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Accueil du site > Tribune Libre > DADVSI : sacrifier 8000 emplois pour libérer la musique en ligne (...)

DADVSI : sacrifier 8000 emplois pour libérer la musique en ligne ?

Le Disque, en France, c’est à peine 8000 emplois. Bien loin des 300 000 invoqués par notre expert national en économie des Médias, Marc Lavoine sur LesTelechargements.com, ou des 100 000 évoqués par Christian Vanneste lors des débats à l’Assemblée sur la loi DADVSI. Mais, surtout, dans un modèle en ligne, la musique n’a pas besoin du disque, qui ne crée pas d’emplois annexes hormis ceux directement liés au support physique, qui sont à terme condamnés. Les parlementaires auraient tout intérêt à sacrifier le disque pour que vive la musique en ligne.

Ne soyons point trop provoquants. Expliquons-nous :

Dans les maisons de disque, en France, le personnel se limite à 8000 personnes (200 à 800 personnes pour chaque section française des majors, 1 à 30 personnes pour un indépendant). Les éditeurs de variété emploient moins de 1000 personnes (alors, chose étrange, que la SACEM répertorie 3500 éditeurs... Ces chiffres (et cette contradiction) sont décrits en toutes lettres dans l’excellent livre Les métiers de la musique, édité par la Cité de la musique (à qui l’on doit tous les rapports les plus inattaquables et les plus dérangeants sur l’industrie phonographique).

Bon, 8000 emplois seulement, mais près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaire. Cherchons ce que représente cet argent. Avec 1 milliard de chiffre d’affaire, on se dit au moins que ceci permet d’investir dans de nouveaux talents...

Penchons-nous donc sur ce supposé investissement, en nous concentrant avant tout sur l’investissement "créatif", c’est-à-dire, concrètement, celui qui aide un créateur à s’exprimer en enregistrant le disque de ses rêves.

Seuls 30 millions d’euros peuvent être considérés comme un investissement "artistique" : le SNEP signale en effet que seuls 3% du prix moyen d’un CD provient de l’enregistrement. Les ingénieurs du son, les musiciens, le matériel, les studios : le disque ne dépense en tout et pour tout que 30 millions par an.

Détaillons cette horreur :

- La Cité de la musique considère que seules 240 personnes ont une fonction "artistique" au sein des maisons de disques.

- 30 millions d’euros consacrés à la création phonographique, ceci donne 1360 équivalents d’emplois au SMIC (toutes charges payées). Rajoutons donc ces 1360 emplois. Même si cet argent n’allait qu’aux musiciens ou arrangeurs et autres mixeurs, le disque ne constituerait mathématiquement qu’une infime fraction des revenus des 40 000 instrumentistes encartés ADAMI et SPEDIDAM ou autres.

=> en tout et pour tout, la partie "créative" du disque ne peut faire survivre que 1600 personnes... c’est-à-dire autant que le nombre d’employés de la SACEM...

Parallèlement, le disque ne représente que 20% des droits d’auteurs perçus par la SACEM : largement compensable, à court ou moyen terme par la vente en ligne, et plus tard par la licence globale (ou redevance sur les abonnements haut débit), que nos politiques ne manqueront pas de voter dans quelques années face à la persistance obstinée de la réalité du P2P...

L’essentiel du milliard de chiffre d’affaire (du moins la partie qui ne repart pas à l’étranger, n’oublions pas qu’une bonne proportion des ventes est le fait d’artistes étrangers) sert à rémunérer une file d’intermédiaires à la valeur ajoutée incertaine (en particulier, le rôle d’un éditeur par rapport au producteur, quand les deux sont dans la même major à s’occuper du même artiste...), à payer des écrans publicitaires et des accords de diffusion ("Je te paie, tu me matraques sur ta chaîne") toujours plus coûteux (les télés et les radios profitant massivement de leur position stratégique d’accès au TCD - temps de cerveau disponible), et à payer la filière de distribution et ses marges arrière. Ce sont là des dépenses complètement "à fonds perdus", dans des secteurs très faibles en génération d’emploi.

Le reste sert à rémunérer des frais généraux (25%...) largement grevés par les salaires des patrons de labels, soit quelques dizaines de personnes complètement surpayées (30 à 80 000 euros par mois, c’est ridicule), souvent artistiquement incultes, crocodiles uniquement experts dans l’art de survivre dans un marigot qu’ils ont creusé eux-mêmes et dont ils entretiennent eux-mêmes l’assèchement. (voir l’excellent article de P. Astor ).

Baisser de moitié le salaire de P. Nègre (960 000 euros annuels) permettrait de dégager quatre fois le budget d’enregistrement d’un album "à fort investissement artistique" comme celui du dernier Fersen (Cf Epok) qui se montait à 119 000 euros (soit 20% du budget total du disque (550 000 euros), ce qui est une proportion très exceptionnelle... la moyenne étant de 3% rappelons-le). En divisant par deux le salaire et le bonus des principaux cadres et chefs de labels du disque, il est possible qu’on puisse lancer une bonne vingtaine d’artistes de plus par an !

Dans le langage des maisons de disque, "investir" sur un artiste, ce n’est pas vendre sa musique, c’est essayer d’en faire une marque qui se vende indépendamment de ce qu’il chante. Pour vous en convaincre, réfléchissez à la valeur commerciale du remix d’Abba Hung Up s’il était chanté (aussi bien) par une cantatrice entre deux âges de Mâcon. En ce sens, le disque se contrefout de la musique. Ce n’est d’ailleurs pas neuf : c’est consubstantiel à cette industrie, qui s’est bâtie d’abord sur l’ambition de rentabiliser des brevets sur les phonographes, et enregistrait n’importe quoi du moment que ça faisait du son.

Quand les majors nous disent : "Comment voulez-vous, sans votre argent, que nous investissions sur des talents ?" ce qu’elles disent, en termes économiques, c’est : "Comment voulez-vous, si vous refusez de financer votre propre décérébration, que nous puissions encore demain vous convaincre que cette bouillie sonore est bonne pour vous ? "

En payant le prix exorbitant du disque, en alimentant la machine inflationniste le public finance la propagande qui sert chaque jour à le convaincre que la musique, c’est avant tout ce qui s’entend sur Fun et NRJ, et rien d’autre.

A moyen terme, le public qui achète des disques fournit aux majors l’argent nécessaire pour le dégoûter à tout jamais de la musique.

Le spectacle vivant se réorganisera très bien sans les majors. La mort des majors accélèrerait en particulier la chute de la quinzaine de "tourneurs" (intermédiaires entre les maisons de disques et les salles de spectacles) qui asphyxient la scène française - encore un aspect méconnu du marché de la musique... Les 8000 employés se recaseront sans aucun souci. Les plus passionnés iront sur le Net dans un marché enfin concurrentiel. D’autres se recaseront comme commerciaux dans d’autres boîtes, avec sur leur CV la mention flatteuse d’avoir réussi à vendre très cher des excréments sous cellophane pendant des années.

Le disque devient un support annexe. Un modèle d’affaire "en ligne" n’en a pas besoin, ou alors juste en tant que produit promotionnel, ou au contraire produit "premium" de luxe, réservé aux fans, vendable par correspondance, ou commandable rapidement auprès des grandes surfaces spécialisées, obligées, faute de gros interlocuteurs, de faire du vrai commerce de détail (et pas du supermarché).

Le disque n’organise que sa propre survie : il n’est pas indispensable au spectacle vivant, ni à la diffusion télé, radio ou webradio. Il n’en n’est plus qu’un parasite ennuyeux.

Pour achever de convaincre nos politiques, déboulonnons le mythe du poids supposé du soutien des artistes pour gagner de supposées élections.

Rassurez-vous, chers parlementaires et chers candidats : ce poids est négligeable, voire nul. Les dépenses musicales restent avant tout des dépenses de loisir : hormis pour les "fans" purs et durs, ils se comportent avec eux comme avec des saltimbanques à qui l’on jette l’argent qu’on a en trop (même si c’est sous la forme d’un billet de 10 euros de plus pour acheter le disque de Camille à Carrefour, ce qui est la pratique d’achat de musique la plus courante en France). Saltimbanques : c’est dur à entendre, tant pour les artistes que pour les ... (et en tant que mélomane, ça me fait mal, car je tiens la musique pour la forme d’art la plus élevée qui soit). Mais c’est la réalité : une affiche en 4 par 3 avec Johnny recommande Sarko aurait en France davantage de risques de faire naître la polémique, et nuirait hautement à ces deux saltimbanques-là. Soutenu par la plus grande partie de la classe showbiz, John Kerry est arrivé derrière Bush, souvenez-vous.

Un dernier obstacle pourrait freiner nos parlementaires sur la décision d’euthanasier le disque  : l’importante somme d’argent que les majors paient aux télévisions. Un esprit paranoïaque pourrait voir derrière la loi DADVSI la main de TF1 pour éviter de perdre la manne que représenteraient ces précieux annonceurs. A l’intéressante page 25 du non moins intéressant rapport du CSA, intitulé "Étude sur les relations entre TF1 et Métropole Télévision et la production phonographique", on découvre avec autant d’intérêt que d’effroi que les majors sont en effet constamment dans le top 10 des recettes publicitaires de TF1 et M6. En 2002, Universal engloutissait à elle seule 130 millions d’euros sur ces deux chaînes. Nos chers politiques auraient-ils peur de fâcher TF1, avant la grande ligne droite vers 2007 ?

Là encore, chers parlementaires, pas de panique ! Les 9 autres annonceurs sont tous des lessiviers (Danone, Procter, Lever, Nestlé, Ferrerro, Henkel...) : ils auront tôt fait de combler le vide que laisseront les majors. Après tout, le temps de cerveau disponible (TCD) est un bien rare qui se vendra toujours très très cher.

Les parlementaires seraient bien inspirés de mesurer l’insignifiance totale de l’industrie du disque en termes d’emploi : leur poids économique (1 milliard de chiffre d’affaire) est une illusion : tout repart dans des poches obscures, et finance une industrie de l’intermédiation par essence inflationniste et de rareté organisée.

Voici donc le message au Parlement : vous pouvez sans aucun souci ruiner les majors, sans faire de mal à la musique ni à votre image, bien au contraire. Les auteurs et musiciens finiront par vous remercier d’avoir arrêté ceux qui les traitent comme des serfs. Ils se retrouveront enfin du côté du manche, avec un marché de la production phonographique moins arrogant et moins dévoreur de marges, au service du public et des créateurs.

Les vendeurs et fabricants de disque, qu’ils le veuillent ou non, sont des vendeurs de fiacres à l’heure de l’automobile. Le disque n’a pas créé la musique : il l’a juste exploitée. Rien à voir avec le cinéma, qui a créé un art nouveau. Le disque est une petite tumeur que la musique s’apprête à exciser de son corps.

Le vrai business, à venir, est celui de la musique en ligne. Quelle que soit la manière de la vendre (au forfait, en licence globale, à l’unité...) elle aura pour objectif non plus de produire un artiste à sensation (the "next big thing" comme disent les vieux producteurs) pour le vendre à 1 million de personnes, mais de produire en continu des centaines d’artistes nouveaux ou anciens qui plaisent à 5000 ou 10 000 personnes, 30 000 pour un grand succès. Le vrai producteur de demain est davantage une sorte de "supermanager", structure commerciale multifonctions, directement au service de l’artiste, qui peut même être l’artiste lui-même, au moins à ses débuts. C’est d’ailleurs le sens du rapport Cocquebert sur le financement de l’industrie du disque, remis en 2004 au ministre de la Culture, qui l’ignora superbement. Une des propositions était de créer un statut de "l’artiste producteur"... [["Grâce à l’évolution des outils informatiques, les artistes sont souvent en mesure de livrer des productions pratiquement achevées à leurs producteurs. À plus long terme, il est probable que l’accès direct à la distribution offert par Internet aux artistes producteurs conduise de plus en plus d’entre eux à produire leurs disques. Bon nombre d’entre eux ne mesurent pas la charge administrative générée par la création d’une structure de production et n’ont pas les capacités nécessaires pour assurer ne serait ce que la gestion administrative d’une société. Il serait donc intéressant d’étudier l’opportunité de mettre en place un statut fiscal, social et juridique simplifié, adapté à l’activité d’artiste producteur et pouvant évoluer facilement vers un apport en société si le projet se développe." page 4]

Méditons ces chiffres, chers parlementaires !

Tout ceci n’est qu’une affaire de reconversion industrielle. Pour que la musique en ligne vive, ne faut-il pas commencer par aider le disque à mourir ?


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49 réactions à cet article    


  • MisterT (---.---.197.249) 29 mars 2006 11:56

    Cher Demian, Il faut prendre les médicaments que le gentil monsieur habillé en blanc t’a prescrit, tu te sentiras beaucoup mieux et ça t’évitera de t’épancher ridiculement dans le blogs. Cordialement Mister T


  • Ultra (---.---.105.102) 29 mars 2006 11:22

    Bonjour...

    On ne veut pas de business ! on veut tout gratuit c’est tout ! on vous ment quand on dit que c’est pour l’accès à la culture, ce qu’on veut c’est avoir tout gratuitement, les musiciens doivent comprendre qu’il n’est pas normal de gagner sa vie, nous on veut tout gratuit c’est tout, 8000 chomeurs de plus ou de moins ca ne changera rien si ca permet d’avoir tout gratuit et pour toujours au nom du partage !

     :)


    • (---.---.162.15) 29 mars 2006 11:44

      Le p2p, au moins tel qu’il existe aujourd’hui, ce n’est absolument pas le « tout gratuit ». Il suffit de regarder ce qui est disponible, c’est une toute petite part de ce qu’on peut trouver sur Virgin ou FNAC et c’est concentré sur ce qui a du succès.

      Le p2p n’a pas du tout l’effet catastrophique que certains veulent lui conférer. On peut comparer avec le prêt des CD en médiathèque (dont on ne parle pas !), où, là, le « catalogue » est plus important...

      Am.


    • Gildas Lefeuvre (---.---.2.170) 4 avril 2006 12:11

      Pitoyable. « On veut tout gratuitement ». Ben voyons. On pille tous les magasins selon ses envies. On prend librement les baguettes chez le boulanger, les voitures chez les concessionnaires, on remplit son caddy sans débourser dans les supermarchés... Ce serait vraiment un monde idyllique. Mais définitivement utopique. Et vous, vous allez travailler gratuitement.. Les loyers, EDF, les impôts... « Les musiciens doivent comprendre qu’il n’est pas normal de gagner sa vie » !!! Allez vous-même le leur expliquer... Avec cette logique, il n’y aura demain plus de musiciens, plus de musique à écouter. Super scénario... J’attends toujours de lire un vrai commentaire constructif et qui propose une alternative viable au système actuel que vous refusez. C’est trop facile.


    • Thomas (---.---.168.80) 29 mars 2006 11:55

      Je rejoins Damien West dans son propos, la lecture de votre article est longue et parfois même confuse, peut être trop réactionnaire à mon goût. J’avoue avoir sauté des paragraphes qui me semblent fastidieux à détailler.

      Mais la cause que vous défendez me semble louable. Cette loi est inadaptée sur de nombreux points.

      N’ayant donc pas pu détailler tout votre article, ni d’ailleurs toutes les choses qui ont été avancées dans ce débat, je ne peux avancé qu’une chose. J’ai eût l’occasion de tomber par hasard sur un reportage aux actualités régionales qui faisait état de la pression que mettait l’entreprise Universal sur un petit de ses petit sous-traitant de ma région. La menace porte sur une centaine d’emplois, peu qualifiés pour la plupart.

      Mes goûts musicaux se portent pour la plupart sur des artistes auto-produit, qui font de la musique parce que c’est leur vie et non leur buisness.

      Mais je repense aux Victoires de la Musique, où une artiste dont le nom m’échappe encore, qui se proclamait comme « rouge pur et dur » et qui à profiter de cette tribune pour affirmer « arrêtons de taper sur les maisons de disques, elle font un travail exceptionnel ». Et le réalisateur de faire un plan sur un Pascal Nègre le sourire jusqu’aux oreilles qui aurait applaudi des quatres mains si il en avait eût deux de plus. Cela n’a eût l’effet que de m’écoeurer, une artiste (qui a un certain talent autant que je m’en souvienne) qui fait de la politique pour défendre la cause d’une minorité, elle qui s’auto proclame « rouge ».

      J’ai vu rouge et j’ai zappé.


      • Thomas (---.---.168.80) 29 mars 2006 11:57

        Oups, Demian, je vous pris de m’excuser d’avoir écorcher votre nom :-] !


      • yanoz (---.---.20.126) 29 mars 2006 16:58

        Il me semble qu’il s’agissait de Juliette. Cet épisode m’a bien ecoeuré aussi.


      • Ben (---.---.2.2) 29 mars 2006 12:22

        Ca devait etre un des membres de Kyo ;))


        • Rage Rage 29 mars 2006 14:04

          La loi votée il y a peu est un simulacre de solution.

          D’une part sur le fond, puisqu’au lieu de demander aux majors de s’adapter et d’arrêter de se gargariser sur le dos des artistes on a préféré encore rejetter la « faute » sur cet odieux public qui télécharge à bloc avec des DVD blue ray et autres connexions haut débit 20 méga.

          D’autre part sur la forme puisque les contrôles seront arbitraires et infaisables, donc juridiquement et éthiquement contestables.

          Et voilà comment pondre un texte vide de sens pour faire plaisir à 40 gars qui font du lobbying intensif afin de conserver leurs 10 000€ de salaire en vendant ce que d’autres ont produit. Soit dit en passant, les autres, ne sont pas à plaindre non plus avec des salaires faramineux...

          Le plus à plaindre serait plutôt les intermittents du spectable qui eux sont toujours aussi précaires, vivent toujours dans le même flou juridiques et sont une fois 800 000, une autre fois 500 (comme les stagiaires). Mais que fait l’inspection des impôts ? N’y t’il pas de données FIABLES qui COMPTABILISENT le chiffre exact de ces gens ?

          Non, toujours rien. Aucune action sur le fond. Alors oui on peut payer des amendes et des licences globales, on aura pas fini d’apporter du pognon à une minorité qui en ratisse déjà pas mal...


          • delires (---.---.94.25) 29 mars 2006 14:05

            Puisque vous parlez de sacrifié Combien de chinois peuvent travailler avec votre salaire a vous ? 10 ou 20...

            La liberté a un prix.... LE dumping social des uns aux détriments des autres aussi..

            Mais quand cette liberté n’est ni plus ni moins que du pillage et une imposture intellectuelle et qui en plus epouse des théses revendiqué par l’extreme gauche et les anarchistes faut arreter le délire

            Il faut arreter de suivre les idées utopistes des fosoyeurs qui contibuent au nivellement par le bas et au qui conduit au désordre...

            Le tout gratuit c’est les magasins vident.... L’urss ca vous dit quelque chose.... Défendre des idées c’est bien encore faut il voir derrière quelle idéologie ce cache dedans... plutot que de ne pas voir plus loins que le bout de son nez...

            Je connais aucun magasin ou on paye 10 euros a l’entrée et ou prend toute la marchandise que l’on veut...


            • (---.---.162.15) 29 mars 2006 14:36

              Ouaip, Internet c’est le retour du bolchévisme !

              Z’avez pas mieux comme épouvantail à agiter ?

              La situation est très loin d’être aussi catastrophique que vous le prétendez. Même pour les majors.

              Am.


            • Mathieu (---.---.212.160) 29 mars 2006 15:54

              Je n’écoute pas de musique comparable à une botte de poireaux. Mais il est vrai que ce n’est pas le cas de tout le monde


            • pp (---.---.218.20) 29 mars 2006 16:05

              ouais ,

              c ’ est pizza paye


            • Nicolas (---.---.82.172) 29 mars 2006 16:16

              Le pseudo change d’un article à un autre mais les arguments foireux sont toujours les mêmes...

              Quand on en est encore à comparer le net à un magasin dans lequel nos jolis morceaux de musique seraient gentillement disposés sur de sympathiques étagères...

              Allez-vous comprendre un jour, que possèder un fichier musical c’est également en posséder une infinité ? De sorte qu’une plate-forme musicale aujourd’hui ne dispose dans son « stock » que d’UN SEUL EXEMPLAIRE DE CHAQUE PRODUIT et que malgré tout son « stock » ne s’épuisera JAMAIS ! Même si elle vend le même exemplaire 8 milliards de fois. Les magasins vides dans le cas qui nous intéresse n’existent tout simplement plus et votre argument est totalement inaproprié, c’est comparer l’incomparable...


            • prince2phore (---.---.207.253) 29 mars 2006 16:22

              mais oui, arretons de suivre ces idées utopistes dangereuse pour se concentrer sur l’accentuation de l’existant, c’est tellement plus fun ! sinon il est clairement exprimé dans l’article que les 8000 emplois seront facilement replacés, il est des plan sociaux de grandes boite bien plus ravageurs il me semble... de toute façons c’est hors sujet, et le modèle défendu par l’article n’est pas la gratuité, à moins que vous ne répondiez à un des commentaires (comme moi, mais moi ça se voit clairement dans la mise en page smiley ) Evidement contre vos arguments -> idée utopiste = danger URSS le retour, que pouvons-nous répondre ? imparable, bravo, merci pour l’avertissement, les mots me manquent...

              bonjour chez vous.


            • Mathieu Clavel (---.---.69.177) 29 mars 2006 18:32

              Il y a des magasins qui existent qui sont des buffets : on paye un prix fixe et l’on se sert et on mange tant qu’on veut.
              Ex : pizza hut aux USA.
              Bien sûr on est limité par son appétit.
              Je ne revendique pas de la musique gratuite, il faut bien rémunérer les artistes et payer les coûts de production.
              Je demande de la musique à coût raisonnable.


            • cristovil (---.---.174.148) 1er avril 2006 13:48

              sauf que dans un magasin, le produit que tu prends, personne d’autre ne pourra l’avoir.

              on ne fait pas un copier-coller sur une boite de ravioli. tu copies un fichier, ça n’efface pas le fichier original, que je sache...


            • nO (---.---.128.14) 29 mars 2006 14:17

              Doit on continuer a remunerer des intervenants qui n’apportent plus rien à la musique ??? C’est une question qui semble evidente mais visiblement certain on les moyens de pression suffisants pour se proteger d’une mondialisation qui les deranges.


              • nO (---.---.128.14) 29 mars 2006 14:28

                On ne parle pas de gratuite de la musique mais de juste remuneration de ceux qui la font ce qui n’as rien a voir.


              • Bob (---.---.76.255) 29 mars 2006 14:37

                Merci pour ces données intéressantes, comme quoi quand on dit que les intermédiaires se servent allègrement on éxagère pas, c’est carrément honteux, en quel honneur ces gens devraient-ils mériter un tel salaire ? Encore qu’un Johnny se fasse des millions pourquoi pas, mais P.Nègre on s’en tamponne, il sert à rien. Ce sont ces gens-là qui nous gonflent à cause des « vilains pirates », mais de qui on se moque ?

                Bref je partage assez le point de vue du rédacteur de cet article.


                • Kelsaltan (---.---.178.45) 29 mars 2006 15:08

                  Mort de rire, j’adore le style. Du coup, il va falloir de relire pour le contenu, mais bon... je ferai ça demain !


                  • simon (---.---.175.19) 29 mars 2006 15:10

                    Merci pour cet analyse, qui donne un vrai éclairage sur les enjeux que représntent le projet de loi DADVSI, et les mensonges qui ont accompagnés la préparation et le vote de ce projet de loi.

                    Oui les industries musicales nous mentent, et ne font qu’exploiter les artistes.

                    Vous avez mis le doigt là où ça fait mal, bravo.

                    D’ailleurs il n’y a qu’à lire un ou deux commentaires ci-dessus, pour se convaincre que votre analyse en dérange certains...

                    Attendez-vous à voir débarquer sur votre espace de commentaires, tous les employés serviles et inutiles, de cette industrie musicale sur le déclain, pour venir crier à la désinformation.

                    Cordialement.

                    simon


                    • JanOks (---.---.254.173) 29 mars 2006 16:00

                      Bonjour et merci, je trouve votre article très intéressant. j’y ajoute un petit lien (musique-libre.org) qui à mon sens valide tout à fait la position prise par votre article. les musiciens se prennent en main et diffusent par eux mêmes. La loi sur les DRM risque d’ailleurs de nuire à ce genre d’initiative, ce qui conviendrait aux majors bien évidemment.


                      • Mathieu Clavel (---.---.69.177) 29 mars 2006 18:36

                        Je n’ai pu aller jusqu’au bout de votre article, tant il fait l’étalage surabondant de vos orientations et goûts les plus personnels et arbitraires.

                        Toi non plus on ne te lit pas car tu fais le choix d’écrire selon ton orientation et ton goût personnel, résultat, c’est illisible pour les autres.
                        Je sais bien qu’on ne te changera pas, mais tes interventions deviennent vraiment du SPAM.


                      • ivtchik (---.---.141.190) 29 mars 2006 20:15

                        je te repondrais que tu es dyrak, et que c’est malinkii de govorit ironiquement dans un iazik que nikto ne ponimaet. YHADI de notre razgovor qui est sérieuse et ne zabivai que il y a ici quand meme des gens ymnii.

                        et puis il y a pas que des artistes qui se tapent des devitsii top. Iz Un connaisseur !


                      • cristovil (---.---.174.148) 1er avril 2006 13:53

                        eh demian, cette fois j’en suis sûr : tu piques tous tes dialogues dans Orange Mécanique, vilain copieur.

                        on se fait une petite virée d’ultra-violence, mon petit droog ?


                      • cristovil (---.---.66.38) 1er avril 2006 14:28

                        Ce qui est sympa c’est qu’à l’occasion de ce débat, on voit ressurgir tous les vieux idéaux : la lutte des classes (le gros riche Pascal Nègre contre les Petits Pauvres Internautes), le libéralisme contre le communisme (faut-il tout partager ? faut-il privilégier la loi du plus fort ?)

                        On a les réacs contre les progressistes, ceux qui voudraient bien continuer à télécharger gratos (si la liberté doit en passer par là, pourquoi pas ?) et les autres qui disent que « quand même, comment il va manger le pauvre Johnny ? » (bin il n’a qu’a faire de la pub pour des lunettes lol).

                        On a l’éternelle lutte des possédants contre les possédés.

                        Et voilà t-y pas que merde, on se rend compte que si ça se trouve, les possédants vont se faire b...

                        Aveuglés par leur cupidité, ils vont se retrouver grugés par les réseaux cryptés, ils vont déclencher l’apocalypse numérique, ces cons.

                        Ils sont en train de bien nous les énerver, tous les enragés qui ne veulent pas qu’on y touche, au Net.

                        Ils ont bien raison d’ailleurs. Alors même si ce combat doit passer par la notion triviale du piratage, les enjeux sont aussi, et surtout le contrôle de nos pensées, notre liberté de parole et surtout notre sens critique (eh Obispo, tu nous fais une chanson là-dessus, qu’on puisse la télécharger gratos ?)

                        On se sert du piratage (chacun en pense ce qu’il en veut) pour justifier la chape de plomb à venir. Serrage de boulon pour mater un outil devenu incontrôlable. Un joli prétexte pour transformer le net en décalque de la vie courante :

                        c’est à dire : « consomme et ta gueule »

                        « prend ce qu’on te donne, fais pas chier, ça te suffit pauvre cloche »

                        « Dis amen à tout ce qu’on te dit, pourquoi réfléchir, on pense pour toi, mouton ».

                        Bin moi, je suis content. Je pressens un gros bordel dans les mois à venir, ça me réjouit. Moi l’endormi intellectuel, ça me donne envie de rejoindre le côté obscur du net, rien que pour emmerder tous ces types imbus de leur personnes, persuadés qu’ils vont continuer indéfiniment à nous gruger et pomper notre air.

                        Alors je dis : ruez-vous massivement vers le net alternatif, et laissez-les crever avec leur système dépassé. On verra bien qui fera le fier après.


                      • cyril2000 (---.---.81.9) 29 mars 2006 16:51

                        Mais pourquoi oppose-t-on toujours téléchargement à musique gratuite ? La licence Globale Optionnelle pour les internautes, additionnée pourquoi pas à une taxe obligatoire d’une paire d’euros aux FAI, est incontournable. Mais il faut faire vite, car demain, tous les méchants pirates responsables de la mort des gentils artistes vont se précipiter sur des réseaux cryptés et annonymes, si cela n’est déjà le cas... Ce que les artistes doivent comprendre, c’est que c’est licence globale OU RIEN. Pour refaire le coup du « je rachète tout car il y a un changement de support » qui a eu lieu lors du passage du vinyl au CD, il fallait s’y prendre il y a 10 ans. C’est trop tard. Alors messieurs les sénateurs, SAUVEZ LES ARTISTES, adoptez une licence globale et une taxe aux FAI’s. Tant qu’il en est encore temps.


                        • Mathieu Clavel (---.---.69.177) 29 mars 2006 18:40

                          tous les méchants pirates responsables de la mort des gentils artistes

                          C’est de l’humour ?


                        • (---.---.81.9) 30 mars 2006 11:15

                          oui, bien évidemment


                        • Kazar (---.---.181.36) 29 mars 2006 17:52

                          Un élément du débat semble être oublié : la durée de protection des oeuvres, qui est tellement longue (70 ans après la mort de l’auteur en France !!!) qu’on se demande à quoi ça sert, vu la profusion sans cesse plus importante d’oeuvres en tout genre. Sans compter que le pouvoir d’achat n’est pas illimité, alors que l’offre est toujours plus abondante. Il faut une réelle réforme en profondeur, et pas juste toujours plus de lois répressives inapplicables en pratique.


                          • blackestmajor (---.---.142.198) 29 mars 2006 19:12

                            Bruno,

                            Je trouve votre article très interessant et je suis ravi qu’on mette un peu plus sur la table les chiffres honteux de l’industrie du disque qui ose encore venir nous dire qu’elle va se retrouver sur la paille si on ne se plie pas à leurs tarifs excessifs et à leurs vérrous liberticides.

                            Et après on entendra encore P. Nègre s’exprimer sur une grande chaine nationale... pour demander à l’Etat de baisser la TVA à 5.5... Comme si à ce niveau de bénéfices éhontés c’était à l’état de faire des efforts...

                            En tout cas, P. Nègre : 80 000 Euros par mois, j’en reviens toujours pas...


                            • coco (---.---.190.194) 29 mars 2006 19:35

                              Bonjour à tous

                              Je tiens à préciser que je n’ai rien à voir avec le milieu de la musique bien que j’ai été à l’adolescence chanteur dans un groupe de Heavy Metal .... pendant deux mois parce que ma voix ( genre death metal goresque ) ne plaisait pas à la copine du guitariste... Quel artiste le monde a t il perdu ou evité !!!

                              Bon tout ça c’est bien joli mais il ne faut pas oublier qu’il existe des TRAITES INTERNATIONAUX qui visent à protéger le droit d’auteur dans sa globalité et que les systèmes PEER TO PEER sont une infraction manifeste à ces traités.

                              Ce n’est pas parce que c’est facile de pirater de la musique que c’est permis : c’est interdit et ça le restera encore longtemps.

                              En plus, pourquoi faire payer des internautes qui ne téléchargent pas de contenu illégal : ce serait de la vente forcée. Aujourdhui on paierait la musique ( pas cher ) demain le cinéma ( plus cher ) et puis quoi ... un forfait ( beaucoup plus cher encore ) pour le piratage de logiciels. Est cela le meilleur des mondes ? Pouvoir disposer logiciels les plus coûteux au frais des autres qui n’en n’ont nul besoin ?

                              Faut il mutualiser le vol ? Tout le monde pourrait t il voler tout le monde moyennant un forfait ?

                              Enfin, les sytèmes PEER TO PEER sont susceptibles d’être bloqués en cours ou en long dans le monde entier avec des pénalités dissuasives pour les détenteurs des sites ainsi que les fournisseurs de logiciels PEER TO PEER.

                              Je pense que c’est ce qui se produira dans les dix ans à venir.


                              • Talion Talion 29 mars 2006 21:37

                                Tiens !... Un rêveur !...

                                Ou alors quelqu’un qui ne connait rien à l’informatique...

                                Alors déjà mon gars, je tiens à te détromper : On ne peut pas bloquer le P2P et certainement pas ceux de la dernière génération comme FREENET.

                                Je te laisse allez voir cet article, il t’en dira un peu plus : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=8158

                                Le gouvernement, les Majors et les FAI sont à l’âge de pierre en terme de lutte contre cette technologie et toute tentative de limitation des échanges réalisés par leur biais ne servira qu’à trois choses :
                                - Rendre les logiciels P2P plus forts et incontrolables,
                                - Faire chier l’Internaute de base,
                                - Radicaliser les P2Pistes (encore que je puis affirmer que c’est déjà le cas pour les Freenetistes...).

                                Par ailleurs, je signale que ces logiciels n’ont pas comme but ni fonction principale de permettre l’échange de fichiers protégés par le droit d’auteur (ce n’est qu’une utilisation accessoire)... Ils ont pour objectif de permettre le partage et la diffusion d’informations au sens large du terme.

                                Plus spécifiquement, le but de FREENET est de lutter contre le totalitarisme... D’ailleurs, son architecture et son principe de fonctionnement font qu’il est impossible de détecter les échanges qu’on réalise par son biais ou de les stopper.

                                Un seul moyen : Couper définitivement Internet !...

                                Et encore, là aussi la parade existe et est dores et déjà développée au niveau National et international... (renseignes-toi à ce sujet sur le projet « France-Wireless » pour plus de détails).

                                Donc si je puis me permettre, je vais résumer de façon très simple ta situation : Tu es à la masse !...

                                Tu t’y connais peut-être en musique, mais en Informatique et en technologie des réseaux tu es de toute évidence un gros bouffon.

                                Crois-moi, c’est dit sans méchanceté... C’est juste un constat...


                              • Talion Talion 29 mars 2006 21:18

                                Et bien ma foi !...

                                En général il est vrai que le tableau que je dresse des Majors et de leur modèle économique est sans complaisance, mais je dois dire que je suis un enfant de coeur à côté de l’auteur de cet article.

                                Ceci dit, je l’ai trouvé très intéressant et je ne puis que partager son point de vue.

                                Merci en tout cas pour les informations qui ont été apportées. Les données chiffrées citées ne m’étaient pas toutes connues.


                                • yanoz (---.---.20.126) 30 mars 2006 10:29

                                  C’est le fait d’etre le sosie officiel de Ron Perlman qui te rend si aggressif ? Et c’est tes études de commerce et en biologie qui te permettent de te proclamer expert en informatique et en nouvelles technologies ?

                                  Rigolo.


                                • Talion Talion 30 mars 2006 11:29

                                  Chacun sa passion... Pour certains ce sont les plantes, la musique ou encore le Trolling sur les Forums...

                                  Pour ma part c’est le P2P et la technologie des réseaux.

                                  Je n’ai pas la prétention d’être un expert, mais je m’intéresse au sujet et plus particulièrement au projet FREENET depuis ses tout débuts en 1999.

                                  En gros ça fait à peu près 8 ans que je me documente sur ces technologies...

                                  Donc oui, je peux me permettre de dire que notre ami coco est un « gros bouffon » quand il dit que « les sytèmes PEER TO PEER sont susceptibles d’être bloqués en cours ou en long dans le monde entier avec des pénalités dissuasives pour les détenteurs des sites ainsi que les fournisseurs de logiciels PEER TO PEER. Je pense que c’est ce qui se produira dans les dix ans à venir. »

                                  C’est à peu près aussi stupide que de dire que le soleil tourne autour de la Terre pour te donner une analogie qui te parlera.

                                  Donc le message que je donne à notre ami, c’est de se documenter avant de dire n’importe quoi sur un sujet dont il ne connait manifestement rien...

                                  Il a eu la réponse que méritait son intervention.

                                  Et puis s’il te plaît... J’ai quand même un peu plus de cheveux que Ron Perlman...

                                  C’est dur de nous confondre...


                                • goc (---.---.47.193) 30 mars 2006 10:45

                                  bonjor a tous

                                  ce qui m’ennerve, c’est qu’on cherche en permanence a faire d’un auditeur, un acheteur automatique, comme si la musique etait comme les frites ou la lessive : « on voit donc on achete » nan l’auditeur n’est pas obligé d’acheter tout ce qu’il ecoute. Deja on est entouré de musique par la radio, la television, les ascenseurs, etc.. Posez-vous la question : de tout ce que j’ecoute, combien de cd vais-je acheter ?? alors pourquoi doit-on systematiquement faire payer la musique ?? il a deja ete dit maintes fois, la plus part des morceaux telechargés n’auront, de toute façon, pas ete acheté là avec ces lois, on cherche a nous les faire payer quand meme !! tout ce qu’obtiendront ces majors, c’est a degouter le gens, moi le premier : maintenant je me refuse a acheter un cd ou un dvd, je prefere m’en passer et investir ailleurs (de plus, je suis grandement aidé par la nullité de ce qu’on me propose), et tant pis si ca fait crever lara fabian, et tant mieux si ca met mr negre au chomdu !!


                                  • lfo (---.---.214.208) 30 mars 2006 18:22

                                    Je crois personnellement que le vrai débat dans tout ca c’est qu’est ce que la propriété intellectuelle ???? Et ce n’est pas valable que pour la musik, enfin c’est mon avis !! Perso, je serais pour une déconstipation de tout ca !! A bas la propriété, quelque soit sa forme !!


                                    • Bensor (---.---.228.5) 31 mars 2006 09:43

                                      Tout d’abord, bravo pour ce site que je viens de découvrir sur Yahoo News :)

                                      Ensuite, je ne peux qu’applaudir cet excellent article, avec lequel je suis entièrement d’accord : un bon artiste n’a pas d’inquiétudes à avoir si les majors rendent leur dernier soupir.


                                      • (---.---.81.9) 31 mars 2006 10:44

                                        un très bon article sur ce qui semble être la seule solution viable au problème : la licence globale.

                                        http://www.internetactu.net/?p=6401


                                        • Gildas Lefeuvre (---.---.2.170) 4 avril 2006 12:01

                                          Je viens de tomber sur cet article et je ne peux m’empêcher de réagir. Journaliste spécialisé dans l’industrie musicale et son économie depuis 1988, je suis sans doute dans ce pays l’observateur le plus privilégié de la filière musicale, de ses réalités, de son fonctionnement et de ses problématiques. Je viens de lire un tissu de clichés, de lectures primaires, d’a priori et de conclusions hâtives et sans fondement. L’analyse des chiffres cités est incomplète, partiale, ne sert manifestement qu’à alimenter et conforter une vision anti-industrie du disque. Elle revèle surtout une méconnaissance totale des réalités de ce secteur (au-delà des simples apparences), notamment en ce qui concerne les coûts de production, les investissements sur les artistes (leurs disques comme leur carrière) et les revenus des producteurs. Même si l’on peut reprocher beaucoup de choses aux acteurs de cette industrie (et je suis le premier à le dire), l’article est à côté de la plaque. J’ai récemment quitté la direction de la rédaction de Musique Info Hebdo le mois dernier (que j’occupais depuis 5 ans) et suis désormais électron libre. Si Bruno Moldave le souhaite, je suis prêt à le rencontrer amicalement autour d’un verre pour l’éclairer - en toute objectivité - sur la réalité de cette filière et des métiers (utiles) qui la composent. Juste dans le but de faire avancer la réflexion à partir d’éléments concrets. Cordialement.


                                          • Bruno Moldave (---.---.146.142) 4 avril 2006 19:31

                                            Cher M. Lefeuvre.

                                            Merci de votre offre d’un verre... Mais Agoravox convient tout aussi bien qu’un café d’Athis-Mons pour une conversation qui puisse rapprocher les points de vue. Nous donnerions l’exemple à nos parlementaires, pour qu’ils évitent de s’envoyer des noms d’oiseau en direct devant des milliers d’internautes en séance de nuit. N’hésitez pas à exposer ici vos « éléments concrets ! ».

                                            Une mise au point : vous semblez penser que je souhaite avant tout dénigrer l’industrie du disque. Mais cette industrie n’a pas besoin moi pour miner sa propre image convenez-en.

                                            Non : mon propos est avant tout de rappeler que la musique n’a nullement besoin du disque (du disque : j’entend par cela le support physique et l’organisation qui le commercialise) pour vivre. Elle n’en avait pas besoin avant, elle n’en aura pas besoin après. Je le répète : le cinéma a inventé le cinéma. Le disque n’a pas inventé la musique.

                                            J’ai choisi les chiffres qui me semblaient illustrer le mieux ce point de vue. En bon pronétaire, je n’ai pu citer que les chiffres auxquels le citoyen lambda peut avoir accès, c’est à dire bien peu.

                                            Et vous, Gildas Lefeuvre, êtes un des responsables de mon ignorance. En effet, Musique Info Hebdo ne publie à ma connaissance que rarement les chiffres de vente des albums, encore moins les recettes et les budgets. Mis à part les « hauts scores », de temps en temps quelques ventes éparses, les certifications disque d’or ou platine... rien de plus. Soyez assuré que si le fichier des chiffres hebdomadaires des ventes des 190 000 références de disque revendiquées par la FNAC étaient offerts aux abonnés de ce journal, j’en serais le plus grand fan. J

                                            Comme le dit l’avocat Hubert Mansion sur son Blog : « Si l’industrie musicale se plaît aux classements en tous genres, elle n’aime pas à divulguer les chiffres réels de vente car ils manquent bien souvent de ce glamour dont elle raffole http://showbusiness.over-blog.com/article-2113108.html. Moins anecdotique, je cite à nouveau comme source »de référence« sur ce point le rapport officiel de Antoine Cocquebert (Qui l’a rédigé en tant qu’Expert comptable et commissaire aux comptes d’entreprises du secteur musical pendant 10 ans) pour le Ministère de la culture en 2004, sur »le financement de l’industrie du disque". Il mentionne à trois reprises (bien que le rapport ne fasse que 60 pages) les conditions de confidentialité drastique exigées par les entreprises interrogées sur les question de financement. A tel point qu’il fut impossible au rapporteur d’organiser un brainstorming constructif entre banquiers et producteurs sur la question pourtant essentielle du financement de la musique.

                                            Autant vous dire que votre proposition d’éclairer ma lanterne et de compléter ces chiffres me met l’eau à l’a bouche, et je ne dois pas être le seul !

                                            Si vous jugez que vous ne pouvez rien révéler, pourriez vous me dire si, en tant que journaliste, vous avez déjà plaidé auprès des entreprises sur lesquelles vous écriviez pour qu’ils fassent preuve de davantage de transparence ; ce qui, à long terme, leur aurait rendu service ? Pouvez vous nous dire selon vous ce qui les empêche d’en dire davantage ? L’industrie du cinéma américaine est bien moins avare de chiffres !

                                            Contestez vous ce chiffre de 8000 employés dans l’industrie du disque ? Je n’ai d’autre source que la page 351 du livre de 2001 « les métiers de la musique », Edité par a Cité de la Musique. Peut être avez vous vous-même fourni ce chiffre car vous êtes cité comme participant à sa rédaction. On lit sur la même page : « Comme l’observe Gildas Lefeuvre, le jeu des chaises musicales fonctionne à plein régime dans ce milieu et les débauchages sont monnaies courantes ». Ce livre fait 435 pages dont seulement 16 consacrées à l’industrie du disque, ce qui donne bien la mesure de l’insignifiance de ce monde au sein de la vaste galaxie musicale, ne serait-ce qu’en termes d’emplois.

                                            Selon vous, si les ventes de disques continuent de chuter, y-aura-t-il moins d’entrées au concert ? Moins d’entrepreneurs et de salles de spectacle ? Moins d’instruments de musique ? Moins de radios musicales ? Moins de pratique musicale en France (le premier vrai vivier de la musique) ? Moins de professeurs de musique ? Moins de personnes écoutant moins de musique ? Et si oui par quels mécanismes économiques exacts se produirait cette crise ? Serait-elle persistante ? Aucune réponse étayée n’a vraiment été donnée à ces question essentielles. Tout le monde fait comme si la baisse de la vente de disque était le seul indicateur de la santé de la musique toute entière..

                                            Mon pari est qu’internet peut compenser rapidement les effets collatéraux de l’écroulement du disque, mais au prix d’une révolution commerciale et l’abandon du modèle « Un gros hit éponge 10 flops » pour un modèle « Mille ventes correctes financent cinq cent nouveautés »(enfin vous voyez l’idée). Est-ce iconoclaste ? Voici en tout cas ce que me répond M. Cocquebert, dont la plume est aussi austère que son esprit est affuté :« il est frappant de constater à quel point internet, pour l’instant accusé de tous les maux de la profession, aurait pu être, et devrait à être à terme, la solution de nombreux problèmes rencontrés en matière de distribution. » « Il semble en effet se confirmer que l’on s’oriente rapidement d’une « économie de hit » à une économie de « gestion de catalogues », dans laquelle les fonctions de producteur, éditeur et manager devront en particulier s’imbriquer davantage, la valeur produite étant principalement issue de la capacité à développer et porter à la connaissance du public les talents artistiques. Par ailleurs, ceci devra être réalisé par l’intermédiaire de canaux de distribution et de diffusion en constante évolution, ce qui nécessitera une créativité renouvelée pour les exploiter au mieux (internet, téléphonie, partenariats avec des marques, marketing en ligne...) la simple reproduction des schémas usuels étant appelée à se révéler rapidement non-viable. »

                                            Traduisez en langage grossier : les majors ne feront d’argent demain que si elles se sortent les doigts du c... Oui, il faut des intermédiaires... mais ils doivent faire preuve d’imagination et de créativité commerciale.

                                            (suite dans le commentaire suivant...)


                                          • Bruno Moldave (---.---.241.159) 4 avril 2006 19:44

                                            Vous dites que mon article révèle « une méconnaissance totale des réalités de ce secteur (au-delà des simples apparences), notamment en ce qui concerne les coûts de production, les investissements sur les artistes (leurs disques comme leur carrière) et les revenus des producteurs. »

                                            Je nie une méconnaissance totale, mais j’admet bien volontiers une méconnaissance partielle ! Je suis d’autant plus intéressé par des précisions.

                                            - Concernant les coûts de production, quelles autres mises en perspectives voulez-vous développer ? Mes seules sources sont les suivantes :

                                            Le SNEP qui en 2001 décomposait en un camembert les coûts moyens d’undisque en attribuant 3% aux frais d’enregistrement. (www.disqueenfrance.com) Ce camembert n’est plus en ligne hélas mais repris sur des forums : http://www.generationmp3.com/forum/lofiversion/index.php/t9749.html. J’ai appliqué ce quota au chiffre d’affaire d’un milliard d’Euros, qui semble faire foi sur diverses sources (953 millions sur d’autre). D’ailleurs, il semble que le bouquin de la cité de la musique ait utilisé la même méthode pour déduire le nombre de personnes bossant dans l’artistique dans les maisons de disque (3% aussi, selon eux...). Cela donne environ 30 millions

                                            Ce pourcentage n’a pu que décroître depuis 2001, je m’appuie en cela sur le rapport Coquebert qui dit : « L’évolution des investissements dans le disque est, à quelques exceptions près, caractérisée par une diminution sensible des frais de production et une augmentation des frais de promotion. L’encouragement de l’investissement dans la production paraît ne devoir concerner que la production en France de répertoires réputés plus « difficiles » (classique ancien ou contemporain, jazz,...), représentant des budgets d’enregistrement importants ou difficiles à rentabiliser, ce qui incite à leur délocalisation. » Il signale et déplore par ailleurs que la compta des majors ne considère même pas les frais d’enregistrement comme des frais d’investissement, mais comme des dépenses courantes... Décidément, il faudra que j’écrive un article juste sur le rapport Cocquebert.

                                            Considérez-vous par exemple les avances sur recette faites aux artistes comme des dépenses créatives à rajouter à ces 30 millions ? Ca se tient : c’est libérer l’artiste pour un temps de son boulot alimentaire pour qu’il ait le temps d’enregistrer par exemple) ? Et si oui, à combien se montent-t-elles sur une année dans toute l’industrie du disque ? Je serais passionné par les réponses.

                                            - Sur les investissements en carrière, je ne dois pas être le seul à attendre avec impatience les précisions que vous pourriez donner. Vous pouvez ne pas donner de noms, ou donner des moyennes, pour conserver la confidentialité des cas cités. Pour vous, qu’est ce qu’« investir » sur un artiste, au delà des dépenses de promotion dont on sait qu’elles sont inflationnistes ?

                                            - Enfin, Sur les salaires des producteurs, mes sources sont l’article déjà célèbre du « Point » (http://www.lepoint.fr/economie/document.html?did=159596) « Pascal Nègre peut se dire qu’il a « limité la casse » en réduisant les dépenses. Sauf une : les salaires mirobolants des patrons de label. Un non-dit qui vaut son pesant d’or. Le niveau des rémunérations correspond aux années fastes ; il n’a jamais été révisé à la baisse. « Le moindre patron de label, du style Mercury, Barclay, Polydor... émarge à 30 000 euros par mois alors que, honnêtement, ce sont de petits business, confie cet ancien cadre de l’industrie musicale. Il y a quelques années, EMI France cherchait son dirigeant. Un chasseur de têtes m’a proposé le job pour 61 000 euros par mois, 183 000 euros de bonus annuel, plus un tiers du pack en stock-options tous les trois ans. Vous imaginez combien de disques il faut vendre pour payer le salaire du patron ? » Aujourd’hui, le poste chez EMI est de nouveau à pourvoir. Selon nos informations, les chasseurs de têtes le proposent au tarif exorbitant de 1 million d’euros par an, sans compter les stock-options. Bien que leader, Nègre ne fait pas mieux : 83 330 euros de salaire mensuel (1 million d’euros par an, l’équivalent d’un disque de platine). »

                                            Pouvez vous compléter cette information ? Combien de personnes touchent autant ? Réduire de moitié les 20 premiers salaires du disque rapporterait combien ?

                                            Je précise quand même que tout producteur ne gagne pas ça ! Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : même le rapport Cocquebert évoque les quelques centaines de petits producteurs indépendants, de moins de 0,5 millions d’euros de CA (la moitié du salaire de PN) et moins de 10 salariés (très souvent des entreprises unipersonnelles). Beaucoup sont des passionnés impécunieux, tirant le diable par la queue, dont le salaire est la principale variable d’ajustement pour éviter la banqueroute. Deux d’entre eux sont des amis proches.

                                            — -

                                            Deux livres qui racontent la même histoire, celle du disque, peuvent sans doute vous aider à comprendre mon point de vue de mélomane assis face à ses enceintes. Si vous les avez déjà lus, rejetez un œil dessus avec le recul des deux dernières années.
                                            - « Rockonomics » de Marc Eliot, axé sur la musique populaire : il est très polémique, mais il date de bien avant le net (1989) : il n’a donc pas été écrit par un gourou technolibertaire à brioche et lunettes gauchistes.
                                            - « Where Have All the Good Times Gone ? : The Rise and Fall of the Record Industry » du Britannique Louis Barfe, qui est simplement très rigoureux (voire parfois ennuyeux) et reconnu par la profession comme le meilleur livre jamais écrit sur le sujet.

                                            Ces livres et bien d’autre m’ont convaincu que la macroéconomie du disque n’a pas la musique pour centre. Dès le début de l’histoire de cette industrie, ce qui la gouverne est la recherche de rente (d’abord sur les brevets de phonographes, puis les contrats exclusifs sur les grands interpretes, puis la rente d’image de marque ou l’exclusivité d’accès aux médias prescripteurs, enfin sur le copyright et le droit d’auteur). Dans ce système, les producteurs passionnés existent : mais ils ont tout pour perdre. In fine, soit ils vivotent, soit ils meurent, soit ils se dépassionnent.

                                            Je pense que le disque est un « Système » clos ; C’est à dire un ensemble d’éléments en interaction. Je pense que ce système, que vous connaissez certainement sur le bout des doigts, tourne à vide et n’est pas nécessaire à la vie de la musique. Je pense que le disque physique n’est déjà plus depuis cinq ans le support de référence économique qu’il a tenté d’être pendant cent ans. Vous connaissez le disque peut être mieux que quiconque en France, mais posez-vous une question : connaissez vous la musique ? Arrivez-vous à imaginer la puissance artistique et économique de la musique, en dehors du petit monde du disque ?

                                            Mais posez vous la question en toute honnêteté intellectuelle, faites une croix sur tout le savoir que vous avez accumulé depuis 1988, ou du moins, revisitez cette histoire en vous disant : « enlevons le disque : comment tout ce que je sais de la musique et de son économie auraient elles évolué ? » et vous comprendrez vraiment le sens de mon article.

                                            P.S. : Sans diminuer la valeur de votre expérience, mais pour la resituer, je veux rappeler que « Musique Info Hebdo » est un journal à destination des professionnels du disque, tiré à 15000 exemplaires (tirage analogue à Communication CB News pour la pub, par exemple). De mon point de vue de mélomane, et ceci sans aucun mépris de ma part, c’est un peu comme si vous aviez animé la feuille interne d’une entreprise française de taille moyenne (8000 employés en tout) qui a pour nom « le disque ». Je dis cela sans mépris, encore une fois, car je pense que ces journaux restent indispensables (on y a quand même toutes les sorties, créations de label, etc...), et que cette position de « journaliste/communicateur » est difficile et parfois frustrante. Je pense d’ailleurs que la presse professionnelle jouera un rôle clef dans la prochaine révolution internet de la musique.


                                          • KarmaPolis (---.---.141.33) 6 avril 2006 12:03

                                            Moldave a raison. Les trusts du disque sont animées par des débiles profonds. Même des groupes mainstream commencent à s’en apercevoir.

                                            Lisez ça : http://www.p2pnet.net/story/8447

                                            Thom Yorke attaque dans une interview au NME les maisons de disque et les stations de radio en disant qu’ils ne s’intéressent que maintenant à l’internet pour trouver des nouveaux talents.

                                            Il dit « A good thing for new music would be more of the mainstream loosening up a bit and letting stuff through »

                                            et conclut :

                                            « Le fait qu’on parle autant de ces pauvres Arctic Monkeys vient entièrement du fait que le business de la musique Mainstream est une bande de foutus attardés mentaux ».


                                            • xavier (---.---.49.42) 15 avril 2006 22:20

                                              J’ai trouvé cet article tres interessant et les idées de l’auteur sont bonnes mais un peu trop radicale (mais un peu moins dans la reponse qu’il fait a Mr Lefeuvre).

                                              En effet je ne pense pas que « la mort du disque » soit necessaire : la mort des major me suffirait, je ne pense pas que les petits producteurs et les productions independantes posent des problemes (ils n’ont pas, par exemple, les salaire exhorbitants des patrons de grands label).

                                              Pour moi le disque reste un produit qui permet de vendre de la musique a certaines personnes qui ont un acces limité a internet (comme la generation de mes parents par exemple).

                                              Mais sa ne change rien sur mon point de vue, et je pense, celui de l’auteur, sur DADvSI : Tuons les major, c’est elles qui sont a l’origine du probleme. Les independant suffiront a la distribution du disque pour les personnes qui souhaite conserver se support.

                                              La vente de musique en ligne est le support musical de l’avenir. Le disque est condamné a disparaitre petit a petit. Il a remplacé le K7 et le vinile, il serat remplacé par la vente en ligne.


                                              • Le comptable (---.---.120.216) 9 octobre 2006 18:56

                                                Content que certains aient l’air d’avoir apprécier ma prose arride... Antoine Cocquebert


                                                • Bruno Moldave (---.---.52.133) 12 octobre 2006 14:06

                                                  Votre rapport est le seul travail sérieux fait sur ce sujet en 10 ans... Je pense que je ne vais pas etre le seul à le citer dans les moiis qui viennent.

                                                  Encore toutes mes félicitations pour ce boulot !


                                                • ON L APPELLE L ARTISTE DE L OMBRE (---.---.128.55) 4 janvier 2007 22:00

                                                  J’ai découvert un site et une artiste extraordinnaire sur le net Une artiste authentique pour les artiste authentique - Clic sur le lien http://moilartistedelombre.musicblog.fr

                                                  Elle écrit et compose sur mesure, Elle traîne les muses, Et nous entraînent dans sa chandelle, Pierre Davana

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