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Accueil du site > Tribune Libre > Du droit de ne pas être Charlie, réponse à Mohamed Sifaoui

Du droit de ne pas être Charlie, réponse à Mohamed Sifaoui

L’inénarrable humoriste Mohamed Sifaoui a encore frappé. Comme à son habitude avec des propos fait de condamnations sournoises, de préjugés très réducteurs, de moralisme à géométrie variable et d’ironie pleine de vulgarité qui masque mal l’idéologie qui la sous-tend. Le gueux se présente comme « intellectuel, journaliste et écrivain ». Cela a des avantages de se présenter ainsi afin qu’il soit pris au sérieux mais dans le cas de notre loustic ça reste encore trois objectifs à atteindre. Car, vous l’aurez compris, Sifaoui n’est ni l’un ni l’autre ni rien du tout. Qui peut le prendre au sérieux ? Tout juste peut-on le ranger dans la catégorie des essayistes (rayon humoristes) qui encombrent nos médias avec leur demi-science faite de trop de prétention et de lieux communs avec, circonstances atténuantes, l’appui de certains milieux dont il ne peut se départir par souci de carriérisme.

Etre railleur en argumentant ne vous dispense guère d’être une grande lumière. Et bon nombre de nos grands esprits, a commencé par saint Voltaire, maitrisaient le sens de l’ironie avec maestria pour éclairer la connaissance, protéger un argument, en contredire un autre, etc. L’ironie est une belle arme rhétorique. Le sarcasme, par contre, n’est que la maladie de l’ironie quand celle-ci est en mal d’inspiration.

Au menu de la semaine, notre humoriste pédant, qui accumule les clichés et les truismes des médias mainstream sans même une once d’esprit critique, nous somme d’être Charlie[1] non plus seulement au nom de la compassion envers les malheureuses victimes mais avec la prétention de nous instruire, nous autres, « esprits étriqués » et « derviches tourneurs de la rhétorique pro-islamiste ». Comme s’il n’y avait pas un combat doctrinaire derrière ce slogan devenu, hélas, idéologie, voire l’Idéologie de la mise au pas à la Pensée unique ; « Tu ne penses pas comme moi ? Au diable ! »

Nous observons toutefois un paradoxe chez quelqu’un qui nous martèle les bienfaits de la liberté d’expression absolue et des échanges contradictoires et sort immédiatement ses crocs, insultes et sarcasmes à l’appui, dès lors que l’autre-qui-ne-pense-pas-comme-lui en fait un usage qui lui déplait.

Ainsi, selon Sifaoui, les « esprits tordus » qui ne sont pas Charlie interprètent la chose comme « Nous condamnons les attentats pour endormir l'opinion publique, mais nous n'avons aucune empathie pour les victimes  ». Misère de l’intelligence. Et c’est notre Charlot qui nous convie à la décence.

Je lui ferais simplement remarquer que derrière ce slogan, il y a un jeu politique et idéologique et qu’en jouant abusivement au « Je suis X, Y, Z », Sifaoui s’empêtrera dans une spirale impossible à sortir. Du reste, je l’ai très peu entendu dire « Je suis Irakien », « Je suis Afghan », « Je suis Palestinien ». Et pourtant ces peuples méritent ô combien notre compassion. Du reste encore, si l’on suit sa logique, je pourrais aussi être islamiste ou fasciste ou nazi ou sataniste si ceux-ci sont victimes-d’une-injustice-qui -pousserait-à-être-empathique. Vous imaginez Sifaoui dire : « Je suis Quaradawi » après que celui-ci fût victime d’un assassinat injuste ? Mais non. Sifaoui sélectionne ses victimes comme il choisit les slogans dignes d’être affichés. Nous sommes tous égaux mais certains le sont un peu plus que d’autres… Misère de l’intelligence disais-je.

Moi je veux être Charlie et Juif et policier et humain et civique et démocrate mais (eh oui il y toujours des mais) je me refuse que des personnes m’obligent à être tout cela sous un vocable indécent (pour reprendre ses propres termes). Je refuse dans ce pays que la pensée unique soit instaurée derrière des slogans comme on a instauré l’Ordre moral. Je me refuse qu’on diabolise, comme c’est souvent la coutume dans les médias français, les non-Charlie ou même les anti-Charlie. Je refuse qu’une personne, dont l’honnêteté reste à démontrer et dont les condamnations sont si sélectives et si idéologiques qu’il se discrédite tout seul, passe au peigne fin les éléments qui refusent de suivre son sentier. En ce sens, je suis un démocrate (puisque Sifaoui a invoqué la démocratie pour être Charlie) qui laisse exister et s’exprimer ses opposants même si je n'ai pas attendu Charlie pour être démocrate.

En gros pour bien résumer, je refuse de tomber sous le dogme des slogans et de l’idéologie dissimulée.

Et si Sifaoui nous somme d’être Charlie de peur d’être un « esprit tordu » ou « étriqué », nous lui sommerons en retour d’être cohérent avec lui-même et passablement décent. Mais ça, ce sera plus difficile.

 

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36 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 6 février 2015 12:29

    Chacun est libre de ses choix...Vous comme Sifaoui..surtout sur un sujet aussi insignifiant que celui là... !



    • bourrico6 6 février 2015 12:48

      Chacun est libre de ses choix .... à condition de rester dans les limites autorisées.

      Désolé, il manquait un morceau à votre phrase.


    • Le p’tit Charles 6 février 2015 12:56

      Désolé...vous avez des limites.. ?
      Pas moi.. !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 février 2015 17:16

      Il y a quand même des limites du genre ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui et d’autres sentences du même genre pour rester en conformité avec la déclaration universelle des droits de l’homme....


      Parce que sinon, je suis libre,de tout et n’importe quoi, y compris de buter mon voisin.

    • Le p’tit Charles 7 février 2015 08:05

      Bizarre...être libre pour vous c’est de tuer votre voisin... ?


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 février 2015 10:37

      « Il y a quand même des limites du genre ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui »


      Mon jardin s’arrête là où commence celui de mon voisin, mais pour la liberté, je ne vois pas. Le fait que je sois libre ne peut pas empêcher mon voisin d’être libre lui-même. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 février 2015 10:46

      « Parce que sinon, je suis libre,de tout et n’importe quoi, y compris de buter mon voisin. »


      La formule « libre de tuer » me semble étrange. Je me demande si un homme « libre » peut avoir envie de tuer quelqu’un. 



    • philouie 7 février 2015 10:49

      Mon jardin s’arrête là où commence celui de mon voisin, mais pour la liberté, je ne vois pas. Le fait que je sois libre ne peut pas empêcher mon voisin d’être libre

      et ben entre ton voisin et toi : il y a une frontière, une limite.

      UNE LIMITE


    • philouie 7 février 2015 10:50

      Je me demande si un homme « libre » peut avoir envie de tuer quelqu’un.

      la liberté est la première source du crime


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 février 2015 13:05

      « et ben entre ton voisin et toi : il y a une frontière, une limite.

      UNE LIMITE »


      Il y a une frontière, une limite entre ma propriété et celle de mon voisin, oui. Les limites concernent la propriété. Mais la liberté n’est pas la propriété. Par exemple la liberté d’un peuple ne porte pas préjudice à la liberté du peuple voisin, comprenez-vous ? 


    • philouie 7 février 2015 13:25

      Mais la liberté n’est pas la propriété. Par exemple la liberté d’un peuple ne porte pas préjudice à la liberté du peuple voisin,

      A condition que les frontières soient respectées.
      Si je commence à crier par dessus la haie « mon voisin est un fils de pute » pensez vous que je respecte sa liberté. sa liberté de vivre sans être emmerdé par un gros connard se croit tout permis au nom de sa liberté.
      Il n’y a de blasphème que pour ses propres croyances, blasphémer les croyances de l’autre,ce n’est que de l’insulte.
      Quand au sein d’un peuple, certains se croient permis d’insulter une autre partie du peuple, que croyez vous qu’il arrive ?
      voulons nous vivre dans un monde civilisé fait de respect mutuel, ou voulons nous sombrer dans la barbarie où l’invective est la règle, la violence sa solution et où seul le puissant peut écraser la gueule de l’autre ? C’est ça le monde de Charlie.
      ce que vous défendez est en réalité une grosse saloperie.
      l’insulte n’est pas une liberté.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 7 février 2015 13:37

      « la liberté est la première source du crime »


      Il est au contraire évident que plus les hommes vivent dans la servitude, plus la violence criminelle est importante. Par exemple, on risque moins sa peau dans un club de vacances que dans une prison. 

      Est-ce que c’est l’absence de liberté qui vous rend vertueux ? En ce qui vous concerne, en étant plus libre, seriez-vous plus criminel ?

    • philouie 7 février 2015 14:22

      Vos évidences n’en sont probablement pas.
      Le problème de la violence, ce n’est pas une question de liberté, c’est une question de toute-puissance. Si l’on veut que la toute-puissance ne s’exprime pas dans la violence, il faut qu’elle canalisée, bridée, castrée. Et cette castration de la toute puissance passe par l’éducation, la loi, la règle, la limite. le contraire de la liberté.
      Vous dites au club med etc..., mais avez vous réfléchit que notre liberté de consommateur, c’est à dire notre besoin de jouir par la consommation, peut paraître bien innocent. « ce n’est qu’une pomme monseigneur », mais en réalité, c’est cette liberté là, celle de consommer, qui au final conduit à un monde fait d’injustice, d’exploitation et de spoliation.
      alors le club méd. oui. Mais si c’est l’occasion pour le gros lard plein de fric de se faire sucer la nouille par une gamine, ce n’est pas non plus sans violence.
      La religion, ces lois, ces règles, ces obligations, c’est ce qui nous amène à la jouissance partagée, la voie de la paix.
      Charlie Hebdo c’est MOI JE JOUIS ET JE T’EMMERDE.
      Charlie Hebdo c’est la liberté du chauffard qui conduit au mépris des autres.
      une saloperie.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 8 février 2015 02:18

      « Si l’on veut que la toute-puissance ne s’exprime pas dans la violence, il faut qu’elle canalisée, bridée, castrée. Et cette castration de la toute puissance passe par l’éducation, la loi, la règle, la limite. le contraire de la liberté. »


      Désolé, cela ne me semble pas crédible. C’est une vision très violente de la lutte contre la violence, donc contradictoire. Le simple fait que pour vous l’éducation soit une castration en dit assez long sur ce qui nous sépare. Je pense au contraire que l’éducation nous rend libres en nous apprenant à nous affranchir de nos tendances animales et instinctives. Il s’agir d’apprendre à se maîtriser soi-même, il ne s’agit pas d’être brisé ou castré !! Et encore faut-il se maîtriser avec subtilité, sinon on installe la violence à l’intérieur de notre psyché et on peut en devenir malade physiquement. 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 8 février 2015 02:24

      « Quand au sein d’un peuple, certains se croient permis d’insulter une autre partie du peuple, que croyez vous qu’il arrive ? »


      Il arrive que la partie insultée - si elle n’est pas composée de barbares sanguinaires - se met aussi à insulter en retour la partie insultante, en employant les mêmes moyens. Si cela est fait avec des dessins amusants ou des jeux de mots, cette confrontation peut donner un résultat assez drôle et très riche artistiquement.  smiley

    • philouie 8 février 2015 13:40

      Il arrive que la partie insultée - si elle n’est pas composée de barbares sanguinaires - se met aussi à insulter en retour la partie insultante, en employant les mêmes moyens

      Cette blague !
      vous pensez sérieusement que le bien vivre ensemble c’est que je puisse insulter librement mon voisin et que celui-ci me réponde librement par des insultes sans qu’on en vienne au mains ?

      Je pense que nous vivons pas dans le même monde, je sais moi que les bagarres de cours d’école commencent toujours par des insultes.
      Je pense que vous parlez de violence sans même comprendre ce que c’est réellement. chez vous la violence est la violence physique, mais Il y a mots qui font mal. Vous ne le savez pas ? vous ne savez pas que l’on peut humilier quelqu’un en n’utilisant que les mots ? vous ne savez pas que ces mots humiliants sont une violence ?
      je vous renvoie à la parole du Christ «  mais ce qui sort de la bouche, c’est là ce qui souille l’homme. »
      je vous rappelle les paroles du Pape François qui établissent une équivalence entre la violence des mots et la violence des poings « Celui qui insulte ma mère doit s’attendre à recevoir mon poing dans la figure »

      je vous rappelle les mots de Ferré :

      Des armes, des armes, des armes
      Et des poètes de service à la gâchette
      Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
      Au bout d’un vers français brillant comme une larme

      A vous entendre il fallait laisser la « libre parole » à Drumont et ne pas pendre Streicher au prétexte qu’il n’a tué aucun juif.
      En réalité vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous utilisez les mots comme des concepts sans comprendre la réalité humaine qu’il recouvre : la violence n’est pas que la violence physique et loin de là. La violence peut prendre de nombreuses formes et celles des mots n’est pas la moindre.

      ce n’est pas pour rien que Finkelstein parle de Charlie Hebdo comme d’un journal sadique, c’est à dire qui prend plaisir à faire mal à des gens qui ne leur ont rien fait.
      Le plaisir de faire mal. c’est ça Charlie Hebdo et se plaisir est une violence.
      Utiliser la violence pour faire avancer son projet politique est le propre du fascisme.

      Charlie Hebdo est un journal fasciste
      qui utilise des moyens fascistes.

      Je vous invite a révoir « Salo où les 120 jours de sodomes » et peut-être comprendrez-vous de quel coté se trouve le plaisir porno-scato dans lequel Charlie se complait.

      Je vous invite également à observer sur AV comment ceux qui se revendique d’une pensée libérale-libertaire sont toujours les premiers insulteurs. observé vous verrez qu’il s’agit d’une constante.

      je pense que c’est vous ici qui êtes le barbare en défendant le droit d’insulter comme étant une liberté, en défendant des fascistes qui prennent plaisir au mal qu’ils font, en défendant la vision d’un monde où les règles élémentaires de respect peuvent être bafouées par ceux qui se croient tout permis.


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 9 février 2015 05:50

      « je sais moi que les bagarres de cours d’école commencent toujours par des insultes. »


      Le comportement des enfants n’est pas un modèle pour les adultes. Il faut apprendre aux enfants à répondre sur le même plan que l’agression et toujours dans la proportion de l’agression. 

      Il est préférable de n’insulter personne, bien sûr. Mais parfois des gens complexés ou paranoïaques peuvent se sentir insultés pour presque rien. De plus, il faut aussi parfois être sincère, même au risque de déplaire ou d’offenser. 

      Le blasphème est encore une autre histoire. Comme il existe des centaines de croyances religieuses sur Terre, il existe de très nombreux sujets « sacrés » pour les uns et pas du tout sacré pour les autres. Pourquoi devrait-on respecter les interdits de la religion des autres ? Il faudrait alors respecter des milliers d’interdits pour n’offenser personne ? Le blasphème n’a de sens que de l’intérieur d’une croyance (pour les croyants de cette religion), il n’en n’a pas de l’extérieur (pour tous les autres). 

    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 9 février 2015 06:04

      « je pense que c’est vous ici qui êtes le barbare en défendant le droit d’insulter comme étant une liberté, en défendant des fascistes qui prennent plaisir au mal qu’ils font, en défendant la vision d’un monde où les règles élémentaires de respect peuvent être bafouées par ceux qui se croient tout permis. »


      Je vous trouve bien agressif dans cet échange et mal placé pour donner des leçons de respect en aboyant et en sautant ainsi à la gorge des gens. Vous n’écoutez pas ce que je dis et vous me prêtez des intentions ou des propos qui ne sont pas les miens, en bataillant contre un ennemi imaginaire. 

      Parmi toutes les choses à respecter il y a aussi le droit des autres à ne pas penser comme vous. Je n’aimais pas le Charlie de ces 10 dernières années, mais je ne souhaite pas forcément faire disparaître tout ce que je n’aime pas. Si c’est un journal, je me contente de ne pas l’acheter. N’est-ce pas plus simple ? Pas besoin d’aller massacrer ceux qui le font (ce qui lui a fait une grosse publicité... alors qu’il allait disparaître par manque de lecteurs). 


    • Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 9 février 2015 10:01

      « A vous entendre il fallait laisser la « libre parole » à Drumont et ne pas pendre Streicher au prétexte qu’il n’a tué aucun juif. »


      Il fallait répondre par la parole à la parole de Drumont - ce que n’ont pas manqué de faire certains de ses adversaires. Et non, il ne fallait pas pendre Streicher pour son journal. 


      Cependant, je précise que je ne considère pas les appels au meurtre comme une simple communication devant bénéficier de la liberté d’expression. Il s’agit de ce que l’on appelle en linguistique une parole performative : une parole qui est un acte et non seulement l’expression d’une idée. 




    • bernard29 bernard29 6 février 2015 14:36

      Bonjour,

      j’avais lu son article, et je ne crois pas que ça méritait une réponse, quoiqu’il ait été en tête de gondole sur le « Huffingtonpost » durant deux jours. 

      en fait, comment peut-on être ou rester « Charlie » après avoir lu son insoutenable papier.


      • Crab2 6 février 2015 16:06

        Être traité d’islamophobe par les ’’ je ne suis pas Charlie ’’ ou par des islamistes avec ou sans poils, c’est comme si les nazie disaient des juifs qu’ils sont naziophobes

        Suites

        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html

        ou sur

        http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html

        °

        autres articles :

        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/lecole-republicaine.html

        ou sur

        http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/05/l-ecole-republicaine-5552546.html


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 6 février 2015 17:18

          C’est vrai qu’ils sont très forts à ce petit jeu les islamistes, à croire que c’est eux les victimes des attentats.




        • charlie charlie 6 février 2015 17:19

          « c’est comme si les nazis disaient des juifs qu’ils sont naziophobes »

          Excellent, Crab2. smiley 


        • colere48 colere48 6 février 2015 19:30

          Bonsoir Sampiero

          Ça ne révulse aucun islamiste sur AV

          Non en effet , en général ceux de AV préferent expliquer que c’est la faute des « autres » avec une préférence pour leurs concitoyens français,...
          Comprennent qui peut !


        • Stanislas_Robert 6 février 2015 17:59

          Je m’excuse mais l’auteur de ce texte aurait dû être plus clair dans ses propos de sorte à ce que tous les lecteurs puissent comprendre son vouloir dire.

          Mais là , c’est confus.

          Il me semble comprendre que Sifaoui (le Koubéen) est anti-Charlie. Et alors où est le problème ? 

          D’ailleurs il n’est pas le seul puisque , pour rejoindre l’avis de LePen , que je ne porte pas du tout dans mon coeur , c’est un scénario et , par les temps qui courent les citoyens sont vaccinés avec les scénarios depuis le fameux ou fumeux 11 Septembre chez l’oncle Sam.

          Ce que je reproche par ailleurs à Sifaoui c’est d’être contre son pays d’origine et là, il est impardonnable.
          Son pays a fait de lui ce qu’il est devenu et , en reconnaissance , il ne rate pas la moindre occasion pour poignarder dans le dos aussi bien son peuple que ses dirigeants.

          D’ailleurs, il faudrait écouter les qualificatifs qu’il récolte auprès de ses concitoyens puisque il brasse à la perfection le harkisme. C’est ce qu’on appelle brosser dans le sens du poil pour plaire à ceux qui l’invitent aux tables rondes.

          Sa place est au calvaire de Kouba là où résident ses parents qui sont d’une loyauté des plus impeccables envers leur pays.
          Dommage pour lui.

          • philouie 6 février 2015 19:22

            Je suis charlie « mais »..............un mais qui veut tout dire !

            y a pas de mais.
            je suis pas charlie.
            je soutiens pas le pouvoir assassin.


          •  C BARRATIER C BARRATIER 6 février 2015 20:37

            La France du bonheur est celle de la liberté de penser et de s ’exprimer. Des voix venues des religions voudraient y porter atteinte, habituées à avoir été suivies dans des grignotages successifs. Les intégrismes nous invitent à revenir aux sources de la liberté :

            En table des news :

            Laïcité, Charlie Hebdo, Urgente reconquête nécessaire

             

             

            http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=275


            • The Godfather 6 février 2015 23:27

              Mohamed Sifaoui ... ce pseudo-intellectuel a fait allégeance et il y’a longtemps aux ennemis de son pays d’origine en l’occurrence l’Algérie ... et en commençant par trahir sa patrie il s’ensuit après et inéluctablement la trahison des idées et des causes justes ... ceci ne m’étonne pas ... « Gloire aux Hommes qui ne baissent pas leurs Frocs » ... smiley 


              • Bastienou Carcajou 7 février 2015 02:21

                Vous allez pouvoir être Charlie prochainement.

                Un ancien ministre pakistanais, Ghulam Ahmad Bilour, a mis à prix (200 000 $) la tête du propriétaire de Charlie Hebdo.

                Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

                Cordialement


                • colere48 colere48 7 février 2015 11:08

                  ....Un ancien ministre pakistanais, Ghulam Ahmad Bilour....

                  ET pourtant ce type devrait être dans la compassion ,
                  Dans SON pays : Massacre de l’école militaire de Peshawar

                  « L’attaque commence le 16 décembre 2014 vers 10 h 30, lorsqu’un commando de six rebelles talibans portant des vestes munies de ceintures d’explosifs et lourdement armés entrent dans une école publique de l’armée pakistanaise, dans la ville de Peshawar, tout en étant déguisés en Frontier Corps. Passant de salles en salles, les terroristes tirent sur les élèves en uniforme scolaire. Ils étaient 500 dans cette école pour enfants de militaires. L’un des terroristes actionne sa ceinture, provoquant une déflagration meurtrière8. Selon l’armée pakistanaises, les assaillants « n’avaient aucune intention de faire des otages », car ils ont « tiré de manière aléatoire dès leur entrée dans l’école »

                  Selon le bilan définitif de l’armée pakistanaise, 141 personnes ont été tuées, dont 132 enfants âgés de 10 à 18 ans et neuf employés. Les six talibans responsables du massacre sont également tous morts2. La majorité des écoliers a été tuée d’une balle dans la tête9. La plupart des 500 étudiants ont été évacués par l’armée, qui est intervenue sur place une demi-heure après le début de l’attaque10.

                  L’assaut est revendiqué par le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), principal groupe rebelle islamiste du pays,

                  Ben NON ce »crétin" préfère l’irresponsabilité et la haine !!


                • raymond 7 février 2015 12:12

                  super, le proprio c’est la célèbre banque rothschild. La boucle est bouclée.


                • Crab2 8 février 2015 16:20

                  La laïcité ne vaut que si, grâce à la légitimité reconnue de l’athéisme, il est possible, par chacun de contester la prétendue vérité religieuse au nom d’une vision purement humaniste de la vie en société. Recourir à un prétendu délit ou crime de blasphème pour s’opposer à la critique athée d’une religion quelle qu’elle soit est la menace la plus grave contre l’esprit de la laïcité pluraliste et républicaine.

                  http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/elisabeth-badinter.html

                  ou sur

                  http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/04/elisabeth-badinter-5551704.html


                  • Crab2 8 février 2015 20:37

                    Charlie Hebdo ripostait aux yeux du monde entier avec cette arme laïque qui a toujours été la sienne : dire « Je suis Charlie », «  ça veut dire aussi : « Je suis la laïcité » » : «  Pas la laïcité positive, pas la laïcité inclusive, pas la laïcité-je-ne-sais-quoi, la laïcité point final. Elle seule permet, parce qu’elle prône l’universalisme des droits, l’exercice de l’égalité, de la liberté, de la fraternité, de la sororité. [...] Elle seule permet, ironiquement, aux croyants, et aux autres, de vivre en paix. »

                    “La laïcité, c’est refuser tout privilège, à l’athéisme comme aux religions.”

                    «  La laïcité promeut en même temps trois principes : la liberté de conscience, l’égalité des droits entre croyants et athées, et le fait que l’Etat se consa­cre au seul intérêt général. Cet universalisme est bon pour tous : il unit sans soumettre, et préserve la sphère publique des communautarismes. Etre laïque, c’est refuser tout privilège, aussi bien à l’athéisme qu’aux religions, ainsi traités à égalité. » Dé­finie ainsi, la laïcité est, un point c’est tout, ni trop ouverte, ni fermée, ni trop rigide, ni pas assez. Victor Hugo permet au philosophe de trancher : «  L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ! » La loi de séparation votée en 1905, sous la IIIe République, a désolidarisé l’Etat de la religion. L’Etat rejette toute autorité religieuse et n’exerce lui-même plus aucun pouvoir religieux (ni ne finance aucun culte), quand les Eglises, de leur côté, n’ont plus aucun pouvoir politique

                    Henri Pena-Ruiz, philosophe


                    • Crab2 9 février 2015 14:43

                      On est parfaitement réveillé

                      Je ne compte pas le nombre d’émission sur la laïcité organisées par les chaînes de télévisions, ( dont notamment C dans l’air, que pour ma part, excédé, je boycotte depuis bientôt près de trois ans ) en s’abstenant d’inviter des représentants de l’athéisme qui sont pourtant des personnes parfaitement réveillées puisqu’elles ne vivent pas dans l’illusion
                      Devant cette situation inégalitaire reflétant le mépris de la conscience des incroyants, c’est donc à chacun de nous, citoyennes ou citoyens laïcs, d’agir pour le respect du droit commun contre les privilèges des particularismes religieux
                      Ce que fait Nicolas Bedos quand il fait observer que les chaînes de télévisions sont squattées par les religions, lire sa …

                      Suite :

                      http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/on-est-parfaitement-reveille.html

                      ou sur

                      http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/09/on-est-parfaitement-reveille-5555317.html


                      • Crab2 14 février 2015 10:42

                        Citation  : Pourquoi je ne suis pas musulman,par Ibn Warraq
                        Éditions L’Âge d’Homme, 1999

                        «  Je suis né dans une famille musulmane et j’ai grandi dans un pays qui est aujourd’hui fier d’être une république islamique. Mes proches parents se veulent musulmans : certains adhèrent à l’orthodoxie, d’autres moins [...]. Dès que j’ai été capable de raisonner par moi-même, j’ai rejeté tous les dogmes religieux que l’on m’avait fait ingurgiter. Je me considère aujourd’hui comme un humaniste laïc, qui croit que toutes les religions sont des rêves d’hommes débiles, de toute évidence fausses et pernicieuses [...]. Tels sont mes antécédents et mon point de vue, et les choses en seraient restées là s’il n’y avait pas eu l’affaire Rushdie et la montée de l’islam. Moi, qui n’avais jamais écrit de livre auparavant, j’étais tellement galvanisé par ces événements que je me lançai dans celui-ci [...]. Ce livre est mon effort de guerre.Chaque fois que je me suis demandé s’il était prudent de l’écrire, de nouveaux meurtres perpétrés au nom de Dieu et de l’islam m’ont poussé à le mener à son terme. » Ibn Warraq

                        Encore un islamophobe, rendez-vous compte mon bon monsieur, c’est un arabe, pire un ex-musulman, imaginez les sauts de cabri de : Tarik Plenel ( Edwy Plenel ), Aymeric Ramadan ( Aymeric Carron ), du MRAP, de Claude Askolovitch, de Dounia Bouzar, de Régis Debré, de Najat Vallaud-Belkacem, de Jean-Louis Bianco, de Cécile Duflot, d’Eva Joly, et de Manuel Valls qui juge les « textes sacrés » tous respectables et vous avez devant vous le spectacle « vivant » de la faune athéophobe et anti-laïque

                        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/democratie-ou-theocratie.html


                        • Crab2 15 février 2015 12:01

                          Le Venin

                          Ce matin ( 15/01/2015 ) invité sur itélé : Laurent Fabius ( fin gourmet de carottes rappées ) répond à Jean-Pierre Elkabbach que ’’ les terroristes sont de faux religieux mais de vrais criminels qui s’appuient sur la religion ’’ - chercher l’erreur [ ? ]

                          Suites :

                          http://laicite-moderne.blogspot.fr/2015/02/le-venin.html

                          ou sur

                          http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2015/02/15/le-venin-5559549.html

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