En finir avec le système !
Au fond, dans ce monde, avec ce système qui n’a de cesse de nous expliquer que les démocraties sont partout en danger, et particulièrement dans nos pays occidentaux, nous pouvons constater qu’effectivement, les seules oppositions concrètes à cet ultra libéralisme, sont les extrêmes droites et les religions fondamentalistes. Des ennemies de la démocratie bien identifiées, faciles à diaboliser, en faisant mine d’ignorer que ces oppositions primaires sont maintenues juste au-dessus de la ligne de flottaison, de manière à organiser les peurs, et de ce fait, assurer au système et à ceux qui le défendent, un pouvoir éternel, des réélections faciles.
Un économiste anglais de ma connaissance, m’a confirmé que les guerres d’aujourd’hui, sont aussi et avant tout des guerres économiques, la tectonique des plaques, qui s’entrechoquent, entre les superpuissances habituelles « Usa, Chine, Russie, Europe etc... » les émergeant « Indes, Brésil, Afs... » et les petits pays comme Israël, qui cherchent à se faire une place dans ce gros foutoir mondial. Croire qu’il ne s’agit que d’impérialisme, de guerres de religions ou de civilisations, serait oublier l’essentiel...Le fric !
En Syrie, l’état islamique ne s’est servi de la religion que pour amasser des fortunes considérables, d’ailleurs toujours bien à l’abri dans des comptes off-shore à travers le monde. Aujourd’hui, les entreprises du CAC 40, alors même que la plupart d’entre nous se serrent la ceinture, ne se sont jamais redistribué autant de dividendes dans toute leur histoire.
Cet ultra-libéralisme, s’il n’organise pas les guerres « sic », sait du moins parfaitement en tirer profit, en se fichant complètement des conséquences, pour ceux qui à travers le monde souffrent de ces situations extrêmes. Cela s’appelle du cynisme...d’aucun dirait qu’il fût un temps où l’on disait « profiteurs de guerre ».
J’ai dit en préambule, que l’extrême-droite était une opposition à ce système, alors qu’au fond, il s’agit juste de l’idiot utile du libéralisme, une entente cordiale en somme. « je te permets d’exister, tu me permets de gagner... » L’extrémisme religieux, nommons-le se sera plus simple, l’islamisme radical donc, même si le danger qu’il représente n’est pas à négliger, ne semble lui aussi n’être là, que pour alimenter les peurs, de sorte que désigner les ennemis permet au système de s’ériger en ultime rempart contre eux.
Désigner un bouc-émissaire donc, permet de détourner l’attention du peuple des vrais responsables, et de renforcer leur pouvoir. C’est vieux comme le monde et c’est facile...les cassos, les migrants, les chômeurs, l’extrême-droite, l’islamisme radical, les guerres, la crise etc.…Et ça fonctionne à la perfection !
On nous fait payer le prix des dérives innombrables de ce système, que personne ne semble remettre en question. Et surtout pas le peuple, qui se morfond dans une sorte d’apathie volontaire. Pourtant, on demande au peuple de faire encore plus d’efforts, d’assumer par des mesures toujours plus anti-sociales, l’impact de toutes ces crises et surtout l’avidité sans limites de ceux qui aujourd’hui s’en mettent plein les poches.
Mais à quel moment ce gouvernement qui exige de nous de tels efforts, exige également de ces ultra-nantis, d’en faire de même pour la nation ?... Jamais ! C’est bien là l’intérêt des bouc-émissaires et de ce système ultra-libéral, qui fait en sorte que la plupart des gens ne le combatte pas, mais rêve seulement de le rejoindre et d’en profiter. Les seuls freins à leur ascension sociale seraient donc les gens d’en bas, et pas ceux d’en haut, ben voyons… Les classes moyennes et moyennes supérieures, oublient juste une chose, le système est tellement avide et unilatéral, qu’une fois qu’il en aura fini avec les pauvres, ces faignants, ils seront les prochains sur la liste.
Il faut se réveiller, et exiger un rééquilibrage économique qui profite à tous, sinon De Gaulle aura finalement raison, les français sont des veaux...Je rajouterai, qui se laissent joyeusement mener à l’abattoir, alors même qu’ils pensent participer au banquet de Dionysos…
C’était donc le sens de mon précédent article, sur la nécessité d’une sixième république plus démocratique, par une refonte totale de nos institutions. Beaucoup m’ont opposé que c’était stupide, dans une Europe dominée par Bruxelles et donc Berlin. Mais qui sous cette cinquième république qui donne tout pouvoir au président, va remettre en question cette Europe et ces institutions ? Vous croyez vraiment que Macron et ceux qui lui succéderont et qui s’ébattent joyeusement dans ce système européen, qui leur permet d’œuvrer en toute quiétude pour les intérêts d’une petite clique, au détriment du plus grand nombre, vont remettre en cause cette Europe économique et financière ?
Donc oui ! Commençons par accorder plus de pouvoir aux institutions, dans une sixième république qui donnerait aux citoyens la possibilité de faire pression par exemple pour une autre Europe, ou s’il le faut, pour une sortie de la France de ce système totalement à bout de souffle.
Vous avez d’autres solutions ? Vous croyez par exemple que l’arrivée de Marine Lepen au pouvoir assurerait la sortie de l’Europe ? Cela n’est même plus d’actualité dans les programmes de l’X-droite française, qui même s’ils en avaient la volonté, feraient probablement comme l’extrême-gauche grecque, qui à l’époque avait baissé son pantalon devant la puissance du système…
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