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Accueil du site > Tribune Libre > De la nécessité de briser ses disquettes mentales

De la nécessité de briser ses disquettes mentales

Il semble que de nombreux faits sont tout simplement ignorés par la population, qui a décidé qu'elle ne devrait pas se ronger les sangs avec des sujets complexes et polémiques, sur lesquels ils ne pourraient de toute façon avoir d'impact. Cette réaction, aussi inexplicable que celle du "syndrôme du larbin", amène les citoyens passifs à perpétuer malgré eux un système qu'ils cautionnent ou même qu'ils disent ne pas cautionner, cédant au pessimisme et à l'inaction. Mais il faut réaliser que cette entreprise de castration des esprits par la censure médiatique est à son plus fort niveau. D'énormes affaires sont passées sous silence, alors qu'elles ont causé des centaines de milliers de morts...

On me dit parfois que je suis un conspirationniste... Pourtant, je ne crois que ce que je vois. Il y a des dizaines et des dizaines d'éléments qui nous permettent de mettre en avant la domination de la population par la confiscation des droits politiques et du droit à l'information. Comment les citoyens peuvent-ils exercer leur droit le plus sacré, c'est à dire élire des représentants pouvant les représenter dans leur intégrité, si l'offre politique est monopolisée par une poignée d'oligarques hypocrites, corrompus, souvent inconscients, parfois impuissants ? Comment peuvent-ils exercer un choix éclairé si les informations auxquelles ils ont accès sont biaisées ?

C'est cela, et uniquement cela qui m'inquiète. Je n'ai pas d'autre ambition dans ma démarche que de demander plus de démocratie, plus de transparence, plus de justice. Tout crime doit être puni, même s'il est perpétré par des puissants.

De la nécessité d'une prise de conscience

Le changement viendra de l'éveil de la population. Nous vivons une période merveilleuse où les esprits sont en ébullitions, prêts à s'accorder autour d'un projet commun démocratique. Un espèce de Front National Citoyen est en train de naître en France, à mesure que la crise avance et que les relations se nouent.

Mais cet éveil est complexe. Parce que l'humain est souvent guidé par de nombreuses normes sociales qu'il a intégré, et qu'il lui est difficile de remettre en question. Bourdieu appelle cela l'habitus. Il est donc nécessaire d'opérer un processus de déconstruction du réel perçu pour se rattacher au réel factuel. Ce qui semble invraisemblable n'a pas moins de chance d'arriver qu'une autre chose. Plutôt que d'accepter d'emblée la posture officielle des événements, il faut donc chercher à comprendre. A demander pourquoi.

Non, avant de m'intéresser à ces sujets, je ne savais pas que l'on pouvait volontairement sacrifier 3 000 de ses citoyens pour encourager la population à participer à une entreprise guerrière destructrice ! Les scandales de l'agro-alimentaire, du pharmaceutique, des réseaux pédo-criminels, des sociétés secrètes... Force est de constater que nous n'avons pas tous la même notion de l'humanité et que certains cherchent à imposer un système dans lequel le peuple souverain ne pourrait s'exprimer de façon démocratique et n'aurait pas le droit à une vie saine. Un système où l'on cautionne les sévices endurés par les enfants de la République.

Se confronter à la dure réalité.

"Le peuple a changé de chaînes, et non de destinée" disait déjà Maximilien de Robespierre en 1794 lorsque les contre-révolutionnaires confisquèrent le droit de vote du peuple en instaurant le suffrage censitaire, et qu'une conspiration (selon ses propres mots) semblait se mettre en place . L'oligarchie politique qui s'est constituée en ces temps a prospéré, les données sociologiques nous indiquant que la classe politique (surtout les très hauts postes, ou postes clés) reste très majoritairement occupés par des individus des classes dominantes. Il n'est pas question ici de complot judéo-maçonnique, seulement de paradigmes vérifiables.

S'il y avait une responsabilité politique de nos élites et qu'elles étaient sensibles à l'opinion publique, alors ce système pourrait fonctionner. Or, c'est bien loin d'être le cas. Les français sont dégoutés des partis politiques... Si certains ne savent pas pour qui voter, d'autres ne savent même pas s'ils vont voter. Tout simplement car le système bipartiste, dominé par l'UMPS et aimablement animé par le FN, agissant en épouvantail consentant du système, verrouille la démocratie. 

Alors pour aller de l'avant, les citoyens devront réaliser qu'ils ne vivent pas en démocratie. Cette phase doit faire l'objet d'un débat transparent, et sans tabous, afin que lumière soit publiquement faite sur ces faits sans coupables.

Jonathan Moadab
La Gazette d'un Humaniste


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22 réactions à cet article    


  • katakakito 10 janvier 2012 10:13

    C’est tout le problème de la démocratie représentative. On file le pouvoir à un type élu par tous (ou presque) et auquel on fait confiance pour faire tourner la machine avec les sbires dont il voudra bien s’entourer pendant X années.
     Après on veut avoir la paix. On ne veut rien savoir tant que ça marche à peu près correctement.
    Pourquoi dites-moi ce type irait se créer des problèmes ( il en a déjà assez pour gérer tout ça). Pourquoi iraient-ils lui et ses sbires dévoiler le fond des choses ou leurs petites magouilles qui mettraient à jour leurs intérêts car ils sont comme tout le monde ils en ont et quand ils peuvent les mettre en pratique pourquoi se gêner..
    Il existe d’autres modèles de démocratie où les citoyens ne sont pas aussi paresseux et interviennent (car aussi la constitution leur en donne la possibilité) pour empècher la formation de groupes, disons de connivence, pour remettre à plat les choses, pour dire ce qu’il leur plait, pour avoir la possibilité de s’informer et de comprendre réellement les orientations suivies et d’en discuter. Depuis l’antiquité il y a eu plein d’expériences et on sait que certaines ont fonctionné longtemps.
    Tout ce qu’on peut dire ce type de démocratie n’est pas à l’ordre du jour. Il ne faut donc pas s’étonner si les citoyens ne savent rien. En fait ils s’en sont foutu jusqu’à présent gobant la nourriture calmante des médias et l’avenir radieux ou au moins pas trop sombre promis par leurs élites . Mais les choses sont en train de changer heureusement car rien ne va plu et ça dérange maintenant beaucoup de monde !.
    Espérons que bien des choses viennent à se dévoiler.


    • lulupipistrelle 10 janvier 2012 14:20

      Les citoyens ne savent rien ? Quelle idée...
      La plupart du temps on sait, on sait qu’on peut rien y changer institutionnellement, alors on agit à contresens dans la mesure de ses possibilités.
      Pourquoi croyez-vous que toute leur propagande , tous leurs plans de sauvetage échouent ? parce qu’une frange significative de la population n’y adhère pas. C’est ça la limite du système majoritaire.


    • jacques lemiere 10 janvier 2012 18:11

      et de la démocratie...ou de l’idée simpliste que l’intérêt commun ça existe....


      Il ne faut pas demander la démocratie en raison d’un efficacité...mais en raison de sa plus grande équité...

      Il ne faut pas se faire d’illusion, un décision parfaitement démocratique n’est pas forcement meilleures en terme d’efficacité que la décision d’un seul homme...

      Si il y a une chose qu’aime « le peuple » c’est les boucs emissaires...
       .

    • Robert GIL ROBERT GIL 10 janvier 2012 11:02

      je crois surtout que nos compatriotes sont atteint d’un mal bien plus grave :

      http://2ccr.unblog.fr/2010/12/22/le-syndrome-du-larbin/


      • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 11:52

        Merci pour la transcription, cette vidéo est déjà dans l’article !


      • interlibre 10 janvier 2012 11:43

        Je pense malheureusement que pour certaines personnes le réveil ne se fera facilement. Bcp de gens sont complètement formaté par et pour la société de consommation, d’autres sont volontairement ignorants mais reste encore conscients des problèmes et d’autres comme la population d’Agoravox ont saisi les problèmes sociétaux ou en tout cas essaye de les comprendre et parfois de trouver des solutions. Pour la première catégorie le réveil ne se fera pas sans évènement majeur les touchant directement . Merci l’individualisme.


        • Pierre-Marie Baty 10 janvier 2012 12:04

          Notre principal problème est la paresse intellectuelle.

          Les vaches ne commencent à remuer que quand elles n’ont plus de foin.

           


          • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 12:38

            Pas sûr. Je ne suis pas aussi pessimiste que le Général, les français ne sont pas des veaux ! Nous sommes des humains, et nous devons cultiver ce qui fait notre humanité, et non notre animalité, la conscience. 


          • le moine du côté obscur 10 janvier 2012 12:18

            Personnellement je pense que les oligarques sont de grands enfants qui rêvent de faire ce que bon leur semble sans en payer le prix. Les adultes savent qu’ils ont des limites qu’ils ne peuvent franchir mais il semble que les « puissants » sont de grands enfants prêts à tout pour leur soif de liberté. or qui rêve d’être trop libre devient un esclave sans le savoir. Quant à la plèbe parlons-en ! Je pense que dans le fond ils ne sont pas différents des oligarques en ce sens qu’ils aiment être des enfants égoïstes (et la société de consommation raffole de ce genre d’insouciants). Ne nous voilons pas la face nous sommes égoïstes (combien préfère payer le dernier iphone à la mode plutôt que de faire un geste de générosité ?) ! Je le suis et je ne le nie pas. J’ai essayé d’être altruiste mais ça ne m’a souvent amené que des problèmes. C’est souvent (en ce qui me concerne) comme quand un homme se noie et que vous essayez de lui apporter secours, si vous ne faites pas gaffe il peut dans sa panique vous noyer aussi. Les gens que j’ai croisés en général ne pensent qu’à eux, comment pourrais-je avoir de la compassion ou de la sympathie pour des êtres pareils ? Certains « riches » que j’ai croisés sont dans le même état d’esprit que je ne le suis parfois, disant qu’ils n’ont envie d’aider personne. D’autres sont tellement dégoûtés de l’humain qu’ils préfèrent donner leur héritage à un animal ou une plante... Je n’en suis pas encore là, Dieu merci. 


            Notre ennemi est l’esprit humain capable de grands rêves et de grands cauchemars. Or la science donne l’occasion à certains de réaliser leurs rêves cauchemardesques. Un film comme « Sphère » (http://en.wikipedia.org/wiki/Sphere_(film)) qui ressemble à une autre oeuvre de fiction intéressante à savoir « planète interdite » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan%C3%A8te_interdite), deux films qui montrent le danger que peut représenter un esprit humain, surtout le danger « inconscient ». Comment lutter contre un danger « inconscient » ! L’esprit humain est malade et est gangrené par des idées obscures et dangereuses. Tant que chacun d’entre nous n’acceptera pas ses limites et ne comprendra pas que la liberté des uns s’arrête ou commence celle des autres, rien ne changera. 

            • Pyrathome Pyrathome 10 janvier 2012 14:40

              C’est ce que je pense depuis toujours, formatage de Windaube/Mac pour migration vers linux......plateforme libre, gratuite, performante, sécurisé et sans virus....
              La troisième voie et voix......


              • Razzara Razzara 10 janvier 2012 14:44

                Vous écrivez : ’ Tout crime doit être puni, même s’il est perpétré par des puissants.’

                Ce n’est pas ’même’ que j’écrirais mais ’surtout’, et fois dix encore ! En réalité je considère que la justice devrait être intraitable, et sans mansuétude aucune, envers ceux qui prétendent aux responsabilités et bafouent leurs engagements.

                Cordialement

                Razzara


                • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 14:50

                  C’est bien sûr l’idée qui sous entendait cette formulation. Je voulais dire que même s’ils semblent plus forts que nous, ces individus ne sont rien d’autres que nos semblables et doivent être traités comme tous les citoyens.


                • easy easy 10 janvier 2012 18:09



                  «  »«  Tout crime doit être puni, même s’il est perpétré par des puissants »«  »

                  Mais comme beaucoup, vous haranguez déguisé en humaniste
                   
                  Ce faux humanisme là me glace le dos, surtout quand il se confirme avec la prétention d’incorruptibilité.



                  La maitère humaine est par essence corruptible car la probité n’est pas naturelle. La probité résulte d’une nécessité sociale. Il revient à chacun, parce que nous sommes tous amoureux de du grouillant humain (sinon nous vivrions seuls dans des déserts) , de mettre un frein à son humanité assez explosive, pour sélectionner de lui ce qui serait le plus compatible avec les nécerssités sociales.
                  Il s’agit là d’un arrangenement au mieux possible du naturel capricieux de l’homme avec le social. Cet arrangement, cette police intérieure, ce nomos, fait ce qu’il peut. Et il a très souvent du mal à s’y retrouver car le corps social est loin d’avoir des besoins unidirectionnels. Le corps social peut dire lundi qu’il faut être pacifiste et dire jeudi que ceux qui refusent de tuer les Boches seront fusillés.

                  Etre véritablement humaniste (ce n’est pas naturel, ça se travaille et on ne peut pas l’être à 20 ans) c’est être disposé à analyser mille tenants et aboutissants avant de juger quelqu’un. A ne surtout pas se précipiter pour le condamner. 

                  Or votre phrase que j’ai reportée ici démontre que vous êtes bien plus pressés de condamner que de vous fatiguer à procéder à une analyse complète avant.

                  Non, un crime ne doit pas être puni. Il doit essentiellement être jugé. C’est en jugeant proprement, contradictoirement et longuement chacun de nos crimes que nous apprécierons ce que nous sommes.





                  Il est regrettable que les juges soient corrompus mais ce c’est là qu’humanité réveillée à l’occasion de quelque tentation ponctuelle.
                  Au lieu de regretter ça, il vaut mieux se demander pourquoi nous continuons à confier des pouvoir exorbitants à un seul homme ou à quelque Personne jugeant en secret, telle l’Inquisition.
                  Le pire n’est pas la corruption des juges. C’est l’incorruptibilité des bourreaux, de ceux qui exécutent concrêtement les condamnations. Heureusement que quelques bourreaux ont été corrompus par une parcelle d’humanité et ont parfois consenti à tricher en étranglant très vite le condamné pour ne plus avoir à supplicier qu’un cadavre

                  Quelle chance que de prendre une balle dans la tête en tout préambule !


                  Duch, le bourreau Khmer rouge, était hélas réellement incorruptible. 

                  Il n’avait pas agi seul. Il s’était retrouvé chef de ce lycée et il lui avait été confié la mission d’en faire un enfer purificateur selon une idéologie très similaire à celle de Robespierre où c’est finalement une police strictement obéissante et incorruptible qui réalise les tortures et massacres





                  L’empire Perse avait commencé, pour ce qu’on en sait grâce à Hérodote, vers 650 avant JC, avec Cirus (1er du coup). Le roi suivant a été Cambyse 1er. Avec Mandane, Cambyse a un fils (le futur Cyrus II) mais Astyage, le roi des Mèdes voisins, croit que cet enfant prendra son trône et il ordonne à Harpage, un de ses proches, de tuer le bébé. Harpage capture cet enfant, l’amène au bouvier Mithridates pour qu’il le tue. La femme de ce bouvier vient juste d’avoir un enfant mort-né. Elle propose à son mari d’élever l’enfant condamné à mort et de présenter à Astyage le cadavre de son mort-né.

                  Astyage se fait avoir et ne se fait donc plus de souci. Jusqu’au jour où il découvre avoir été berné et il considère immédiatement qu’Harpage s’est laissé corrompre puisqu’il n’avait pas strictement obéi à ses ordres. 
                  Le roi Astyage ne dit rien sur le coup mais plus tard, il fait tuer le fils d’Harpage et oblige ce dernier à le manger.


                  Le fils de Cambyse grandit donc et devient le roi Cyrus II. Un jour, quelqu’un se plaint à lui que le juge Sisamnes s’est laisser corrompre et a donc rendu un jugement inique.
                  Cirus II fait arrêter ce juge et innove un supplice. Il fait éplucher, bande par bande et à vif, la peau de ce juge posé comme corrompu. Le malheureux en meurt évidemment et Cyrus II ordonne que le fils de Sisamnes devienne juge à la place de son père supplicié, son siège étant consituté des bandes de peau de son père. Comme si cele ne suffisait pas, Cirus II croit utile d’ajouter « Prends la place de ton père et n’oublie jamais sur quoi tu es assis »




                  Une autre histoire, fictive celle-là ;
                  Shaskespeare fait un montage de plusieurs légendes et compose sa pièce Le Marchand de Venise.
                  Il pose qu’à Venise, il y avait un riche Juif, Shylock, qui était vomi par les Chrétiens parce qu’il prêtait contre intérêts. Mais un jour, le notable Antonio se retrouve contraint de lui emprunter une fortune pour aider Bassiano, un jeune ami désargenté qui projetait d’aller conter fleurette à Portia, une dame lointaine fortement dotée
                  Antonio compte que ses navires de marchandises vont bientôt revenir et qu’il pourra aisément rembourser Shylock. Mais ce dernier n’accepte ce prêt qu’à condition qu’Antonio accepte qu’en cas de défaut à la date fixée, Shylock se rembourse en prélevant sur lui une livre de chair. Sûr de lui Antonio accepte malgré les protestations de son protégé Bassiano
                  A la date de remboursement, les navires d’Antonio ne sont toujours pas revenus. Shylock exige que le contrat soit respecté et veut alors prélever une livre de chair sur Antonio. le malheureux proteste tout ce qu’il peut mais le doge de Venise et les notables chrétiens ne voient pas comment casser ce terrible contrat.
                  Au moment où Shylock s’apprête à découper son dû, survient la dame Portia déguisée en homme et « il » demande à intervenir comme avocat, ce que personne ne lui refuse ; Cet avocat réexamine les termes du contrat et admet, à la grande satisfaction de Shylock, qu’il n’est pas possible de reculer.
                  Mais à l’instant où Shylock va enfoncer son couteau dans Antonio attaché, cet avocat le previent que selon le contrat, il est question d’une livre de chair, exactement une livre, pas un iota de plus ou de moins et qu’il n’a aucunement été prévu que soit versé la moindre goutte de sang. A la moindre erreur, c’est Shylock qui serait condamné pour au moins tentative de meurtre. Shylock découvre qu’il est piégé, il recule et entame un départ. Mais le jeune avocat dit alors qu’en toute rigueur, le contrat DOIT être exécuté car il n’était pas prévu d’autre alternative.

                  Shylock se découvre obligé d’accomplir les termes de son contrat en sachant qu’il ne pourra l’exécuter proprement et qu’il en sera donc condamné à mort.
                  Il se roule alors par terre en implorant qu’on lui permette de se retirer de cette très mauvaise affaire et ce n’est finalement que grâce à la bonne compréhension de la Cour, à la véritable humanité du doge que chacun peut enfin rentrer chez lui sain et sauf.



                  • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 18:52

                    Easy, merci de vos remarques. 

                    Attention à ne pas me caricaturer (« comme beaucoup, vous haranguez déguisé en humaniste. Ce faux humanisme là me glace le dos, surtout quand il se confirme avec la prétention d’incorruptibilité. »


                    Je ne me considère pas incorruptible, mon pseudo est avant tout une référence assumée rendant hommage à l’action de Robespierre (aussi controversé soit-elle). Mais s’il est évident qu’à 23 ans je suis loin d’avoir tout vu et tout compris, il n’empêche que je fais partie d’une génération qui a eu très tôt accès à une mine d’informations sans équivalent dans l’histoire de l’humanité via Internet. Nous les jeunes, sommes conscients de bien plus de choses que vous ne pensez ! Quand je vois les papiers et les analyses de certains sur AgoraVox, je suis assez impressionné, surtout quand on voit les bouses qui sont pondues dans la grande presse. 

                    Nous n’avons je crois pas la même perception de l’opinion publique (ce que vous appelez « corps social » ?). Vous voyez chez elle une masse totalement imprévisible pouvant « 

                    dire lundi qu’il faut être pacifiste et dire jeudi que ceux qui refusent de tuer les Boches seront fusillés ».

                    J’aborde la problématique autrement, en considérant qu’une opinion publique en démocratie ne doit être une donnée instrumentalisée pour cautionner certains agissements politique. Non, nous devrions nous adresser aux individus, pour que chacun développe une conscience politique et s’investisse à sa mesure dans les affaires de la cité. De l’homo-larbinus et homo-economicus, nous devrions passer à l’homo-politicus. 


                    A aucun moment je n’ai eu ne serait-ce la moindre attention d’être dictatorial. Je cherche simplement à éveiller la conscience de mes lecteurs. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, même si j’ai déjà une vision personnelle des événements. 

                    Si je suis allé fouiner, même dans les sujets les plus tabous, c’est parce que j’essaie d’être le plus ouvert d’esprit possible. C’est en réalisant l’énormité du désastre que ma conscience politique est née, et j’espère provoquer la même chose en l’expliquant en des termes plus clairs et pondérés aux citoyens. 

                    Je n’invente rien, je suis avant tout une courroie de transmission !


                  • easy easy 10 janvier 2012 20:05



                    «  » Attention à ne pas me caricaturer «  »


                    Vous voilà instruit de l’effet boomerang.




                    Shylock se sentait très sûr de lui, de son éthique, de sa probiité. Il était extraordinairment sûr de son éthique puisque, j’ai zappé ce détail, quand Bassiano, qui avait entretemps récupéré la dot de Portia, a déposé trois fois la somme en jeu aux pieds de Shylock en lui demandant de renoncer à la chair d’Antonio contre cette montagne d’or livrée avec un seul jour de retard, Sylock refuse.
                    Son éthique très forte tient en ceci « Vous, les Chrétiens, vous m’avez craché dessus pendant des décennies en posant que seul le fric m’intéressait. Or, j’ai ma fierté et j’ai trouvé, avec la demande de prêt d’Antonio, le moyen de vous prouver à tous que je suis capable de renoncer à l’or pour lui préférer le respect absolu d’un contrat. Ce n’est pas l’argent qui pendouille au bout de ce respect qui m’intéresse, c’est de voir si vous, les railleurs, vous êtes capables de respecter un engagement. C’est le respect qui est en jeu, pas l’or »

                    Oui, devant la Cour ; devant le doge, Bassiano avait déposé un immense trésor que Shylock avait repoussé, obsédé qu’il était par son combat pour l’honneur.

                    Mais, ainsi protégé de toute corruption par son éthique et son objectif non matériel, on pourrait dire ainsi hyper protégé, il s’est senti tellement pur qu’il en est devenu ivre et il s’est donc retrouvé coincé par son rigorisme. Si les Juges l’avaient soumis au même rigorisme, il serait mort sous la torture.


                    (Un taliban c’est aussi quelqu’un de désintéressé et de très incorruptible. Idem avec les Harédims)



                    Vous avez titré votre papier avec « Il est nécessaire de briser ses disquettes mentales »
                    Vous avez exposé une vidéo caricaturant le valet
                    Vous prenez comme avatar l’incorruptible

                    Mais vous voilà déjà à demander qu’on ne vous caricature pas.
                    Vous vous voyez donc bien en Robespierre des grandes oeuvres mais vous zappez sur sa fin des plus pitoyables. Vous voulez bien juger les autres sévèrement en les caricaturant mais vous considérez ne pas avoir à subir la même épreuve.
                    Vous me faites penser au juge Burgaud et au frère Lorenzo de l’Inquisition dans « Les fantômes de Goya »

                    A 20 ans on n’a rien fait on n’a donc rien fait de répréhensible à part quelques tripotages de la frangine. On ne s’est même pas compromis en creusant un trou pour aider un ami à enterrer un cadavre. On n’a ni avorté, ni conduit son chien à sa dernière piqûre. On ne s’est pas encore prostitué, on n’a pas encore vendu ses dents pour payer une pension à quelque bâtard et on n’a même pas injecté un vaccin bourré d’hydroxyde d’aluminium à ses enfants. On est un ange et on se croit incorruptible ; C’est donc chez les jeunes qu’on recrute les meilleurs bourreaux.
                    (Les Khmers rouges ont très facilement poussé les enfants de 10 ans à torturer leurs propres parents).



                    On examinerait tous gens de 40 ans selon la grille de leurs prétentions quand ils avaient 20 ans, je te garantis qu’ils seraient tous à pleurer leur mère.



                    Selon la Bible, Jésus aurait dit « Que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre »
                    Jusque là, tout le monde trouve ça pertinent et ça semble être le summum de ce qu’on peut dire devant un début de lapidation

                    Or il y avait mieux à dire.
                    Par exemple

                    « Que celui qui finira sa vie sans avoir péché lui lance la première pierre ».



                    En effet, si à 10 ans, à 15 ans, à 20 ans je suis vraiment pur et comment ne le serais-ja pas, je peux, selon Jésus, lapider à tour de bras n’importe qui. Que ma cible soit pure ou pas ne compte pas. Il suffit que je sois pur pour lapider qui je veux sans jugement puisque Jésus ne dit pas qu’il faut perdre son temps à juger.

                    Et une fois que j’aurais ainsi exterminé de bon droit 7 milliards d’impurs, devenant ici et là impur à mon tour, comment vais-je trouver juste d’avoir lapidé des impurs de 60 ans ? 
                    Etant devenu, par mon zèle robespierrien, le dernier des être humains, qui m’infligera le châtiment dû aux impurs ? 

                    Ainsi, ce qui doit retenir notre bras ce n’est pas notre pureté passée et prouvée mais la perspective que dans le futur, nous pourrions bien chuter à notre tour. Ne pas envisager cette éventualité c’est être idiot. Juger les fautifs en croyant qu’on ne fautera pas, qu’on ne sera jamais lâche, c’est être aveuglé de prétention.


                  • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 22:04

                    Je suis dans une démarche d’exploration, je rend compte de ce que j’analyse du système. Encore heureux que j’ai intérêt de croire à ce que je dis et de ne pas en douter ! Comme si j’avais choisi de m’exposer publiquement juste pour faire du bruit et attirer l’attention. Je soulève de vraies questions, et je veux des réponses, voilà tout !


                  • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 22:06

                    *à me relire, j’ai bien sûr des doutes... Mais il faut avancer et assumer ses dires, voilà tout.


                  • r-evolution.fr kloo 10 janvier 2012 20:10

                    Coluche ou Renaud Sechan disait (pour rire bien sur, merci de ne pas prendre à la lettre...) :

                    Les Arabes, ils faut d’abord les flinguer et discuter ensuite....

                    Et bien le monde politique d’aujourd’hui, tellement coupé de la réalité du terrain, omnubilé par leur égocentrisme, c est ainsi qu’il faut faire avec eux :

                    D’abord leur annoncer que le corps « France » a un cancer, et leur demander si le cerveau veut mourrir avec le corp tout entier, ou se le cerveau se remet en question et ecoute le cri du corp !

                    Comment ?

                    en votant massivement blanc, de facon anonyme et silencieuce, dans l’isoloir.
                    imaginez : Hollande 8 Millions, Sarko 7 Millions, Blanc et nul 12 Millions... Malaise...

                    Hollande élu mais l’indignation a eu lieu dans l’isoloir, pas dans la rue.

                    C’est ce qu’a decouvert Astreix dans les 12 travaux pour en venir a bout de l administration (8eme épreuve) : trouver la faille du systeme : l isoloir anonyme !

                    faites le buzz via les chaines mels via www.voterblanc.fr

                    Eric Cantonna criera haut et fort : voter blanc s’il n a pas ses 500 signatures.
                    et une fois le chao (comme dans le film LA BELLE VERTE) passé : la on pourra parler de democratie reel via consultation du peuple, etc...

                    2012 : inversion des poles : c’est la France d’en bas qui va renversé la France d’en haut... CQFD.

                    Nous sommes tous responsable de nos actes, donc si vous ne faites pas passer le mot pour www.voterblanc.fr vous etes complice de la dualité UMP PS qui continue smiley


                    kloo, compltement marteau... smiley


                    • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 22:15

                      Excellent ! Vous joindriez-vous à l’appel pour une Constituante ?


                    • Jonathan Moadab L’Incorruptible 10 janvier 2012 21:57

                      C’est ce que j’ai dit ? J’ai juste pointé le fait que débranché du système d’information mainstream, le public peut retrouver sa conscience politique. Si vous pouvez donner réponses à mes questions, je vous écoute !


                    • 1984 10 janvier 2012 21:51

                      Petite précision, les ordures du gouvernement américain n’ont pas volontairement sacrifié 3000 de leur citoyens pour encourager la population à participer à une entreprise guerrière destructrice.
                      Ils l’ont fait pour pouvoir passer le patriot act 1 et 2.
                      Ces fils de putes n’ont jamais eu besoin de 11 septembre pour envahir d’autres pays !

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