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Accueil du site > Tribune Libre > Burn-out et flambage politique de M. Barnier. Feu sur le Quartier Général ! (...)
#46 des Tendances

Burn-out et flambage politique de M. Barnier. Feu sur le Quartier Général ! L’élection présidentielle est désormais en vue

La révolution conservatrice, enclenchée depuis des lustres, arrive à son aboutissement. En France, elle pousse les mouvements souverainistes, RN en tête, à précipiter l’enterrement du vieux monde macronien. Menacé par la censure parlementaire, le gouvernement Barnier n’est pas sûr de passer l’hiver. Rien ne dit non plus que le président pourra aller au bout de son mandat.

Ivan Rioufol, La révolution conservatrice accélère la déroute du macronisme,2 décembre 2024

https://blogrioufol.com/la-revolution-conservatrice-accelere-la-deroute-du-macronisme/

Adiós, pampa mía ! ...
Me voy...Me voy a tierras extrañas
Adiós, caminos que he recorrido
Ríos, montes, y cañadas
Tapera donde he nacido

Julio Iglesias, Adiós, Pampa Mía ! (1996)i https://youtu.be/V594Z—lM64?t=7

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C'est fait.

Formé le 21 septembre 2024 à l'issue de plusieurs semaines de crise politique suivant la dissolution inattendue de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, le gouvernement mort-né de Michel Barnier a finalement achevé sa glissade dans le précipice et ne passera donc pas l'hiver.

Le gouvernement de Michel Barnier a donc chuté, mercredi soir 4 décembre 2024 , après l’adoption par les députés de gauche et du RN d’une motion de censure, mise à mort, à l'image du célèbre tableau de J-L. Gérôme mis en exergue, ce « Pollice verso », pouce tendu vers le bas signifiant la mise à mort dans les Jeux du Cirqueii.

Chaude ambiance dans ce Peplum ! N'est pas Maximus qui veut dans cette version de Gladiator III dont le premier volet vient de s'achever, la barre qui glisse sur l'écran annonçant déjà l'épisode suivant.

« Nous n’avons pas la même idée de la souveraineté et du patriotisme », avait lancé en cri d'agonie Michel Barnier aux députés RN, après avoir tenté en vain, ces derniers jours, ces dernières heures, d’obtenir avec de nouvelles concessions la clémence du parti nationaliste. 

Pauvre homme, peut-être et sans doute sincère et honnête, égaré dans un marécage politique, ambassadeur d'intérêts étrangers à la France et qui n'a pas compris que les Institutions ne valent que par la qualité, le talent et la vertu de ceux qui les incarnent et les animent et certainement pas par cette classe politique exposant sans vergogne son insignifiance, son manque d'éducation, son ignorance et, pour tout dire, son absence de talent.

- Renversé, Michel Barnier doit désormais présenter sa démission au chef de l’État, conformément à la Constitution, devenu ainsi le premier chef de gouvernement censuré depuis Georges Pompidou en 1962, et le plus éphémère premier ministre de la Ve République. 

- Emmanuel Macron, de retour de sa visite en Arabie Saoudite et arrivé à Paris, juste à temps pour recevoir à l’Élysée Michel Barnier, a fait savoir qu'il désignerait « rapidement » un successeur à Matignon.


- Les noms du ministre des Armées Sébastien Lecornu, du LR Xavier Bertrand ou du président du MoDem François Bayrou sont à nouveau évoqués, comme cet été, pour Matignon. Les rayons étant vides depuis longtemps et le réassort n'existant plus depuis des années, même parmi les momies politiques, on pourrait tout aussi bien ressortir de la Naphtaline des gens tels que M. Baroin, pourquoi pas, sorte de Barnier-bis.

- Au sein du socle commun, qui peinait déjà à soutenir de manière unie Michel Barnier (LR, Modem, Horizons et macronistes, sorte de « gouvernants de rencontre »), les fissures pourraient s’élargir sur les stratégies d’après-censure. Les Républicains menacent déjà de reprendre leur liberté. Leur chef de file L. Wauquiez souligne que l’engagement de son parti avec la coalition gouvernementale en septembre « ne valait que pour Michel Barnier ». De son côté, le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal propose de nouer un accord de « non-censure » de LR jusqu’au PS.

 

Du tumulte au désastre en rase campagne de tous ces gens qui ne représentent qu'eux-mêmes, et encore... chacun peut voir les vestiges du jour et l'impasse politique qui ne cesse de grandir, sauf à tourner indéfiniment autour du point aveugle de la Reine de Pique, menacée d'inéligibilité avec et ses 11 millions d'électeurs laissés dans les coulisses.

Pour autant d'autres grandes manœuvres ont déjà commencé, conduites par des acteurs et observateurs discrets comme M. A. Kohler, par exemple, qui ont probablement déjà anticipé « le jour d'après » dans une configuration complexe – car il ne saurait être question de quitter le Pouvoir -, susceptible de mettre en contact, par inadvertance, des substances particulièrement instables à la manipulation plus que délicate, faite de crise politique, certes, mais aussi économique avec des agriculteurs qui ont manifesté l'intention d'effectuer des « visites » de compte-rendu auprès des parlementaires ayant voté la montion de censure, crise financière avec le sol qui se déroble (cf. en ce sens l'excellente analyse de M. Touati), crise énergétique, diplomatique, géopolitique, géostratégique avec la guerre en Ukraine qui vient d'ouvrir un second front au Proche-Orient.

Les Ludi Circenses sont cruels. Les mises à mort sont vite oubliées et voilà que les prédicateurs tentent de conjurer un futur plus qu'incertain mais pourtant réel.

Peu importe que le ministre de l'Economie désormais démissionnaire, M. Antoine Armand (celui qui félicitait chaudement son prédécesseur M. Bruno Le Maire pour son action économique) , ait déclaré que « Le RN et le NFP ont mêlé leurs voix pour déstabiliser le pays ».

La déstabilisation est déjà bien là, imputable à un unique responsable dont l'imposture devient chaque jour plus évidente.

Peu importe ce que contiendra l'adresse de M. Macron aux Français jeudi à 20 heures. Son discours n'imprime plus et ses propos son devenus inaudibles auprès d'une population en train de comprendre que les escarbilles qui volent annoncent l'embrasement.

Les jours politiques de M. Macron sont comptés et l'élection présidentielle devient plus que jamais le prochain spectacle de cet extraordinaire Peplum commencé par une élection volée en 2022 et continué par un hold-up électoral après une dissolution génératrice d'une déstabilisation à laquelle seule une main forte saura et pourra remédier.

En faisant chuter M. Barnier qui n'a pas compris qu’elle ne jouait pas à la marelle, nul doute que la Reine de Pique ne se privera pas de saisir toutes les occasions de faire tomber tous les prochains successeurs de M. Barnier.

Jusqu’où, demandera-t-on ? Eh bien jusqu’à la démission, la fuite à Varenne ou la mise à l'écart du Mirliflore devenu plus que jamais incontrôlable et dangereux tant sur la scène nationale qu'internationale, belliciste inconscient prêt à emmener une France dans une course hallucinée à l'abîme économique et militaire, qui n’aura plus d’autre choix que de s'en aller, dans l’impossibilité accrue de trouver un Premier ministre doté de compétence, de courage, de ténacité, de fermeté, de volonté et de patriotisme.

 

Aprés sept ans ans aux manettes, plus de 1000 milliards de dettes, un délabrement des services publics, une immigration démentielle, un déficit commercial qui bat des records, un déficit budgétaire a 6%, des faillites d’entreprises par milliers, des agriculteurs aux abois proche de l’extinction, et c’est maintenant que toute cette camarilla en sursis penserait aux Français, leur prédirait un désastre auquel leurs dirigeants ont méticuleusement contribué et s’inquièteraient des suites de la censure !

La réalité est que toute cette engeance, incompétente et nuisible, doit disparaître.

La réalité est que la France a plus que jamais besoin de tout autre chose qu'un syndic de faillite.

La réalité est que le dernier verrou politique doit sauter pour y voir plus clair après avoir dégagé les décombres et obstacles inutiles.

 

Feu sur le Quartier Général !

Le processus menant à l'élection présidentielle a commencé.

 

Notes et sources :

ihttps://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-julio-iglesias/paroles-adios-pampa-mia.html

iiPollice verso, https://www.museumtv.art/artnews/oeuvres/pollice-verso-de-jean-leon-gerome/


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33 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 5 décembre 11:45

    Bonjour, Renaud

    « Le processus menant à l’élection présidentielle a commencé »

    Peut-être. Encore faudrait-il que cela ne survienne pas trop tôt pour ne pas ajouter du chaos du fait de l’impossibilité de dissoudre l’assemblée avant le printemps prochain.


    A toutes fins utiles, je vous livre un commentaire que j’ai adressé ce matin à Olivier Cabanel sur son article du jour :

    « Si Macron avait une once de responsabilité, il prononcerait ce soir à la télévision les paroles suivantes :


    Notre pays connaît actuellement une situation de blocage sans précédent qu’aucune dissolution de l’assemblée nationale ne peut faire évoluer avant le printemps 2025.

    Il est même probable que l’assemblée nouvelle présente les mêmes clivages qu’aujourd’hui.

    Dans ces conditions, il me semble nécessaire que les cartes soient complètement rebattues en 2025.

    C’est pourquoi je mets d’ores et déjà en place un gouvernement technique en charge d’administrer le pays jusqu’au printemps prochain.

    A ce moment, je m’engage à démissionner en dissolvant l’assemblée nationale afin de permettre que soient organisées concomitamment une nouvelle élection présidentielle et un nouveau scrutin législatif.

    A charge pour le nouveau président de la république et la nouvelle assemblée nationale de gouverner la France au mieux des intérêts de la nation et de son peuple. »


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 12:22

      @Fergus
      Bonjour et merci pour votre visite comme pour votre commentaire.
      Effectivement, pareil message serait à la fois surprenant et plus que raisonnable de la part de l’intéressé, surtout s’il ajoutait que « par ailleurs, conscient que ma présence comme mon action constituent LE problème cardinal cause des désordres qui agitent le pays, je déclare mettre un terme définitif à toute vie politique et ne me représenterai ni à l’élection présidentielle en France ni à toute autre élection et n’occuperai aucune fonction au sein de l’UE ».
      On peut rêver...

      Il me semble que le problème à résoudre est plus fondamental et passe par un changement complet de tous les acteurs politiques actuels. Dans l’enquête « Fractures françaises », parue dans Le Monde du 2 décembre 2024, 3% des sondés se disent « satisfaits ou apaisés », tandis que 87% considèrent que le pays est en déclin. Seulement 22% disent avoir confiance en leurs députés et 14% en les partis. La crise de la démocratie, qui détourne les citoyens de leurs représentants, oblige à apporter des réponses. Elles passent par une remise en question d’un système oligarchique. La révolution conservatrice américaine lancée par Donald Trump est une source d’inspiration. Le futur président des Etats-Unis a démontré la vulnérabilité de l’establishment mondialiste face à une détermination populaire bien comprise.

      Cette détermination populaire va au-delà des acteurs politiques qui ne réalisent pas que l’électorat qui demeure ne leur appartient pas ou plus, nos concitoyens étant prêts à offrir leur suffrage à qui sera réellement digne de confiance.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Aristide Aristide 5 décembre 12:28

      @Fergus

      Sur le fond, Mélenchon sort de ce corps !!!

      A ce moment, je m’engage à démissionner en dissolvant l’assemblée nationale afin de permettre que soient organisées concomitamment une nouvelle élection présidentielle et un nouveau scrutin législatif.

      Bizarre vision de ce qu’est notre constitution !!! « démissionner en dissolvant l’AN ». Et Organiser les deux scrutins en même temps !!!

      C’est quoi ce machin ...

      Le seul calendrier qui vaille en cas de démission est :
        élection présidentielle seule et élections législatives séparées !!!
        le président élu n’a aucune obligation de dissoudre, Pompidou, élu suite à la démission de De Gaulle, a conservé l’AN telle qu’élue en 1968.
       — si l’élection présidentielle a lieu avant le 9 juin 2025, le nouveau président ne peut dissoudre et doit attendre que le délai d’un an de la précédente dissolution soit dépassé pour dissoudre, soit à partir du 9 juin 2025,
        si l’élection présidentielle a lieu après, il peut dissoudre et provoquer des élections législatives. 


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 12:38

      @Fergus
      Bonjour et merci pour votre visite comme pour votre commentaire.
      Pareils propos seraient surprenants mais sans doute favorablement accueillis surtout si l’intéressé déclarait ne pas vouloir briguer un autre mandat, que ce soit en France ou en Europe dans l’UE.
      Encore faudrait-il aussi, pour en revenir à votre idée, que le nouveau Premier ministre et son gouvernement agissent en complète liberté, puissent déterminer et conduire une action gouvernementale dédiée au service exclusif de la souveraineté nationale et donc exempte de compromissions avec des intérêts contraires à ceux de la France.
      Pareille politique exigerait une refonte complète des institutions comme de leur fonctionnement, ce qui supposerait un renouvellement complet du personnel politique comme de ses pratiques.

      Comme le dit Vladimir Jankélévitch : « Devant ces constellations instables et toujours modifiées et qui, comme l’actualité elle-même, se font et se défont sans cesse, l’homme serait désarmé s’il n’avait le pouvoir de répondre à l’improviste. »

      Voici une réponse guidée par l’urgence face à un changement de pouvoir qui devrait être perçu par toute une nation comme un acte scandaleusement pervers et malhonnête. 

      Un signal d’alarme, en réalité, car il est devenu nécessaire de réagir. 

      Mais n’ayons crainte ! La roue tourne et c’est assurément un Karma diabolique qui va abattre sa main sur ces nécromanciens de la politique qui ne connaissent rien à rien et entreprennent de naufrager le pays, la France et ses habitants.

      Tous ces gens auxquels je prédis un destin funeste devraient songer à quitter la France tant qu’ils le peuvent encore, sauf à privilégier la perspective de prendre de longues vacances en Guyane ou au Kerguelen.

      Les réels changements de pouvoir, en France, s’inscrivent toujours dans des convulsions pourtant prévisibles. Il est regrettable que cela ne soit pas compris tant qu’il en est encore temps.

      N’importe qui de sensé qui se trouverait à la place de M. Macron comprendrait l’urgence comme la nécessité de se retirer tranquillement et posément tant que les circonstances le lui permettent.

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 12:41

      @Aristide

      Bonjour et merci pour votre observation :

      Le seul calendrier qui vaille en cas de démission est :
        élection présidentielle seule et élections législatives séparées !!!
        le président élu n’a aucune obligation de dissoudre, Pompidou, élu suite à la démission de De Gaulle, a conservé l’AN telle qu’élue en 1968.
       — si l’élection présidentielle a lieu avant le 9 juin 2025, le nouveau président ne peut dissoudre et doit attendre que le délai d’un an de la précédente dissolution soit dépassé pour dissoudre, soit à partir du 9 juin 2025,
        si l’élection présidentielle a lieu après, il peut dissoudre et provoquer des élections législatives. 


    • Fergus Fergus 5 décembre 12:44

      Bonjour, Aristide

      Rien à voir avec Mélenchon qui veut le chaos tout de suite !

      Dans mon esprit, « concomitamment » concerne la période électorale, pas la nécessité d’organiser les scrutins strictement aux mêmes dates (encore que cela me semblerait plutôt pertinent).


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 décembre 13:10

      @Fergus
       
      ’’Notre pays connaît actuellement une situation de blocage sans précédent qu’aucune dissolution de l’assemblée nationale ne peut faire évoluer avant le printemps 2025.’’
      — >
      C’est pas un peu tordu ça ?
      La démission de Macron dès maintenant suffirait faire évoluer considérablement la situation. Ce n’est pas l’Assemblée qui pose problème, c’est Macron.
      Pourquoi faudrait-il attendre qu’une dissolution redevienne possible pour procéder à une nouvelle élection présidentielle ?


    • Aristide Aristide 5 décembre 13:12

      @Fergus

      C’est autre chose que la constitution de notre pays !!! 

      Le président est élu et ensuite des élections législatives ont lieu. C’est ce qui se passe depuis la fameuse inversion des calendriers, loi du 15 mai 2001, qui repousse les élections législatives après la présidentielle.

       les scrutins strictement aux mêmes dates (encore que cela me semblerait plutôt pertinent)

      Allons, c’est une ineptie, vous vous rendez compte du merdier, un programme présidentiel et des programmes des candidats aux législatives, en même temps !!! C’est obliger à une concordance complète, à une subordination des partis, c’est l’union soviétique, votre histoire ou pire même une resucée de la 4éme !!!

      Pour moi, il faudrait revenir à un septennat non renouvelable pour le président, entrainant par le fait une plus grande indépendance de l’Assemblée nationale, ce qui est conservateur et à la limite réactionnaire comme position, je vous l’accorde.
      Le danger est surtout dans la médiocrité de nos politiques présidentiables… C’est vrai que la Vᵉ était taillé pour de vrais chefs d’État, on a pu constater que depuis Mitterrand et Chirac qui en était, la médiocrité et le clientélisme a pris la place… 


    • charlyposte charlyposte 5 décembre 13:21

      @Fergus
      Qui va pendre MERLUCHON avec toute sa troupe au pied de la corde !!!


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 14:32

      @Aristide

      « Le danger est surtout dans la médiocrité de nos politiques présidentiables… »

      /Effectivement !

      « C’est vrai que la Vᵉ était taillée pour de vrais chefs d’État : on a pu constater que depuis Mitterrand et Chirac qui en étaient, la médiocrité et le clientélisme ont pris la place… »

      Il y aurait à nuancer, mais effectivement ils ont été d’une toute autre trempe que les clowns qui leur ont succédé, encore que l’on observera toutefois que le clientélisme a toujours été une marque distinctive de chaque présidence. L’article de Wikipedia sur la question mérite une lecture attentive : https://fr.wikipedia.org/wiki/Client%C3%A9lisme

      Le clientélisme politique, comme le définit Anticor, repose sur un échange entre le « client » et l’élu pouvant être résumés de la manière suivante : c’est l’idée d’un pacte s’inscrivant dans la durée avec, d’un côté, un apport de voix et parfois une aide militante et, de l’autre, un emploi, un service ou encore une subvention à une association. Ainsi l’échange n’aura de sens uniquement si l’avantage qu’il procure au « client » repose sur l’arbitraire de l’élu, le « client ». Le contrôle n’est généralement pas transparent. On peut prendre ici l’exemple des associations subventionnées par les mairies qui devront prendre parti au moment des élections. La subvention à ce titre est le levier politique par excellence. En affichant son soutien à l’élu, l’association est assurée du renouvellement de ces subventions si l’équipe est reconduite. Dans le cas contraire, elle risque de tout perdre. Le clientélisme apparaît ainsi comme une zone grise dont la frontière avec la corruption est abstraite, mais il n’est pas considéré comme illégal12.

      Par ailleurs, les termes de corruption et de clientélisme sont souvent accolés l’un à l’autre. Donatella Della Porta13 fait la distinction entre le clientélisme, qui doit être perçu comme un échange de faveurs contre des suffrages électoraux, et la corruption politique qui est définie comme un troc ou des décisions politiques contre argent.

      Le clientélisme politique constitue à la fois un mode de fonctionnement mais également de dysfonctionnement de l’état car il constitue la négation des valeurs qui fondent l’État et la démocratie. C’est la distinction public/ privé qui est ici en jeu. En effet, lorsqu’il y a interférence entre un échange social de nature privée avec le domaine public (distinction entre le politique et l’administratif), il s’agit d’une forme de corruption ne relevant pas de l’échange économique mais de l’échange social. Cela relève donc du clientélisme au même titre que le copinage politique ou le népotisme.

      La distinction entre clientélisme politique et corruption économique est une distinction analytique. Il est en effet difficile de les distinguer dans la réalité car souvent imbriquées.

      La corruption économique n’a pas qu’une fin économique puisqu’elle permet d’entretenir la clientèle politique nécessaire à la survie politique des dirigeants.

      Cependant, les liens sociaux qui constituent les rapports de clientèles ont pu être détruit par la corruption incontrôlée.

      Aussi, le clientélisme politique est instrumentalisé par la corruption économique. En effet, D. Della Porta décrit d’un cercle vicieux clientélisme-corruption-clientélisme dans lequel le clientélisme et la corruption vont dans les deux sens, c’est-à-dire que le clientélisme pousse à la corruption et que la corruption pousse au clientélisme.


    • Panoramix Panoramix 5 décembre 18:37

      Si Macron attend fin juin pour démissionner, il peut avoir dissout l’assemblée juste avant, la constitution n’impose pas une ’’inversion du calendrier’’ dans ce cas.

      Le blocage actuel vient de la division en 3 blocs incompatibles entre eux, or il ne peut y avoir recomposition que si le bloc central éclate, car PS est incompatible avec LR dans une grande coalition, les écarts sont plus marquées qu’en Allemagne (eh oui, les modérés des deux partis avaient rejoint précédemment la macronie)
      Donc les options sont : toute la gauche avec l’aile gauche de la macronie, ou toutes les droites avec l’aile droite de la macronie (Horizon...).


    • Octave Lebel Octave Lebel 5 décembre 12:53

      Ce que n’a pas digéré le RN et une partie de la droite, c’est que l’entourloupe d’une coalition rendue nécessaire suite à une victoire qu’ils croyaient acquise aux législatives (merci aux conseillers et sondeurs, cela vous apprendra à réfléchir par vous-mêmes) n’a pas fonctionné (Ciotti, trop pressé étant le dindon de la farce). Parce que nos concitoyens se sont repris pour bloquer le RN avec bien entendu sans surprise le double jeu d’une partie de la droite et de la macronie qui n’a pas voté NFP tout en profitant de la rigueur républicaine de l’électorat du NFP. Le NFP a sacrifié ainsi 39 mandats. N’empêche la réalité politique est bien là. Et ces électeurs ont de la mémoire.

      Se victimiser, cela c’est ce que ces gens ont toujours fait pour s’exempter de toutes responsabilités. Au point qu’à force, même l’électorat de la famille a fini par douter et n’apprécie pas de devoir ainsi avaler toute cette propagande bringuebalante toute en postures. La promotion de rustines envers son électorat na pas empêché pas qu’il a bien vu que le RN, de concert avec toute la droite, a bloqué un budget équilibré et même excédentaire qui avait le tort de vouloir faire contribuer ceux dont le patrimoine et les revenus se portent d’autant mieux que la grande majorité de la population s’appauvrit. C’est logique, le RN qui a loupé sa crédibilisation envers toute une partie des classes moyennes et populaires a déçu aussi la partie de l’électorat populaire qu’il mobilisait. Entraînée dans sa chute par la droite dont la macronie en montrant ainsi combien ils dépendaient l’un de l’autre. À trop se croire malin....

       


      • Aristide Aristide 5 décembre 13:16

        @Octave Lebel

        Le NFP a sacrifié ainsi 39 mandats.

        Ouah, de fin stratèges au NFP, des accords de désistements déséquilibrés à vous entendre, heureusement que ces mêmes ne sont pas au pouvoir !!!


      • leypanou 5 décembre 13:32

        @Octave Lebel
        un de mes buts dans la vie est de faire prendre conscience aux gens que le NFP comme le RN ne sont que des leurres.
        Je conseille aux gens de lire le programme du NFP pour s’en rendre compte. Pire, le NFP fait semblant de faire croire aux gens qu’il les défend alors que son programme est inspiré du Forum Economique Mondial de Davos.
        Tout ce qui est derrière le délire climatique est Davos.


      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 14:17

        @leypanou

        RN : fausse opposition.

        Ci-après une analyse de Frédéric Lordon qui n’a rien perdu de son charme ni de son éclat (comme le presbytère et son jardin)

        https://blog.mondediplo.net/2012-05-02-Front-national-memes-causes-memes-effets


      • leypanou 5 décembre 15:30

        @Renaud Bouchard
        Merci Mr Bouchard pour ce lien : j’ai toujours apprécié de lire F Lordon.


      • Octave Lebel Octave Lebel 5 décembre 18:12

        @leypanou

        Cest le moment d’expliquer en quoi Lordon vous donne raison.Bon courage.


      • Octave Lebel Octave Lebel 5 décembre 18:39

        @Aristide

        Mettons les pendules à l’heure, ce n’est pas le NFP, c’est nous les citoyens qui avons voté en reconnaissant la démarche du MFP de bloquer le coup fourré droite/extrême-droite ce qui a été fait avec succès et sans illusion sur la parole des LR et macronistes dont l’électorat a soutenu le RN 4 fois sur 10 quand celui du NFP a tenu l’engagement 9 fois sur 10. La prochaine nous ferons mieux et il n’y a aura pas besoin des hypocrites des divers droites dont la macronie est une version parce que ce sont les électeurs du RN maintenant qui ont compris que les cadres et élus de la famille se moquent d’eux comme vous en voyant les explications pitoyables et bancales qu’arrivent à trouver MLP et ses lieutenants qui jouent de plus en plus mal tantôt à l’indigné tantôt au sachant en nous donnant surtout à voir de médiocres bluffeurs.

        ֎ https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/infographies-resultats-des-legislatives-2024-les-desistements-pour-faire-barrage-au-rassemblement-national-ont-ils-fonctionne_6651813.html

        ֎ Une estimation Ipsos-Talan pour France Télévisions

         


      • L'apostilleur L’apostilleur 5 décembre 13:28

        On voit bien une liste de griefs dans l’article et de baragouinages dans certains commentaires mais pas beaucoup de solutions. En quoi de nouvelles elections midifieraient-elles les votes récents des français dilués dans une douzaine de groupes politiques à l’Assemblée Nationale. 

        Peut-être quelques socialistes qui se seraient rendu compte qu’ils avaient perdu leur âme avec les lfi radioactifs !!


        • charlyposte charlyposte 5 décembre 13:36

          @L’apostilleur
          On devrait interdire le vote ou ne faire voter que ceux qui savent smiley


        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 13:55

          @L’apostilleur
          Bonjour et merci pour votre visite comme pour votre commentaire.
          En quoi, demandez-vous, de nouvelles élections modifieraient-elles les votes récents des français dilués dans une douzaine de groupes politiques à l’Assemblée Nationale ?
          En rien.
          Comme pour le « Parlement européen », où les sensibilités nationales sont digérées et réintroduites dans d’autres formations partisanes européennes.
          En réalité tout pourrait fonctionner si les groupes politiques respectables dans leurs sensibilités comme dans leurs différences acceptaient de jouer des compromis et des alliances sur certains sujets importants, une sorte ddiluer sinon oblitérer l’art du compromis à l’italienne, encore que du compromis à la combinazione, le frontière est très mince.
          La solution viendrait de la possibilité pour les électeurs, sur des sujets importants, de pouvoir donner des mandats impératifs tant il est vrai que la représentativité revient à diluer sinon oblitérer ce qu’expriment ou souhaiteraient exprimer les électeurs.
          D’où la solution, qui finira par s’imposer, du recours au referendum d’initiative citoyenne qui, lui, traduit une véritable expression démocratique.

          Bien à vous,
          Renaud Bouchard


        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 14:07

          @charlyposte
          On devrait interdire le vote ou ne faire voter que ceux qui savent 

          Mais oui ! Excellente idée.
          Les gens auraient la possibilité de confier leurs souhaits à une IA qui, après examen, autoriserait ou non l’électeur-citoyen à exprimer son suffrage ou, mieux encore, en accuserait réception et le perdrait dans un néant électronique tout en délivrant une attestation de vote la plus officielle qui soit.
          Procédé invérifiable par l’électeur Λάμδα 

          qui repartirait content, satisfait d’avoir « bien voté comme il le souhaitait », alors que la réalité serait toute autre, un peu comme ce que soupçonnent avec raison beaucoup de gens avec les « machines à voter » dont les logiciels sont « ailleurs ».

          « Ce ne sont pas les votes qui comptent mais ceux qui les comptent  »

          Cette citation est-elle réellement de Staline ? En 2006, Wikiquote, un projet multilingue et collaboratif de recueil de citations en ligne indique la source exacte de cette citation longtemps demeurée inconnue. Elle est contenue dans Les mémoires de l’ancien secrétaire de Staline de Boris Bazhanov (Bajanov), publiées en 2002.

          Contrairement à l’idée répandue dans l’imaginaire populaire, cette citation n’est pas émise dans le cadre d’élections générales mais plutôt dans le cadre plus restreint du vote du Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique en 1923. Traduite du russe, la version qui, selon Bazhanov, a été prononcée par Staline est la suivante :

          « Je considère qu’il n’y a aucune importance qui votera dans le parti, ni comment ; mais ce qui est extraordinairement important, c’est qui va compter les votes, et comment  ».

          Bien à vous,
          Renaud Bouchard


        • L'apostilleur L’apostilleur 5 décembre 14:19

          @Renaud Bouchard
          « ..D’où la solution, qui finira par s’imposer, du recours au referendum d’initiative citoyenne qui, lui, traduit une véritable expression démocratique.. »
          Démocratique, certainement. 
          Les expériences démocratiques n’ont pas toujours donné ce qu’on en attendait. La démocratie suppose d’être capable de mesurer les conséquences pour les autres de ce qu’on en attend pour soi, sinon c’est une somme d’égoïsmes.
          Les votants s’expriment sans distinction pour leur intérêt ou pour celui de la nation.
          Chez les grecs la démocratie balbutiante a généré la tyranie comme issue de secours.
           
          Tyrannie et démocratie. Sœurs ennemies mais plébiscitées...
          https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/03/642d3ba4-dacb.html 


        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 14:43

          @L’apostilleur

          Effectivement, rien n’est parfait :

          Les expériences démocratiques, écrivez-vous,n’ont pas toujours donné ce qu’on en attendait. La démocratie suppose d’être capable de mesurer les conséquences pour les autres de ce qu’on en attend pour soi, sinon c’est une somme d’égoïsmes.
          Les votants s’expriment sans distinction pour leur intérêt ou pour celui de la nation.
          Chez les grecs la démocratie balbutiante a généré la tyranie comme issue de secours.
           
          Tyrannie et démocratie. Sœurs ennemies mais plébiscitées...
          https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/03/642d3ba4-dacb.html 

          On remarquera toutefois que l’irruption de manifestations démocratiques, véritables réactions spontanées devant des dérives tellement spectaculaires qu’elles échappent à leur(s) initiateur(s), peuvent malgré tout enrayer et corriger des dérives politiques majeures.

          L’exemple de ce coup d’Etat plus que raté qui vient de se produire en Corée du Sud avec un président qui a proclamé la loi martiale pour imposer un budget impopulaire ( suivez mon regard...)

          et une population qui a envahi le Parlement pour rétablir un ordre constitutionnel est un exemple marquant et étonnant qui va se traduire par l’éjection et l’arrestation dudit chef d’Etat, dirigeant félon. Cf. ci-après : https://contre-attaque.net/2024/12/04/en-coree-du-sud-un-coup-detat-dejoue-par-la-mobilisation-populaire/

          Coup de théâtre mardi 3 décembre en Corée du Sud. Le président Yoon Suk Yeol, issu de la droite conservatrice et par ailleurs très anti-féministe, intervient à la télévision. Il annonce par surprise l’instauration d’un régime d’exception : « Pour protéger la Corée du Sud […] et pour éliminer les éléments anti-États… Je déclare par la présente la loi martiale d’urgence ».Selon lui l’opposition, y compris parlementaire, serait en train de « planifier une rébellion » contre « l’ordre constitutionnel », en faveur de la Corée du Nord.Dans la foulée, l’armée est déployée dans les rues, avec des soldats, des blindés sur les routes et des hélicoptères militaires qui volent au-dessus du Parlement coréen. Un coup d’État en 2024, dans un pays riche, considéré comme une grande démocratie asiatique. Un retour inattendu aux plus grandes heures de la guerre froide.Immédiatement après le discours présidentiel, les députés sont empêchés d’entrer dans l’Assemblée, l’armée annonce l’arrêt de toute activité parlementaire, l’interdiction des partis politiques et envahit le parlement en brisant les vitres du bâtiment. Les militaires annoncent que toute personne qui organiserait une réunion politique, une manifestation ou une quelconque action sur la voie publique sera arrêtée.Mais qu’est-ce qui est passé par la tête du président ? Pourquoi a-t-il prononcé la loi martiale ? En fait, plus qu’une « menace nord-coréenne », il semble qu’il ait voulu ainsi imposer le vote de son projet de budget qui était rejeté par l’opposition parlementaire. Yoon Suk Yeol est aussi un président impopulaire et mis en cause pour diverses activités illégales. Toute ressemblance avec la situation française n’est que pur hasard…Par ailleurs, la Corée du Sud est traversée par d’importants mouvements sociaux. En juillet, des milliers de travailleurs de Samsung Electronics avaient déclenché les premières grèves de l’histoire de l’entreprise, connue pour ses méthodes antisyndicales. Des grèves de médecins touchent aussi le pays depuis des mois. C’est assez logiquement que le président a annoncé avec la loi martiale que « les grèves, les arrêts de travail et les actes de rassemblement qui incitent au chaos social sont interdits ».Sauf que son coup d’État a fait plouf en quelques heures. Alors que l’armée était déployée, des dizaines de milliers de Sud-coréens sont descendus dans les rues et ont manifesté toute la nuit contre la loi martiale. Le peuple a tenu tête aux soldats, qui ont parfois mis en joue la foule. Face à cette déferlante, même les tanks ne pouvaient rien faire, à moins de déclencher un bain de sang. Ce qui n’a, heureusement, pas eu lieu.Dans le même temps, des députés ont eux aussi fait face à l’armée et ont escaladé les grillages autour de l’Assemblée pour siéger malgré l’interdiction. Les militaires ont arrêté plusieurs d’entre eux.La loi martiale a aussi affolé les marchés financiers : le cour du Won, la monnaie coréenne, a chuté brutalement, de même que les actions des entreprises du pays. Enfin, coup de grâce pour le président sud-coréen, même les USA, qui sont les maitres du sort du pays depuis la seconde guerre mondiale et qui disposent de bases militaires dans la région, ont fini par demander un retour à la normale, étant donné la mobilisation et le désordre qui s’annonçait.Finalement, le Parlement sud-coréen a réussi à se réunir et a voté à une très large majorité la levée de la loi martiale. Même au sein du parti présidentiel, la plupart des élus ont désavoué leur chef. Le Président du Parlement sud-coréen a annoncé que : « Tous les soldats qui appliquent encore la décision de la loi martiale seront jugés pour trahison ».Dans la foulée, la confédération coréenne des syndicats a émis un appel à la grève générale illimitée pour obtenir la démission du président et du gouvernement. Pendant que la population célébrait sa victoire dans la rue, les soldats se retiraient du Parlement et des rues.En quelques heures seulement, une grande puissance économique comme la Corée a donc connu un coup d’État, une parenthèse dictatoriale et un soulèvement populaire pour y mettre fin. C’est la démonstration que tout est possible quand un pouvoir est aux abois, mais que la réactivité populaire peut défaire les manœuvres autoritaires.Pour autant, le coup de force du président Yoon Suk-yeol ne vient pas de nulle part. La Corée du Sud est un État né de la guerre et du massacre de 200.000 opposant-es socialistes et communistes sud-coréen-nes. À la fin de la seconde guerre mondiale, la Corée n’était pas séparée entre Sud et Nord : le pays avait été libéré par l’armée rouge, après une colonisation atroce de l’empire japonais, qui était allié aux nazis.La Corée aurait pu devenir un grand pays socialiste, mais il n’était pas question pour le bloc de l’Ouest de laisser ce territoire tomber dans l’orbite soviétique. C’est ce qui a mené à des tueries de grévistes et de communistes par la police et l’armée dès la sortie du conflit mondial, puis à la guerre de Corée entre 1950-1953, et à la partition du pays. Et si la Corée du Nord est un toujours un régime totalitaire dynastique pseudo-communiste, la Corée du Sud est restée une dictature anti-communiste inféodée aux USA, jusque dans les années 1980.


        • L'apostilleur L’apostilleur 5 décembre 18:47

          @Renaud Bouchard
          « ..une population qui a envahi le Parlement pour rétablir un ordre constitutionnel est un exemple marquant et étonnant qui va se traduire par l’éjection et l’arrestation dudit chef d’Etat.. »
          Voilà une manifestation de la démocratie, une demonstration de ce qu’elle réunit une écrasante majorité populaire ... éphémère. 
          Comme avec lfi et le RN qui se retrouvent « contre » sans representer une majorité. 
          Une expression démocratique qui ne construit rien, et un déception pour la majorité. Un paradoxe consubstantiel de la démocratie qui n’a toujours pas trouvé sa formule idéale. 


        • mmbbb 6 décembre 09:32

          @L’apostilleur les dirigeants des partis républicains ont sabordé leur partis .

          Et le RN et LFI apportent une instabilité .

          Nous nous retrouvons dans un paysage politique similaire de celui de la quatriéme ou la compromission est la regle .

          ou une majorité franche ne permet plus d avoir une ligne directrice .

          Et ou la classe politique est incapable d apporter de solutions en niant les problèmes .

          Sous la quatrieme ce fut la décolonisaton .

          et un exemple pris dans cet article « la crise energétique  »

          Exemple de cette politique ourdit par le parti des ecolos qui ont coulé à escient la filière nucléaire .

          Autre exemple l immigration la montée du radicalisme de la déliquescence de l educ nat ect .

          .
          Ces problématiques ne sont pas arrivées du jour au lendemain ,mais le résultat d un long processus de décomposition .

          Tant que « les politichiens » domineront le paysage politique rien ne sera fait et les francais traversent une période d avachissement .

          La solution ; des politiques un peu plus vertueux , une élite croyant à la destinée de notre pays et une remise à plat de notre systeme administratif .

          Vaste chantier .


        • L'apostilleur L’apostilleur 6 décembre 09:43

          @mmbbb
          « ..la classe politique est incapable d apporter de solutions en niant les problèmes.. »
          Le Président a la même légitimité que les députés, donc revoter pour des législatives a autant de pertinence qu’une nouvelle présidentielle. 
          Car nos députés posent autant 
          de problèmes sinon plus pour certains que le Président. 
          Par ailleurs 12 groupes politiques c’est n’importe quoi !!!
          A diviser par 2


        • L'apostilleur L’apostilleur 6 décembre 09:46

          Changer de Président ne changera rien.
          Les députés sont condamnés à mettre de l’eau dans leur fiel jusqu’aux prochaines législatives 


        • mmbbb 6 décembre 09:58

          @L’apostilleur j acquiesce mais en France , ces politiques trainent leurs pieds dans ors de la république , voir ce F Hollande .

          et il n est pas le seil

          les ecolos , De Rugy Voynet etct 

          eux savent se recycler 


        • Enki Enki 6 décembre 15:29

          @L’apostilleur

          D’accord aussi, un nouveau président ne changerait plus rien. Cela fait trop longtemps que le pays se laisse gérer, depuis l’UE, les USA, Israël, la Saoudie, les multinationales. Même le RN a maintenant renoncé à la souveraineté dans son programme, sans compter que Marine Le Pen ne s’est pas montrée trop motivée pour être présidente.

          Mais la mission de Macron n’était-il pas de livrer la France pieds et poings liés à l’UE, ou à BlackRock, ou les deux deux ? Le pays est endetté comme jamais, les entreprises sont par terre, le fonctionnement institutionnel est bloqué, les Français ne savent plus quoi penser car il n’y a plus de socle commun. Il a fait le job, on dirait...


        • rogal 5 décembre 19:58

          Pas d’article 16 ? C’est bien la peine !

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