Face à l’urgence écologique, Les Verts sont tel le vitriol aux soins du visage
Bien qu’ils occultent la question démographique qui en est l’une des causes fondamentales, les enjeux climatiques et énergétiques sont dans toutes les têtes et les esprits ne cessent de se « verdir ». Les Verts qui se disent « écologistes », ignorant l’écologie, se dispersent en combats sociétaux et s'enferment dans un dogmatisme d’extrémisme de gauche délétère au coté de Mélenchon et ses ami(e)s.
Une réalité que les Verts, qui se disent « écologistes », ne devraient pas ignorer, mais peut-on demander à des dogmatismes d’extrême gauche l’impossible ?
Quand on observe les Verts aujourd’hui, force est de constater qu’ils ignorent totalement que l’écologie est d’abord une discipline scientifique et que ses enseignements sur le plan politique doivent permettre d’imaginer un projet global de l’organisation sociétale en y intégrant ces enseignements. Au premier rang desquels la problématique démographique et l’espace vital disponible. Mais cela semble aujourd’hui exclu de leur imaginaire.
L’éveil à la catastrophe climatique oppose des courants de pensée qui se caractérisent entre des prétendus écologistes, tel les Vert aujourd’hui, qui ne sont dans les faits que des environnementalistes réformistes superficiels et des écologistes qui eux s’efforcent de rappeler que l’une des causes essentielles de cette catastrophe climatique est due à une croissance démographique explosive.
Pour rappel, en 2012 nous étions passés à 7 milliards d’individus dans le monde et en fin 2022 nous avons atteint les 8 milliards. Depuis le début de l’humanité sur terre, du jamais vu pour une telle progression en si peu de temps (une décennie). Certes l’impact climatique destructeur est environ 15 fois inférieur dans les pays pauvres, notamment ceux d’Afrique, que dans les pays riches. Mais si la croissance démographique se poursuivait au rythme actuel, le continent Africain passerait rapidement d’un milliard trois d’individus à plus de trois milliards. On peut imaginer les conséquences d’un point de vue des migrations massives vers l’Europe avec la mer Méditerranée comme cercueil pour une grande partie d’entre eux...
A cause de la loi du nombre et des besoins économiques qui lui sont liés, alors que s’est engagée la sixième extinction des espèces, dont l’homme, contrairement aux précédentes, est le seul responsable ; actuellement des oiseaux étourdis par la chaleur tombent en pluie sur les terres craquelées de l’Inde et du Pakistan. Des saumons meurent brûlés par la température trop élevée d’un fleuve aux Etats-Unis. Un consortium d’experts intergouvernementaux sur le climat rappelle par ailleurs que l’humanité dispose d’un temps très restreint pour pouvoir encore « garantir un avenir viable ». L’Ukraine meurtrie devenue l’épicentre d’un conflit global de l’énergie et d’une crise alimentaire mondiale.
Le réchauffement climatique qui place les organismes aux limites de ce que peut supporter leur physiologie… L’écologie est assurément l’affaire du siècle, le grand combat d’aujourd’hui. Mais alors que les Verts devraient être à la pointe dynamisante de ce combat, en se situant hors les clivages politiciens Gauche-Droite, comme c’était le cas jusqu’en fin 1994, ils se sont enfermés dans un dogmatisme d’extrémisme de gauche délétère au coté de le France insoumise (LFI), ignorant ainsi de fait la dévastation planétaire qui ne cesse de s’amplifier, avec en perspective l’effondrement total des sociétés humaines…
Les Verts ont par ailleurs totalement oublié que l’on ne peut échapper au constat formulé par Malthus ?
A l’évidence, les Verts ont aussi oublié que l’homme ne peut échapper au constat formulé par « l’essai sur le principe de population » de Thomas Malthus (économiste et pasteur Anglican 1766–1834). Celui-ci part du constat qu’il y a une asymétrie entre la croissance démographique et la croissance de production de ressources. La représentation mathématique de Malthus est simple : alors que la population augmente de manière géométrique 1- 2- 4- 8- 16- 32 …), les ressources n’augmentent que de façon arithmétique (1- 2- 3- 4- 5- 6 …). Plus les années passent, plus l’écart sera très important entre la démographie, l’espace territorial disponible et le stock de ressources naturelles qui ne cessent, l’un et l’autre de se réduire sous les effets du nombre d’humains et de leurs besoins, fussent-ils minimum…
De nombreuses personnalités, telle que René Dumont (1904- 2001), Jean Dorst (1924-2001), Claude Lévi-Strauss (1908-2009), Albert Jacquard (1925-2013), le Dr. Jean Briere (1933-2022), Michel Sourouille, Hugues Stoeckel (1947-2022), le professeur Philippe Lebreton, biochimiste, écologue, militant écologiste, premier titulaire d’une chaire d’écologie à Lyon en 1972 et d’autres encore, comme Antoine Waechter et Didier Barthès qui le rappelle encore dans leur dernier ouvrage « Le défi du nombre » ont ou avaient tiré depuis longtemps le signal d’alarme sur la question démographique. Il est vrai que pour les gouvernants qui se succèdent à droite ou à gauche, de même que les Verts, évoquer cette problématique de l’écologie reste un sujet tabou, pour lequel faire preuve de surdité est plus confortable, car cela leur évite de froisser leur électorat actuel, ainsi que d’éviter les foudres des natalistes et leurs lobbys.
Une croissance démographique non maîtrisée par rapport à l’espace vital, quelle que soit l’espèce animale, est la problématique écologique fondamentale. Surtout quand il s’agit de Homo sapiens, le plus destructeur qui soit pour l’espace vital, avec la flore et les ressources naturelles, sans oublier la faune avec la sixième extinction des espèces, dont il est seul responsable, mais aussi son impact particulièrement altérant pour le climat. Il est vrai que pour les Verts, aujourd’hui cette problématique est à mille lieu de leurs préoccupations.
Que dire également du Président de la république Emmanuel Macron par rapport aux enjeux climatiques et énergétiques
Emmanuel Macron a mené des réformes en matière fiscales et sociales qui, à l’évidence, ne furent imaginées qu’au travers des seules données comptables dans une incohérence parfois déconcertante, ce qui a soulevé les réactions d’opposition que l’on sait. Si on y ajoute son attitude jugée parfois souvent méprisante à l’égard des citoyens, cela ne peut qu’expliquer la situation de rejet qui le caractérise par une partie importante de la population. Ce qui a d’ailleurs prévalu pour la plupart des réformes qu’il a engagé, prévaut par rapport aux enjeux climatiques et énergétiques, bien que son esprit se soit un peu « verdi » par rapport au tout début de son premier mandat, nous sommes toutefois très »loin de compte ». Il est vrai que les soucis que lui créaient certain(e)s Ministres l’occupent en priorité, notamment en vue du prochain remaniement Ministériel qu’il a décidé et qui est en cours de réflexion de sa part… Les mesures urgentes à prendre pour les enjeux climatiques et freiner leurs impacts catastrophique peuvent attendre, en particulier sur la question démographique, qui pour lui, à l’instar des Verts, comme pour tant d’autres chefs d’État, reste un sujet tabou...
Pour conclure
Les Verts que les médias devraient cesser de qualifier « d’écologistes », car désormais ils ignorent l’écologie et préfèrent se disperser en combats sociétaux en s'enfermant dans un dogmatisme d’extrémisme de gauche particulièrement délétère. Mais aussi, avec le président de la république, bien que son esprit se soit un peu « verdi » par rapport au tout début de son premier quinquennat, nous sommes toutefois très »loin de compte » par rapport aux mesures urgentes qui seraient à prendre en regard de la catastrophe climatique, en particulier sur la question démographique. Sauf que pour lui, à l’instar des Verts, comme pour tant d’autres chefs d’État, cela reste un sujet tabou.
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