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Accueil du site > Tribune Libre > Devise : es-tu toujours la plus belle ?

Devise : es-tu toujours la plus belle ?

Liberté, égalité, fraternité...

 

Cela n'est peut-être pas le moment le mieux choisi pour parler de ces mots-là, pour essayer de savoir ce qu'ils cachent, alors qu'ils deviennent un roc sur lequel s'appuyer, une bouée à laquelle se raccrocher.

Peut-être, oui, vaudrait-il mieux les laisser en l'état. L'état où personne ne sait ce que cela veut dire à moins d'y mettre sa propre définition, non formulée, le plus souvent.

Et pourtant !

La liberté : peu de renseignements sur elle, donnés à l'école ; pas de définition universelle.

À part qu'elle s'arrête ou une autre commence ! Ce qui tout de même empêche l'interprétation du « toujours plus » !

On naît libre ; oui, de quoi ?

De vivre dignement, d'agir à sa guise, de s'exprimer, y compris des opinions contraires aux opinions majoritaires. Libres aussi de voyager, de déménager, d'avoir des enfants. Oui.

Être libre, est-ce pouvoir ce que l'on veut ?

Cette liberté ne semble pourtant accessible qu'à un petit nombre inscrit dans la mouvance du temps, dans les valeurs en vogue ; sinon les entraves, qui ne sont pas forcément légales, sont pourtant bien réelles.

Au moyen-âge, libre veut dire « qui n'appartient qu'à soi, qui n'est soumis à aucune autorité ».

Vous me direz, nous ne sommes plus au Moyen-âge ; donc ne nous arrêtons pas sur cette définition qui évoque plus l'anarchisme que le système oligarchique que l'on subit actuellement.

Un peu plus tard ; « qui n'appartient à aucun maître ». Contentons-nous donc de ne plus être des esclaves matériellement achetés par un maître.

Très vite, dès le XVIe siècle, le mot évolue vers « qui n'éprouve pas de gêne » et puis « non prisonnier, non captif ». ces deux définitions côte à côte aujourd'hui peuvent prêter à sourire !

Mais au siècle de Montaigne, un nouveau sens philosophique se fait jour :

« Qui a le pouvoir de se déterminer » englobant son acceptation politique, pour un peuple par exemple.

Cela nous amène à la démocratie première mouture.

 

Et aussi : « une personne qui n'est pas soumise à des entraves de la part des autorités ».

Il faut attendre le XIXe siècle pour aborder d'autres sphères de la liberté ; aussi est-on en droit de se demander si, au tout début de ce même siècle, naître libre ne voulait pas seulement dire : n'être ni esclave ni serf.

En effet, après la révolution, avec une acceptation politique, le mot s'étend à de nouveaux objets : économiques, juridiques, syndicaux.

Il est à noter qu'à l'heure actuelle, l'enseignement libre est privé, et les radios libres de François Mitterrand ne sont pas restées longtemps politiques, écologiques ou farfelues : elles sont devenues les propriétés de sponsors.

Ne faut-il donc pas se méfier de ce mot à l'ère du capitalisme ultra libéral ?

À noter que « libéralité », ne peut se dire que d'un supérieur à un inférieur dans son sens de « disposition à donner ».( Littré)

Quant à la vie de tous les jours des hommes libres, elle ne donne pas le confort et l'aise qu'on espérerait y trouver.

Reich a très bien parlé de ce problème : l'homme libre, c'est-à-dire vivant, dans le jargon psychanalytique ( sans carapace ni complexe ni névrose), l'homme qui a mené au bout son processus d'individuation, dans le jargon de Jung, vit le déni, le rejet, l'exclusion ( car la liberté ne se plie guère au mimétisme, à l'acceptation consensuelle des valeurs imposées).

Bien sûr, ne confondons pas cet homme véritablement libre aux nantis et penseurs de tout poil qui sévissent sur nos ondes et dans nos journaux ; ni bien entendu aux stars dont la liberté ne réside que dans le pouvoir de l'argent.

La liberté aujourd'hui, j'en fais le pari, est liée au pouvoir de l'argent.

Oui, gare ! Gare à mettre un sens sous les mots, un sens commun, va sans dire.

Il ne nous reste plus qu'à savoir si la servitude décrite gentiment comme volontaire, est une servitude et si l'exploitation d'un salariat précarisé, très vaguement assisté, et payé un euro de l'heure est de l'esclavage.

 

 

Égalité.

Reprenons le même chemin :

Au XVIIe siècle, le mot s'emploie pour désigner le fait, pour des humains, d'avoir les mêmes droits, d'être de conditions égales.

Mon dictionnaire préféré s'arrête là !

Quand on voit ça ! On a envie de se taper sur les cuisses de rire !

On est tous bien d'accord qu'il ne s'agit pas d'égalité de taille, de poids, de milieu culturel, de richesse, de santé, de longévité, de capacités, de lieu de naissance, de sexe, d'époque, de talents... ( vous remarquerez que je n'ai parlé ni d'intelligence ni de beauté, étant intimement convaincue que c'est question de mode, de goût, et d'objet d'application).

Alors nous sommes égaux en droits. Est-ce si simple ?

Le droit d'aller à l'école ?

Non, l'école est un devoir puisqu'elle est obligatoire.

 

Qu'est-ce que le droit ?

 

Du latin « directum »

VIe siècle : justice, application de la loi ; verbum directum : parole juste, principe d'équité, la justice.

VIIIe siècle : règles, ensemble des lois ;

Donc, premier sens : sens moral, de justice et principes moraux, qui doit régir les lois et les coutumes d'un peuple.

Dès le XIe siècle, il est employé couramment au singulier comme au pluriel à propos de ce qui est permis ou exigible selon les principes d'une morale, ou selon la législation.

Dès 1774, au sens « comptable » le mot entre dans de nombreux syntagmes dont : les droits de l'homme, avoir le droit de...avant la Révolution donc .

Nous sommes aujourd'hui bien au-delà de ce dernier sens restrictif avec notre « droit à l'enfant », notre « droit à une mort digne », notre droit ou non droit d'ingérence,etc.

Du sens premier ( qui n'est gardé que dans l'expression « faire son droit », pour l'étude du droit ) , il ne reste plus grand chose ; car ce droit-là me fait furieusement penser à « devoir moral », devoir d'un comportement décent !

Une des premières choses que disent les gosses c'est : « j'ai bien le droit ».

Rendus à l'individualisme, il ne nous reste qu' un « dû ».

Pas de quoi rêver !

Donc nous n'avons pas tous les droits mais il ne nous reste que ce que « l'on nous doit ».

On nous doit donc à tous la même chose- sûrement quantifiable- mais personne ne dit qui est « on » ni le contenu de ce qu'il nous doit..

 

L'égalité des chances ?

Du latin « cadentia » : tomber ( nous reste « choir » de la même origine)

Puis « hasard », bon ou mauvais.

Jusqu'à nouvelle édition agréée par l'Académie, nous en sommes là :

nous sommes égaux devant le hasard. Bravo ! Cela nous avance fort dans l'élaboration d'une société.

La foudre tombe où elle veut, peut-être sur vous.

Lle chanceux réussit ; le malchanceux se ramasse !

Oui, c'est plus complexe, je sais : la chance sourit aux audacieux, j'ajouterais aux confiants en eux. Et la chimie de ces deux composantes n'est pas simple à dire en trois phrases, et peut-être impossible à définir, tout court. Il y a des ingrédients connus tout de même : amour non névrotique de la mère, soutien du père , classe privilégiée culturellement ( quelle que soit la culture ; une culture populaire solide est aussi favorable que n'importe quelle autre)...

Et si c'est toujours vrai ( je veux dire : de toute éternité !), est-il nécessaire de le poser comme principe ?

En réalité l'égalité des chances veut dire tout bêtement que si nous sommes tous placés dans des starting blocks, personne, en principe, ne nous empêche d'arriver premier. Sachant que seulement trois auront une place sur le podium ( travail, argent,etc.), on ne peut qu'applaudir à ce sommaire présupposé !

 

Peut-être que l'égalité dont il est question me crève les yeux et que je ne la vois pas !

Il n'en manquera pas, dans ce cas, pour m'éclairer.

On peut dire juste un mot des « classes défavorisées » :

De « faveur » : de qui avons-nous la faveur si ce n'est d'une femme – si on est un homme-, d'un seigneur d'un monarque ou d'un dieu ?

Je vous le demande.

 

Fraternité.

 

Avant de reprendre le chemin du passé, j'ai deux mots à dire sur ce mot magnifique.

Il évoque des groupes d'hommes et de femmes en lutte, qui établissent entre eux des liens fraternels. Ces liens ne peuvent se tisser que dans l'action, dans le courage et l'héroïsme : la force du groupe qui encourage ! Des liens devenus « familiaux » qui dépassent l'amitié puisque l'expérience les a soudés et que chacun y restera fidèle jusqu'à son dernier jour.

Extrêmement exigeante la fraternité. C'est sans doute pour cette raison qu'elle est peu nommée ou tant édulcorée.

 

De :

(1140 : fraternited, emprunt au latin classique fraternitas : relations entre frères, entre peuples » ;

en bas latin : entre chrétiens.

Ainsi, à moins d'être tous croyant en un même et seul Dieu, Père tout-puissant, comment imaginer une fraternité universelle, une fraternité qui englobe tous les humains ?

Aujourd'hui, rarement employé comme terme de parenté ( fratrie semble plus approprié).

Dans son premier sens : « lien entre des personnes se considérant comme appartenant à la famille humaine », cela suggère une conscience d'espèce dont on peut se demander si elle a jamais existé.

 

Ainsi donc, dans l'acceptation de son sens le plus large, nous sommes aussi le frère de son tyran ( à condition qu'il soit de la même confession).

Ce n'est guère envisageable.

Si nous sommes dans une réalité sociale de classes , chaque classe possède le potentiel de la fraternité ; chaque enclos ésotérique, politique, religieux..( confrérie).

Qu'en est-il aujourd'hui ?

De fraternité, on glisse naturellement vers la solidarité.

Chaque jour, et plusieurs fois par jour, dans les médias, dans les discours politiques et dans les chaumières, on la nomme.

On peut la regarder d'un peu plus près, voulez-vous ?

Plus que la fraternité, la solidarité implique une conscience de classe, d'union entre différents protagonistes d'une même réalité ; elle implique aussi, et plus que la fraternité, une action, un engagement... contre.

Une défense donc.

Contre le pouvoir, l'abus de pouvoir, l'injustice ( ce qui revient au même).

Or, dans notre société contemporaine, et dans tous les pays capitalistes à tendance ultra libérale, on met en place des structures, dans le travail de manière flagrante, mais dans l'habitat, à l'école... qui empêchent la solidarité.

Je n'ai pas le besoin de m'étendre, je suppose que tout le monde le sait.

Cela n'empêche ; on nous exhorte à être solidaires, sous-entendu : vous seriez coupables d'indifférence, d'égoïsme si vous ne vous y livreriez pas !

Question : suis-je solidaire d'une victime, quelle qu'elle soit ?

Réponse : non.

Je ne peux ressentir dans ce cas que de la compassion. Inutile, il est vrai.

Solidaire :

« se dit de personnes liées par une responsabilité et des intérêts communs »

« la solidarité...pour le fait d'être solidaires et de s'entraider . Cette valeur révolutionnaire, théorisée au début du XXe siècle ( cf. solidarisme) est devenu dans le vocabulaire sociopolitique un substitut prudent à « égalité » sur le plan économique, d'où ' impôt de solidarité '. »

Je ne peux être solidaire d'une lutte, si je n'y suis pas impliquée moi-même ; je ne vois guère la possibilité de m'imposer dans la lutte légitime de quelles que revendications que ce soit ; en tant que militante, je peux juste soutenir, et, en nombre, aider à un règlement politique du problème.

La solidarité ne peut pas – à moins d'en avertir l'Académie !- traverser les strates de la société.

( Ne croyez pas que je sois respectueuse à ce point de l'Académie, mais il me semble tout de même que les mots doivent avoir le même sens pour tout le monde sous peine de faire régner une confusion dommageable.)

Ainsi il semble convenu que la classe dominante, consciente des injustices qu'elle engendre, ordonne et impose la « solidarité » pour tous ses administrés !

La solidarité aujourd'hui me paraît plus être une aumône obligée qui crée ou envenime la jalousie et la haine du bas de l'échelle qui aide vis à vis du haut de l'échelle qui est aidée, qu'un réel élan engagé.

Merveilleux outil que cette solidarité qui désolidarise !

 

Non ! Ça suffit l'hypocrisie !

La fraternité ni la solidarité ne se commande !

Chacune d'elle est une création spontanée, donc, sincère. C'est ce qui en fait la beauté.

Sinon, il faut changer de mot.

Mais nous avons peur des mots, ces mots sur lesquels nous avons fondé toutes nos valeurs !

Nous gardons les mots- qui sonnent joliment- et nous changeons les valeurs.

Compliquant à souhait tout ce qui nous guide, nous ne pouvons qu'errer.

(« Aller de côté et d'autre », d'où « se tromper ».)

L'errance et l'erreur ont la même origine.

 

(Toutes les définitions sont tirées du Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, sous la direction d'Alain Rey.)

 

La devise de la première République était :

Liberté, fraternité, ou la mort.


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29 réactions à cet article    


  • citoyenrené citoyenrené 2 octobre 2012 19:45

    article intéressant,

    surtout l’évolution historique de la définition de ces mots, trident républicain,

    rien à redire, si ce n’est qu’il me semble que « Liberté » et « Égalité » sont des points cardinaux opposés, la « Fraternité » étant le lien indispensable pour les réunir, au moins pour que le « concept » ne soit pas écartelé

    ces valeurs sont ardemment trahies en 2012...

    à noter un fait marrant, lors de la fête des morts ou fête des lois du 3 juin 1792, pour commémorer la mort du tanneur Simonneau, les Girondins avaient fait modifier l’écusson républicain par

    « Liberté, Égalité, ....Propriété »


    • alinea Alinea 2 octobre 2012 20:14

      Je ne crois pas beaucoup à l’égalité citoyenrené ; je n’aime pas bien ce mot. parce qu’il induit forcément que l’on est égal d’un autre devant quelqu’un : le père, le roi, Dieu, que sais-je.
      J’aimerais qu’on en trouve un autre !
      Mais liberté et fraternité, là oui !
      Merci, je désespérais d’avoir un commentaire !!!


    • citoyenrené citoyenrené 2 octobre 2012 21:12

      « Égalité » ne me choque pas outre mesure, devant qui ? pour les athées, devant l’infini ! devant l’Humanité, devant l’Histoire, devant le Futur qui nous attend, devant Nous

      égalité de droits, relative égalité de moyens

      « équivalent » ça va pas, on n’est pas que valeur
      « équipotent » ça devrait aller plus loin que la potentialité

      reste à trouver « égalité de droits » en un mot

      « Liberté, Fraternité » c’est pas mal, « Solidarité », vous en parlez dans l’article, et allez, pour les amis néolibéraux, « Liberté, Fraternité, Entraide, Profit »


    • alinea Alinea 2 octobre 2012 21:18

      Profits ( égaux !) j’adhère !!!


    • Fergus Fergus 2 octobre 2012 23:16

      Bonsoir, Alinea.

      Comme l’a écrit Citoyenrené, merci pour ce rappel de l’évolution des ces mots.

      J’avais déjà noté que le mot « égalité » vous agaçait les oreilles. Et vous avez raison car ce mot n’a guère de sens au niveau d’une société prise dans son intégralité. C’est pourquoi le mot d’« équité » est beaucoup moins chargé d’utopie et par conséquent serait plus adapté.

      Cela dit, lorsque l’on considère les manières de gouverner à travers les âges et dans les différents types de régime, il faut bien se rendre à cette évidence : ces trois mots sonnent comme un slogan marketing. Eh oui, je sais, c’est affligeant...


    • alinea Alinea 2 octobre 2012 23:26

      Ah Fergus, si l’on pouvait garder cinq minutes le même sens pour un même mot, on saurait peut-être à quoi s’en tenir !
      Si « égalité » me déplait, c’est bien parce qu’on l’utilise encore alors qu’elle n’a jamais existé !
      Et je ne peux la prendre pour un but, un horizon à atteindre tellement elle est ambigüe !!’


    • FRIDA FRIDA 2 octobre 2012 22:26

      @Bonsoir Alinéa

      « À noter que « libéralité », ne peut se dire que d’un supérieur à un inférieur dans son sens de « disposition à donner ».( Littré) »
      libéralité a le sens de donner sans contrepartie en terme juridique (cela peut consister en un don de vivant du donnateur ou d’un leg.
      liberté, c’est trop dur pour certains, ils ne souhaitent pas de tout de liberté, ils préfèrent la sécurité. En cela Hobbes a raison, le contrat social est basé d’abord sur la sécurité avant la liberté. La liberté est un luxe, et aussi une lourde responsabilité.
      Egalité, on ne nait pas égaux, certains sont trop cupide et d’autre trop paresseux, comment peut-on par exemple rendre égaux ces deux catégories d’individus.
      l’égalité c’est d’éviter une injustice trop flagrante, et encore, les gens peuvent s’habituer à n’importe quoi, (tout est question de culture, ce sont là des concept non indispensable à la survie) et beaucoup excellent dans la survie.
      enfint la fraternité, il n’y a pas pire haine que celle entre frère : Abel et cain.
      article intéressant
      Cordialement


      • alinea Alinea 2 octobre 2012 22:52

        Oui Frida : pour libéralité, je voulais juste souligner que le « don » ( de service ou autre) n’est pas une libéralité ; ainsi je la comprends comme un « don » qui ne coûte rien !!. Il ne coûte rien au riche de « lâcher » quelques aumônes !!
        La liberté qui n’existe pas sans la responsabilité doit être, il faut en convenir trop dure pour certains ; c’est tout sauf le confort ; c’est tout sauf la sécurité ! C’est bien vrai.
        Si vous ne l’avez déjà fait et si vous avez l’occasion, il vous faut lire Kropotkine !
        Sur une société où les paresseux ou les cupides pourraient peut-être vivre ensemble !!
        Sûr ; la haine fratricide ; le mythe d’Abel et Caïn est des plus intéressants.
        Tout est dieu et diable chez l’homme n’est-ce-pas, même les mots ! c’est bien pourquoi tout est si difficile.
        Merci Frida.


      • alinea Alinea 2 octobre 2012 23:06

        Non, la fratrie n’est pas toujours fraternelle !
        Abel, le berger, en harmonie avec la nature ! Caïn, le jaloux qui le tue et annonce la destruction de l’environnement par l’homme, les villes et la haine !!
        Mais je crois que « fraternel » a cette valeur positive que fratrie n’a pas !!
        Pour l’égalité... on ne naît pas cupide ou paresseux ; ce sont nos expériences d’enfants dépendants et immatures, fragiles et soumis aux traumas, qui nous rendent comme ceci ou comme cela !
        À chacun selon ses besoins ! À chacun selon ses capacités.
        Cela me paraît plus « vrai » que l’égalité ! et plus juste.
        Justesse, j’aime bien !


        • FRIDA FRIDA 2 octobre 2012 23:27

          « on ne naît pas cupide ou paresseux ; ce sont nos expériences d’enfants dépendants et immatures, fragiles et soumis aux traumas, qui nous rendent comme ceci ou comme cela ! »
          voilà donc un débat bien passionant qui n’est pas tranché entre déterminisme,(ou le béhaviorisme, ou encore la grâce divine (la prédestination)) et la liberté individuel et qui va de pair avec la responsabilité.


        • alinea Alinea 2 octobre 2012 23:30

          Frida :
          Pas forcément : nous sommes déterminés par des tas de choses, mais à partir de cette détermination, nous avons l’espace de notre liberté !


        • N F C N F C 6 octobre 2012 23:13

          Bon rappel des définitions et de leur évolution mais alors ou est cette fameuse liberté aujourd’hui ? Si on accepte pour vrai que chacun a une espace personnelle de liberté, qu’est-ce qui se passe si ma liberté est réellement non-liberté pour l’autre ? Ou est alors la liberté de la devise, celle qui doit être présente pour tout le monde…

          Le droit, un autre sujet sans fin, milles définitions de bonnes intentions…Les écrits d’Aristote, Platon, Hobbes, Rousseau… malheureusement ne peuvent pas changer la triste réalité aujourd’hui de l’autorité de l’argent. Tellement puissant et pourtant très souvent pas capable d’indemniser le mal qui est déjà arrivé…  

          Une chose est clair pour moi- l’existence de la profession juridique prouve justement que l’être humain ne peut pas s’empêcher d’entrer en conflits et doit être limité par des règles extérieurs, parce qu’il n’est pas assez intelligent pour disposer de sa liberté totale sans nuire aux autres.

          Egalité- impossible même en état de nature :->

           


          • alinea Alinea 6 octobre 2012 23:40

            Notre société et notre politique, suivant celle des États-Unis, ont induit que plus rien ne pouvait se traiter hors des tribunaux.
            Ce n’a pas toujours été le cas ; les gens n’étaient pas plus intelligents naguère !
            Quant à l’égalité !!! elle me navre : ne peut-on donc pas être curieux de l’autre, l’aimer, l’aider, se faire aider, agir ensemble, bref, vivre ensemble si on n’est pas « égaux ».
            Tous ceux que je connais et aime sont supérieurs à moi en presque tous les domaines !
            Sur certains points je peux me risquer à dire que je suis plus forte qu’eux !!!
            Ces différences nous grandissent et nous renforcent ; pour moi, cet échange, ce mot, je l’échangerais bien contre celui d’ « égalité » !!


          • Hervé Hum Hervé Hum 16 octobre 2012 10:36

            Bonjour Alinéa, je viens un peu tardivement sur cet article, mais peu importe, c’est à vous que ce commentaire s’adresse.

            La liberté est tout sauf celle consistant à dire « qu’elle s’arrête où une autre commence ». Car cela veut dire, texto, que vous êtes dépendant de la liberté de l’autre ! Ecrivez la phrase à l’envers ne change pas le sens de la dépendance. Car c’est du conditionnement de votre liberté dont vous parlez !!!

            La liberté n’est pas plus faire « tout ce que l’on veut », car cela ne dit pas ce que l’on veut. La plupart des gens ne le sachant pas, se contentent de mimer les modèles qu’on leur impose. Ils ne sont donc pas libre, mais conditionné.

             La liberté est de faire ce que l’on est vraiment. Devient ce que tu es dit Nietzsche

            Mais pour y arriver il faut une grande discipline intérieure. La liberté exige donc une grande discipline intérieure. Contrairement à la servitude qui n’en demande qu’un minimum et l’esclavage aucune car celle ci est imposé de l’extérieur.

            L’égalité. !? Tiens, je n’y ai jamais vraiment posé mon esprit dessus ! Mais l’égalité consiste à dire « aimez vous les uns les autres ». L’égalité fait automatiquement penser au signe mathématique =
            Mais si j’écris 1 = 1 ben cela ne m’apprend rien. Par contre si j’écris un = uno = one = etc.
            Quand à l’égalité des chances au départ, elles sont faussés par l’environnement... Mais si elle était respecté, les différences qui se font jour par la suite entre les enfants ne seraient pas vu comme des inégalités mais comme la révélation de chaque personnalité.

            L’égalité n’est donc pas à confondre avec uniformité.

            Pour la fraternité, elle peut aussi s’écrire de la même façon que « aimez vous les uns les autres ». Mais son utilisation, rapproché avec le mot solidarité comme vous l’écrivez, joue sur 2 aspect de la conscience. La 1ere pour rappeler les gens au patriotisme jusqu’au nationalisme d’une part et de l’autre jouer sur la culpabilité morale de notre monde riche face aux pauvres.

            Mais pour dire la vérité, j’aimerai que vous lisiez cet article actuellement en modération et me donniez votre avis. Il s’intitule « le testament de Dieu » posté le 9 octobre. A cette adresse

            http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=123980

            C’est la 2ème fois que je le poste et je crois qu’il sera encore refusé.

            Merci...


            • alinea Alinea 16 octobre 2012 11:15

              Puis-je me permettre quelques commentaires ?
              Je serais vous (! c’est mon opinion, je vous la livre, faites-en ce que vous voulez, ok ?)
              - supprimez la première partie où vous parlez de la publication de votre article
              - corrigez les fautes d’accord : tu aimeras, trouveras, chéris, croiras,etc. continue
              - à la fin, n’expliquez pas l’histoire, ne dites pas par exemple : bien sûr j’aurais pu... tout le monde aura compris..
              J’aime ce que vous voulez dire ;
              D’abord je poserais l’histoire,sans préambule personnel ; je ne sais pas si je dirais Dieu, puisque Dieu est censé être parfait ; peut-être un nom biblique, enfin vous voyez ça, je n’ai pas trop idée.
              Refaites votre phrase où vous parlez du Graal : le Graal semble bien de trouver.. on ne comprend pas !
              Après avoir raconté l’histoire, un peu comme si on vous l’avait racontée aussi, faites-en votre analyse, oui.
              Voilà à mon avis où ça coince


            • Hervé Hum Hervé Hum 16 octobre 2012 13:22

              Je ne peux pas vous permettre ce que je vous prie de faire. Donc un grand merci Alinéa !!!

              Pour les fautes, ma foi, j’ai toujours été mauvais ! Mais bon si c’était un critère de publication, ben ça limiterai pas mal le nombre d’articles publiés.

              J’aurai dû employer un autre mot que « graal » comme « le but » par exemple. J’ai voulu faire érudit (j’ai l’art de savoir utiliser tous les mots que je connais pour masquer mon manque d’érudition, mon manque d’instruction académique).

              L’idée de faire comme si on me l’avait raconté était la bonne, mais c’est trop tard, je ne vais pas le refaire une 3ème fois, tant pis.

              Mais quel que soit les défauts sur la forme, le fond lui, échappe aux modérateurs. Or, il me semble que c’est ce qui doit compter. Dans la 1ère mouture je m’étais abstenu de faire des commentaires, laissant à chacun le soin d’en tirer la substance. J’ai donc voulu donner quelques indications pour faire démarrer la réflexion, sans plus de succès. Tant pis.

              Je vous ai choisi pour votre objectivité et sens critique personnel. Plus rare qu’il n’y paraît.

              Encore merci chère Alinéa...


              • alinea Alinea 16 octobre 2012 13:37

                Hervé : il n’est pas trop tard : votre idée est bonne, elle mérite un travail supplémentaire ; prenez le temps de le faire ! Il n’y a pas le feu, c’est un sujet de fond que si vous le proposez dans un mois, sera toujours d’actualité !
                Faites ce travail, ne serait-ce que pour vous-même ; ne lâchez pas ce que vous avez à donner et soyez sûr aussi que même si ce n’est qu’une goutte d’eau, elle est précieuse !
                Merci de votre confiance


              • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 2012 09:34

                Bonjour Alinea

                Vous écrivez :

                je ne sais pas si je dirais Dieu, puisque Dieu est censé être parfait ; peut-être un nom biblique, enfin vous voyez ça, je n’ai pas trop idée.

                L’histoire n’ ôte pas le caractère parfait de Dieu ni non plus son caractère omniscient, omniprésent et omnipotent. Elle explique et justifie simplement l’absence de Dieu dans la réalité. Que l’unique moyen de le rencontrer est par la méditation et la recherche intérieure.

                L’histoire dit que notre libre arbitre est exclusif. Soit nous avons le libre arbitre et Dieu n’est pas en réalité, soit Dieu est en réalité et notre libre arbitre est illusion.

                L’histoire fait donc la différence nette entre réalité et vérité (mais indissociable comme toute dualité). La réalité c’est la matière et la vérité c’est l’intention de l’être. Or, cette dernière se manifeste au travers de la réalité qui est donc la forme de l’être. La subtilité tient dans le fait que Dieu, dans cette histoire, est originellement toute la réalité, donc la matière, mais lors du big-bang Il divise la matière (son corps) en autant de particules élémentaires. Chacune de ces particules est animé d’une même vérité, essence, donc d’une même intention d’être et que celle ci est la volonté de la poursuite de la vie. Vie qui est donner sens à l’existant. Et ce sens se retrouve en mode inversé de l’univers de Dieu.

                Bref, la perfection de Dieu est respecté, mais avec en plus une dimension tragique qui est dans l’essence même de la vie... La mort matérielle !

                Cette histoire contient en elle même toutes les philosophies et religions de notre monde. Pour commencer à s’en rendre compte il faut sans doute la lire plusieurs fois !!!



                • alinea Alinea 17 octobre 2012 10:41

                  vous dites que Dieu fait tout ce que ses parents lui ont dit de faire, et puis, quand il s’ennuie, ne sait plus quoi créer, il prend conscience.
                  Je dis que Dieu est conscience, il ne fait pas le chemin des hommes ; il est complétement imparfait dans l’histoire puisqu’il agit comme un enfant gâté qui a reçu le pouvoir !
                  C’est pourquoi je disais que Dieu me gêne ! mais pourquoi pas.
                  Hervé : quand on a l’intuition d’avoir trouvé « le graal », l’unité, la vérité, il faut plus de deux tentatives pour pouvoir l’exprimer.
                  Vous semblez impatient et vous m’accusez de n’avoir pas compris !
                  le travail, c’est ça aussi, ne pas s’énerver et ne plus se sentir incompris !


                • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 2012 11:59

                  Ne nous méprenons pas Alinea.

                  Je dis surtout que c’est une histoire.

                  Ceci dit, pour l’exprimer il me faudrait partir du commencement, mais cela ne correspond pas à un article.

                  Désolé Alinea, mon dernier commentaire était donc inutile.

                  A plus sur un de vos agréables articles !


                  • alinea Alinea 17 octobre 2012 13:12

                    Pourquoi cela ne correspondrait-il pas à un article ? Je ne comprends pas
                    Nous discutons sur le contenu de votre histoire, je vous donne mon avis mais ce n’est que mon avis ! Soit ça vous dit quelque chose et vous pouvez en tenir compte, soit ça ne vous dit rien et mon avis devient nul et non avenu ! C’est pas grave !


                  • alinea Alinea 17 octobre 2012 13:25

                    Hervé : j’ai écrit cet article il y a quelques temps ; il y a des commentaires intéressants !
                    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/petit-vocabulaire-personnel-1-dieu-118899


                  • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 2012 13:35

                    Non, votre avis est excellent car vous avez parfaitement ciblé les erreurs de celui ci. Surtout le fait que je n’aurai pas dû me présenter comme l’auteur mais comme le rapporteur. Ah, vanité quand tu nous tient !

                    Mais après, parler du contenu et non de la forme c’est autre chose. C’est développer ma pensée et comme je l’écris, partir du commencement. SI vous souhaitez en discuter je ne dis pas non, mais encore une fois cela dépasse le cadre d’un article.

                    Alors, si je remet l’article ce sera seulement en tenant compte de vos recommandations... Mais il se peut aussi que je l’oubli !


                    • alinea Alinea 17 octobre 2012 14:26

                      Si vous le voulez bien, je vous livre les petites notes que j’ai écrites en relisant attentivement votre article.
                      Prenez ma volonté de pousser plus loin votre pensée comme un cadeau mais surtout pas comme une quelconque supériorité de ma part !
                      Confronter sa pensée à l’intransigeance d’un autre, dont la pensée mérite elle-aussi cet esprit critique d’un autre, me paraît un bon moyen d’avancer. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde : certains ( nombreux) voient les critiques comme une atteinte à leur personnalité.
                      Ce n’est pas le cas pour moi, vis à vis de vous !
                      À partir du début de votre histoire :
                      Ne pas se retourner : voir le Complexe d’Orphée.
                      Y a-t-il une inanité de toute création ?
                      Quand Il créait, Il n’avait pas atteint la conscience, même pas celle d’être seul, aussi :
                      explicitez : « plus Il créait et plus Il s’éveillait à sa propre conscience »
                      car plus loin :
                      « À cet instant précis...ses parents ne voulaient pas qu’Il prit conscience de sa vie créatrice... qu’Il s’interrogea »
                      Cela nous fait penser à Adam et Ève. Le paradis sans conscience. Pour moi c’est un peu le règne animal qui, du coup, est parfait dans sa spécificité.
                      De la conscience de soi découle l’absence de l’autre : pourquoi ?
                      « Dieu parcourait tous les recoins de son corps....une création qui fut animée d’une volonté propre... » : L ’Homme ?


                    • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 2012 16:19

                      Rassurez vous, j’ai toujours aimé le débat d’idée... Spécialement lorsque je le maitrise bien, car alors je le vis comme une partie d’échec !

                      Est il utile de répondre à la question sur l’inanité de la création ?

                      J’écris "Plus Dieu créait, plus Il s’émerveillait et jouissait de ses créations, qui étaient toutes une partie de son ego. Plus Dieu créait et plus Il s’éveillait à sa propre conscience« 

                      Ayez toujours à l’esprit que Dieu est l’unique être composant l’univers. Sa conscience de départ innée, c’est celle légué par ses »parents« qui consiste à créer, créer et créer à partir de l’énergie éthéré. Donc, chaque création participe à son éveil sur la matière, la réalité.

                      Dans cette conscience là, la solitude n’existe pas, n’a pas de sens, tant que Dieu continu à créer, tant qu’Il ne se retourne pas. Ce mouvement de création est ici la recherche de soi, du connaître, du possible, du beau. Chaque création est le prototype de la prochaine création. Chaque création est la conscience de la prochaine création.

                      Mais lorsqu’il atteint le point où il ne voit plus rien à créer, ce mouvement s’arrête, et obligatoirement il se retourne pour contempler son oeuvre et se met à réfléchir sur celle ci. Il se retourne et ne voit que lui même. A ce moment là il atteint ce que l’on peut appeler l’omniconscience. C’est l’état d’éveil total qui consiste à avoir la conscience de tous ses états passés et les mettre dans une même perspective. Et la réponse est la même, l’arrêt de la recherche de soi.

                      Mais qu’est ce que la conscience ? La définition que j’en donne est celle ci

                      le sens de l’action en conséquence de la connaissance.

                      Dans laquelle »l’action en conséquence de la connaissance« est l’intelligence et la connaissance est »la mémoire de la chose observé".

                      Pour l’instant je n’y ai pas trouvé de défauts. Peut être vous si !


                      • alinea Alinea 17 octobre 2012 16:35

                        oui, je comprends mieux ; il faudra alors, dans l’histoire elle-même ou dans son analyse donner ces définitions, car j’ai encore du mal à comprendre quelle est cette conscience que Dieu a de lui-même quand il ne fait qu’ obéir à ses parents, qu’il ne se sait pas seul, et dont vous ne dîtes rien de ses connaissances ni de sa mémoire.. ;
                        Je vais y réfléchir


                      • Hervé Hum Hervé Hum 17 octobre 2012 18:03

                        Je vous en dirai davantage plus tard concernant ces fameux « parents »

                        Mais n’oubliez jamais que ce n’est rien d’autre qu’une histoire, qui commence toujours par « il était une fois ». Une de plus. Après, on aime ou on aime pas !

                        Quoiqu’il en soit, la plus belle histoire, c’est vous ! Faire de sa vie une histoire qui vaut la peine d’être raconté aux enfants...


                      • alinea Alinea 17 octobre 2012 19:14

                        La plus belle histoire, c’est peut-être avec votre saxe que vous la racontez. Un temps j’en ai racontées avec mon bandonéon, mon harmonium indien ou ma voix.
                        À bientôt Hervé.
                         


                      • Hervé Hum Hervé Hum 19 octobre 2012 00:20


                        Bonsoir Alinea, vous me parlez de bandonéon et cela me mène droit en Uruguay vers une amie.... Elle aussi chante et je vous imagine bien avoir ce même tempérament indépendant et farouche.
                        -----------------------
                        On ne fait qu’imaginer Dieu à partir de notre propre expérience du monde. Le fait pour un humain d’ obéir le prive t’il de sa conscience ? Un enfant à la naissance est il dépourvu de conscience ? Un animal est il dépourvu de conscience ? A toutes ces questions je réponds non. Tous sont pourvu de conscience. Ce qui fait la différence c’est la dimension dans laquelle chacun évolue. Tous évoluent dans des dimensions de consciences définies mais avec plus ou moins de possibilités d’évolution de leur conscience. C’est à dire de changer de dimension de leur conscience ou autrement dit, de changer ou considérer le sens de l’action en conséquence de l’acquisition d’une nouvelle connaissance (mémoire de la chose observé). Sachant qu’une dimension est un espace et donc suppose des règles propres définies.

                        Dans cette version de l’histoire de Dieu, sa conscience et sa connaissance sont écrite. Il sait qu’il est l’Etre, possédant toute l’énergie de l ’Univers avec un pouvoir absolu sur celui ci. Il sait que ses « parents » lui ont recommandé de sans cesse créer et de ne pas se retourner ou autrement dit de jouir de ses créations sans se poser la question sur l’origine de ses créations (car l’origine renvoi à sa propre solitude). Son action est donc de créer et le sens est vivre, avec pour définition de la vie « donner sens à l’existence de l’être ».

                        Lorsque Dieu cesse de créer, cela signifie qu’il atteint la limite dimensionnelle de la conscience dans laquelle il évoluait. Mais dans cette dimension de conscience, en l’explorant dans ses moindres recoins, il à évolué par palier, créant à l’intérieur de celle ci des sous dimensions de consciences.

                        Au début c’était simple mais là, cela se complexifie. Pour comprendre le mécanisme de la conscience et de ses changement de dimension il suffit de prendre 2 miroirs, de les mettre en vis à vis et de se placer entre les deux. Vous verrez alors comment l’Univers fonctionne. Le miroir d’un coté se reflète à l’infini dans l’autre où chaque nouvelle image sort d’une dimension antérieure. Si vous placez plusieurs jeux de miroirs, la complexité devient infini et si vous vous perdez dans l’une d’elle, comment retrouver son chemin !

                        Si l’on considère se principe et suivant ma définition de la conscience, on s’aperçoit que même le monde des atomes est doué d’une conscience propre mais dans une autre dimension antérieure à celle de l’humain. Mais cela dit aussi que chaque être humain se voit normalement évoluer dans plusieurs dimension de conscience d’être.

                        Quand à ses parents, ils sont nommés dans l’histoire, ce sont Néant et Vie. Où le Néant est « la négation de sens de l’existant » et la Vie « donner sens à l’existence de l’Être ». Vous remarquerez que entre le Néant et la Vie il y à la naissance de l’Être. Soit Dieu. Seulement, la conscience d’Être naît de principe de causalités qui s’ils ne sont pas respectés font automatiquement replonger dans le néant... La négation de sens de l’existant. Le but ou rôle de Néant et Vie étaient donc de déterminer les principes inviolables permettant à l’être de s’exprimer, c’est à dire d’avoir une réalité ou ’forme d’être". Car on peut bien considérer la physique et la biologie comme des processus mécaniques, personne ne peut expliquer par un quelconque déterminisme la nature des forces qui les animes et que l’on appelle aussi la volonté.

                        Et vous savez quoi ? Le seul vrai danger pour la Vie, c’est la perte de sens de son existence.

                        Bonne nuit

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