Biraben, Salamé et Moix, les porte-flingue foireux
Je ne sais pas ce que leurs employeurs pensent des prestations de ces trois-là, mais si c’était moi qui les payais, je me poserais des questions. Surtout en période pré-électorale où il ne faut pas rater un coup !
Les medias appartenant à l’Upper class et les émissions d’infotainment étant encore écoutées, il faut des « chefs de chorale » pour ratatiner quelqu’un qui peut gêner le puissant capitalisme.
Malheureusement, le choix des chefs d’équipe, à savoir Biraben sur « Le grand journal », qui est depuis longtemps, « la petite feuille de chou » et Salamé, accompagnée de Moix, sur ONPC, ne donne pas les résultats escomptés.
Bolloré, le grand ami de Sarko, qui veut sans doute faire passer son pote, ce qui est aussi invraisemblable que d’imaginer Netanyahu à la tête de l’URSS, a donc choisi Biraben. Maïtena. La pauvre chérie avec son nom style Maïzena ou Maïté la grande cuisinière, a déjà un obstacle à sa crédibilité. Ses airs ensuite : « Mon dieu, que je suis heureuse, que nous sommes heureux, que nous rions ensemble, que nous sommes drôles, mais attention, je change de tronche et toi, que mes patrons envoient, je vais te jeter des regards noirs, des questions vicieuses et tout le monde va bien comprendre que tu ne plais pas aux richous de la planète !! Je vais te détruiuiuiuireee ! » Quand elle a Valls en face d’elle, elle fait semblant, Cruella qu’elle est, de lui mordiller le lobe de l’oreille, il est quand même un ennemi pour la Bolloré team ! Quand c’est Belkacem, elle pose des questions idiotes à l’autre qui lui répond comme une cruche, c’est un duo qui ne s’apprécie pas longtemps. (Verre d’eau du robinet et verre d’eau minérale pétillante débouchée depuis 15 jours…) Il y a eu aussi Ménard qui, grâce à elle, a paru intelligent et grand intellectuel. Elle a eu beau faire les gros yeux et baisser la tête comme pour l’encorner, elle n’a réussi qu’à le rendre plus audible. Car il est évident que quiconque elle attaque, avec ses airs sournois, elle le fait briller et que quiconque elle flatte, elle nous fait bâiller.
Cela fait pourtant longtemps que cette créature officie sur nos écrans. Personne ne pourrait faire mieux qu’elle ? Il n’y a pas des gens qui ont l’air éduqués, sympathiques et drôles ?
Mais vous allez me dire que quelqu’un d’éduqué ne pourrait que dire que Canal, surtout sous la houlette de Bolloré, est une nouvelle ferme des mille vaches et qu’il faut fuir de là en vitesse.
Le grand journal perd cent mille clients tous les jours. Les gens préfèrent Hanouna. Là, on atteint le fond. Je n’ai vu cette émission qu’une fois, le soir où la brillante équipe de com de Mélenchon l’y avait envoyé , et il m’a semblé que le septième cercle de l’Enfer est un lieu cool à côté de ce ruminement de vulgarités. (Ce soir-là, il fallait dire « Tu l’as vu ? Mon cul ! ) Mais on va me dire que je suis bobo. (Facho ce sera pour plus tard.)
Passons à « On n’est pas couché » où Salamé, Maïtena bis ou autres donzelles qui parlent insolemment aux hommes politiques, lesquels ne savent pas leur fermer le clapet sinon ils seraient traités de misogynes, représente une féminité cruelle qui, comme Daesch, veut décapiter qui n’appartient pas à son clan. Elle s’était fait remarquer pour sa bonne articulation, son appartenance à l'armée des chefs et ses décolettés sur Itélé. On la retrouve telle qu’en elle-même avec ces airs de fille chaude qui lance ses mains en avant comme pour vous presser, d’un doigt rageur, des boutons sur le nez. Ou « chercher des poux », si vous préférez. Intellectuellement, ça ne va pas plus haut.
Il faut dire que cette mode des chroniqueurs qui humilient des malheureux en public, si elle nous amuse quand un de nos ennemis est promis à la hache sacrificielle, n’en est pas moins lamentable. Oui, c’est du Daesch mondain. On décapite en public et on fait blêmir les pauvres auteurs qui, parfois n’ont aucun talent, mais pourquoi les inviter ??
Passons à Moix, le petit dernier, je sais qu’il ne faut jamais s’attaquer au physique mais je voudrais le rassurer en lui disant que s’il ne pouvait rester à ONPC, n’ayant pas satisfait ses patrons, il pourrait faire une superbe carrière au cinéma où les rôles de traîtres, de fourbes, de sbires, de nervis, d’intellos fachos, d’espions du KGB, de pervers narcissiques, d’hystériques blafards, de migrants hargneux lui iraient comme un gant.
Pour l’instant, il prend ses marques et prépare de petites phrases qu’il sort de sa mémoire comme si elles étaient improvisées. Le fameux impromptu de Molière. Ainsi, hier soir il déclara à Michel Onfray, sa victime expiatoire, que venait de déchiqueter un des Dalton de l’OBS, le sieur Joffrin : « Vous imaginez que parce que vous intervenez sans cesse, vous pensez tout le temps. » Ah ! Ça sentait trop la préparation ! Et là dessus de lui poser une question fondamentale, enrobée d’un effet de style (« Je vous aimais autrefois et maintenant je ne vous aime plus », comme si l’on disait à une jolie fille « Autrefois tu me faisais bander et maintenant même le viagra ne peut rien pour moi quand je te vois » et autres gracieusetés. ) « Qu’est-ce que le peuple ? »
On aurait dit l’oral du bac entre un fils de bourgeois et un prof, ami de Pierre Laurent au PC.
Car sans doute que pour Moix, le peuple, le vrai est celui qui va voter Hollande aux prochaines élections et que toute autre définition n’est d’aucune utilité. N’a-t-il pas dit la semaine dernière que « Hollande était un grand président en politique extérieure et qu’en politique intérieure, il ne pouvait pas faire tout ce qu’il voulait. » (C’est à dire macroniser le code du travail ????)
Onfray répondit avec cette clarté qu’il opposera sans cesse aux confusions de l’autre. « Le peuple c’est ce sur quoi s‘exerce le pouvoir…Ceux qui s’en prennent plein la figure tous les jours. ». Mais Moix qui n’attend aucune réponse, seulement le moment de sauter à pieds joints sur Onfray pour le piétiner, entraîne le public dans un labyrinthe de questions où personne n’entrave que dalle. C’est du Moix dans l’hyper texte.
Qui est Onfray ? Comme Sapir, quelqu’un qui traite la gauche actuelle d’assemblée de traîtres et de faiseurs de fric. Comment le faire taire ? En disant qu’il est Lepeniste ! Quoique Moix n’ait pas choisi cette attaque, puisque Joffrin l’avait fait avant lui, préférant le terrain de la logorrhée.
Onfray a fait ce qu’il a pu pour se dépatouiller de ces deux roquets, la Salamé et le Moix, et comme il est plus sensé, il les a quand même, dans une confusion auditive pénible, mis à terre.
Vous allez me poser une question fondamentale : pourquoi regarder cette émission ?
Comme les dieux autrefois, penché sur l’échiquier des petites actions humaines, il n’est pas déplaisant, du haut de son balcon virtuel de voir jusqu’où on est tombé. Jusqu’à ce qu’on en ait marre, qu’on coupe la merveille des merveilles, l’image débitée en tranches, qui pourrait montrer tant de belles choses et ne se contente que de médiocrités, et que prenant un bon bouquin d’antan, on lise du français du temps où les Français faisaient baver d’admiration toute la galaxie !
Ouf !!
Bref, Biraben, Salamé et Moix devraient prendre des leçons de tir mais tirer avec les mots, cela s’appelle, quand la cible est touchée, du talent…
On va encore attendre…
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