Democrator vient de « crasher » le parlement : E. Macron et l’Autocrature ou la Démocratie jetée aux orties
« Vous vous effrayez de la tyrannie dont nous souffrons ?Vous vous effrayez de peu : vous verrez bien autre chose »
Juan Donoso Cortés (1809-1853), « Discours sur la dictature » (Janvier 1849), in Oeuvres, Paris, 1858-1859, vol. 1,p.325
"Ordo ab Chaos"

Il nous faut désormais inventer, ce que je fais ici, le concept d'Autocrature, ce système issu de la démocratie illibérale qui s'inscrit désormais dans la mondialisation de l'état d'exception et de l'état d'urgence.
Le droit comporte une zone ambiguë, imprécise, inquiétante même : l'« état d'exception », ainsi que l'écrit Xavier de la Vega dans un article consacré à la question de l'état d'exception tel que théorisé par Carl Schmitt dans sa Théologie politiquei, ouvrage paru en 1922 dont l'incipit énonce cette formule lapidaire bien connue : « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle .
Avec la France qui mélange désordre partisan à la manière de la IVè République et nouvelle Monarchie de Juillet 2024, nous y sommes.
Cette zone, ajoute X. de la Vega, figure sur toutes les cartes, quoique sous des noms différents. En France elle s'appelle l'« état de siège » ; c'est l'« état d'urgence » en Allemagne ou la « loi martiale » en Angleterre. Il s'agit d'une disposition qui autorise le souverain à suspendre l'application de la Constitution dans le cas où l'ordre politique est menacé. Elle l'autorise à prendre des mesures exceptionnelles, passer outre l'avis du Parlement, gouverner par ordonnances. Elle lui donne même le droit de mettre en suspens les libertés publiques.
C'est au souverain qu'incombe de proclamer (ou non) la situation exceptionnelle. Plus encore, c'est à lui de créer les conditions de validité des normes juridiques. « Il n'existe pas de norme que l'on puisse appliquer à un chaos. Il faut que l'ordre soit établi pour que l'ordre juridique ait un sens. Il faut qu'une situation normale soit créée, et celui-là est souverain qui décide définitivement si cette situation existe réellement (...). Là réside l'essence de la souveraineté de l'Etat... » Il n'est dès lors plus concevable de concevoir l'état de droit comme le règne de la loi, qui aurait succédé à l'empire de la force. Car le droit repose sur la force ? sur l'autorité, dirait C. Schmitt. L'état d'exception « révèle avec la plus grande clarté l'essence de l'autorité de l'Etat. C'est là que la décision se sépare de la norme juridique, et (pour le formuler paradoxalement) là que l'autorité démontre que, pour créer le droit, il n'est nul besoin d'être dans son bon droit. »
Il n'est certes pas inutile de rappeler que C. Schmitt n'a en aucune manière l'intention de dénoncer l'état d'exception. La critique que le juriste formule à l'encontre du libéralisme politique est celle d'un conservateur, ardent défenseur d'un régime autoritaire. Théologie politique se conclut d'ailleurs par un hommage appuyé au philosophe réactionnaire Juan Donoso Cortèsii. Celui-ci, écrit C. Schmitt, « reconnut que le temps de la monarchie avait pris fin parce qu'il n'y avait plus de rois et qu'aucun d'eux n'avait plus le courage d'être roi si ce n'est qu'en passant par la volonté du peuple, il alla jusqu'au bout de son décisionnisme, c'est-à-dire qu'il réclama une dictature politique. » De ce philosophe catholique espagnol, C. Schmitt partage la conviction que l'homme est irréductiblement mauvais. Il partage de même son interprétation du libéralisme politique comme émanation de la bourgeoisie, une « classe discutante » qui aime discourir à l'infini, plutôt que décider en rien.iii
Nombreuses sont les classes qui discutent pour pas grand chose, ces temps-ci, qu'elles soient sociales, économiques ou politiques. Leur caquetage, leur ramage saturent le poulailler comme la volière tandis que le patron du Casino France vient de fermer toutes les tables et de ratisser toutes les mises à la stupéfaction des joueurs qui n'ont rien vu, rien compris, refusé de voir de quelle manière ils allaient être poignardés - comme par l'étrange guerrier que montre la photographie mise en exergue - et continuent d'errer dans les salons illuminés qui voici quelques jours encore accueillaient leurs espoirs de gain sur un numéro plein, 36 contre 1, 35 fois la mise, pensez donc ! mais qui ont tous tout perdu à la Roulette électorale et se retrouvent encore à discuter et s'écharper à n'en plus finir à propos de martingales mitées et ineptes, poussés vers la sortie sur le perron du Casino parlementaire sous l'oeil goguenard des agents de la sécurité, dans la nuit chaude et étoilée, tous déçus, fâchés, divisés mais ruinés....
Car le résultat est bien là. En réalité le fait est que désormais plus personne ne se soucie des normes juridiques et constitutionnelles, du jeu politique et démocratique dont tout le monde se...contrefout formellement et fondamentalement, et au premier chef ceux auxquels il incombe de les respecter.
M. Macron, - véritable chef de la succursale France de l'Agence tous risques - est parti à Washington célébrer le 75ème anniversaire du Traité de l'Atlantique Nord, le soutien à l'Ukraine, tant militaire que financier, en est sorti renforcé et tout va bien.
Les "parlementaires" n'ont rien vu. De toute façon ils étaient hors jeu et le sont encore, n'ayant même pas le courage de virer de son poste la caricature de Premier ministre encore en place et qui aurait déjà dû déguerpir dans une démocratie parlementaire normale.
M. Macron a cependant eu la gentillesse, délicate attention, de laisser en partant une Lettre aux Français que ceux-ci liront peut-être. Tout y figure., de manière détaillée, même s'il faut aussi faire l'effort de lire entre les lignes, ce qui est la moindre des choses.
En voici l'esprit, sinon l'essence. Après tout, pourquoi un Parlement ? Des élections ? Mais pourquoi faire ? Pourquoi continuer de perdre du temps et de l'argent en formalités inutiles ?Beaucoup de pays se passent d'élections, n'est-ce pas ? Et surtout, pourquoi un Premier ministre ? Pourquoi pas un "président-Premier ministre", ou un Prince Président ? La France en a déjà connu un, qui est même devenu Empereur par la suite. Rien ne presse. Il y a déjà un chambellan Porte Coton. Un DRH, voire un maître d'hôtel, le chauffeur ou le chef des vigiles européens du Poste de garde à l'entrée du bâtiment de l'Assemblée nationale, en attendant celui du Sénat, bientôt désaffecté et transformé en musée pour les visites scolaires du mercredi, suffiront. Les jardins du Luxembourg où s'ennuient les statues des reines de France sont jolis, quoiqu'un peu poussiéreux. On y réfléchit.
Ordo ab Chaos, en quelque sorte.
"J'adore quand un plan se déroule sans accroc", aura sans doute pensé M. Macron dans son avion, en se disant qu'avec les buses auxquelles il a affaire tout s'est encore bien passé et se passera encore normalement.
https://youtu.be/HzRF2622m9A?t=4
I- Le président vient de crasher le Parlement
Avec l'humeur du temps le constat s’impose : la situation est politiquement quantique (à l'image de l'état de superposition quantique du fameux chat de Schrödinger enfermé dans une boîte avec un poison qui sera déclenché par un processus quantique, à la fois mort et vivant et dont on ne sait s'il est mort ou vivant tant que la boîte n'est pas ouverte) .
Cf. l'explication très simple ci-après : https://www.institut-pandore.com/physique-quantique/chat-schrodinger-superposition-quantique/
On peut donc dire que chaque camp politique a perdu et gagné à la fois. Ce qui d’une certaine façon ne fait qu’acter le contraire de la conclusion erronée qu’en tirent MM. Gabriel Attal ou Raphaël Glucksmann : l’orbite de gravitation du pouvoir n’est pas passée du Président au Parlement. Le Président vient simplement de crasher le Parlement comme l'analyse cet excellent article paru dans la livraison lundimatin#436, en date du 9 juillet 2024 iv
D’un point de vue décisif, on pourrait même dire qu’il ne s’est rigoureusement rien passé. Car qui détient aujourd’hui la souveraineté - le pouvoir de décider ? Personne, sinon le Directeur par délégation européenne et européiste du casino France précité.
La situation antérieure a simplement été précipitée et le lieu du pouvoir politique tel que nous le connaissons et connaissions reste pour l’instant vacant. Il est ailleurs. Au-dessus. A nos côtés. Gazeux, tout autour de nous, impalpable, irrespirable mais pourtant bien présent.
Cela signifie surtout que la médiation institutionnelle et légale n'existe plus entre les âmes des brutes politiques et les citoyens invités à "voter". L’institution politique vient littéralement, comme on le pressentait depuis longtemps, de "buguer", de s'enrayer, de caler sous nos yeux, prouvant que B. Brecht a eu raison depuis longtemps : le Fascisme n’est pas le contraire de la Démocratie, mais son évolution en temps de crise. Mais il ne s'agit nullement d'un fascisme style "années 20 ou 30", comme on ne cesse de le répéter stupidement. Ce coup d'oeil en une référence au passé "dézannéestrente" et de Betty Monde constitue une erreur méthodologique et épistémologique historique et sociologique référentielle pour tenter d'expliquer ce qu'il se passe actuellement, car désormais tout est là, en devenir, et ce "devenir" est puissant, inquiétant, protéiforme, sans cesse changeant, ce qui le rend insaisissable et plus que jamais dangereux car le Casino politique joue avec ses propres cartes, ses propres sabots de Black Jack, ses propres jetons, ses propres tables de Roulette, ses propres croupiers, le tout face à des clients-invités-payants qui refusent d'admettre qu'ils ressortiront essorés. Comme à l'accoutumée. Comme récemment encore, une fois de plus.
La réalité est que le Monstre Doux décrit par Raffaele Simone a changé et procédé à une mue complète, ne laissant aux spectateurs, politicards et "électeurs" de l'ancien monde, désormais obsolète, que les considérations ineptes sur la peau abandonnée du serpent qui vient de quitter son enveloppe après avoir grossi.
Le parti macronien n’a de fait rien à perdre et n'a peut-être rien perdu : son moment est machiavélien, son énergie inertielle. Il a pour dernière vocation la conservation – par tous les moyens – de sa position dans l’appareil gouvernemental. Sa légitimité ne se fonde plus sur son électorat mais sur cette vérité effective : il est là, avec comme moteur et carburant le dur désir de durer.
Quant aux gauches, des électeurs s’y investissent encore, toute alliance avec le centre les détruirait.
Malgré sa « défaite » l’extrême droite s’offre une retraite apaisée, à ceci près que l'extrême droite comme la droite ainsi que toutes les autres formations politiques actuelles - de gauche, du centre, d'ailleurs, peu importe - sont déjà entrées à l'EHPAD politique , et que personne n'a encore vu et compris ce qui est en train de les remplacer, comme pour toutes les autres catégories politiques.
Exclue du champ des alliances politiques, confortée dans son statut de première et numériquement plus puissante opposition, la droite du RN n’a plus qu’à attendre, le temps joue pour elle, pense-t-elle. Ce en quoi elle se méprend complètement, à mon avis, si elle ne change pas du fond en comble ou, plus précisément, si son électorat ne change pas d'avis avec une nouvelle offre qui lui sera faite et qui viendra d'ailleurs,hors RN, inéluctablement.
Purgés des Ciottistes, Les Républicains sont mûrs pour une alliance au centre. Et l’on doit au mépris de classe leur conjuration du RN. Quant au « Nouveau Front », il ne lui reste plus qu'à caresser le rêve d'un retour dans le passé avec l'imagerie des « lendemains radieux » et des « Jours heureux ».
Quoi qu’il en soit, la crise des institutions est incandescente, la méga-machine d’État telle que nous la connaissons est ensablée, et son action, dans les jours à venir, ne sera ni gouvernementale, ni présidentielle, ni parlementaire : elle sera administrative et, plus profondément, purement et simplement politicienne, pleinement européiste, soit un fatras de stratagèmes plus ou moins efficaces.
Pour le dire autrement, la politique à cette heure n’est pas revenue au Parlement et n'y reviendra pas ou plus, sauf sursaut, pas plus qu'elle n'est retournée réellement à la masse ; et quiconque appréhende sérieusement le présent, sait que “tout sursaut n’est qu’un sursis”.
Il est erroné de croire qu'à l'issue de ces trois dernières semaines, et pour la première fois depuis des décennies, le pays s’est retrouvé face à la possibilité tangible et à la menace bien réelle d’un parlement et d’un gouvernement d’extrême droite.Rien n'est plus trompeur que cette analyse fallacieuse qui joue à se faire peur car les acteurs politiques actuels (gouvernementaux et parlementaires) ne sont plus que des artefacts vides de sens, ce que montre d'ailleurs l'action du démiurge macronien dont tout le comportement reflète le peu de cas qu'il fait des institutions, de leur fonctionnement et de ceux qui les composent et l'entourent : un ensemble de brêles et de Pieds-Nickelés plus nuls et incompétents les uns que les autres. Pourquoi en effet s'entourerait-il de gens intelligents pour le conseiller ou d'un Parlement pour le contrôler alors qu'il peut gouverner seul ?
II- M. Macron a appuyé sur la touche « reset » du sytème gouvernemental et l'a fait exploser
Sa prise de parole était attendue après les élections du 30 juin et 7 juillet 2024 marquées par la victoire de la gauche et la poussée de l’extrême droite. Après les résultats, la grande question était de savoir le nom et la couleur politique du nouveau chef du gouvernement.
Le président de la République a pourtant choisi de jouer avec ce hochet et d'éluder la réponse en appelant au dialogue « l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l’État de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l’indépendance française ».
Manifestement il ne manque aucun mot et tous les concepts sont bien présents.
M. Macron a donc écrit une nouvelle Lettre aux Françaisv.
« Vous avez clairement refusé que l’extrême droite accède au Gouvernement »
Le chef de l’État a déclaré souhaiter bâtir une « majorité solide », de laquelle il semble pourtant exclure le Rassemblement national. « Si l’extrême droite est arrivée en tête au premier tour avec près de 11 millions de voix, vous avez clairement refusé qu’elle accède au Gouvernement », écrit-il.
« Un peu de temps pour bâtir ces compromis avec sérénité et respect de chacun »
Pour réussir ce dialogue, retenons ce mot, Emmanuel Macron a donc décidé de laisser « un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis avec sérénité et respect de chacun ». En attendant, le gouvernement de Gabriel Attal continuera « d’exercer ses responsabilités » et de gérer les « affaires courantes ».
E.Macron n'a fait qu'appuyer sur la touche "reset" du système gouvernemental, offrant désormais sur l'écran politique l'image agitée et instable, inlassablement brouillée, d'un système électoral et politique laissé en pâture à ceux qui croient y avoir trouvé ou retrouvé une place en étant "élus"...pour ne rien faire, comme pour ce pseudo-"parlement Européen" qui ne vote rien et n'est qu'une chambre d'enregistrement du Conseil et de la Commission, ou comme ce parlement français où tous les blocs se neutralisent les uns les autres et rivalisent pour réclamer la place de premier ministre à laquelle ils pensent avoir droit mais qui sera donnée soit à une guimauve politique, soit à un gauleiter européiste.
L’étatisation de la politique et de la société, tant concrètement, matériellement, opérationnellement que symboliquement et spectaculairement, en s’accompagnant de ce « devenir post-représentatif » tout en restant « parlementaire » dont parle Catherine Hassvi dans son ouvrage intitulé "Aujourd'hui la guerre", peut être ramené à ce que dit Eugénie Mérieauvii à propos des « dictatures » contemporaines : elles naissent de coups d’État constitutionnels plutôt que militaires, elles sont multipartites, organisent des élections (parfois truquées mais parfois pas), redécoupent les régions électorales, les circonscriptions, monopolisent certains media, s’allient avec des oligarques dans la logistique et dans l’information, ont des parlements, ont des constitutions, sont efficaces pour la croissance et l’excellence scientifique.
C’est peut-être là que le concept de pseudomorphose démocratique a le plus de sens : toutes les propriétés de la démocratie sont présentes, toutes ses qualités, sauf une – la démocratie.
III- Quant aux conséquences sur l'économie et le reste...
« Des fous furieux ont été élus à l'Assemblée nationale, tonne le PDG d'un fleuron français de l'industrie, dont les produits sont vendus partout dans le monde. Si ces dogmatiques, qui ne comprennent rien à l'économie, sont nommés au gouvernement, cela peut mettre le pays à terre. L'application du programme du Nouveau Front populaire serait un Massacre à la tronçonneuse pour l'économie française. »
Le résultat des élections législatives n'a pas apaisé les dirigeants d'entreprises français. Qu'elles sont loin, les louanges qu'ils tressaient à Emmanuel Macron, le président le plus business-friendly qu'ils aient jamais connu, en France en tout cas. « En quatre semaines, les patrons ont été successivement saisis par la sidération de la dissolution, la peur de l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national, la crainte du programme de La France insoumise, puis, depuis dimanche soir, par une nouvelle secousse : la plongée dans l'inconnu », résume Julien Vaulpré, patron du cabinet d'influence Taddeo, comme le rapporte le quotidien Le Figaro.
Tout déraille et rien ne déraille.
J'oubliais... La flèche de la cathédrale de Rouen a pris feu ce matin, 11 juillet 2024. Comme le dit un commentateur « Paris, Rouen (cathédrale et synagogue), château de Versailles, cathédrale de Nantes (orgue), soit il existe un très gros problème généralisé de gestion des chantiers (ou de mégots baladeurs), soit la volonté divine cherche à avertir solennellement la France de quelque chose. On penchera bien évidemment pour l'explication officielle qui privilégie « l'erreur de manipulation » .
Et pour rassurer les foules il convient de préciser que ladite flèche est en fonte et non en bois, même si la température de fusion de la fonte se situe (selon le pourcentage de carbone et de silicium qu'elle contient) entre 1135 et 1350 °C.
Tout va bien. Rendormez vous.
Le Figaro
https://youtu.be/LXpkX50fmmE?t=189
Sources et références :
i DOREMUS André, « La théologie politique de Carl Schmitt », Les Études philosophiques, 2004/1 (n° 68), p. 65-104. DOI : 10.3917/leph.041.0065. URL : https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2004-1-page-65.htm
ii DELGADO Mario. Donoso Cortés : une interprétation apocalyptique de l'ère des masses. In : Mil neuf cent, n°9, 1991. Les pensées réactionnaires. pp. 17-27. DOI : https://doi.org/10.3406/mcm.1991.1035 www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1991_num_9_1_1035
iiiDe la VEGA Xavier, Carl Schmitt, De l'état d'exception (1922) https ://www.scienceshumaines.com/de-l-etat-d-exception_fr_5155.html
iv https://lundi.am/Un-sursaut-pour-un-sursis
vhttps://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/laisser-un-peu-de-temps-aux-forces-politiques-emmanuel-macron-sadresse-aux-francais-fbf170b0-3ebc-11ef-af6f-cc8c20a9107a
vi HASS Catherine, Aujourd’hui la guerre. Penser la guerre, Clausewitz, Mao, Schmitt, Adm. Bush. (Paris : Fayard, 2019)
vii MERIEAU Eugénie, Géopolitique de l'état d'exception : les mondialisations de l'état d'urgence (Paris : Cavalier Bleu, 2024)
21 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON