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Accueil du site > Tribune Libre > Des crises actuelles et de l’avenir...

Des crises actuelles et de l’avenir...

 2009 a démontré des failles dans la société actuelle, économie ingérable, estimation d’épidémie erronée et incapacité des gouvernements à traiter un problème d’ordre mondial. Face à cette constatation, une idée de changement surgit, à la recherche d’un avenir plus serein... 

 Du haut de mes vingt hivers passé sur cette charmante planète, je m’interroge. N’ayant pas assez d’expérience pour comparer la situation actuelle au précédente, excepté mes connaissance en histoire, sommaire, je me fie à mes yeux grands ouverts. Pendant que ceux-ci contemplent un monde tristement gris en ce mois de décembre, mon cerveau s’interroge. Que penser de la société actuelle ? Si l’on peut dire que le sentiment global des gens, poussés par leur ego peut-être, leur fait dire que notre société, fruit de siècle d’évolution est à son apogée, je n’en pense pas moins que mieux reste à faire. Aujourd’hui l’esclavagisme a sensiblement disparu et nous sommes tous censés vivre égaux. On peut passer nos journées couché sur un canapé admirant un petit écran magique pendant que la machine lave le linge et que le micro-onde cuit le repas. on a désormais la chance de mourir à l’hôpital lorsque nos muscles lassés d’une longue vie nous lâchent un à un et que tous nos sens sont devenus inexistants. Ah, quelle belle époque que le XXIème siècle... 
 
 Néanmoins une ombre semble obscurcir le tableau, 2009, année sombre dans une époque de prospérité. Que retenir de cette année ? Tout d’abord la crise économique qui se poursuit et démontre les failles de la société dans laquelle nous vivons, et qui met en évidence surtout le manque de contrôle humain sur la machine économique qui gouverne désormais notre monde. L’idée d’un monde précaire où n’importe qui peut sombrer de l’opulence dans la misère du jour au lendemain effraye la population. Heureusement, la masse peut oublier un instant ce mal car le pire vient d’ailleurs.
 
 Un virus ultra-dangereux faisant craindre une épidémie menace de plus en plus nos frontières. Heureusement, encore une fois, notre gouvernement, tel un père veillant sur son enfant malade, a prévu un achat massif de médicaments. Malheureusement le virus se révèle bien moins virulent qu’on ne l’imaginait. Qu’à cela ne tienne, la machine médiatique est lancée, pas un jour ne passera sans que l’on ne parle de grippe A, d’enfants ou de gens bien portants mourants de la maladie subitement, et de vaccination magique éloignant la menace. Que tout le monde se rassure, nous sommes sauvés...
 
 Quoique, une autre menace pèse sur nous et pas des moindres, la planète se réchauffe et il faut désormais agir, et vite. Le problème est important, nous devons gérer un soucis d’ordre mondial qui ne concerne pas notre présent mais un avenir plus ou moins lointain, voire celui de nos descendants. On pourrait croire que notre société, habituée au changement dû au progrès technologique pourrait s’adapter. Et pourtant, force est de constater que face à ce problème nous faisons preuve d’un immobilisme déconcertant. Du côté de la politique, Copenhague a démontré à quel point une décision politique mondiale est compliquée à mettre en place, les délégations des différents pays démontrant leur incroyable talent dans le "c’est pas ma faute, c’est l’autre qui en fait pas assez". Quant à l’industrie, que dire de l’éco-business ? Peut-on réellement croire que les entreprises ont un réel souci pour l’écologie ? J’en doute, l’argument écologique n’est qu’un produit marketing à effort minimum pour rentabilité maximum. Et que dire de notre charmant éco-citoyen ? Ah qu’il est beau le citoyen moyen, qui bien conscient de sa culpabilité dans le réchauffement de la Terre, estime payer son tribut en triant ses déchets et en achetant une voiture écolo. Qu’il est bon de sentir un poids en moins sur ses épaules, de se sentir bienveillant. Néanmoins peut-on naïvement croire que cela peut suffire ? L’une de nos oreilles entend qu’il faudrait 4 planètes pour contenir les besoins humain alors que l’autre entend qu’avec quelques efforts une minorité de la population mondiale, certes la plus polluante, sauve la planète ? Ne soyons pas dupe, la situation actuelle n’est en rien suffisante et ne sert qu’à contenter notre ego surdimensionné et à maintenir un niveau de peur sur notre société sans virer à la panique.
 
 Bien heureusement, la possibilité m’est également donné de devenir écologiste, une étrange religion consistant à ne plus considérer la nature comme un bien exploitable, mais comme une chose à protéger. C’est cette société idéale qui doit être la bonne, votons écolos, sauvons la planète, et vivons tous heureux en gambadant dans nos prairies... Cette écologie profonde ne me semble pourtant pas si idéale, comment pouvoir concevoir une société où l’essentielle de l’activité humaine serait consacré à l’entretien de la nature, nous poussant à faire une croix sur des années de progrès ? Comment une démocratie pourrait-elle amorcer un tel virage, passer de l’opulence à l’abstinence, de l’obésité au jeun... Il faudrait un peuple vraiment déterminé pour cela, chose qui ne me semble concevable qu’une fois le couteau sous la gorge, voire dans notre cas, la gorge à moitié tranchée...
 
Sommes-nous donc condamnés à disparaitre ? Certainement un jour, mais espérons que celui-ci soit encore loin. Que faire alors ? Réfléchir peut-être... S’il est, comme démontré précédemment, courant pour l’homme d’être guidé par la peur, ne doit-on pas plutôt réfléchir sur comment changer plutôt que de nous laisser mener par le troupeau qui effrayé par le feu qui enflamme la prairie court droit au ravin ? La démocratie n’est-elle qu’une bergerie banale où l’on pourrait juste choisir le berger qui nous mène ? Assurément non, le citoyen gouverne, le citoyen décide, le citoyen agit, peut-être est-il temps de réagir !
 
Ne pourrait-on pas, dans un accès de délire, imaginer changer cette société, pour une fois cesser de se voiler la face, de se lamenter, et enfin agir ? N’est-on pas les descendants et héritiers d’une culture qui se vante, en 1789, d’avoir pris le pouvoir à un roi pour le donner au peuple ? Ne se vante-t-on pas souvent d’avoir changé le monde par nos découvertes ? Ne se veut-on pas être un exemple pour le monde entier ? Peut-être serait-il temps pour ce pays que l’on nomme France d’y aller pour une fois franchement ? Si la société débloque ne doit-on pas par la force de nos 60 millions de petites paires de bras remettre le train sur les rails ? Continuant dans mon délire passager, ne puis-je pas imaginer une autre société ? Imaginons 5 secondes que par je ne sais quel mouvement, la société puisse changer. Ne peut-on pas vivre plus simplement ? Ralentir un peu la société. Est-il réellement nécessaire de changer de voiture tous les 2 à 5 ans pour en racheter une qui n’a presque pas progressé ? Le progrès est bien sûr essentiel à notre société mais doit-on pour autant virer à la sur-consommation ? Tout produit n’est-il pas conçu pour répondre à un besoin et non à un caprice ? Trier ses déchets me semble être une bonne idée, mais ne pas les produire me semble plus convaincant... Ne doit-on pas trouver un compromis entre sur-consommation et régime drastique, entre noir et blanc ? Peut-être serait-il temps de prendre conscience de notre condition, quitte à souffrir dans la contemplation de l’homme moderne et d’accepter de changer, non pas pour un fanatisme écologique mais pour une autre philosophie de vie, une société moins pressée, plus simple. Imaginons ensuite un changement de pouvoir, non pas le passage à une dictature, quoique, mais à un pouvoir bien plus décentralisé. Je pense que preuve a été faite que diriger un pays de 60 millions d’habitants est plus que difficile pour seulement une poignée d’homme. Ne pourrait-on pas confier plus de pouvoir aux autorités locales, qui connaissent sûrement bien mieux le citoyen lambda qu’un hyper-président qui n’a d’yeux que pour son miroir. Peut-être faut-il mettre de côté l’image d’homme évolué que l’on a de nous et accepter que nous avons un cerveau encore primaire qui n’a pas évolué depuis des millénaires et que l’on a atteint les limites de notre détachement de l’animal. Bien sûr nous ne devons pas retourner à l’âge des cavernes à dépendre totalement de la nature, mais accepter une certaine régression face à un phénomène qui dépasse totalement toute âme humaine. En ceci je pense qu’une société plus simple, plus décentralisée pourrait permettre à la fois d’éviter le pire et de progresser, non pas technologiquement, mais humainement, la consommation excessive entrainant des besoins également excessifs et un désir impossible à contenter.
 
Face à ce dilemme, reste également à voir comment mettre en place une nouvelle société, démocratie, dictature éclairée ou communisme ?  
 

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18 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 décembre 2009 11:37

    "Face à ce dilemme, reste également à voir comment mettre en place une nouvelle société, démocratie, dictature éclairée ou communisme ?"

    Voici ma proposition :


    • chrac31 chrac31 18 décembre 2009 11:44

      article pas mal continues ! quand a la question ... ben faudrait changer le monde.... et comme je crois pas aux contes de fees....


      • coocoo 18 décembre 2009 15:30

        Je ne crois pas non plus au compte de fée, parcontre je crois qu’en certaines rares occasions, le peuple peut réellement s’exprimer pour faire entendre sa voix. Encore une fois je m’appuis sur la Révolution française, après tout quelques mois avant, aurait-on put prévoir la fin de la monarchie ? Je ne suis pas un pro de l’histoire, mais je doute que le roi est sentis venir le mouvement. La plupart des changements sont opérés dans la douceur, dans le calme pour ne pas effrayer les gens, mais je pense qu’en certains cas, une rupture est nécessaire et possible. Néanmoins reste à voir si ce choc est possible dans une société comme la notre où les gens pensent au confort avant tout et à leur petite personne, et où nous sommes certainement bien plus formater que nous le pensons. Je pense néanmoins qu’en chacun de nous repose un révolutionnaire, qui ne demande qu’une bonne stimulation pour ressortir, tout le monde sait combien un effet de groupe entraine facilement une population, comme un beau troupeau de mouton... Donc comme disent nos amis les anglais, let’s wait and see...


      • Frabri 18 décembre 2009 12:58

        Pour l’avenir il y a un « nouveau monde possible », pour le premier siècle du troisième millénaire

        http://www.google.fr/search?hl=fr&source=hp&q=%22nouveau+monde+possible%22&meta=&btnG=Recherche+Google

        Il y a aussi un « nouveau projet de civilisation »

        http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22nouveau+projet+de+civilisation%22&btnG=Rechercher&meta=&aq=f&oq=

        A votre age vous avez le choix, veinard ! ! ! ! !


        • coocoo 18 décembre 2009 15:52

          Merci pour les liens, il est vrai que le projet de société pour 2012 parait interessant mais comme d’habitude, il faudrait un fort coup médiatique, un président n’est pas élus pour ses idées mais plus par l’image et le temps que les medias lui donnent... Et puis on parle de changement là... Il faudrait vraiment un très gros coup médiatique pour pousser 30millions de personne à voter pour ce qu’il réclame chaque jour, mais dont ils ont une peur bleu !!!

          Vu mon âge, j’ai du temps, mais le temps passe tellement vite et puis justement, le temps c’est peut être ce qui manque à nos dirigeants actuelles pour réellement faire quelquechose... Vous savez, dans mon domaine (la conception mécanique), on aime bien employer des nouvelles recrues car les concepteur plus agés s’enferment dans des schémas classiques et perdent en innovation, peut être est-ce de même en politique, après tout hormis par la culture, je ne connais la politique que sous Chirac, et encore que la fin, et sous Sarkozy, je ne suis pas encore enfermé dans un courant d’idée, ce qui me laisse à la fois sous influence et à la fois capable d’innovation...
          Vive la jeunesse porteuse de changement !


        • PhilVite PhilVite 18 décembre 2009 14:54

          « ...mais accepter une certaine régression... »

          Pourquoi « régression » ? S’il s’agit d’évoluer vers une société plus...vivable, c’est un progrès.

          Pour ma part, je ne sais pas où on va (qui le sait ?), mais je suis sûr que l’état actuel du monde des humains n’est qu’un état transitoire, comme une espèce de maladie infantile de l’humanité.

          Le problème, c’est qu’il s’agit d’une sorte de maladie auto-immune dans le sens où l’organisme « humanité » s’agresse lui-même, tout en massacrant allègrement son écosystème.

          La bête humaine s’en sortira-t-elle ?

          La suite au prochain épisode ... smiley


          • coocoo 18 décembre 2009 15:23

            Je parle de régression dans le sens que la société actuel suit depuis ces cinquantes dernières années une course que l’on nomme progrès qui fait croire à des lendemains toujours meilleurs en innovant sur des points futiles. Un ralentissement de la consomation engendrais certainement un frein à l’innovation, peut être nous concentrerons sur les innovations réellement nécessaire... enfin pour cela encore faut-il croire en la bonté de l’être humain, qui est acquis de base pour à peu près tout le monde mais pas forcément vérifié...

            Vous voyez l’état de l’humanité actuelle comme un effet transitoire, je suis d’accord avec vous, je vois simplement cela différamment, je compare souvent l’humanité à un seul homme, je pense qu’on peut dire que l’Homme à passer une enfance insouciante à « user » sa « mère » la nature sans s’en préoccuper, comme un gamin accepte les cadeaux sans imaginer qu’ils ont un prix, le XIXeme et le XXème siècle représenterais plus une crise d’adolescence, on à réellement tendance à faire des caprices, a exploiter la nature plus qu’elle ne peut supporter, comme un adolescent use les nerfs de ses parents... Je pense qu’a titre de comparaison nous arrivons au point où la crise passe et où l’Homme prend conscience de la faiblesse de sa « mère », de son imperfection, et que la société doit désormais évoluer, non pas pour finir « vieux-garçon » qui s’occupe en permanence de sa mère mais comme un « être » autonome" qui agit librement tout en prenant conscience des blessures qu’il peut infliger à sa mère... Peut être assisterons nous bientôt à la fin de l’égo-centrisme de l’humanité... Enfin bon ce n’est qu’un avis purement personel...
            To be continued...


          • Peretz Peretz 18 décembre 2009 15:44

            Assurément non « le citoyen gouverne, le citoyen décide, le citoyen agit, peut-être est-il temps de réagir ! ». Ceci n’est qu’illusion ! Normal à ton âge. En tout cas, je crois que celle que j’avais il y a bien longtemps était plus enthousismante que les tiennes. Il te audra beaucoup de courage et de patience pour changer ttou ça. (http://citoyenreferent.over-blog.com)

             

            • coocoo 18 décembre 2009 16:06

              Je ne suis pas naif au point de croire que le citoyen gouverne en permanence, je pense simplement qu’un peuple faisant front sous une même idée peut obtenir le changement, surtout en démocratie. Après pour les autres décisions, je dirais que le citoyen choisis la politique comme il choisirait entre une pomme et une poire, c’est aléatoire, et ça dépend bien souvent du tapage médiatique qui entoure la pomme ou la poire... (sans mauvais jeu de mot...). La politique est à mes yeux bien plus compliqué qu’un simple choix entre différentes idées, c’est bien plus tordus, ne serai-ce que par le gouffre entre promesse et fait réel... Tout ce que je soutiens dans cet article, c’est qu’un peuple unis peut faire entendre sa voix bien plus fortement qu’un petit président...

              Après tout cela part de l’hypothèse que par divers motivation, l’on puisse rassemble le peuple sous une même voix, chose que je pense possible en théorie mais qui nécessiterait certainement également une énorme influence médiatique engendrant un effet de meute, utiliser les mêmes armes que nos amis les politiques en quelques sortes... Donc en fait je viens de démontrer que le peuple encore une fois ne gouvernait pas mais était sous influence de quelques personnes qui lancerait la masse dans un sens... Vous n’avez donc raison, mais je n’ai pas non plus tout à fait tort ! La question du pouvoir du peuple est plus que compliqué puisque le peuple serait au pouvoir si chaque citoyen votait sans être influencé, hors ceci est totalement impossible... Disons que je soutiens l’idée d’une force populaire sous influence, qui permettrait de prendre un virage radical , chose impossible vu l’usine à gaz politique qui nous gouverne actuellement...


            • coocoo 19 décembre 2009 00:03

              PS : A un endroit du message je me suis trompé, ce n’est pas « vous n’avez raison », mais « vous avez raison », excusez moi pour cette petite erreur, j’avais dût marquer « vous n’avez pas totalement raison » ou quelquechose comme cela et j’ai dût effacer la fin sans corriger le début. Milles excuses


            • millesime 18 décembre 2009 16:11

              les gouvernements ont mobilisé des centaines de milliards de dollars et d’euros pour sauver les banques et le système financier .Les banques disant aux leaders politiques que les sauver c’était sauver l’économie , (sans toutefois rien changer à ce système)

              puis ils ont mobilisé des milliards de dollars et d’euros pour des plans de relance,
              les banques n’ont guère suivi, et la consommation n’a pas redémarré contrairement aux espérances des leaders politiques. (le chômage ne faisant qu’augmenter)

              De sorte que ce qui est à l’origine de la crise, c’est à dire le système financier tel qu’il est, continue de plus belle à alimenter le fourneau de la spéculation, plutôt que l’économie réelle, ainsi donc aucune illusion à se faire quant à l’issue de la crise sans changement du système monétaire mondial. (la crise est encore devant nous).

              http://millesime.over-blog.com


              • coocoo 18 décembre 2009 16:37

                C’est pour cela qu’un changement en profondeur est nécessaire, on peut se dire naivement « changeons », claquer des doigt et vivre dans un nouveau monde, ou réellement changer les choses. Bien sur, il faut faire preuve d’un peu (de beaucoup) d’optimisme pour croire un tel changement possible, mais sinon quoi ? On reste pessimiste, on ne fait rien et on continue de surexploiter la planète en vivant dans un système qui ne nous convient pas ?

                 Aucun changement n’est facile, et un changement de cette envergure nécessite beaucoup de sacrifice, de gros moyens et peut dégénérer en un conflit impliquant l’usage de la force, on ne peut prévoir, mais il est vrai que je suis jeune et que je crois encore qu’on peut faire mieux et que l’on reste acteur de notre avenir. J’ai surement en moi la fibre qui faisait vibrer les jeunes de 68,qui doit être caractéristique des gens de mon age, qui nous fait croire que l’on pourra construire notre tour de Babel sans que le Dieu Argent qui nous gouverne tous nous fasse échouer.

                Je me veux surement un brin trop optimiste, mais ne doit on pas l’être pour atteindre mieux, tout en étant préparer à échouer ? Qui à le plus de chance de gagner la course, celui qui y croit même s’il sait que ses concurrents sont très fort, où celui qui part en se disant que la course est perdu d’avance ?


              • finael finael 18 décembre 2009 17:37

                J’aimerais pouvoir lire beaucoup d’articles comme le vôtre, surtout de la part de quelqu’un de votre âge !


                • coocoo 19 décembre 2009 00:10

                  Merci, mais cette article est loin d’être parfait, je pense que pas mal de fautes y sont disséminés, et puis la critique, qui est toujours facile, tient à peu près mais les propositions de solutions sont encore trop vagues, néanmoins c’est aussi ça le but de l’article, proposer quelques idées pour ensuite échanger, débattre, de toute façon mon but n’est pas de proposer un mode d’emploi du bonheur du peuple, juste d’avancer des idées en tant que citoyens. Mais merci pour le compliment, cela fait toujours plaisir.


                • fred 18 décembre 2009 20:29

                  Nul. La solution, pour se sortir de la m... c’est la justice. Justice et vérité. Tel est l’héritage que nous devons laisser aux descendants. Tout le reste, c’est de l’apprenti-sorcellerie.


                  • coocoo 19 décembre 2009 00:19

                    Merci pour la critique, qui me permet d’avancer, mais pourriez vous développez un peu votre idée, car il est simple de dire « la justice va tout faire », mais encore faut-il expliquer en quoi la justice peut aider dans la protection de l’environnement, dans l’aide au bonheur du peuple, enfin bon comment la justice peut changer le monde, tout d’abord quels changements pour la justice, car si la justice doit nous sauver de la m... dans laquelle nous nous enlisons, il semblerait que pour le moment elle n’en soit capable, donc elle doit évoluer dans un sens, ne croyez vous pas ? Et puis considérer vous réellement la justice comme libre, ne croyez vous pas que celle-ci est plus ou moins influencé par la politique ? Quand à la vérité, comment y accéder ? Car on ne peut pas parler de vérité dans ce qui sort de la bouche de nos chers politiciens, tout comme la presse donne une image déformé de la vérité, ne croyez vous pas ? Moi je veux bien croire en la justice et la vérité, mais encore faut-il que celles-ci existe dans la réalité, donc on en reviens au même point, nécessité de changement.


                  • timiota 19 décembre 2009 00:41

                    Bonsoir

                    Je suis un peu moins chaleureux que Finael

                    Des grands « cycles » existaient et existent encore.
                    Ils accompagnent les nouveaux « supports » d’information ou de mémoire, car ces derniers ont des propriétés « pharmacologiques » (dose : petit/gande, accoutumance oui/non,...)
                    (ce que je retire de ma lecture de B. Stiegler).

                    Par exemple
                    - Société égypto-palestinienne vers -1200 : déjà les hommes sont endettés, libération des dettes tous les 7 ans. (cf. Liverani, la bible et l’invention de l’histoire). D’avoir appris a garder sous forme de chiffre la mémoire des dettes/devoirs/créances des gens a déjà profondément marqué la civilisation de l’époque, la domination dans la tete.

                    - Age d’or grec (platon socrate) : on se surprend à penser « enfin » sans substrat religieux, grosse libération. Mais reviens le sophisme « je raisonne pour te tenir un beau discours, que ton salon soit le plus fréquenté », ainsi est le ségala-poulos de l’époque

                    - Les romains n’ont pas été un cycle de l’esprit très marquant dans cette affaire. Empire basé sur une capacité managériale impressionnante surtout. Notamment à l’époque, les empereurs ne sont pas héréditaires ! (adoptés)

                    - Imprimerie ; d’abord la bible, la lecture pour tous, mais rapidement, l’imprimeur est en mal de libelles et autres pamphlets infamants et diffamants, il vire au XVII à la version qu’on appellerait aujourd’hui « poubelle du web » pour survivre. Un petit sièclede patience, encore avant que les Lumières ne daignent accompagner la montée de la bourgeoisie.

                    - téléphone : bien bien, .. mais aussi un des responsables de la brutalité du krach de 1929, dit-on. Et de l’enfer que fut la RDA pour les opposants. Aujourd’hui : Le portable a aussi évolué hors de tout « controle » et devient le sesame de l’identité personnelle en Inde par exemple. Vraiment pas ce qu’on aurait anticipé.

                    - Radio/télé. Télé : Revoyez une conférence de presse de De Gaulle en 1961 ou 1965 (? à la sortie de l’étalon or ?) pour voir comment l’on pouvait envisager ce média à l’époque, avec une haute dose de pédagogie dans la forme , fût-elle d’un contenu qui vous révulse. Radio, c’est un peu plus compliqué, car la dose paralysante pour l’esprit est assez hors d’atteinte, mais si vous supportez la pub à la radio, je n’ai pas d’armes....

                    - Web, Internet mon amour : même scénario, moyen d’information génial à sa création, devenu un « attracteur » très fort de nos nouvelles pratiques de mémoire (au point de provoquer le retour des « mainframes » que les PC avaient marginalisés dans les années 85-95). Mémoire mémoire : Et que je te googlise et que tu la twittes dans la face du bouc, MSN étant surement ringardissime depuis l’an -2 de l’ère Obama, etc etc.. Avec, donc, un tel« runaway » des pratiques, il me paraot clair que surviennnent bien vite les doses « toxiques », les arnaqués du facebook les (anti ?) (anti-anti ?) complotistes d’AV, etc...

                    Bref, chaque nouvelle « technique de mémoire », qui se contente en apparence de proposer un « replay » neutre d’un contenu (email, twit, clip), provoque très vite les surdoses toxiques, les lipdub et lipdaubes, les écarts non Gaussiens et les « vols de Levy » du grand tout qu’on observe.

                    En conclusion ? Eh bien non, faites vous y : on ne reviendra pas à plus de calme, sauf dans le luxe bobo extrême, ou dans ton jardin en poursuivant osmies et andrènes. L’agitation est consubstantielle des canaux de mémoire supplémentaires qu’on s’est « offert », merci la technique qui se croit neutre. MMmm Ah oui, si vous avez un peu mal au foie, pensez à ce gus dénommée Prométhée. Et à Epiméthée (son frère ?) dirait B. Stiegler, que je n’ai pas lu assez sur ce flanc là.

                    Bon cycle


                    • coocoo 19 décembre 2009 16:16

                      Excusez-moi pour cette abus de langage, lorsque je dis sauver la planète, je reprends un terme utiliser par le courant écologuste. En effet, la planète s’en fout royallement de son climat. On emploie le terme de sauver la planète injustement je pense tout simplement car c’est le meilleur moyen de sensibiliser les gens, en effet, dire « sauvez votre famille » face à un réchauffement climatique sur plusieurs années ne marquerait pas, on peut sauver sa famille d’un ouragan, mais dans le cas d’un réchauffement climatique, ça touche déjà bcp moins. On aurait aussi put dire « sauvez tout le monde » mais l’humain dans son égoisme et dans son interet unique de son cercle tribal, ça n’aurait pas non plus toucher les gens. Menacer la planète entière sur un phénomène qui va prendre des années semble donc plus plausible, c’est en ceci que dire « il faut sauver la planète » est bien plus efficace, et puis avour que c’est drolement bonifiant de se dire qu’on essaye de sauver la planète... du virus que nous sommes pour elle ! Donc excuser moi pour cette abus de langage.

                      Quant à votre raisonnement, si on le suit, dans ce cas nous sommes libre de faire n’importe quoi, puisque la Terre à connus d’autres climats avant, mais on pourrait également généralisé, en disant que l’humain n’est rien dans la « vie » de la Terre, et encore plus, la Terre, qu’est-ce ? un grain de poussière dans l’univers et dans l’espace-temps. Nous ne sommes rien après tout, mais si on se recentre sur la vie d’un individu représentant l’humanité, c’est la même chose, vous et moi sommes mortel et condamné à mourir, nous pourrions ainsi ce soir nous trancher la gorge, et pourtant nous survivons, nous essayons de repousser la mort toujours plus loin, jusqu’a devenir vieux et incapable de tout mouvement, par simple instinct de survie, il en va de même pour le peuple humain, c’est c.. à dire mais bien souvent comme toutes les espèces que nous relayons au rang de bête animal, nous agissons par instinct de survie. Alors tant qu’à faire de mourir un jour autant éloigner ce jour qui pour le moment semble imaginable mais est à mon avis inévitable... On à le choix, soit mourir à 20 ans d’overdose de C0² soit assurer un maintient de l’espèce dans de bonne condition, dans un écosystème par trop bouleversé par l’homme (bien qu’il ne faut pas croire pour autant qu’on va effacer nos traces, ne soyons pas naif...).

                      La dépendance au pétrole est l’un des soucis du changement à apporter, en effet, le pétrole tel que nous l’utilisons pollue et donc induit une partie des soucis que nous rencontrons. MAIS le pétrole n’est pas que pollution, c’est aussi une révolution, regarder autour de vous tout ce qui est en plastique, matériau a base de pétrole qui à révolutionner le monde, imaginons que le pétrole se raréfie, tout de suite on pense « comment ma voiture va rouler » mais eh, peut etre aussi que le plastique sert aussi pour les circuit de tout nos composant electronique, pour les boitiers de tout nos appareils, imaginons 5 secondes par exemple que notre accesoire fétiche, j’ai nommé le téléphone portable, n’ait plus de plastique... portable, faut voir, aller avec une coque en bois, peut etre, quoi que à la première pluie, pas sur qu’il apprécis, et puis pour l’usinage, de même, rien de plus pratique que le plastique, on peut lui donner n’importe quel propriété en le chauffant correctement, souple ou dure, elastique ou rigide, bonne capacité d’isolation... Le plastique est donc le coeur de la révolution actuelle, tout comme si au XIXème on s’était retrouvé sans charbon... on n’en serait peut être pas là aujourd’hui. La disparition du pétrole est donc l’une des bases du changement à prévoir, en effet, même si cela est totalement impossible à prévoir, et bien il va falloir inventer quelquechose de nouveau pour déclencher une nouvelle révolution

                      Cela peut venir des nouvelles ressources d’énergie puisque vous avancer le remplacement du pétrole, néanmoins je tiens à attirer votre attention sur le soucis des énergies renouvellables. Je m’appuie sur un grand article parut dans science et vie il y a un an ou deux. Que dire des énergies propres ? Et bien elles ne le sont pas tant que ça, bon excluons le colza et autre qui n’ont apparemment pas fait leur preuve. Prenons le solaire, qui est en cours d’amélioration puisqu’actuellement nous exploitons que 10% de l’energie fournis par le soleil qui arrive dans nos capteur, donc on peut mieu faire. Néanmoins, un capteur solaire, dans tout les cas, il nous faut le fabriquer. Je ne me souviens plus exactement du materiau utiliser, mais c’est un materiau peu courant, donc totalement incapable de couvrir l’ensemble de la demande mondiale. De meme pour nos chère batterie, qui, outre le fait d’être recharger par une electricité faite par centrale nucléaire ou à charbon, les batterie futuriste lithium-ion (celle-la même qu’utilise nos petits téléphones portables peu gourmand) nécessite comme leur nom l’indique du lithium, materiau qui me semble-t-il ne se trouve qu’en amerique du Sud en quantité importante, mais insuffisante ne serait-ce que pour couvrir l’ensemble du marché automobile mondiale. Pour finir, une éolienne, c’est beau (enfin non mais bon...) mais l’hélice il faut la monter à je ne sais combien de mètre du sol, avec du beau béton qu’il faut produire, ainsi, je crois qu’une éolienne nécessite 30 ou 50 ans d’utilisations avant d’être écologiquement parlant rentable... Pas si simple ce changement d’énergie, n’est-ce pas ? Peut être faudrait il alors penser à changer notre mode de consommation pour un mode plus économique ? Je dirais bien profitons à font de nos ressources, advienne ce qu’il adviendra, mouront demain mais mourons heureux, mais je n’ai pas l’impression que dans le système actuelle tout le monde nage dans le bonheur... Je crois donc en un changement qui travaillerais à la fois au bonheur du peuple, a la préservation de l’environnement et en la protection de nos lendemain. Après, suis-je utopiste, probablement, mais une citation de William Faulkner dis :
                      Il faut avoir des rêves suffisamment grands
                      pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit.

                      je pense qu’il vaut mieu faire un projet de marche de 100 km quite à s’arreter au bout de 30 que de se limiter au départ à 5, soyons ambitieu, c’est ce qui manque, je pense, à la politique actuelle, on pose des mini-réformes pour contenter le peuple sans lui faire peur, mais au final on tourne en rond. Après, ce n’est que mon humble avis, et je ne me veux en rien donneur de leçon, je me contente de donner mon avis en fonction de mon vécut et de mes réflexions, chacun voyant la chose à sa manière, moi, je prône juste le changement en profondeur.




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coocoo


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