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Accueil du site > Tribune Libre > Chirac et l’Irak : Sauvez l’honneur, violez un traité (...)

Chirac et l’Irak : Sauvez l’honneur, violez un traité !

Comme le disait Einstein, tout est relatif. Il était beaucoup plus difficile d’être Gaulliste en 1940 qu’en 1945. Et il était beaucoup plus difficile d’être contre la guerre en Iraq en 2003 que ça ne l’est aujourd’hui.
En effet, il semble que plus personne n’ait d’illusions sur ce fiasco mondial, qui a entrainé la mise en place "d’un monde plus dangereux encore" (selon les mots de M. Chirac). Mais a l’époque, beaucoup de gens étaient pour. Sans trop savoir pourquoi, parce que Saddam était méchant. Parce que les américains le voulaient. Parce qu’on avait peur ?
Quoiqu’il en soit, il n’a pas été facile pour les Français de se démarquer et vous allez comprendre pourquoi.

 

Si je vous parle de la "stratégie des chaînes", vous connaissez ? C’est un vieux stratagème chinois (1) qui permet de maitriser facilement une flotte ennemie : Il suffit de demander aux bateaux de s’enchainer les uns aux autres. Ainsi, on y envoi un agent secret ou plusieurs, qui vont faire pression, vont avoir de l’influence sur les bateaux de la flotte ennemie, et vont les convaincre qu’en s’attachant tous ensemble, ils deviennent en quelque sorte un "super" bateau gigantesque qui écrasera tout sur son passage. Une fois que la stratégie est mise en oeuvre, votre flotte à vous n’a plus qu’à aller titiller la flotte ennemie, qui est maintenant paralysée dans un grand ensemble ingérable, multipliant les collisions entre bateaux et incapable de se détacher les uns des autres pour tenter un positionnement plus efficace, ou simplement la retraite.

 
Si vous ne comptez pas forcément massacrer ces pauvres matelots, peut-être pourrez vous influencer certains d’entre eux, ou même carrément les contraindre à s’allier à vous et à vous faire allégeance. A ce moment là, si vous parvenez à réunir une majorité de bateaux ennemis qui souhaitent vous suivre, les récalcitrant ne pourront rien dire, ils sont enchainés et doivent maintenant suivre.
 
Vous avez bien compris, vous êtes un matelot d’un bateau récalcitrant à la politique étrangère américaine, mais vous êtes enchainés par une chaine que l’on appelle désormais l’Union Européenne. Et alors là arrive le moment que je préfère dans les articles que j’aime à écrire, c’est la conversation télépathique avec le lecteur.

Une belle démonstration de ce stratagème est donnée par François Asselineau dans sa conférence "Qui gouverne réellement la France ?"* qui est tout simplement un joyau d’informations et de pistes de réflexions. Il prend pour illustrer cette stratégie, la situation d’un maison individuelle, d’un lotissement de 6 appartements, et d’une tour de 27 appartements, un exemple typique du fonctionnement des intérêts divergeant des différents états membres.
 
L’Article J5-4 du Traité de Maastricht 

Vous vous dites que j’exagère, forcément. Qu’après tout l’Union Européenne n’est pas si contraignante que ça, surtout en matière de politique extérieure, et que la preuve en est : Chirac et la France ont pu avoir une voix dissonante. Bien, et si je vous répondais que pour avoir droit à la différence et au libre choix, la France a violé le traité de Maastricht. Cela vous étonnerait ? On ne vous l’a jamais dit. Si vous ne voyez pas encore quelle chaine nous tient rattaché à tout le reste, je vais vous la donner :

Les États membres qui sont membres permanents du Conseil de sécurité veilleront, dans l’exercice de leurs fonctions, à défendre les positions et l’intérêt de l’Union

Article J5 tiret 4 du traité de Maastricht (2) 

Cela ne vous dit probablement pas grand chose, mais je vais tenter de traduire : Les Etats membres qui sont membres permanents du Conseil de sécurité (la France et le Royaume-Uni) veilleront à défendre les positions et l’intérêt de l’Union.
Mais alors, quelle est la position, l’intérêt commun de l’Union, dont la France et le Royaume Uni auraient du se faire l’écho au sein du Conseil des nations unis ?
 
Rapports de Force

 
Maintenant j’ouvre simplement la page Wikipédia de la "Guerre d’Irak" (3), et je regarde les membres de la coalition : Qui sont les états membres qui s’opposent clairement à la volonté de guerre préventive en Irak ?
  • France
  • Allemagne
  • Belgique
L’Allemagne comptant pour bizarre : Elle a tout de même refilé les plans de la défense de Bagdad aux Américains, la veille de l’attaque.
Et maintenant je regarde qui veut la guerre parmi les membres de l’Europe des 15 qu’était à l’époque cette Union :
  • Royaume-Uni 
  • Espagne
  • Italie
  • Danemark
  • Portugal 
On pourrait croire que le "moteur" Franco-Allemand eut été assez lourd pour peser de son poids. Ce qui ne fut pas le cas, la majorité de l’Union était pour la Guerre. On sait qu’il n’y a pas vraiment eu de débat à ce niveau là au Parlement Européen, mais surtout des conférences interministérielles. Mais on peut jauger les rapports de force au sein de l’Union Européenne à ce moment là par le nombre de députés par pays.
 
Toujours la même méthode, pas forcément sans risque, mais toujours mieux que rien, on cherche la répartition des membres du parlement à l’époque sur Wikipédia (4). 
Je ne vais pas ici détailler les calculs (qui ne sont que de simples additions), mais simplement les résumer : 
Au niveau européen, les pays partisans des négociations et de l’accroissement des contrôles par l’ONU représentaient une nombre potentiel de 211 députés (en imaginant qu’ils aient tous le même avis que leur gouvernement, ce qui n’est pas fait). A l’inverse, les pays partisans de la guerre étaient représentés au sein du parlement Européen par 279 députés.
 
En d’autres termes, et plus simplement : L’Union Européenne était majoritairement pour la guerre en Irak, et cette position représente donc l’intérêt [démocratique] de l’Union
Or que dit notre bel article J5-4 du traité de Maastricht en matière de défense commune et des membres du Conseil de Sécurité ? Qu’ils doivent appliquer à l’ONU les positions et l’intérêt de l’Union. Vous comprenez l’astuce ? Vous êtes enchainés à une majorité d’Européens qui ont des liens très étroits avec les Etats-Unis ou qui ont simplement intérêt à être proche des américains. C’est tout à fait leur droit, chaque Etat doit mener sa politique extérieure en fonction de ses intérêts. Là où cela devient gênant, c’est quand la loi fait que ces états décident aussi pour nous.
 
Et alors vient une autre question : Dans le stratagème des chaines, l’ennemi nous convainc de nous enchainer par le biais d’agents de subversion. Qui nous a convaincu de nous enchainer ? Et c’est là que cela devient croustillant ...
 
L’Empire moderne (Subversion et Influence)

Je le dis d’emblée, nul théorie vaseuse du complot ici, des faits, et uniquement des faits. On a bien dit que le but était d’enchainer la flotte ennemi, ou plutôt, de la convaincre de le faire elle-même, soit par la subversion, avec agents secrets etc, soit carrément dans une influence plus ou moins amicale. Nous, nous avons eu les deux.
 
Subversion
Le 19 septembre 2000, Ambrose Evans-Pritchard, grand reporter au Daily Telegraph de Londres (5), écrit depuis Bruxelles : Il a lu les archives dé-classifiées lors de l’été 2000 par l’administration Clinton. 
Ces documents dé-classifiés datent des années 1950-1960, on peut les trouver sur le site des archives du département d’état américain (6), même si j’avoue que je n’ai pas eu le courage de lire 600 pages d’archives et de documents (très intéressants par ailleurs). 
Alors que trouve notre correspondant au sein de ces archives :
  1. La communauté des services secrets américains a mené une campagne acharnée dans les décénies 1950-60 pour promouvoir l’intégration européenne ;
  2. Les dirigeants du mouvement Européen (Retinger, Robert Schuman, Paul Henri Spaak) étaient traités comme des employés de leurs parrains américains ;
  3. Le rôle des Etats-Unis fut camouflé comme pour une mission secrète ;
  4. L’argent de l’ACUE (American Committee on United Europe, Comité Américain pour l’Europe Unie) provenait des fondations Ford et Rockefeller aussi bien que des milieux d’affaires ayant des liens étroits avec le gouvernement américain ;
  5. Le département d’Etat a joué un rôle ;
  6. Une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Économique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire. Cette note recommande « d’empêcher tout débat jusqu’au moment où l’adoption de telles propositions deviendraient virtuellement inévitables. » 
Pour ceux qui ne se sentent pas compétents pour lire l’article dans la langue de Shakespeare, je vous propose de jeter un oeil au document très bien construit de l’Union Populaire Républicaine sur Robert Schuman, dans lequel s’y trouve une traduction page 17 (7).
 
On a donc une claire intention de la part de la communauté des services secrets américains de promouvoir une unification européenne, des liens beaucoup plus étroits entre les différents états de l’Europe occidentale. Ces services n’hésitent pas à payer allègrement des hommes politiques en charge pour faire avancer cette idée. Oui, il fallait bien sur souligné que monsieur Schuman, dont nous avons fêté les 60 ans de la déclaration (qu’il n’avait pas écrite par ailleurs), était payé par la CIA de l’époque pour promouvoir l’unification européenne.
 
En passant, je me félicite d’avoir bien notifié ces faits sur les pages Wikipédia des intéressés, à la section "Controverse".
 
Influence
Et au niveau de l’influence alors ? Sans parler de James Bond et des services secrets, regardons simplement les déclarations officielles. 
Qui a fermement soutenu l’idée d’une Europe Unie (ou enchainée) ? Le général Eisenhower, le 27 mars 1951 qui déclarait : "Aucune décision ne pourrait mieux aider les américains dans la tâche à accomplir". 
 
Les américains n’ont d’ailleurs jamais été contre les élargissements ! Là où l’on nous expliquait avec gravité qu’il fallait une Europe puissante, pour faire contre-poids aux Etats-Unis, on ne nous expliquait pas que ces mêmes Etats-Unis ont non seulement soutenu le projet Européen à bout de bras, mais applaudissait aussi toute annonce d’adhésion. 
Il faut comprendre, aux yeux de Washington, tout Etat qui joint la communauté des enchainés se retrouve lui aussi enchainé et soumis à la volonté majoritaire de cette flotte immobilisée.
 
Ainsi, Bush Junior, le 15 juin 2001 avait déclaré, à propos des nouvelles démocraties de l’Est qui se préparaient à l’adhésion : "Il n’y a aucun conflit entre l’appartenance à l’OTAN et l’appartenance à l’Union Européenne". Ces mêmes pays de l’Est l’ont d’ailleurs pris au mot, puisqu’ils ont tous rejoint l’OTAN avant de joindre l’Union Européenne en 2004. 
 
Cela souligne effectivement que tous les états de l’Union Européenne sont membres de l’OTAN, et il suffit de lire les traités pour voir que la défense commune est inféodée à l’Organisation militaire transatlantique, piloté par les Etats Unis.
 
Enfin, on peut noter que Clinton, Bush, Obama, ils ont tous exprimé clairement et fermement leur soutien à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. 
Maintenant que vous avez une vision alternative de la construction Européenne, comprenez vous assez aisément qu’il est normal que les Etats-Unis poussent à ce qu’un de leurs principaux alliés dans la région (La Turquie) entre dans cet ensemble ? Car un pays proche des intérêts américains en plus dans l’ensemble agrandit d’autant la majorité de pays qui sont de leur côté. Les pays récalcitrant à l’hégémonie américaine se retrouvent donc ligotés à un ensemble de navires atlantistes. 
 
Dans ces conditions, on comprend mieux le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, absence de ce commandement intégré qui était d’ailleurs une bizarrerie héritée de la vieille France du Général De Gaulle. 
L’Union Européenne est la partie orientale de la zone d’influence de l’OTAN, l’Amérique du nord est sa rive occidentale. Il est très amusant de voir une carte des membres de l’alliance atlantique, car on constate immédiatement que le tracé correspond exactement à l’Union Européenne, côté Est, Turquie inclue, et aux pays membres de l’ALENA (Etats Unis, Canada, Mexique) côté Ouest.
Deux organisations politiques et économiques régionales et supranationales des deux côtés de l’océan, avec en perspective pour 2015 une intégration transatlantique (8), et le tout déjà chapeauté par une organisation militaire (la plus puissante au monde, tout empire doit pouvoir se défendre, ou dans notre cas, attaquer).
 
De nouveau, j’entre en communication directe avec vous et vous vois perplexe, vous vous dites que peut-être que les institutions ont changé depuis 2003 et la guerre d’Irak, et que si cela se reproduisait dans les mêmes conditions, il n’y aurait pas eu de guerre d’Irak.
 
L’illusion des temps qui changent

Lors de nombreux débats sur ce point, la crise d’Irak et l’Union Européenne, on m’a rétorqué que les nouvelles disposition des traités auraient permis de peser plus lourd, de faire contre poids, etc. Mais rien n’est moins sur.
 
Je retourne sur la page des forces de la Coalition, mieux, je me documente aussi un peu ailleurs (9), et je me rend compte qu’une polémique explose en 2003 alors que les pays de l’Est, à l’époque candidats à l’adhésion, soutiennent le projet de guerre préventive. Le président Français ayant moyennement apprécié leur fera comprendre :
"Ces pays ont été à la fois, disons le mot, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine [...] Je trouve que la Roumanie et la Bulgarie ont été particulièrement légères de se lancer ainsi, alors que leur position est déjà très délicate à l’égard de l’Europe. Si elles avaient voulu diminuer leurs chances de rentrer dans l’Europe, elles ne pouvaient pas trouver meilleur moyen [...] Ces pays ont perdu une bonne occasion de se taire"...
Je remarque que parmi les pays membres des forces de la coalition pour la guerre en Irak, se trouvent trois pays qui sont maintenant membres à part entière des institutions européennes :
  • Pologne
  • Hongrie
  • République Tchèque
Bien entendu ce n’est que pure spéculation, mais imaginons qu’aujourd’hui, une situation similaire se présente : Des américains en colère qui veulent aller mettre un coup de pied dans une fourmilière loin au moyen orient, et on demande l’avis des Européens. 
Imaginons exactement la même coalition, et donc les mêmes états POUR la guerre, et les mêmes états CONTRE la guerre. Prenons leur poids au sein du parlement et faisons le total :
Pour la guerre en Irak, en ajoutant les nouveaux pays qui soutiennent l’offensive : 330 députés. Contre : 192 députés européens.
Pire encore, en prenant en compte le partenariat global pour le 21ème siècle signé par l’Allemagne et les Etats Unis en 2004 (10), on peut préempter que l’Allemagne aurait rallié la position américaine aussi, ce qui réduit d’autant le poids d’un pays récalcitrant au sein de l’Union.
Vous me direz : Avec le président Sarkozy, nous aussi, nous nous rallierions aux USA.
 
Conclusion 

Les traités Européens institutionnalisent toutes sortes de chaines, qui lient les états les uns aux autres. Cela peut-être bien, mal, cela se débat bien sur. Ce qui est sur, c’est qu’il faut vraiment se mettre en tête que la France ne décide plus du tout de son destin, dont elle a remis les rennes à Bruxelles.
Ce simple article J5, tiret 4, explique en une phrase comment la France, et le Royaume Uni, ont perdu leur libre-arbitre au sein du conseil de sécurité de l’ONU. 
Chirac et De Villepin se méfiaient tellement de cette guerre en Irak (et on voit aujourd’hui qu’ils ont eu raison) qu’ils ont brisé le traité, dans l’esprit et dans le texte. Ils ont donné une position personnelle lors des votes de résolutions des nations unies, alors qu’ils auraient du "coller" à la majorité des états de l’Union, et donc ne pas s’opposer à cette guerre.
Cela nous a aussi permis de vider une bonne fois pour toute le mythe de l’Europe indépendante, de l’Europe contre-poids aux USA. L’Union Européenne est le partenaire le plus fiable des Etats-Unis, si ce n’est son vassal.

 
Notes
(2) Traité de Maastricht (PDF) : http://stfwo.chez-alice.fr/EUROPE/ZIPS/Maastricht.pdf
(4) Répartition des membres du Parlement Européen : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_députés_au_Parlement_européen
(6) Archives du département d’état Américain : http://history.state.gov/historicaldocuments/
(7) Union Populaire Républicaine : La Face Cachée de Robert Schuman : http://u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/05/upr-dossier-la-face-cachee-de-robert-schuman-9-mai-2010.pdf
(8) La Théorie du Tout : Pierre Hillard, L’Architecture du Bloc Euro-Atlantique : http://theorie-du-tout.blogspot.com/2010/04/larchitecture-du-bloc-euro-atlantique.html
(10) Pierre Hillard : L’alliance Allemagne-USA : http://www.voltairenet.org/article13021.html
 
Autres ressources
*Conférence de François Asselineau : Qui gouverne réellement la France ? : http://theorie-du-tout.blogspot.com/2010/04/video-francois-asselineau-qui-gouverne.html
Un Non Ferme de Chirac à Bush (La Croix) : http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2303163&rubId=786
Chronologie de la guerre en Irak (L’Express) : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/chronologie-de-la-guerre-d-irak-2002-2010_498027.html 

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24 réactions à cet article    


  • morice morice 14 septembre 2010 13:04

    Ce qui est sur, c’est qu’il faut vraiment se mettre en tête que la France ne décide plus du tout de son destin, dont elle a remis les rennes à Bruxelles.


    thése frontiste avérée. décidément, ici ... ils font leur nid.

    la preuve : dans le blog de l’auteur voilà le premier lien 

    qui dit la meme chose que l’auteur 

    le gus

    directeur de cabinet de Charles Pasqua,

     François ASSELINEAU a été interviewé à plusieurs reprises par Radio Courtoisie, Radio Fréquence Protestante, et Radio Notre Dame. Il a en particulier été, pendant 75 minutes, le « GRAND TEMOIN » de l’émission de Radio Notre Dame du 22 octobre 2007, de 07h15 à 08h30

    bref la bonne vieille droite ... au bord des fachos....

    • _Ulysse_ _Ulysse_ 14 septembre 2010 14:16

      Facho, pas facho es-ce le seul argument ?

      Et sur le fond alors ? Où sont les erreurs ?


    • Liior 14 septembre 2010 14:27

      Le soleil est chaud. Thèse frontiste avérée parce qu’ils le disent aussi ? Ou simplement un fait comme un autre dans l’univers.


      Les attaques Ad Hominem telles que celles que vous proférez sont non seulement « inéficaces » (au point de vue du débat d’idées), mais en plus sans réelle portée : Quel problème vous pose le fait qu’une personne intervienne sur Radio Courtoisie ? Il faut qu’elle aille sur NRJ pour vous plaire Morice ?

      Quoiqu’il en soit, nous attendons des critiques constructives. Nous sommes prêts à être critiqués, à être même contredits, et à reconnaitre nos torts sur certains points si la démonstration en est faite.

      Votre commentaire n’apporte aucun de ces éléments sus-cités.

      J’attend donc plus de rigueur de votre part.

      Bien cordialement,

      Liior.

    • Daniel Roux Daniel Roux 15 septembre 2010 09:41

      @ Morice

      Peut-on encore débattre et argumenter sans être classé « frontiste » et « hérétique » par des Inquisiteurs autoproclamés dès que l’on dénonce la perte d’indépendance de notre nation et la trahison des élites ?


    • Castor 15 septembre 2010 09:57

      Ne vous énervez pas.

      Il est comme ça, Morice : ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont des frontistes (au mieux) ou des nazis (au pire).

      Le mieux, c’est encore de le laisser déblatérer ses petites théories binaires. Vous avez vu son avatar ? Il s’en frotte les mains !

    • aveclotanvatoutsenva 15 septembre 2010 14:47

      Merci à Momo (morice) qui donne des liens vers d’une part, le site de l’UPR (ce qui permet à toute personne sensée de constater que ce parti est tout, sauf extrémiste, et que Momo n’est là que pour faire de la propagande à deux sous) et d’autre part, vers la discussion Wikipedia (CIA) qui montre surtout une chose, c’est que François Asselineau et l’UPR sont systématiquement éliminés de cette « encyclopédie » aux idées par ailleurs très larges, puisqu’elle accepte de parler d’illustres inconnus, extrémistes ou pas…

      Et puisqu’on est dans l’exemple par le lien, qu’on me permette d’apporter ma petite pierre à l’édifice en vous donnant celui de la charte fondatrice de l’UPR, histoire de pouvoir juger sur pièce :
      http://upr63.fr/wp-content/uploads/2009/04/charte_fondatrice_upr-11.pdf


    • Liior 15 septembre 2010 15:37

      Merci de répondre M. Aveclotanvatoutsenva, car en réalité, je me disais que pour un ancien professeur d’histoire, notre cher Morice était très péremptoire, et surtout, très « binaire ». Il n’est pas utile d’être au FN pour constater de la puissance de l’Union Européenne. 


      Si j’en crois la propagande en vigueur : C’est le but que l’UE soit forte et puissante pour « prendre sa place au sein des instances mondiales » etc etc

      De plus je pense que M. Barnier n’est pas d’extrème droite me semble-t-il, et il est en ce moment au coeur de la commission européenne. Voilà ce qu’il déclarait lors de la campagne présidentielle de 2002 :

      « Ce grand secret, c’est d’abord et avant tout que la plupart des décisions que les candidats vont s’engager à prendre avec la confiance du peuple ne relèvent plus d’eux seuls. (...) Si nous voulons un débat honnête, il faut le dire : dans beaucoup de domaines, il faudra aux futurs élus passer d’abord par Bruxelles et Strasbourg. », 

      Michel Barnier, Commissaire Européen, pendant la campagne présidentielle de 2002.



      Donc ce n’est pas une « thèse frontiste », que de dire que l’Union Européenne a pris un pouvoir énorme sur les destinées nationales des états membres.

      Et comme d’habitude, les seuls reproches que l’on peut faire à M. Asselineau sont :
      - son passé auprès de Charles Pasqua, même si il n’a jamais été cité dans aucune affaire quelle qu’elle soit ;
      - son appartenance au RPF qui fait de lui un apparatchik d’ « une bonne vieille droite » ;
      - ses apparitions sur les seuls médias qui ont bien voulu lui faire une place ;

      Mais en aucun cas SES IDEES ou SA PERSONNE.

      Je ne vois ici que confuses protestations sur un faux clivage gauche/droite.

      Cordialement,

    • Didier 67 Didier 67 14 septembre 2010 21:13

      Article à compléter en consultant les notices bibliographiques de Jose Manuel Barroso ou de Javier Solana.

      Gauchistes aux dents longues dans leurs tendres années, complément de formation aux Etats-Unis, et carrière fulgurante en Europe au retour....

      Leur ambition personnelle dépassait leurs convictions et cela n’a pas échappé à leurs « formateurs ».


      • Traroth Traroth 14 septembre 2010 23:31

        Juste une remarque : les Etats-Unis ont retiré leur projet de résolution quand la France a annoncé qu’elle utiliserait son droit de véto. Il n’y a donc pas eu de vote, ce qui veut dire que la France n’a pas eu l’occasion de voter. Incidemment, ça veut dire aussi que les Etats-Unis ont simplement agressé l’Irak, juridiquement...


        • Liior 15 septembre 2010 14:19

          Merci pour cette pertinente remarque :)


          Cordialement,

        • tchoo 15 septembre 2010 09:53

          Vous allez un peu vite sur les majorités parlementaire (comme si elles avaient un pouvoir) qui voterait (les parlementaires) selon leur appartenance natiionale.
          Rien n’est moins sur


          • Liior 15 septembre 2010 14:08

            Tout à fait, merci de le notifier, je ne l’ai peut-être pas assez souligné au sein de l’article.


            Mais ce fut la seule manière de « quantifier » le poids des états au sein de l’Union Européenne. En effet il n’y a pas eu de vote à l’assemblée, et surtout il n’est pas du tout sur que les parlementaires aient voté la même chose que ce que leurs nations avaient décidé.

            Donc je comprend tout à fait votre critique, et si vous avez un autre moyen de voir quelles sont les « influences » au sein de l’Union Européenne dans ce domaine, je suis prêt à le découvrir :)

            Cordialement,

          • Tiberius Tiberius 15 septembre 2010 12:14

            En 2003 j’étais POUR la guerre en Irak et je peux vous dire que, contrairement à ce que vous affirmez, nous n’étions pas nombreux dans ce pays et dans le monde à penser ainsi.

            J’étais pour la guerre en Irak parce que je pensais que la civilisation musulmane, du fait de son incapacité persistante à entrer dans le monde développé et à faire émerger des nations libres et riches, risquait de devenir à la longue une grave menace pour l’Occident. Comme les néoconservateurs, je pensais que cette situation d’échec politique et économique attisait les rancœurs des musulmans envers l’Occident et les menait toujours davantage sur la voie meurtrière et suicidaire de l’islamisme. Pour sortir ces pays de l’ornière, je croyais nécessaire qu’une puissance extérieure leur donne un coup de pouce afin de favoriser l’émergence d’une nation musulmane démocratique et libre où le peuple pourrait enfin se développer à l’instar des pays Occidentaux et servir de modèle pour tout le Moyen-Orient. L’Irak était le pays idoine car il regorgeait de richesses pétrolières et il aurait pu dans un cadre laïc et démocratique accéder rapidement à un bon niveau de développement. Mais il fallait pour cela que l’ensemble des Occidentaux s’unissent pour porter les démocrates irakiens vers le pouvoir et les défendre jusqu’à ce qu’ils soient assez forts.

            Hélas, les Occidentaux ne se sont pas unis, ils ont estimé qu’ils n’avaient aucun droit d’aller imposer en Irak leur modèle de société et ils ont laissé les USA et leurs quelques maigres alliés seuls pour accomplir une tâche qui nécessitait l’effort de TOUS. N’ayant pas assez d’hommes pour sécuriser les frontières du pays, l’Amérique a perdu le contrôle de l’Irak et l’entreprise de démocratisation a échoué.

            Cela m’attriste beaucoup car je pense que réussir cette démocratisation et donner au Moyen-Orient la première nation développée faisant jeu égal avec les pays occidentaux était le seul moyens pour nous d’éviter une invasion islamique et destructrice en Europe. Et aujourd’hui ceux qui refusaient d’aller imposer leur modèle de société aux Irakiens, se voient imposer jour après jour davantage le modèle islamiste. Tous les pays Occidentaux sont envahis et monsieur Obama est forcé par un imam soi-disant modéré de donner son accord à l’implantation d’une mosquée à ground zero pour éviter des violences anti-occidentales .

            Je pense qu’ils seraient temps que les opposants à la guerre en Irak reconnaissent leur responsabilité car un Irak stabilisé et démocratique ayant pris le chemin du développement économique nous aurait été aujourd’hui grandement utile dans nos relations avec le monde islamique. L’Irak laïc et démocratique aurait été un phare pour toute la jeunesse musulmane du monde et un pont entre nos deux mondes.


            • Liior 15 septembre 2010 14:05

              Tibérius, merci d’avoir répondu à cet article, avec toute la sincérité qui fut votre, mais je suis tenté de me demander si vous ne prenez pas le problème à l’envers.


              Vous dites que l’on aurait du TOUS s’allier pour renverser le gouvernement irakien en vue d’y implanter une démocratie laïque. Tout d’abord il faut peut-être rappeler que l’Irak de Saddam (qui était effectivement un bon gros connard, pardonnez moi l’expression) était plus ou moins laïque, qui tenait en respect les Islamistes de tout poil qui cherchaient à le submerger.

              Ensuite il est utile aussi de voir que vous avez tort quant à l’engagement occidental : Vous pensez que si on y avait tous été (tous les pays occidentaux) on aurait réussi. Or nous sommes tous (les forces occidentales de l’OTAN) en Afghanistan et cela ne marche pas non plus.

              Il est vain de dire que le modèle Islamiste s’impose jour après jour en occident. C’est la République qui laisse le communautarisme s’exprimer par exemple. Et non pas des Islamistes qui viennent et font changer la république. Enfin cela est un long débat mais il est intéressant.

              Enfin, imaginez que vous soyez un Français, un occidental, et tout va bien pour vous (pas tout, il y a des problèmes économiques, sociaux etc.), et qu’une coalition de pays Musulmans, en pensant faire le bien, expliquent qu’il faut attaquer la France, ou même l’Angleterre, car leur situation est tout à fait horrible : Problèmes de chomage, exclusion, utilisation de l’image dégradante de la femme etc etc.

              Que diriez vous ? Diriez vous « Ok les musulmans viennent nous aider parce que ça va mal » ou diriez vous « Merde les musulmans attaquent l’Angleterre ! SALAUDS ! ».

              Je pense que la deuxième solution est plus probable. Au lieu d’ouvrir les bras aux musulmans ou autres habitants de ces contrées et d’échanger de manière culturelle avec eux, nous leur avons envoyé des bombes, avons massacré leurs familles et amis. Ce qui n’est jamais bon.

              De plus ne pensez pas que l’entreprise Américaine en Irak était tout à fait bénéfique. Il y avait un but précis dérrière tout cela : Morceler la souveraineté nationale Irakienne, et livrer le moyen orient à la pagaille.

              En effet, l’Irak jouait un rôle stabilisateur dans la région, ainsi que l’Iran aujourd’hui. Le but est de mettre un coup de pied dans cette fourmillière, et on voit bien aujourd’hui que le Yemen, la Somalie etc se mettent en mouvement aussi.

              Enfin, je conclurai en disant que peu de gens osent parler tel que vous l’avez fait de nos jours : être un néoconservateur colonialiste et expansionniste, pour moi c’est très mauvais, mais après tout vous avez le mérite d’avoir vos opinions et de les exprimer, ce qui est déjà très bien.

              Et je suis aussi de ceux qui pensent que l’on ne peut pas imposer à une nation souveraine le système politique qui nous plait.

              Cordialement,

            • aveclotanvatoutsenva 15 septembre 2010 14:20

              Tiens, j’ai dû manquer un épisode… Je croyais que les USA avaient envahi l’Irak pour empêcher le vilain Saddam Hussein (qu’ils ont financé et équipé pendant des décennies) d’utiliser contre le Monde Libre (© OTAN) ses terribles Armes de Destruction Massive (© OTAN) qui étaient cachées…quelque part.

              Tellement bien cachées, d’ailleurs, que les bidasses US ont pu mettre la main sur Saddam Hussein lui-même mais pas sur ses Armes de Destruction Massive (© OTAN).

              Mais qu’ils sont distraits, ces Yankees ! Tant qu’ils avaient le père Saddan Hussein sous la main, ils auraient dû lui demander où qu’il les avaient planquées, ses Armes de Destruction Massive (© OTAN).

              Maintenant, c’est trop tard, il est mort.


            • Tiberius Tiberius 15 septembre 2010 17:36

              @Liior

              C’est justement parce qu’au contraire de l’Afghanistan, l’Irak de Saddam Hussein avait quant à lui connu l’expérience de la laïcité et que sa population était plus éduquée que la population afghane qu’il paraissait possible de faire de ce pays une démocratie. La seule chose qu’il nous semblait manquer à l’Irak c’était un état de droit où les hommes auraient pu vivre et prospérer librement.

              Beaucoup de gens à l’époque nous ont dit que c’était une erreur de vouloir imposer la démocratie et que les Irakiens ne l’accepteraient pas. Mais cette critique n’était pas pertinente car nul n’a besoin qu’on le force à aimer sa liberté et à part les dictateurs eux-mêmes, personne n’a besoin de se voir imposé la démocratie, juste a-t-on parfois besoin d’être un peu aidé pour se débarrasser d’un tyran.

              Renverser le dictateur, déployer des troupes en conséquence pour sécuriser les frontières et permettre que les démocrates irakiens prennent le pouvoir. Soutenir la démocratie irakienne pendant une dizaine d’années puis s’en aller, tel était le scénario idéal. Si les pays Occidentaux s’étaient unis pour faire triompher l’entreprise américaine de démocratisation de l’Irak, aujourd’hui nos nations quitteraient un Irak reconstruit, laïc et démocratique et notre victoire sur l’islamisme aurait été totale.

              Mais l’Amérique a échoué et l’Occident a perdu sa dernière chance d’éviter l’invasion barbare. C’est un peu comme si nous avions refusé à Christophe Colomb les navires dont il avait besoin pour découvrir l’Amérique. Une toute petite erreur qui scelle notre destin...


            • Tiberius Tiberius 15 septembre 2010 17:58

              @ aveclotanvatoutsenva

              Les plans d’Invasion de l’Irak et de démocratisation du Moyen-Orient étaient déjà conçus et connus bien avant l’arrivée de Bush au pouvoir et quand celui-ci a pris le prétexte des ADM pour attaquer Saddam Hussein, toutes les démocraties occidentales savaient que c’étaient pour mettre en œuvre les fameux plans. Au commencement de la guerre, tout le monde connaissait les théories des néoconservateurs sur le choc des civilisations et la nécessité de réussir la démocratisation l’Irak pour éviter la catastrophe. Je ne m’explique pas pourquoi nous avons fait semblant de l’ignorer pas plus que je ne m’explique pourquoi aujourd’hui nous abdiquons si facilement nos valeurs face à l’Islam. 

              G.W. nous a offert une chance unique de triompher de l’islamisme et d’éviter une invasion destructrice. Non seulement nous avons refusé de participer à la guerre, mais nous avons refusé de participer à la sécurisation de l’Irak. C’est incroyable, nous avons creusé sciemment notre tombe, comme nous la creusons encore en cédant continuellement aux exigences des fanatiques musulmans !!! 

              Mais à présent la partie est terminée ! L’Occident va être islamisé et sombrera dans la misère comme tous les régions du monde où l’Islam est roi.


            • Liior 15 septembre 2010 18:08

              Quelque chose me chiffonne dans votre raisonnement. Vous parlez de victoire contre l’Islamisme etc. Alors que l’Irak était justement le seul pays (fut-il totalitaire) de la région qui avait REUSSI a réprimer l’Islamisme et le tribalisme.


              En détruisant l’Irak de Saddam, on a du affronter un Irak communautarisé, bastillon des islamistes de tous bords, Chiites, Sunites, etc.

              Bref, la victoire contre l’Islamisme, elle aurait été possible en laissant l’Irak gérer ses affaires, ce qu’il faisait très bien.

              Maintenant je vais vous avouer que Irak Bien ou Irak Mal n’est pas le débat ici. Le débat que l’on essaye d’aborder c’est : Pourquoi le traité Européen nous enchaine dans une politique extérieure dont nous ne voulons pas ?

              Cordialement,

            • Tiberius Tiberius 15 septembre 2010 18:52

              @Liior

              Le but n’était pas de vaincre l’islamisme en Irak, comme vous le dites vous-même, l’Irak n’était pas islamiste. Nous pensions, c’est à dire nous qui adhérons aux idées des néoconservateurs, que c’est l’incapacité du monde musulman à sortir de l’échec politique et économique dans lequel il est enferré qui fait le lit des extrémistes religieux. En somme l’islam radical suscite la misère qui le nourrit. C’est pourquoi, pour vaincre l’islamisme, il nous paraissait absolument nécessaire de sortir au moins un pays musulman de cette spirale infernale afin d’en faire un modèle pour le Moyen-Orient. Nous pensions que la vision d’un état arabe majoritairement musulman mais démocratique, laïc et faisant jeu égal avec l’Occident pour le respect des droits de l’homme, serait le pire coup que nous pourrions porter aux islamistes. Aucune dictature du Moyen-Orient n’aurait pu résister à la puissance que cette vision aurait eu sur son peuple et sur ses jeunes pour qui l’Irak serait devenu un phare et pont avec l’Occident libéral.

              Mais notre désunion nous a conduit à l’échec. Ce n’est pas l’état de droit qui se répand au Moyen-Orient, mais l’islamisme qui envahit l’Europe.


            • Tiberius Tiberius 15 septembre 2010 19:00

              Ceci dit, vous avez raison de remettre les choses à leur place car le sujet de l’Irak est évidement secondaire dans ce débat. 

              Je l’ai abordé simplement parce que j’ai été interpelé par ce que vous avez écrit dans vos propos préliminaires. smiley

              Merci pour votre amabilité.

              Bien à vous. smiley


            • Liior 16 septembre 2010 02:30

              Comme démocratie laïque à majorité musulmane vous avez la Turquie qui est aussi un beau modèle .. Enfin, c’est autre chose. On peut aussi penser à l’Indonésie par exemple je pense.


              Cordialement,

            • birdy 16 septembre 2010 03:10

              La turquie et l’indonésie comme modèle démocratique, il y en a qui n’ont pas peur du ridicule.


            • Liior 16 septembre 2010 08:29

              Je ne sais pas réellement comment se passent les choses en Turquie ou en Indonésie. Je note tout de même que la Turquie est assez honorable pour que l’on veuille la faire entrer dans la communauté des enchaînés Européens.


              De plus si on est prêt à critiquer la démocratie Turque, quid de la notre, dans laquelle on se fout des referendums, on ment éhontément à longueur de journée, on fait de l’espionnage et de l’écoute téléphonique chez les journalistes etc.

              Bref, c’est toujours les cordonniers les moins bien chaussés. Et je me demande ce qui se passerait en Turquie si le gouvernement se comportait comme le notre. Peut-être une réaction un peu plus sensible et poussée de la population et des institutions ? Je n’en sais rien c’est une réelle question.

              Cordialement,

            • Michèle DRAYE 16 septembre 2010 19:01

              L’Europe est sous la botte américaine.......

              Quest-ce qui se c ache derrière EUROGENDFOR ?

              Extraits :

              « Eurogendfor résout divers problè-mes pour les gouvernements européens. A l’avenir, ils pourront lors de troubles sociaux ou de manifestations majeures de longue durée, utiliser des armes à feu contre leurs populations, mettre des zônes entières sous quarantaine militaire et retirer les meneurs sans avoir à engager leur propres forces militaires ou policières qui pourraient éventuellement se solidariser avec les manifestants »

              Celà ne s’appelait-il pas la GESTAPO il y a 70 ans ?

              http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2005&print=1&no_cache=1

              Michèle

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