Etre encore de Gauche au XXI ème siècle : comment conjurer un tel handicap économique et professionnel ?
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Même si cela indispose encore certains le XXI ème siècle ne sera pas la copie des 2 siècles industriels prédédents et ceci pour au moins 4 bonnes raisons
a) La planète ne compte plus 1 milliard d'habitants comme en 1800 ou un peu moins de 2 milliards comme en 1900 mais 7 milliards (et très prochainement 10 milliards)
b) les ressources naturelles et le réchauffement climatiques font qu'il devient impossible de développer une société, un pays ou un continent avec les recettes des siècles passés (force de travail, capitaux et lois sociales)
c) Les forces traditionnelles du travail évoluent à très grande vitesse : le XIX ème siècle était le siècle de la force des marchines (à vapeur notamment) , le XX, le siècle du pétrole et des énergies fossiles non marché. Au XXI ème siècle le principal carburant n'est pas la vapeur, ni même le pétrole mais l'intelligence (humaine ou bientôt de la machine)
d) Les réseaux de télécommunication, la mondialisation et la globalisation mettent la plupart des organisations (pays, entreprise) en situation de concurrence, de coopération ou de relégation
Les Français se sont offerts un dernier tour de piste pour des mignardises sociales (et couteuses) en 2012
Il est facile de prétendre que si Hollande a échoué (96 % des Français le pensent désormais) c'est parce qu'il n'avait pas mis en oeuvre une "vraie" politique de gauche, qu'il n'était pas assez à gauche ou encore parce que les autres (nos partenaires économiques) n'avaient pas joué le jeu en intégrandt que notre Président leur aurait ouvert la voie du Care, du socialisme et du bonheur pour tous.
FH et la Gauche ont ruiné la confiance de tous les acteurs économiques, à l'intérieur comme à l'extérieur
Si les patrons ont semblé faire la grève des embauches depuis 2012 (2008 en fait) c'est parce que l'économie réclamait un unique ingrédient que la Gauche est bien incapable de fournir : LA CONFIANCE
Pour faire société, pour travailler ensemble, pour investir, pour embaucher, pour prospecter il faut avoir confiance.
- La confiance dans les institutions de notre pays (à quoi sert-il d'avoir 5,5 millions de fonctionnaires si leur seule préocuppation est de vous mettre des batons dans les roues à la moindre vélléité de développement économique ?
- La confiance dans un personnel politique qui ne se fera pas élire pour parader dans les palaisde la République mais qui n'aura pour objectif que le développement de l'économie (sans économie le social disparaît sous la dette ou la dépression)
- La confiance entre les employeurs et les employés : quand toutes les règles sociales sont écrites par avance dans un indigeste code du travail (il faut ne pas l'utiliser au quotidien pour le trouver bien rédigé et accessible) la confiance cède le pas à la conflictualité, au stress, au harcèlement (de part et d'autre) et au final au mauvais travail qui se traduit par une piètre qualité (nos produits sont à la fois trop chers car incorporant tous nos travers sociaux, mal positionnés commercialement sur une classe moyenne déclinante et de qualité insuffisante pour rétablir des marges financières
François Hollande a fait comme Mitterrand en 1981, il a mené une vraie politique "de gauche" qui a ruiné la reprise et naufragé l'économie
- la stigmatisation des entreprises et des patrons (taxés à 75 % si possible, taxés comme actionnaires, taxés pour tous les placements, taxés en tant que bailleurs)
- la glorification du service public (ré-ouverture et embauches de fonctionnaires avec encore plus d'enseignants (qui sont pour 1/3 d'entre eux en arrêt maladie tant le bateau EN est ivre et coule avec eux)
- le financement de tous les canards boiteux (Arcelor, Alstom, AREVA, EdF, SNCF, AFPA, hôpitaux publics...) s'ils sont des symboles de la classe ouvrière (ou des dérives d'un Etat incapable de gérer ou de manager)
- des nouveaux droits sociaux qui vont à l'encontre de l'activité économique (Compte pénibilité, Compte formation, Compte d'activité...)
- la relance du traitement social du chômage (une école garderies, des emplois aidés qui ne débouchent sur rien, des stages parkings pour les chômeurs)
.....
Les résultats des politiques "de gauche" sont identiques quelque soit les époques, les hommes politiques et les endroits où elle est mise en oeuvre
- une réduction drastique (parfois totale) de l'activité du secteur privé (grandes comme petites entreprises vont mal aujourd'hui pour peu qu'elles ne soient pas tournées vers l'international)
- l'étouffement du pays réel sous la complexité, la bureaucratie, l'administration inquisitrice (on contrôle et on règlemente tout par principe, on subventionne ensuite quand ça périclite)
- la progression massive du chômage (environ 1 million d'emplois perdus sous François Hollande alors que la conjoncture économique était ultra favorable et que tous nos voisins ont considérablement augmenté leur taux d'activité)
- Une chute considérable du commerce extérieur (déficitaire depuis l'adoption des 35 heures), augmentation tout aussi forte de notre endettement (bientôt 100 % du PIB, même si cela se fait quasi gratuitement actuellement grâce à la BCE)
- Une déprime collective et sociale de tout un pays qui perd confiance : dans ses institutions, dans ses gouvernements, dans son administration (une éducation nationale qui travaille pour les meilleurs, une police et des hôpitaux qui comptent leur RTT), dans ses entreprises, dans ses salariés, dans ses syndicats, dans son avenir économique et social.
La Gauche (socialiste et ses autres déclinaisons) furent des réponse globales mais ponctuelles (conjoncturelles) à la montée en charge de la société industrielle aux XIX et XX ème siècle
Cette réponse n'apporte plus aucune solution désormais aux habitants de la terre (y compris à ceux qui sont exploités à l'autre bout du monde dans les usines qui produisent ce que nous ne savons, voulons et pouvons plus fabriquer).
Aucun pays dans le monde ne peut aujourd'hui se développer avec les recettes du marxisme, du socialisme ou de la gauche. Les seuls pays de gauche s'appellent aujourd'hui Cuba, le Venezuela ou la Corée du Nord, à moins d'être fous ou totalement aveuglé par l'idéologie aucune personne ne peut vouloir cela pour la France (ou pour un quelconque autre pays Européen).
La primaire de la droite a désigné un candidat qui peut libérer la France de ses démons du XIX ème siècle (et qui l'ont font échouer depuis les années 80).
De nombreuses personnes sont abusées (intoxiquées) par leur souhait de justice sociale, d'égalité entre les personnes ou de bonheur et de sérénité sociales. Elles doivent se rendre compte qu'elles courent après des chimères, que le socialisme, le communisme, la gauche ne sont plus que des histoires pour enfants tristes, des idées politiques pour les siècles passés (Valls l'a dit : la gauche peut disparaître)
Il n'y a que le premier pas qui coûte en politique comme ailleurs
Les gens de Gauche ont désormais de rester ces "béta bloquant" de la société française, des témoins dépassés d'un monde qui se construit sans eux ou de s'ouvrir à des idées neuves (comme par exemple ce libéralisme qui n'a pas été mis en oeuvre depuis Guizot en France). La condition pour notre renaissance économique et sociale passe par un abandon des idéologies mortifères qui accompagnèrent la société industrielle (le libéralisme n'est pas quant à lui une idéologie, c'est une constante de l'humanité et des hommes depuis la préhistoire sans doute).
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