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Accueil du site > Tribune Libre > C’est quoi ma race ?

C’est quoi ma race ?

Les familles, même avec un passé connu, deviennent souvent les théâtres des révélations que seuls les progrès en matière de génétique permettent d’expliquer.

A la naissance de mon fils, il s’est produit un incident surréaliste à la maternité. Les infirmières avaient confondu mon bébé avec celui d’un couple blanc. Je risquais donc de le perdre à jamais si les professionnels de la santé n’avaient pas eu le génie d’inventer ce système des bracelets numérotés.

Au fait, à la naissance, il parait que presque tous les bébés du monde, filles et garçons, se ressemblent comme pour apporter le message divin du genre : « les hommes naissent libres et égaux,… bla bla bla ». Mais ces infirmières blanches étaient quand même inexcusables. Comment pouvaient-elles se planter, en Europe, au point de confondre un bébé d’un couple noir avec un bébé… blanc ?

Avec un peu de recul, je leur ai quand même trouvé des circonstances atténuantes. Il faut dire que mon petit prince avait vraiment brillé d’imagination en réservant à son papa une aussi magnifique surprise. A la naissance, il avait, comme on dirait, enfilé une superbe peau blanche. Ce bébé, qu’il m’arrivait, à moi aussi, de ne pas reconnaître parmi les autres, était, à lui tout seul, un authentique réquisitoire contre tous les racismes. Quand je l’ai vu, pour la première fois, j’ai vraiment cru, au grand désarroi de sa mère, que l’irréparable s’était produit.

Un autre détail m’a intrigué. J’ai remarqué que sa maman, après quelques jours à la maternité, avait des bras irrigués de nerfs verts. On est marié depuis plusieurs années et c’est la première fois que je remarquais ce détail. J’ai cru que le flot de champagne que je m’étais servi m’avait entraîné dans une illusion d’optique. Je suis revenu le lendemain, totalement sobre. Confirmé ! Mon bébé est bel et bien blanc, impossible de le distinguer parmi les autres sans vérifier le bracelet. Et ma femme a bel et bien des bras irrigués de nerfs verts.

Avoir un bébé blanc était déjà déroutant. Mais que sa mère, que j’ai épousée au fin fond de l’Afrique soit une… blanche ou métisse, je n’en revenais pas.

J’ai mis quelques instants pour essayer de comprendre ce qui m’était tombé sur la tête.

J’ai commencé par la mère, au moins elle, peut s’expliquer. Avec beaucoup de sincérité, elle m’a convaincu. Il n’y a pas un seul blanc parmi ses ancêtres connus. En plus, elle ressemble presque parfaitement à sa mère et à ses sœurs, toutes noires, et aucune aventure avec un blanc ou une blanche n’avait jamais été colportée sur un seul membre de nos deux familles.

C’était une petite ville. Tout le monde connaissait tout le monde et presque tout le monde savait presque tout sur tout le monde. Les quelques Blancs installés dans la ville étaient des expatriés qui vivaient entre eux. Du moment où ils donnaient du travail, se conduisaient de façon aimable avec les autochtones et payaient correctement leurs ouvriers, ils n’avaient qu’à vivre entre eux.

Sur le plan géographique, notre région d’origine se trouve loin, très loin de la moindre influence blanche. Nous vivions à plus de cinq mille kilomètres du Maghreb, blanc, et presqu’à la même distance de l’Afrique du sud, légèrement européanisée. Nous sommes nés et avons grandi au milieu de plus de mille tribus, toutes noires, chacune étant fermement accrochée à sa langue et à sa culture.

Nous vivions donc là, entre nous, et les deux vastes déserts du Sahara et de Kalahari donnaient la garanties aux mille tribus noires qu’elles étaient bel et bien à l’« abri » d’un hypothétique maraudeur maghrébin, au nord, et, au sud, de ces fils de naufragés néerlandais dont la présence sur le Continent noir a, on s’en souvient, fait couler beaucoup d’encres et de sang. Nombreux, d’ailleurs, détestent les contacts multiethniques au point d’avoir inventé cette calamiteuse politique d’apartheid et de vivre enfermés dans leurs villas entourées d’imposantes clôtures électrifiées.

Nous n’avons donc jamais eu de contact avec cette minorité blanche.

Convaincu par la maman, il restait le petit. Etrangement, dans ma tête, il n’avait provoqué aucune antipathie. Mais il a quand même fallu trouver une explication, qui est venue naturellement.

Le petit a entrepris, comme on peut dire, de se décarcasser pour assurer sa propre défense. En quelques semaines seulement, il est « redevenu » noir de peau comme son grand-père et entreprend, depuis, inlassablement, de me ressembler. Bêtement. Il m’amuse beaucoup chaque matin quand je remarque qu’il a pris un trait supplémentaire de ressemblance avec son père comme s’il m’avait dissimulé des trucs qu’il essaie, à présent, de me rendre un à un…

J’en ai parlé à un ami, africain. Il m’a dit que je devrais m’estimer « heureux », du moins pour mon couple. Il se produit, en Afrique un phénomène assez curieux qui finit parfois par disloquer les familles. Un enfant nait, seul parmi ses frères et sœurs, avec des cheveux lisses comme un indien qu’il conserve toute sa vie. Sans qu’aucune infidélité n’ait jamais été reprochée à la mère. Dans certaines communautés, comme chez les nilotiques, ça se comprend. Mais dans des communautés plus en retrait, à l’intérieur du Continent, ce phénomène pose réellement problème.

Il me dit qu’en Afrique, malgré les « barrières » naturelles, les brassages entre groupes ethniques ont été plus profonds, sur plusieurs générations qu’il n’y parait.

L’arrivée des « Blancs » au 15ème siècle y a ajouté du sien. De très nombreux aventuriers blancs (européens ou arabes) se faisaient la belle en marge des expéditions colonialistes. Ils ont dû répandre à grande échelle, dans de nombreuses communautés africaines les gènes de la « peau blanche ». Ca finit par se produire dans n’importe quelle famille.

J’ai pensé à une ancienne camarade de la fac, une petite perle haïtienne, à la peau noire. Elle m’avait fait remarquer, sur une photo de sa famille, que sa grande-sœur était une métisse et que sa peau, très claire, amusait les touristes blancs qui passaient dans son quartier. Elle m’a tout de suite rassuré que cette miraculeuse grande-sœur n’a jamais été au cœur d’un seul débat orageux entre papa et maman. Sa mère, à sa connaissance, est une rigoureuse épouse fidèle et son père, même si sa bouteille de rhum l’entraîne parfois dans des conneries extraconjugales, ça n’a jamais provoqué, nulle part dans le monde, l’arrivée des bébés surprenants dans la famille.

En réalité, selon cet ami africain, le contact entre les Africains et l’Homme blanc remonte à la nuit des temps. Il y a plus de mille ans, la présence des gladiateurs noirs dans les arènes de l’empire romain, c’est-à-dire en plein cœur de l’Europe, n’attirait même pas la curiosité des Romains, blancs.

J’ai appelé un ami installé à Washington. Il m’a appris qu’aux Etats-Unis, de nombreuses familles blanches sont dévastées par la catastrophe du phénomène des bébés noirs. Même en Europe, semble-t-il, les familles blanches ne seraient pas à l’abri.

Alors Monsieur fait un scandale à la maternité. Madame a dû coucher avec tout ce qui bouge ! Mais non, Monsieur le blanc, tu arrêtes ton cinéma ! Tests génétiques à l’appui, le bébé noir est bel et bien de toi !

Ces maquisards noirs, dissimulés dans les brassages sur plusieurs générations, tiennent fermement à ne pas se faire oublier.

Peut-on encore sincèrement être raciste ?

Moi, cette semaine, je me suis amusé à jouer au Père Noël, noir. J’ai enfilé un bonnet rouge et suis parti voir mon ami, français,  avec un cadeau d’une originalité sarcastique.

Quand il m’a ouvert la porte, je lui ai, tout simplement dit, « bonjour mon frère ! »

En plein dans le mille ! Le Blanc est resté incrédule !

 

  Boniface MUSAVULI


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19 réactions à cet article    


  • Iren-Nao 31 décembre 2011 09:44

    Cher Musavuli,

    Votre femme verte, elle est de quelle planete ? Faudrait la taper moins.

    En fait j’avais remarque deja cette tendance a l’ombre vert bronze chez certains metisses en Arique...

    Mais savez vous que en general le racisme est bien peu souvent une histoire de couleur de peau et beaucoup plus une affaire de moeurs et mode de vie (les bruits et les odeurs comme disait un admirateur de Flamby un peu gaga) que l’on peut avoir de la difficulte a supporter ou a cotoyer.

    Voire que l’on peut carrement detester.

    Votre bebe semble avoir depuis retrouve ses caracteristiques raciales normales venues de ses parents, vous savez donc desormais quelle est votre race gros malin. Ouf !

    Si il redevient blanc aux yeux bleus, appelez la police.

    Merci d’avoir evite le theme « les races n’existent pas » qui est vraiment nul n’est ce pas.

    Et meilleurs voeux a vous et a la famille.

    Iren Nao


    • MUSAVULI MUSAVULI 1er janvier 2012 01:33

      Salut Iren Nao !
      Ma princesse (aux nerfs verts) est bien de mon bled. Elle est même de mon ethnie. Quant au petit prince, j’ai cru que c’était réglé jusqu’au moment où j’ai lu le post de Christian Navis ci-bas qui parle d’une éventuelle résurgence de la peau blanche. Je pourrais être inconsolable ! ... ah, il est là. C’est toujours mon beau petit soldat noir. Il fait tard, c’est Bonne année ! Mais je sais ce que j’ai à faire... je veille... Salut !
      Boniface


    • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 31 décembre 2011 11:25

      La génétique a apporté la fiabilité dans la détermination de la composition raciale d’un individu. L’analyse génétique autosomale permet de déterminer l’ascendance raciale d’une personne. Ainsi, une personne née de père noir et de mère blanche verra très clairement dans son analyse environ 50 % de gènes de Noir (que les laboratoires dans leurs documents désignent souvent par « Africain sub-saharien ») et 50 % de gènes de Blanc (que les laboratoires désignent souvent par « Européen »).

      Plusieurs sociétés commerciales proposent des analyses autosomales et, selon les moyens techniques dont elles disposent et selon les dépenses financières que l’on est prêt à consentir, elles peuvent aller plus ou moins loin dans le détail de l’analyse. Ces sociétés présentent le rapport d’analyse en donnant pour l’ADN analysé au moins la part des trois principaux regroupements raciaux (Européen, Africain sub-saharien, Est-Asiatique) mais il est possible aussi d’obtenir la répartition plus fine par des sous-groupes raciaux.

      La science génétique progresse et cerne de mieux en mieux la question des groupes raciaux humains. C’est un fait qui est délibérément évacué en France où les médias acceptent, sans tenter de le contredire, le dogme propagé que « les races humaines n’existent pas ».

      Iren-Nao a raison : « Merci d’avoir évité le thème « les races n’existent pas » qui est vraiment nul ».

      L’attitude des médias français, qui délibérément évacuent la question des races humaines, explique, à mon avis, pourquoi les articles qui exposent certaines vérités ne sont pas publiés par AgoraVox.

      Par exemple, si vous avez publié quelques articles sur AgoraVox alors vous avez le statut de « rédacteur » d’AgoraVox et alors vous avez accès aux articles qui sont en attente de validation.

      Dans ce cas vous pouvez constater dans la rubrique « Actualités / Société » que l’article qui depuis le 14 décembre est bloqué à la validation par la rédaction d’AgoraVox a pour titre « L’avenir des races humaines ».


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 31 décembre 2011 14:11

        Il n’est pas bloqué, il est rejeté car l’ayant lu, je peux dire que cet article n’est qu’un fatras d’imbécilités juxtaposées, défendant une thèse dépassée et rejetée depuis des décennies.

        Ce n’est d’ailleurs pas en le proposant cinq ou six fois de suite au cours de l’année écoulée que tu arriveras à nous faire changer d’avis dessus.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 31 décembre 2011 14:12

        Non, un albinos demeure blanc.

        En fait, il arrive que parfois les cellules produisant la mélanine ne s’activent que quelques jours après la naissance, faisant virer la peau de crème au noir.

        Il n’y a rien de mystérieux.


      • Antenor Antenor 31 décembre 2011 12:18

        Il n’y a ici rien d’anormal et nul besoin de rechercher d’hypothétiques ancêtres à la peau blanche. Chaque individu possède des caractères propres légèrement différents de ceux de ses parents. Jusqu’à il y a peu, la nature éliminait les individus qui présentaient des caractères trop inadaptés à leur environnement naturel. C’est ainsi que sont nées les « races ». Aujourd’hui les progrès techniques font que la sélection naturelle a pratiquement cessé. Il y aura donc de plus en plus d’individus à la peau sombre chez les « blancs » et de plus en plus d’individus à la peau claire chez les « noirs ».


        • Taverne Taverne 31 décembre 2011 12:29

          C’est quoi ma race ? Elle m’embarrasse !
          Ce sont mes gènes. Mais ils me gênent !

          Qui voudra m’embrasser si je ne suis pas bien racé ?
          Qui me dira « je t’aime » si je ne suis pas indigène ?

          Cro Magon à Neandertal
          Disait déjà : « pas toi : détale ! »

          Le Père Noël n’a dans sa hotte
          Rien pour les vénus hottentotes.

          Il te faudra te contenter
          De peu, trouver de quoi te sustenter.

          Si tu es Intouchable ou bien nègre,
          Pour toi ça tourne vite au vinaigre.

          Tu subiras la guerre des clans
          Des six îliens, du Ku Klux Klan.

          Il n’existe qu’une race humaine
          Et tu peux connaître l’hymen

          Avec qui tu veux, et Brassens
          Chanterait « nous sommes des homo sapiens ! »

          Qui s’bécotent sur les bancs publics
          En s’fichant des regards ethniques.

          C’est quoi ma race ? Moi je l’embrasse !
          Si dans mes gènes, rien ne te gêne...


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 31 décembre 2011 14:09

            La « race » est un concept inepte qui a depuis été remplacé par le concept d « espèce ».

            On ne peut juger de l’ appartenance d’une être vivant à un groupe sur son seul aspect.

            Peut-on imaginer que le chihuahua et le loup sont affiliés ? C’est pourtant le cas. Le chien n’est rien d’autre qu’un loup domestiqué. Génétiquement, les deux peuvent se reproduire et leur progéniture est féconde à son tour, ce qui montre leur appartenance à la même espèce.

            ( Bon techniquement, il vaut mieux que le chihuahua soit le père car autrement, il va y avoir explosion sinon... )

            C’est pareil pour les humains. Noir, crème, tirant sur le jaune ou le bronze, la peau ou la forme du visage ne peut servir à classifier les groupes humains car les autres caractéristiques se trouvent mélangées d’un individu à l’autre sans considération d’origine.

            La « pureté raciale » est un concept politique basé sur le désir de flatter l’ego afin de contrôler plus efficacement la population cible, et d’accroitre son pouvoir politique et social.

            Notre espèce même est un hybride. Nous avons hérité des gênes de Néanderthal et sans doute aussi des autres homo qui ont peuplé la planète en même temps que nous.

            Cela laisse à réfléchir.


            • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 31 décembre 2011 17:43

              C’est la zoologie, qui à partir du XVIIIème siècle a entrepris de classifier les êtres, qui a donné la définition générale, applicable aux animaux, mais qui serait applicable à tous les êtres sexués, de ce qu’est l’espèce et de ce qu’est la race  :

              – L’espèce définit les êtres vivants naturellement interféconds. L’espèce s’applique donc aux êtres à reproduction sexuée.

              – La notion de race s’applique à des individus d’une même espèce mais appartenant à un groupe ayant des caractères biologiques héréditaires bien distinct des autres groupes.

              La différenciation de l’espèce en races est le résultat des mutations génétiques. Les mutations génétiques sont fréquentes. Certaines se propagent et se maintiennent, d’autres disparaissent. Lorsqu’un groupe est isolé les mutations se propagent à l’intérieur de ce groupe. C’est par des mutations successives que les groupes isolés les uns des autres s’éloignent de plus en plus les uns des autres du point de vue des caractéristiques biologiques.

              À un moment donné les mutations peuvent aboutir à des différences telles que la reproduction fertile entre deux groupes raciaux n’est plus possible : une nouvelle espèce est apparue.

              Précisons que la frontière d’infertilité entre espèces n’apparaît pas toujours de façon instantanée mais peut s’installer de façon progressive au fil des mutations. Lorsque, à partir d’ancêtres communs, l’évolution a donnée deux espèces nouvelles qui sont encore assez proches génétiquement, il peut parfois y avoir des descendants fertiles. Lorsque les mutations génétiques successives ont d’avantage éloigné les espèces alors le mélange fertile n’est plus possible, puis aucun mélange n’est plus possible. Par exemple, entre l’espèce « cheval » et l’espèce « âne », le mélange d’âne et de jument donne le mulet stérile mais la mule est parfois féconde. On peut dire que dans ce cas la séparation en deux espèces est encore en cours de déroulement, n’est pas encore parfaite, et qu’elle aboutira lorsque la frontière d’infertilité sera totalement établie.

              A force de sélection les éleveurs ont crée de nombreuses races parmi les animaux d’élevage. Dans la faune les races existent parmi les animaux domestiqués et parmi les animaux sauvages.

              De nombreuses races animales existent sans qu’il y ait eu d’intervention humaine : par exemple les ours bruns, les ours grizzlys, les ours polaires (appelés aussi « ours blancs ») etc. L’apparition des races animales est le résultat de l’évolution séparée : certaines mutations se propagent à l’intérieur d’un groupe alors que d’autres mutations se propagent à l’intérieur d’un autre groupe géographiquement séparé. Tant que la succession des mutations, tout en accentuant les particularités, permet l’interfécondité, on est en présence de races. Comme chez les humains, on constate que les races animales sont susceptibles de disparaître par le métissage lorsque les conditions naturelles qui ont permis leur apparition (isolement géographique) ne sont plus réunies.

              Ceci dit, par habitude, sans tenir compte de la définition « espèce/race », les ouvrages de zoologie continuent de nommer les espèces animales sauvages là ou on devrait en toute rigueur parler de races animales sauvages. C’est une habitude de langage. Par exemple pour les ours on parle d’espèce « ours grizzly », d’espèce « ours polaire » etc. alors qu’en fait tous ces ours sont interféconds. Si cette mauvaise habitude de langage était appliquée de façon analogue aux humains on dirait que les Noirs sont une espèce humaine et que les Blancs sont une autre espèce humaine – mais c’est bien entendu faux : ce sont deux races d’une même espèce. 

              À propos, nous avons pu récemment lire une nouvelle en provenance du Canada : à cause du réchauffement généralisé du climat, les ours grizzlys viennent si loin au nord que les cas de métissage ont déjà été observés entre les ours grizzlys et les ours polaires. Désormais la question se pose de savoir s’il sera possible de maintenir la « pureté raciale » dans les populations d’ours grizzly et d’ours polaires.

              L’ours polaire n’est qu’une branche particulière d’ours – si cette race d’ours disparaît, cela ne veut pas dire que de façon générale l’ours disparaîtra de la planète. Cependant – comme cela est expliqué par les défenseurs de la nature et de la biodiversité – il est important que chaque race particulière d’ours survive.


            • Georges Yang 31 décembre 2011 19:18

              A votre nom d’origine swhahili, je pense que vous êtes de l’est de la RDC peut être de Béni, Butembo ou dans ce coin là (peut-être Munande)
              Ca surprend au début, mais beaucoup de nouveaux nés naissent très clairs, sauf les bourses qui sont plus sombres, ils assombrissent plus tard


              • MUSAVULI MUSAVULI 1er janvier 2012 01:37

                Salut Georges et Bonne Année 2012 !
                Vous avez l’œil de l’épervier. Vous avez vu juste.
                Nous sommes effectivement de là (Beni) et la plupart des habitants ont un teint assez clair.
                Mais la différence avec les métis est très significative.
                Bonnes fêtes.
                Boniface


              • Georges Yang 1er janvier 2012 11:16

                Si votre fils est votre premier enfant, il doit s’appeller Paluku


              • zany 31 décembre 2011 19:37

                congo ?

                http://fr.wikipedia.org/wiki/Bantou ou peut-être pygmée car les bantou les ont colonisé


                mystère sur vos origines éventuel, mais la maîtrise du fer est un indice révélateur pour l’époque ce qui est impressionnant d’ailleurs car seul les peuplades d’Afrique de l’Est avais cette maîtrise à cette époque.

                Mais il n’est pas aisé de retracer l’histoire de l’Afrique, l’écriture est le seul moyen de savoir, seul l’Égypte antique peu vous renseigner

                Par contre carthage et la numidie ne sont pas à l’origine noir, phénicien serais plus juste qui avais déjà fait le tour de l’Afrique dés l’antiquité, sinon l’empire d’afrique de l’ouest à coloniser l’Amérique du sud, d’ou la présence« de tribu noir et ce bien avant la découverte officiel des l’amérique, un empereur africain serais parti avec 300 navires vers l’ouest mais ne revint jamais.

                si vous chercher vous pouvez trouver vos origines, et de faite la vrai histoire, une galère romain à été trouvé en amazonie, des blonds au yeux bleu barbu en amériques, des runes découverte en amérique du nord, l’expédition chinoise etc...

                trouver l’origine et l’appartenance à une » race« n’est pas aisé, tachez de vous rattaché plus à une culture qu’a un groupe ethnique dis » pur « qui existe néanmoins dans certain cas n’en déplaise à certain, pour ma par je m’amuse à deviner l’origine des personnes à leurs têtes, j’y arrive assez bien d’ailleurs, un breton n’a rien a voir avec un alsacien qu’il en à avec un corse ou un basque, je ne parle pas des italiens du nord et du sud, ni même des slaves et autres peuple, car chacun à des caractéristique propre à ses parents et tous sont plus ou moins cousin germain ^^

                c’est interminable pour être honnête, allez selon ma généalogie j’ai des origines française, de part les région d’ou viennent mes parents et grand parent, champenois, normand, berrichon, ce qui me donne par extension des origines européenne du fait des différents brassage, qui allie les qualité et malheureusement les défauts de chacun

                l’affabilité du champenois, têtu comme un berrichon et tailler comme un normand avec une gueule de gaulois, et vue que chacune de ces régions à été occuper par beaucoup de monde, j’ai sans doute un bout d’écossais étant donner qu’un clan s’étais installer en Berry lors de la guerre de cent ans (les révolutionnaires n’ont pas brûler ma généalogie ce qui n’est pas le cas de tous le monde) 


                ça à toujours été comme cela, vouloir que ça change n’est qu’une connerie et n’oubli jamais de dire respectueusement sale breton/basque/nivernais/marseillais etc... juste pour le rendre plus fier entretenant une saine rivalité respectueuse des us et coutume de chaque régions, qui ont des coutumes pour la plupart détruite mais reconnaissable pour ceux qui les connaisses.

                exemple un nom de famille est vient d’une région en particulier, exemple un Agoger (prononcer agoguer) est typiquement Orléanais car veux dire littéralement »guerrier du bord de Loire« en gaulois.

                enfin c’est compliquer d’ou la nécessite d’un pouvoir fort et centralisé pour faire cesser les querelles entre français, dans le cas contraire c’est la guerre civile assuré, et ce vérifiable depuis fort longtemps certain peuple ont des caractéristiques propre et intangible

                exemple : César disais de nos ancêtre qu’il étais bagarreur, divisé mais devant la nécessite s’unissais sur de brève période pour s’entre déchirer ensuite 

                de l’époque d’hanibal il ne faillais pas prendre trop de gaulois pour combattre Rome, nous étions qualifier d’ivrogne mais courageux et téméraire à la bataille. ^^

                Mais les Germain des tribu des Francs nous ont donner des lois pour nous unirent ce qui à donner la naissance à la France via la loi salique, le reste de l’histoire de France fut la consolidation de cette union (chose que nos élites défont à leur risque et péril si vous voulez mon avis)

                La marseillaise que nos élites veulent changer car juger trop » guerrière " avec le sang impure (en opposition au sang pure de la noblesse) abreuve nos sillons veut tous simplement dire que le sang impure c’est le sang français et qu’il est prés à le versé dans la terre pour vivre libre sur celle-ci selon ses loi et aspirations....même contre ses chefs ^^

                bref c’est la France !

                • Alpaco 1er janvier 2012 02:36

                  « J’ai pensé à une ancienne camarade de la fac, une petite perle haïtienne, à la peau noire »
                  Facilité de langage : soit elle est « afro-africaine » (pour parler politiquement correct), donc noire/négresse, soit elle est haïtienne quel que soit son bronzage.

                  « Peut-on encore sincèrement être raciste ? »
                  La question est bonne car pertinente, mais la réalité nous force à répondre oui.

                  Le racisme est social.
                  Le noir riche (président ministre) on l’aime au JT de TF1, le noir pauvre c’est un dealer de drogue qui triche pour obtenir ses papiers. Le prince arabe roi du pétrole on l’aime au JT de TF1, l’arabe pauvre c’est un terroriste potentiel, qui triche aussi pour pour obtenir ses papiers. Le rom pauvre (désolé du pléonasme) n’a pas de papier bien qu’il soit européen, et on ne l’aime pas au JT de TF1, c’est la famille des bandits qui trichent juste pour vivre.

                  J’ai croisé au Sénégal des albinos noirs. Du coup ils sont blancs, le nez épaté, les fesses callipyges, les pieds moitiés plats. Un albinos chez les blancs il est blanc et ne bronze pas, c’est pas trop gênant. Un albinos chez les noirs, est du fait de sa blancheur suspect de trahison épidermique.

                  Ma femme est noire et de teint clair, comme sa mère et toutes ses soeurs et je suis un blanc qui bronze bien et sans forcer le bronzage en plein été je suis plus foncé que ma femme. Quand nous auront des enfants seront-ils négres, blancs, albinos, juifs, chrétiens, musulmans ?
                  Peut-on encore sincèrement être raciste ?
                  Oui, quand on juge les gens sur des critères subjectifs plutôt qu’objectifs, sur des critères de formes plutôt que sur des critères de fond.
                  Chez les crétins on dit : « les gouts et les couleurs ne se discutent pas ». Justement si : les gouts et les couleurs se discutent, car ce ne sont pas des critères de jugement valables.


                  • MUSAVULI MUSAVULI 1er janvier 2012 09:22

                    Salut Alpaco !
                    « Une petite perle haïtienne »... oups ! facilité de langage. ça m’a vraiment échappé. C’est que j’avais pris l’habitude de l’appeler comme ça, et elle appréciait.
                    Pour le reste de votre message « racisme social », rien à dire.
                    C’est hélas tout à fait exact.
                    Bonne Année !
                    Musavuli


                  • diverna diverna 1er janvier 2012 22:25

                    Le titre était alléchant, un brin provocateur ... le contenu est d’une effrayante banalité ; il a pourtant réussi à faire sortir le loup du bois. Dommage.


                    • MUSAVULI MUSAVULI 2 janvier 2012 18:49

                      Salut Diverna et merci pour votre réaction. Au fait, mon article est juste un récit de faits vécus. C’est en lisant les réactions (sur plusieurs forums) que je me rends compte que je n’aurais pas pu aborder la question sur un plan scientifique sans provoquer un véritable pugilat. Heureusement. C’est un sujet ultra sensible. Entendu...


                    • Andrée Louise 24 janvier 2012 16:08

                      « Etrangement, dans ma tête, il n’avait provoqué aucune antipathie. »

                      Je trouve cette remarque assez parlante quant au racisme discret de notre écrivain.

                      "Alors Monsieur fait un scandale à la maternité. Madame a dû coucher avec tout ce qui bouge ! Mais non, Monsieur le blanc, tu arrêtes ton cinéma ! Tests génétiques à l’appui, le bébé noir est bel et bien de toi !« 

                      Toujours au second degré, bien entendu, mais toujours dans le même sens.

                      En ce qui me concerne je ne me sens d’aucune »race", je suis une humaine, Quant à ma nationalité je n’éprouve ni fierté ni honte, à avoir une nationalité française. Je ne me sens pas plus française qu’autre chose et j’ai sûrement beaucoup plus de points communs avec certaines africaines, ou certaines anglaises qu’avec certaines françaises.

                      Et c’est sûr et certain que le racisme est quelque chose de complètement dépassé, et entre parenthèse, lorsque, dans un autre article vous comparez deux partis que vous qualifiez d’extrémistes, et dont l’un est un parti qui développe depuis tjrs des ’thèses’ racistes et l’autre un parti ouvert, loin de ces préoccupations lamentables, et dont le représentant est tout aussi compétant de ce qui vous sert actuellement de président, je trouve votre rapprochement tout à fait déplacé, un maximum tendancieux. Ces partis ne sont pas plus extrémistes que les tout-libéraux-à-fond-les-gamelles qui tiennent le pouvoir à travers les médias et les gens comme vous, les soit disant raisonnables, ces partis sont représentatifs d’intérêts différents, sans plus.. mais rien de plus extrême. Il n’y a qu’un français sur 4, parmi les inscrits qui a choisi celui qui tient le pouvoir aujourd’hui. Ce qui fait un français sur 5 ou sur 6 si l’on compte ceux qui n’ont pas le droit de voter, pour diverses raisons, (tutelle, HP, prison, étrangers), sans compter ceux qui sont entre 16 et 18 ans et qui seraient aptes à s’exprimer - largement autant - que ceux des maisons de retraites de qui il est juste exigé qu’ils soient capables de répondre aux 2 questions de la date du jour et du nom du président sortant ....
                      Donc ils ne sont pas si nombreux à s’être précipités pour voter pour lui !
                      Alors les extrémités il y en a tout autour .. Et même au milieu ! Il n’y a pas que 2 bouts !


                      • MUSAVULI MUSAVULI 25 janvier 2012 01:18

                        Bonjour  Andrée Louise,

                        C’est avec amusement que je découvre le croisement que vous avez opéré entre mes deux articles qui n’ont pourtant rien à voir l’un avec l’autre. L’un est un témoignage des évènements vécus, l’autre exprime une conviction politique. 
                        Bonne soirée !

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