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Accueil du site > Tribune Libre > Deux tactiques pour combattre l’extrême droite

Deux tactiques pour combattre l’extrême droite

Depuis 1981 des gens de la droite « classique » affirment que pour battre le FN, il convient de chasser sur ses terres et pour cela, de surenchérir dans la xénophobie : on n’a pas oublié « le bruit et l’odeur » de Chirac, les « Auvergnats » d’Hortefeu, les glaireuses campagnes 2007 et de 2012 de Sarkozy (où par bien des aspects, cet individu a pulvérisé les records de haine des Le Pen !), et tout dernièrement, l’entreprise de banalisation du FN menée par le « modéré » Fillon. La seule chose « nouvelle » à cet égard depuis 2012, c’est que le « socialiste » Valls concurrence désormais les droites, « classiques » et extrêmes, en multipliant les attaques démagogiques contre les Rom : histoire de faire sauter les ultimes digues morales et idéologiques à gauche ?

Quant à la gauche établie, du PS aux dirigeants décaféinés du PCF, son principal « barrage » au FN n’est qu’une passoire à gros trous : la tactique dite du « front républicain », qui évite surtout à ladite « gauche » de s’interroger sur ses reniements, consiste à soutenir n’importe quel réac rebaptisé « républicain », sous prétexte de « battre le FN » au 1er ou au 2ème tour de la moindre cantonale. A Brignole, on a vu ainsi le maire, candidat du PCF, imprimer sur ses tracts la rose au poing (à défaut de la faucille et du marteau !) ; et à l’arrivée, on a le bide cinglant dudit candidat, pendant qu’au 2ème tour, le PS et le PCF paniqués appellent à voter… UMP pour « battre l’extrême droite » ! Faut-il s’étonner dans ces conditions si l’abstention populaire a battu des records dans le Var ? 

Au-delà de la partielle du Var, on mesure les résultats de fond des dérives opportunistes que nous dénonçons depuis toujours : la droite classique vire à l’extrême droite, le PS à l’extrême « centre », le PCF à la social-démocratie. Et pendant que ce petit monde s’aligne sur son voisin de droite, le FN, seul point fixe du paysage politique en pleine dérive réac, peaufine son plan de marche vers l’Elysée…

Et si on essayait ENFIN autre chose ?

Et si les communistes affichaient de nouveau leurs outils ouvriers et paysans, leurs références marxistes, léninistes et prolétariennes ? Et s’ils creusaient leur différence de classe avec ce PS sans honneur qui rampe bassement devant le MEDEF, Merkel et Barroso ? Et si, comme le firent les militants communistes de 36 et de la Résistance, les communistes d’aujourd’hui arrachaient le drapeau tricolore des mains indignes des fascistes pour associer l’étendard de Valmy et des FTP au drapeau rouge du Travail ? Et si tous ensemble, comme le proposent les Assises du communisme, les communistes appelaient franchement à sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, au lieu de promettre l’introuvable « Europe sociale » de P. Laurent ou l’invraisemblable « euro au service des peuples » de MM. Boccara et Dimicoli ?

Et si les états-majors syndicaux appelaient des centaines de milliers de salariés à se réunir devant le parlement (comme viennent de le faire courageusement cinq UL CGT du Pas-de-Calais !) jusqu’au retrait de la contre-réforme Ayrault sur les retraites, au lieu de gronder gentiment le gouvernement PS et de ménager la dictature européenne, qui commandite la contre-réforme ?

Et si les vrais républicains revendiquaient hautement l’héritage du CNR, pas seulement pour encenser (et en fait, enterrer) le passé, mais pour proclamer que la « construction » européenne et l’Union « transatlantique » sous l’égide de Wall Street, constituent la négation directe de la Nation, de la République et de tout progrès social ?

Alors, sans cesser d’être social-démocrate et de saisir toutes les occasions pour servir les patrons et trahir les ouvriers (ne rêvons pas !), le PS serait de nouveau obligé de se garder à gauche, au lieu de chercher à séduire prioritairement les lecteurs du Figaro.

Alors la droite aurait moins de facilités pour clamer tout haut ce qu’elle pense tout, bas, FN ou pas, en matière de régressions sociales, d’anticommunisme rance, d’anti-syndicalisme primitif, de haine du travailleur étranger et de mépris pour notre propre peuple.

Alors le FN serait renvoyé à ce qu’il est centralement : un noyau dur de nostalgiques de Versailles, de Vichy et de rescapés du « temps béni des colonies » : c’est-à-dire à peu de chose !

Nous pouvons encore stopper la dangereuse dérive droitière de la société française. Pour cela, commençons par ne plus dériver nous-mêmes. Jetons l’ancre rouge. Aidons les militants franchement communistes, aidons les syndicalistes de combat à planter offensivement les drapeaux rouge et tricolore de la Résistance et du Front populaire dans le terreau des luttes sociales.

Sans attendre que la « gauche établie » fasse sa peu probable autocritique, construisons le Front de résistance antifasciste, populaire et patriotique  : c’est urgent pour briser la vague brun-marine, briser l’euro-dictature, stopper la dérive atlantique, reconstruire la France à partir des principes rassembleurs du CNR, rouvrir la voie du socialisme véritable pour notre pays !

Par Floreal - PRCF-www.initiative-communiste.fr


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82 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 11 octobre 2013 09:51

    Bonjour, PRCF.

    « Et si tous ensemble, comme le proposent les Assises du communisme, les communistes appelaient franchement à sortir de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme, au lieu de promettre l’introuvable « Europe sociale » de P. Laurent ou l’invraisemblable « euro au service des peuples » de MM. Boccara et Dimicoli ? » 

    Désolé, mais s’il paraît souhaitable, à mes yeux, de sortir de l’Otan qui est avant tout une organisation au service des intérêts américain, je partage totalement l’avis de Laurent sur le maintien au sein de l’UE et la mise en oeuvre, avec des alliés à convaincre, de cette Europe sociale. Idem pour l’euro. Ce n’est pas la monnaie qui pose problème, mais le fonctionnement de la BCE. Le retour à la situation d’avant l’UE serait une terrible régression, porteuse de grands dangers dans une société de plus en plus tentée par les mirages extrémistes. 

     


    • taktak 11 octobre 2013 11:46

      « Le retour à la situation d’avant l’UE serait une terrible régression »

      Le problème est que la structure même de l’UE et de sa BCE ne sont pas réformable. Cela fait plus de 50 ans que les réformistes promettent de changer l’europe pour une europe sociale. Mais depuis l’origine et dès le traité de Rome le principe de concurrence libre et non faussée (article 3) en est érigé comme pierre philosophale. C’est cela l’UE, une institution supranationale visant à imposer à tout les peuples les principes de l’utra libéralisme.
      Changer l’europe, cela veut dire revenir sur la totalité des traités depuis 1957 au moins et nécessite l’unanimité des 28 pays membres.
      L’article 90 du traité de Rome prévoit déjà la libéralisation et la privatisation des services et entreprises publiques
      La stabilité des prix (alpha et omega de la politique monétaire de la BCE) comme premier principe de la politique monétaire est déjà inscrite dans le traité de Rome....(art 104).
      Mener une politique progressiste nécessiterait donc de changer en totalité les fondements de cette Union Européenne. Union Européenne dont l’évolution est totalement vérouillée. Preuve en est de la stabilité de sa ligne politique à sens unique depuis l’origine. Et ce malgré les votes multiples et répétés des peuples rejettant les traités (TCE en 2005 en particulier, mais également Maastricht....)

      Alors Fergus, vous dites, oui mais en sortir c’est régresser car c’est revenir à la situation d’avant. Déjà, la situation d’avant ne me semble pas être si dramatique.,. Ne serait ce que parceque des peuples souverains pouvaient influencer les décisions prises par leur gouvernenement. Rappelons nous des conquètes sociales permises par le CNR, conquis dont l’UE organise la destruction (voir l’actuelle réforme des retraites par exemple).
      Ensuite car sortir de l’UE et de l’Euro ne veut en rien dire retourner à la situation d’avant. C’est d’un simplisme effarant, résultat de 50 ans de bourrage de crâne sur les soit disant bienfaits de l’UE.
      Au contraire, briser les chaines de l’UE de l’oligarchie capitaliste, c’est ouvrir la possibilité immédiate de construire avec les peuples alliées une véritable coopération internationale.
      Qui plus est, l’oligarchie capitaliste ayant fait le choix de l’UE supranationale contre la nation, la sortie de l’UE et de l’euro donne immédiatement, pour peu qu’elle soit réalisée par la gauche, de fait le pouvoir à la classe des travailleurs... à la manière d’un nouveau CNR au sortir de la collaboration de classe de la bourgeoisie avec Vichy.

      Fergus, si le PRCF porte cette analyse depuis des années, la réalité des faits rattrape de plus en plus de nos concitoyens, réalité des faits faisant exploser la propagande eurolatre basé sur le sophisme suivant, l’UE réuni plusieurs pays, donc l’UE est internationale, donc l’UE est internationaliste. Non, 3 fois non. l’UE met en concurrence les peuples, les sépare, les oppose. Elles détruit les conquètes sociales de chacun. Voilà l’objet de l’UE.
      Alors en sortir c’est s’en sortir.
      G Gastaud, philosophe l’exprime bien mieux que moi depuis plus de 20 ans, maintenant rejoint par Nikonoff, Sapir ou plus récemment par des Lordon, Todd, Halimi etc... qu’il n’y a pas si longtemps que cela tenait le même discours réformiste qui nous condamne à perdre que vous.

      Voila une interview de G Gastaud, bien plus complète et précise que ce que j’ai écris là. Je vous engage à la lire, car elle répond en tout point à votre légitime interrogation

      http://www.initiative-communiste.fr/articles/international/prcf-cnr-4sorties_et_revolution_socialiste/


    • tesla_droid84 11 octobre 2013 14:08

      Oui Fergus devrait une fois dans sa vie de se taper les 3 heures de conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ». Il se rendrait compte que l’UE n’est que la face civile de l’OTAN et qu’il n’y a rien a en tirer de bon. Pourquoi les ricains veulent absolument faire rentrer au pied de biche la Turquie dans l’UE, simplement pour des intérêts géostratégiques (elle est déja dans l’OTAN). 

      J’espère que dans le futur l’UPR et le PRCF arriveront à faire adopter le CNR a qui nous devons les 30 glorieuses. Il s’agit de réitérer l’exploit de nos ancêtre des mouvement Gaullistes et Communiste qui s’était mis d’accord sur un texte allant dans le sens du bien commun.
      Quand j’ai entend cette raclure de Copé (émission des paroles et des actes du 10 octobre 2013) se revendiquer Gaulliste (soutenu par les chiens de gardes du plateau), le pauvre général ne doit plus avoir de costume à force de se retourner.


    • Onecinikiou 11 octobre 2013 16:17

      « Vous conviendrez, sans doute avec moi, que le meilleur moyen d’enrayer les courants d’idées qui traversent le pays susceptibles d’alimenter des projets politiques les plus extrêmes, c’est le retour à l’emploi. »


      Proposition parfaitement tautologique dans la mesure où l’emploi ne pourra « revenir » qu’en appliquant rigoureusement le projet politique porté par un parti - le Front national - que vous autres qualifiez d’ « extrême ».

    • Fergus Fergus 11 octobre 2013 16:59

      Bonjour, Owen.

      Vous écrivez « L’Union Européenne et la monnaie unique sont des idées généreuses, mais elles ne donnent toujours rien. Les taux de croissances des pays européens en zone euro sont inférieurs à ceux qui sont hors zone euro. Les écarts sont aussi significatifs en taux de chômage entre ceux dans et hors zone euro. Le taux de chômage est supérieur en France qu’en Russie et même en Turquie ! »

       Ce n’est pas la zone euro qui est en cause, mais le fonctionnement de l’UE et de la BCE. Modifier radicalement le système actuel de gouvernance de l’UE et permettre à la BCE de prêter directement aux états changeraient tout dans le mode de fonctionnement de l’Europe. C’est vers cela que nous devrions tendre en cherchant des alliés, pas en quittant le navire. Surtout pas en étant les seuls à le quitter car alors nous subirions de plein fouet les dégradations de note et les taux d’intérêts excessifs

      Je note d’ailleurs qu’aucun état ne manifeste l’envie de quitter l’UE, pas même la Grèce. Et les volontaires pour y entrer sont nombreux, y compris cette Turquie qui réussit si bien hors de cette entité si décriée.

      Tapir est un économiste de talent, et je n’ai pas les compétences pour mettre en doute ce qu’il décrit et préconise. Le problème est qu’il y a, en face de lui, d’autres économistes (de gauche) qui sont très loin de partager sa vision.

      J’admire que tant de gens aient, sur ce site ou sur d’autres, de si belles certitudes. Pour ma part, je suis constamment assailli de doutes...


    • CN46400 CN46400 11 octobre 2013 17:06

      @ Owen


      Si la sortie de la zone euro ramenait automatiquement la croissance dans les pays du Sud, on se demande pourquoi çà ne va pas mieux en Croatie, Roumanie ou Bulgarie.....

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 18:33

      tesla
      S’il n’y avait que Copé qui se croit Gaulliste..., maintenant, le FN l’est aussi, nous vivons au milieu de Canada Dry...

      Fergus a raison, la situation avant les Traités était dramatique, pensez donc !

      * 500 000 chômeurs et pas 5 millions comme aujourd’hui
      * une monnaie qui pouvait être dévaluée
      * une industrie et une agriculture prospères
      * un contrôle des capitaux qui aurait interdit à Mittal d’acheter Arcelor, qui limitait les délocalisations, qui aurait empêché les fonds de pension de siphonner les entreprises comme Gemplus...
      * des frontières qui empêchaient le dumping social
      * un droit du travail
      * des acquis sociaux issus de CNR...

      Vivre dans un état souverain grâce aux Communistes et aux Gaullistes, c’était une vraie catastrophe...

      Le FDG n’exclut pas de sortir de l’euro, peut-être même de l’UE, et du Commandement intégré de l’ OTAN, soyons fous ! Quand ?

      That is the question. Quand ils constateront qu’ils ne peuvent appliquer leur programme dans le cadre des Traités, qu’ils qualifient d’ultra libéraux. Alors quand ? Personne ne sait, même pas eux.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 18:49

      Fergus,

      Ceux qui ont mis en place cette usine à gaz à détruire les peuples, ne sont pas des enfants de choeur, ils savaient très bien qu’au fil du temps, le mécontentement gronderait.
      Partout où la liberté du marché a été appliquée, les écarts et les inégalités se sont creusés.

      Ils ont donc mis en place un système verrouillé par l’article IV 443-3 : « Un seul Etat peut s’opposer à toute modification des Traités ». Il faut l’accord unanime des 28 pays au même moment pour changer une virgule aux Traités.

      L’euro, comme l’explique Sapir est nocif pour les pays du sud de l’ UE, mais il convient très bien au moins à 3 pays, l’ Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas. Car il est 20 à 30% moins cher par rapport au dollar que s’ils avaient gardé leurs monnaies précédentes.

      Pourquoi voulez-vous qu’ils votent contre ce qui arrange leurs exportations ?

      Vous n’aurez jamais l’unanimité des 28 en même temps.
      Rien qu’en France, chaque Parti à une mouture différente « d’ autre Europe », et dans les 28 pays, c’est pareil. C’est ce verrouillage qui fait qu’il est illusoire d’espérer un changement, et encore plus un changement radical.

      Ce qui changerait radicalement, ce sont des pays souverains signant des accords de coopération en Europe ou ailleurs, comme le font les BRICS ou les pays de l’ ALBA.


    • Onecinikiou 12 octobre 2013 01:26

      @ Fergus,


      Bien sur que la zone euro pose des problèmes insolubles en tant que telle, et déjà dans la mesure ou changer les statuts de la BCE ne modifie en rien le déficit de compétitivité des nations membres de l’eurozone. 

      En effet ces pays n’ont pas - ne peuvent avoir, même à moyenne échéance - des productivités semblables et équivalentes qui permettraient de viabiliser l’existence de la monnaie européenne.

      Régler le problème des liquidités en modifiant les statuts de la BCE, c’est ne pas comprendre que la est se focaliser sur une conséquence et non sur la cause fondamentale de l’instabilité que porte intrinsèquement l’idée folle d’avoir chapeauté par une même monnaie une sphère économique ou les appareils productifs sont par trop différents : modèle social, démographie, fiscalité, taux de prélèvements et de redistribution, imposition sur les société etc... tout concours à cette instabilité chronique.

      C’est précisément pour cela qu’il est impératif que ces nations disposent chacune de leur souveraineté monétaire afin d’ajuster leur compétitivité respective et de pallier à ces divergences. Divergences qui sont un lég de l’histoire qu’il est hautement ridicule d’envisager remettre en cause par pure idéologie et qui plus en un tour de main. 

      Autrement le nécessaire ajustement se fait non plus sur les taux de change, mais sur les salaires, ce a quoi nous assistons exactement à l’heure actuelle et qui est inéluctable en régime de taux de change commun.

      Et donc régler la crise de liquidité sans s’attaquer à la crise de solvabilité sous-j’accepte qui en est la cause profondément ne se révéler qu’emplâtre sur jambe de bois. Ne pas le discerner est la démonstration soit de son ignorance crasse de mécanismes macro-économiques pourtant parfaitement connus et étayés empiriquement, soit de son endoctrinement idéologique. Concernant Melenchon, j’incline à penser que c’est cette seconde solution qui s’imposé aveugle qu’il est par son universalisme fanatique. D’autant plus qu’il sait que ce secteur de marche est déjà occupé par ses pires ennemis qu’il agonie d’injure à chaque contributions, c’est à dire le Front national.

    • Onecinikiou 12 octobre 2013 01:27

      Je hais mon correcteur d’orthographe automatique qui fait à peu près l’inverse de que je lui demande !


    • Mowgli 12 octobre 2013 07:21

      "le meilleur moyen d’enrayer les courants d’idées qui traversent le pays susceptibles d’alimenter des projets politiques les plus extrêmes, c’est le retour à l’emploi"

      Jawohl ! Arbeit macht frei ! Che l’ai douchours tit !


    • CN46400 CN46400 12 octobre 2013 08:28

      @ Owen


      La crise actuelle en Europe, comme ailleurs, est celle du système capitaliste qui ne trouve pas assez de clients solvables pour écouler ses productions. D’où l’extension de la misère à un pôle de la société et de l’opulence à l’autre. C’est un problème de contradiction entre les intérêts des prolétaires (immense majorité qui doit travailler pour vivre) et ceux de la grande bourgeoisie (infime minorité qui vit du travail d’autrui). C’est donc un problème de lutte de classe qui ne peut se résoudre par une mesure purement technique (sortie de l’euro). Ce n’est pas la sortie de l’euro qui peut solvabiliser automatiquement les pauvres, ni redistribuer les surplus accumulés par les ultra riches. Si c’était le cas, ceux qui sont hors de l’euro tout en étant dans l’UE seraient plus prospères que nous, ce qui n’est pas le cas.

      Il faut donc se méfier des solutions qui paraissent d’autant plus faciles qu’elles font l’impasse sur la nécessaire, et incontournable, lutte des classes. Et la sortie de l’euro, comme de l’UE, sont des solutions certes spectaculaires mais purement démagogiques. On n’enlève rien au riches tout en promettant tout aux pauvres.....

    • taktak 12 octobre 2013 10:32

       Ce n’est pas la zone euro qui est en cause, mais le fonctionnement de l’UE et de la BCE. Modifier radicalement le système actuel de gouvernance de l’UE et permettre à la BCE de prêter directement aux états changeraient tout dans le mode de fonctionnement de l’Europe. C’est vers cela que nous devrions tendre en cherchant des alliés, pas en quittant le navire. Surtout pas en étant les seuls à le quitter car alors nous subirions de plein fouet les dégradations de note et les taux d’intérêts excessifs

      Je note d’ailleurs qu’aucun état ne manifeste l’envie de quitter l’UE, pas même la Grèce. Et les volontaires pour y entrer sont nombreux, y compris cette Turquie qui réussit si bien hors de cette entité si décriée.

      Fergus

      vous ne répondez pas à la question réelle qu’implique votre raisonnement : comment ferez vous pour changer l’UE ?
      Il faut l’unanimité des états membres, et comme je vous l’ai indiqué, il faut TOUT changé depuis l’origine. Des alliés ne suffisent donc pas, c’est convaincre les 28 pays en même temps. Cela est manifestement impossible, et c’est bien le sens du traité de Rome qui consacre une intégration toujours plus rapproché des pays autours du principe ultra capitaliste de la concurrence libre et non faussée c’est à dire en bon français de la dictature de l’oligarchie capitaliste.
      Bref, ce que vous proposez, l’europe sociale, est un mirage et nos concitoyens le constatent le vivent. D’où leur abstention, d’où le fait qu’un certain nombre se tournent vers un FN qui apparaît à travers le filtre des médias européens contre l’UE (ce qui n’est absolument pas vrai dans la réalité de son programme et même de son discours).

      Sortir de l’UE, unilatéralement, pour un grand pays comme la France c’est faire exploser l’UE. Ce faisant comme je l’ai écris c’est se donner la possibilité de construire immédiatement avec nos alliés (et vous avez raison nous devons rechercher des alliés) des coopérations internationale, internationalistes pour affronter les forces de la classe capitaliste de notre pays et du capitalisme mondialisé.

      Rester dans l’UE c’est subir directement le joug de ces forces capitalistes mondialisés en ayant les mains liés ; subir également l’affrontement avec l’oligarchie capitaliste de notre propre pays. Les faits sont sous vos yeux : Hollande président qui est obligé de faire la politique dictée par Bruxelles et le MEDEF. Car il n’est pas d’autres choix que de briser les chaînes de l’UE et affronter la classe capitaliste, ou rester enchainé et se soumettre. En restant dans l’UE, il fait logiquement le choix qu’avaient déjà fait Maurois et Delors : se soumettre.

      Alors brisons les chaines de l’UE, reprenons cette souveraineté nationale qui dans le contexte actuelle pour peu que l’on sorte de l’UE par la gauche sera la souveraineté des travailleurs, et affrontons la finance, l’oligarchie et changeons le système.

      Fergus, à un moment donné, il n’est pas possible de trouver un consensus avec la classe dominante. Le nier c’est se soumettre, et c’est perdre. C’est également ouvrir un boulevard à l’extrème droite.


    • taktak 11 octobre 2013 09:51

      excellente analyse. Tout est dit.


      • Bulgroz 11 octobre 2013 10:11

        et pour réduire à néant la gauche extrême y compris les communistes, vous préconisez quoi ?


        • Julien30 Julien30 11 octobre 2013 10:25

          Ils auront bientôt disparu, l’arnaque que représentent leurs idées ne trompent même plus les ouvriers, même la baudruche FDG est presque à plat, il était temps, c’est un régal à observer !


        • tesla_droid84 11 octobre 2013 14:20

          Vous faite un amalgame qu’il est facile de faire entre communiste (les vrais), les Troskistes (LCR) et le FrdG qui n’est qu’une raclette bord gauche du PS. 

          Si on doit faire un ordre de priorité dans le combat, c’est en premier la sortie de l’UE ou pas. Il ne sert strictement à rien de discuter de droite ou de gauche dans la situation actuelle de dictature Euro-Atlantiste. Il n’y a pas de choix à faire, c’est la politique néo libérale de Bruxelles-Washinton qui est appliqué POINT. 
          Je classe les partis comme tel :
          Les Européistes : [LCR, FrdG, PS, EELV, Centre, UMP, Cathos Boutins].
          Les « tangents » qui discréditent l’idée d’une sortie paisible de l’UE par un bon gros dérapage raciste, xénophobe, antis.., tout les 6 mois. Ce qui permet d’assimiler ensuite tout patriote à un facho...
          Ceux qui sont pour une sortie de l’UE : Communistes, MPEP, DLR ?, UPR

        • jaja jaja 11 octobre 2013 15:44

          La LCR n’existe plus et le NPA qui lui a succédé est partisan de rompre avec l’UE ce qui est autre chose que d’en sortir par la voie légale sous la direction de politiciens bourgeois comme Asselineau ou autres qui ne pourront le faire que lorsque l’oligarchie capitaliste leur donnera le feu vert.... étant certaine de continuer à nous exploiter tout comme auparavant...

          C’est dans le fracas de la lutte des classes que les Traités européens deviendront simples chiffons de papier. Il restera ensuite à construire le socialisme partout où ce sera possible et sans se limiter à l’échelle nationale... La France, les pays du Sud de l’Europe, l’Europe, c’est selon....
          http://npa2009.org/node/38511

          Un nouveau CNR, c’est à dire un nouveau compromis entre bourgeoisie et prolétariat n’est pas à l’ordre du jour... Plus de PC en armes pour peser dans la balance.
          De plus lorsque les prolétaires seront de nouveau en position de force ce ne sera pas pour faire un nouveau compromis avec ceux qui les exploitent chaque jour...


        • tesla_droid84 11 octobre 2013 16:45
          Pourriez vous me monter où sur le programme du NPA est-il mention de quitter l’UE ???
          Moi je me souvient de :

          Le NPA veut construire une « Europe des peuples ». Philippe Poutou appele les travailleurs européens à se battre ensemble pour imposer des hausses de salaire, l’annulation des dettes et la nationalisation des banques.


          Si les révolutionnaire en 1789 avait attendu que « les peuples » d’europe se coordonnent, il n’y aurait JAMAIS eu de révolution. Je signale que les acquis sociaux d’une bonne part de l’europe sont une réplication de ce qui s’est passé en France. Notre révolution à transpirer et a déborder les frontière de la Nation, et c’est une bonne chose. 
          Vous en etes ou la au niveau de la solidarité des travailleurs, de leur coordinations ... pauvre jaja vous vivez dans le reve d’une concertion européenne. 
          demandez vous pourquoi les suisses sont en train de réfléchir au salaire universel de 2000Fr !! Ah oui, ils font ce qu’il veulent les Suisses, ils sont souverains !! ils ont les moyens d’appliquer la politique qu’il décident !!
          Puis a critiquer le parcours d’Asselineau sans critiquer le fond, vous faite une belle marionette rouge qui heureusement n’attire pas pas grand monde. Je signale que l’UPR a aujourd’hui plus d’adhérents que le NPA.






        • tesla_droid84 11 octobre 2013 17:00

          J’ai regardé votre lien jaja :

          La faille intellectuelle et l’amalgame grossier est ici :
          «  Pourtant, c’est poser le problème à l’envers, surtout si la sortie de l’euro se fait dans une économie qui reste capitaliste, et donc équivaudrait à une dévaluation massive qui serait une autre forme d’une austérité contre les peuples. Ce n’est pas un hasard si le Front national en France (et d’autres formations réactionnaires en Europe) se prononcent contre l’euro.  »

          Justement c’est une dévaluation massive qu’il faut et donc une inflation des prix MAIS comme le propose l’UPR que les salaires soient indexés sur les prix. Et la ça change TOUT, tout votre argumentaire s’effondre car votre lien dévaluation=austérité est le lien qui est utilisé par tout les libéraux qui sont pour une monnaie forte. Vous ne devez pas connaitre le mécanisme monétaire NAIRU (ou taux de chomage nécéssaire à la non inflation) qui prouve empiriquement que sans inflation vous le payez en chomage.
          Je ne comprend pas, mais alors pas du tout votre position car si vous maitrisiez un peu plus votre sujet, vous veriez que l’inflation est une euthanasie des bourgeois et donc de la classe que vous conspuez. Asselineau jouerait-il contre sa propre classe bourgeoise ?
          Pour votre culture c’est Mitterand sous conseil Delors (Européiste acharné) qui a supprimé l’indexation des salaires sur l’inflation. C’etait la préparation à la monnaie forte, la fin des augmentations de salaire et le chomage qui n’a cesser d’augmenter depuis...
          Remettez vos dogmes en question, ça ne fait jamais de mal.



        • jaja jaja 11 octobre 2013 17:36

          @ Tesla :"Philippe Poutou appele les travailleurs européens à se battre ensemble pour imposer des hausses de salaire, l’annulation des dettes et la nationalisation des banques« 

          Et il continue de le faire et vient d’ailleurs d’être frappé par des vigiles d’un Leclerc de Bordeaux en raison de son activité syndicale en défense de deux salariés licenciés....


           »Si les révolutionnaire en 1789 avait attendu que « les peuples » d’europe se coordonnent, il n’y aurait JAMAIS eu de révolution. "

          Vous prenez vraiment les gens pour des imbéciles... Vous croyez que le NPA ignore ce que disait déja Trotsky : «   La révolution socialiste commence sur le terrain national, se développe sur l’arène internationale, et s’achève sur l’arène mondiale.  » Ce qui veut dire qu’évidemment le pouvoir populaire sera sans doute instauré dans un pays quelconque et il s’agira ensuite de faire en sorte que la Révolution s’étende largement sur le maximum de pays possibles.

          Nous rêvons d’une concertation européenne coordonnant les peuples européens dites-vous ? Vous n’avez pas lu mon lien qui vous dit que si le NPA rêve effectivement d’une Europe socialiste il sait que pour se faire il faut rompre avec l’UE et ses traités devenus chiffons de papier que ce soit à l’échelle nationale soit à une échelle plus vaste suivant les possibilités...


          Comment pensez-vous que l’UE réagirait dès qu’un gouvernement populaire européen (voire plusieurs) issu d’un soulèvement, socialiserait toutes les banques en expropriant les gros actionnaires sans indemnités ni rachat et annoncerait son intention de ne pas rembourser la dette des capitalistes ?
          Ne pensez-vous pas qu’il s’agit d’un acte concret de rupture (et non de simple sortie) avec l’UE qui prendrait ensuite toutes les mesures pour virer de l’union le vilain petit canard qui pourrait cependant s’appuyer sur d’autres peuples désirant eux aussi en finir avec la suprématie des financiers et plus généralement du capitalisme....
           
          C’est un bras de fer contre le Capital qu’il faut engager partout en Europe et ne pas se mettre à la remorque de politiciens bourgeois sans envergure qui en plus ont servi la soupe, tel Asselineau, à des gangsters politiques de la droite dure comme Pasqua ou Tibéri...
          Il n’est pas de sauveur suprême dit la chanson !

          Par ailleurs, la Suisse que vous citez en exemple, je connais, si c’est ce système, tout aussi capitaliste et corrompu que le nôtre qui vous attire... vous devriez lire Une suisse au-dessus de tout soupçon de Ziegler, c’est pas tout jeune mais toujours d’actualité : ."L’impérialisme suisse joue le rôle de receleur en recueillant les capitaux étrangers, leur permettant ainsi d’être soustraits au fisc de leurs pays d’origine et bien qu’une telle exportation soit interdite." résume grossièrement la pensée de l’auteur....
          http://www.economiedistributive.fr/Une-Suisse-au-dessus-de-tout

          Quand au nombre d’adhérents du NPA sachez qu’il s’agit d’un parti de militants (et non d’adhérents à 30 € par an) ayant tous une activité militante dans un Comité local et payant une cotisation mensuelle calculée suivant ses revenus... Comparons ce qui est comparable


        • jaja jaja 11 octobre 2013 17:59

          Sur les conséquences de la sortie sèche de l’Euro lire Husson avec lequel je ne suis pas d’accord sur tout mais qui pose bien le problème...

          Quel serait l’avantage d’une sortie de l’euro ? L’argument principal est qu’il rendrait possible une dévaluation de la nouvelle monnaie qui rétablirait la compétitivité du pays concerné. Il redonnerait à la Banque centrale la possibilité d’émettre de la monnaie afin de financer autrement son déficit.
          Les plus optimistes y voient un moyen de réindustrialiser une économie, d’atteindre une croissance plus élevée et de créer des emplois.
          La fusion des monnaies nationales au sein de l’euro a retiré une variable d’ajustement essentielle, le taux de change. Les pays dont la compétitivité-prix recule n’ont d’autre moyen, dans le cadre européen actuel, que le freinage des salaires et la fuite en avant dans l’endettement. Ceci est vrai mais n’empêche pas le scénario de sortie de l’euro d’être incohérent.
          La sortie de l’euro ne résoudrait en rien la question de la dette et l’aggraverait au contraire, dans la mesure où la dette à l’égard des non-résidents serait immédiatement augmentée du taux de dévaluation. La restructuration de la dette devrait donc en tout état de cause être réalisée avant la sortie de l’euro.
          Revenir à une monnaie nationale dans le cas de pays qui enregistrent d’importants déficits extérieurs les soumet directement à la spéculation sur la monnaie. L’appartenance à l’euro avait au moins l’avantage de préserver les pays de ces attaques spéculatives : ainsi le déficit commercial de l’Espagne avait atteint jusqu’à 9 % du PIB sans effet, évidemment, sur « sa » monnaie. Une
          dévaluation rend les produits d’un pays plus compétitifs, en tout cas à l’égard des pays qui ne
          dévaluent pas. Il faudrait donc que la sortie de l’euro ne concerne qu’un petit nombre de pays.
          C’est donc une solution nationale non coopérative où un pays cherche à gagner des parts de marché sur ses partenaires commerciaux.
          Mais une dévaluation fait augmenter le prix des importations, qui se répercute sur l’inflation interne et peu annuler en partie les gains de compétitivité sur les prix à l’exportation.
          L’économiste Jacques Sapir, qui a établi un plan de sortie de l’euro pour la France reconnaît quel’inflation « imposera des dévaluations régulières (tous les ans ou tous les 18 mois) » pour maintenir le taux de change réel constant. Cela revient à accepter une boucle inflation-dévaluation sans fin.
          La compétitivité d’un pays repose sur des éléments matériels : les gains de productivité, l’innovation, la spécialisation industrielle, etc. Penser que la manipulation des taux de change peut suffire à assurer la compétitivité est largement une illusion.
          C’est pourquoi il n’y a à peu près aucune expérience de dévaluation qui ne se soit pas traduite par une austérité accrue qui retombe en définitive sur les salariés. Pour que la dévaluation serve à lamise en place d’une autre répartition des revenus et d’un autre mode de croissance, il faudrait queles rapports de forces sociaux aient été profondément transformés. Faire de la sortie de l’euro un préalable revient donc à inverser les priorités entre transformation sociale et taux de change. Il y a
          là un glissement extrêmement dangereux. Dans son document, Jacques Sapir souligne que la « nouvelle monnaie devrait alors être insérée dans les changements de politique macroéconomique et institutionnel (...) si l’on veut qu’elle donne tous les effets attendus » Parmi ces changements, il cite un rattrapage des salaires, la pérennisation des systèmes sociaux, un contrôle strict des capitaux, la réquisition de la banque de France, le contrôle de l’Etat sur les banques et les assurances. Mais toute ces mesures devraient avoir été imposées avant même tout projet de sortie de l’euro.
          Un gouvernement de transformation sociale commettrait d’ailleurs une terrible erreur stratégique en commençant par sortir de l’euro, puisqu’il s’exposerait ainsi à toutes es mesures de rétorsion.
          Politiquement, le risque est très grand de donner une légitimité de gauche aux programmes populistes. En France, le Front National fait de la sortie de l’euro l’un des axes de sa politique. Il renoue avec une logique national-socialiste qui combine le discours xénophobe avec une lecture faisant de l’intégration européenne la source exclusive de tous les maux économiques et sociaux.
          C’est le fond de la question. La mondialisation et l’intégration européenne néolibérales renforcent le rapport de forces en faveur du capital. Mais il n’est pas possible d’en faire la cause unique, comme si un meilleur partage des richesses pouvait s’établir spontanément, à l’intérieur de chaque pays, à la seule condition de prendre des mesures protectionnistes. Laisser croire que la sortie de l’euro pourrait en soi améliorer le rapport de forces en faveur des travailleurs est au fond l’erreur
          d’analyse fondamentale. Il suffit pourtant de considérer l’exemple britannique : la livre sterling ne fait pas partie de l’euro, mais cela ne met pas la population à l’abri d’un plan d’austérité parmi les plus brutaux en Europe.
          Les partisans de la sortie de l’euro avancent un autre argument : la sortie de l’euro serait une mesure immédiate, relativement facile à prendre, alors qu’une perspective de refondation européenne serait hors d’atteinte. Cet argument passe à côté de la possibilité même d’une stratégie de rupture qui ne présuppose pas qu’elle intervienne de manière simultanée dans tous les pays européens.

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 19:00

          Bulgroz,

          Ce que proposent les 3 Partis qui sont favorables à une sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, c’est de se rassembler autour du programme de consensus qui a fait ses preuves par le passé, le programme du CNR.

          Le CNR était un mouvement de Libération nationale. Le programme du CNR était un compromis entre Gaullistes et Communistes.

          Ces 3 Partis sont :
          * Le Pôle Renaissance Communiste en France de Georges Gastaud
          * L’UPR de François Asselineau
          * Le M’PEP Mouvement Politique d’ Education Populaire de Jacques Nikonoff.

          Tous les 3 sont totalement blacklistés par les médias dominants, qui supportent les critiques de l’ UE par les Partis « souverainistes », comme le FN, Dupont Aignan, Chevènement, ou Cheminade, dont aucun ne demande clairement la sortie de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, mais ne peuvent accepter qu’on remette en question la pompe à phynances européenne.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 19:11

          jaja,
          Je reconnais à Sapir beaucoup de qualités dans ses analyses, mais c’est un économiste.

          La sortie l’euro est impossible, il n’existe aucun article des Traités pour en sortir.
          Il ne s’agit plus d’une question économique, mais de Droit International.
          Les Traités européens relèvent du Droit International.

          La seul moyen de sortir de l’euro, c’est de sortir de l’ UE, par l’article 50, qui est la clause de sortie de l’ UE.

          Si on viole les Traités, non seulement on va entrer en conflit avec certains pays, mais la Commission européenne peut saisir la Cour de Justice européenne, avec injonction et astreintes financières.
          Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple, et ne pas ajouter des problèmes à ceux qui existent déjà ?


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 octobre 2013 05:46

          J’aimerais bien savoir d’où sort cette phrase de Sapir ? Prière de citer les sources, merci.

          Dans un article récent d’avril 2013 sur le Blog de Nico, Sapir a écrit :
           « Pas de sortie de crise sans sortie de l’euro ». Extraits :

           « En soutenant cette monnaie, les dirigeants et technocrates européens mènent en réalité une lutte de classes qui ne dit pas son nom, et qui conduit à sacrifier les salariés au profit des rentiers. »

           «  La sortie de l’euro est une des mesures indispensables de tout programme de Gauche qui voudrait changer réellement la donne. »

          Donc le NPA mène une politique ... de Droite.

          Et voici ce que dit un tradeur sur un site financier, le site GoldBroker.com, mais qui doit avoir quelques notions de base en économie, et qui sait que la monnaie qui ne correspond pas à des richesses produites n’est que du vent, qui va faire des bulles spéculatives et finir par nous péter à la figure :

          « L’état réel de l’économie mondiale est inquiétant »

          « En Europe, les pays méditerranéens s’endettent à un rythme exponentiel. L’austérité n’engendrera rien d’autre qu’une croissance plus faible et des dettes supérieures.

          Il n’existe pas d’issue pour ces pays où la population souffre terriblement.

          La meilleure solution serait de sortir de l’Union européenne et de l’euro, renoncer à payer les dettes et dévaluer la monnaie.

          Mais les »eurocrates« ne sont pas prêts à accepter cela, et préfèreront ajouter de la dette, imprimer plus de monnaie rendant la situation bien pire. »

          Finalement, il n’y a que certains à la Gauche de la Gauche qui trouvent qu’il faut rester dans ce « machin européen »...


        • Mowgli 12 octobre 2013 07:30

          Semaine de quinze heures, SMIC à 4000€, congé paternité d’un an, logement gratuit pour tous (mais surtout pour les clandestins), revenus taxés à 100% dès 6000€ mensuels.


        • Mowgli 12 octobre 2013 07:32

          J’ai oublié : tutu gratos pour jaja


        • jaja jaja 12 octobre 2013 11:20

          Visiblement Fifi ne connait ni les thèses de Sapir ni celles d’Husson qu’elle mélange allègrement sans savoir...
          L’essentiel pour elle étant de démontrer que le NPA mène une politique de droite...

          Mowgli, puis non t’es trop con !


        • eric 11 octobre 2013 10:43

          Bon. Ça marche pas !

          On a en effet pas le souvenir que les allumes d’extrême gauche aient jamais cache leur faucille et leur marteau, ou cesse d’appeler les travailleurs a la gréve générale dans les environ 150 dernières années.
          Or les seuls résultats concrets, a les écouter, sont : une « dégradation continue de la situation des travailleurs exploites par le capitalisme », aggravée dans les trente dernières années ( en gros depuis que les gauches ont accédé au pouvoir) par une montée irrégulière mais assez continue de l’électorat FN, elle même corrélée aux passage de gauche au pouvoir.
          A ce stade, ce n’est plus de la persévérance ou de l’entêtement, mais bien de l’aveuglement.
          alors que les résultats sont clairs.
          L’extrême gauche est inutile. pas un résultat probant en 150 ans.
          La gauche est nuisible : elle fait monter le front.
          Elles sont toutes les deux limitées intellectuellement. Les « bas du front » je cite, parviennent très bien a convaincre un nombre croissant d’électeurs, elles, ont le plus grand mal a coaguler des mécontent sur des attaques personnelles et avec des alliances contre leur propre nature pour prendre ou se maintenir au pouvoir.
          SI la fin justifie les moyens, et a gauche, on en doute rarement, alors la bonne stratégie serait effectivement d’abandonner les méthodes qui n’ont pas fait leur preuve et de passer a la surenchère « populiste démagogiques ».

          Mais la, on se heurte a une difficulté pratique qui est le drame de toutes les gauches. Pour faire du populisme efficace, il faut être assez proche du peuple pour entendre ce qu’il dit....

          C’est pas gagne...


          • taktak 11 octobre 2013 11:50

            Je propose que l’on supprime l’absence de résultat tangible à éric :

            la durée légale du travail, le travail des enfants, la journée de 8h, la sécurité sociale, les retraites, l’école laique, les conventions collectives, le droit du travail, le droit de vote des femmes, le salaire minimum, le droit de grève, le droit de se syndiquer, le suffrage universel et non censitaire etc....

            Envoyons éric à la mine tel un ouvrier de 1880. Il le réclame, il le mérite


          • eric 11 octobre 2013 12:48

            Je propose qu’on se cotise pour vous donner quelques cours d’histoire...La sec sco inventée par Bismark, le vote des femmes accorde par de Gaulle contre les gauches qui s’y sont opposées pendant toute la troisième république parce qu’elles avaient peur que celles ci votent comme les cures....Les 8 heures demandées et obtenu d’abord dans les pays libéraux anglo-saxon ou on a rarement vu la queue d’un marxiste, etc....Le droit de gréve, interdit par les révolutionnaires d’extrême gauche en 91, mais heureusement rétablit par Napoléon trois. en 1864...

            La seule chose qui vous reste, et la je ne vous la contesterai pas, c’est la tendance naturelle a vouloir envoyer dans des mines les gens qui ne sont pas sur la même longueur d’onde politique. Mais attention ! je sais que cela ne vous arrêtera pas vraiment, mais il n’y a pour ainsi dire plus de mines rentables en France. Il vous faudra me subventionner...Dans l’état social actuel du pays et des finances publiques réunies, je vous renvoie a l’autre solution classique chez les gens comme vous : fusiller les opposants. C’est moins cher et plus expéditif...
            je plaisante évidemment, je sais bien que vous êtes parfaitement capable d’y penser tout seul...


          • Alpo47 Alpo47 11 octobre 2013 10:52

            Ce qui ne fonctionnera jamais, c’est de rester dans l’anathème, la mise à l’écart, l’union « sacrée » de tous contre un.
            La seule vraie manière, d’ailleurs démocratique, c’est de débattre point par point, de démonter les arguments, si possible (?)
            Le souci, c’est que le reste de l’échiquier politique n’a plus guère d’arguments solides à opposer, notamment face à la paupérisation, la mondialisation, la dépendance à l’europe ou aux USA, le mensonge généralisé, l’enrichissement des élites ... etc.
            Rien, les partis traditionnels n’ont plus rien.


            • Fergus Fergus 11 octobre 2013 11:44

              Bonjour, Alpo47.

              Vous écrivez « les partis traditionnels n’ont plus rien ».

              Si, ils ont, mais il leur manque deux qualités sans lesquelles ils ne pourront changer leur manière de gouverner : la capacité d’écoute des attentes des classes populaires dont ils se sont cruellement détachés, et le courage de faire le choix des peuples et non celui des oligarchies. Normal, peut-on lire ici et là, ils sont programmées pour cela.

              Pas si simple car, en réalité, la majorité des élus de ces partis se sont eux-mêmes intoxiqués à la doxa libérale qu’ils ont à leur tour relayée. Sauront-ils un jour s’en démarquer ? Si oui, les stratégies pourront évoluer vers plus de justice sociale ; si non, nous irons vers le chaos, et bien malin celui qui pourrait dire ce qui en sortirait ! 


            • HerveM HerveM 11 octobre 2013 11:06

              Vous oubliez une troisième tactique qui « sent bon » la manip : la reductio ad scatophilum !
              Vous n’avez pas encore entendu parlé de cette affaire de flic scato qui tenait des propos racistes et faisait caca dans les égouts de Berlin avec des potes à lui aux allures de skinheads.
              A mon avis, ces pratiques sordides sont mises en avant dans les médias pour dissuader les Français de se rendre aux banquets organisés par le Front national. Voir même de nous faire comprendre que commencer à voter FN, c’est se transformer à terme en boulotteur de colombins !


              • appoline appoline 11 octobre 2013 19:01

                Les scatos (très grands malades) existent dans tous les partis, quant aux échangistes, on ne les compte plus. Ne vous servez pas des déviances sexuelles pour imager les partis politiques, vous pourriez avoir quelques surprises


              • spartacus spartacus 11 octobre 2013 11:43

                 leurs références marxistes, léninistes

                Juste des références a une idéologie criminogène à 100 millions de morts. Et l’inventeur du Goulag.

                Ce texte démontre qu’il faudra une génération pour se défaire en France de l’héritage structurel de l’après-guerre formaté par les cocos et leurs utopies.

                Cette idéologie nauséabonde qui cherche la soumission de la population au nom de fumeux qui croient détenir en eux « l’intérêt général ». Et que leur argumentation se borne à exploiter la jalousie et la misère pour renforcer leur idée d’emprise par leur nomenklatura de zozos privilégiés en droits sociaux d’obligés de l’état dont ces poussiéreux viennent tous.

                • Fergus Fergus 11 octobre 2013 11:49

                  Bonjour, Spartacus.

                  Vous confondez une idéologie avec les dramatiques dérives auxquelles elle a donné lieu. C’est comme si vous réduisiez l’Eglise catholique aux croisades et aux guerres de religion, ou la Révolution française aux seules victimes de la Terreur. 


                • taktak 11 octobre 2013 12:01

                  la propagande de la pensée dominante travaille depuis 50 ans à remettre dans les esprit le slogan plutôt hitler que le front populaire.

                  Dans les livres scolaires ont présente le 20e siècle comme le siècle des totalitarisme, pour ne renvoyer une image qu’extrèmement négative de l’expérience socialiste à l’Est et présenter les pays de l’ouest comme le « camps de la liberté ».
                  La réalité est beaucoup moins manichéenne que la carricature de Spartacus.

                  Voir par exemple l’affreuse dictature de Suharto en Indonésie et son génocide de 3 millions de personnes

                  Il est également bon de rappeller quelques faits à l’attention des anticommunistes primaires, souvent vrais fachos :
                  A l’attention des anticommunistes primaires :

                  D’après la FAO un enfant meurt de faim toutes les 6 secondes dans le monde. Cela représente plus de 5 millions d’enfants morts chaque année pour ces raisons particulièrement révoltantes.

                  Extrapolons, depuis 1917, le capitalisme a tué, 480 millions d’enfants. Et il s’agit uniquement des morts de faim, des morts d’enfants, pas des morts par maladie professionnelle, désespoir, répression, etc.

                  Petit joueurs le communisme non ?

                  ou encore s’agissant des USA pays de la liberté et l’URSS un goulag géant :


                  le nombre de prisonniers en URSS, n’a jamais - même durant la guerre - dépassé le nombre de personnes incarcérées actuellement aux USA :

                  En 1998, il y avait 6 millions de personnes incarcérées aux USA, 6,5 millions faisant l’objet d’une mesure de privation de liberté.
                  http://www.bjs.gov/content/pub/pdf/cpus98.pdf
                  Cela correspond à un taux d’incarcération de près de 2,4% de la population des USA

                  Si on se réfère aux chiffres issus des archives soviétiques (ouvertes dans les années 1990), publiés par exemple par the american historical review, le nombre maximum de prisonniers en URSS est de 2 millions...soit au maximum 1% de la population

                  Cela donne à réfléchir non ?


                • appoline appoline 11 octobre 2013 19:03

                  Sans oublier la dénonciation de Jean Moulin, quand l’auteur fait référence à la résistance, il ferait mieux de faire attention, car Moulin, c’est bien les cocos qui l’ont fait tomber


                • taktak 11 octobre 2013 20:56

                  N’importe quoi Appoline.

                  D’autant plus que Moulin était assez proche des communistes (voir son rôle dans l’aide aux brigades internationales)


                • appoline appoline 12 octobre 2013 11:21

                  Non non Taktak, ça c’est la version officielle, grattez un peu et vous verrez bien


                • le naif le naif 11 octobre 2013 11:57

                  « Et si, comme le firent les militants communistes de 36  »

                  Ceux qui ont ensuite voté les pleins pouvoirs à Pétain ???

                  "de la Résistance, les communistes« 

                  Elle était où et elle faisait quoi la résistance communiste le 18 juin 1940 ???

                  Je ne suis pas un anti-communiste primaire, loin de là, je pense que la Russie à fait bien plus et a payer un très lourd tribu à la lutte contre le nazisme, mais il ne faut pas réécrire l’histoire à votre convenance, ça dessert le propos.

                   »Aujourd’hui arrachaient le drapeau tricolore des mains indignes des fascistes pour associer l’étendard de Valmy et des FTP au drapeau rouge du Travail ?"

                  Arrêtez avec ce genre de diatribe, je vote FN, pour la seule et simple raison que je suis souverainiste, rien à foutre de l’internationale socialiste, ou d’un gouvernement mondial. Chaque Nation doit être libre de choisir son destin dans le respect des autres, rien de plus, rien de moins. La ligne Chaviste, si vous voyez ce que je veux dire....


                  • taktak 11 octobre 2013 12:16

                    les communistes n’ont pas voté les pleins pouvoir à Pétain. Et pour cause, le PCF était interdit. Vous devriez le savoir.

                    Qui plus est les communistes ont été les premiers à appeler et à organiser la résistance

                    roit de réponse de Monsieur Léon Landini, Président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI des Bataillons Carmagnole-Liberté • Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance – Grand Mutilé de Guerre (suite aux tortures endurées pendant son internement) membre du Comité d’Honneur du Musée de la Résistance Nationale de Champigny.
                    A l’attention de Ardisson, Société de Production de l’émission « Salut Les Terriens »
                     :

                    Monsieur,

                    C’est avec retard que nous avons pris connaissance de votre émission, dans laquelle vous permettez au sieur Onfray, de vomir son anticommunisme, mettant en cause les FTP-MOI (Franc-Tireur et Partisans de la Main d’Œuvre Immigrée) et en offensant les communistes que nous sommes.

                    Cet individu, affirme que les communistes français (dont les FTP-MOI étaient un des bras armé) ne sont entrés en Résistance qu’après l’attaque allemande contre l’Union Soviétique et que pendant deux ans ils ont collaboré avec les nazis et qu’ils étaient anti-juifs. Et il ose ajouter : « Nous leur accorderons tout de même le bénéfice du doute sur les horreurs de la Shoah. En avaient-ils connaissance ? Les idolâtres les plus fanatisés vous diront que non …. ».

                    Oser prétendre, comme il l’a dit, que peu ou prou nous aurions participé à la Shoah, relève de la diffamation. Il est intolérable que vous rendiez ces vilénies publiques et cela ne vous honore pas de permettre à cet histrion de se donner en spectacle dans votre émission.

                    Pendant la guerre, même les collaborateurs les plus pourris n’ont jamais accusé les communistes et les FTP-MOI d’être anti-juifs, bien au contraire, ils nous désignaient sous l’appellation de judéo-communistes. D’après Onfray, ceux qui nieraient ses fausses révélations ne seraient que « des idolâtres les plus fanatisés ». En ce qui nous concerne, nous anciens FTP-MOI faisons partie de « ces fanatisés là » qu’il ait donc le courage de venir raconter ces saloperies dans une de nos réunions et il pourra constater à loisir que des vieillards fanatisés de 90 ans seront encore capables de lui faire avaler ces insanités.

                    Il convient de rappeler, que les combattants FTP-MOI des bataillons Carmagnole Liberté (unité que des historiens désignent aujourd’hui comme « Le fer de lance de la Résistance armée française ») ont été créés à l’initiative du Parti Communiste.

                    Les premiers engagés dans ces unités étaient des anciens des Brigades Internationales en Espagne et la majorité des dirigeants de la M.O.I. ainsi qu’une partie de ses combattants étaient d’origine juive, comme le prouve le nom des fusillés de l’Affiche Rouge.

                    Dans les cinq premiers créateurs de Carmagnole, il y avait, trois anciens des Brigades Internationales, mais tous les cinq étaient d’origine juive. Nous accuser de porter une part de responsabilité dans la Shoah, c’est nous accuser d’avoir participé à la déportation de nos propres familles, car à la libération combien d’entre nous se sont retrouvés tout seuls, leurs familles ayant totalement disparu dans les fours crématoires d’Auschwitz. Ces affirmations sont innommables et tous les mots orduriers figurant sur les dictionnaires sont encore faibles pour dire ce que nous pensons de votre hôte parasite.

                     

                    Afin que vous sachiez, afin que vous connaissiez les falsifications historiques et les vilénies que vous avez permis de rendre publiques à l’odieux Onfray, nous allons vous démontrer par des preuves incontestables, que les communistes sont entrés les premiers en Résistance contre les nazis. Oui ! Nous disons bien les premiers ! Et ci-dessous nous allons vous le démontrer.

                    Voici quelques unes des prises de position et d’opérations militaires effectuées bien avant l’attaque avant l’attaque contre l’Union Soviétique.

                    Commençons par le début.

                     

                    Dès 1936 beaucoup de communistes Français à l’appel de leur Parti, s’engagèrent comme volontaires dans les Brigades Internationales afin de porter secours au peuple espagnol agressé par le général Franco, qui s’était insurgé contre son propre gouvernement.

                    Ce général renégat, était aidé dans ses combats contre la République espagnole, par les nazis et les fascistes italiens venus lui prêter main forte.

                    Bien des années après, le gouvernement français reconnaissait que ceux qui s’étaient engagés et battus dans les Brigades Internationales, n’avaient pas seulement combattu pour défendre la République espagnole, mais qu’ils avaient également été les premiers à prendre les armes pour la défense de la liberté de notre pays.

                    En reconnaissance des services rendus à leur Patrie, le gouvernement Français leur a attribué la Carte de Combattant.

                    Le 6 Juin 1940 : Le Parti Communiste Français, charge le philosophe Georges

                    Politzer (qui sera fusillé par les nazis) de remettre au ministre Anatole de Monzie un texte en cinq points rédigé par Benoît Frachon. Le dernier point est ainsi libellé : « Il faut armer le peuple et faire de Paris une citadelle inexpugnable ». Il s’agit en fait du premier appel à la Résistance ouverte alors que la France n’a pas encore été envahie.

                    On retrouve l’esprit et parfois la lettre de ce texte dans les tracts clandestins qui seront plus tard diffusés par les militants communistes. (Il en existe des exemplaires au Musée de la Résistance Nationale à Champigny).

                    Le 16 juin 1940 Les communistes brestois constituent leur premier dépôt d’armes au Bouguen, provenant d’armes abandonnées par l’armée anglaise.

                    Le 17 juin 1940 : Charles Tillon, Responsable National du PCF et futur commandant en chef de tous les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) était chargé par la direction du PCF, de réorganiser le Parti Communiste dans le Sud-ouest après les nombreuses arrestations, opérées dans les rangs de PCF. Il lance, un véritable appel à la résistance contre le fascisme hitlérien. Voici quelques phrases de cet appel :

                    « Mais le peuple français ne veut pas d’esclavage, de la misère et du fascisme ….

                    Nous sommes pour un gouvernement, rétablissant la légalité du Parti Communiste, luttant contre le fascisme hitlérien. Nous sommes le nombre nous seront la force. Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins et aviateurs encore sous les armes, unissez vous dans l’action ». Il s’agit bien là du premier véritable appel à la résistance contre le fascisme hitlérien lancé après l’occupation de notre pays. Il est utile d’ajouter que des milliers de tracts reproduisant cet appel, furent distribués dans les rues de Bordeaux par des militants communistes.

                    En Juillet 1940 : A Nantes une famille d’instituteurs communistes nommée Leroy, à saboté une centrale électrique et participé à une distribution de tracts appelant à la Résistance.

                    Le 10 juillet 1940 : L’appel de Maurice Thorez et de Jacques Duclos qui déclare : « Un peuple comme le notre ne sera jamais un peuple d’esclaves ».

                    En août 1940 : « Dans le Nord, les communistes, Eusebio Ferrari, les frères Martel, les frères Camphin, Debarge et quelques autres incendient plusieurs véhicules de l’armée d’occupation et font sauter un train allemand ».

                    Le 29 septembre 1940 Le commissaire central du département, adresse un rapport au préfet de l’Aube : « Activité du Parti communiste, j’ai l’honneur de vous signaler que le Parti Communiste aurait organisé le ramassage sur tout le territoire des armes abandonnées par l’armée française pour en constituer des dépôts clandestins ».

                    Le 5 octobre 1940 Un rapport de Vichy fait état : « Que le communisme est devenu le symbole de l’indépendance nationale par contraste avec la résignation générale.

                    Octobre 1940 Le SS Sturmbahfuhrer Karl Bomelburg, chef de la Gestapo à Paris, signale à ses supérieurs le danger important auquel l’occupant est confronté : « Quoiqu’interdit le Parti Communiste est le seul des anciens Partis qui déploie encore une forte activité ».

                    Le 30 octobre 1940 : L’O.S. (l’Organisation Spéciale du Parti communiste) qui combattait déjà depuis quelques temps contre les occupants, a été officiellement homologuée « Unité Combattante le 30 octobre 1940 » par le ministère des Armées Françaises. Ces groupes spéciaux, constitués par le PCF en 1939, pour la protection des militants communistes recherchés par la police de Vichy, étaient des hommes aguerris, beaucoup avaient servi dans les Brigades Internationales en Espagne.

                    Parmi les premiers animateurs de l’O.S. se distingueront des hommes qui paieront de leur vie la gloire des premières opérations militaires contre l’occupant. La liste des survivants artisans de l’O.S. est moins longue que celle des morts. Tous fusillés en 1941 et 1942.

                    Novembre 1940 : «  Julien Hapiot, dirigeant communiste dans le Nord et Georges Capel incendient un parc automobile Allemand ».

                    Le 4 décembre 1940 : « Roger Landini, dirigeant des jeunesses communistes dans le Var, avec ses camarades a fait dérailler en gare de triage de Fréjus-Plage, un train chargé de produits alimentaires destinés à Allemagne ».

                    Le même mois : Eusebio Ferrari et Félicien Joly font sauter un train allemand et dynamitent la génératrice et la station de Bénory-Cumichy

                    Le 11 décembre 1940 Au sud-est de Dijon, les groupes de l’O.S. dirigés par Jean Mahon, Chalon et Grillot, font dérailler un train de marchandise, partant pour l’Allemagne.

                    Le 10 mars 1941, un groupe de l’O.S. abat trois soldats allemands au port de commerce de Brest.

                    Le 30 avril 1941 un sous officier allemand est abattu à Lambersart dans le Nord par le groupe de l’O.S. d’Eusebio Ferrari. Le premier mai 1941 les groupes de l’O.S. sont dissouts et remplacé ce même jour par les FTPF et les FTP-MOI, qui eux ont officiellement été homologués « Unité Combattante » à partir de ce premier mai 1941, par le ministère des armées.

                    Début mai 1941 A nouveau le groupe d’Eusebio Ferrari abat des soldats hitlériens à Lambersart.

                    Toujours en mai 1941 les FTP détruisent un parc à voitures allemand à Saint-Die dans les Vosges.

                    Fin mai début juin 1941 Déclenchement de la grande drève des mineurs.

                    Grève organisée par les communistes : Auguste Lecœur, Michel Brûlé, Julien Hapiot, Charles Debarge.

                    Dans le Pas-de-Calais cette grève rassemble 100 000 mineurs et prive les nazis d’une importante quantité de charbon.

                    Le 26 mai 1941 Dans un numéro illégal de L’HUMANITE on peut lire : « Abat l’antisémitisme ! ».

                    Et ce ne sont là que quelques unes des multiples actions menées par les communistes. Ces quelques exemples démontrent que les communistes, contrairement à ce qu’affirme Onfray n’ont pas attendu l’attaque contre l’Union Soviétique pour prendre les armes contre les nazis et les fascistes.

                     

                    Au sujet de la scandaleuse calomnie à l’encontre de Guy Môquet, voici quelques documents prouvant le contraire de ce qu’à écrit Onfray :

                    Le 30 mars 1939, sous le titre : « La dernière chance de la paix », Maurice Thorez, Secrétaire général du Parti Communiste Français écrit dans « l’Humanité » : « Le fascisme c’est la guerre. La marche des évènements depuis quelques années confirme absolument cette vérité première …. Que faire devant la menace ? Sinon unir, sinon unir tous les peuples de bonne volonté et en premier lieu la France, l’Angleterre, l’Union soviétique et par delà l’océan les Etats-Unis d’Amérique ? ». Ces phrases furent déterminantes dans l’attitude à avoir pour tous les communistes, Il fallait s’unir et combattre le fascisme.


                  • taktak 11 octobre 2013 12:17

                    Le naif, si vous votez FN sur la base de telles informations, vous devriez vous poser de sérieuse question.


                  • le naif le naif 11 octobre 2013 14:32

                     @ taktak

                    « Le naif, si vous votez FN sur la base de telles informations, vous devriez vous poser de sérieuse question. »

                    Je ne vote pas FN sur ces questions, le passé m’intéresse beaucoup moins que le présent et surtout que l’avenir.

                    Vous me citez toute une liste d’actes individuelles que je ne conteste nullement, je parlais des instances dirigeantes et notamment de Maurice Thorez mais cela n’a guère d’importance. Je ne sais pas ce qu’il en est de votre personne, mais en ce qui me concerne, ces évènements sont bien antérieur à ma naissance et j’en ai un peu marre que des gens dans la même situation que moi en appellent systématiquement à des heures sombres qu’ils n’ont pas connu non plus.

                    Regardons la situation actuelle avec objectivité et non au travers du prisme d’une histoire plus ou moins déformée qui pourrait servir l’idéologie du moment.

                    Sous l’égide de De Gaulle le CNR a pu faire œuvre utile avec des forces diamétralement opposées car l’avenir même du pays était en péril, je trouve simplement dommage qu’actuellement les égos des uns et des autres empêchent un telle « union sacrée » faudra t-il un troisième bain de sang pour y parvenir, ??? Ne peut-on pas l’éviter ???


                  • CN46400 CN46400 11 octobre 2013 15:46

                    @ Morvandiau et quelques autres,


                    Staline n’a envahi la Pologne qu’en 44. En septembre 39 il a récupéré, sur le tapis vert, la surface que l’URSS avait dû abandonner en 1920 à Pilsulki (aidé par les franco-anglais comme De Gaulle). Dire qu’il a envahi la Pologne en 39 revient à contester la frontière EST actuelle de la Pologne au dépends de la Lituanie, de la Bielorussie et de l’Ukraine, puisque c’est sur cette ligne que s’est arrêtée l’Armée Rouge en 39.

                    Quand à l’activité du PCF à partir de septembre 39, la meilleure manière de l’apprécier et de comparer avec celles des autres formations politiques du même calibre pendant la même période.

                    septemre1938- Pacte de Munich-Vote unanime sauf les 72 communistes et 1 député de droite (De Kerillis)

                     Août 1939- crédits de guerre-Vote unanime

                     Septembre 1939-Déchéance des députés communistes-Unanimité sauf les communistes

                     Septembre 1939- Dissolution du PCF-Unanimité (Les députés PCF ne sont plus là)

                     10 juillet 1940-Pleins pouvoirs à Pétain-fin de la Répulique-Vote Unanime sauf 80 députés de divers groupes (hors PCF)

                    Quand à l’activité ultérieure, si on peut, dans toutes les régions trouver des traces, notamment judicières, de l’activité du PCF, il est très difficile de trouver quelques soupçons d’activité pour les autres partis avant 1943 (Voir, par exemple le PS sur Wikipédia) 

                  • taktak 11 octobre 2013 15:55

                    Le naif,
                    Je n’ai pas vécu ces événements, mais je ne peux pas vous laisser insulter - sans doute par méconnaissance - la mémoire des dizaines de milliers de communistes qui furent les premiers dans la résistance, et les plus nombreux dans la résistance armée. Y compris des membres de ma famille qui ont payé très cher le prix de la libération de la France.

                    Vous parlez d’acte individuel. Vous avez tord. Relisez la réponse de Landini. Elle contredit sur la base de faits nombreux vérifiables et avérés votre interprétation.

                    Bref, vous me dites que peux vous importe le passé. C’est vous qui étes venu le mettre sur la table. Pas moi qui n’a fait que vous répondre.

                    "Sous l’égide de De Gaulle le CNR a pu faire œuvre utile avec des forces diamétralement opposées car l’avenir même du pays était en péril, je trouve simplement dommage qu’actuellement les égos des uns et des autres empêchent un telle « union sacrée »"

                    Le PRCF, avec le MPEP et les gaullistes progressistes du clubs penser la france appelle à former un nouveau CNR. Le CNR était bien sous l’égide de De Gaulle, mais le programme a été largement écrit par le PCF sous la plume de Pierre Villon. Et c’est les ministres communistes qui l’ont mis en oeuvre à la libération. Dès la droite revenu aux affaires, elle a commencé à essayer de défaire les avancées du programme du CNR.

                    Cela dit, et puisque vous semblez dire que vous votez FN pour défendre la France, vous dire qu’en tant que militant du PRCF, je considère également que la France est en péril. En péril comme durant la guerre par la collaboration de sa classe dirigeante l’oligarchie capitaliste qui construit l’UE pour mieux exploiter notre peuple en défaisant la France. Il suffit de lire le bouquin Besoin d’aire de Parisot.
                    Mais le vote FN, en dépit de la rhétorique affutée des Philipots spécialistes de l’opinion (IFOP et SOFRES...), ne défend pas la France, il l’attaque. Il l’attaque en divisisant la Nation sur des bases communautaristes, en opposant les travailleurs entre eux. Il empêche de la défendre en désignant comme ennemi l’immigré plutôt que le banquier, en servant de repoussoir. Pire, le FN soutient l’oligarchie capitaliste :
                    - le FN n’est pas pour sortir de l’UE mais pour négocier (quoi on s’ait pas trop bien), alors qu’il n’est pas possible de changer les bases fondatrices ultra libérale, de mondialisation capitaliste de cette UE. Ce serait vouloir rendre un crocodile végétarien
                    - le FN n’est pas pour sortir de l’UE : à plusieurs reprises M Le Pen s’est exprimé en ce sens en indiquant là aussi qu’elle voulait négocier
                    - le FN accepte dans ses rangs des autonomistes et indépendantistes (notamment les identitaires) qui veulent défaire la France républicaine une et indivisible et revendique l’europe des régions chrétienne et blanche...
                    - le FN défend les principes d’exploitation des travailleurs par la clase capitaliste : baisse du cout du travail c’est à dire des salaires, libéralisation du code du travail, casse de la retraite (il suffit de voir les votes de ses députés à l’assemblée), austérité pour rembourser les spéculateurs de la finance mondialisée....
                    -Marine Le Pen est même allée jusqu’à faire allégeance auprès des responsables ultra conservateur américain, comme son père l’avait fait avant elle auprès de Reagan et Thatcher...
                    - ses prises de positions xénophobes et réactionnaires servent à décrédibiliser le combat contre l’UE.

                    Alors le naif, sérieusement, si vous êtes patriotes, vous ne pouvez soutenir le FN.
                    Il existe des gens sérieux de toutes sensibilité -y compris gaullistes - qui soutiennent l’appel pour un nouveau CNR, c’est vers cette alternative qui veut et qui peut changer le système qu’il faut se tourner. Pas vers le FN qui n’est que la roue de secours du système.


                  • non667 11 octobre 2013 16:51

                    Au sujet de la scandaleuse calomnie à l’encontre de Guy Môquet,

                    avant la guerre et avant l’attaque de hitler contre les russes moquet père et fils suivant les ordres de Moscou étaient anti -militaristes !
                     on fait mieux comme résistance au nazisme .
                    par la suite les attentats perpétré par les « résistants » ils n’avaient pas pour but de gagner la guerre  !!!!!!!!!!!mais de provoquer des représailles cruelles et ainsi attiser la haine envers les allemands d’une façon irréversible et réciproquement !
                    une neutralité sournoise aurait permis l’endormissement des allemands et le sauvetage de juifs


                  • le naif le naif 11 octobre 2013 16:55

                    @ taktak

                    J’entends bien tous ce que vous me dites et je partage en grande partie vos positions ( je suis entièrement d’accord avec votre post de 11h46). Je dirais que nos divergences sont plus d’ordre stratégique que d’ordre politique ou idéologique. Je viens de la gauche, j’ai d’énormes doutes comme vous sur le côté social du FN et sur d’autres points que vous évoquez.

                    Mais dans la situation politique actuelle, la seule force politique capable de faire péter tout le système UMPS, c’est le FN, les autres UPR MPEP PRCF qui pourrait en effet être plus proche de mes idées n’ont aucunes chances de faire un score dans l’immédiat. Mon choix est donc purement pragmatique, (il y a deux ans j’étais abstentionniste, c’est une impasse.)

                    Ensuite en admettant que le FN passe, ce qui est loin d’être acquis, de deux choses l’une, où ils se foutent de nous et ce sera la révolution d’autant plus facile que ce sera le FN, ou ils sortent de l’UE & de l’Otan d’une façon ou d’une autre et ce sera déjà un énorme changement, d’autant qu’avec un homme comme Chauprade, on ne risque pas de se retrouver embarqué dans un conflit à la con, ça a son importance...
                    Voyez-vous, je ne suis pas un fanatique, il y a quelques années, on m’aurait dit que je voterai FN, j’en aurai rigolé, mais j’écoute tout le monde ( force est de constater que c’est tout de même très bordélique à « l’extrême gauche », les discussions sémantiques à n’en plus finir et les disputes d’épiciers et d’égo, ce n’est pas ma tasse de thé..) Pour l’instant la seule offre structurée, même si elle est loin de me satisfaire pleinement est celle du FN, c’est tout...

                    Ce qui est à mes yeux le plus désolant c’est ce « barrage républicain » complètement hystérique qui empêche tout dialogue constructif... Soyons sérieux, MLP, n’est pas Hitler, le FN, c’est pas le Nazisme, et leur programme, n’est pas Mein Kempf. Quand on en aura terminé avec ce délire on pourra peut-être aborder les questions sérieuses.


                  • appoline appoline 11 octobre 2013 19:09

                    Je suis patriote et je vote FN. Pourquoi, j’en ai assez de ces traîtres qui salissent la France et la défont de son honneur, j’en ai assez que l’on traîne mon pays dans la boue, assez qu’on abrutisse les citoyens et qu’on les déresponsabilise, assez de cette éducation nationale certes qui ne brûle pas les livres mais ne laisse quasiment aucun espoir aux enfants, assez de tous ces étrangers qui crachent sur le pays et n’apprécient pas les efforts de la communauté etc etc etc.


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 19:20

                    Le seul problème du FN, c’est que 80% des Français n’en veulent pas.
                    Et que parmi ceux qui en veulent, ils ne vont pas tous sur le site de Marion Maréchal Le Pen, lire ses exploits à l’Assemblée Nationale. (marionlepen.fr)

                    Amendements présentés par Marion Le Pen lors du débat sur les licenciements boursiers CONTRE le texte présenté, et POUR les licenciements :

                    « Ce n’est pas dans l’intérêt d’un bon fonctionnement du marché du travail »

                    « Il convient donc de rendre inapplicables aux entreprises les dispositions durcissant les conditions des licenciements économiques. »

                    « La procédure de rupture conventionnelle du travail... Il faut donc conserver ce mécanisme. »

                    Pour un Parti qui soutient les pauvres, les chômeurs et les ouvriers, ça la fout mal.


                  • non667 11 octobre 2013 12:00

                     il est sidérant qu’ après 80ans de règne communiste sans partage et son écroulement spontané (sans guerre exterieure ni révolution interne ! ) il y en ait encore qui veuille le ressusciter ? prcf !
                     c’est un ex- coco qui vous le dit !


                    • taktak 11 octobre 2013 12:20

                      non667 ignore les 80 ans de guerre froide... pour parler d’écroulement spontannée.
                      Quand au coup d’état d’Etsine..... idem
                      Et le réferundum ou à 70% avait été défendu le maintien de l’URSS... la même chose

                      Décidemment, les militants d’extrème droite sur agoravox sont très fachés avec l’histoire


                    • tesla_droid84 11 octobre 2013 14:34

                      Je ne suis pas communiste comme taktak mais la il a raison :

                      Nous devons la chute de l’URSS à une attaque financiere de Wall street (destabilisation de l’economie par retrait massif de capitaux en tres peu de temps).
                      A la création d’Al Quaida par les USA pour épuiser les forces rouges sur le front afghan.
                      Cette tenaille crise économique et massacre des forces vives en age de travailler a conduit à de nombreuses famine et l’empire s’est écroulé pour y mettre un traitre néo libéral dont tout le monde a pu constater la réussite économique (Elsine). Je ne suis pas un fan boy de Poutine mais on peut lui reconnaître le fait d’avoir réussit a relever la Russie en partant d’une situation très défavorable. 
                      A voir la vidéo de Vladimir Boukovski écrivain, ancien dissident soviétique qui explique que l’UE ressemble comme 2 gouttes d’eau à la construction de l’URSS qu’il a combattu une bonne partie de sa vie.



                    • jef88 jef88 11 octobre 2013 12:38

                      Pour combattre le FN une seule tactique valable :
                      Faire redémarrer l’écononomie et recréer des emplois !
                      les mesurettes prises actuellement n’agissent qu’à la marget sans aucune pérénité. En plus elles coutent cher, donc elles cassent le véritable emploi !
                      pour repartir il faut :
                      - faire cesser le monopole de la grande distribution sur la distribution des produits !
                      - réduire la paperasse (et l’informatique) à un niveau raisonnable dans les entreprise (et l’aministration)
                      - casser les normes style ISO9000 et permettre d’imaginer et innover en garantissant une qualité d’usage et non de méthode de fabrication.


                      • DanielD2 DanielD2 11 octobre 2013 13:45

                        Vous croyez convaincre qui avec des articles aussi creux ?

                        Commencez par arrêter de traiter vos concurrents politiques de « Versaillais », ça serait déjà un bon début.

                        1870, nan mais franchement, vous avez pas peur du ridicule ...


                        • mario mario 11 octobre 2013 14:22

                          l’Europe a une regle de «  »jeu«  » dont les participants savent par avance qu’ils vont perdre !

                          la seule surprise pour eux est «  »combien«  » ?

                           

                          et avec cela, les andouilles des appareils politique veulent réorienter ce machin vers plus de social ? communistes compris !

                           44% des ouvriers sont pres a voter FN ! avant de proposer des solutions pour contrer ce parti, il serait bon, de changer de lunette et essayer de comprendre le pourquoi.

                          a ce moment la , les solutions seront possible . sans quoi, inévitablement le prochain président est marine le pen !


                          • taktak 11 octobre 2013 15:58

                            Mario, c’est bien ce que propose le PRCF.


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 19:25

                            mario,
                            Lisez un peu mon commentaire plus haut, sur les amendements de Marion Le Pen sur les licenciements boursiers..., vous leur expliquez cela aux ouvriers ?


                          • appoline appoline 11 octobre 2013 20:45

                            Pour votre gouverne, une bonne proportion du FN n’est pas ouvrière


                          • taktak 11 octobre 2013 20:54

                            Appoline.

                            Ca on le savait que le FN n’était pas ouvrier. Suffit de voir les Le Pen et leur chateau, et qui a financé Le Pen.
                            Bref, oui appoline, le FN est un parti du système, un parti xénophobe et anti patriote qui détruit la France


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 octobre 2013 06:04

                            Appoline,
                            C’est pourtant ce que ne cesse de répéter le FN, qu’il est le parti des ouvriers.
                            Nous aurait-on menti ?
                            En tous cas, avec les amendements que dépose Marion Maréchal Le Pen, il y aura encore plus de chômeurs, vu qu’elle est favorable aux licenciement boursiers...


                          • taktak 11 octobre 2013 16:15

                            Pas d’accord avec vous Actias.

                            Il y a bien des éléments de socialisme dans le modèle français. Et ils datent en grande partie du CNR qui a appliqué au sortir de la guerre le programme du CNR largement rédigé par les communistes. Cependant il ne vous échappe pas que la quasi totalité des formations politiques (y compris et en particulier le FN) de ce pays veut liquider ces conquètes (retraites, sécu, nationalisation de grand monopoles pour en faire de grandes entreprises publiques qui ont fait la force de la France (edf, sncf, PTT etc...))

                            Sur le PcF vous avez en parti raison, la mutation a transformé sa direction en un grand truc mou à la botte du PS, réformiste et très éloigné d’un parti communiste. Pierre Laurent et Cie usurpent largement le nom de communiste.
                            Ce qui ne veut pas dire que les communistes ont abandonnées les travailleurs. Preuvent en est l’existence du PRCF et les dizaines d’organisation (y compris internes au PCF) regrouper dans l’Appel des assises du communismes du 30 juin.

                            "Et les français ne s’y trompent pas, surtout les plus modestes, au fond ils comprennent que la nation est ce qui reste à ce qui n’ont plus rien (c’est pour ça qu’on a la mondialisation, pour enlever cette dernière protection)." effectivement, et c’est bien ce qu’explique cet article de Floreal, du PRCF.

                            Là où je suis en radical désacord c’est sur le fait que le FN défend la Nation et combat la mondialisation. C’est faux.
                            Il essaye d’adapter son discours (lui qui il y a 5 ans était un des plus ultra libéral souvenons nous) pour surfer sur le rejet de l’UE par les classes populaire et le vide laissé par le PC (qui se traduit surtout par une abstention massive). Mais le FN n’est ni pour sortir de l’UE, ni pour sortir de l’euro (mais pour une négociation que l’on sait tous impossible). Le FN n’est pas contre la re-mondialisation capitaliste mais pour lutter contre un très flou mondialisme en visant les arabes et muslmans, les immigrés plutôt que la finance et l’oligarchie capitaliste mondiale dont les chatelains de Montretout font parti. Le FN divise donc la Nation pour éviter qu’elle puisse se rassembler pour combattre son vrai ennemie, son ennemie de classe qui est l’oligarchie capitaliste. Cette oligarchie qui nous impose la dictature de l’UE, de l’euro, du FMI. Cette classe capitaliste française qui fait le choix de détruire le pays : désinsdustrialisation, casse de l’agriculture, abandons de sa langue et de sa culture pour le mainstream coca-cola

                            Vous regrettez les vrais communistes ; lisez le programme candidat des militants franchement communistes du PRCF (www.initiative-communiste.fr)


                          • taktak 11 octobre 2013 20:57

                            allez lire le programme candidat.
                            Vous verrez que le PRCF est assez loin du PcF mutant décaféiné de R hue


                          • Klisthène 2017 Kxyz 11 octobre 2013 15:44

                            Républicains et communistes ça m interpelle toujours cette association...il y a deux idéologies qui ont au nom de leur doctrine ensanglanté l ’ Humanité ..le communisme et le nazisme
                            et tout comme le Front National le parti communiste a pour objectif à terme de faire chuter la Républik pour établir on ne sait projet.
                            La France a connu des heures sombres pour établir la Républik les Français dans leur majorité sont républicains même si avec quelques inclinaisons royaliste l élection du président de la Républik au suffrage universel répond à cette demande.
                            Ce qu il faut c ’ est refonder le pacte républicain vous le nommez Cnr sa symbolik me séduit . je vous l ’ ai dit lors d un précédent échange je le renommerai Convention pour une Nouvelle Républik.
                            Et j y associerrais l ensemble des partis pour un débat autour d une dizaine de thèmes , le tout validé par un référendum.
                            Voilà ce dont à besoin la France le changement c ’ est urgent...
                             


                            • CN46400 CN46400 11 octobre 2013 15:50

                              Qui a exterminé les indiens d’Amérique du Nord ? Les Nazis ou les communistes ?


                            • Klisthène 2017 Kxyz 11 octobre 2013 18:37

                              je faisais référence au siècle dernier visiblement vous ne l aviez pas compris..
                               il est vrai qu ’ avec un communiste le dogme est tel qu ’ on est prêt à tout pour oublier sa propre histoire...


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 octobre 2013 19:43

                              Kxyz,

                              Comme référence au programme du CNR, il y a déjà le programme de l’ UPR :
                              source :


                            • CN46400 CN46400 12 octobre 2013 07:59

                              @ Schweitzer


                               C’est bien les lois de la république américaine qui ont permis aussi bien le massacre des indiens que la poursuite de l’esclavage des noirs au 19° siècle ! Votre raisonnement est si spécieux qu’on pourrait se demander si l’envahissement de l’URSS et d’autre pays européens par les nazis n’était pas, en fait, dicté par la misère des pauvres allemands à la recherche d’espace vital. Une manière de banaliser le nazisme du siècle denier et, du même coup, le « lepenisme » d’aujourd’hui.

                            • Ruut Ruut 11 octobre 2013 16:44

                              Si François as fait correctement son travail, le FN ne passera pas.
                              Par contre il est logique que le peuple tente autre chose que l’erreur UMPS.
                              Quand au centre actuel a part Nicolas Dupont Aignant, c’est la girouette permanente.

                              J’ai du mal a voir la différence de projet de NDA et du FN. Ils ont le même programme.


                              • unandeja 11 octobre 2013 17:16

                                comment lutter contre ce que vous appelez extrême droite ???

                                jeter l’UE et ses technocrates et proter un vrai projet pour la France porteur d’espoir, d’emplois et de pouvoir d’achat.....rien de +

                                Et vous verrez que votre ennemi n’aura quasiment plus aucun partisan !


                                • foufouille foufouille 11 octobre 2013 20:57

                                  @ soleil
                                  marine va diminuer ta baguette a 1.40€ -> 75c et ton plat du jour a 17 se retrouvera a 9€


                                • unandeja 16 octobre 2013 09:32

                                  bé oui c’est vague mais que veulent les gens ?
                                  - de l’emploi
                                  - du pouvoir d’achat
                                  - de la sécurité
                                  - un logement à prix décent
                                  - une fiscalité raisonnable.

                                  ....je ne vais pas détailler car il faut tout un programme pour détailler ça...ce que je veux dire c’est que personne ne combattra le FN avec des anathèmes....la seule arme efficace c’est un projet crédible et efficace....améliorez la vie des gens et ils ne chercheront pa sl’alternative politique....mais force est de constater que ump + ps = 2000 milliards de dettes et des indcateurs au rouge partout ?


                                • smilodon smilodon 11 octobre 2013 17:21

                                  Dommage que nul n’ait compris une chose très simple. En dehors des clivages « droite/gauche/extrêmes », ce que les gens « aiment », ce que les gens « comprennent », c’est un langage qui soit le sien !..... La force de MLP c’est sa facilité à employer les mots des « gens » (électeurs) !.... Les autres ne disent rien, oiù n’osent pas mettre un mot sur une chose !.... « En bas », dans le « peuple », dans les « électeurs », la parole est libre !.. Si on voit un chat, on dit « j’ai vu un chat » !... POINT !... Ce que ne savent plus nos politiques, tellement ils sont « haut », loin au-dessus de tous, tant « ailleurs » !......Ce qu’ils ne savent plus.....C’est juste à quoi ressemble un chat !.... Donc, ils n’en parlent pas !.... Marine le sait encore !.. Elle parle aux gens des choses de la vie !... C’est ce qui fait sa force !.... Et le temps que les autres le comprennent, malgré leurs équipes de « communicants », Ils auront disparu, tant le vrai monde n’est ni le leur ni celui de leurs « communicants » !...Saroko, François, des mecs sympas sans aucun doute !.. Mais plus « FRANCAIS » !... La FORCE de MARINE, c’est celle d’être FRANCAISE !...... C’est « pas grand chose » !.. Pourtant, c’est TOUT !..... Adishatz.


                                  • taktak 11 octobre 2013 17:40

                                    La force du FN c’est d’avoir une caisse de résonance médiatique qui lui sert la soupe en permanence formidable.

                                    Je serai curieux d’avoir une analyse comparé du temps passé par les médias, du nombre de Une qui parle du FN par rapport à d’autres partis.

                                    Je me borne à remarquer que la totalité des partis qui sont pour la SORTIE de l’UE ne font jamais l’objet ne serait ce que d’un article, même critique, dans le système médiatique.

                                    La force du FN c’est d’être tous les soirs à 20h autour de la table dans chaque foyer par la grace de MM Bouygues (TF1, LCI), Vinci (M6, W9), Weil (BFM, RMC), dans toutes les journaux des Lagardère, Boloré, Dassault, Rothschild etc...

                                    La gauche elle n’a que ses petits bras militants pour lutter, pas facile face à de tels machine à laver les cerveaux.

                                    La promotion qui est faites au FN (RMC de ce point de vu est carricaturale) est d’ailleurs un des symptomes que le FN est un parti du système


                                  • alinea Alinea 11 octobre 2013 17:34

                                    Bien d’accord avec cet article !
                                    Que la gauche s’accorde à être elle-même, aussi loin et aussi profond qu’elle le puisse en s’unissant ; intransigeante, intègre et incorruptible ; intelligente et courageuse.. il y aura du monde alors qui voudra s’y reconnaître !
                                    Mais si on promet à chacun que c’est lui qui attrapera le pompon, alors...


                                    • taktak 11 octobre 2013 17:41

                                      bien d’accord Alinea.


                                    • soi même 11 octobre 2013 20:00

                                      Le saint Georges communiste combattant le Reptile Nazisant est une révolution conceptuel sans précédant.

                                      Les Saint Patrons Tutélaires du Communisme vont sans doutes attrapés une jaunisse !


                                      • yvesduc 11 octobre 2013 21:20

                                        Bien d’accord. On a plus que jamais besoin d’un discours de gauche sur la crise (capitaliste ! – mais pas seulement) que l’on vit en ce moment. Au lieu de ça, Hollande mène une « politique de l’offre », ce que l’on peut traduire par une politique de dérégulation, c’est-à-dire : de droite. C’est triste à dire mais cette politique économique (continuité de celle de Sarkozy) marche à ce point sur la tête qu’elle finit par ouvrir un boulevard à l’extrême-droite, qui n’a plus qu’à récupérer les mesures de bon sens qui ne sont pas prises par nos gouvernements.


                                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 octobre 2013 06:22

                                          yvesduc,

                                          Ce n’est pas le rôle politique assigné au FN que d’arriver au pouvoir...Si c’était le cas, il serait interdit des médias. Le rôle du FN c’est de servir de marchepied au PS et à l’ UMP.

                                          Un coup « je me normalise », un coup je vais au bal à Vienne ou je dérape grave sur l’odeur, ou « Durafour crématoire »...

                                          Les Français ne supportant plus le PS et l’ UMP, il faut les obliger à aller voter pou quand même.

                                          Le FN au premier tour sert d’attrape mouches. Il faut qu’il soit suffisamment attractif pour être présent au 2e tour face à un candidat PS ou UMP.

                                          Et au 2e tour, il sert d’ épouvantail pour rabattre les voix sur l’autre candidat.

                                          Vous avez dû entendre les consignes de vote ?

                                          Les mêmes que celles qui ont fait l’alternance UMP -PS depuis Mitterrand :
                                          « Mobilisez-vous, il faut faire barrage au FN ! »
                                          « Désistement républicain, votez dimanche à Brignoles pour le candidat UMP ».

                                          PS : Hier, annonce sur le gaz de schiste. Brignoles est concernée, des recherches sont en cours et les habitants du Canton s’étaient fortement mobilisés contre.
                                          Que l’info tombe juste le dernier jour de la campagne électorale est sûrement un hasard...


                                          • Denzo75018 12 octobre 2013 07:09

                                            On ne peut que constater que l’extrême ne monte que lorsque la Gauche est au pouvoir, nous pouvons donc en conclure que pour faire barrage à l’extrême droite, faisons d’abord barrage à la gauche !


                                            • Christian Labrune Christian Labrune 12 octobre 2013 10:48

                                              « Jetons l’ancre rouge. Aidons les militants franchement communistes »

                                              à l’auteur,

                                              Des militants communistes, surtout si on tient à ce qu’ils soient « franchement communistes », on n’en voit plus beaucoup, ça ne court pas les rues - Dieu merci ! L’évolution darwinienne a dû faire son oeuvre. La prochaine fois que j’irai me promener au Père-Lachaise, où reposent tant de rouges (et deux fois rouges !) cardinaux de cette ancienne Eglise, je veux bien tenter de donner un coup de main en soulevant quelques pierres tombales, pour voir, mais je ne garantis rien : je n’ai jamais cru à la résurrection des morts.

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