Bayrou 2012 : un commissariat à la stratégie
Alors que samedi après midi autour de Bayrou se réunissaient plus de 800 personnes afin de discuter d'économie et de programme, et que par définition cela est important dans le débat présidentiel (que l'on soit farrouchement opposé ou non au candidat du centre, cela a de l'intérêt y compris pour le combattre, cela en a un évident pour le débat démocratique) la presse a préféré gonfler ad nauseam le combat Hollande Sarkozy au travers des Fillon et Chatel interposés. C'était c'est la faute à Sarkozy et c'est celui qui dit qui est. Il est certain que la parole de François Hollande avait droit de cité et également les réponses du pouvoir mais quant à en faire quatre article magistraux dans le Figaro, trois dans Le Monde, quatre au Point et pas un mot ou relégué en fin fond d'internet pour ce forum c'est assez scandaleux et démontre que les journalistes politiques ne s'intéressent qu'aux combats de coqs et non au fond de cette campagne tout en en critiquant ce qu'ils exploitent un max et montent en mayonnaise à longueur de lignes.
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Plus bas vous aurez la vidéo du discours de clôture de François Bayrou de cette journée forum concernant l'économie et les propositions à faire, du moins les grandes lignes à suivre pour nous en sortir.
Un petit mot à ceux qui postent sans aucun recul les mêmes commentaires : Bayrou est de droite, il a tout voté avec la droite, c'est un européiste de la pire espèce, etc. On connaît votre chanson, elle n'apporte rien au débat et ne sont que des slogans répétés ad vitam aeternam sans aucune preuve si ce n'est des antiennes répétées comme le feraient des perroquets. Quand on vous démontre vos mensonges, vous revenez à la charge avec d'autres mensonges. Que vous estimiez que Bayrou soit de droite pour certains (car pour d'autres il n'est qu'un gaucho déguisé) c'est votre droit le plus absolu, mais au moins ne dites pas n'importe quoi et pour mettre les choses au clair : Bayrou a voté la censure contre le gouvernement Villepin, il ne participe à aucun pouvoir depuis juin 1997, il tient le même discours depuis 1998, il n'a voté aucune des lois TEPA, s'est battu contre Edvige, Hadopi, n'a pas voté le traité de Nice, n'a pas voté les budgets depuis 5 ans, a voté contre la privatisation des autoroutes, n'a pas voté le texte des retraites, a voté contre la constituion nouvelle et éternelle etc. Ceci ce sont des faits. Ensuite à ceux qui disent que Bayrou est pouf un coup à droite, pouf un coup à gauche (slogan de Sarkozy en 2007) ils font partie de ces monocéphales incapables d'imaginer que d'avoir ici des concordances avec la gauche et là avec la droite ne crée pas une vibration autour d'un axe mais fait la même chose que ceux qui critiquent font quand ils marchent. A moins qu'ils aient une technique bien particulière, pour avancer ils posent une fois un pied devant eux, le gauche, puis le suivant, le droit et ainsi de suite. Quand ils posent le pied gauche on va dire qu'ils penchent, les damnés, à gauche, et puis quand c'est le pied droit à droite etc. Or ils avancent tout simplement. Personne au monde ne critiquera cette façon de faire car c'est la seule pour avancer. Mais eux ont le cerveau unijambiste sans même de béquille et sautillent sur un pied. Tout comme la vision, pour voir en relief il faut deux yeux, eux ils sont borgnes et en plus il n'ont pas de cônes, mais juste des bâtonnets et voient en noir et blanc : vous dites comme moi vous êtes bon, vous dites différemment vous êtes mauvais. Voilà leur monde : des unijambistes borgnes qui ne voient qu'en noir et blanc.
On ne cesse de parler de propositions et seulement de propositions. On devrait écouter ou relire Descartes et son discours. Dans cette campagne, il y a un aspect qui passe complètement au second plan et pourtant il est d'une importance primordiale. En effet il faut un projet, certains l'agrémentent de propositions, les plus sérieux le chiffrent. En réalité il leur manque deux aspects pourtant indispensables : quel est l'objectif à long terme et quel est le calendrier ? En d'autres mots où sont leurs priorités temporelles et avec quelle démarche vont-ils y arriver ? Les lois certes, mais c'est un peu court.
Ce qu'il y a de remarquable, dans le sens où il est à remarquer, dans la campagne de Bayrou c'est justement qu'il est, me semble-t-il, le seul à avoir proposé un agenda à 8 ans, donc de 2012 à 2020. Pour les autres on entend des propositions : TVA sociale, 60 000 postes d'enseignants, quotient familial etc. et des slogans : protecteur des Français, pacte productif - et là Hollande n'a pas la moindre vergogne à piller Bayrou quand son propre projet lors des Primaires, pas plus que le PS n'avaient cette orientation - mais nulle part d'agenda, d'objectifs et à quelle échéance.
Bayrou propose donc un agenda et au moins deux échéances : une à trois ans et demi (le rééquilibrage des finances) et une à 8 ans (avoir rendu la France sa capacité de production).
Avoir un agenda a cet avantage de structurer le projet et de donner une marche à suivre. Mais cela n'est pas suffisant, Bayrou y ajoute une méthode. La démocratie c'est effectivement le droit de critiquer les objectifs, les moyens et la méthode pour y arriver. Mais alors que le débat porte là-dessus et non sur des slogans, des fatwas, des mantras répétés inlassablement.
Pour la méthode il y a deus aspects intéressant. Il distingue l'urgence et pour cela il faut agir vite évidemment et en l'occurrence il s'agit des déficits, ensuite il y a le long terme, ou plus exactement le moyen terme. Pour ce moyen terme il propose un changement de paradigme, un changement de société. Il veut que la France quitte le modèle anglo-saxon et fasse de la France un pays d'ingénieurs à la place d'un pays de financiers.
Cette réorientation fondamentale de la France mérite que l'on s'y arrête. Cela c'est l'objectif, avec en parallèle de réindustrialiser la France. Il propos des pistes qui vont dans le sens de la collaboration, de diminuer les antagonismes, de travailler ensemble dans le même sens et non dans l'opposition permanente. Par exemple il pense qu'il faut amener la discussion dans l'entreprise plutôt que l'affrontement permanent. A ce propos il a dit et répété qu'il était contre la paupérisation des salaires et que pour lui, du fait qu'il était impossible de luter contre les salaires de la Chine ou d'autres pays aux rémunérations 5 fois inférieures, et que donc nous ne pourrions jamais nous aligner, il faut trouver une autre voie et de fait surtout pas celle de la baisse des salaires. Petit message à certains d'entre vous qui ont du sables dans les esgourdes, qu'ils ont mis eux-mêmes. Pour amener cette discussion il souhaite que chacun y mette de la bonne volonté mais il y ajoute un élément comme, par exemple, faire que dans les conseils d'administration des sociétés de plus de 500 personnes, les représentants du personnel aient, non seulement des places, ce qui est le cas, mais en plus un droit de vote.
Sa démarche à cela d'intéressant, comme il l'a dit pour l'enseignement où il veut regarder comment font les 5 % des professeurs qui réussissent le mieux afin de transposer leur méthode aux autres - ce qui sort du débat idéologique et suit la voie de la raison et du pragmatisme - il veut que pour cette immense transformation de la société tout le monde se mette autour de la table et réfléchisse ensemble pour faire des propositions. Ainsi si nombre sont d'accord pour changer de société qui est l'objectif qu'il propose, il n'imposera pas la solution mais espère qu'elle naîtra de la discussion. Il en donne la méthode, seulement. Cette approche est fort intéressante et change de ce que l'on a l'habitude de voir.
Dans cette approche pragmatique, dans cette approche structurée il propose un commissariat à la stratégie. On a vu que depuis des années il n'y a strictement aucune stratégie de fond. Il n'y a eu que deux voies complètement antagonistes : la volonté de faire une société favorable aux riches et ensuite ou en parallèle des multitudes de lois et déclarations répondant à l'actualité ou aux sondages avec pour toile de fond des boucs émissaires dans tous les segments de la société. Aucune boussole, aucune constance, aucune direction. Ce ne fut que de la politique née de Brassebouillon et de Gribouille. Du bruit, du vent , de l'agitation. En somme des mouvements de bras dans l'eau qui font de l'écume épéhmère sous la pluie.
Un commissariat à la stratégie est différent d'un commissariat au plan. Le second est rigide et détaillé, le premier donne les orientations, les objectifs et le calendriers. Cette façon de faire a un autre avantage : un peuple qui sait où il va et par quel moyen aura moins d'angoisses et peut-être un plus bel élan pour s'aider lui-même dans la réussite du projet. Car ce qu'ajoute Bayrou à sa démarche c'est qu'il considère que c'est en nous que se trouve la solution. Il est vrai qu'il est si facile (les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils) d'accuser la terre entière et de se déresponsabiliser : c'est la faute à tous les autres, mais non à nous. Nous en connaissons tous autour de nous ceux dont ce n'est jamais la faute : c'est le stylo, le voisin, la qualité de ceci, la surcharge du travaille bien qu'ils n'en branlent pas une, les instructions qui étaient mauvaises etc. Eux ne sont jamais responsables de rien. Ceux là, généralement on ne les aiment pas trop. Mais dès qu'il s'agit de politique, ceux qui nous exonèrent de tout on les traite en héros. C'est assez petit et surtout avec eux nous ne nous en sortirons pas car ce n'est pas de l'extérieur que viendra notre salut, mais bien sûr de nous-mêmes. Bayrou nous fait confiance et nous dit de bien nous regarder dans les yeux et de ne pas fuir notre responsabilité. En fait ils nous grandit, nous fait confiance. Il nous valorise. Ceux qui accusent la terre entière nous diminuent, nous avilisent, nous diminuent, font de nous des lâches et des repliés, non des combattants mais des pleureuses, des soumis.
Dans son discours on veut noter une contradiction que certains traduisent assez malhonnêtement en disant qu'il veut nous tirer des larmes de sang du corps. Parlons donc de la TVA sociale. Bayrou est contre (entre autres car il refuse la diminution du pouvoir d'achat et la paupérisation des salaires). Mais alors quid de ces 2 points de TVA ajoutés ? D'abord il faut remarquer que pour la TVA à 7 % c'est déjà fait, en fait 1,5 en plus de 5,5 %. Mais il y a de nombreuses différences qui n'apparaissent pas à première vue. Une d'entre elle est que cette augmentation de la TVA n'a aucunement pour objet de diminuer les charges sociales, mais bien de réduire le déficit. Il faudra bien le réduire. Ce qui implique que la TVA sociale, elle, devra d'être permanente, alors que dans l'autres cas elle sera temporaire quand les déficits seront résorbés, et ce n'est pas mince. C'est aussi philosophiquement différent. Mais ce n'est pas tout. En plus de ne pas toucher les produits de premières nécessités, le taux n'est pas du tout le même. Dans le cas de la TVA sociale il faudrait l'augmenter de 5 points pour que cela soit efficace. Et là c'est un bon coup de massue. Mais à 2 points, et cela est possible, car Bayrou estime qu'au moins 50 % de ces deux points seront absorbés par les entreprises comme celai a été remarqué par diverses études. Cela a pour conséquence que l'augmentation finale serait de 1 point. Pense-t-on vraiment, dans la situation tragique dans laquelle nous sommes, 1 % sur ce que l'on achète, et encore pas tout ce que l'on achète, serait un effort inique, insupportable ? Ceux qui le disent sont des menteurs, tout simplement ou des démagogues pour faire plaisirs à leur électorat. Et par ailleurs Bayrou demandera plus au plus fortunés : deux tranches, une révisée et une ajoutée : 45 % et 50 %. Et là n'est-ce pas un surcoût beaucoup plus important ? Qui oserait dire après cela qu'il ne veut pas plus de justice ? D'un côté 1 % du prix et de l'autre entre 3 et 7 % de la tranche marginale en plus. Il ne s'arrête pas là. Pour l'impôt de solidarité sur la fortune il pense qu'au-delà d'un certain seuil, exonérant la résidence principale (aussi avec un seuil) et l'outil de travail, il propose qu'un revenu virtuel de 1 % de la valeur des biens soumis à l'impôt soit intégré dans l'impôt sur le revenu. Cela veut donc dire que ceux qui n'auraient que peu de revenus mais un patrimoine hérité par exemple payeraient peu et ceux qui auraient de haut revenus payeraient alors 50 % de ce revenu virtuel car étant dans la dernière tranche. Avec cette solution il répond à une double justice : participation des plus fortunés à l'effort national, même sur leurs biens, et ensuite modération en fonction de leurs revenus totaux. Par ailleurs il rabottera les niches ficsales notamment celle des heures supplémentaires qui est parfaitement injuste puisqu'à rémunréation égale celui qui a déjà dans une société qui tourne aura encore plus que celui qui ne peut faire d'heures supplémentaires dans une société fg'ragile. Le premier en plus empêchant la création d'emploi. Et on a vu le résultat catastrophique tant financièrement que pour l'emploi.
Il y en a beaucoup qui se moquent de Bayrou et de son produire français. Bien sûr en déformant la vérité et ce qu'il dit. Il veut instaurer un label produit en France - et non made in France - où apparaîtrait le % de fabrication française. A qualité égale ou à prix égal, si l'idée fait son chemin certains Français choisiront d'abord de façon volontaire, puis par réflexe, le produit qui aura un peu plus de fabrication française et ce tout simplement car notre solidarité n'est que nationale et ce ne sont que nous, Français, qui cotisons pour notre retraite, notre protection sociale, payons nos impôts pour nos services publics et ce n'est pas un emploi en Slovénie qui va le faire. Bayrou n'a jamais dit que 100 % des Français achèteront 100 % français. Cela n'est qu'une stupide caricature. Il veut mettre la France en marche pour qu'un mouvement se crée et que delà petit à petit nous arrivions à redresser le commerce extérieur et les finances. A ceux qui, savants dans leurs commentaires, raillent Bayrou voici un dernier sondage (outre le fait qu'il monte à nouveau dans les intentions de vote) qui a son intérêt. Bayrou a pris 4 points (19) dans l'intérêt de ses proposition et talonne maintenant Sarkozy (21) quand Hollande (22) perd deux points. Le Figaro : 2012 : le discours de Bayrou bien accueilli : François Bayrou progresse de quatre points au classement des candidats à l'élection présidentielle qui proposent les meilleures solutions aux préoccupations quotidiennes des Français, selon un sondage OpinionWay pour La Croix publié aujourd'hui.
François Hollande arrive en tête de ce palmarès, cité par 22% des personnes interrogées, mais perd deux points. Il est suivi de Nicolas Sarkozy à 21% (+ 1), puis François Bayrou à 19%, lui-même talonné par Marine Le Pen (17%, +1). Les autres candidats sont nettement décrochés, Jean-Luc Mélenchon arrivant cinquième avec 8% et Eva Joly sixième (6%).
Ceci juste pour dire que ce sont les Français qui font l'élection et non les commentateurs politiques, méchamment ironiques et méprisants en regard du produire français car eux sont si savants et proposent tant de belles choses pour nous en sortir, dans la presse ou dans les forums et c'est bien heureux, car les Français, eux, ils ne sont pas en majorité politisés à outrance. Ils ont du bon sens et ne jugent pas de façon sectaire et orientée.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l'affaire Yannick Blanc
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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