deux mondes.

A cet instant, deux mondes totalement inconnus l’un à l’autre se sont croisés. Avançant en colonne large et serrée, ces jeunes sont passés, la mine hilare et glorieuse, sous le nez des voyageurs sans leur jeter le moindre regard. Dans leurs yeux, la haine, le mépris mais aussi et plus dérangeant, la colère, le ressentiment, un désir terrible de révolte. Parmi les voyageurs à la fibre revendicative, l’envie première que cet étrange et dérangeant désordre social cesse au plus vite.

Une interrogation.

Ici, point d’excuse au comportement de ces jeunes dont la moyenne d’âge ne dépassait pas les 17 ans. Comportement inadmissible et légitimement répréhensible. La répression, c’est peut-être la seule et dernière mesure d’égalité de traitement que l’on sait encore leur offrir. Non, point d’excuse ou d’évangélisme mais au lendemain de cette manifestation monstre qui s’est poursuivie par un rodéo entre casseurs et force de l’ordre, jusqu’à 21 heures, place de la République : une interrogation. Combien de temps encore laissera-t-on le feu de l’inégalité et de l’exclusion sociales couver, puis éclater de temps à autres, aux portes de Paris ? Faudra-t-il y construire des zones de rétention où la police retiendra cette population déchaînée le temps nécessaire à la colère légale de s’exprimer ? Où va-t-on, à tenter ainsi d’endiguer cette révolte primaire car inorganisée, abandonnée de toute bannière politique et laïque ? Combien de temps pourra-t-on tirer le rideau républicain sur les stigmates d’une population objectivement dangereuse et délinquante qui n’a semble-t-il rien à faire de la défense d’un réseau de solidarité dont elle ne bénéficie pas ou ne voit pas dans quelle mesure elle en bénéficie tout de même ? Le chômage des jeunes ? C’est en banlieue qu’il sévit le plus sévèrement sans compter celui de leurs parents. Chômeurs, fils de chômeur et bientôt petit fils de chômeur...

La souffrance des "sans-travail "

Quel que soit le type de contrat, c’est du travail, de la dignité et du salaire qui en découlent, que ces jeunes réclament, voire sans plus le savoir. Un grand spécialiste du travail, l’ergonome François Danielou, a pour habitude de répéter que « la plus grande souffrance au travail est celle de ne pas en avoir ». Combien a-t-il raison ! "Silence , on casse et on dépouille"

 Et pourquoi ces scènes d’agression sur le réseau RATP sont-elles si peu rapportées dans les médias ? N’aurions-nous aucune solution à proposer ? Ce vilain spectacle gâcherait-il par trop le beau tableau de la grande fête citoyenne, revendiquant un CDI pour tous , et comme disait ma mère, nous renvoyant à nos piètres ou impossibles revendications, un p’tit cheval et une voiture avec ?  

Casseur et chômeur, même danger

Dommage que les patrons des centrales syndicales, que les membres des partis politiques n’aient pas pris le même moyen de transport que le nôtre, pour se rendre à la manifestation. Peut-être alors auraient-ils mesuré toute l’urgence à se pencher vraiment sur le sort de cette classe chômeuse, de cette classe dangereuse. Un chômage et un danger qui ne peuvent, pour l’heure, que s’aggraver. Gare !

 


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217 réactions à cet article    


  • Fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 12:58

    Je cite :

    Et pourquoi ces scènes d’agression sur le réseau RATP sont-elles si peu rapportées dans les médias ? N’aurions nous aucune solution à proposer ? Ce vilain spectacle gâcherait-il par trop le beau tableau de la grande fête citoyenne, revendiquant « un CDI pour tous » et comme disait ma mère, nous renvoyant à nos piètres ou impossibles revendications, « un p’tit cheval et une voiture avec » ?!

    Ma foi...il me semble que la France entière est déjà bien informée de ces agressions, tu ne penses pas ? Penses-tu qu’il faut plus voir ces images ? Faut-il montrer toutes les agressions ? Faut-il en faire la une des journaux ? Le but, c’est de faire revenir Le Pen au second tour ? On en parle pas assez ?

    Autre interrogation : Crois-tu que le fait de montrer ce que tout le monde sait déjà, le montrer plus, va « nous » faire trouver des solutions ?

    Je serai ravi que tu me répondes sans me traiter de stalinien, d’islamo-gauchiste ou de quoi que ce soit de stupide dans le genre. On pourrait y réfléchir fructueusement et trouver une réponse à cette question.

    Quand aux revendications, les tiennes sont peut-être « piètres » et « impossibles », vu que tu les revendiques ainsi. Les miennes et celles de tous ceux que je connais sont nobles et ont trait à la volonté du peuple dans une démocratie (essaye de ne pas cracher dessus) et à la légitimité de ceux qui le gouvernent.


    • Gio (---.---.234.67) 29 mars 2006 14:43

      Ces attitudes sont honteuses et méritent des sanctions lourdes.

      Seuls les complices de ces voleurs, violeurs, glandeurs, peuvent leur trouver une bribe d’excuse.

      Ces agresseurs doivent être condamnés sans aucune pitié car ce ne sont que des profiteurs.


    • Lesaxon (---.---.4.206) 29 mars 2006 15:37

      Fishlord, tu crois que les médias devraient cacher l’information pour que les Français ne sachent pas qu’il y a des violences et des gens violents dans leur pays ?! Qui défends-tu ? Tu défends les politiques désastreuses qui ont conduit à cette situation ? C’est sûr qui si le peuple n’est pas informé de ce qu’il se passe de mal dans son pays, il ne risque pas de poser problème. Mais ça s’est la méthode qui est utilisé dans les dictatures !!

      Pour ma part je ne savais pas qu’il y avait ses dérives. Et j’ai pu apprendre grâce à ces images (et grâce aux articles que j’ai pu lire sur internet) qu’il y avait « casseurs » et « casseurs ». Les premiers entant d’extrême gauche et droite ou anarchiste. Les autres venants (comme pour la manifestation contre la loi Fillon) « taper [et voler] du petit français » . Les premiers s’attaquent au force de l’ordre et au magasin « riche ». Les autres s’attaquant en groupe contre des manifestants isolés, aux épiceries ou autres petits commerces et à tous ceux que leur haine peu satisfaire.

      Enfin pour ce qui est de l’information, j’ai du lire des articles sur internet pour savoir que ses nouveaux casseurs venaient des banlieux . Car dans les journaux de TF1 ou France 2, le mélange des différents casseurs et la désinformation sur l’origine sociale de ces casseurs est flagrante. On a enfin l’information trois jours plus tard pour France 2.


    • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 17:58

      De quoi profitent ils ?

      Du RMI, des cités HLM, de la discrimination aux portes des discotheques du centre ville... Explique un peu de quoi ils profitent !

      A force de rester indifferents a leurs difficultés comme cela se passe encore aujourd’hui avec le CPE, ils redescenderont, et puisque la loie de la rue est plus forte que tout, alors ils auront raison...

      J’espere juste qu’ils iront plus loin que leur cités, le centre ville, les voitures y sont plus grosse, et contiennent plus d’essence... hihihihi...

      Qui pleurat bien le dernier...


    • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:01

      @Gio

      En disant que le loie de la rue est plus forte que tout, je ne fais reprendre qu’un certain discours de pseudo syndicalistes...

      Ce soir, on vous mets, ce soir on vous mets le feu...

      Peut etre pas ce soir, disons demain soir...


    • Le-Lointain (---.---.220.15) 29 mars 2006 18:12

      Les jeunes casseurs ne font-ils pas partie du peuple ?


    • le-lointain (---.---.220.15) 29 mars 2006 18:45

      ll y a ceux qui gouvernent le peuple légalement : les élus. Il y a ceux qui prétendent vouloir faire la volonté du peuple, légitimement : les démagogues. Il y a ceux qui affirment que les revendications populaires sont forcément nobles : les révolutionnaires. Il y a ceux qui cassent : les gauchistes et la racaille. Il y a ceux qui se prennent pour le peuple : les fonctionnaires bobos ...


    • le-lointain (---.---.220.15) 29 mars 2006 18:53

      Ma foi, comme dirait peut-être Fishlord, il y a tous ceux qui profitent du peuple : les exploiteurs. Mais il y a aussi tous ceux qui profitent dans le peuple, ajouterais-je : les fonctionnaires ’toujours plus !’ dont la masse absorbe, comme un trou noir, la richesse et les moyens dont on aurait besoin au bénéfice de ’tout le peuple’.


    • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 19:09

      D’accord avec toi le lointain...

      J’ajouterais meme, qu’ils (les fonctionnaires en particuliers) s’accommodent a faire payer les generations suivantes avec une telle desinvolture... Ils ont detourné la protection sociale en protection de leurs rentes.

      Par reaction, je pense que je vais finir par payer mes impots dans un autre pays, peut etre d’ici la fin de l’année si tout ce passe bien.


    • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 20:47

      A en croire certains, les casseurs 10 contre 1 manifestants !

      D’apres les syndicats, hier, 3 Millions de manisfestants, et donc, d’apres se calcul Super Savant, 30 Millions de casseurs. Simple comme 2+2=4 !C’est ce que ca veux dire ? Je ne fais que reprendre les arguments de certains manifestants.

      Mon opinion, tout simplement, tant que ce n’est pas moi qui se fait depouiller, sauve qui peut... Vive la solidarité...

      Quelle est belle notre Démocratie, liberté, égalité, FRATERNITE.

      Et je reitere ma question, on parle de casse, de vole.

      C’est beau de critiquer les jeunes banlieusards, mais que c’est t il passer dans certaines universités, saccageS, voleS...vrai ou pas ? C’etait la meme racaille ?


    • (---.---.4.206) 29 mars 2006 20:59

      Al-Capone, tu ne dois pas comprendre le français. Quand on dit que les casseurs se mettaient à 10 pour attaquer un(e) manifestant(e), cela ne veut pas dire que les casseurs sont 10 fois plus nombreux que les manifesteurs ! Tu s’est peut-être compter mais il te manque soit la logique soit le français (et peut-être les deux) !!


    • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 22:21

      @ l’anonyme (IP:xxx.x9.4.206)

      Que fesaient les autres manifestants si nombreux, ils regardaient ?

      Parce que dans ce cas la, ils ne devaient y avoir bcp de courageux... et d’autre part, il existe en france un loi qui parle de « non assistance en personne en danger ». Est ce que c’etait le cas ?

      J’apprecie beaucoup ta methode consistant a vouloir me ridiculiser en detournant mes propos, j’y vois la, la culture de la politique française, par excellence, la leçon a bien ete apprise... Que de courage et d’intelligence... je suis impression depuis 30 ans par cette methode (30 ans, c’est mon age)

      Trop joli ton pseudo IP:xxx.x9.4.206


    • jp (---.---.225.231) 30 mars 2006 11:12

      Salarié du privé, je suis souvent amusé, parfois agacé par ces déclarations ’anti-fonction publique". Al capone, tu portes bien ton pseudo et sache que le jour où il n’y aura plus que des écoles privées, tu auras intérêt à avoir une bonne situation financière pour envoyer tes enfants à l’école. Sinon tu « choisiras » sûrement de les envoyer bosser de nuit dés 15 ans comme la loi les y autorise maintenant pour le plus grand bien être de quelques-uns. Quand tu seras malade et que comme aux états unis, il faudra que tu montres « patte blanche » pour être admis à l’hôpital - le fameux document qui prouve que tu cotises à une assurance privée et que donc tu pourras payer la facture - peut-être éprouveras-tu un minimum de regret de la société « publique » d’alors ? Qui es-tu pour mépriser l’aide soignante qui va torcher les fesses de ta mère quand elle sera bloquée sur son lit d’hôpital, le pompier qui risquera vie pour toi et les tiens, l’employé municipal qui balaie les papiers mégots et autres merdes que tu auras dédaigneusement balancés par terre ? Mais que fais-tu donc de ta vie pour imaginer « avoir le droit » de traîner dans la boue une partie de la population ? J’imagine que la réflexion même minimale ne doit pas être ton fort.


    • Al-Capone (---.---.50.157) 31 mars 2006 15:34

      Pour ce qui est de l’ecole de mes enfants, mon choix est deja fais, le privé. Parce que j’en ai les moyens, parce que pour ces moyens, je me suis battu, je me bas encore tous les jours, j’en suis fier, je n’ai rien pris a qui que ce soit. Je n’ai pas attendu qu’un focntionnaire me servent un emploi à vie ou que l’etat m’assistant comme un incapable.

      Cela ne m’empeche pas de participer à la mise en place d’une mutuelle obligatoire au sein de mon entreprise, avec la direction, et les DP, parce que l’on constate que les nouvelles recrus, agés en moyenne de 23 ans bcp n’en ont aucune. Inacceptable a nos yeux.

      Cela ne m’empeche pas d’acceuillir de jeunes stagiaires (bac pro, ecole public) tous les ans, je te rassure de suite, le travail qu’ils font est inexploitable pour l’entreprise, parce qu’il est impossible de les former en moins de 2 mois, dans mon domaine (BE aeronautique). Ce que j’espere en les voyant partir, j’espere simplement leurs avoirs donner gout au travail bien fait, avec des collabarateurs...etre fiere de travailler en équipe, etre fiere de reussir... tout et tout...qu’il soit satisfait d’avoir travailler avec nous...leur satsifaction, moi je n’aurais fais que mon devoir de citoyen. Ils le sont souvent satisfait, et nous demande en general de revenir la 2ème année... Donc, en plus, j’estime faire un boulot avec eux... je precise, qu’ils ne nous rapporte rien, ils nous coutent du temps... Si, ils nous apportent un peu de fraicheur...

      Etre citoyen au quotidien, s’impliquer dans la vie de la societe, avec l’aide d’une entreprise citoyenne... Oui, monsieur, cela existe, le public n’en a pas le monopole...

      J’aimerais bien savoir l’image que les enseignants du publics vehicule dans la salle ou ils font la loie. L’image de Total, Moulinex, Airbus (bah non, airbus, c’est une affaire qui tourne plutot bien, et puis on arrive a mettre « la pige » au States), l’image de grand groupe CAC40 representant moins de 2% des entreprises.

      Le seul moment ou les enseignants font les yeux doux aux entreprises, c’est pour qu’on leur prenne des stagiaires, des qu’ils tournent le dos, ils crachent sur 2% des entreprises et en font une generalité.


    • ch07 5 mai 2007 17:50

      Crois tu qu’un gamin de 13ans a envie de ressembler à son père, son grand père ? crois- tu qu’il veuille le même avenir ?

      un collège professionel pour finir au smic et méprisé toute le journée ?

      au moins avec les copains on se marre ... ! L’avenir, la retraite ? c’est quoi ces foutaises ? ....

      C’est à cela que l’on voit qu’un pays va très très mal !


    • ch07 5 mai 2007 17:53

      Il est vrai que certains fonctionnaires devraient etre soumis à la rentabilité !!


    • marc p (---.---.224.225) 29 mars 2006 13:31

      Comment dé-fabriquer un desper-ado... ????

      Ou construire un avenir... ensemble ???

      Cordialement

      Marc P


      • Jojo (---.---.158.64) 29 mars 2006 13:34

        Le CPE est manifestement la réponse adaptée à ce problème.

        Au fait, à part cette géniale trouvaille, qu’a fait le gouvernement depuis novembre ? Quelqu’un le sait ?


        • Clément (---.---.89.19) 29 mars 2006 13:54

          Je voudrais préciser (étant présent sur la ligne 5 et place de la république à la fin du cortège) que les jeunes des banlieues sont minauritaires lors des affrontement avec la police. On trouve plustôt des anarchistes et des jeunes « révoltés » contre une société dont ils n’ont pas envie. Les « jeunes de cité » n’ont généralement pas de conscience politique et ne cherche qu’à s’amuser ! (D’ailleur ils m’ont bien fait rire dans le métro avec leurs conneries)


          • Nicolas (---.---.56.5) 29 mars 2006 14:34

            C’est sur que c’était tres drole, surtout ceux , pris en photo (disponible un peu partout sur le Web) , a terre, tabassés par une dizaine de racailles.

            A ce propos, vous n’utilisez pas le terme « racaille » dans cet article. Comment voulez vous trouver une solution si vous vous interdisez les mots pour penser le problème ?

            Et pour terminer avec Clément, vous dites, je cite, que « les jeunes des banlieues sont minauritaires lors des affrontement avec la police ». C’est sur. Par contre, ils sont ultra majoritaires dans les affrontements avec les manifestants, c’est ca qu’on leur reproche.


          • Clément (---.---.89.19) 29 mars 2006 15:39

            Tkt, je suis entièrement d’accord !


          • (---.---.49.160) 29 mars 2006 15:42

            Tu as raison. Et pour résoudre le problème du déficit appelons les fonctionnaires « fainéants »...


          • Gilles Guiraud (---.---.152.10) 29 mars 2006 16:21

            je n’ai pas vu les photos pourriez vous mettre un lien je vous prie ?


          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:13

            Moi je reproche aux etudiants, aux syndicats, de ce mouvement anti CPE d’oublier une fois de plus une partie de notre population.

            La loie de la rue est plus forte pour les manisfants vis à vis du gouvernement ! OK, pourquoi pas.

            A qui serat le plus destructeurs, ces jeunes « racailles » seront de plus en plus determinés, peut etre plus que les manifestants, que risquent ils ?

            La loie de la rue pour ces « racailles » serat beaucoup moins politisé, cela ne serat certainement pas un discours de politique a la française. La loie de la rue pour ces jeunes serat pleines d’actions, et puisque que la loie de la rue a raison pour les manifestants, meme radicaux, pourquoi ces jeunes banlieusards ne manifesteraient pas leurS colèreS. Pourquoi ce qui est une evidence pour des anti CPE, ne le serait pas pour des banlieusards ?

            J’essai juste de mettre en evidence les limites des arguments et raisonnement mis en avant par de pseudo syndicalistes.


          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:15

            @ Nicolas

            800000 manifestants minoritaires devant 2000 casseurs.

            C’est de l’algebre de syndicalistes ?


          • brigetoun (---.---.69.126) 29 mars 2006 19:00

            est ce à dire que les manifestants que vous connaissez ne le faisaient que pour eux même ? J’augure mal des décisions qu’ils prendront adultes s’ils ont un pouvoir quelconque. Quand une partie des jeunes et des enfants sont de la « racaille » pour employer votre mot (jamais entendu dans la conversation avant ces derniers mois, je croyais cela réservé aux romans du 19ème) racaille donc c’est que la société est malade, trop pour un traitement de choc


          • Manifestants (---.---.4.206) 29 mars 2006 21:08

            Al-Capone, les jeunes « racailles » n’ont pas d’idéologie politique. Tout ce qu’ils veulent s’attaquer aux manifestants piller les magasins, soit profiter de la situation. Mais faut les comprendre. Au lieu de se mettre au travail, c’est plus facile d’aller frapper un manifestant et de lui voler son portable. Et une fois de retour dans ça cité, il est en « sécurité »(face à la justice). Et si par malheur ils sont arrêtés, alors il plaide la discrimination, le racisme (dont ils sont tout de même les premiers auteurs) et alors ils prennent des peines légères. Faut pas être surpris après s’ils sont rejetés des manifestations et plus généralement de la société.


          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 22:25

            Vas chercher un boulot quand tu t’appeles Momo, si c’est dur pour toi, imagine ce que cela peut etre dans ce cas...

            Je surpris que tu saches si parfaitement ce que veulent ces gens, ils t’ont surement exprimer leurs opinions, et mandater pour les representer...

            J’aime cette altruisme...


          • vieuxbob (---.---.201.212) 29 mars 2006 14:47

            Je ne cherche pas à excuser la violence ; je ne cherche pas, non plus à l’expliquer, d’autres l’ont fait ici et ailleurs d’une façon parfaitement sensible et logique.

            La question que je me pose est d’un autre ordre : nous n’avons pas de place à offrir à tous ces exclus, ce sont les maillons faibles de notre société de compétition, ils n’y ont pas leur place !

            Et dans ce sens, ils rejoignent tous ceux qui se sentent menacés dans leur avenir et qui espèrent encore qu’une, deux, trois manif suffiront à dénouer le cordon du libéralisme qui nous étouffe.

            Je veux bien croire à la sincérité des gens de droite (pas tous !) qui affirment que le libéralisme est un outil merveilleux de crèation de richesses qui se « rèpartiront » presque naturellement dans la société ; la gauche classique souhaite aider à cette rèpartition, si elle vient au pouvoir...

            Mais si le libéralisme crèe plus d’extrême pauvreté qu’il ne peut en aider sans se renier ? plus d’exclus qu’elle ne peut en éduquer ?

            J’ai connu la France paysanne (souvent opposée au syndicalisme ouvrier), j’ai connu la France ouvrière (avec 33% d’électeurs communistes en 1945, (si je me souviens bien...), mais nous n’empécherons pas la production de se déplacer en Asie où vit la majorité du genre humain...

            Alors, que produirons-nous, en Europe, pour payer nos chemises « made in China » ? De la matière grise ? L’Inde en produit plus que l’Europe et l’Amérique rèunies ! Et la mondialisation est un phénomène aussi irrèversible que l’humanisation, il y a 100 millions d’années ! (A moins de supprimer l’aviation, la télévisions et... l’Internet !)

            Alors, pouvons-nous encore parler des « avantages acquis » des salariés, du capital, des fonctionnaires ? Malheur aux jeunes qui n’ont pas eu la chace d’acquérir !

            Si de vrais hommes politiques essayaient de nous inviter à réfléchir aux vrais problèmes ? Nous sommes tous dans le même bateau !

            Pas possible maintenant pour cause de rèélection ?


            • parkway (---.---.18.161) 29 mars 2006 16:37

              vieux bob !

              rien n’est inéluctable ! pas plus la mondialisation que la connerie humaine ! on nous bourre le mou avec la croissance obligatoire ! la croissance, c’est un échange de biens et de marchandises donc d’argent ; le bien-être humain ne fait partie de la croissance. Les politiques abêtis sont des oui-oui à l’OMC : il y a d’autre choix, plus drastiques sans doute, mais qui seront obligatoires d’ici peu si on neut pas voir crever la Terre ! et d’ici peu, ça veut dire la prochaine génération>...

              Le grand espoir qui me fait vivre maintenant, c’est que tous les industriels et autres profiteurs de la nature se casseront la gueule avant la disparition totale de notre environnement : je l’espère pour ma fille de 9 ans...


            • olivier (---.---.229.136) 29 mars 2006 17:05

              Je suis d’accord, le bien etre n’a pas a voir avec la croissance. Mais le confort de tous les jours a enormement a voir avec la croissance. En d’autres termes, es-tu pret a renoncer au confort ? Si toi tu l’es, je reste persuadé que la majorité des peuples s’y refuserai.


            • fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 15:04

              Nicolas, si tu penses qu’appeler les gens « racaille » aide au problème, alors c’est magnifique. Comme on dirait que ça a super-bien fonctionné en Novembre, on a hâte de passer à la suite.

              Au fait, si on utilise un mot de notre choix (et pas du tien), on est toujours qualifié pour parler du problème ?

              cordialement


              • fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 15:11

                Je cite vieux Bob :

                Je veux bien croire à la sincérité des gens de droite (pas tous !) qui affirment que le libéralisme est un outil merveilleux de crèation de richesses qui se « rèpartiront » presque naturellement dans la société ;

                Admirable. La foi du charbonnier. Surtout la répartition « presque naturelle ».

                Intervention sympathiquement humaniste. Mais il est temps de sortir de l’aveuglement religieux vieux bob. Et de ne pas confondre la théorie libérale avec l’ultra-libéralisme pratique. Théorie et pratique. Communisme et Union Soviétique. Socialisme et PS. Gaullisme et Chirac. Idées politiques différentes, mêmes écarts.


              • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 16:29

                Cher Fishlord Le terme de racailles est effectivement assez important. une racaille, ce n’est pas un « jeune de banlieue », terme utilisé par les medias et porteur de moults amalgames.

                Une racaille, c’est différent d’un voyou. C’est plus vil. La racaille , en plus d’etre criminelle, est méprisable, en ce sens qu’elle n’a aucune valeur et se comporte, parfois , comme des animaux.

                En outre, le terme ne vient pas de moi mais des banlieues où les racailles s’appellent elles memes « Caillera ». Le brassage médiatique de novembre autour de ce terme présenté comme « scandaleux »est d’une hypocrisie sans nom.

                En outre, les émeutes n’ont rien ,mais alors rien a voir avec le terme de racailles. Ne pas nommer un problème, c’est s’empecher d’y penser. Si vous avez un terme plus précis, je suis tout a fait preneur, mais personnellement je n’en ai pas.

                Bien cordialement


              • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:19

                J’ajouterais, que d’un certain point de vue, ces jeunes banlieusard ont meme fait preuve d’une « certaine efficacité » en novembre dernier.

                Et blague mis a part, pour bcp, ils ont connu leur bateme de feu ! Experience enrichissante pour mieux recommencer.


              • vieux bob (---.---.201.212) 29 mars 2006 19:18

                fishlord, je suis foncièrement agnostique, mais je pense que nous ne sauverons la planête qu’avec un minimum d’écoute de tous les points de vue.

                Lorsque je dis que beaucoup de partisans de la mondialisation libérale sont de bonne foi, je suis très loin de penser ou de dire qu’ils ont raison !

                Je pense que l’intérêt de ce site, c’est qu’il permet des échanges (et malheureusement des invectives) : essayons de nous écouter, puis d’échanger.

                Il est parfaitement exact que l’immense majorité n’est pas prête à rèduire son train de vie, ce qui est très compréhensible, vu les dépenses parfois extravagantes de nos dirigeants et « hommes d’affaires ».

                Il est temps que les économistes et hommes politiques se rèunissent pour définir des mesures de solidarité efficaces qui ne mettent pas en péril le « solde » de nos activités industrielles et commerciales : cela ne peut se faire qu’au niveau européen... c’est la quadrature du cercle.

                Mais je continue à tirer la sonnette d’alarme : il est urgent d’informer, de poser les vrais problèmes, de réfléchir tous ensemble !


              • Christine (---.---.44.211) 30 mars 2006 08:45

                >En outre, le terme ne vient pas de moi mais des banlieues >où les racailles s’appellent elles memes « Caillera ». Le >brassage médiatique de novembre autour de ce terme >présenté comme « scandaleux »est d’une hypocrisie sans nom.

                Tout à fait d’accord avec vous ! Souvenez vous d’ailleurs de cette marque de vêtements de sport appelé « Kaïra » qu’on voyait beaucoup il y a quelques années et que les jeunes portaient autant que du Adidas .... Comme vous dîtes c’est d’une hypocrisie sans nom.


              • GonzO (---.---.120.36) 29 mars 2006 15:05

                Merci vieuxbob pour ses informations qui nous manque tant, nous avons besoins de nouvelles idées, nous voulons autre choses que ce que l’on nous offres depuis maintenant trop longtemps, nous voulons une nouvelle visions de notre avenir que celle que nous proposent les politiens qui ne pensent qu’au pouvoir et à l’ivresse d’etre en haut de l’afiche. Notre siecle, le 21ème a besoins de nouvelles perspectivent, pas forcement politique mais aussi philosophique.

                Cris d’espoir d’un jeune chilien qui n’écris pas très bien le français !!!


                • vieux bob (---.---.201.212) 29 mars 2006 19:29

                  Gonzo, perci de tes compliments, mais, j’irai pême plus loin : je me refuse à juger en bloc tous les hommes politiques : s’ils ont une visée, qu’elle qu’elle soit, il est normal qu’ils cherchent à se faire rèélire, sinon, ils n’ont aucune chance de voir appliquer leurs idées !

                  Le problème, c’est que nous trouvons toujours l’idée des gens d’en face totalement absurde : essayons de comprendre, d’ interroger, de discuter ; essayons d’enlever nos oeillères et d’échanger : j’avoue que j’ai une « sensibilité » très à gauche, mais j’adore échanger avec les autres que j’essaie d’entendre : dur ! dur !


                • Scipion (---.---.63.48) 29 mars 2006 15:10

                  « ...ce sont les maillons faibles de notre société de compétition, ils n’y ont pas leur place ! »

                  Alors, moi, je dis qu’on devrait créer des guichets Maillons faibles, dans toutes les banques, où ces braves gens pourraient prélever jusqu’à cent teuros par jour ouvrable, étant entendu qu’on serait pas trop regardant avec ceux qui repasseraient deux ou trois fois dans la même journée.

                  A mon avis, ce serait une bonne solution, parce que rien, dans leur attitude, n’indique que ce qu’ils veulent, c’est effectivement du boulot. C’est aussi le moment de se souvenir que si la paix sociale est à ce prix, la paix sociale n’as pas de prix.


                  • ch07 5 mai 2007 17:56

                    S’ils repassent 2 voir 3 fois au guichet, ils ne font que reproduire ce qu’ils voient pratiquer plus haut !! Ils sont pas plus c.. que les autres !


                  • Vince (---.---.4.206) 29 mars 2006 15:14

                    Les banlieux ressemblent de plus en plus à ce que l’Allemagne et d’autres pays ont eu dans les années 30 dans ces faubourgs. Le chômage dans les banlieux ressemble aux chômages qu’à eu l’Allemagne a « l’entre deux guerres ». Mais malheureusement, on voit que le manque d’éducation des jeunes des cités ont conduit ceci à avoir la même mentalité que la jeunesse hitlérienne. Celle-ci se qualifié de barbare moderne, s’attaquaient au juif et faisait des hiérarchies entre les races. Aujourd’hui, les jeunes de nos cités se prennent et pire encore, se conduisent comme des barbares. Ils sont eux aussi racistes et xénophobe (je considère que s’attaquer à quelqu’un parce qu’il est blanc et aussi du racisme). Le plus grave est qu’il n’y a pas de limite dans leur violence. Car s’attaquer à une jeune fille à 6 ou à 10 pour lui voler son portable. Ça ressemble à une bande de vautours qui s’abattent sur leur proie.

                    Il faut aussi savoir comment est la vie dans les cités (pas tout, je vais parlé des plus problématiques). Les insultes à l’encontre de celui qui ne nous ressemble pas ou de celui qui n’est pas du quartier. Sans parlé des crimes (les crimes n’étant pas seulement les meurtres) qui sont perpétués et qui sont cachés par la loi du silence. Et bien d’autre immondice...

                    L’homme (et la femme) deviennent homme (ou femme) lorsqu’ils acquièrent des règles, des principes,....soit lorsqu’ils sont éduqués. L’homme se différencie de l’animal par cela et par ça faculté à penser (ou deviner) ce que l’autre pense, c’est à dire à se mettre à la place de l’autre. Cela s’appelle l’intersubjectivité. Lorsque j’ai étudié sur les sociétés primitives, j’ai appris que certains groupes (cela se passe à la préhistoire) sont retombés dans la sauvagerie animal pour parfois diverse raison (dont le manque d’intersubjectivité). Donc il est possible que l’homme régresse s’il n’est pas correctement pris en main. Et le barbarie (sans que ce soit un retour en l’état d’animal) est une régression.

                    Les jeunes des banlieux se disent discriminés (ils devraient bien balayer devant leur porte avec d’essayer de culpabiliser les autres). Quand on a la fainéantise d’un mauvais fonctionnaire et la xénophobie d’extrême droit, il est sûr que l’intégration s’en trouve compliquée !!!


                    • thierry (---.---.122.242) 29 mars 2006 15:18

                      Parfois, l’image des débordements rendue par les médias est inexacte, voire orientée.

                      Voici le témoignage d’une personne à Toulouse suite aux débordements d’hier (28 mars). C’est assez interessant à mon gout d’avoir un autre son de cloche que la bonne parole des médias...

                      "A Toulouse, comme ailleurs, je suppose il est 18h30 beaucoup de personnes sont tranquillement entrain de discuter, place du capitole. Les jeunes sont les plus nombreux, ils discutent calmement, ils jonglent, beaucoup sont assis. Tout d’ un coup les forces de l’ ordre bloquent toutes les rues entourant la place du capitole, il y en a 8, ils se mettent à hurler, nous n’ avions aucune issue, la panique s’ empare de tout le monde, nous sommes comme un troupeau de bétail, les robocops hurlant, encerclant et frappant de leur bâton les personnes qui s’ approchaient d’ eux. Une fois la panique installée, ils ont ouvert une des rues de la place tout le monde s’ est engouffré dans cette rue pas très large, des gens tombaient, ceux qui voulait les aider à se relever se faisaient matraquer par les flics, toujours hurlant, quelques bouteilles sont jetés sur les flics. Et puis beaucoup sont partis, moi aussi, j’ ai 60 ans et j’ ai passé l’ âge de me faire massacrer par ces cons . Mais j’ étais ulcérée et révoltée. Et après j’ entends dans les médias qu’ il y a eu des incidents à Toulouse provoqués par les jeunes. C’ est un mensonge, ce sont les flics qui ont provoqué des incidents, ce sont eux les casseurs et les délinquants. La racaille ce sont ceux qui les envoient, préfets, maires et bourgeois qui pensent que la place centrale de la ville, capitole pour toulouse, n’ appartient qu’ a ceux qui ne contestent pas leur ordre. Il n’ y a aucune justification à cette brutalité si ce n’ est de participer à déligitimer le mouvement de contestation, à faire passer tous les jeunes pour des casseurs, à faire peur à tous ceux qui n’ ont pas vus les faits et qui sont prêts à croire que les jeunes sont des hordes dangereuses et contentes d’ en découdre avec les forces de l’ ordre. Et les jeunes de banlieues sont accusés injustement. C’ est une honte, et j’ aimerais que toutes les organisations dénoncent cette situation que les élus municipaux fassent une déclaration au conseil municipal, que la région et le conseil général s’insurge ; et je propose que nous réinvestissions la place du capitole en organisant un pique-nique géant soit à la fin de la prochaine manif soit un autre jour. Cette place nous appartient, aux jeunes comme aux adultes aux banlieusards comme au centre ville. Et lorsque personne ne dégrade les lieux il n’ y a aucune raison de nous en chasser.C’ est ignoble et si les jeunes deviennent enragés il sont légitimes dans leur révolte quand on les traitent ainsi . Je suis ulcérée. Brigitte "


                      • Manifestant (---.---.4.206) 29 mars 2006 15:49

                        Voilà pourquoi la police n’intervient plus et laisse les manifestants se faire tabasser et pillent ! Dés que la police intervient, elle se fait critiquer et parfois diffamer. (faudra pas venir pleurer Thierry si tu te fais voler ton portable et ruer de coups lors d’une manifestation).


                      • Koshmar (---.---.0.144) 29 mars 2006 16:15

                        c’est facile de dire ça quand on est pas au milieu de l’action, J’ai un ami flic à grenoble, il était lui-meme dégouté de ce qu’il devait faire. Les flics et les crs sont souvent des gens qui sont encore plus dans la merde que les autres à la base, du coup, ils ont encore plus d’organisation. et puis n’oublions pas une des premiere rêgle des agents de l’état : « penser, c’est déja dédobéir » et je peux vous jurer que c’est une vrai consigne.


                      • Koshmar (---.---.0.144) 29 mars 2006 16:18

                        Je réitaire parce que j’ai abusé sur les fautes de (p’tite) frappe. c’est facile de dire ça quand on est pas au milieu de l’action, J’ai un ami flic à grenoble, il était lui-meme dégouté de ce qu’il devait faire. Les flics et les crs sont souvent des gens qui sont encore plus dans la merde que les autres à la base, du coup, ils ont encore plus d’obligation. et puis n’oublions pas une des premieres rêgles des agents de l’état : « penser, c’est déja désobéir » et je peux vous jurer que c’est une vrai consigne.


                      • (---.---.99.131) 29 mars 2006 16:19

                        Comme c’est beau de « légitimer » les révoltes des casseurs... Après toutes les images dont on nous a abreuvés en novembre 2005, je pense qu’il est définitivement surréaliste ou profondément stupide de vouloir convaincre , voire diffamer, que tous ces « jeunes » sont des candides... ou des incompris Il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde et de considérer les banlieues comme des zones d’exclusion de la richesse nationale. Bien au contraire, c’est là ou la majorité est englouti (regardez votre feuille d’impôt avec le joli camembert de répartions des dépenses, si vous avez besoin de vous en convaincre) et tout ça pour RIEN ! Alors quand les journalistes montrent et remontrent les cabines de téléphoniques, explosées, les murs taguées, les terrains de jeux délabrés, les vitrines explosées, et des « pauvres jeunes » qui n’alignent pas trois mots sans dire « nick la police », je vous demande de vous renseigner combien de fois, ces cabines, ces vitrines, ont été changées, combien de fois les terrains de baskets - A ACCES GRATUIT - ont été réparé, combien de fois ces murs ont été lavées, combien de fois les plantes vertes ont été replantées, on est bien en droit de dire à un moment - STOP - . ON NE PEUT PAS SORTIR LES GENS DE LA MERDE QUAND ILS S’Y COMPLAISENT... Rouler en mercedes après avoir dealé, c’est beaucoup plus enrichissant que se lever le matin pour aller bosser à Rungis sur les marchés ! Beaucoup de socialistes continuent à parler ce qu’ils ne connaissent pas, de ce qu’ils ne vivent pas... Ca s’appelle la gauche CAVIAR. Le brave ton moralisateur et intellectuel du socialocommuniste, ça fait des années qu’on l’entend, ca fait des années qu’on l’applique et on n’a rien de vu de changer dans les banlieues ! Et même CA EMPIRE ! Sarkozy, même si on ne l’aime pas, a dit quelque chose en 1992 lors des élections européennes (qu’il a foirées, au passage) : quand un autobus est attaqué , la gauche réunit en colloque 4 philosophes et 2 sociologues pour se demander : « mais pourquoi l’autobus ? » !

                        Le social du socialocommunisme engloutit toutes nos richesses depuis 25 ans - SANS AUCUN RESULTAT - et personne, depuis Nov 05, ne pourrait plus faire de la démagogie grâce ou à cause de cet évènement !


                      • parkway (---.---.18.161) 29 mars 2006 16:49

                        Hein ? je comprends pas tout là ?

                        Effectivement la démagogie t’aime pas et tu la comprends pas trop à mon avis : mais la gauche caviar dont tu nous parles, c’est la même chose que ton sarkozy ! le bordèle y date pas d’aujourd’hui ! ça fait 40 ans que c’est mis en place !

                        Regarde le programme de sarkozy pour les élections de 2007 : c’est un programme pour être élu : il n’y a rien dedans que des platitudes, des bons mots pour les crétins qu’on nous sert depuis 40 ans !

                        t’es pas capable de te rendre compte de ça ????

                        Ta colère je la comprends, mais merde c’est pas en votant pour les mêmes pourris qu’on va changer les choses !


                      • parkway (---.---.18.161) 29 mars 2006 16:53

                        Bravo brigitte !

                        Vivent les nouvelles politiques humanistes !

                        priorité aux êtres humains !

                        La violence est l’unique refuge de l’incompétence !

                        aucun de nos politiques n’ont compris cela !


                      • (---.---.99.131) 29 mars 2006 17:12

                        Pour « parkway » , ce n’est pas parce que j’ai cité Sarkozy que je le plébiscite... Arrêtons la paranoïa ! Si on dit noir au lieu de black, on passe pour un raciste... ET maintenant si on ne critique pas sarkozy, ça veut dire qu’on va voter pour lui ?


                      • ch07 5 mai 2007 18:04

                        une minifestation de kiné, et les CRS sont là et les débordement avec une manifestation de pompier, les CRS sont là et les débordements avec .. à la deuxième minifestation de pompiers, il est clair qu’ils viennent en casque et lance

                        Mais bientot peut etre tout cela sera fini. Plus besoin d’envoyer les CRS !!!

                        Je suis d’accord avec vous. Dommage que j’habite loin de Toulouse


                      • ch07 5 mai 2007 18:09

                        J’ai connu un medecin militaire s’occupant de CRS. Des pères de famille trop longtemps au chomage, parqué des heures durant dans les camions (voir meme avec des bouteilles de vin pour passer le temps) avant de les lacher comme des betes sauvages !

                        Peres de famille, n’ayez plus honte du chomage auprès de vos enfants !


                      • l1dit (---.---.54.30) 29 mars 2006 15:44

                        Deux questions inutiles parce qu’elles ne mènent à rien : ils sont de quelle « couleur » ces casseurs (pas toujours aussi jeunes et désespérés que certains veulent nous faire croire) ? -pourquoi n’y a-t-il pas de réponse légale en face de ces exactions ? La première question est inutile parce qu’il ne doit pas y avoir, dans des conditions similaires, de jugement différent suivant leurs auteurs ; que probablement il y a des casseurs « de tout poil » : banlieusards, étudiants,délinquants, opportunistes, missionnés, rebelles ou revenchards... La seconde question est inutile parce que l’on sait que les forces de l’ordre pourraient intervenir et que si elles ne le font pas c’est bien qu’il y a une raison à celà ; Dire que c’est pour promouvoir l’ascension de l’extrême-droite me parait insuffisant voire même manichéen , mais c’est une raison politique sans aucun doute.


                        • (---.---.99.131) 29 mars 2006 16:20

                          Pas de réponse légal ? Très simple ...

                          Connait tu le budget de ministère de la justice en France ?

                          Non ?

                          Il égale ou est même en dessous celui de l’Albanie


                        • ch07 5 mai 2007 18:17

                          OUi ce serai manicheen ... Le fait qu’un jeune pris en flagrant délit est relaché si mineur .. Je n’aime pas les flics, mais arreter 5/6 fois pour relacher,c’est vrai qu’après ils ne se déplacent plus ! Pour les partrouilles, les petites gendarmeries ont une dotation d’essence mensuelle = à la consommation d’un velo solex ! c’est pas du pipo Ils n’ont pas les moyens de prevention et surveillance : mais cela est peut etre voulu ... comme le chomage !


                        • Koshmar (---.---.0.144) 29 mars 2006 15:45

                          Voila, Un ami activiste c’est rendu à Paris pour les manifs. Il m’a expliqué que là-bas, et c’est d’ailleur ce qui a était comfirmé par les médias, les « racailles » sont rejeutés par les cortèges d’étudiants qui les nomment casseurs avant même de savoir qui ils sont et les laissent en marge. C’est déja ce qu’ils connaissent au quotidien d’ètre mis en marge et quand ils veulent en fin appartenir à un mouvement commun, ils sont encore rejetté. Mon ami a alors compris eur lassitude et le dégout que ces jeunes ont pu avoir pour ces étudiants, finalement tout aussi sectaire que leurs ainnés qu’ils combattent. Je suis d’accors que c’est de l’abus de voller et de piller, mais si on les rejettent, il ne faut pas s’attendre à des remerciements de leur part. t tout cela est arrivé dès les premières manifs et pas juste mardi dernier. C’est aussi à nous de nous ouvrir. Surtout que, on le sais tous maintenant, le gouvernement joue sur les images pour nous dissossier, alors nous nous devons de nous serrez les coudes. Les flics ont accentué aussi le phénomène en laissant faire pour bien que l’on se tire dans les pattes. Regroupons nous, agissons ensembles main dans la main et pas seulement entre « bons français ».


                          • Erick (---.---.25.117) 29 mars 2006 15:56

                            Il y a au moins un sentiment que je partage, celui que les « casseurs » ne se sentent pas représentés (c’ est un euphémisme) par les manifestants, notamment les étudiants. Ceux-ci par contraste apparaissent comme des bourgeois-nantis-fils-à-papa dont le rêve pour beaucoup est de faire des études sans débouchés et finir, comme de droit, fonctionnaires.


                          • (---.---.99.131) 29 mars 2006 16:26

                            Mort de rire ... On aura tout entendu là aujourd’hui.. Représenter les casseurs ? Pourquoi pas les dealers, les meurtriers, les proxo, et puis quoi encore, les jeunesses hitlériennes, les néonazis ?


                          • Jean-Michel (---.---.163.6) 29 mars 2006 16:55

                            « Là -bas ».....comme si dans les autres villes il n’y avait pas de casseurs...

                            Ensuite si des gens se font virer, c’est qu’ils se sont fait remarqués en mal. Car on ne peut pas distinguer de la racaille au premier coup d’oeil. Quelque-chose a dû échapper à votre ami. Si ce n’est pas le cas, alors c’est un fait à part. On sait très bien qu’il suffit d’un seul mauvais exemple (mais est-ce que votre ami savait vraiment ce qu’il se passait ?) pour généraliser, et ainsi dire « les jeunes des banlieues sont rejetés ».

                            De plus si ce sont des racailles, c’est normal qu’ils soient rejetés.


                          • Lesaxon (---.---.4.206) 29 mars 2006 17:02

                            J’espère que tu ne parles pas sérieusement Koshmar ! Si les « racailles » sont rejetées, c’est parce qu’ils pillent, frappent et insultent les manifestants et...(en fait tout ceux qui ne sont pas comme eux), et non le contraire !!!


                          • (---.---.99.131) 29 mars 2006 17:15

                            /mode ironie on /

                            Mais tu ne cherches pas à les comprendre, ces casseurs, c’est un mode d’expression contempotain... Après tout quand on n’a pas de neurones pour s’exprimer, on utilise ses bras pour casser et ses jambes pour courir

                            /mode ironie off /


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:36

                            J’aimerais bien savoir qui a profité de la casse et des voles des universités pendants ce mouvement anti CPE.

                            Des « racailles » de banlieue vous croyez ?


                          • Fred (---.---.190.243) 29 mars 2006 18:50

                            Je comprend pas pourquoi les etudiants les rejettent...ah oui Novembre 2005, 50-60 millions de dommage, des milliers de voitures brulees, un mort, une handicapee enflammee...c’est vrai il ne faut pas les rejetter.


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:54

                            Que c’est il passé dans plusieurs université, des saccages, tres certainement des voles. Qui en est responsable ?

                            Qui devrait nettoyer devant sa porte ?

                            Les etudiants auraient un droit legitime a des manifestations radicales, mias pas les plus exclus de notre societes ? J’y comprends rien !

                            Si ces manifestations radicales sont legitimes pour certains syndicalistes, alors les voitures brulées le sont aussi, non !

                            Allez, avec un peu de bon sens, y bien des personnes qui devraient accepter de revoir leurs copies non ? Juste un peu de bon sens, je despere...


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 18:58

                            Il me semble que certaines personnes n’attendent pas de savoir si tu es ou pas. Hilter s’en foutais complemetement de savoir si une personne etais un genie de la musique.


                          • Irondro (---.---.96.221) 29 mars 2006 20:58

                            Je sais que les décomptes c’est minables, mais à par les deux pauvres jeunes victimes incomprises (bons élèves et serviables en plus)

                            moi des morts victimes des racailles j’en compte trois
                            - le photographe
                            - le vieux près de son immeuble
                            - le gardien d’école

                            C’est fou ce qu’on oublie vite !!!


                          • (---.---.4.206) 29 mars 2006 21:22

                            Ref :Al-Capone Rassure moi, tu ne mets pas tout de même sur le même pied d’égalité le fait d’empiler des tables et des chaises, de casser des vitres et des poignés de porte(lors des déblocages), aux indénombrables voitures brûlées, matériels urbains détruits, personnes violentés parfois gravement (ce faire asperger d’essence et ce faire brûler pas la vite, j’appelle ça grave) et aussi 3 homicides décrit précédemment. Et si tu penses à la Sorbonne sache que c’est pas une généralité et que se sont des marginales qui ont saccagé les locaux dernièrement.


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 21:33

                            Alors, je parlerais d’une façon tres politicienne, comme savent le faire aussi tres bien les syndicats, j’affirme alors, que ces morts, voitures brulées, ordinateurs volés dans les universités, université saccagés ne sont que des dommages collateraux...

                            La loie de la rue, c’est la loie de la rue, y a des regles ?


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 21:52

                            Vous n’avez completement pas tort, ni raison, la seul chose que je souhaite exprimé, c’est bien qu’une partie de la population FRANCAISE est mise hors jeu, et depuis pls de 20 ans.

                            Aujourd’hui, a travers cette crise, le CPE, encore une fois, cette population est completement meprisé, injurié par un egoisme doubler de mepris.

                            Cette jeunesse laissée pour compte se reveilllerat encore, et serat certainement encore plus determiné... peut etre que la prochaine fois, ils bruleront les voitures du centre ville, plus grosse, avec plus d’essence... Et ils auront raison, ils ne peuvent s’exprimer, on parle en leur nom... Et vous deviez bien vous douter que cela recommenceras, puisque rien a ete fait ! Quel complexe de superiorité de s’approprié ce droit de parler au nom des autres, sans meme leur demander leur avis !

                            Dans ce jeux de destruction, je me demande bien qui pleurat le dernier..Cette jeunesse n’a que TRES PEU a perdre... Ce n’est qu’un constat !

                            Et pour ces etudiants legitimant certaines actions radicale, je trouve que pour notre super modele sociale ce sont des actions ridicules, obseletes, contre productives, sans inititiaves constructive, sans aucun esprit collectif ( j’y trouve bien un esprit corporatif, cela ne veut pas dire solidarité !), en retard de 50 ans...on se croirait en 68, mais nous sommes bien en 2006...

                            Pourtant, avec un peu de bon sens, nous pourrions tous nettoyer devant notre porte avant de regarder la poudre dans l’oeil du voisin...

                            Nous vivons ENSEMBLE, qu’on le veuille ou non.


                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 22:07

                            Pour jouer le troublions

                            Je soutiens les casseurs (jeunes banlieusards, pas les casseurs etudiants), je suis ecoeuré par certains propos injuriant, meprisant, fasc...

                            Cette jeunesse « banlieusard » recommencera a brulé, cela tout le monde s’en doute avec un peu d’honneteté, puisque rien est toujours fait, parce que personne ne veut rien faire depuis plus de 20ans ! Et ils auront plus de raison que les anti CPE !

                            Cette jeunesse baffoué se reveilleras avec encore plus de determination, plus de haine et de rancoeur... Ils n’ont que peu a perdre...

                            Nous vivons ensemble, qu’on le veuille ou non, bien que beaucoup de personnes l’aient oublié, veulent l’oublié !


                          • ....... (---.---.3.91) 30 mars 2006 20:55

                            Tu défends donc la loi du plus fort, de celui qui est la plus violent ! Quelle mentalité désolente !!!


                          • bro (---.---.188.227) 31 mars 2006 12:39

                            Tu habites ou Al Capone ? Dans un petit village de la Creuse ?


                          • Al-Capone (---.---.50.157) 1er avril 2006 09:55

                            @ bro

                            J’ai vécu mes 20 premieres années a Orly ville 94, et aujourd’hui, à Toulouse depuis 10 ans. J’ai repondu a ta question

                            Disons que lorsque cette population de banlieusard joue le jeu de la democratie, elle est ignoré.

                            Quand elle casse, on decouvre qu’elle vis dans la meme ville que la notre...

                            Qu’elle est la difference entre

                            - un casseur des banlieues
                            - un casseur d’université
                            - un casseur de macdo
                            - un casseur ecologiste
                            - un casseur viticulteur
                            - un casseur corse, ou breton

                            le corporatisme, une carte de syndicat ou parti, le compte en banque, le copain journaliste, le quartier, le nom du casseur... ? Elle est ou la difference ? Comment ce fait il qu’en France, liberté, EGALITE, Fraternité, que ces casseurs ne soit pas tous considérer comme des casseurs.

                            Detruire un macdo, c’est bien, citoyen engagé, brulé une voiture, c’est de la barbarie ? C’est ca le modele sociale à la française, l’egalité a la française ?


                          • Koshmar (---.---.241.20) 12 avril 2006 18:00

                            je suis d’accord à fond avec al capone. si dans 5 ans on se retrouve face à face gris contre blancs, je vous direz merci à vous les gens bien propres sur eux qui n’ont vu que la merde qu’ils avaient dans les yeux. Apprennez à vous aimer au lieu de mepriser. Tout ces elements ne sont que des simptomes d’une plus grande maladie, et c’est pas en defonsant les symptomes que vous allez vous guerrir. continuez à vous tirer dans les pattes parce que pour ça vous êtes les meilleurs vous les bons français. On devtrait prendre exemple sur les banlieuzars, eux semblent soudé entre eux au moins. J’en ai mare de voir des gens qui ne pense qu’à leur gueule en bien et le mal est pour les autres. Conyinuez à balayer devant votre porte alors que la merde sort de chez vous, c’est se que vous faites de mieux. Quand la guerre eclatera, ça vous derangera pas parceque vous avez deja choisit un clan, sauf que vous etes chacun isolé dans le votre et que vous allez tous vous faire tuer. Vercingetorix a essayé, mais les gaulois n’ont pas changé, chacun pour soi et dieu pour tous


                          • ch07 5 mai 2007 18:28

                            Dans les petits villages c’est aussi « chicago », tags, vols, cambriolages incessants etc .. le plus souvent le chef de bande est un fils à papa (au conseil municipal, très respectable) et qui soudoie tous les jeunes moins nantis. Comme c’est lui qui peut acheter à boire, qui a l’argent pour faire acheter les tarpets, qui a la carte de crédit de papa pour louer les films sur la TV !!


                          • JMR (---.---.8.45) 29 mars 2006 16:04

                            Très bon article, mais ...que faire ? comme disait l’autre.


                            • argoul (---.---.18.97) 29 mars 2006 16:17

                              Que faire ? Chto dielat ? « L’autre » était Lénine, on sait ce qu’il a fait... et les Russes sont aujourd’hui moins nombreux, en plus mauvaise santé et bien plus retardés que si Lénine n’était pas venu. C’est ce que vous souhaitez pour les Français ?


                            • JFBO (---.---.63.142) 29 mars 2006 16:20

                              Arrêtez de leur trouver des excuses.

                              C’est de la merde ces gens.

                              Ils profitent de la moindre occasion pour foutre la merde et voler les honnetes gens. Il faut les expulser.


                              • (---.---.37.244) 29 mars 2006 17:35

                                Les expulser où ? Ils sont français comme toi et moi ?

                                PS :Je n’ai pas dit que je soutenais les casseurs, je réagis à un commentaire.


                              • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 19:03

                                Pour le meme appartement, on demande a Francois 3 mois caution, et a momo 5 mois de caution. Juste un exemple pârmis tant d’autres.

                                C’est ca liberté, egalité, fraternité ?

                                Je ne comprends toujours pas de quoi profitent ces casseurs, du RMI, des cités HLM,etc...

                                Si quelqu’un peut expliquer en quoi ses jeunes banlieusards profitent de notre systeme, il eclairerat bcp de monde, moi le premier...


                              • (---.---.160.169) 6 avril 2006 14:20

                                Non, ils ne sont pas Français comme moi et toi. Ils possèdent en général deux nationalités même si ils sont nés en France. Ils peuvent donc choisir leur pays d’accueil....


                              • (---.---.160.169) 6 avril 2006 15:00

                                Tu comprendras mieux quand il n’y aura plus de HLM, plus d’école publique gratuite, plus de sécurité sociale, plus de soins médicaux gratuits ou quasi gratuits, plus de transports en commun à prix réduits, plus d’équipements collectifs gratuits, etc....


                              • (---.---.123.107) 12 avril 2006 18:14

                                Justement on devrait revenir sur la politique d’immigration et ne pas donner la nationalité à ceux qui ne s’intègrent pas. Et expulser les clandestins. Et pour ce qui est des casseurs français (qu’ils soit agriculteurs ou corses ou racaille des banlieue) je pense que plutôt que les mettre en prison on devrait leur faire payer leurs dégas sous forme de dette si nécessaire.... Car quand on touche au porte monnaie ça fait bien réfléchir...


                              • Gilles Guiraud (---.---.152.10) 29 mars 2006 16:29

                                A supposer qu’une nouvelle constitution européenne nous soit proposée alors nous pourrons créer un marché suffisament grand entre nous avec ses règles et vivre à l’échelle de notre continent !

                                Vous savez j’ai passé deux ans en Inde (et ce récemment) et j’ai des amis en Chine. Il ne faut pas trop croire comme parole d’évangile les concepts vus ici ou là. Ces pays nous rattrapent certes mais ne nous dépassent pas. Bien avant que cela soit possible (le fait de devenir leurs esclaves) cher Bob les ressources naturelles de leurs pays et plus généralement de la planète toute entière seront épuisées et la fin du monde enclenchée...

                                La Chine, comme l’inde se développe à grands pas. Ils font un saut quantique dans l’évolkution économique , passant de leurs traditions ancestrales vers les « nouvelles » technologie mais, ce faisant, ils y perdent leur âme ! Ils ne pourront jamais nourrir leurs populations en cas d’exode rural ! Ce que nous voyons emerger en chine comme en inde sont de nouvelles puissances économiques mondiales comparables à des pays de tailles raisonnables car concentrées dans des mégalopoles rayonnantes. Mais le reste de leur territoire n’est que vaste horizon de calme et de raralité...

                                Désolé pour l’apparté !!!


                                • Gilles Guiraud (---.---.152.10) 29 mars 2006 16:30

                                  désolé mais ce billet devait se trouver sous le commentaire de « vieuxbob » beaucoup plus haut !


                                • fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 16:38

                                  réponse à Thierry,

                                  à Grenoble, il s’est passé à peu près la même chose. Tout était calme jusqu’à ce que les CRS et la BAC se sont mis à faire des rodéos au centre ville en effrayant la population. Après il ont fait les Kakous et ont sagement attendus de se faire siffler pour commencer la guéguerre avec les lacrymos.


                                  • fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 16:52

                                    A Nicolas,

                                    Tu fais une distinction intéressant entre « racaille » « voyou », et « jeune de banlieue ». Je ne suis pas sûr que ceux qui discréditent les manifestants anti-CPE le fassent.

                                    D’ailleurs, dans ton premier commentaire tu parles de gens tabassés par des « racailles » et tu dis que les émeutes n’ont rien à voir avec des « racailles » dans ton deuxième. Je comprends pas bien. D’ailleurs, le terme de « racailles », qui est plus vil selon le toi, il faudrait l’employer. La vilenie n’etant pas mon fort, je resterai sur les termes qui me plaisent. Je suis en tout cas sûr, que les CRS, eux, ne le font pas. je les ai vus. Les trois, « racailles », « voyous » et « jeunes de banlieue » sont régulièrement raflés.

                                    Par ailleurs, je peux traiter un ami d’imbécile, quand on se connaît bien, c’est pas méchant. Qaund c’est une tierce personne, c’est pas pareil. ça peut même devenir insultant là ou entre amis ça passait. Je suppose que tu comprends ce que je dis, non ?

                                    Pour « racaille », c’est pareil. Il y a des mots plus objectifs et moins insultants, moins discriminatoires : « émuetiers », « casseurs », si tu veux. Mais si tu préfères insulter, comme ce gouvernement, alors faut plus s’étonner, mais assumer.


                                  • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 17:04

                                    Cher Fishlord,

                                    Je réponds rapidement tant que je suis de passage : Oui le terme de racaille est insultant envers ceux qu’il désigne, sans pour autant que ce soit une insulte. La distinction est fine, je vous l’accorde, mais si ils se sentent rabaissés par ce terme, c’est voulu. Ils « méritent » d’etre rabaissés.

                                    Les émeutes de Novembre n’ont rien a voir avec le fait que N. Sarkozy ai repris le mot « Racaille ». C’est ce que je voulais dire.

                                    Le terme « émeutier » sous entend une lutte sociale, une revendication. Les racailles n’en ont pas. Le terme « casseur » se rapproche des anarchistes : détruire les choses pour détruire le système. Les racailles ne cassent que les portes des supermarchés dans le but de les piller.

                                    Le terme de racaille n’est pas « discriminatoire », il est précis. Quand à votre histoire de CRS, comment voulez vous qu’ils fassent la différence quand tous les medias et partis ont reproché à leur chef de la faire et s’interdisent d’utiliser un autre mot que « jeune » ?

                                    Les mots ne sont certes pas le point le plus important, mais ils dénotent d’un certain parti pris idéologique dans la recherche de solution.


                                  • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 16:50

                                    Lien vers les photos de nos amis les « jeunes en difficultés persécutés par la police »

                                    http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=8851

                                    Le site en lui-meme est très a droite, je ne suis pas d’accord avec eux, mais ils ont l’honneteté de donner tous les liens vers les principales photos prises lors des bastons racailles/manifestants.

                                    Et les photos parlent d’elles memes...


                                    • fishlord (---.---.3.77) 29 mars 2006 16:57

                                      Venant d’un site très à droite, je suis donc rassuré sur l’objectivité que j’accorde, les yeux fermés, à ces gens-là.

                                      Bravo à toi, Nicolas, pour te laisser convaincre qu’il ne faut regarder que par un bout de la lorgnette.

                                      Quand aux photos, on ne photographie que ce que l’on veut bien. Objectivité = zéro Subjectivité = 100 %

                                      Néanmoins on peut deviner une partie de la vérité, celle que les promoteurs de ce site de droite veulent bien montrer.


                                    • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 17:08

                                      J’ai beaucoup ri.

                                      Comme je l’ai dit, le site est a l’extreme-droite, mais donne des liens vers des sites pas a droite du tout , des sites d’agence de presse dont le métier est de prendre des photos. Photos pour le moins explicites.

                                      Apres, vous pouvez toujours nier le réel en disant qu’elle sont subjectives, que ce sont des acteurs, qu’elles sont retouchées, etc...

                                      Elles sont vraies. Bienvenue dans le monde réel, cher Fishlord.


                                    • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 17:12

                                      @ (IP:xxx.x1.99.131) Vous êtes encore à coté de la plaque. Mais je vais faire un effort. A force de les pousser de l’autre coté du miroir ils sont hors jeu quoi qu’ils fassent. Ils le savent et nous tous le savons aussi. Alors vos règles et vos considérations...

                                      Un peu de lecture dont on se doute que la preuve par l’image ne passera jamais l’épreuve médiatique sans le préalable de la censure

                                      Provocateurs par Pierre MARCELLE mercredi 29 mars 2006

                                      Donc, vent debout contre le contrat qui ne passe pas, les lycéens, les collégiens, les étudiants, et parmi ces derniers la proportion considérable d’une grosse moitié qui survit de petits boulots, travaux au noir et intérims divers ; c’est la masse des grévistes qui se tuent depuis six à huit semaines à organiser les occupations de fac, les assemblées générales exemplairement démocratiques et les votes itou, les manifestations et tout le cortège d’agit-prop qui va avec. Contre l’UNI, officine d’extrême droite que Villepin prétend légitimer, contre la fatalité frileuse du « le CPE, c’est mieux que rien », contre le confusionnisme entretenu par la lecture de la lutte des classes comme guerre de générations... Aux marges, contre l’institutionnalisation de la précarité, il y a ces autres jeunes à la respiration étouffée : intermittents du spectacle et de la vie morne et indigènes à l’intégration douloureuse, adolescents déscolarisés des cités déshumanisées, « lascars », « ouaiches », « autonomes », « anarchistes » et tutti frutti, selon les pittoresques et médiatiques appellations de tribus qui toutes, de près ou de loin, désespérément, instinctivement et parfois très raisonnablement, revendiquent leur part de la protestation nécessaire. « Rêve général », disent-ils avec leurs mots mal entendus de sans-culottes du mouvement social. Et puis dans les coulisses des manifs telle celle qui s’acheva jeudi aux Invalides, il y a d’autres « casseurs » dont quelques courriers nous narrent les exploits. Infiltrés parmi des caïds à vocation affirmée de Lumpen, il y a des agents provocateurs que le mouvement découvre (cette découverte participe de l’apprentissage de ces choses), et que de trop crédibles témoignages identifient comme des policiers déguisés. Ceux-là entretiennent, au sein des cortèges et pour mieux les vider, la très dissuasive hypothèse de la terreur. Ceux-là sont les agents de ce « pourrissement » sur lequel le Premier ministre et provocateur en chef semble, à quitte ou double, avoir beaucoup misé.


                                      • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 17:33

                                        Il y a encore des gens qui lisent Pierre Marcelle ?

                                        Un peu d’instruction pour ceux la alors :

                                        http://stalker.hautetfort.com/archive/2004/05/03/pierre_marcelle_deconstrui t.html

                                        Bien cordialement


                                      • Nicolas (---.---.91.17) 29 mars 2006 17:39

                                      • (---.---.99.131) 29 mars 2006 17:43

                                        « Mais je vais faire un effort »

                                        ô merci grand moralisateur intellectuel de gauche

                                        D’ailleurs s’il est question de ça, vos arguments sont tout à fait en phase avec votre méthode : faire de l’intellectualisme théorique, à défaut de pratique. Et ce n’est sûrement pas avec des mots qu’on règlera les maux des français.... Finalement Sarkozy voyait très juste en 1992 sur l’histoire de l’autocar... Bref ! Je me tais car quand je cite Sarkozy , on a l’impression que je plébiscite

                                        Ah dernière chose, ayez le courage d’aller vivre dans une cité quelques années, ça vous apprendra bien des choses sur leurs fonctionnements et vous évitera de penser que les médias retranscrivent la réalité...

                                        Bonne soirée,


                                      • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 17:54

                                        Vous êtes un père pour moi mais je vous ai déjà dit de ne pas vous inquiétez car c’est déjà le cas


                                      • (---.---.149.213) 29 mars 2006 17:27

                                        Nik la franse sal rasiste !


                                        • Fred (---.---.190.243) 29 mars 2006 18:55

                                          nik l’ortograf sal Pivo


                                        • Aux xénophobes (---.---.4.206) 29 mars 2006 21:32

                                          Ref : banlieue Tes parles illustrent vraiment bien ta « tolérance » et « ton ouverture d’esprit ». Relis tes paroles ! Et après dis nous qui est vraiment raciste ?


                                        • paslyon (---.---.162.117) 29 mars 2006 17:34

                                          g enfin trouvé mon alter ego virtuel. Bravo pour cette analyse Muriel. Cela faisait un bon moment que je souhaitais écrire une tribune libre sur la situation actuelle du pays mais tu m’a devancé. Encore une fois et comme tu l’as très bien dit, il n’est pas question ici de tout excuser. Mais arrêtons de dire que de vivre en banlieue (particulièrement en ile de france) ce n’est pas si difficile que ça. J’aimerais bien savoir si les gens qui critiquent seraient capables d’élever leur enfant dans les meilleures conditions en banlieue parisienne (immeubles délabrés, manque de structures sportives, enseignements difficiles....) Lorsque on est ado et qu’on vit des difficultés d’ados (ou d’adultes pour certains) l’environnement est très important. L’on aspire à un peu de tranquillité, de beauté, d’espace. Je pense sincèrement que la violence de certaines personnes découle de cette environnement particulier. Alors prenons le mal à sa racine et arrêtons de nous réjouir des querelles politiques. Certains diront que mon discours est très candide mais peut être est ce parce que j’ai eu une grand mère instit, une mère éduc et une soeur assistante sociale, et que je suis moi même journaliste


                                          • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 17:43

                                            sachez Nicolas que vos dires ne changent rien et que la réalité est la meme. pour le reste je vous laisse maitre de vos définitions et de vos sites extrémistes car le propre d’une idée reçue est justement de se passer d’essayer de penser.


                                            • (---.---.99.131) 29 mars 2006 17:45

                                              Appliquez à vous même vos dogmes en vivant la réalité au lieu de feindre de l’avoir vécue !


                                            • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 17:50

                                              Vous êtes gentil mais ne vous inquiétez pas, c’est déjà le cas.


                                            • simplet simplet 29 mars 2006 17:54

                                              bonjour, je viens de lire l’article + qqs uns des différents commentaires enrichissant grandement le débat ( la c’est de l’humour... )

                                              la lutte idéologique à laquelle nous assistons ne nous avancera sans doute à rien, on ne peut tout excuser, mais de là à mettre dans le même sac banlieusards émeutiers casseurs et étudiants un peu musclés, je trouve çà très démago.

                                              D’ailleurs le site d’extrème droite y trouve pleinement sa place, eux sont les rois pour rendre le monde blanc ou noir ( ils préfèreraient blanc mais bon... ) on pourrait aussi créer un forum ou chacun pourra dénoncer des agressions de voyous ou des bavures de flics.. de la à utiliser çà dans un article c’est plutôt moyen..

                                              Je ne suis donc pas d’accord ni avec la rédactrice de l’article ni avec tous ceux qui attisent la haine de l’autre avec de pauvres exemples de la cruelle vie de tous les jours...


                                              • foureau (---.---.5.96) 29 mars 2006 18:10

                                                tout à fait d’accord, ancien de la banlieue, ancien voyou, je comprends cette colère, et quelque part l’abandon de toute classe politique confondue ( moi même socialiste, j’ai un peu honte de l’ignorance des élus sur ce sujet), car ils ne l’ont pas vécu


                                                • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 18:29

                                                  Dès qu’il est question de la racaille black-beur de banlieue, j’ai remarqué qu’il était d’usage de dénoncer le laxisme qui a prévalu à son égard sous les gouvernements socialo-communistes, comme si ceux-ci étaient les seuls responsables de cette vermine proliférante.

                                                  Ceux qui invoquent cet argument on la mémoire courte et sélective. Qui était président de la République Française lorsque le regroupement familial des travailleurs immigrés a été décidé par un décret du 29 avril 1976 ? Valéry Giscard d’Estaing. Qui était premier ministre ? Jacques Chirac.

                                                  C’est donc bien la droite parlementaire qui a décidé de faire venir d’énormes populations immigrées.

                                                  Les socialo-communistes ont eu à gérer ce terrible héritage légué par un Chirac de droite toujours aussi inconséquent et inconsistant trente ans plus tard.

                                                  Ils l’ont certes fait avec une une naïveté et un angélisme confondants et ultra-criticables et sans penser à contrôler sévèrement les naissances au sein de ces populations. Mais dans cette histoire, tous les gouvernements sont responsables, et en premier chef celui qui a eu cette idée abracadabrantesque de faire venir des centaines de milliers de gens pour la plupart intintégrables pour cause de disparition des emplois que leurs pères occupaient dans les usines des Trente Glorieuses.

                                                  Que faire maintenant ? Les flics sensés le savent bien : dans chaque cité il y a entre une trentaine et une centaine de cailleras irrécupérables. Ceux-là, il faut les dérouiller et les verrouiller et les isoler de leur milieu pathogène : le communautarisme musulman identitaire. Les foutre en taule ? Mais c’est là qu’ils deviennent gangstéro-islamistes. Les priver de leur nationalité française en modifiant la loi et les expulser ? Oui, dans le pays musulman de leur choix.

                                                  Reste, en dehors de la caillera, le problème de l’Islam, inintégrable dans la République parcqu’ontologiquement théocratique... et tenant à le rester, ce qui implique le problème de la condition féminine, etc.

                                                  Pour le régler, il faudrait un gouvernement courageux. Pas à la botte de Sarkozy, donc, ce nabot politique qui fricote avec les associations musulmanes islamistes ou hypocritement « modérées » pour acheter la paix des banlieues et remplacer la BAC par des talibans, ce qui n’est vraiment pas un progrès.

                                                  Un gouvernement non sarkozyste, donc, qui aurait le courage de s’attaquer à la fois à la misère, à l’illettrisme, à l’islam modéré, militant et missionnaire, mais aussi aux dérives tribales et racistes des BAC, qui se comportent de plus en plus (sous le règne de Sarkozy, tiens tiens...) comme des gangs tribaux inverses vidéos de la caillera.

                                                  « Vaste programme », comme disait un certain Charles de Gaulle...


                                                  • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 18:42

                                                    Et si vous voulez savoir ce que la caillera encapuchonnée pense de la culture, regardez ça.


                                                  • (---.---.132.2) 29 mars 2006 18:55

                                                    Puisque vous semblez connaitre si bien l’histoire de l’immgration, qui en 1981 a décrété que les travailleurs immigrés ne rentreraient pas chez eux, alors que la France avait fait construire sur place des logements pour qu’ils soient bien mieux logés qu’avant leur départ pour la France ?

                                                    Vous faite de la diffamation ou vous nagez dans l’ignorance !


                                                  • Mado (---.---.100.234) 29 mars 2006 19:00

                                                    Concernant le regroupement familial, si je me souviens bien, ce n’est pas un effet de la générosité giscardienne mais bien de l’entrée en vigueur et de l’intégration dans le droit français à cette époque de la Convention européenne des Droits de l’Homme rédigée par le Conseil de l’Europe, notamment son article 8 sur le respect de la vie familiale. A noter que cette convention internationale a été ratifiée par la France à un moment où les futurs regroupés familiaux faisaient parti de l’empire colonial français dans l’immédiate après-guerre... Merci de compléter ma réponse si j’ai fait une erreur !


                                                  • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 19:41

                                                    Très peu cher anonyme,

                                                    Je n’ai diffamé personne. J’ai rappelé une réalité historique : c’est la droite qui a décidé en 1976 de faire le regroupement familial. Point-barre. Et j’ai moi-même souligné à quel point les gouvernements de gauche ont totalement merdé dans la gestion du problème de l’immigration musulmane.

                                                    Alors ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, et si tu es trop con et/ou partisan pour le comprendre, étudie un peu l’Histoire.

                                                    Capisco


                                                  • (---.---.132.2) 29 mars 2006 19:50

                                                    Quand le contradicteur est à court d’idées et d’arguments, il hausse le ton et insulte pour faire entendre... sa médiocrité.


                                                  • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 20:07

                                                    Quand on n’est pas d’une médiocrité intellectuelle intégrale, très peu cher anonyme, on expose ses arguments.

                                                    Chiche


                                                  • monteno (---.---.179.94) 31 mars 2006 09:22

                                                    Votre commentaire me parait tout à fait pertinent ! Je me souviens quand le ministre en charge sous Giscard, Lionel Stoleru, a fait voter cette loi en application d’une directive Européenne. Giscard a du d’ailleurs s’en rendre compte, puisqu’il a, bien des années plus tard fait scandal en intitulant un article du Figaro Magazine : l’Invasion !


                                                  • la brune (---.---.147.107) 29 mars 2006 18:29

                                                    Bravo pour votre article Tout ce que nos politiques ont trouvé aprés la crise de banlieu, que les étrangers ont interprété comme « gerre civile en france » c’est le CPE. Je pense que pour ces jeunes et moins jeunes ce qu’il faut c’est du travail et non le type de contrat de travail. Mais pour ca il faut que nos politique descendent de leurs planètes parce que eux ils planent dans les nuages (de bonheur) et nous ont est sur terre. Je pense que les erreurs accumulé dans tous les domaines (immigration, éducation, logement...) et par tous nos politiques qu’ils soient de droite ou de gauche c’est à la génération des précaires de les reparer. Alors, ne soyons pas dupe et ne laissons pas cet élan de solidarité contre ce contrat de précarité se faire acaparé par la gauche...


                                                    • Mado (---.---.100.234) 29 mars 2006 18:31

                                                      Comme un gout de déjà vu...

                                                      Il y a quelques temps que j’ai quitté le lycée et la fac, mais lycéenne en 90-92 dans un quartier parisien dit « privilégié » je me souviens...de m’être fait raquetter pour quelques pièces dans le fond de ma poche (à l’époque pas de portable ni de lecteur mp3, peu de CB pour les lycéens), des manifestations lycéennes de l’époque où casseurs et délinquants de l’époque (car le terme racaille n’était pas encore d’usage) cassaient les vitres des magasins et dépouillaient de leurs coûteux blousons (des doudounes sans manches ornées d’un canard dans le dos qui faisaient fureur à l’époque), les lycéens trop privilégiés qui avaient choisi de défiler sous la banderole « solidarités avec les lycées de banlieue », là déjà la technique 10 contre 1 faisait recette...sinon pendant cette période j’ai aussi assisté impuissante au tabassage dans le métro de deux jeunes filles par deux ou trois garçons (entouré d’un groupe de quelques dizaine d’autre gamins pour tenir à distance les usagers du métro) parce que trop maquillées et trop décolletées pour être honnêtes...Bref, le phénomène ne date pas d’hier, il est aussi vieux que la crise économique (souvenez vous des skechts de Coluche, « on est une bande de jeunes, on se fend la gueule », avec description de racket et tournante) mais il prend il est vrai une tournure plus inquiétante quand il se double d’une revendication ou d’un regroupement « ethnique » ; au bagarre entre punks à chiens d’extrème gauche et skin-head nourris à l’idéologie d’extrème droite des années 80, semble avoir succéder des formes de regroupement ou d’adhésion qui ne se font plus sur un mode politique mais plus ethnique ou religieux, qui sont quelques part le reflet des tensions qui agitent à plus large échelle le globe, doublé d’une forme de nihilisme et d’acculturation au profit d’une culture hédoniste basée sur la possession (ou la non possession) de biens matériels, signes de réussites sociales (cb, téléphone, lecteur mp3)....pour mémoire et pour conclure, les lycéens du début des années 90 manifestaient pour un meilleur avenir, plus de prof et de moyens pour accéder à un niveau de vie supérieur à celui de leurs parents, un meilleur job...il semble que leurs petits frères est décidé de « zapper » l’étape formation et de passer directement à la consommation des biens matériels, par tout les moyens...


                                                      • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 18:48

                                                        Complètement d’accord avec toi Mado.

                                                        Mais rions un peu quand même avec un néologisme policier abracadabrantesque et bouleversifiant.

                                                        Savez-vous comment les rapports de police qualifient les razzias des cailleras ? Par le néoconcept de « délinquance acquisitrice ».

                                                        C’est vrai que ça fait plus sérieux et postmoderne que parler de « vols qualifiés ».


                                                      • popom (---.---.203.6) 29 mars 2006 18:52

                                                        plutôt que de les enfermer peut etre qu’ils faut les aider non ? je comprend pas comment on peut imaginer mettre a l’écart une catégorie de la population... et pour moi les plus grand délinquants ce ne sont pas ceux qui brisent une vitre ou pille un porte fueille .. mais plutôt les politiciens protegés qui detourne des sommes énorme !!


                                                        • Fred (---.---.190.243) 29 mars 2006 18:56

                                                          les deux sont a repimander.


                                                        • (---.---.132.2) 29 mars 2006 18:58

                                                          Parce que ça fait 25 ans qu’on les aide... Qui peut affirmer que les politiques sociales ont donné le moindre signe d’efficacité ? Et les milliards engloutis pour rien ?

                                                          Mais je sens que je vais la sacrosainte réponse « c’est parce qu’on les a mal utilisés ces milliards »... Bel exemple de refus de la réalité et de mauvaise foi, surtout quand on sait que une bonne partie de ces milliards sont allés directement dans les poches des associations locals, ont servis à retaper TOUTES LES SEMAINES, les banlieues dégradés...


                                                        • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 18:57

                                                          Marsu, changez votre place avec la leur et nous verrons bien si vos vérités restent absolues ou relatives.


                                                          • (---.---.132.2) 29 mars 2006 19:01

                                                            Magnifique solution ! Bravo !!! Quel argumentaire !


                                                          • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 19:10

                                                            on a beau être incorruptible jusqu’à la bêtise, on n’est jamais totalement immunisée contre le chant des sirènes (clin d’oeil bien sur)


                                                          • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 19:27

                                                            Il ne s’agit pas de vérité, « relative » ou « absolue ».

                                                            Je ne prétends détenir aucune vérité. J’entends juste agir et voter pour qu’on ne me fasse pas chier dans la société où je vis. Il s’agit de gestion de rapports de forces socio-culturels sur fond de conflits de civilisations et d’ultralibéralisme généralisé et mondialisé.

                                                            Je te raconte un tout petit bout de ma toute petite histoire individuelle, à titre de témoignage.

                                                            Je suis né ailleurs qu’en France et fils de militaire raciste et très droitier. A 17 ans, je me suis barré, n’en pouvant plus du racisme et des discours flirtant avec l’extrême-droite. Jeune con réactionnel, je suis donc devenu anti-raciste et de gauche (pas d’extrême), et je me suis empressé d’aller habiter dans le quartier arabe de la première ville française où j’ai atterri. J’ai mis environ deux ans à comprendre ma douleur et mon erreur : bagarres perpétuelles à propos d’histoires de femmes, opinels sortis et gangstérisme généralisé. C’était il y a 36 ans, et à l’époque, c’était encore cool : l’islamisme n’existait pas.

                                                            Depuis je suis resté antiraciste et anti-extrême-droite, mais le réel m’a désillé les yeux. La caillera immigrée-musulmane, je sais physiquement ce que c’est.

                                                            Ça ne m’empêche pas d’avoir des amis issus de la culture musulmane. Mais ils sont TOUS athées ou agnostiques.


                                                          • (---.---.132.2) 29 mars 2006 19:47

                                                            Question réthorique, vous excellez... Malheureusement , encore une fois, les mots ne guériront jamais les maux...


                                                          • (---.---.132.2) 29 mars 2006 20:30

                                                            « Les mots ne soulagent les maux que le temps des modes, qui sont par nature éphémères. »

                                                            Les modes sont éphémères certes, les maux malheureusement permanents...

                                                            "Je ne sais pas pour qui je vais voter la prochaine fois. Pas pour l’extrême-droite, c’est sûr."

                                                            Hop on a quand même un point commun

                                                            « Et j’ai le bagage intellectuel, bien qu’étant issu de classes moyennes-inférieures, »

                                                            On est deux aussi

                                                            « pour faire une nette disctinction entre la Représentation (les mots), l’Existence (les faits) et la Transcendance (ce qui est au-delà des mots et des faits) »

                                                            Je n’aurais pour ma part par la prétention de dire « nette distinction » tant l’exercice est périlleux, sans compter qu’hormis les faits, le reste n’est que « subjection »


                                                          • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 20:47

                                                            Il y a quand même ce qui est concevable (les mots, les représentations), ce qu’on vit - et entre autre les « maux » concrets qui nous accablent (l’existence) et ce qui nous échappe totalement (la transcendance).

                                                            Aucune de ces catégories ne relève de la subjectivité - ou subjectivation comme tu dis - ce qui nous éloigne considérablement des histoires & diners de cons, mais je n’en suis pas sûr.


                                                          • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 21:02

                                                            Je précise. J’ai écrit : « Aucune de ces catégories ne relève de la subjectivité ».

                                                            J’aurais du écrire : « Aucune de ces catégories ne relève de la subjectivité en soi. Elles peuvent toutes être objectivées. Un peu d’épistémologie y suffit ».

                                                            Euh... c’est mon côté « caillera épistémologique, et je piquerai jamais le portable de personne, vu que n’en ai pas et n’en désire pas ».

                                                            A+


                                                          • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 23:02

                                                            @Marsupilami

                                                            T’es pas le seul toubab a avoir vécu en téci, je te rassure... mais je ne partage pas ton avis...

                                                            Des differences de « statuts » existaient deja, et n’ont fait que s’accentuer... Je ne pense pas quand termes d’integration, notre super modele sociale soit le plus belle exemple a suivre. Est si difficile de reconnaitre ça ?


                                                          • \-}][_{\ (---.---.43.89) 29 mars 2006 19:02

                                                            skin-head’s = d’une souplesse & politesse & sont sous ma protection


                                                            • éric (---.---.167.190) 29 mars 2006 19:17

                                                              Nos sociétés n’offrent plus d’espoir d’ascension sociale. La société se bipolarise, l’immense classe moyenne est sur le point de mourir. Quelques-uns s’en sortent par le haut, mais la plupart sombre dans la précarité, l’absence d’avenir. Dès lors, les violences deviennent un moyen d’expression bruyant et visible. Pourtant les dirigeants devraient l’avoir pressenti par un symptôme fort : l’abstention aux élections. Les individus, les jeunes en particulier, ne voient pas ce que l’élection de tel ou tel changera pour eux. Et faute de dialogue possible, la seule échappatoire devient la violence. Je ne la cautionne pas, mais comment faire entendre sa voix autrement ? Il est urgent que nos dirigeants répondent aux inquiétudes populaires. Lorsqu’on a plus rien à perdre la révolte paraît bien séduisante. Gageons qu’une autre voie sera trouvée.


                                                              • Georges Clément (---.---.108.201) 29 mars 2006 19:49

                                                                Rodrigue as-tu du cœur ?

                                                                C’est par un jour de pluie, après des semaines passées à endurer leurs abjections, que je me décide à écrire.

                                                                Ecrire c’est dire, et dire c’est souffrir ! Souffrir de briser des connivences, voire des alliances, souffrir de parler d’un monde qu’on exècre, souffrir enfin d’avoir à rompre des consensus !

                                                                Est-ce si grave ? Ce CPE honnis est-il si important ? En soi Non. En soi, Essentiel !

                                                                Comme la langue d’Oesope direz-vous ? Oui, comme le fablier disait « Ni bonne, ni mauvaise ».

                                                                Voici donc qu’une « génération privée d’avenir » (cela me rappelle « la fin de l’histoire ») manifeste contre un projet de loi sans envergure au prétexte - ai-je entendu - « de forger un modèle conforme à nos aspirations ». Celle qui prononça cet aphorisme percutant était une de ces jeunes filles insipides et à la langue bien pendue dont on voit les visages sans grâce bien que sans ride se répandre sur les plateaux de télévision où elles pérorent sans vergogne face à des adultes - certains fort instruits - qui supportent avec démagogie leurs impertinentes ignorances.

                                                                Parce qu’à 20 ans, sortant du moule à imbéciles de l’Education nationale, ON sait ? On sait donc, de source sûre, ce qui pourrait (Voyez comme je suis prudent avec ce conditionnel) sortir le pays (Encore faudrait-il qu’il y en ait un) du marasme !

                                                                Parce qu’à 20 ans, on se préoccupe de l’avenir ? Et surtout on s’en inquiète ?

                                                                Bon sang ! Mais pour ce qui m’en souvienne, je me demandais seulement si je serais à la hauteur de mes prétentions. Je mesurais l’abîme entre la faiblesse de mon expression, le lâche tissage de mes connaissances et la compétence talentueuse de ces personnalités qui nous donnaient conférence sur conférence dans l’amphithéâtre de notre Ecole. Nos professeurs - qu’ils en soient remerciés - nous expliquaient qu’il nous faudrait changer de postes et d’entreprises pendant une dizaine d’années avent de nous stabiliser, dans une fonction d’abord, un métier ensuite, une firme enfin. A moins que nous n’en eussions fonder une, ce dont nous doutions tout en le désirant comme on l’eut fait d’une femme. Mais surtout, l’œuvre primait, et la réussite, sans que l’argent ne nous obsédât.

                                                                A 20 ans, je n’imaginais pas la vieillesse, me sentais éternel, et de l’imprudence avais fait une vertu !

                                                                Puis il y eut 68. Première faille, que les dilettantes des facs, c’est-à-dire de l’Université, saisirent au vol pour donner à leur vacuité une densité et une pensée...Enfin « pensée », il y a de ces mots qui vous échappent !

                                                                Ils firent de slogans comme « Sous les pavés, la plage » leur structure ; mais ils en devinrent crustacés, et non vertébrés. La carapace les protégeait, les soutenait et les contenait tout à la fois. Ils la sécrétèrent à force de lois protectrices et de garanties payées par d’autres. Ils rejetèrent toute appartenance, tout respect, tout honneur. Pour bien faire, ils vendirent le patrimoine national pour vivre leurs petites existences, et s’engouffrèrent dans le giron étatique afin d’y jouir à satiété de leurs RTT.

                                                                Et nous les regardions alors, avec cette ironie teintée de mépris, que caractérisa fort bien la remarque de l’un de nos camarades : « Ils manifestent parce qu’ils ont peur ».

                                                                Nous avions en effet, été élevés dans l’adage contraire que tant d’axiomes ou de citations illustraient : « La fortune sourit aux audacieux » « L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » « Après la victoire resserre la jugulaire » « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » « Tu tremble carcasse, mais tu tremblerais bien encore plus si tu savais où je vais te mener ! » etc, etc...

                                                                Et nos jeunes filles allaient, belles, racées, propres, pimpantes, coiffées, le sourire pétillant, leurs jambes fines dans des escarpins ; et la vie était belle puisque nous allions où nous devions : vers le Beau, le Bon, le Juste, le Bien, la Gloire. Mais pas celles des saltimbanques, celle des grands artistes ou des savants, celle des capitaines d’industrie, celles des soldats et des héros, des découvreurs ou des défricheurs !

                                                                Hélas ! Ils doutent de tout, ils ne se respectent pas, et leur foule hurlante, sombre, sans grâce, mal apprise, indigente, trop nourrie, illettrée, martyrise le Français, leur langue, l’élégance, leur patrie, et réclame des garanties quand eux seuls devraient être la garantie de la Nation !

                                                                Michel Serres écrit dans le Parisien « La guerre, toutes les guerres, sont ce que j’appelle à présent « les meurtres des fils ». Les deux guerres mondiales, ce sont des vieillards, à Berlin et à Paris, qui s’entendent pour qu’on massacre leurs propres fils. A chaque fois c’est pareil, nos sociétés ont toujours massacré leurs enfants. Chaque génération recommence. Pour la première fois dans l’histoire, depuis 60 ans nous n’avons pas connu de guerre. Mais les pères d’aujourd’hui ont inventé autre chose pour « tuer leurs fils », cela s’appelle le chômage et la précarité ».

                                                                Quel chapelet de contre-vérités ! Ainsi, des gens profitent-ils de leur costume vert pour dire des âneries. Et avec un tel aplomb que je ne résiste pas au plaisir d’en disséquer la litanie.

                                                                « la guerre, toutes les guerres,... » Ah bon ? Michel Serres a donc étudié TOUTES guerres que l’humanité a livré, et il peut en tirer une règle générale ?

                                                                Mais « guerres »se résume vite aux « deux guerres mondiales » et il poursuit : « Ce sont des vieillards » A quel âge est-on vieillards pour notre immortel ? Et puis dois-je lui rappeler qu’entre 1792 et 1815, les généraux français et nos gouvernants avaient entre 20 et 30 ans ?

                                                                Poursuivons. « A Berlin et à Paris » Et pourquoi pas à Londres, Saint Petersbourg, Vienne, Belgrade, Istanbul ? « Qui s’entendent pour qu’on massacre leurs propres fils » Donc, il y a eu conférence entre belligérants pour décider de l’entrée en guerre afin de massacrer leurs fils ? Doit-on lui faire souvenance que s’il y a guerre, c’est précisément qu’on ne s’est pas entendu ? Dieu sait que Daladier, Chamberlain et d’autres se font houspiller depuis pour avoir tenter de l’éviter cette guerre ! A moins que les mots n’aient changé de sens... Plus loin « A chaque fois c’est pareil, nos sociétés ont toujours massacré leurs enfants » Et hop ! Voilà pour la culpabilisation ! Ce fut pourtant Rome qui condamna, et combattit le sacrifice des enfants ; ce fut même un des mobiles des guerres puniques puisqu’à Carthage on sacrifiait à Baal les premier né des grandes familles et puis certains conflits virent le meurtre des « pères » par les enfants, comme au Cambodge les Khmers rouges le firent. Plus loin « Pour la première fois dans l’histoire, depuis 60 ans nous n’avons pas connu de guerre ». Je rappellerai à l’honorable « philosophe » que lorsque celle qui est en cours a commencé, le 11 septembre 2001, la guerre d’Algérie était finie depuis 39 ans, et celle du Viet Nam depuis 21 ans. D’autre part, entre 1815 et 1870 la France connut 55 ans de paix, enfin ne lit-on pas dans Gibbon que certaines provinces du nord de l’Italie n’avait pas connu la guerre depuis des siècles lorsque débutèrent les Invasions germaniques du 4ième siècle ?

                                                                Et nous arrivons au bouquet, qui rejoint le fil de mon propos : « Mais les pères d’aujourd’hui » Ceux de 68 ? Qui auraient donc « inventé », c’est-à-dire à dessein, avec objectif malicieux et conscient « le chômage et la précarité » ? Ainsi un « philosophe », de nos jours, s’insurge-t-il contre la « précarité » ? Finis les stoïciens, et même les épicuriens, qui ne pensèrent jamais QUE la « précarité », qui est en soi le propre de l’homme. Aujourd’hui, les « penseurs » (à moins qu’il ne faille dire les « panseurs ») qui utilisent leurs « petites cellules grises », comme dirait Hercule Poirot, et en font même profession, auraient trouver la martingale de l’indestructibilité de l’homme...La précarité est un sentiment permanent que tout humain conscient porte en lui dés qu’il atteint l’âge d’homme et rien, fut-ce le contrat le plus solide, ne peut l’en faire douter.

                                                                Comment peut-on parler de « précarité » à 20 ans ? Et de quel chômage parle-t-on, quand les entreprises n’ont souvent aucune candidature sachant lire et écrire pour les postes qu’elles ont à pourvoir ?

                                                                Que les « pères » jouent donc leurs rôles en mettant une fessée aux enfants qu’ils n’ont pas éduqué, et que les grands-pères gâteux, même titrés, cessent de gloser pour donner raison aux voyous que leurs fils ont engendré.

                                                                Georges Clément Neuilly le, 28 mars 2006


                                                                • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 20:02

                                                                  Ouaf !

                                                                  Souvenirs, souvenirs, comme dirait notre Jauni nationnal.

                                                                  On ne fait pas l’histoire en regardant dans le rétroviseur.


                                                                • (---.---.132.2) 29 mars 2006 20:25

                                                                  En tous cas, les syndicalistes ont le cul sur le rétroviseur, histoire de bien s’asseoir sur leurs acquis, même s’ils sont dépassés et injustes... Quant au rétroviseur de l’histoire, bien malin celui qui ira faire comprendre aux français, quue l’histoire avance, que le monde avance, mais qu’ils font du surplace depuis un bon nombre d’années désormais !


                                                                • Jean-Pierre (---.---.177.173) 29 mars 2006 22:49

                                                                  Votre commentaire sonne juste.

                                                                  On ne sait pas quoi répondre et cela mériterait d’être un article.


                                                                • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 23:16

                                                                  Plus fort, j’entends rien... ;)

                                                                  Pourtant quel honneur de passer le flambeau, quel fierté cela pourrait etre...


                                                                • (---.---.219.42) 29 mars 2006 20:06

                                                                  TF1 et le Figaro donnent la parole à ceux que la Pravda française appelle pudiquement « les casseurs ». A lire sans modération pour bien s’imprégner de l’état d’esprit des « chances pour la France » que les pédagogues veulent nous imposer pour sauver nos retraites. Le ridicule ne tue pas ? Dommage !

                                                                  « Les immigrés ne sont pas là pour être épiciers ou exploités. On veut choisir notre avenir », explique Ramms 16 ans lycéen noir du 20° arrondissement de Paris. Son ami Stéphane, venu du Blanc-Mesnil (Seine-St-Denis), se présente d’emblée comme un Antillais : « entre nous, on s’appelle les galériens, les fauchés, les frères de merde. »« Demandez-leur la solution pour un petit rebeu qui est musulman et qui habite la banlieue », lance un troisième garçon d’origine maghrébine.

                                                                  « Sarko pensait être débarrassé de nous, mais on revient. Le CPE, on sait pas bien ce que c’est, mais quand on casse, on se fait remarquer », renchérit un peu plus loin Rachid, 15 ans, qui vient de Mantes-la-Jolie (Yvelines) Il fait partie de deux bandes d’une centaine de casseurs encagoulés, avec des foulards palestiniens sur le nez, certains armés de barres de fer, qui ont déferlé boulevard de l’Hôpital (XIIIe), en début de manifestation.

                                                                  « On est là pour niquer les keufs, en souvenir des »princes« qui sont morts dans un transfo. Les manifestants sont plus riches que nous, y a pas de mal à leur piquer deux-trois phones », explique Jean-Baptiste, 16 ans, Français de parents congolais, de Sarcelles.

                                                                  Mourad, 16 ans, et Abdoulaye, 17 ans, ont poussé dans le béton de la cité Verlaine de La Courneuve. Hier, ils ont rejoint la manifestation parisienne pour la première fois depuis le début de la contestation anti-CPE. Pour eux, c’est l’occasion de se « faire du fric, vite ». ...

                                                                  « Ça va être chaud », lancent-ils. En face, certains connaissent à peine la capitale et hésitent, mais les leaders ont réponse à tout : « Notre Paris, c’est les manifestants. » Une géographie de voleurs, qui suit ses cibles qui défilent sans regarder autour. « C’est clair qu’on y va pour dépouiller », avoue Mourad. On attaque dès le début, on prend tout ce qu’on peut. » Ils frappent « pour bloquer les cris, supprimer le signal d’alarme ». Faire peur pour abolir la résistance, paralyser victimes et entourage, leur spécialité. ...

                                                                  Seuls, Mourad et ses copains se font transparents, se sentent minables. Mais en bande, ils ne connaissent plus de limite et s’en prennent aux « faibles » qu’ils méprisent soudain....Il s’est exonéré des règles depuis bien trop longtemps pour s’émouvoir. Lui qui bouscule sa mère et la « renvoie dans sa cuisine » lorsqu’elle tente de le retenir. Il vit chez lui comme à l’hôtel, profite du lit et du couvert, mais ne touche pas un sou de ses parents. Il se débrouille seul et vit de rapines. Voler lui apporte du superflu, un look de flambeur, de l’équipement audiovisuel digne d’un stand d’exposition.

                                                                  Même les grands frères n’osent plus s’interposer. « On est pire qu’eux et ils le savent », dit Mourad fièrement. C’est une génération de caïds qui ne veut pas attendre, qui conquiert sa place dans le crime, tout de suite. Cet essaim de gamins armés de poings américains, de bombes de gaz, parfois de couteaux, semble d’autant plus inquiétant qu’on sent ces garçons pris dans une logique suicidaire. [NDRL : la même logique qui pousse à mourir et à tuer pour la gloire d’Allah ?]


                                                                  • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 23:20

                                                                    Comment ne fait on pas le constat de mort de notre modele sociale...

                                                                    Que de talent gacher...


                                                                  • José Melchor Gonzales (---.---.254.43) 29 mars 2006 20:15

                                                                    Retour à la Une Tournée vers l’Est

                                                                    Après une nouvelle journée de manifestations anti CPE, José Melchor Gonzales revient sur l’opportunité d’une telle réforme et sur l’incapacité chronique de la droite à prendre de bonnes décisions.

                                                                    Les CNE et CPE étaient une double erreur, la charrue avant les bœufs sur laquelle l’UMP sera sans doute menée au billot de 2007.

                                                                    Non que l’idée d’une flexibilisation en soi soit mauvaise, au contraire, mais parce que le gouvernement a voulu en faire des préalables, alors qu’ils n’étaient qu’un aboutissement, et qu’en plus ils ne sont que des préalables sans suite, c’est à dire sans un projet global de réforme derrière, qui leur donne une cohérence, et qu’enfin il y a l’aspect chronologique à tout cela qui ajoute la bêtise à la confusion : on ne dispose pas du pouvoir sans rien faire pendant 4 ans, pour tenter de telles réformes en dernière année - c’est-à-dire quand il est trop tard - et en plus en étant à peu près sûr de piquer au vif le monde étudiant, de loin la partie la plus névralgique à l’idée même de la réforme, et non sans raison d’ailleurs... il faut reconnaître que la droite n’a jamais su comprendre le monde universitaire.

                                                                    Bref, comme nous l’avions dit il y a plusieurs mois, le pack « CNE-CPE » était une erreur à au moins 2 niveaux :

                                                                    1) Confusion : ce qui n’aurait jamais du être autre chose qu’un aboutissement après des années de réforme ayant permis une vraie reprise de l’emploi dans laquelle se serait inscrite en aboutissement une flexibilisation des contrats de travail, est devenu un préalable obscur à on ne sait quoi, permettant à la gauche de rebondir et sortir de sa torpeur sur la question sociale où sa démagogie peut fonctionner à plein pour accuser la droite de tous les maux sociaux et faire oublier ses propres responsabilités, tout en agitant le spectre de la bête « ultra-libérale » pour effrayer le populo et le mettre dans la rue. Cette confusion est la première faute du gouvernement. À tort ou à raison, ce n’est même plus la question, le CNE apparaît comme une « arnaque » vouée à truquer les chiffres du chômage, le CPE est perçu comme un CIP bis....

                                                                    2) Tempo : cette réforme devait finir le travail, pas le commencer : depuis 4 ans qu’elle est au pouvoir, la droite devait entamer une politique de réformes économiques, fiscales, permettant une reprise effective de la croissance et de l’emploi dans laquelle seraient inscrites en résultantes CNE et CPE. Réforme de la protection sociale, notamment par son individualisation (privatisation des actes), la diminution des charges sociales pesant sur l’emploi, la baisse de la fiscalité sur les revenus et la consommation, le repli de l’état sur ses rôles régaliens et sa sortie du jeu économique, etc... après 4 ans d’inaction, ajouter à la confusion un tempo aussi soudainement débridé que mal maîtrisé ne pouvait conduire qu’au clash.

                                                                    Si à cela on doit ajouter aussi la façon dont le gouvernement a voulu « radariser » l’Internet avec la DADSVI de Donnedieu de Vabre, en créant une véritable arme de guerre contre la liberté des échanges sur Internet - un véritable réflexe digne du régime chinois obsédé par le contrôle liberticide - ce qui a touché beaucoup les jeunes, et notamment les étudiants et lycéens pour qui il est aussi naturel d’échanger des fichiers MP3 que pour nous dans les années 80 de se passer des cassettes - et la part de musique « partagée » était bien équivalente - alors que l’idée de la licence globale était certainement novatrice et pleine de bon sens, comment ne pas croire que la droite ne soit pas complètement coupée de la jeunesse et de ses modes de vie, donc de ses inquiétudes face à une société hanté par le chômage et la précarité autant que par l’obsession paranoïaque d’un état policier contrôlant tout, verbalisant à tout va, dès lors qu’il est plus facile de s’en prendre à un internaute ou à un automobiliste, bref aux petits travers de citoyens globalement honnêtes, pendant que loin des radars et des logiciels de partage de MP3, l’on viole, on pille, et on tue même presque en toute impunité dans cet étranger pays qu’est devenu le nôtre, où télécharger une chanson sur Internet est un délit plus grave que d’incendier une école !

                                                                    Pathétique déclin moral quand le gouvernement a paru tant comprendre les émeutiers de novembre 2005, qu’il n’a jamais semblé manquer depuis de faire montre de sa « bonne volonté » pour satisfaire les banlieues en les couvrant de centaines de millions d’euros, en leur donnant des dizaines de milliers d’emplois dont beaucoup seront fictifs... pardon, « associatifs »... jusqu’à faire de la discrimination positive une règle quasi obligée à laquelle la HALDE veillera, y compris par une coercition sans contrôle lui donnant un véritable statut de tribunal d’exception.

                                                                    Imagine-t-on qu’un plan similaire aurait pu être accordée aux étudiants inquiets de leur avenir ? 200 millions d’euros pour les filières universitaires, des dizaines de milliers d’emploi promis en fin de cursus y compris par le biais d’associations étudiantes, et un vaste plan de discrimination positive pour les milliers d’étudiants sortant avec des diplômes mais inadaptés au marché du travail et voués à finir à l’ANPE, avec une HALDE (haute autorité de lutte contre la discrimination des étudiants) qui aurait puni patrons et PME refusant d’engager des étudiants de lettres ou d’histoire, largement victimes du chômage eux aussi ?

                                                                    Cela semble absurde à certains, c’est pourtant ce qu’on a fait pour les émeutiers musulmans de banlieue et qu’on refuse aux étudiants qui auraient pourtant davantage mérité d’attention et de soutien de la part de la nation, quand on sait comment triment aujourd’hui les étudiants pour se payer leurs études et arracher leurs diplômes entre une trentaine d’heures de cours, 26h de boulot chez Mc Do, et une palanquée de bouquins à étudier... peu de ministres tiendraient le rythme d’un étudiant moyen en vérité, quand on voit comment ceux-ci, genre Begag, ont le temps d’écrire des bouquins pendant qu’ils traînent dans leurs ministères ! Évidemment, les étudiants issus des milieux privilégiés et qui savent que leur avenir ne passera pas plus par un CPE que leur présent ne passe par Mc Do, ne risquent pas de comprendre ce qu’aujourd’hui une large majorité d’étudiants vit quotidiennement... Nul doute pourtant qu’avec 200 millions d’euros, ce sont bien des étudiants boursiers qu’on aurait pu soutenir, bien des stages en entreprise qu’on aurait pu financer en partie, bien des formations de reconversion professionnelle qu’on aurait pu offrir à des étudiants surdiplômés mais dans l’impasse sur le marché du travail, et bien un peu d’espoir donné à la jeunesse française qui essaye de s’investir dans ses études et trouve autre chose à faire le samedi soir qu’à brûler des voitures et à violer des filles dans les caves....

                                                                    Là, peut-être est l’erreur la plus fondamentale de la droite, d’avoir oublié son propre message sur le mérite, et avec lui la jeunesse française, celle qui travaille, qui étudie, celle qui est l’avenir de ce pays, celle à laquelle ne pense pas Sarkozy quand il parle de la « nouvelle France profonde » des banlieues : oui, si la droite avait été à la hauteur de ce principe, elle aurait peut être même rallié les étudiants en leur montrant qu’elle avait su distinguer la jeunesse méritante de ce pays de l’ivraie des banlieues... mais au lieu de cela elle a jeté par ses erreurs et sa méconnaissance de la jeunesse française, le monde étudiant dans les bras de la pire gauche qui soit, celle des anars et des bobos de l’UNEF qui peuvent désormais se réjouir de leur grand retour sur la scène médiatique.

                                                                    Nul doute que dans les années qui viennent, le CPE sera perçu comme la seconde dissolution de Villepin, mais à ce moment là, la gauche sera peut-être au pouvoir, imposera le vote des étrangers (c’est à dire des banlieues) pour mieux asseoir sa domination électorale en pactisant avec la cinquième colonne du diable musulman régnant dans la périphérie de nos villes, car la gauche, elle, contrairement à la droite, agit et défend les intérêts de ceux qu’elle représente.... Quitte à trahir le petit peuple français qui lui fait parfois confiance mais auquel la droite est incapable d’ouvrir les bras, et pourtant... Ouvriers, agents de maîtrise, petits paysans, viticulteurs, étudiants de milieux modestes, seraient sans doute les premiers bénéficiaires d’une économie ouverte et libéralisée, comme aux Etats-Unis, ce sont souvent ceux là qui font la base électorale du Parti Républicain, tandis que la bourgeoisie vote démocrate.

                                                                    Mais tant que la droite sera aussi hermétique au peuple, aussi « démocrate » et enfermée dans son élitisme incapable de la moindre conscience populaire, alors on n’est pas près en France d’avoir un Reagan, idole des cols bleus... mais il est vrai qu’on avait bien compris depuis ce deuxième mandat chiraquien, au moins, et on pourrait même dire depuis De Gaulle en fait, à quel point la droite française était bien davantage tournée vers l’Est que vers l’Ouest.

                                                                    José Melchor Gonzales pour LibertyVox


                                                                    • Z (---.---.251.54) 29 mars 2006 20:32

                                                                      Les casseurs de gauche cassent pour exprimer leur colère face au système libéral. Les casseurs de droite cassent pour semer le trouble et favoriser le vote à l’extrème droite.

                                                                      Les casseurs de banlieue cassent....pour revendiquer le droit à avoir une piscine avec des filles qui dansent autour pour faire comme dans les clips de rap ?

                                                                      Comme quoi, on trouve toujours plus bas.


                                                                      • Al-Capone (---.---.50.140) 29 mars 2006 20:54

                                                                        @Z

                                                                        Quand tu t’appeleras MOMO, que tu chercheras un appart, un boulot, sortir en boite en centre ville, tu pourras peut etre comprendre ce qu’est la precarité...

                                                                        Je ne sais pas a quelle hauteur , tout est relatif, tu situe ton propos, moi je le mets à la poubelle...

                                                                        La gauche a droit a cassé, légitime ? a qui t’as demandé l’avis ?

                                                                        En attendant, c’est avec ce genre de propos d’extremistes que CE SOIR A VOUS METS, CE SOIR ON VOUS METS LE FEU... LEGITIMENANT pour lutter contre la connerie, ce genre de connerie


                                                                      • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 20:36

                                                                        n’étant ni butée, ni politiquement engagée, je tente une échappée à droite cher Georges Clément pour vous dire que j’ai eu plaisir à lire vos souvenirs vétérans mais il faut signaler que le monde ne serait pas dans l’état piteux que nous lui connaissons si les jeunes qui ont 20 ans aujourd’hui avaient encore des illusions, les millions d’illusions auxquels vous avez eu droit à leur âge.

                                                                        IP:xxx.x96.219.42, de quels moyens un prince omnipotent dirigé par son appétit de domination, doit user pour établir et maintenir son pouvoir, l’indéfinissable Machiavel l’a d&jà démontré généreusement...


                                                                        • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 21:03

                                                                          Il ne faut pas noyer le poisson MArsu. Il ne s’agit nullement de mes voisins ou des tiens. Nous avons tous connu des voisins insuportables et l’odeur et le bruit ne sont nullement le seul apanage des minorités et ce malgré papa Chirac. Il y a une femme battue par minute en France et toutes sont loin d’être d’origine étrangère. Un enfant battu ou violé ou tué et ce n’est pas non plus l’apanage des populations immigrées. Des diners de famille qui se noient dans le vin avec des opinels à la main aussi.

                                                                          Cessons de croire que nous sommes vertueux face à la barbarie venue d’ailleurs. La question est de savoir ce qu’il faudra entreprendre à partir de tout de suite pour se sortir de cet échec savamment entretenu et non de verser des rancoeurs mal digérées à longueur de posts.

                                                                          la France a invité des hommes à venir travailler chez nous, nous les avons parqué dans des bidonvilles, et nous sommes encore, 50 ans après à contester leur citoyenneté à leurs enfants et petits enfants. Ils disent basta et je leur donne raison.


                                                                          • le Phacochére (---.---.94.93) 29 mars 2006 21:32

                                                                            A gaiaol :Si t’es aussi compréhensible avec la racaille,peux tu essayer de les raisonner un peu,si t’as les couilles !!!!!Et en meme temps essaye de debiter tes conneries chez les victimes de ces dits racailles que t’affectionnes tant !!!!

                                                                            Le Phacochére


                                                                          • le Phacochére (---.---.94.93) 29 mars 2006 21:36

                                                                            A gaiaol :Si t’es aussi compréhensible avec la racaille,peux tu essayer de les raisonner un peu,si t’as les couilles !!!!!Et en meme temps essaye de debiter tes conneries chez les victimes de ces dits racailles que t’affectionnes tant(pour voir) !!!!

                                                                            Le Phacochére


                                                                          • Marsupilami (---.---.229.99) 29 mars 2006 21:46

                                                                            Je suis d’accord avec toi... sur le fond. Et uniquement sur le fond.

                                                                            C’est pour ça que j’ai tenu à rappeler que c’est la droite capitaliste et exploiteuse des Trente Glorieuses qui a procédé au regroupement familial après avoir honteusement exploité des immigrés corvéables à merci.

                                                                            Je n’ai donné mon témoignage hyper-personnel, j’en conviens, que pour montrer qu’un parcours de vie pouvait faire varier les inflexions idéologiques qu’un individu pouvait avoir au départ et auxquelles il pouvait pavloviennement réagir d’une manière ou d’une autre en y substituant d’autres tropismes idéologiques.

                                                                            Je comprends tout-à-fait tes réflexes humanistes vertueux, et je les partage même en grande partie. Mais, après avoir été un grand voyageur, parce que curieux de la nature humaine et de sa diversité, j’ai cessé de m’illusionner sur les vertus du multiculturalisme et de la tolérance vis-à-vis de civilisations ou religions qui ne nous tolèrent pas.

                                                                            Je suis peut-être un vieux con social-démocrate, mais, loin de tout universalisme abstrait et invertébré, ce qui me motive, c’est que ceux qui vivront après moi puissent vivre dans une société où les femmes seront non-voilées, où on pourra caricaturer n’importe qui et où on aura le droit d’être athée ou agnostique. Ce qui implique une lutte vigoureuse et rigoureuse contre l’islam et les étasuniens.

                                                                            A part ce problème du moyen terme, il y a juste les problèmes du long terme : en finir avec l’hypercapitalisme, le consumérisme décervelé et la pollution généralisée.

                                                                            Sur ces points-là, je ne peux que me contenter de ne pas merder individuellement. Et je le fais.

                                                                            Au niveau collectif, ça craint un max.

                                                                            Le grand Mur arrive. Il nous fracassera tous. Je me planterai dedans comme tout le monde, la clope au bec certes, mais en ayant très peu pollué (je fais hyper-gaffe) et sans jamais avoir éhontément exploité personne (tout en ayant été responsable de plusieurs sociétés).

                                                                            Ce sera dérisoire.


                                                                          • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 22:18

                                                                            mon dieu, enfin un gentleman porcin qui sait parler aux femmes. c’est sûr que nous rêvons toutes d’être traitées commes des « couillues »...


                                                                          • gaiaol (---.---.215.93) 29 mars 2006 22:20

                                                                            mon dieu, enfin un gentleman porcin qui sait parler aux femmes. c’est sûr que nous rêvons toutes d’être traitées commes des « couillues ».


                                                                          • Le Phacochére (---.---.176.99) 30 mars 2006 08:08

                                                                            Grouik grouikkkkkkkkkkkkkkk


                                                                          • Le Phacochére (---.---.176.99) 30 mars 2006 08:09

                                                                            Grouik grouikkkkkkkkkkkkkkk


                                                                          • Le Phacochére (---.---.176.99) 30 mars 2006 12:42

                                                                            Ma chér(e) Gaiaol croix-tu que je me comporte aussi,voire meme plus mal que la racaille que tu absous ?!!

                                                                            Le Phacochére

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