Covid-19 : Pfizer - Le grand bluff
Malgré le défilé des médecins et des supposés grands pontes pour venir nous vanter le bon score de la balance bénéfice-risque du vaccin Pfizer, nous restons nombreux à être sceptiques sur la course à la vaccination qui s’est engagée dans la plupart des pays.
Si pour certains les préoccupations concernent essentiellement les risques à court terme et à long terme, d'autres comme moi en sont encore à l'évaluation des bénéfices. En effet, si le vaccin ne présente aucun bénéfice dans la lutte contre la maladie, cela n’a pas d’intérêt de se faire vacciner et cela élimine par conséquent le besoin de s’interroger sur les risques.
Si dans les médias tout le monde semble unanime pour déclarer que l’efficacité de 95% du vaccin Pfizer est démontrée, on se demande sur quelle base scientifique et quelles données ils s’appuient pour étayer cette affirmation. Que ce soit dans l’historique des annonces de Pfizer, dans les données scientifiques officielles publiées par Pfizer, où dans les phénomènes observés dans les pays les plus vaccinés, tout semble indiquer un bluff médical sans précédent.
Une efficacité annoncée
Dès le 9 novembre 2020, Pfizer annonçait à grand renfort de publicité une efficacité du vaccin à 90% (1), saluée par la planète comme un véritable espoir dans la lutte contre la Covid. Cette annonce, dépourvue de toute donnée scientifique, avait en réalité pour but de recueillir en priorité le soutien des marchés financiers, enthousiastes à l’idée de s’en mettre plein les fouilles. L’enthousiasme général fût toutefois de courte durée, Moderna annonçant dès le 16 novembre (2) que son vaccin était efficace à 94,5%.
Inquiète à l’idée qu’une partie des subsides pourrait lui échapper au profit de Moderna, la société Pfizer ne s’est pas démontée et a annoncé dès le 18 novembre (3) qu’ils s’étaient trompés et qu’en réalité leur vaccin était efficace à 95%, reprenant ainsi sa place de premier violon dans le concert que Big Pharma voulait nous jouer. Fort heureusement, Moderna n’a pas souhaité renchérir et les enchères se sont arrêtées là, sinon le taux d’efficacité à ce jour avoisinerait les 243%.
Mais le mal était fait et on avait déjà tous une vague impression d’enfumage. Comment des experts ayant les compétences les plus pointues dans un domaine comme l’ARN, pouvait faire une erreur sur une simple division, qui est au programme des enfants de CM1 (4) ?
Pour calculer l’efficacité, il leur suffisait en effet de diviser le chiffre 162 par le nombre 170, pour trouver le résultat 0,952 et ensuite le multiplier par 100 pour trouver 95,29% d’efficacité. A ce jour, 4 hypothèses scientifiques sont posées pour expliquer cet écart :
- La division a été faite à la main sur une feuille de papier, induisant une erreur de calcul car nous n’avons plus l’habitude de faire cela sans calculatrice
- La personne qui a saisi le premier communiqué a fait une faute de frappe (J’ai glissé, chef !)
- Une vingtaine de personnes participant aux essais ont été oubliés à la cafétéria de chez Pfizer
- On nous a pris pour des jambons
L’hypothèse B est aujourd’hui privilégiée par les enquêteurs, principalement à cause des annonces d’Astra Zeneca qui parle d’une efficacité entre 60% et 90%, la valeur de 90% ayant obtenue par hasard suite à l’injection accidentelle de demi-doses (J’ai glissé, chef !). Je ne suis pour ma part pas totalement convaincu par cette hypothèse et je privilégie plutôt l’hypothèse D, dans l’attente d’études plus sérieuses sur l’adhérence des sols en milieu pharmaceutique.
Les données publiées
Les données scientifiques ont été publiées par Pfizer dans le New England Journal of Medicine (NEJM) (5), approuvées par les principaux organismes mondiaux de contrôle, et ont été accueillies à grand renfort de louanges et d’optimisme par nos médecins de plateaux, une espèce qui semble-t-il passe plus de temps à se faire pomponner par les maquilleuses des studios qu’à s’occuper de patients.
Il faut quand même admettre que le nom du journal impose le respect aux misérables cloportes que nous sommes, et qu’on ne parle pas de Pif Gadget ou de Picsou Magazine. En plus, c’est écrit en anglais donc forcément c’est que cela doit être du sérieux, en tout cas au moins aussi sérieux que le Lancet.
Pour ceux qui n’ont pas forcément envie de se lancer dans une laborieuse lecture de l’article scientifique, voici un résumé des données publiées :
Pfizer a donc réparti les cobayes en deux groupes, un groupe de 21.728 personnes nommé ici ‘Placebo’ qui n’ont pas reçu le vaccin, et un groupe de 21.720 personnes nommé ‘Vaccin’ qui ont reçu le vaccin. Ces personnes étaient sélectionnées dans 6 pays différents, avec une majorité de citoyens américains. Pfizer a ensuite testé régulièrement les 43.448 personnes pour vérifier s’ils avaient le Covid, et à l’issue de l’étude ils ont constaté que 162 personnes étaient positives dans le groupe Placebo, et seulement 8 dans le groupe Vaccin, et ont donc conclu à une efficacité de 95%. Mieux encore, seulement 1 personne du groupe Vaccin a fait une forme grave, alors que 9 personnes du groupe Placebo en ont fait de même.
Si on s’arrête là, on est naturellement convaincus de l’efficacité et on se précipite sur les sites de santé publique pour réserver sa dose du précieux élixir. Mais si on creuse un peu dans les données, on est quand même amenés à se poser des questions.
La constitution des groupes
En lisant l’étude attentivement, on s’aperçoit que les groupes ont été constitués aléatoirement, avec une répartition uniforme en fonction de l’âge, de l’origine ethnique et des facteurs aggravants (obésité, hypertension, etc.). Si cette répartition aléatoire en double aveugle est suffisante dans le cadre de l’évaluation d’un traitement, car les personnes testées sont malades, elle est curieuse dans le cadre de l’évaluation d’un vaccin, où toutes les personnes évaluées sont saines au début de l’étude.
Il est en effet surprenant de ne pas voir une répartition des personnes en fonction de ce que j’appellerai un score d’exposition au virus, afin d’être certains que les deux groupes sont bien homogènes.
Prenons un exemple en constituant deux groupes de 10 personnes :
- Dans le premier groupe on a des étudiants qui restent dans leur chambre universitaire, se font livrer leurs repas et ne se déplacent que de façon exceptionnelle avec leur véhicule personnel.
- Dans le deuxième groupe on a des étudiants qui sortent régulièrement faire la fête avec leurs amis, vont régulièrement au fast-food et se déplacent uniquement en transports en communs.
Même sans être très futés et sans être médecins, on peut instinctivement deviner dans quel groupe il y a le plus de chances de voir apparaitre des cas de Covid.
On aurait donc pu trouver logique que les participants à l’étude auraient répondu à des questions comme : portez-vous régulièrement un masque, respectez-vous les gestes barrières, combien de fois allez-vous au resto, combien de fois rencontrez-vous vos amis, vous déplacez-vous en transports en communs, etc.. ? Cela aurait pu permettre de calculer un score d’exposition au virus pour chaque participant, afin de mieux garantir l’homogénéité des groupes.
Mais Pfizer n’a pas semblé considérer que ce facteur devait être pris en compte. Il est bien entendu très possible qu’au vu du nombre de personnes participant à l’étude, le score d’exposition soit homogène entre le groupe Placebo et le groupe Vaccin, mais d’un point de vue scientifique, nous aurions tout de même préféré qu’ils s’en assurent plutôt que de s’en remettre à la fée hasard, notamment pour un vaccin utilisant une nouvelle technologie.
Surtout que si on creuse encore un peu plus les données, on constate que le manque de certitude sur l’homogénéité des groupes n’est pas la seule bizarrerie, ainsi que le montre le tableau ci-dessous :
Le groupe placebo
Le tableau ci-dessus montre que dans le groupe Placebo, seuls 0,75% des personnes ont croisé la route du Coronavirus. Ce groupe n’ayant reçu aucun traitement particulier, on devrait normalement retrouver un taux d’infection proche de celui constaté dans les pays où ont eu lieu l’étude. Mais il s’avère que ce n’est pas du tout le cas, comme on peut le constater dans le tableau ci-dessous.
Sur les 152 centres de tests participant à l’étude, on peut voir que la majorité (130) se situait aux Etats-Unis. Or, les Etats-Unis ont un taux de cas positifs à ce jour de 7,19% de sa population totale. Même en pondérant les taux de cas positifs de chaque pays en fonction du nombre de centres, on retrouve un taux de positivité moyen de 6,56%, ce qui est très au-dessus du taux constaté de 0,75% dans le groupe Placebo.
Certains pourraient me répondre que le calcul est grossier, car la fiabilité des tests PCR est suspecte et que dans les 39 millions de cas positifs, certains ont attrapé la Covid plusieurs fois. Cette remarque est recevable, mais on parle d’un rapport de 1 à 9 entre le taux du groupe Placebo et le taux de la vraie vie. J’ai entendu parler de personnes ayant attrapé deux fois la Covid, mais je ne me souviens pas avoir entendu parler de personnes l’ayant attrapé 9 fois sur l’année écoulée. En plus, si le groupe Placebo est supposé être représentatif du monde réel, les personnes de ce groupe devraient aussi l’avoir attrapé plusieurs fois.
Il n’y a donc pas cinquante explications :
- Soit les données de Pfizer sont vraies, et les gouvernements nous prennent pour des idiots avec les chiffres annoncés chaque jour des cas positifs, et que les 2.872.000 cas recensés en France à ce jour sont de la flûte.
- Soit Pfizer a recruté ses cobayes uniquement parmi les trappeurs d’Alaska, qui ne sont en contact qu’avec les caribous et les grizzlis, et ne voient d’autres êtres humains que quand ils vont à la ville pour vendre leurs peaux de castors. Et donc leur étude est tout juste bonne à finir dans la caisse du chat.
Chacun se fera son opinion, mais si comme moi vous commencez à sentir un vague relent de matière fécale, passons au groupe ‘Vaccin’, qui n’a rien à envier au groupe Placebo en termes de bizarreries.
Le groupe vaccin
Si on s’intéresse de près au groupe Vaccin, heureux élus que le hasard a décidé de placer dans le groupe devant recevoir l’élixir miraculeux, on voit que seuls 8 d’entre eux ont été testés positifs, et que seulement 1 d’entre eux a fait une forme grave. Ce groupe n’ayant pas non plus été constitué en mesurant un score d’exposition, on pourrait être taquin et simplement conclure que ce groupe est constitué de trappeurs n’ayant pour la plupart pas encore été à la ville vendre leurs peaux de castors, ce qui expliquerait leurs meilleurs résultats. Mais le problème du faible taux de positivité ayant déjà été abordé pour le groupe Placebo, intéressons-nous plutôt aux cas graves.
Sur les 8 personnes ayant été testées positives, 1 personne a fait une forme grave, alors que dans le groupe Placebo, sur les 162 cas positifs 9 personnes ont fait une forme grave. Ces chiffres ont permis à de nombreux médecins de plateaux de déclarer que le vaccin Pfizer empêchait les formes graves. En effet, par des calculs scientifiques complexes, ils sont arrivés à la conclusion que 1 c’est moins que 9 et que donc le vaccin Pfizer était un miracle de la médecine. Ca, c'est de la démonstration scientifique de haute volée.
Or, si l’on creuse un peu les chiffres présentés dans le tableau, on s’aperçoit que 12,5% (1/8) des gens qui ont été vaccinés et qui ont attrapé la Covid ont fait une forme grave. Alors que seulement 5,56% des gens non vaccinés ont fait une forme grave après avoir attrapé la Covid. Ce serait quand même ballot de constater que le vaccin aggrave la maladie, même si c’est une hypothèse qui semble posée par certains médecins (6).
Le grand bluff
On avait eu droit en 2020 aux « Pieds Nickelés qui font de la science », et il semble bien que pour 2021 on aura « Les Bidochons fabriquent un vaccin ».
Bien que l’on soit tous des cons (7), nuls en maths et en sciences naturelles, et même si le gouvernement agite un chiffon rouge avec les mutants anglais et sud-africains pour nous faire peur, on ressent une légère hésitation au moment de se précipiter vers la vaccination pour aider les laboratoires à finir de tester leurs produits. Il serait peut-être plus sage d'attendre de voir si le niveau des admissions en réanimation baisse drastiquement dans les pays les plus avancés dans la course à l’échalote vaccinale.
Cela laissera en plus le temps aux laboratoires de régler le principal effet secondaire des vaccins, à savoir les glissades inopinées.
Pas la peine en plus de se casser une jambe…
(4) La division au programme de CM1
(5) L'étude publiée par Pfizer
(6) Le vaccin Pfizer augmente-t-il le risque de contamination ?
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