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Accueil du site > Tribune Libre > De l’urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de (...)

De l’urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de Marsan : la barbarie en marche

On reste, comme à chaque fois, bouche bée d’hébétude. Comment est-il possible que des individus stériles parviennent à capter l’attention, à drainer des fonds publics et même à acquérir une autorité en exhibant leurs seules vanités ?

Surprise et argument d’autorité
 
On sait que la surprise circonvient l’esprit, paralyse la raison, mobilise l’irrationnel, mais seulement dans les secondes où elle survient. Surtout, elle implique chaque fois la nouveauté et s’éclipse à la première répétition. Ainsi une toile monochrome a-t-elle pu étonner la première fois qu’un musée a osé l’exposer. Le plus étonnant est que la supercherie ait pu être inlassablement répétée, en changeant seulement la couleur : on a vu défiler du rouge, du bleu, du noir et même du blanc, mais « pas blanc, comme disent, hallucinés, Serge et Yvan dans « Art » de Yasmina Réza, (puisqu’ils y voient au scandale de leur ami Marc) des couleurs, du jaune, du gris, des lignes un peu ocre ».
 
Duchamp a poussé le bouchon encore plus loin en exposant un urinoir comme objet d’art appelé « Fontaine ». L’humour pouvait excuser l’audace de cette farce de potache : à défaut, preuve était faite qu’un objet quelconque tirait son statut d’oeuvre d’art de l’autorité du musée qui l’accueillait. Avant Mac Luhan, Duchamp faisait réfléchir sur une loi « leurrologique » (1) : « Le médium est le message  ».
 
Qu’importe les fadaises que raconte une jolie fille ! Pour l’auditeur sous son charme, elles deviennent passionnantes. De même, un urinoir, meuble hygiénique si utile mais sans autre vertu, devient-il abusivement sous la baguette magique du musée qui l’expose, « une fontaine ». Et c’est ainsi qu’on fait « prendre des vessies pour des lanternes » sous l’empire de l’argument d’autorité.
 
Une « œuvre engagée » : « Bassin Jacob Delafontaine  »
 
On reste donc d’autant plus interdit devant l’amoncellement d’appareils sanitaires qui encombre un angle du parvis de la Mairie à Mont de Marsan dans les Landes. On dirait que les éboueurs sont en grève : bidets, cuvettes de WC, urinoirs, lavabos et baignoire s’entassent en vrac dans l’attente d’être enlevés. Mais non ! C’est une œuvre d’art, une fontaine, récemment inaugurée ! Pour l’incrédule, il y a une pancarte qui l’assure, comme c’est l’usage dans ce genre de « création artistique » : l’œuvre parle si peu d’elle-même que son « créateur » est obligé de se répandre en discours fastidieux pour éclairer la lanterne des béotiens de badauds.
 
Et cette fois, le langage est celui des latrines : « Aux chiottes la flotte !  » peut-on lire. Le cri est délicat : le registre argotique grossier et l’allitération doivent sans doute favoriser la mémorisation du slogan chez les imbéciles à qui il s’adresse. Car, on est devant l’« oeuvre engagée » d’un collectif dont le sigle « AIAA » résonne comme un éclat de rire se moquant du monde. Le nom donné à cette œuvre est, en effet, vraiment à se tordre de rire. On croirait une publicité de l’entreprise emblématique de sanitaires : « Bassin Jacob Delafontaine  ». Par l’équation de sons donnée pour une équation de sens, le jeu de mots n’identifie-il pas l’entreprise Jacob Delafon à la fontaine, comme sous l’effet d’une prédestination patronymique ? C’est aussi bien que la publicité de SEB (Société d’Emboutissage de Bourgogne) : « SEB, c’est bien ! ». Le reste du tract est de la même eau ! La logorrhée « révolutionnaire » coule de source : « Continuons camarades, pissons fièrement la tête haute. 12 litres d’eau potable nous contemplent. Plic ploc, plic ploc  ». Même Bonaparte devant les pyramides est parodié !
 
Qui a dit que la révolution était triste ? Voici des hurluberlus qui prouvent le contraire. « La morale Delafontaine  », selon un autre jeu de mots en eau de boudin que le grand fabuliste, ennemi de la bêtise, serait le premier à mépriser, est apparemment de sensibiliser le populo borné à la rareté de l’eau et au scandale de l’évacuation des déjections dans la belle eau potable d’une chasse d’eau. Ne serait-il pas, en effet, préférable de se baigner dans une eau polluée des germes de la dysenterie, de la poliomyélite, de la typhoïde ou du choléra ?
 
L’imposture d’enfants gâtés
 
Une pareille imposture ne peut germer que dans l’esprit d’enfants gâtés qui ont toujours connu chez eux le luxe d’une salle d’eau et l’aisance, et pas seulement dans les lieux qu’on lui réserve. Ils ne peuvent imaginer qu’avant eux, il n’y a pas si longtemps, en 1960, une majorité de logements en étaient encore dépourvus. Tout juste y avait-il un robinet au-dessus d’un évier, et à la campagne, c’était au puits qu’il fallait puiser l’eau en remontant le sceau à tours de manivelle. Quant aux toilettes, pour oser décrier le confort et l’hygiène de la chasse d’eau, il faut n’avoir jamais connu la banquette de bois percée d’un trou rond où l’on venait asseoir son séant dans la puanteur des excréments accumulés et fermentant sous soi, avec pour papier-toilette des feuilles rêches de journal découpées en huit, accrochées à un clou. Drôles de révolutionnaires qui rêvent d’un retour aux feuillées pestilentielles de l’Âge des cavernes !
 
 Les fontaines de Rome
 
Dès lors, rien de plus normal que ces barbares confondent dépotoir d’appareils sanitaires signés de l’entreprise qui les fabrique, avec la noblesse ancestrale d’une fontaine. Ils ne connaissent sans doute pas Rome qui a érigé l’eau en élément majeur d’architecture et d’urbanisme. Rares y sont, en effet, les places qui n’ont pas en leur centre ou sur les côtés un ou plusieurs de ces sanctuaires qui les font retentir, tantôt, du jaillissement de leurs jets, de l’épanchement de leurs nappes, de l’ éclaboussement de leurs flots, tantôt, du murmure discret de filets coulant d’amphores renversées par des nymphes dénudées, ou ruisselant de la gueule grimaçante de dauphins agacés par des putti.
 
Rien n’est trop beau à Rome pour honorer l’eau, source de vie : bassins et vasques de toutes formes et profondeurs, barque, baignoire, obélisque, rochers éclatés, arc de triomphe. L’eau jaillit et se répand à profusion, Piazza du Quirinale, Piazza Farnese, Piazza del Popolo, Piazza d’Espagne, Piazza Barberini, Piazza de la République, Piazza Navona, ou à la Fontaine Trevi. De seulement l’entendre s’écouler, sous un soleil de plomb d’après-midi d’été, on en est rafraîchi : et la seule vue des chevaux de Neptune cabrés dans les cascades ou des sirènes alanguies ruisselantes sous un rideau de pluie est une douche bienfaisante qu’on accueille épanoui.
 
« Continuons camarades, a-t-on envie de répondre à ces barbares dans leur langage fleuri, pissons fièrement la tête haute  » sur ce confort récent de la salle d’eau qui lavent les corps de leurs sanies et les délivrent de leurs puanteurs, et sur les sanctuaires anciens des fontaines qui vivifient les villes. À que revienne le temps des feuillées nauséabondes et de l’eau croupie à l’Âge de pierre pour qu’enfin on réapprenne à vivre ! Entends, ma chère, entends, la barbarie qui marche ! Paul Villach 
 
(1) L’univers médiatique étant structurellement constitué de leurres et d’illusions, l’étude des leurres peut être appelée de ce néologisme, « leurrologie ».
 

Documents joints à cet article

De l'urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de Marsan : la barbarie en marche De l'urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de Marsan : la barbarie en marche

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52 réactions à cet article    


  • Nho 15 mai 2010 08:14

    Art contemporain, reflet de notre époque


    • brieli67 15 mai 2010 14:51

      En attendant Rémora Docdory 


      Pierre & Paul & Yves 
      s’attaqueront à cette sanguine 

      Projet :
      Le baiser ou French kiss
      Deux sculptures de terre crue de paille et de bois d’environ 300 cm chacune 

      Rencontre sensuelle, douce, humide, entre deux langues.
      Évocation du baiser qui marque la rencontre sensuelle entre deux corps,
      Mais évocation aussi d’un combat, d’une lutte entre gastéropodes géants.
      Une paire de limaces accouplée en une curieuse ronde immobile.


      A vous .... c’est leurre.


    • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mai 2010 08:45

      Point que nenni du tout .

      Lagaffe l’ a dit avant tout le monde .

      L’ est beau le lavabo , l’ est laid le bidet .

      Vous verrez Villach , vous non plus au début vous n’ étiez qu’ utilitaire , dans deux cents ans on aura la même expo , à la place du bidet ce sera votre statue . A Vergèze .

      La gloire éternelle ....


      • cathy30 cathy30 15 mai 2010 09:23

        bonjour paul villach
        vous avez épurez votre texte, ça fait du bien.

        Ce bric à brac peut servir à des gens qui voudraient refaire leur salle de bain gratis.

        Oui les artistes sont surement des adeptes de la cabane lambrissée au fond du jardin ou de la cour, ou des chiottes au bout du couloir pour chambre de bonnes. Le progrès n’est pas pour tout le monde, faut pas déconner.


        • docdory docdory 15 mai 2010 10:50

          Cher Paul Villach

          Plusieurs réflexions me viennent à la vue de cette « oeuvre » :
          1°) J’ai appris , en lisant l’excellent ouvrage « homo disparitus », que les céramiques ( dont sont constitués les lavabos et les baignoires ) sont les matériaux les plus indestructibles et les moins dégradables par le temps que l’homme ait jamais créé ( suivis, de très très loin, par le bronze ) . Il est donc navrant de constater que cette « fontaine » pourrait être le seul reste fossilisé quasiment intact de notre « civilisation » dans quelques dizaines ou centaines de millions d’années , quand toutes les fontaines de Rome et les statues de bronze qui les ornaient seront réduites en poussières et dépôts métalliques non identifiables depuis longtemps ... Donc, non seulement c’est moche, mais ça risque de le rester pendant des ères géologiques ....
          2°) A l’époque où l’on nous répète sans arrêt que les finances publiques sont en faillite, on peut s’étonner d’un pareil gaspillage de l’argent du contribuable. Ce genre « d’installations » coûte en général dans les cent mille euros ... La seule consolation du contribuable Mont-de-Marsannais est que , compte tenu de l’indestructibilité de la céramique, il n’aura pas à payer de frais de restaurations, contrairement à ce qui s’est produit pour les colonnes de Buren : si celui-ci avait fait ses colonnes en céramique , elles seraient encore comme neuves ! ( D’’un autre côté , on peut espérer que dans trente ans, l’Etat n’aura plus envie de financer l’inéluctable deuxième restauration des colonnes Buren et qu’on laissera au temps le soin de poursuivre son oeuvre destructrice si malencontreusement annulée par cette première restauration ) .



          • voxagora voxagora 15 mai 2010 11:09

            @ l’auteur,
            « La surprise circonvient l’esprit .. dans les secondes où elle survient .. »
            Vous avez raison,
            nombre d’animateurs soi-disant culturels légitiment leur « production »
            par l’étonnement qu’elle suscite.
            La cause de cette surprise leur importe peu,
            ils ont produit, sont payés, vont re-produire etc..
            (puisqu’on est dans les toilettes disons qu’ils vont re-faire caca).
            Je propose comme cause de la surprise la désolation.
            Ce qui, encore une fois, leur importe peu.


            • Paul Villach Paul Villach 15 mai 2010 11:09

              @ cher Docdory

              Vous ajoutez à ma consternation : que dans deux mille ans les fontaines de Rome n’existent plus et que reste ce dépotoir sanitaire barbare ! Imaginez les compilations des doctes maîtres de conférence dans les universités scolastiques de l’époque !!! Paul Villach


              • docdory docdory 15 mai 2010 14:33

                Cher Paul Villach

                Cela suscitera d’autant plus d’étonnement que les « auteurs » ont inséré le texte de leur « démarche artistique » dans un panneau de vulgaire polymère transparent : celui-ci aura probablement complètement disparu dans un ou deux siècles , ce qui enlèvera aux universitaires ou aux archéologues du futur toute possibilité de comprendre la « raison » à l’origine de cet amoncellement de sanitaires !
                Peut-être que, lors d’une soutenance de thèse , au milieu du 45 000 ème siècle, le postulant au doctorat en histoire ancienne de ce lointain futur démontrera que les hommes de notre époque se livraient à un culte du Dieu des Latrines , et que celui-ci se nommait Jacob Delafon( taine ? ) ...
                L’on viendra peut-être de loin s’extasier devant cet objet cultuel récemment exhumé d’un passé révolu, et l’on s’étonnera de sa résistance à l’épreuve du temps, et de la bien étrange religion des hommes du XXI ème siècle !

              • Clouz0 Clouz0 15 mai 2010 14:52

                Docdory,


                « Cela suscitera d’autant plus d’étonnement que les » auteurs « ont inséré le texte de leur » démarche artistique « dans un panneau de vulgaire polymère transparent : celui-ci aura probablement complètement disparu dans un ou deux siècles , ce qui enlèvera aux universitaires ou aux archéologues du futur toute possibilité de comprendre la » raison « à l’origine de cet amoncellement de sanitaires ! »

                Paul Villach ayant omis de nous préciser que cette sculpture avait une durée de vie limitée à 1 mois, votre remarque tombe à plat. Qu’il s’agissait de plus d’une manifestation à laquelle plusieurs artistes, créateurs, intervenants (choisissez le terme qui vous convient) étaient invités. 
                Pourrait-on parler de rétention d’information, d’information manipulée, voir de leurre d’information objective ?
                Car évidemment, entre une sculpture définitivement en place, comme cela semblerait être le cas en lisant l’article, et une manifestation à durée très courte, comme il en fleurit un peu partout, la portée n’est pas du tout la même.
                Ce genre de manifestation par essence éphémère est souvent l’occasion de faire passer un message, de provoquer pour faire parler. Le côté esthétique peut-être choisi par certains artistes ou au contraire volontairement ignoré, ou nié, par d’autres.
                Pas de quoi fouetter un chat, si ce n’est le message que ce collectif a voulu faire passer :
                Pourquoi utiliser de l’eau POTABLE pour nos besoins hygiéniques ?

              • Paul Villach Paul Villach 15 mai 2010 14:56

                @ Cher Docdory

                Ces doctes maîtres de conférence parleront d’ « un néo-art premier » né au temps du « post-modernisme » après la ruine des mythologies messianiques baptisés par camouflage « grands récits » !

                Mais au fait, comment se nommera la modernité dans 2.000 ans, puisque chronologiquement elle est condamnée à survenir après « le post-modernisme » ? Paul Villach


              • docdory docdory 15 mai 2010 16:54

                @ Clouzo 


                Vous vous posez l’intéressante et bizarre question : « Pourquoi utiliser de l’eau potable pour nos besoins hygiéniques » ? 
                Parce que dans les tuyauteries municipales qui amènent l’eau jusqu’à mon domicile ne circule exclusivement que de l’eau potable, du moins je l’espère ! Je vois mal la municipalité de Rouen, déjà fort endettée, éventrer à grands frais la totalité de ses rues pour y installer un deuxième circuit d’adduction d’eau dont le but unique serait d’amener de l’eau non potable dans mon réservoir de chasse d’eau ainsi que dans ceux de mes concitoyens !

              • Clouz0 Clouz0 15 mai 2010 17:38

                C’est identique chez moi, le croyez-vous ?

                Mais il me semble que cela fait partie des pistes d’études que de créer 2 circuits différents
                Peut-être dans des quartiers neufs, des grands ensembles urbains, et de ne plus mélanger l’eau potable et l’eau dite de Service.
                J’en ai entendu plusieurs fois parler, et si vous ne l’avez pas entendu, et bien cette « oeuvre d’art » (je déconne je trouve cela horrible, et ce n’est évidemment pas destiné à rester sur place) aura peut-être permis à certains de prendre conscience d’une de nos sources de gaspillage.

              • Clouz0 Clouz0 15 mai 2010 17:55

                Précision, : 

                Cette eau de Service serait de l’eau de récupération de pluie, avec un simple réservoir et les canalisations alimentant douches et WC.
                Bref pas quelque chose de très sophistiqué, ni coûteux, ni compliqué.

              • slipenfer 15 mai 2010 11:17

                CET ARTICLE EST UN COPIER COLLER DU BLOG GOLIAS .FR


                • slipenfer 15 mai 2010 11:27

                  CONFIDENTIELLES

                  Psychologie
                  De l’urinoir de Duchamp au « Bassin Jacob Delafontaine » à Mont de Marsan : la barbarie en
                  marche

                  En bas de l’ article, cliquez sur lire la suite pour rire un bon coup smiley le top du net


                  • slipenfer 15 mai 2010 11:41

                    RECTIF 
                      Pierre-Yves CHEREUL c’est Willach 


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mai 2010 11:58

                      @Slipenfer

                      C ’est le contraire Villach c ’est Pierre-Yves Chereuil


                      • brieli67 15 mai 2010 15:20

                        Un jour quelqu’un, quelque part,

                         publiera l’intégralité de la correspondance PYC / PaV / Béa 
                        comme celle de Laure de Maupassant à Gustave Flaubert.
                         
                        Et ce sera un grand moment de l’édition culturelle… 

                      • Clouz0 Clouz0 15 mai 2010 12:02

                        Bonjour Paul villach,


                        Vous pourriez indiquer qu’il s’agit d’une exposition temporaire, dont le titre est « Au fil de l’eau » de plusieurs sculptures contemporaines.
                        L’expo doit durer jusqu’au 30 Mai ; on est donc là plus dans le concept d’installation, ou de provisoire.

                        Voici ce qu’en dit Sud-Ouest :
                        Nos préférences iront au plan d’eau de Pablo Gargallo, visible dans le jardin Saint-Vincent, et au bassin Jacob-Delafontaine du collectif AIAA, place de la mairie. La première œuvre, contemporaine mais classique, esthétiquement très réussie. La seconde, nettement plus décalée et provocatrice. Intitulé « Bassin Jacob-Delafontaine », cet assemblage de tuyauteries, bidets et cuvettes de toilettes est destiné à interpeller sur l’usage de l’eau potable des pays occidentaux.

                        • slipenfer 15 mai 2010 12:59

                          Merçi c’ est l’info que je cherchai
                          sinon l ’idée de la fontaine urinoir c’est du duchamp en plus grand, mais sans l’ esprit
                          blagueur initial un genre de néo-dadaisme comme les colonnes de Buren
                          mais version écolo-réflextion ?


                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mai 2010 12:06

                          Maintenant je vais vous faire la modeste analyse d’ un non-diplômé  :

                          Cette photo est en fait une publicité pour la Caisse D’ Epargne

                          le slogan se laisse déduire  :

                          vous vous faites chier , alors venez vider vos bourses dans nos établissements .

                          Versements en liquide désirés .

                          Il osait pas le dire Villach vu sa pudeur légendaire .

                          L’ Ecureuil vous remercie .


                          • slipenfer 15 mai 2010 12:14

                            Rocla
                            en + les Infirmiers-Anesthésistes portent la burqa
                            je comprend plus rien.
                            confidentielle : j’ai étudié un peu la psychologie mais la, ça me dépasse.
                            C’est surement ça la fin du monde.


                            • L'enfoiré L’enfoiré 15 mai 2010 14:19

                              Bonjour Paul,

                               Quel beau nettoyage de printemps avec cet article !
                               Vous allez me dire, c’est normal dans une salle d’eau. Ca c’est pour la forme. Le fond, c’est plus profond encore.

                               Un retrait de cinq jours de la une, je l’ai toujours dit, cela le temps à la réflexion.
                               Les idées viennent. On se sent mieux quand on donne le temps au temps.
                               J’ai plussé votre article.

                               Tout à fait de votre avis. Pour moi, également, l’art c’est autre chose.
                               On ne fait pas comme je l’exprimais dans un de mes articles récents.
                               Ne changer pas de rythme. L’originalité dans le texte, si on ne le trouve pas dans la rue.
                               smiley
                               


                              • Dominitille 15 mai 2010 15:18

                                Bonjour l’ Enfoiré,
                                Guy plussant Paul.
                                 Une date à marquer d’ une pierre blanche !
                                Un article de Paul Villach épuré, c’est ma foi bien plus interessant et plus agréable à lire.
                                J’ oubliais, j’ espère sincèrement que le « bonjour Paul » ne restera pas sans écho.
                                Bonne journée 


                              • L'enfoiré L’enfoiré 15 mai 2010 15:39

                                Dominitille,

                                 "Guy plussant Paul.... Un article de Paul Villach épuré, c’est ma foi bien plus interessant et plus agréable à lire.« 

                                 Je n’ai jamais une dent contre quelqu’un ad vitam.
                                 Comme j’écris moi même, je sais reconnaitre quand il y a une volonté de laisser de côté tous les canevas d’écriture qui ne sont qu’une gangue,
                                 Il faut se renouveler à certaines échéances, ne plus utiliser des mots trop souvent utilisés. Etre original. »Très chère originalité" écrivais-je, il y a déjà longtemps.
                                 Pour se faire, il faut prendre du recul. Avoir le courage de jeter un texte à la poubelle quand il est trop ressemblant.
                                 Mais tout cela, Paul le sait. Il l’a peut-être même enseigné.
                                 Il a seulement oublié.
                                 smiley
                                  


                              • Il est leurre Il est leurre 15 mai 2010 18:39

                                Tu cherches un éditeur ou quoi ?


                              • L'enfoiré L’enfoiré 15 mai 2010 19:12

                                Un éditeur ?

                                Ca jamais. Ils sont cons les éditeurs. Vous vous rendez compte qu’il a accepté Béa. smiley


                              • kitamissa kitamissa 15 mai 2010 16:44

                                ce que l’on voudrait bien connaitre,c’est le prix de revient de cette symphonie pour cuvettes de chiottes,pissotières,lavabos et plomberie en vrac ....

                                ils doivent être vachement contents les contribuables !

                                c’est quand les municipales ?


                                • joelim joelim 15 mai 2010 17:04

                                  Quelle connerie ces oeuvres de sensibilisation... Heureusement qu’il y a l’écriteau sinon çà partait avec les encombrants.


                                  • Il est leurre Il est leurre 15 mai 2010 18:37

                                    « Comment est-il possible que des individus stériles parviennent à capter l’attention, à drainer des fonds publics et même à acquérir une autorité en exhibant leurs seules vanités ? »

                                    Je ne vous le fait pas dire, étant un des plus concernés par ce phénomène où la médiocrité est mise au rang de talent.

                                    Dommage que la balle que vous vous êtes tirée dans le pied n’ai pas atteint la main qui tient la souris.

                                    Relisez donc les débats qui ont eu lieu autour de la construction de la tour Eiffel et autres sculptures ou tableau dont les auteurs de l’époque ont été sous les feux des mêmes scribouillards que vous.

                                    Surfer sur la vague comme vous le faites peut vous faire penser à une crédibilité du moment, mais ne vous donnera jamais un vrai sens critique, surtout tant que vous ne vous l’appliquerez pas.

                                    Vous voulez être à la mode, avoir des milliers de lecteurs, continuez-donc votre saga sur les sous-vêtements, c’est davantage votre domaine.


                                    • Clouz0 Clouz0 15 mai 2010 18:53

                                      Bon, Villach ne veut pas me parler. Me boude. smiley

                                      Pas de problème, je soliloque.

                                      Donc alors, je crois que notre auteur s’est foutu le doigt dans l’oeil jusqu’au coude aujourd’hui.
                                      Car il n’est strictement pas question d’art dans cette installation.
                                      Il fut trompé par le mot sculpture sans doute, et par son envie de dénigrer une fois encore l’art contemporain. Et cette fois ci à bon compte : pensez donc des chiottes et des lavabos.

                                      Ma, c’est pas de l’art Villach !
                                      C’est fait pour poser une interrogation à certains (pas à vous puisque vous êtes totalement passé à travers)
                                      C’est posé sur une place et enlevé 30 jours après.
                                      C’est pas de l’art qui se prend au sérieux, c’est juste une choucroute de lavabos et de chiottes.
                                      Rien de plus, avec si, quelques questions à se poser.
                                      Mais pas de celles que se pose Paul Villach.



                                      • L'enfoiré L’enfoiré 15 mai 2010 19:15

                                        Clouz0,
                                         Bouder, c’est la réaction normale de l’incompréhension de Villach.
                                         Pour ce qui est d’être de l’art ou du lard, je ne peux que faire confiance. J’irai pas constater sur pièce.
                                         Et si c’était le stock de lavabos qui se retrouvait en mal de place chez le plombier ?


                                      • brieli67 15 mai 2010 19:41

                                        Comme elle jactait l’autre la Laetitia a son gnome :

                                        Pourvu que ça dure.....

                                        De grâce pas de rhubarbe, ni de séné au complexe Pierre...Paul....Yves

                                        Dans certains cas , se retenir c’est déjà guérir !


                                      • « O » 15 mai 2010 22:21

                                        @ Villach,

                                        N’importe qui sait que l’urinoir de Duchamp était une critique de l’argument d’autorité. Donc, quand vous critiquez cette oeuvre parce qu’elle a été imposée par l’argument d’autorité, vous démontrez que vous ne savez pas qu’il s’agissait d’une critique. Puisque vous critiquez justement son caractère critique de l’argument d’autorité.

                                        Vous ne connaissez rien à l’art et donc, vous exprimez votre haine de l’art que vous ne comprenez pas, car vous voulez évoluer dans le seul monde qui vous rassure : le vôtre avec vos sempiternelles formules qui ne changeront jamais et qui ne disent plus rien, par-là-même. Comme Warhol l’a prouvé. Une oeuvre reproduite mécaniquement en série (comme vos articles) en perd tout sens pour le regardeur.


                                        • Hijack Hijack 15 mai 2010 23:33

                                          Le gars qui fait ça est un malade ... ceux qui ont donné l’autorisation de l’exposition encore pire.

                                          On parle d’artiste, alors que l’asile lui ferait du bien.


                                          • hks 15 mai 2010 23:40

                                            entre parenthèses

                                             M Villach ne semble pas avoir idée du travail « artistique » des designer .
                                            donc 1) les objets assemblés ici ont été designé ( acivité artistique )

                                             2)On a le rassemblement d’objets artistiquement travaillés
                                            Ou bien il est aléatoire et pourrait- on dire « en aveugle » .
                                            Ou bien il est visuellement coordonnée . C ’est une composition .

                                             Je doute fort qu’il n y ait pas eu un certain travail de composition .
                                             De quel domaine relève- t il ?
                                            Pour moi la réponse à cette question simple est simple . La composition relève ici du domaine artistique .( sauf à me montrer qu’il relève d’ un autre domaine )
                                            Ce travail de composition peut être maladroit ,c’est une autre question .

                                            hks


                                            • hks 16 mai 2010 00:17

                                              à Clouz0

                                              On peut pardonner à Paul ViIlach d’ être passé à coté . Nécessairement il passera toujours à côté s’il suit la voie qu’il emprunte , laquelle consiste à juger de l’art par le motif (objet représenté ).
                                              Par exemple : la représentation d’une nymphe c’est de l’art, celle d’un bidet ce n’en est pas .

                                              Je conçois très bien que Le monde soit ainsi divisé entre les objets qui sont naturellement dignes et donc représentables et d’autres vulgaires, indignes du travail de la représentation dit « artistique » .
                                              Je le conçois sauf que cette division n’a que secondairement à voir avec l’ activité artistique .
                                              C ’est une division qui interfère et vient masquer la véritable compréhension de ce que sont les arts plastiques .Une activité qui pour être comprise doit être observée sur les exemples les plus modestes (par exemple : placer, déplacer des objets à des fins à l’évidence non utilitaires .. donc à d’ autres fins )

                                              Cela dit , on peut aussi très bien vivre sans avoir cherché à comprendre .

                                              bien à vous
                                               hks 


                                              • Clouz0 Clouz0 16 mai 2010 12:22

                                                à hks,


                                                Oui, pardonnons à Villach ! smiley

                                                Ma, Villach est détenteur de l’interprétation de l’art contemporain dans le seul respect des canons de l’esthétique « Villachienne ».
                                                Dès lors tout est analysé et jugé selon les canons de ce dogme esthétique, et les jugements rendus sont sans appel, définitif.

                                                Tout en pardonnant, (Mon père pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font...) on est pris de vertige devant la toute puissance des arrêts rendus, par la bienséance esthétique et par l’imperméabilité à tout questionnement un peu (oserais-je dire ?) transverse aux grilles formatées, usées et polies à force de servir toujours de la même façon.

                                                J’ai tendance à beaucoup pardonner, mais pour les jugements de Villach sur l’art contemporain, ma limite du pardonnable est assez rapidement dépassée.
                                                Il faut se souvenir que Paul Villach s’autorise à juger Picasso par exemple !
                                                Alors, évidemment .......


                                              • Voris 16 mai 2010 01:09

                                                Oeuvre que je rebaptiserais « Le tout à leurres » dans l’esprit de Paul Villach. Merci de ne pas me siphonner l’idée.


                                                • Paul Villach Paul Villach 16 mai 2010 10:53

                                                   @ Voris

                                                  Vous commencez à comprendre que l’univers médiatique est constitué structurellement de leurres et d’illusions. Je m’en félicite.
                                                  Vous-même ne cessez pas d’en user : le jeu de mots est un leurre comme je l’explique dans mon article.
                                                  Vu la confusion extrême que les professionnels de l’information (journaliste, publicitaires et artistes en tout genre) ont introduit volontairement dans la représentation de « la relation d’information », il est urgent que la « leurrologie » - l’étude des leurres - soit enseignée à l’École et à l’Université, du moins quand on perçoit l’information du point de vue du poisson et non de celui du pêcheur. Paul Villach


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 16 mai 2010 12:49

                                                  Paul,

                                                  "l’univers médiatique est constitué structurellement de leurres et d’illusions. ... le jeu de mots est un leurre«  »

                                                  Si ce n’était que les mots, ce ne serait pas encore trop grave. Malheureusement, les hommes eux-mêmes sont des leurres quand il se voit à une fausse altitude.

                                                  "Vu la confusion extrême que les professionnels de l’information (journaliste, publicitaires et artistes en tout genre) ont introduit volontairement dans la représentation de "la relation d’information« , il est urgent que la  »leurrologie" - l’étude des leurres - soit enseignée à l’École et à l’Université, du moins quand on perçoit l’information du point de vue du poisson et non de celui du pêcheur.« 

                                                  Ecrire une romance sur Bea, croyez-vous que ce soit autre chose qu’un leurre ?
                                                  Votre Giscard d’Esteing qui écrit une romance avec Diana, c’est quoi sinon un rêve leurrique.
                                                  Réserver l’information à des milieux trop restrictifs de tous les médias, serait un leurre. Absolument.
                                                  La leurrologie serait l’étude, l’analyse des vérités intrinsèques des textes.
                                                  Et cela, sur Internet, dans les livres.
                                                  Vous n’avez suivi, évidemment. J’ai beaucoup écrit sur le sujet, mais je n’ai jamais utilisé le mot de »leurre". 
                                                   smiley


                                                • Voris 18 mai 2010 09:08

                                                  Encore faut-il que le leurre soit bien amené et bien placé car avant leurre, c’est pas leurre et après leurre, c’est plus leurre.

                                                  Outre cette pertinence temporelle, le jeu de mots, quand il est vecteur d’un message, n’est pas un leurre. C’est juste un raccourci pour un message plus fort ou une quintessence à visée mnémotechnique.


                                                • hks 16 mai 2010 15:30

                                                  à Clouzo

                                                  Je maintiens que cette fontaine relève de l’art .
                                                   Elle ne relève pas seulement de l’art .
                                                  Mais le radeau de la méduse , non plus , ni le massacre de Scio, ni bien évidemment les fontaines Romaines lesquelles relèvent aussi de la désaltération des passants .

                                                  Le geste artistique s’inscrit dans un contexte social , c’est un truisme .
                                                   Le design le montre assez bien et mieux que l ’œuvre d’agrément .

                                                  L’ illusion serait de penser que le geste artistique soit entièrement déterminé par le contexte .Que s’il y avait donc donc des contextes nobles et d’ autres triviaux ,le geste artistique en conséquences serait lui soit noble soit trivial .
                                                   Ainsi peindre des bidets ne pourrait pas être considéré comme de l’art au sens noble .
                                                   C’est ce que j’appelle juger de l’art par le motif.
                                                   Le motif ou le contexte autoriserait à déterminer ce qui en est ou pas .

                                                  Or Peindre , photographier ou installer des lavabos c’est un geste artistique ( si l’action n’est pas aléatoire )
                                                  Maintenant esthétiquement  cela peut être bon ou très mauvais .
                                                   Mais c’est une autre question .

                                                  Chardin peignait le quotidien , d’humbles choses , mais il savait les peindre . D ’où tenons nous notre diférence de jugement sur Chardin d’avec d’autres naturalistes qui ne seront pas passé à la postérité (ou jugés comme inférieurs ) ?

                                                  On est dans des problématiques esthétiques totalement étrangère à la question du leurre et de l’illusion .

                                                  hks
                                                  PS je ne vais pas vous réécrire « la faculté de juger ».La question esthétique est extrêmement difficle , embrouillée , d’ où d’alleurs les polémiques sanglantes et partisanes .


                                                  • Clouz0 Clouz0 16 mai 2010 18:25

                                                    à hks,


                                                    Bien sûr, je suis d’accord avec ce que vous écrivez.

                                                    Sur cette fontaine particulièrement, je crois que le fait que cela soit une installation éphémère et non une sculpture définitive fausse totalement l’analyse artistique que l’on pourrait en faire.
                                                    Il me semble qu’ici, le message est plus important que l’oeuvre, ou que l’oeuvre n’est faite que pour le message.


                                                  • brieli67 16 mai 2010 16:55

                                                    Quoiqu’il en soit....

                                                    une rencontre d’anthologie avec Gainsbourg 

                                                    en voilà du Jazz ! en voilà du blues !


                                                    • brieli67 16 mai 2010 17:13

                                                      avec le I put a spell on you

                                                      visionnez Stranger than Paradise _ film culte de Jarmush
                                                      chez roxanealmario en 9 trailers


                                                      • LADY75 LADY75 17 mai 2010 07:33

                                                        Lady Paname...

                                                        félicite M’sieur Briely pour son excellent goût en matière de septième art !


                                                      • brieli67 18 mai 2010 08:34

                                                        eH Bé Madaaaaaaaaaaaaaam’


                                                        Merci pour ce baume au coeur. !!
                                                        La réalité est toute autre : nous nous faisons moinsser, c’est pas l’esprit maison. De mes contribus disparaissent ... 

                                                        Obligé de cacher, de dédoubler du Brecht pour qu’il perdure, le comble !

                                                        Sur le mode : - d’une matinée de décembre dernier
                                                        « Accepter de rester quiconque plutôt que chercher à devenir quelqu’un.. »


                                                        it’s time to.... le clairon sonne !

                                                        arrivederci ! à la revoyure !



                                                      • hks 16 mai 2010 23:17

                                                        à ClouzO

                                                         Cette installation est une manière d’exprimer certaines revendications écologistes .( cf une autre évoqué par Villach : Rome du fond du Rhone )
                                                        Cela est expliqué afin d être compris comme tel .
                                                        L’Installation est alors ramenable au domaine de la publicité ou de la propagande .Sauf qu’ au regard d ’une sphère sacrée de l’art ces domaines sont déconsidérés .La partition relève du religieux .

                                                        Un monument aux morts dit «  »souvenez vous de ..«  » ici c’est «  »souvenez vous que nous gaspillons l ’eau «  »
                                                         Dans les deux cas on a fait appel à des organisateurs de l’espace (des plasticiens )
                                                         Les auteurs n ont pas eu l’ ambition de relèguer Michel Ange ou Rodin , ils ont néanmoins essayé de composer l ’espace .

                                                        On reproche aux plasticiens actuels ce devoir d ’explication .On oublie vite l’ effort que les impressionnistes ont du déployer .
                                                        Lorsque les hollandais (et notamment Vermeer ) introduisent dans la peinture des cartes géographiques on est pas loin de venir leur demander de s ’expliquer .Comparez avec Philipe de Champaigne ou Poussin ( pas une seule carte de géographie !).

                                                        hks


                                                        • LADY75 LADY75 17 mai 2010 07:36

                                                          Lady Paname, en pleine transe mystique :

                                                          « Alleluia !

                                                          Le Maître nous revient avec un cours magistral sur le »BEAU« , le »BIEN« , le VRAI ! »


                                                          • Dominitille 17 mai 2010 14:50

                                                            Je suis très surprise de constater qu’ à Mont de Marsan, le service des encombrants ne soit pas encore passé ramasser ce tas de trucs blancs dont certains particuliers sans-gêne se sont débarassés sur une place publique. Y’ en a je vous jure ! Dans quel monde vivons nous ?


                                                            • Lapa Lapa 17 mai 2010 16:43

                                                              Aïe, Villach revient en critique d’art, lui qui ne connaît même pas l’histoire de l’urinoir comme il a été démontré dans de nombreux commentaires. Bien sûr, pour les besoins de la démonstration il oublie sciemment que c’est une installation temporaire dans un but de marquer les esprits sur un message parfaitement valide. Evidemment, cela fausse toute sa réthorique déjà préchauffée sur l’art contemporain.
                                                              Remercions Clouz0 et hks dont les commentaires relèvent d’une intelligence , d’un intérêt et d’une culture bien supérieurs à ce que nous présente l’auteur arc bouté sur ses poncifs. Finalement l’avis d’un ignare en art n’a pas beaucoup plus d’intérêt que celui du pilier de bar aviné sur la crise financière. Ceci dit, ça le soulage ; alors laissons-le faire sa thérapie.

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