Le siège dont le couple Strauss-Kahn a fait l’objet depuis son retour en France, le 4 septembre dernier, montre le degré d’inconscience ou de stupidité des médias qui le poursuivent. Croient-ils vraiment, ces naïfs, que DSK puisse obéir à leurs injonctions quand il entre ou sort de chez lui : « Un mot, M. Strauss-Kahn ! » ?
Un journalisme publicitaire, humiliant et coûteux
On l’a déjà entendu leur répondre, lors de sa libération à New-York, alors qu’il peinait à ouvrir la porte de son domicile, qu’il allait bien comme quelqu’un qui avait du mal à enlever sa clé de sa serrure (1) ! Comment des journalistes n’ont-ils pas conscience du rôle humiliant qu’ils jouent ? Quelle image de la profession que de se prêter à n’être que les porte-micros ou les publicitaires d’un homme politique !
Ce qui sidère encore plus, c’est le coût d’un pareil harcèlement dont il est évident qu’il ne fera pas dévier d’un pouce la stratégie de communication de l’intéressé, conseillé par des experts en la matière. On dit les médias endettés. Mais que ne commencent-ils par faire des économies en s’épargnant cette mobilisation inutile de journalistes faisant le pied de grue à la porte des Strauss-Kahn, puisqu’il est entendu que nul ne peut prétendre dicter sa conduite à un homme politique attaché à soigner son image, surtout après l’humiliation planétaire qu’il a subie avant d’être innocenté par le procureur de New-York ?
Sans doute va-t-il parler, maintenant qu’il est en France. Il ne peut pas ne pas le faire après la tornade judiciaire qui s’est abattue sur lui et qui l’a présenté à la planète entière comme un « coupable présumé » pendant trois mois. Mais qui peut croire un instant qu’il n’en choisira pas lui seul le moment opportun, quelles que soient les mouches du coche journalistiques vibrionnant autour de lui ?
Vraisemblance et représentation fidèle de la réalité
Plusieurs hypothèses pouvaient être avancées à l’annonce de son retour. On pouvait croire, par exemple, que sitôt le pied sur le sol de France, il allait réunir une conférence de presse et livrer sa version des faits, car, - faut-il le rappeler ? – il ne l’a toujours pas donnée.
Sa stratégie de défense a seulement visé à contrer les accusations portées contre lui.
Or, on sait que sous un faisceau d’accusations vraisemblables qui peuvent être calomnieuses, une représentation des faits la plus fidèle possible à la réalité n’est pas forcément la réplique adéquate à apporter pour les réfuter. Il convient souvent, au contraire, de se placer dans le contexte de vraisemblance et non de représentation fidèle de la réalité pour neutraliser une calomnie.
1- Ainsi, accusé d’une agression sexuelle violente envers Mme Diallo, employée de l’Hôtel Sofitel à New-York, a t-il convenu qu’une relation sexuelle avait bien eu lieu mais réciproquement consentie, puisque l’accusation soutenait que des traces d’ADN de DSK avaient été retrouvées sur les vêtements de Mme Diallo.
2- D’autre part, pour neutraliser le conflit survenu après la relation sexuelle consentie, DSK a accusé à son tour son accusatrice d’un chantage financier qui expliquait la procédure judiciaire lancée contre lui après son refus d’y céder.
Mais aussi bien il se peut qu’aucune relation sexuelle n’ait été consommée ni un quelconque chantage financier exercé. Ces deux arguments n’ont visé qu’à réfuter les calomnies supposées de l’accusation et sortir du guêpier judiciaire.
Une déclaration attendue différée
Pourquoi DSK n’a-t-il pas fait ce choix d’une déclaration immédiate dès son retour ? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées.
1- D’abord, différer l’instant d’une déclaration contribue à créer une attente. DSK peut avoir voulu choisir « une fenêtre » de réceptivité maximale de son message sans avoir à souffrir d’interférences. La semaine qui suivait son retour en France a été celle de la commémoration des attentats du 11 septembre 2001 et les médias en ont fait des tonnes : France Inter s’est déplacé à grands frais sur les lieux pour mieux stimuler le réflexe de voyeurisme en courant après les familles des victimes.
2- Il n’est pas impossible que DSK ait été aussi dans l’attente des conclusions d’enquêtes menées par ses avocats.
3- Ou alors, il n’a rien d’autre à dire que ce qu’il a révélé en cours de procédure. Et dans ce cas, l’hypothèse de l’agression sexuelle resterait plausible, même si elle ne peut être prouvée puisque, c’est parole contre parole entre agresseur et victime supposés.
Une déclaration décisive pour trancher entre les deux hypothèses
La déclaration annoncée que DSK s’apprête donc à faire, sera décisive pour son avenir.
1- Ou il ne livre rien de nouveau et confirme, ce faisant, que sa version se limite à ce qu’il a reconnu devant la justice américaine, relation sexuelle consentie et tentative d’extorsion financière. Dans ce cas, le doute sur ce qui s’est passé dans la chambre 2806, le 14 mai 2011, persistera : la réputation de DSK en restera durablement affectée.
2- Ou, au contraire, il livre des informations qui tendent à faire comprendre pourquoi ce scandale a éclaté un 14 mai 2011 et pas avant, à la veille d’échéances capitales pour lui – la réforme du FMI avec création d’une nouvelle monnaie internationale sous son égide, et sa candidature à la présidence de la République française - alors qu’il était pourtant sur le qui-vive, comme l’ont décrit certains témoignages - et l’affaire est relancée mais dans une autre direction : devient alors plausible l’existence d’une machination dont Mme Diallo n’aurait été que l’agent d’exécution d’un groupe clandestin. On n’imagine pas, dans ce cas, que DSK ne veuille pas faire toute la lumière puisque c’est son honneur et son avenir qui sont en jeu.
3- Reste toutefois une troisième solution : s’il se contente d’une déclaration reprenant ses aveux devant la justice américaine, ou qu’il présente ses excuses comme il l’a fait devant le personnel du FMI, sans pouvoir faire autrement sur le sol étatsunien, il peut aussi vouloir attendre le moment propice au cours de la campagne électorale française pour faire des révélations qui mettraient l’adversaire politique en difficulté.
Depuis le début de cette affaire, on s’est gardé de trancher en faveur de l’une des deux hypothèses qui pouvaient expliquer l’énigme qu’elle recélait, l’agression sexuelle ou la machination (1) . La procédure américaine n’a fait entendre pendant trois mois que la version de l’accusation que la stratégie de la défense se devait exclusivement de contrer, sans se soucier de la représentation fidèle de la réalité, mais seulement de la vraisemblance de sa riposte à des griefs qui pouvaient être calomnieux. On maintient cette position d’équilibre comme on s’avance sur un chemin de crête vertigineux entre deux abîmes, tant que DSK n’aura pas livré sa version. Mais, maintenant que les accusations portées contre lui ont été levées par le procureur de New-York et qu’il est en France, on peut supposer que sa parole est désormais libre et qu’il détient des informations gardées jusqu’ici secrètes qu’il ne pouvait révéler jusqu’ici. Sinon, le soupçon d’agression sexuelle restera comme une tâche indélébile, même si elle n’a pu être prouvée. Paul Villach
(1) Paul Villach, « Les DSK s’escrimant à ouvrir leur porte close : un clip publicitaire ? », AgoraVox, 7 juillet 2011.
(2) Pierre-Yves Chereul, « L’affaire DSK, deux hypothèses pour une énigme », Éditions Golias, Lyon/Villeurbanne, juin 2011.
Je suis d’accord avec vous , c’est n’importe quoi ces journalistes , juste des lèches bottes de politiques , incapables d’aller chercher la vrai info , juste de sensationnel
Mais il y a d’autres sujet que DSK car on s’en fout aussi de lui
c’est sur on s’en bat l’œil de DSK parlons de Bourgi une vieille histoire extirpé du net depuis 2009 un flop a l’époque le BUZZ maintenant .le métier de journaliste c’est hyper kool il suffit de chercher une grosse bouse et de la ressortir au moment opportun et bom on devient un grand . sur AGORA on fait pareil les grosses bouses on les fait perdurer des mois et les autres sujets comme la côte d’ivoire et bientôt la Libye ,on tourne la page en tapant bien dessus pour aplatir les morts et on passe a autre chose .je me demande pourquoi on dit journal libre car c’est le reflet de la presse actuelle un peu moins consensuelle mais qui s’en soucie eux surement pas ils doivent bien se marrer en nous lisant. By
Tiens ? C’est marrant, vous oubliez de préciser qu’au départ, lui et ses avocats niaient tout en bloque ? il n’y avait pas eu de rapport et c’est devant les preuves qu’ils ont changé de version...il y a eu un rapport, mais consenti... cette stratégie est la plus typique lorsque l’individu est coupable... Il ne pourrait pas dire qu’il à d’abord prétendu qu’il n’y a eu aucun rapport pour sauver son couple, puisqu’il s’avère évident que ce couple est plutôt « libertin ». donc, il n’a même pas cette excuse pour son mensonge de départ.
Vous oubliez aussi de préciser que son silence peut aussi être dut à se culpabilité, car s’il doit raconter sa version des faits, il ne pourra que mentir, tout étant enregistrer par les médias, cela pourrait fort bien se retourner contre lui, lors du procès au civil...
En gros, ce qu’il faut comprendre, c’est que s’il était coupable, tout la stratégie adoptée serait identique ! L’innocent aurait de suite expliqué sa version des faits... parce qu’avec votre
" on sait que sous un faisceau d’accusations vraisemblables qui peuvent
être calomnieuses, une représentation des faits la plus fidèle possible à
la réalité n’est pas forcément la réplique adéquate à apporter pour les
réfuter. Il convient souvent, au contraire, de se placer dans le
contexte de vraisemblance et non de représentation fidèle de la réalité
pour neutraliser une calomnie.«
le »on sait" est déjà une manipulation en sois...pour le reste vous essayer de noyer le poisson, quand au fait que ne pas donner sa version des faits est tout aussi probablement pour ne pas saborder sa défense par les mensonges qu’il ne manquerait pas de devoir fabriquer.
Je crois que DSK sera obligé, à l’interview, de miser sur les émotions. Il dira « d’abord, je voudrais exprimer ma peine pour mes proches etc etc », « ensuite, je ne partage pas les attaques... ». Miser sur les émotions, ça lui permet de fuir et d’endormir le sens critique de la plupart des gens. Si j’ai raison, ça confirmera sa culpabilité.
paul ! Quelle naïveté ! S’il tient à sa peau, il n’a pas intérêt à être trop bavard sur ses amis en affaire ! Vous vous imaginez qu’il va dénoncer les Russes ou les Chinois ??? Ahahahaha !!
Il va nous servir un blabla sans intérêt, avec excuses, en évitant de parler de ce qui s’est passé et en évoquant la situation économique de la France qu’il comprend si bien puisqu’il est un grand économiste !!!
La bête : CPC tu ne sais pas ce que c’est ? L’ange : ... cent pour cent ? La bête : non CPC : Casse-toi pauvre con ! L’ange : c’est la devise de l’homme du Fouquets, si je ne m’abuse ? La bête : c’est aussi la devise de l’homme du Sofitel ? L’ange : je ne vois pas le rapport... ils ne sont pas du même bord !
« des informations gardées jusqu’ici secrètes qu’il ne pouvait révéler jusqu’ici » sic Tintin mon œil voire mes deux œils, ou alors : « Les pilules bleues donnent des palpitations, on devrait les repeindre » « Le savon aphrodisiaque lave finalement moins blanc » « La tenue d’Adam est visiblement passée de mode » « C’est quand même mieux, quand la nana est d’accord »
À l’auteur : Je suis fort surpris que, vous, le « spécialiste mondial du leurre », puissiez envisager que devienne « alors plausible l’existence d’une machination dont Mme Diallo n’aurait été que l’agent d’exécution d’un groupe clandestin ». Nafissatou Diallo ayant un physique pour le moins ingrat (soyons charitable), rien ne garantissait aux « comploteurs » que le phallosophe DSK tomberait automatiquement dans leur machination...
Je vous remercie de me reconnaître ce titre, quoique votre admiration vous aveugle - mais puis-je vous en faire grief ? - quand vous me qualifiez de « spécialiste mondial du leurre ». Vous me reconnaissez au moins une utilité : montrer que l’information est fondée sur des leurres, non par malignité mais par nécessité. Je travaille en effet à la création d’une science dont le nom s’impose : « la leurrologie ». Le terme sonne bien français ! Les américains ne nous le voleront pas ! Paul Villach
Par Paul Villach(xxx.xxx.xxx.40)14 septembre 14:29
Je peux comprendre que votre ego vous conduire à l’illusion d’imaginer que quelqu’un puisse éprouver une admiration aveugle pour vous...
Mais, je ne comprends absolument pas que, compte tenu du physique pour le moins ingrat (soyons charitable) de Nafissatou Diallo, vous ne remettiez pas en question votre hypothèse selon laquelle deviendrait « plausible l’existence d’une machination dont Mme Diallo n’aurait été que l’agent d’exécution d’un groupe clandestin ». En effet, rien ne garantissait aux « comploteurs » que le phallosophe DSK tomberait automatiquement dans leur machination, leur leurre....
Les journalistes ne sont que des instruments de propagande bien malgré eux, appatés surtout par l’audimat.
Ce sont les communicants de DSK qui tissent une toile dans la TOILE et achètent à prix d’or les référencements sur google de ce qui est favorable à leur poulain.
Vous ecrivez Justice americaine .procedure americaine ,les Americains ne nous le voleront pas . le sol etatsunien . Le terme etatsunien est souvent employe dans les contextes exprimant des critiques a l’egard de la politique americaine . Quant a l’humiliation planetaire elle est surtout francaise ,les Americains en dehors de NY ne connaisent pas DSK
« Ce qui sidère encore plus, c’est le coût d’un pareil harcèlement dont il est évident qu’il ne fera pas dévier d’un pouce la stratégie de communication de l’intéressé, conseillé par des experts en la matière. »
Est-ce qu’on a besoin de payer des« experts » quand on n’a rien à se reprocher ? Cette sratégie de communication semble se résumer à : COURAGE FUYONS ! Assumer la responsabilité de ses actes,ça demande parfois du courage mais je ne crois pas que c’est ce que ces« experts »vont lui conseiller de faire, je crains que leur stratégie soit plutôt être de faire pleurer dans les chaumières, et surtout de ne rien dire sur cette pauvre femme pour ne pas l’accabler bien sûr ainsi on pourra louer la grandeur d’âme du rescapé de l’enfer new-yorkais ! Oui ce sont des experts, mais des experts en hypocrisie !
Popaul vous m’éton(nym)erez toujours, je ne sais pas si c’est le leurre d’appel sexuel qui a submergé votre surmoi - et vous avez le moi déjà très haut placé, c’est dire l’altitude de votre surmoi mais vous écrivez :
« le soupçon d’agression sexuelle restera comme une tâche indélébile »
Primo l’accent circonflexe sur le « â » n’honore pas le prof que vous fûtes, secundo parler de « tache indélébile » en la circonstance relève d’un goût douteux.
Coupable ? Innocent ? Piégé de toute manière. Ceci dit, y’a quand même quelque chose qui me chiffonne. J’ai 2 ans de plus que le chaud lapin. Et je sais également qu’une sexualité ouverte maintient le robinet ouvert. Sur ce, DSK a reçu la visite d’une gentille dame d’1h30 à 3h du matin. Donc passé un petit quart d’heure à ... mmh ? A limer la gente dame. Voilà, c’est dit. Assouvi, délesté de quelques dollars, il s’endort en pensant à Saint Clair. Anne Saint-Clair, qu’allez-vous penser ! Et le matin, il ouvre l’oeil, va se passer la savonnette sur le truc, une boniche, pas jolie de surcroît, rentre dans la chambre et... et le pneu se regonfle ! Le rut du bon sauvage qui ne sait plus se contenir comme s’il venait de sortir de 30 ans de tôle après n’avoir pensé qu’à ça. Quelle santé ce mec !
Et voilà « Bitor » DSK va causer dans le poste. Chez des amis, TF1, sous le feu de questions dont il aura connaissance et assénées par une amie de la famille ou tout du moins complaisante parce que cela lui aura été vivement conseillé, Claire Chazal, à une heure de grande écoute. Il va nous faire du « no guilty » en veux-tu en voilà, et hop, ce sera reparti comme en 14. Qu’il aille donc claquer son pognon dans son riad le plus grand économiste de la planète, et qu’il nous lâche surtout !
Puisque
vous ne nous fournissez d’hypothèse, je vous reposte ma
théorie, qui est, à ma connaissance, entièrement
compatible avec le « rapport Vance ».
Je
lis souvent que DSK ou ses avocats ont dit ou reconnu tel ou tel
fait... Le rapport officiel ne parle à aucun moment d’aveux
quelconques et tout spectateur de séries policières
américaines sait que le « droit au silence » est un
des droits constitutionnels les plus fondamentaux aux USA et il serait bien surprenant que DSK ou ses avocats y aient dérogé ne fut-ce qu’une fraction de seconde...
DSK
ne voulait bien évidemment pas parler avant d’avoir été
entendu par la police française sur l’affaire Banon. Et s’il
décidait d’attendre également le procès civil
aux USA, cela le ferait rester silencieux pour encore un bon bout de
temps...Mais
si toutefois, j’étais à sa place, je ne mettrais plus
jamais les pieds sur le continent de Christophe Colomb...
Voici
donc, ma version, celle que je lui suggère d’exposer à mme Claire Chazal...
Lorsque
DSK sort nu de sa salle de bain à 12H06, il a la surprise de
tomber nez-à-nez avec une femme de chambre que, selon mon
intuition, il pourrait déjà connaître, pour avoir
eu affaire à elle au cours de ses séjours précédents
dans ce même hôtel... Mais je ne céderai au désir
romanesque d’imaginer ce qui a bien pu se passer entre eux deux, lors
de leurs précédentes entrevues !
Ce
que mme Diallo lui dit ce jour là est très banal et
trivial : sur un ton qui n’est pas spécialement amène,
elle lui fait remarquer qu’il est plus de midi, qu’elle a beaucoup de
travail et que si elle se décidait à signaler cette
situation à la direction, mr DSK pourrait bien être
amené à payer une nuitée supplémentaire !
DSK
sait pertinemment qu’il « est en faute », mais c’est un homme
de pouvoir, et il ne lui répond pas de façon très
courtoise, et après une brève discussion, au bout de
six minutes, la dame quitte la suite 2806 en grommelant dans son
français un peu approximatif, de vagues menaces...
DSK
est un homme intelligent et s’il a si bien réussi dans sa
carrière politique, c’est parce qu’il a de l’intuition...
Il
sait aussi qu’il a, de toutes façons, « fait une connerie »
en venant loger seul dans cette grande suite d’un hôtel "milieu
de gamme"... Avec sa pingrerie habituelle, ce qui l’a surtout
motivé, c’est qu’en tant que client français régulier,
on lui a « fait » la chambre à 500 dollars la nuit,
alors qu’elle est normalement annoncée à 3.000...
Avec
la position qu’il occupe à l’échelon mondial et les
menaces qui sait peser sur lui, il y aurait bien évidemment dû
y avoir une secrétaire et deux gardes du corps dormant dans le
salon : avec du personnel de confiance, cela ne l’aurait même
pas vraiment empêché de recevoir sa tendre et douce
amie, la nuit précédente...
DSK
va ensuite commettre une deuxième erreur capitale, que les
hommes du monde entier ont intérêt à intégrer
dans leurs habitudes de vie : on ne laisse jamais un préservatif
usagé dans une corbeille !!!
Mme Diallo
est illettrée, et elle ne soupçonnait pas qu’en
revenant avec son « pass » électronique dans la suite
2806, après le départ de DSK, elle serait
inévitablement « démasquée ».
Personnellement,
j’ai connu le cas d’une amie qui envisageait (et je crois même
qu’elle a réussi) de tomber enceinte, contre la volonté
de son riche amant, en récupérant dans cette minable
petite chaussette en plastique, la semence dont il avait, comme la
presque totalité des hommes, la regrettable habitude de se
désintéresser, négligemment, aussitôt
après l’avoir émise..
Si
l’on se base sur le rapport Vance, il suffit tout simplement
d’imaginer qu’en bonne professionnelle, Mme Diallo a bien
remarqué et collecté le préservatif dans la
corbeille, et puis en a vaillamment avalé le contenu ! Ce
n’est pas très ragoûtant, mais c’est ainsi !
Elle
en met une goutte sur sa blouse, une autre sur son slip, et puis elle
a cette idée saugrenue et pas du tout plausible d’en recracher
le restant un peu partout dans la suite 2806...
Tout,
ou presque, serait ainsi dit, et la presse française et
internationale pourrait ensuite explorer à loisir les pistes
des éventuels complots dans lesquels seraient impliqués
quelques anciens hauts responsables de la police et des services
secrets français, ayant pris une confortable retraite en
occupant des fonctions de conseillers dans l’hôtellerie
internationale...
Là
où nous entrerions dans une véritable "déflagration
nucléaire", c’est si notre ami DSK décidait
ensuite, dans la foulée, de profiter de l’audience
extraordinaire, planétaire, que sa déclaration tant
attendue va lui offrir, pour exprimer son opinion sur un autre
sujet qui peut avoir au moins autant, et je dirais, probablement
encore infiniment plus, d’importance et d’influence sur la vie
quotidienne de chacun d’entre nous, pauvres terriens...
DSK
pourrait nous rappeler qu’il n’est plus, comme chacun sait,
directeur général du FMI, qu’il n’exerce (à ma
connaissance) plus aucune fonction politique de responsabilité,
et qu’il n’est pas, dans un futur immédiat et envisageable,
candidat à la présidence de la République
Française...
Après
ce préalable, il pourrait alors aller jusqu’à nous
dire que, par les informations que ses hautes responsabilités
lui ont permis de découvrir, et , une fois encore, en
fonction de ses convictions « d’homme de gauche » (cette
notion ne sera pas facile à traduire dans la version
anglaise de sa déclaration) il a acquis la profonde
conviction que le système politique et économique qui
gouverne notre monde, a connu dans les dernières décennies,
de graves et intolérables dérives... et que ce
« Capitalisme Financier » nécessite des mesures de
réformes profondes, drastiques et urgentes !
Aussi
élevée qu’aie pu être sa position au FMI, elle
lui imposait malgré tout de tenir compte des choix, opinions
et options politiques des dirigeants des États membres, et
ne elle ne lui donnait en aucun cas une totale liberté
d’action, mais, ayant désormais sa parole libre, DSK nous
dirait maintenant, qu’à son avis, profiter de la situation
désastreuse dans laquelle se trouve le monde de la finance
pour accentuer encore plus le « projet Regano-Thatchérien »
d’accroître ou de rétablir une inégalité
sans cesse croissante entre les « riches et les pauvres »,
et, dans ce but, de faire supporter par les populations de la Grèce
et d’autres pays des « plans d’austérité »
permettant aux représentants de la Haute Finance, de
s’enrichir de façon encore plus éhontée...
Et
bien, selon lui, mr DSK, ce projet n’a définitivement qu’une
seule perspective : provoquer à plus ou moins court
terme, une explosion sociale planétaire et l’instauration
probable d’une nouvelle forme modifiée et améliorée
du Communisme...
Perspective
dont, moi, personnellement, je ne peux que me réjouir...
Terminons
en disant que c’est précisément ce qu’il se
promettait de dire en tête à tête, le lendemain,
à Mme Merkel, avec même aussi, parait-il, une
proposition pour une nouvelle monnaie, originale, de réserve
internationale. Projet
connu par des dirigeants de très grands pays, et qui, à
ce que l’on raconte, leur déplaisait fortement...et que tout ceci
explique peut-être cela !
Ne serait-il pas plus productif sur Agoravox de commencer à proposer des solutions concrètes pour changer cette tragédie-comédie baptisée « politique », de formuler des propositions réellement constructives et de carrément ignorer ces individus tristement « célèbres » qui ont prouvé depuis des décennies : 1 : soit leur totale incompétence 2 : soit leur compromission 3 : soit leur inutilité
Il y a des gens compétents par millions. Il faudrait quand même , en 2011, avoir appris des erreurs ! Au lieu de tourner indéfiniment en boucle avec les mêmes scénarios éculés, les mêmes personnages compromis pour ne pas dire carrément criminels et encore en attendre quelque chose de positif ? C’est du masochisme !
Je pense que DSK a parfaitement compris que, quelque déclaration qu’il puisse faire, et quelle que soit la sincérité d’une éventuelle déclaration, son avenir politique est totalement grillé sauf peut-être en tant que maire de Sarcelles.
Il y a de fortes chances , soit qu’il prenne sa retraite, soit se trouve une sinécure lucrative du genre « société de consulting » ou autres métiers inutiles, mais néanmoins rémunérateurs.
Je pense qu’il ne dira probablement rien, ou en tout cas rien d’autre que des réponses évasives, tant que la justice française n’aura pas prononcé ( ce qui est hautement probable ) un non- lieu dans l’affaire Tristane Banon. On ne sait jamais, un juge sourcilleux pourrait prendre ombrage d’une éventuelle déclaration si elle s’avérait un peu trop cousue de fil blanc, et décider de le poursuivre, nonobstant la prescription, dans l’affaire Banon.
Pourquoi DSK informerait-il le public, dans la mesure où il n’a plus rien à en attendre, électoralement parlant ?
Je pense qu’il attendra sagement pendant un an ou deux que la capacité infinie d’oubli du public fasse son oeuvre.
Ensuite, il sortira, quelques mois après les élections,un essai de critique de l’action de la future équipe gouvernementale, ou bien ses mémoires, ce qui lui permettra progressivemnt de revenir un peu à la lumière médiatique, et ainsi de satisfaire son ego, qui en a pris un coup dans cette histoire ...
Une évidence à rappeler : Dominique Strauss-Kahn a utilisé son droit au silence devant la justice états-unienne. Ce qui lui a permis de s’en tirer. Il reste que si on se place dans l’hypothèse d’une agression sexuelle, il n’a pas intérêt à briser ce silence. D’autres scénarios peuvent expliquer qu’il se taise, notamment celui d’une relation tarifée (car je pense que c’est toujours illégal à New-York).
Il est vrai que le scénario d’une relation sexuelle consentie mais non tarifée, conclue comme ça, en l’espace de quelques minutes, entre ces deux personnes, apparaît peu vraisemblable. DSK n’a donc sans doute pas intérêt à parler, si ce n’est à répéter ce qu’il a déjà dit. Le doute resterait donc toujours sur ce qu’il a fait, un doute préjudiciable. Puisqu’on a le choix entre DSK violeur et DSK client de prostituées.
Il y a cependant un autre élément à prendre en compte : il est de plus pris maintenant dans une procédure civile, où ce droit de se taire n’existe pas, ce qui peut lui compliquer la tâche sérieusement. Strauss-Kahn devra donc bien s’expliquer à un moment ou l’autre sur ce en quoi consistait exactement cette « relation consentie ».
Maintenant, quel est le scénario le plus probable ? D’un côté, il l’est peu que Nafissatou Diallo ait monté ces accusations toute seule. Une bonne partie de la défense de Strauss-Kahn repose sur le fait qu’on ne peut pas se fier à Nafissatou Diallo parce qu’on a découvert qu’elle ne manquait pas de choses à se reprocher. Elle avait menti au sujet de sa demande d’asile et trompait le fisc et les organismes d’aide sociale. Alors, bien sûr, cela a été utilisé contre sa crédibilité, avec raison. Mais dans un autre sens, cela va à l’encontre de la théorie d’une machination de sa part. Car les personnes autant en délicatesse avec la loi se montrent en général discrètes. Evitant d’attirer l’attention sur elles, par exemple en inventant ainsi une accusation.
Cela va dans le sens qu’il lui est bien arrivé quelque chose de sérieux, ou qu’on l’a contrainte à entrer dans cette histoire.
Une authentique relation professionelle qui aurait mal tourné ? Le problème, c’est qu’en dehors de l’article douteux d’un journal douteux, le même qui avait présenté comme faits « établis » des affirmations douteuses ou franchement erronées, il n’y a rien qui soutienne que N. Diallo en était une.
Une erreur sur la personne ?
Ce serait vraiment étonnant. Les clients prennent leurs précautions pour identifier leur prestataire. Ceux qui cherchent des prostituées dans un tel lieu ont recours à divers trucs, comme l’usage d’un code, ou ils font souvent appel à des messagers, qui servent d’intermédiaires et permettent au client et à la call-girl de se reconnaître. Et c’est là qu’une manipulation a pu avoir lieu.
Les rares faits que l’on connaît vont bien dans le sens d’un coup monté.
Toute l’histoire repose sur ce point crucial : Diallo n’aurait jamais dû être là à cet endroit. Cela suppose une étonnante faute professionnelle, attribuée par elle à un groom qui lui aurait dit que la chambre était vide. Qu’il se soit agi d’une énorme suite ne change rien au problème. C’est son métier de vérifier. J’ai eu des doutes sur l’existence de cette personne, vu le nombre d’éléments qu’on nous présentait comme sûrs et qui se sont révéles inexistants. Mais elle semble vérifiée, mentionnée encore dans la plainte civile. Le procureur Vance confirmait que son enquête avait établi que N. Diallo croyait la chambre vide, comment s’ils n’avaient pas interrogé un témoin indépendant.
On ne s’interroge en général guère sur les implications du récit de Diallo des circonstances de sa « rencontre » avec DSK, s’il est exact. Cette histoire de l’homme nu qui apparaît comme ça dans la pièce, comme surgi de nulle part est très étrange. Elle a sans doute nourri la version selon laquelle il était caché dans l’armoire en attendant sa victime ; mais il est certain qu’elle ne tient pas debout si on suppose que c’est arrivé « par hasard ». Car oui, ce « détail » implique bien qu’il l’attendait, et quel sens cela a-t’il s’il n’avait pas à l’avance de certitude qu’elle allait arriver ? Il n’allait quand même rester toute la journée comme ça, dissimulé on ne sait où, en attendant qu’une très hypothétique victime arrive. En fait, il n’avait pas de raison de penser que ça se produise tant qu’il n’avait pas rendu les clés. Et s’il s’est préparé dans les minutes qui précèdent (toujours sur la base de quoi ?), on se demande comment il aurait pu le faire à l’insu du mystérieux garçon de chambre. Le tout alors qu’il devait rendre la suite sous peu, ce qui renforce le caractère surréaliste de la scène.
C’est donc bien le garçon de chambre qu’il faudrait interroger. Il est invraisemblable qu’il en se soit pas rendu compte que la chambre était toujours occupée, avec les affaires de l’occupant toujours là, celui-ci sans doute bruyant. La première chose qui vient à l’esprit, c’est qu’il était l’intermédiaire, sensé mettre en contact Strauss-Kahn et une call girl.
Mais alors pourquoi avoir dit à N. Diallo que la chambre était vide ? Cela prend tout son sens si on envisage qu’il était en réalité là pour piéger DSK en lui faisant croire que la femme de ménage était la call-girl qu’il attendait.
Question : Vance s’est-il douté de quelque chose, et a-t’il refusé de marcher dans la combine ? C’est que ce témoignage de l’employé, à lui seul, permettait de valider le scénario de l’agression sexuelle, quels que soient les doutes sur la crédibilité de l’accusatrice. Il permettait en effet d’établir qu’elle était bien entré dans la chambre en la croyant vide, ce qui renvoyait à la constation faite plus haut, de l’invraisemblance d’une relation consentie en si peu de temps. Pourquoi avoir classé l’affaire, alors ?
Mais ce témoignage devait paraître intenable. Hélas, le procureur est le seul qui pouvait faire la lumière sur ce qui s’est vraiment passé. Mais s’il a senti que des intérêts plus élevés, et très dangereux, étaient en jeu, il aura choisi de ne pas s’y affronter. Quant à DSK, il est à mes yeux peu probable qu’il s’exprime là-dessus.
Vous avez certainement raison
d’insister sur le rôle très trouble de ce groom. Mais
si Nafissatou a simplement été manipulée,
pourquoi est-elle retournée dans la suite 2806 et pour y faire
quoi ?
Certes, on peut encore imaginer que ce
soit quelqu’un d’autre qu’elle, qui ait utilisé son pass
magnétique pour entrer dans la chambre après le départ
de DSK.
Mais il a bien fallu à un moment
(cela a apparemment pris un certain temps) que quelqu’un arrive à
la convaincre et à la décider de faire appel à
ses incontestables talents de comédienne et de nous jouer la
grande scène de l’ « innocence bafouée »...
pourquoi vous poser toutes ces questions alors que les réponses sont dans la version de N.Diallo bien plus crédible et cohérente que vos élucubrations ?
Certes, il semble y avoir eu un peu de cafouillage. J’ai l’impression moi aussi que quelqu’un est intervenu pour la convaincre. En fait, ce temps d’attente et ces va-et-vient d’une chambre à l’autre sont compatibles avec plusieurs versions. Qu’elle ait été vraiment violée et ait gambergé avant de raconter son histoire ; qu’elle ait eu une relation consentie (et professionelle) mais trop violente ; ou qu’elle ait été manipulée, par exemple. Par contre, il est difficile de les faire cadrer avec un scénario selon lequel elle aurait sciemment participé à une manipulation dès le début, genre agent secret chargée de piéger une personnalité.
@Claire29 :
La version de N. Diallo bien plus crédible et cohérente ? Je considérerai cela comme de l’humour involontaire.
Par contre, il est difficile de les faire cadrer avec un scénario selon lequel elle aurait sciemment participé à une manipulation dès le début, genre agent secret chargée de piéger une personnalité.
Encore qu’après réflexion, il est possible que cela dénote une tentative de remanier la scène du supposé crime. Cela pourrait expliquer qu’elle (ou quelqu’un utilisant sa carte) soit revenue dans la chambre.
Parmi les faits réels, il y a aussi le fait que la direction du Sofitel a caché aux avocats de la défense, jusqu’à il y a peu, les enregistrements des clés magnétiques de l’hôtel.. Or, il se trouve qu’un incessant ballet d’entrées et de sorties a pu être constaté dans la suite VOISINE de celle de DSK.. cette suite supposée être vide est aussi celle où Mlle Diallo s’est prétendument réfugièe après les faits qu’elle relate !
Selene, je suppose que si un jour vous êtes agressé(e) sur votre lieu de travail, vous trouverez normal que les avocats de votre agresseur soient mieux informés et avant la police et vos avocats ! C’est la police que la direction du Sofitel est tenue d’informer pas les avocats de l’agresseur !