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Accueil du site > Tribune Libre > Daniel Cohen et la faillite des Etats ou la faillite des économistes (...)

Daniel Cohen et la faillite des Etats ou la faillite des économistes ?

Daniel Cohen, professeur d’économie à l’école normale supérieur, est un habitué des médias depuis des années. Il était l’invité de France inter pour parler de la crise financière. Il fait partie de ces économistes qui n’ont « rien vu venir » de la crise financière ( il défendait ardemment la mondialisation financière à l’époque ) et qui aujourd’hui se montre beaucoup plus critique, sans pour autant arriver à se détacher des dogmes qu’il portait jusqu’à présent. Si bien que comme d’habitude dans le discours porté dans les médias à l’heure actuelle, ses remises en cause on va le voir sont superficielles et il a du mal à envisager une autre solution que la solution classique libérale. 

Voici les vidéos de son intervention Dans cette émission, il explique que la crise qui touche la Grèce ( menace de faillite ) est fabriquée de toute pièce par les autorités financières de la BCE et par les agences de notation privées.


Daniel Cohen, économiste , Professeur à l’Ecole normale sup.
envoyé par franceinter. - L’actualité du moment en vidéo.
Daniel Cohen, économiste , Professeur à l’Ecole normale sup.
envoyé par franceinter. - L’actualité du moment en vidéo. En effet, les dirigeants de la BCE ont expliqué dernièrement qu’à la fin de l’année ils allaient rehausser les critères d’éligibilité auxquels ils achèteraient désormais des titres publics via lesquels les différents états financent leurs déficits.
Chose incroyable, ces critères d’éligibilité sont complètement basés sur des notations délivrées par des agences privées ( non contrôlées ni par les état ni par la BCE )

Et la Grèce justement depuis le début de la crise financière a vu ses notations réduites à un niveau B, et du fait de cette mauvaise notation ( la meilleure notation étant le fameux "triple A" AAA ) quand la Grèce émet des titres publics sur les marchés privés, ces derniers acceptent de les acheter en contrepartie de taux d’intérêts plus élevés ( ce qui fait que les déficits coûtent beaucoup plus chers et cela aggrave d’autant plus la situation )

Le risque de faillite étant justement que plus personne ne veuille accepter de titres émis par l’état du fait de problèmes de remboursement de l’état.

Daniel Cohen explique que les statuts de la banque centrale européenne lui interdisent d’acquérir des titres publics directement à leur émission par les états. Cette pratique pouvant permettre pourtant d’éviter d’avoir à passer par des emprunts sur les marchés privés.
Mais il explique aussi que cette interdiction est contournée par le fait que la BCE peut racheter ces titres s’ils sont revendus par des banques ou agents financiers privés, bref si ces titres sont acquis puis revendus par un intermédiaire sur les marchés financiers.

Cette interdiction c’est le fameux article 104 du traité de Maastricht ( article 101 du traité de Lisbonne ) plusieurs fois abordé ici même sur AGORAVOX.

Il évoque à juste titre que cette interdiction est une particularité du système européen, et que d’autres pays comme les états unis ont eux une banque centrale qui vient à leur secours quand ils sont en difficulté.

L’intérêt est pourtant évident, si c’est la banque centrale qui finance ainsi les déficits, elle ne fait payer aucun intérêt, par contre si ces déficits sont financés par des emprunts sur les marchés privés, ces derniers demandent évidemment des intérêts, de l’ordre de 3,5% par exemple pour la France, et de 6-7% aujourd’hui pour la Grèce, quand on sait que les déficits se comptent en dizaines de milliards d’euros, ce sont donc des sommes colossales qui seraient ainsi économisées.

Et jusque là, Daniel Cohen est étonnant par rapport à ses précédents discours, car il n’hésite pas à souligner la folie du système qui place entre les mains de 3 agences de notation privées ( qui sont coupables d’avoir sur-noté les subprimes rappelez-vous) le destin de tout un pays de manière totalement arbitraire, et encore plus fou, la BCE, ainsi que les dirigeants européens, pourraient tout simplement choisir d’aider la Grèce en lui permettant de se financer auprès de la BCE directement, mais ces derniers s’obligent à respecter les règles de système qui peut provoquer une grave crise en Grèce. ( qu’on ne nous parle pas de l’état de droit, les dirigeants européens ont déjà violé certaines règles des traités européens en prétextant le cas de force majeur à cause de la crise ).

C’est ensuite que Daniel Cohen déçoit. S’il admet volontiers la folie du système européen, et la folie de cette création "artificielle" de la crise en Grèce par les agences de notation et par les dirigeants de la BCE. Sa critique ne va malheureusement pas plus loin. Pourtant beaucoup de choses sont ici critiquables.

D’abord s’il explique que la raison qui a poussé les constructeurs du système européen à mettre en place un tel système ( l’interdiction, le passage obligatoire par les marchés privés ) étaient de rendre ainsi la BCE indépendante des états, à aucun moment il ne remet en cause le fondement ou non de cette raison, de cette indépendance. Il explique que d’autres pays comme les Etats unis n’ont pas une banque centrale indépendante, il explique que cela peut se retourner contre nous, mais il n’a visiblement pas d’opinion tranchée sur le sujet.

Pourtant il y a quand même un gros point à souligner, obliger les états à passer par les marchés privés, c’est quand même offrir un très beau cadeau aux acteurs de ces marchés privés et notamment aux banques privées.

De plus tout ce système, de quoi est-il indépendant au final ? Il est surtout indépendant des peuples et de leurs gouvernements, indépendants donc de la volonté générale de ces peuples, indépendants de leur souveraineté. Qualifier ce système de fou est bien gentil alors que ce système place au final l’autorité de la BCE et l’autorité d’agences de notation privées au dessus de la souveraineté des différents peuples, au point même de pouvoir provoquer la faillite artificielle de leurs états, c’est tout bonnement anti-démocratique ...

D’ailleurs les propos de Daniel Cohen, dès que le journaliste évoque le "gros mot" de peuple sont tout ce qu’il y a de plus parlants, il ricane puis explique sans complexe que "s’il n’y avait pas le peuple tout serait réglé ( comprenez par là démantelé ) plus facilement, du-moins pour eux.

Et en effet le peuple dans l’histoire c’est quand même lui le gros dindon de la farce.

Non seulement, le peuple n’a certainement pas choisit de mettre en place tout ce système, enfin si ça s’est déroulé de la même manière qu’en France, tout le système monétaire européen s’est plus construit dans les couloirs technocratiques des institutions européennes ou du FMI, et certainement pas dans le débat public en tout cas.
La seule question qui a été posée aux français par exemple fut la signature du traité de Maastricht, et au moment du débat lors du référendum qui a précédé sa ratification, aucune question dans le débat public n’a jamais portée sur ces différentes questions.
Mais de plus, le peuple est celui qui paye toujours et encore les différentes décisions de ces gens qui brillent de plus en plus par leurs incompétences et par le caractère néfaste de leurs politiques, vu les crises qu’ils créent.

L’autre intérêt a souligné dans cette histoire vient de la situation de dégradation de la note des états par les agences de notation. En cas de crise où les états ont de forts déficits, c’est évidement une mine d’or pour tous les acteurs des marchés financiers qui pourront ainsi acquérir des titres à de bons taux d’intérêts et complètement sécurisés. ( Les états payent toujours, aucune de ces notes n’est basée en réalité sur la moindre difficulté de paiement)

Il y a évidement aussi un intérêt politique indéniable à ce genre de situation, dans un climat d’hostilité grandissante de l’opinion public aux politiques libérales ( ou de dérégulation / privatisation ), une situation artificielle de faillite ( ou simplement de risque par la dégradation de la note ) est ainsi un bon moyen psychologique d’imposer quand même ces politiques à travers des plans de redressement des finances ( les fameux plans de rigueurs dont le FMI est friand ).
Tous les pays qui subissent ce genre de plans en sortent à chaque fois dévastés, les services publics étant systématiquement privatisés, les prix augmentés, les états démantelés, tout cela pour le profit d’intérêts privés qui les achètent pour une bouchée de pain.

C’est là où on voit la limite de la critique de Cohen qui même s’il est plus sévère continue quand même de défendre cette idéologie.

A plusieurs reprises Daniel Cohen se défend face aux interrogations de Demorrand en expliquant que cette crise était IMPREVISIBLE.

Si elle était si imprévisible, comment se fait-il que des économistes comme Frédéric Lordon ou Paul Jorion l’avaient prévu ... eux ?

On a donc un système anti-démocratique, qui sert plus des intérêts privés que l’intérêt général, qui peut générer artificiellement la faillite d’un état européen, et à aucun moment Daniel Cohen n’envisage de totalement le remettre en cause ...

La solution passe logiquement par la simple solidarité, permettre aux états de se financer auprès de la BCE impliquerait l’impossibilité pour un état de faire faillite, permettrait aux différents états à terme de réduire leur dette publique ( le paiement des intérêts correspondent souvent aux déficits des budgets des états, ne plus en payer permettrait facilement de les rééquilibrer et de rembourser petit à petit la dette ) et évidemment cela permettrait aux états de venir en aide à un autre état de la zone en difficulté, en jouant sur la monnaie. Et enfin cela permettrait évidemment de libérer la capacité d’investissement des états, investissements qui permettraient des relances de l’économie bien plus intéressantes que les non-plans appliqués actuellement ou que des plans d’austérité et de coupes budgétaires néfastes socialement.

Cette mesure ( qui passe par la suppression tout simplement de l’article 104TM / 101TL ) correspondrait beaucoup plus à une mission de la part de la BCE qui lui donnerait comme principal objectif l’emploi ( ce qui serait quand même plus logique vu la crise actuelle ), et non pas la paranoïa inflationniste.
Il faudrait évidemment mettre aussi fin à son indépendance, cette indépendance étant anti-démocratique.
 

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36 réactions à cet article    


  • Romain Desbois 11 février 2010 11:41

    Quand j’entends que 8 milliards d’euros ont été mobilisés pour attaquer l’euro (il arrive que ce soit 10 fois plus contre d’autres monnaies), je compare à la dette d’Haïti que personne ne songeait à supprimer.

    C’est quatre fois plus que les dons récoltés après le séisme
    C’est sept à huit fois plus que le dette d’Haïti

    Bilan 200 000 morts humaines minimum (si on n’inclut pas les morts de la pauvreté).

    Avec la même somme nous pouvions, ils pouvaient sauver ces gens.....

    Et combien de gens sauvés à travers le monde, si les milliards de milliards perdus dans la crise.

    Ils veulent qu’on vire tous communistes ou quoi ?


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 11 février 2010 14:52

      Les « élites expertes » des pays occidentaux ont défendu, et défendent toujours, des exportations de capitaux suicidaires et des délocalisations (recherche et haute technologie comprises) qui détruisent les économies et les infrastructures des pays de l’Europe occidentale et des Etats-Unis. C’est ce qui fait l’affaire de financiers et multinationales recherchant le bénéfice comptable au détriment de salaires, standars sociaux....

      Encore cette semaine, un « spécialiste » défendait sans Le Monde la délocalisation de l’informatique. Voir, à ce sujet, notre article :

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/02/08/univers ites-francaises-et-opa-patronale-iv.html

      Universités françaises et OPA patronale (IV)

      Le 8 février, Sauvons l’Université (SLU) diffuse un communiqué intitulé : « Dramatique concours de circonstance : nous voulons les écrits des concours au printemps 2011 ! », destiné notamment à «  redire encore une fois que c’est aux universités d’organiser la formation des enseignants, non aux rectorats, aux instituts catholiques et aux officines privées ». En effet, la politique suivie en France et dans l’ensemble de l’Union Européenne depuis la mise en place du Processus de Bologne en 1998-89 et de la stratégie de Lisbonne en mars 2000 répond à une logique de privatisation et de marchandisation de la connaissance, de l’éducation et de la recherche. Il en est de même du Pacte pour la Recherche, de la Loi n°2007-1199 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), des décrets plus récents de Valérie Pécresse, de la politique de démantèlement Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et des autres établissements publics français à caractère scientifique et technologique (EPST)... Le 8 février également, Le Monde a mis en ligne une interview du chercheur et « spécialiste de l’économie industrielle » Elie Cohen, avec le titre : « Une vraie division industrielle du travail », défendant notamment la délocalisation de services informatiques en Inde sur la base d’une « véritable division industrielle du travail selon les compétences des différents pays ». Aussi incroyable que cela puisse paraître en pleine crise économique et financière causée principalement par les délocalisations et les exportations de capitaux, les mêmes pratiques, vieilles de plus d’un siècle et demi pour un pays comme la France et qui ont déjà produit plusieurs catastrophes historiques, sont relancées une nouvelle fois et défendues de manière récurrente. Pire encore, il existe un lien étroit entre la politique de délocalisations et la stratégie de liquidation des services publics de la recherche et de l’éducation.

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/02/08/univers ites-francaises-et-opa-patronale-iv.html]

      ou encore :

      Vers une délocalisation générale de la recherche scientifique française et européenne ?
      Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique
      Recherche scientifique et technologique : où est la « guerre économique » ?
      CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (I)
      CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (II)
      CNRS, délocalisation de la recherche et débâcle européenne (III)
      La Chine et la débâcle de la « division internationale du travail »

      et, sur la situation aux Etats-Unis :

      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (I)
      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (II)
      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (III)
      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (IV)
      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (V)
      Barack Obama, la recherche scientifique et l’éducation (VI)

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 11 février 2010 15:01

      Un problème récurrent avec les « expertises » aux enjeux financiers et politiques importants est celui des garanties d’indépendance des « experts ». Qui décide, d’ailleurs, de qui est « expert » et « independant » ?

      Voir à ce sujet, entre autres, nos articles :

      Universités françaises et OPA patronale (I)
      Universités françaises et OPA patronale (II)
      Universités françaises et OPA patronale (III)
      Universités françaises et OPA patronale (IV)
      Universités françaises et OPA patronale (V)

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/


    • Bardamu 11 février 2010 11:49

      Faisons dans le lapidaire, le laconique (-« ta mère ») :
      -ce type est un bouffon, un histrion sans talent !

      « Aux lions ! »


      • FritzTheCat FritzTheCat 11 février 2010 13:19

        @l’auteur,

        Daniel Cohen ne donne qu’un avis et cet avis est le sien et on le partage ou pas ... Point !

        En revanche, l’intérêt de l’article réside dans sa 2ieme partie qui montre bien le hold-up fait sur la Grèce et commis grâce au dictat européen. Aujourd’hui, il faudrait remettre à plat cette Europe néo libérale et corporatiste, idées si chères a ce porc de Friedman et ses suiveurs.


        • tchoo 11 février 2010 13:27

          Quand on sait que les dettes des états sont des constructions artificielles qui permettent aux banques et à leur affidés de s’enrichir sur les dos des pays, tout cela sent la poudre.

          Les politques sont des clown qui ne représentent plus rien ni personnes.

          Nous entrons dans une période pré-révolutionnaire et personne ne sait où cela va s’arrêter.


          • Julien Julien 11 février 2010 14:12

            Je reposte ce que j’ai déjà posté ailleurs, car j’en ai marre de voir certains discours d’économistes et de journalistes qui ne savent pas prendre du recul et se poser de vraies questions.

            Le problème de fond est :: pourquoi les pays sont endettés ?

            Réponse : non pas parce que les Etats dépensent trop, ou parce que les gens ne travaillent pas assez ou pas assez longtemps, ou que sais-je encore.

            Non, la raison est plus simple, bien que *semblant* ignorée par toutes les personnes s’exprimant dans les médias dominants : parce que les banques pretent de l’argent qu’*elles n’ont pas* (elles peuvent prêter beaucoup plus que ce qu’elles ont en depôt) *avec intérêt*. Elles finissent donc par endetter tout le monde, tout en amassant des fortunes. 

            Quand les banques accordent un crédit, elles créent de l’argent. Lorsque la personne rembourse le crédit, il y a destruction d’argent. Mais la banque récupère les intérêts qui doivent bien venir de quelque part ; réponse : de la masse monétaire en circulation, ou bien d’autres crédits. Les banques finissent donc par tout posséder, et endettent tout le monde. L’Etat a contribué indirectement à fournir les intérêts des crédits (via le chômage, les aides diverses, la paie des fonctionnaires, etc), mais nécessairement s’endette via d’autres crédits, car il faut bien que tout cet argent qui sert à payer les intérêts des crédits vienne de quelque part. Et pourquoi les Etats empruntent ? Parce qu’ils ont renoncé au droit de créer l’argent depuis au moins Maastricht.

            Non ce n’est pas la « faute » des Etats s’ils sont endettés, ni des gens qui « ne travaillent pas assez ». L’endettement est simplement intrinsèque au système ; le montant des dettes des Etats, énorme, devrait mettre la puce à l’oreille aux journalistes, et aux gens de manière plus générale. Mais non.

            Voir :


            • Romain Desbois 11 février 2010 18:26

              je reposte ce que j’ai déjà dit ailleurs.

              Si les banques nous baisent c’est avec notre consentement.

              Trente ans que des gens essaient de faire autrement que du bankterisme : lanef


            • Eusèbe 11 février 2010 22:33

              @R. Desbois.
              Comment se finance la nef ? Comment la Nef trouve t elle l’argent qu’elle prête si elle n’utilise pas le système classique de création de monnaie ex nihilo ?


            • Romain Desbois 12 février 2010 01:03

              Eusèbe

              Je n’affirme pas que la NEF est un système parfait mais que c’est le meilleur que j’ai trouvé.

              Je ne saurais répondre à votre question de manière précise et le mieux est d’aller leur demander.

              Je vous invite donc d’aller vous faire votre propre opinion ;o)


            • Eusèbe 12 février 2010 21:34

              @Romain : oui, pas de soucis, je cherche juste à me renseigner.
              Je suis à la poste actuellement, mais la privatisation -pardon ouverture de capital- :) risque d’être fatal à mon compte... Je cherche d’autres posibilités.


            • Agor&Acri Agor&Acri 11 février 2010 14:22

              bjr,

              Parler de « faillite de économistes » revient à considérer qu’ils se sont juste montrés incompétents
              = les pôvres, ils n’ont rien vu venir ! Faut pas leur en vouloir, ils sont nuls, c’est pas leur faute.

              Alors ils rentrent un peu la tête ds les épaules, font un demi mea culpa, prétendent que l’économie est une science complexe....et hop !
              Le tour est joué.
              Nos formidables médias indépendants continuent à les inviter, à leur offrir des tribunes pour nous délivrer leur expertise
              ...pour déverser encore leur propagande, comme si de rien n’était...avec juste qques bémols par rapport à avant la crise.  smiley

              Pourquoi ne pas exprimer clairement ce qu’une analyse rétrospective démontre aisément :
              LES EXPERTS ECONOMIQUES NOUS ONT MENTIS ! OUTRAGEUSEMENT smiley

              En tout cas ceux qui étaient autorisés à s’exprimer dans les grands médias, tous ces propagateurs de la pensée unique.
              Parce qu’il existe des experts qui ont tenté de parler vrai : ceux-là se sont fait moqués, marginalisés...et bien souvent, claqués la porte au nez.

              Je me pose cette question :
              Si Daniel Cohen est nullissime au point de ne rien avoir vu venir, pourquoi est-il encore invité à donné son opinion ?
              Et si Daniel Cohen n’est pas à classer dans la catégorie des nuls mais dans celle des menteurs, pourquoi est-il encore invité à donné son opinion ?
              Et pourquoi n’est-il pas poursuivi en justice ?

              Et pourquoi ses coreligionnaires, qui sont passibles d’accusations identiques, bénéficient-ils du même traitement excessivement bienveillant, de la part des politiques et des médias ?

              je ne peux que constater qu’il y a quelque chose qui cloche.

              Bravo à l’article pour mettre le doigt sur l’articulation public / privé qui porte atteinte aux rouages de la démocratie :

              "Pourtant il y a quand même un gros point à souligner, obliger les états à passer par les marchés privés, c’est quand même offrir un très beau cadeau aux acteurs de ces marchés privés et notamment aux banques privées.

              De plus tout ce système, de quoi est-il indépendant au final ? Il est surtout indépendant des peuples et de leurs gouvernements, indépendants donc de la volonté générale de ces peuples, indépendants de leur souveraineté. Qualifier ce système de fou est bien gentil
              (...)
              C’est tout bonnement anti-démocratique« 

              Il y a 1an,
              l’auteur du forum
              LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)

              concluait son message d’ouverture avec ces questions :

               »Pourquoi cette chape de plomb médiatique ?
              Pourquoi la base imposée du modèle économique actuel, à savoir le recours au service des banquiers, à l’endettement à outrance comme levier de croissance, fait-elle figure de postulat intouchable ?

              Quid des journalistes ?
              Quid des politiques ?

              Pourquoi ne font-ils rien d’autres que de brasser de l’air et déplacer de la poussière à la périphérie de la tanière ? "

              et, un an plus tard, le même auteur sur le même forum a posté un extrait du prix Nobel d’économie Maurice Allais :

              Contre les tabous indiscutés, par Maurice Allais
              Tribune de Maurice Allais, parue dans l’hebdomadaire Marianne n°659 du 5 au 11 décembre 2009.

              « (...) Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d’autres, interdits.
              (…)
              …ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d’autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.
              (...)
              Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs  ».

              Ce forum, j’en parle souvent parce que je pense qu’il tape dans le mille...et intelligemment.

              L’auteur a un leit-motiv
              "Le combat que nous devons à présent mener, c’est celui d’une Démocratie atrophiée contre un système tenu par des financiers omnipotents, qui tiennent la bride serrée sur l’essentiel des Media et des Politiques".

              Le combat consiste donc à regagner de la démocratie
              et, pour cela, il faut empêcher les grands medias de continuer à diffuser la propagande
              qui sert bien plus des intérêts privés que l’intérêt général.


              • logan 11 février 2010 14:48

                En effet, si j’ai choisit de parler de cette intervention de Daniel Cohen c’est à la fois pour mettre en avant les manipulations honteuses qui se déroulent à notre insu au niveau de la grèce et d’une manière générale autour dans la zone euro, reparler une nouvelle fois de la manipulation de la dette publique et de la soumission de nos économies à des intérêts privés, et aussi pour dénoncer les invitations continues de ces économistes qui semblent bien incapables de se détacher de leurs dogmes et qui continuent de faire la propagande des idées libérales malgré la totale faillite de leurs idées.

                Frédéric Lordon a été très pertinent à ce sujet d’ailleurs, il y a différentes sortes d’économistes face à la crise. Ceux qui ont totalement retourné leur veste ( ils sont rare ), ceux qui comme Daniel Cohen continuent dans leurs idées mais avec quelques bémols, la majorité d’entre eux, et il y a ceux qui malgré la crise continuent dans leur folie comme si de rien n’était, ils sont rares heureusement eux aussi
                Il est effectivement grandement nécessaire de se poser des questions non seulement sur ces économistes ( incompétents ou menteurs ), et aussi sur les journalistes et d’une manière générale les médias qui continuent des les inviter malgré leurs multiples erreurs
                Bref d’une manière générale sur la liberté d’expression au niveau des médias de masse !


              • Julien Julien 11 février 2010 14:51

                Maurice Allais est un personnage intéressant car il sait remettre en cause le système. Voir par exemple ses travaux sur l’Ether et les expériences de Miller (à tort ou à raison, mais il fait preuve d’une grande curiosité, ça c’est sûr).


              • Romain Desbois 11 février 2010 18:30

                La grèce doit rembourser encore 40 milliards d’Euros des J.O.

                Alors un truc que l’on peut faire c’est boycotter les J.O. de vancouver et d’ailleurs.

                Des J.O. qui acceptent que des esclaves chinois participent à ces jeux !

                Il est beau l’esprit sportif...et cher.


              • leypanou 11 février 2010 14:51

                Une omission de l’auteur de l’article je pense : Daniel Cohen est-il seulement professeur à l’Ecole Normale Supérieure ? N’a-t-il pas un autre poste, ne serait-ce qu’à mi-temps, dans un organisme financier ? Il faut écouter ce qu’il disait F. Lordon concernant l’accès aux médias par exemple d’économistes non-mainstream (cf ACRIMED) , chose qui a été aussi dénoncée par M. Allais dans à peu-près les mêmes termes. On voit un certain nombre d’« économistes » quasi-en permanence débiter leurs mêmes vérités avec des « journalistes » qui servent en général de crachoirs à ceux-ci. Le net permet d’avoir d’autres sons de cloche : c’est pourquoi « ils » veulent le mettre sous le pas. J’aimerai voir par exemple un vrai débat entre Elie Cohen et Frédéric Lordon, vrai au sens où F. Lordon peut avancer ses arguments non entrecoupés par un animateur pseudo-neutre, si vous voyez ce que je veux dire ! Mais on peut toujours rêver !


                • logan 11 février 2010 15:34

                  "Il est professeur d’économie à l’École normale supérieure, à Paris I et à l’École d’économie de Paris (directeur du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP)). Il est notamment membre du Conseil d’analyse économique (CAE) auprès du Premier ministre et conseiller scientifique auprès du Centre de développement de l’OCDE. Il s’intéresse en particulier à l’économie des pays en développement, à leur dette et leur productivité[1]. Daniel Cohen se définit comme un économiste pragmatique[2].

                  Il est par ailleurs éditorialiste au Monde."

                  Non visiblement il ne travail pas pour une officine privée, mais bon sa place dans un organisme comme l’OCDE ou au CAE en dit long ;)


                • herve33 11 février 2010 19:36

                  Daniel Cohen , son problème , c’est qu’il n’est qu’économiste , donc comme tous les économistes , ils n’ont rien vu venir de la crise car ils n’ont pas suffisamment de recul pour apprécier les autres aspects d’une situation de la société notamment au niveau des sciences humaines . La crise que nous vivons n’est pas qu’économique , cela va bien plus loin , disons que la moralité a quitté la sphère des élites notamment financières . 
                  Le plus grave dans le cas de la Grèce , c’est que cela présume de la situation dans laquelle nous serons d’ici quelques temps , car le système financier n’a pas été réformé et continue encore plus qu’avant la crise à spéculer maintenant sur la dette des Etats même si cela implique la faillite de ceux ci conduisant par effet chateau de carte à l’effondrement complet du système . 


                • logan 12 février 2010 22:50

                  C’est faux, certains économistes l’ont très bien venus venir, comme Paul Jorion, Maurice Allais, Frédéric Lordon, il y en a surement plein d’autres et ils dénoncent même les risques d’une telle crise depuis pas mal de temps maintenant
                  Alors vous voyez ce n’est pas un mal qui serait commun à tous les économistes, c’est plus une affaire d’idéologie ou d’intérêts à mon avis


                • Ernester 11 février 2010 16:10

                  Oui, merci de nous faire remarquer cette complice complaisance.

                  Si le Trésor pouvait emprunter auprès de la Banque de France, possibilité annulée par Giscard en 1973 et généralisée à l’ Europe par l’article 104, la dette française serait nulle car correspond à la totalité des intérêts payés aux créanciers privés depuis cette date.

                  http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/a-propos-de-la-monnaie-et-de-la-61708&nbsp ;


                  • rastapopulo rastapopulo 11 février 2010 19:19

                    Avec le coup de la crise préméditée, l’empire de la finance anglosaxonne est fin prêt à nous refourguer des banques géantes à leur botte qui peuvent explosé à distance si un peuple se révolterait.

                    La méthode est très ancienne (c’est celle de l’empire britannique reconvertit) :

                    Ordonner à ses dépendances de se restreindre, chacune, à un certain domaine d’activité (comme le cotton du Sud, les épices d’inde, les vêtements d’Angleterre, les esclave d’Afrique et l’opium de Chine), la finance étant un domaine réservé aux grands financiers anglosaxons.

                    Et incorporer le tout dans le Commonwealth (nom de l’empire britannique depuis 48), euh pardon le bloc USA-Europe qui fusionne le marché des capitaux pour 2010.

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_transatlantique

                    Simplissime, mais demande d’avoir l’influence d’un Rockfeller et d’un Rotschild, évidement (Comment dicter aux politiques et museler les médias en même temps sinon ?).

                    Les états-unis n’existent plus vraiment depuis 40 ans mais est ce que les nations européennes existent encore ?

                    J’en doute, les financiers anglo-saxons doivent bien se marrer à nous tester. 

                    Nous avons besoin de Sankara, de Lumumba,... de personne prêt à mourir pour l’indépendance des nations (en bref l’industrie national).

                    La patrie ou la mort nous vaincrons ?


                    • Ali 11 février 2010 19:34

                      salam

                      bientôt les banques islamiques épureron ce secteur

                      www.Oumma.net en haut à droite « finances islamiques »


                      • Antoine Diederick 11 février 2010 19:50

                        pas du tout Dubaï ne parvient pas à rembourser les sukkus, cela ne change rien à la question....


                      • Antoine Diederick 11 février 2010 19:44

                        Bonsoir Logan

                        le problème avec les agences de notations c’est qu’elles sont en quelque sorte « juges et parties » .

                        Parfois, elles ne sont pas d’accord entre elles, parfois oui....

                        elles ne sont pas neutres....cela m’apparait ainsi.

                        Fitch est sous le contrôle de Fimalac


                        • Antoine Diederick 11 février 2010 19:48

                          Fimalac participe au mécénat....


                        • Le péripate Le péripate 11 février 2010 21:33

                          Que vend exactement un état quand il vend des obligations, titres, bons du Trésor ?

                          La promesse d’un gain... certain. Tiens, quel incongruité. Un gain certain.

                          Pourtant l’auteur nous le dit : les états payent toujours. Amen. C’est au paradis que le gain est certain.

                          Mais comme nous ne vivons pas au ciel, ce mythe cache une réalité. Dure, même sans pitié.

                          La force et jamais loin la violence, la force qui ....impose, taxe, spolie.

                          Il n’y a que quand on a la force que le gain est certain. Et ça ce n’est pas libéral.


                          • logan 11 février 2010 22:16

                            le problème des agences de notation c’est à mon avis :

                            qu’elles ont un pouvoir qui se place au dessus de la souveraineté des états et donc des peuples alors que le principe de la souveraineté c’est justement que la volonté générale des citoyens est censée être supérieur à tout le reste ...

                            l’autre problème c’est évidemment qu’elles ont un pouvoir démesuré ( qui se chiffre en coûts supplémentaires de milliards d’euros ponctionnés sur les impots des citoyens ) alors qu’elles sont privées, non controlées, et responsables devant personne

                            le troisième souci c’est qu’elles sanctionnent les états en se basant sur des risques de défaut de paiement, c’est à dire du vent, alors que ces états ne se sont en réalité jamais encore rendus coupables du moindre défaut de paiement
                            en clair ils préfèrent faire porter le poids de ces risques par les citoyens, plutôt que par les banques et les financiers ( cela prouve qu’elles sont au service de la finance et non des citoyens )

                            et le dernier souci, cerise sur le gateau, c’est évidemment qu’elles ont prouvé leur incompétence avec leur plutôt mauvaise notation des subprimes, avec les conséquences que l’on connait

                            ça fait un peu beaucoup vous ne croyez pas ?


                            • Antoine Diederick 11 février 2010 23:51

                              oui et Cohen le dit bien, système mal foutu....

                              encore heureux que nous n’ayons pas eu une véritable constitution effective , pensée si mal.


                            • logan 12 février 2010 15:31

                              mal foutu c’est trop faible comme mot, on a affaire ici à une véritable trahison du peuple ...


                            • Eusèbe 11 février 2010 22:42

                              c’est quand même offrir un très beau cadeau aux acteurs de ces marchés privés et notamment aux banques privées.

                              Et encore, vous êtes pondéré : il s’agit bien d’une taxe prélevée par les acteurs privés sur le financement public. Les libéraux sont pourtant toujours prompts à dénoncer l’impôt et l’état spoliateur : un comble ! Une taxe servant des intérêts privés !
                              La dette est d’abord un instrument politique. Il est d’ailleurs assez révélateur que les problèmes de dettes des états reviennent comme par hasard sur le devant de la scène à un moment où le système néolibéral a montré un échec retentissant et normalement fatal/final sans le renflouement des banques par le contribuable...


                              • Antoine Diederick 11 février 2010 23:48

                                "Il est d’ailleurs assez révélateur que les problèmes de dettes des états reviennent comme par hasard sur le devant de la scène à un moment où le système néolibéral a montré un échec retentissant et normalement fatal/final sans le renflouement des banques par le contribuable.."

                                Eh oui (tout en ne voulant pas me substituer à l’auteur de l’article).

                                Il est de ces hasards que nous pourrions croire calculés ( je ne veux pas dire qu’il y a complot, sait-on jamais que certains embrayent là dessus).

                                Je sens que la politique des rustines arrive...

                                note : rustines ...

                                Pour illuster la prochaine gouvernance économique européenne intégrée.

                                 Les Établissement Rustin, qui les fabriquent encore aujourd’hui, n’ont modifié ni l’aspect de l’emballage, ni le slogan de la marque : « unis pour la vie ».


                              • Le péripate Le péripate 12 février 2010 06:36

                                Pourtant l’euro a plutôt été mieux géré que le dollar, dans les limites du paradigme de la relance perpétuelle keynésienne bien entendu.
                                Vivre à crédit comporte des risques. Les grands ensembles homogènes sont plus soumis aux risques systémiques que ceux plus divers d’une taille modérée, et les conséquences plus graves.

                                La monnaie et la guerre sont les risques que fait courir l’État à la Société.

                                Le vol de la monnaie est un risque parce que les signes que sont normalement le système des prix en régime libre et une comptabilité prudente n’existent plus quand la Corne d’Abondance monétaire déverse ses liquidités.

                                Ah, au fait, ce Daniel Cohen qui est présenté comme un économiste libéral (pouah beurk caca) est proche du Parti Socialiste et à soutenu Ségolène Royal.

                                 C’est pas du foutage de gueule ça !?


                                • logan 12 février 2010 14:09

                                  Ben non il fait partie du courant DSK qui comme vous le savez n’a que très peu de soucis moraux en tant que soit disant socialiste à appliquer et préconiser les politiques ultra libérales du haut de son poste bien payé du FMI

                                  Ne reflechissez pas avec des étiquettes, elles ne veulent rien dire


                                • Agor&Acri Agor&Acri 12 février 2010 15:59


                                  logan a parfaitement raison.

                                  les étiquettes (type UMP ou PS) ne veulent rien dire.

                                  Les affrontements gauche/droite servent de diversion en désignant l’adversaire vers qui tourner ses critiques.

                                  Et pendant ce temps, on ne remet pas en cause le sytème et on ne réfléchi pas à une solution qui contourne les oligarchies en place.

                                  Avez-vous, par exemple, entendu parler de la Fondation Saint-Simon ?
                                  Créée en 1982, elle s’est auto-dissoute en 1999, après avoir réussi à infiltrer la gauche française et à la convertir progressivement au libéralisme économique et à la "globalisation.

                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Saint-Simon

                                  La fondation a fait l’objet au cours des années 1990 de nombreuses critiques mettant en cause son influence, jugée excessive et masquée, sur la politique française. Les membres de ce « club » très fermé formaient ce qu’Alain Minc appelait « le cercle de la raison » et que leurs adversaires qualifiaient de « cercle de la pensée unique ».

                                   

                                  La Fondation Saint-Simon était membre du Club de La Haye, un groupe de contact réunissant 25 organisations similaires dans le monde.

                                  Sur le forum du SILENCE DES LOUPS on trouve des précisions intéressantes, 
                                  qui aident à comprendre pourquoi les médias ont abandonné toute objectivité et toute déontologie.
                                  On comprend mieux après pourquoi les relayeurs de la pensée unique, comme Daniel Cohen, sont toujours invités :

                                  "Selon les sources de syti.net, de 2004,
                                  http://www.syti.net/Organisations/SaintSimon.html

                                  on a pu compter parmi ses membres :

                                  Jean Daniel Directeur du Nouvel Observateur.

                                  Jacques Julliard Journaliste au Nouvel Observateur.

                                  Laurent Joffrin Journaliste au Nouvel Observateur.

                                  Serge July Directeur de Libération.

                                  Christine Okrent Journaliste, animatrice de débats politiques sur France 3 (France Europe Express), épouse de Bernard Kouchner.

                                  Anne Sinclair Journaliste, productrice TV, membre du Siècle, et par ailleurs épouse de Dominique Strauss-Kahn

                                  Jean Boissonat Rédacteur en chef du magazine économique l’Expansion

                                  Jean-Pierre Elkabbach Journaliste, ancien directeur du service politique d’Antenne 2, ex-présentateur des grands débats politiques

                                  Françoise Giroud Ecrivain, journaliste, directrice de la rédaction de l’Express aux cotés de Jean-Jacques Servan Schreiber, ancien ministre de Valéry Giscard d’Estaing

                                  Michèle Cotta Ex-directrice générale de France 2, et ex-directrice du service politique de France 2. Membre du Siècle.

                                  Franz-Olivier Giesbert ex directeur général du Figaro, présentateur de l’émission « Culture et Dépendances » sur France 3. Membre du Siècle.

                                  Luc Ferry Philosophe. Ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. "


                                • Néo-Résistant Néo-Résistant 12 février 2010 07:59

                                  @ Le péripate

                                  "Ah, au fait, ce Daniel Cohen qui est présenté comme un économiste libéral (pouah beurk caca) est proche du Parti Socialiste et à soutenu Ségolène Royal.

                                   C’est pas du foutage de gueule ça !?"

                                  Il serait peut-être temps de s’apercevoir que la quasi-totalité du PS (si peu socialiste d’ailleurs !) est gangrené par le libéralisme !

                                   

                                  S’ils ne s’attaquent pas au système de production et d’échange du libéralisme, les partis politiques qui nous promettent le respect de l’environnement et le développement social ne sont que de vulgaires opportunistes à la pêche aux voix !

                                  Je compte voter Front de Gauche aux régionales car il s’attaque réellement à la racine du mal : le libéralisme !

                                  http://www.everyoneweb.fr/marredelagauchecaviar/


                                  • BA 12 février 2010 08:46

                                    La Grèce va s’inviter dans l’existence quotidienne des usagers de la Banque Postale.

                                    La Banque Postale n’a plus d’argent pour maintenir ses bureaux dans les petits villages français.

                                    La Banque Postale ferme ses bureaux dans les campagnes.

                                    La Banque Postale ferme ses bureaux dans les banlieues difficiles.

                                    La Banque Postale embauche de moins en moins de facteurs, de moins en moins de guichetiers, etc.

                                    La Banque Postale ne peut plus fournir aux Français un service public pour tous, sur tout le territoire, …

                                    … et nos dirigeants politiques vont obliger la Banque Postale à acheter des milliards d’euros d’obligations grecques ?

                                    Ah bon ?

                                    La Banque Postale n’est plus un service public ? La Banque Postale ne doit plus remplir une mission de service public ?

                                    Maintenant, c’est ça, la nouvelle mission de la Banque Postale ?

                                    Acheter des obligations grecques ?

                                    C’est-à-dire acheter des obligations pourries.

                                    Cette information est un scandale :

                                    « Des achats d’obligations grecques par des banques publiques de la zone euro sont l’une des options à l’étude dans le plan d’aide de l’Union européenne à la Grèce, a déclaré jeudi une source de l’UE au fait des discussions. »

                                     

                                     

                                    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE61A22W20100211

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