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Accueil du site > Tribune Libre > Francis Jeanson : L’autre face et l’honneur de la (...)

Francis Jeanson : L’autre face et l’honneur de la France

« Mais qu’est ce que tu connais toi de la France si ce n’est Bugeaud et Bigeard...Je voudrais que tu retiennes que mes camarades et moi n’avons fait que notre devoir, car nous sommes l’autre face de la France. Nous sommes l’honneur de la France. »

Francis Jeanson s’adressant au Président Abdelaziz Bouteflika - (Juin 2000)

C’est par cette phrase que le philosophe Francis Jeanson a défini son rôle lors de l’aide qu’il a apportée à la Révolution algérienne : il n’a fait que son devoir et il n’en rougit pas, il se démarque des « autres » de tous les « nostalgériques » qui, au mieux, ont protesté mollement, notamment à propos de la torture, au pire, l’ont approuvée comme l’a fait à titre d’exemple avec une charité toute chrétienne, le cardinal Saliège pour qui, « la terreur doit changer de camp ». Sait-on qui est Francis Jeanson, celui qui est mort dans l’anonymat le plus strict dans son pays ? Peut-être parce qu’il s’est déterminé au moment où même les intellectuels biens pensants humanistes en temps de paix, dénonçaient, de loin, la torture en essayant toutefois de ne pas effaroucher le pouvoir pour ne pas compromettre leur carrière ?

De l’autre côté de la Méditerranée, dans l’Algérie d’aujourd’hui qui refuse de voir son histoire en face, sait-on que des Français se sont battus, se sont exposés et ont mis en jeu leur liberté et parfois leur vie pour l’indépendance du pays tout en étant fidèle à une certaine idée de la France ?

Le philosophe et écrivain Francis Jeanson proche de Sartre, est mort samedi 1er août à l’âge de 87 ans à Arès, près de Bordeaux. Francis Jeanson « Le porteur de valises » selon le bon mot de Jean-Paul Sartre, les a définitivement posées. Durant la Guerre d’Algérie il avait fondé le réseau Jeanson, le plus important réseau de soutien au FLN en Métropole. Jeanson était un intellectuel, un homme de conviction profonde, traduite dans le feu de l’action. Il s’opposera à Camus et à sa thèse que toute révolution débouche sur la négation des libertés. La position de Camus condamnait toute révolution alors que Jeanson soutenait le projet de ces révolutions, notamment les guerres de libération. Sartre interviendra dans cette célèbre controverse en assénant à Camus qui voulait garder ses mains propres : « Avoir des mains propres, c’est ne pas avoir de mains. »

Justement, l’action caractérise la vie de Jeanson qui, en 1943, à l’âge de 21 ans avait rejoint les Forces françaises d’Afrique du Nord. A la Libération, il entre aux Editions du Seuil. C’est à cette époque qu’il rencontre Jean-Paul Sartre et collabore aux Temps modernes. En 1948, rappelle Sud-Ouest, il part faire une série de conférences en Algérie et, là, découvre une situation dont il comprend vite qu’elle est intenable. La conviction de Jeanson reposant sur l’existentialisme de J.-P. Sartre postulait que l’opprimé recouvrait son humanité dans le processus même de la lutte contre l’oppresseur et son Etat. Jeanson a été choqué par le racisme des colons en Algérie qui parlaient de la boucherie du 8 Mai 1945 comme s’ils avaient tué des cloportes ! On comprend, alors, comment un intellectuel français qui, a priori, n’avait pas de relation avec l’Algérie, puisse être interpellé par le sort des indigènes et surtout par l’institutionnalisation de la torture qui restera longtemps taboue. Il a fallu attendre quarante ans pour que les langues se délient.

« Depuis 2000, écrit Florence Beaugé, témoignages, articles et procédures judiciaires se succèdent en France, portant sur les pratiques de l’armée durant les "événements" d’Algérie. La torture en Algérie ne date pas de 1957, année de la Bataille d’Alger, ni même de 1954. Les exactions commencent dès 1830, quand les troupes françaises débarquent à Sidi Ferruch, pour une expédition coloniale longue de quarante ans. Pillages, carnages, incendies de maisons, rafles de civils à grande échelle, etc. La conquête de l’Algérie s’accompagne d’actes de barbarie, les documents d’histoire en attestent. » « (..)Extrait d’une lettre d’un soldat à sa famille en métropole : Nous rapportons un plein baril d’oreilles, récoltées paires à paires sur les prisonniers. (...) Je lui fis couper la tête et le poignet gauche, et j’arrivai au camp avec sa tête piquée au bout d’une baïonnette. (...) Je l’envoyai au général Baraguay, qui fut enchanté. » »

« Aujourd’hui encore, les noms des généraux Montagnac et Turenne restent connus en Algérie pour leurs « enfumades » de centaines de civils dans des grottes, en 1836 et 1837. Au XXe siècle, comme au XIXe, la « pacification » en Algérie passe par la répression (comme en Indochine ou à Madagascar). Policiers, gendarmes, magistrats disposent de pouvoirs beaucoup plus importants qu’en Métropole. Ils sont surtout totalement autonomes. Dès 1947 et 1948, André Mandouze et Francis Jeanson s’alarment, dans la revue Esprit, de la situation qui prévaut dans les trois départements français. Mais ils crient dans le désert. En 1951, un ancien résistant, le journaliste Claude Bourdet, pose la question « Y-a-t-il une Gestapo algérienne ? » dans les colonnes de L’Observateur, et décrit les méthodes en vigueur dans les commissariats(...)La torture se généralise et s’institutionnalise, comme le reconnaîtra le général Massu, en novembre 2000, dans Le Monde.(...) La Guerre d’Algérie terminée, beaucoup de tortionnaires notoires feront carrière, en toute impunité. (...)Tous, abondamment décorés, sont à l’abri des lois d’amnistie décrétées après l’Indépendance. Amnistie signifie-t-elle amnésie ?(1)

Francis Jeanson, avec sa lucidité coutumière, explique pourquoi et au nom de quel intérêt la France a été amenée à torturer. Interviewé par le Monde il déclare : « Avant de s’indigner des atrocités commises en Algérie, il faut se demander pourquoi nous avons fait la guerre au peuple algérien et pourquoi nous avons laissé faire des choses qui n’avaient pas de raison d’être. (...) mais je ne comprends pas qu’on pose aujourd’hui la question de la torture sans poser la question de la guerre coloniale. Ce sont deux questions indissociables. On semble dire que, si la guerre avait pu se passer de la torture, elle aurait été justifiée. Pour moi, c’est le contraire. La torture ne pouvait être qu’un des aspects déchirants de cette situation.(...) Il y avait aussi les viols, les camps de concentration, qui faisaient partie de la guerre au même titre que la torture. Ce qui compte, à mes yeux, c’est que nous avons mené une politique de colonisation insoutenable. Depuis mai 1945, et les massacres de Sétif, on aurait dû le savoir. La torture n’est pas née de la Guerre d’Algérie en 1954. (...)Nous avons démissionné, laissant les véritables intérêts de la nation disparaître face aux exigences du grand colonat algérois. » « (...) Oui, je persiste à le penser, l’Algérie va s’en sortir. Cette population composite, et si riche de sa diversité, a toujours fait preuve d’exceptionnelles ressources dans les pires moments de son histoire. Le courage et l’humour ne lui ont jamais fait défaut... »(2)

En 1955, il publie L’Algérie hors la loi, qui dénonce l’échec du système d’intégration des masses algériennes et affirme la légitimité des hors-la-loi du FLN, avec lequel il prendra contact. (...) Il faut se replacer dans le lourd climat de l’époque. Depuis six ans, dure cette guerre qu’on refuse de nommer. (...) C’est dans ce contexte de mol conformisme et de démission intellectuelle que surgissent, dans les premiers mois de 1960, deux événements. Le premier tient à la révélation que des Français, généralement issus d’une mouvance de gauche mais réfractaires au militantisme officiel, se sont organisés clandestinement pour apporter leur soutien au FLN. Au nom de la maxime selon laquelle « un peuple qui en opprime un autre n’est pas un peuple libre ». « Ils ont choisi de se libérer eux-mêmes de leur virtuel statut d’oppresseurs en aidant les Algériens à se libérer d’une oppression coloniale dont ils refusent d’être solidaires. Au mois de février 1960, au scandale de la bonne presse qui les stigmatise comme des traîtres à la communauté nationale, une dizaine d’entre eux sont arrêtés par la police : ils appartiennent au principal réseau de soutien, qui organisait l’hébergement en France de responsables FLN et l’acheminement de sommes d’argent au profit de l’organisation indépendantiste. »(3)

Le procès du réseau Jeanson : la guerre d’Algérie en accusation

Le second événement consiste en la mobilisation d’une appréciable partie de l’intelligentsia autour d’une Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, qu’on appellera couramment Manifeste des 121, d’après le nombre de ses premiers signataires, ce manifeste prône le droit à l’insoumission. Le Manifeste des 121 révèle en effet à l’opinion l’existence de jeunes soldats - plus de trois mille - qui refusent d’aller « pacifier » l’Algérie, voire désertent. Quand s’ouvre donc, le 6 septembre, le procès du réseau Jeanson, c’est dans cette atmosphère marquée par le soudain réveil d’une « gauche insoumise », qui n’accepte plus les messages de la guerre d’Algérie. Elle en bénéficiera tout en l’amplifiant. (...) D’emblée, en effet, le procès fut conçu comme une machine de guerre, si l’on peut dire : de guerre contre la guerre. Sa force de frappe en était le collectif des avocats du FLN, dirigé par Abdessamad Benabdallah, Mourad Oussedik et Jacques Vergès, qui rejoignirent de talentueux indépendants, au premier rang desquels Roland Dumas. Échappant chaque jour davantage à un tribunal désemparé, le procès du réseau Jeanson se transforma en « procès de la guerre d’Algérie »(3).

Jeanson le « traître ». L’homme qui a monté, en France, le réseau de soutien au FLN. C’est lui, ce vieux monsieur qui ne regrette rien. « Je voudrais bien, dit-il, que l’on me donne l’unité métrique du regret. » Dans Notre guerre, livre qu’il fit paraître dans la clandestinité en 1960, il s’est expliqué sur son combat. A ceux qui lui reprochaient de soutenir les ennemis de son pays, il écrivait : « Notre cause n’est certes pas toute blanche. Mais la vôtre, de quelle couleur la voyez-vous ? » Il est entré dans la clandestinité à la demande du FLN. « Ce qui se passait en Algérie au nom de la France était inadmissible. Il fallait être contre. La seule façon d’être contre, c’était d’être aux côtés de ceux qui se battent. On m’a souvent dit que c’était de la trahison. Mais, pour moi, il y avait déjà trahison : celle des valeurs de la France. » De ceux qui, dans l’ombre, acheminent les fonds réunis par la Fédération de France du FLN, fournissent des caches, procurent des faux papiers aux militants de l’indépendance algérienne en France. 400 millions de francs transitent chaque mois par les « porteurs de valises », révèle Jeanson aux journalistes.(4)

« En cette année 1960, écrit Dominique Vidal, où la France se résigne à la souveraineté d’une quinzaine de ses ex-colonies africaines, elle refuse obstinément celle de l’Algérie. Dès 1958, la diffusion des livres La Gangrène et La Question- publiés par les Editions de Minuit, mais aussitôt interdits parce qu’ils témoignent de la généralisation de la torture, mobilise des centaines de militants. (...) En juin 1960, des personnalités de toutes opinions - y compris gaullistes - se retrouvent dans le Comité Djamila Boupacha, cette combattante du FLN emprisonnée dont l’avocate Gisèle Halimi tente de sauver la tête. »(5)

« Au début de la guerre, déclarera Hélène Cuénat, une des principales accusées du procès Jeanson, j’ai commencé par participer à des actions légales. (...) Puis il est devenu évident que cela n’aboutissait pas. La guerre continuait. Il m’a semblé qu’il n’y avait plus qu’un seul moyen : se ranger aux côtés d’un peuple qui luttait contre le colonialisme. » Comme elle, plusieurs centaines de militants basculent dans la clandestinité - les premiers dès 1957. Les réseaux, notamment celui dirigé par Francis Jeanson puis par Henri Curiel, prennent en main l’aide aux militants du FLN. (...) Malgré l’extrême confusion des débats, le procès braque les feux de l’actualité sur l’engagement de ceux qu’on appellera les « porteurs de valise ».(5)

Si le pouvoir espérait ainsi réduire au silence les partisans de l’indépendance de l’Algérie, il s’est lourdement trompé. (...) Rien, après le procès Jeanson et le Manifeste, ne sera plus comme avant. Le procès Jeanson - estime La Guerre d’Algérie, ouvrage coordonné par le communiste Henri Alleg - catalyse donc les réactions de certaines couches de la population. Il révèle aussi, peut-être surtout, la lente mais constante progression de leur opposition à l’aventure coloniale et aux méthodes barbares qui l’accompagnent. (...) [Ce mouvement] déjà largement développé dans de vastes secteurs de l’opinion publique, marque chaque jour plus fortement, en dépit de la propagande officielle et des savantes ambiguïtés des discours gaullistes, une impatience grandissante devant la guerre qui se prolonge. « L’histoire serait-elle injuste ? Pour nombre de spécialistes de la Ve République, De Gaulle, revenu au pouvoir en s’appuyant sur l’armée et les ultras, donc censé maintenir l’Algérie dans le giron de la France, se serait en fait secrètement convaincu de l’inéluctabilité de l’indépendance. Et sa politique - zigzags compris - n’aurait eu d’autre but que d’en convaincre progressivement les Français. (...) Leur liberté, les Algériens la doivent donc d’abord à leur propre combat, et, pour une part, à l’aide de leurs amis français. »(5)

A côté de Francis Jeanson, d’Henri Curiel mort assassiné, d’André Mandouze, de l’abbé Béranguer du Cardinal Duval et de tant d’autres de cette « armée de l’ombre » qui joua un rôle non négligeable dans la libération del’Algérie, quelle a été la reconnaissance de l’Algérie ? Est-il concevable que nos étudiants continuent à ignorer l’oeuvre et la pensée de Fanon ou de Jeanson et de tant d’autres. Assumons notre histoire ! Paradoxalement, nos bourreaux sont mieux connus que nos bienfaiteurs On continue en Algérie voire à Alger de parler du lycée « Bugeaud » (le fameux Bouchou dont nous parlait nos grands-mères pour nous faire peur !) de la cité « Lavigerie ». Sait-on qu’il a tout fait pour christianiser par la force ? On parle de Rovigo , Clauzel, mais personne parmi les jeunes ne connaît l’humanisme de Mandouze, Jeanson, et de tant d’autres qui ont placé la condtio humaine au desus d’un patriotisme étroit et chauvin . Ces personnages qui nous font malgré tout avoir de l’admiration pour la France des droits de l’homme de tous les hommes... Il nous faut rendre justice à ces « Justes ». Des institutions devraient leur être dédiées et ils devraient logiquement faire partie de notre histoire.

1.Florence Beaugé : La torture, ou que faire de cet encombrant passé ? Le Monde 31.10.2004

2.Francis Jeanson, « La question de la torture est indissociable de la question coloniale » « Propos recueillis par Thomas Lacoste et Hervé Le Corre Le Monde. 28 mai 2001

3.Marcel Péju : Le procès du réseau Jeanson Préface à l’édition de 2002

4.F.Jeanson « La seule façon dêtre contre ». Le Nouvel Obs. n° 2085 21 octobre 2004

5.Dominique Vidal : Ces « traîtres » qui sauvèrent l’honneur de la France. Le Monde diplomatique Septembre 2000

Pr Chems Eddine CHITOUR

Ecole Polytechnique Alger


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34 réactions à cet article    


  • Hieronymus Hieronymus 7 août 2009 11:58

    propagande de bas etage
    je vous invite a aller exposer votre article a tous ceux qui ont du quitter l’Algerie (le pays ou ils etaient nes) ds des conditions absolument dramatiques en 1962 apres la trahison par le FLN des accords d’Evian (qui prevoyait qu’ils pouvaient rester)
    encore ceux-la ont ils eu la chance d’echapper aux massacres qui ont suivi l’independance ..
    le Parti Communiste a poignarde ds le dos l’armee francaise en Indochine et en Algerie, alors qd vous faites l’apologie d’un autre traitre comme ce Jeanson (ou plus indulgent « idiot utile ») je vous reponds qu’il ne faut pas prendre tous les Francais pour des billes !

    a quand la repentance des autorites algeriennes pour la violation des accords d’Evian, les massacres d’europeens a Oran, l’elimination physique ds des supplices affreux de milliers d’Harkis ? alors que le FLN avait donne des assurances contraires !
    on a vu ensuite ce que vaut la « parole » du FLN, cessez donc avec votre propagande demagogique !


    • kitamissa kitamissa 7 août 2009 12:17

      vous nous faites l’apologie d’un traitre à la France,d’un type et d’un réseau recherché pour intelligence avec l’ennemi en période de guerre et vous venez faire de la propagande sur Agoravox ?

      ces gens là ,nous les banissons,au nom des anciens combattants d’AFN,trahis par une bande d’inféodés manipulés par des puissance étrangères et par des partis politiques dirigés par Moscou dans le but de livrer France aux communistes !

      qu’est ce que vous recherchez ? du repentir ? on doit repondre des événements de 1830 ? toute l’histoire du monde s’est faite dans les conquêtes,et seule la France doit se déculotter ?

      y’en marre à la fin !...
      oui,l’Algérie a été conquise en 1830 ,pour une histoire de fric vieille de 30 ans,et pour mettre fin à la piraterie Barbaresque ,les Anglais et les Hollandais ont bombardé Alger en 1815,et la France est intervenue en 1830 .....

      n’oubliez pas quand même que la France a construit ,des villes, des routes ,des infrastructures,des écoles des hopitaux ,un état moderne ,que la politique de l’époque était différente ,comme les mentalités des temps actuels,et vous voudriez que l’on soit encore à demander pardon ? ..

      vous avez votre indépendance,occupez vous donc de votre pays,nous,nous avons le nôtre.....



      allez faire votre propagande ailleurs !...


      • morice morice 7 août 2009 12:22

        vous n’êtes guère mieux question propagande ici mon vieux...« le Parti Communiste a poignarde ds le dos l’armee francaise en Indochine et en Algerie » même l’extrème droite la plus à droite n’ose pas la faire.... 


        a quand la repentance des autorites algeriennes

        on va atttendre celle de la France d’abord : qui habitait en Algérie ? des français ? Savez-vous au moins ce que signifie le mot « colonisation » ? Visiblement, vous n’en savez rien ou vous feignez de ne pas connaître... c’’est plus confortable, hein... même Vanneste n’a pas osé le quart de ce que vous venez d"écrire ici... 

        PS : votre moustache est trop large.

        • Hieronymus Hieronymus 7 août 2009 12:46

          Morice, confidence pour confidence
          j’adore me « faire engueuler » par vous
          cela a un « je ne sais quoi de ravigotant »
          de la bonne humeur pour la journee ..


        • Massaliote 7 août 2009 16:24

          Morice, l’opinion d’un individu qui représente à lui tout seul l’anti-France ne m’intéresse pas. Vous êtes de la trempe de Boudarel, cet immonde traître. Ca ne m’étonne pas de vous trouver en première ligne pour défendre la mémoire d’un salopard.


        • morice morice 7 août 2009 12:26

          « vous nous faites l’apologie d’un traitre à la France,d’un type et d’un réseau recherché pour intelligence avec l’ennemi en période de guerre et vous venez faire de la propagande sur Agoravox ? »


          à un moment de sa vie il faut choisir : vous vous ne l’avez jamais fait : vous avez attendu toute votre vie les ordres. 

          Passer au napalm et torturer n’est pas synonyme d’être humain. Jeanson en était un, pas vous. Sa prise de position nécessitait davantage de courage. Celle de Bollardière aussi. Ne venez SVP pas donner de leçon de courage, Maxim...

          « 

          n’oubliez pas quand même que la France a construit ,des villes, des routes ,des infrastructures,des écoles des hopitaux ,un état moderne ,que la politique de l’époque était différente ,comme les mentalités des temps actuels,et vous voudriez que l’on soit encore à demander pardon ? .. »

          à quel profit, imbécile ?

          • snoopy86 7 août 2009 13:16

            « Ne venez SVP pas donner de leçon de courage, Maxim... »

            Le courage Momo connait....Le courage ce n’est pas d’aller risquer sa peau dans les djebels.... Le courage c’est de manifester dans les rues de Tourcoing sous la protection du service d’ordre de la CGT, le courage c’est signer toutes les pétitions, le courage c’est écrire deux mauvais articles par jour sur un site de nazes et y affronter tapi derrière son clavier des hordes de trolls d’extrême-droite...

            Momo c’est le courage incarné !


          • kitamissa kitamissa 7 août 2009 13:21

            mis à part quelques gros propriétaires ,la majorité des Pieds Noirs était soit des employés,commerçants,Fonctionnaires,ou artisans....

            la famille de ma femme qui elle était étudiante ,sa mère enseignante ,et son père fonctionnaire à l’inspection du Travail ....des salariés tout simplement que la vie avait fait naître là bas ,alors pour les exploiteurs,vous repasserez !......

            et beaucoup de gens que je connais de là bas,des ingénieurs Ponts et Chaussées,un transporteur,un restaurateur,un tailleur,un agriculteur etc....que des gens comme ceux de métropole ,qui bossaient et s’entendaient bien avec les Algériens ,mais le FLN a tout pourri ! et assassiné tout un tas de gens innocents qui ne demandaient qu’à vivre en paix !

            quand aux traitres et aux alliés des assassins du FLN ,je les conchie !...

            ne parlez pas de ce que vous n’avez ni connu ni vécu que par les livres et la prose Gauchiste vous Morice !....

            et respectez au moins ceux qui se sont battus là bas pour faire leur devoir ,
            et paix à la mémoire des Harkis ,trahis par De Gaulle et par leurs frères !...


            ....


          • Bois-Guisbert 7 août 2009 20:25

            que des gens comme ceux de métropole, qui bossaient et s’entendaient bien avec les Algériens

            C’est connu, mais à aucun moment ces Algériens ne se sont mobilisés pour protéger les Pieds-Noirs de leurs connaissances et leur permettre de ne pas avoir à choisir entre la valise et le cercueil.

            Ils ont, au contraire, salué l’indépendance avec enthousiasme puisqu’elle leur a permis de s’approprier quantité de biens immobiliers et mobiliers que même les moins nantis des Pieds-Noirs n’avaient pu emporter dans leur fuite !


          • jaja jaja 7 août 2009 21:12

            Des Pieds-Noirs ont évité la « valise ou le cercueil » comme vous dites, ce qui est fort méconnu. 200 000 Pieds-Noirs sont restés en Algérie... Le Monde Diplomatique est allé à leur rencontre...

            http://www.monde-diplomatique.fr/2008/05/DAUM/15870


          • Bois-Guisbert 7 août 2009 23:15

            Le chiffre de 200’000 inclut sans doute une partie des disparus (dans des conditions souvent effroyables).

            Quant aux autres, c’étaient pour la plupart des intellectuels collabos qui pensaient s’atteler à la construction d’un monde nouveau de liberté, d’égalité, de fraternité, de solidarité et de prospérité.

            On sait ce qu’il en est advenu. Personne ne sait vraiment où sont passés et où passent les royalties du pétrole et du gaz naturel. Et l’Algérie déverse ses trop-pleins de population sur la rive nord de la Méditerranée à l’insu du plein gré des de souche...


          • jaja jaja 7 août 2009 23:21

            Vous n’avez pas lu l’article...


          • Bois-Guisbert 8 août 2009 10:05

            Vous n’avez pas lu l’article...

            Il y a belle lurette que je ne crois plus ce qui est « marqué dans le journal », simplement parce que c’est « marqué dans le journal ».

            Et à ce propos, je vais vous donner un bon conseil - dont vous ferez des choux ou des pâtés, ça m’indiffére : méfiez-vous de ce que rapportent les médias.

            Surtout si cela va dans le sens de ce que vous avez envie de croire !


          • kitamissa kitamissa 7 août 2009 13:33

            salut Snoopy ...

            des lavette grandes gueules comme Momo ,j’en ai vu et connu tellement ,de ceux qui aboient de loin en bandes et qui ferment leur gueules quand on va devant eux physiquement ...

            dans les gares quand nous étions en perm et que des connards au fenêtres d’un train à l’arrêt gueulaient « Paras salauds !.... » ou pire !...pour se rendre interessants ...

            alors on montait dans le train ,et là, le courageux se planquait dans les chiottes,mais on en a chopé quelques uns,un bon coup de boule,et ça remet les pendules à l’heure et ça soulage !..

            des mecs comme Momo,y’en a plein sur le net ,des grandes gueules avec un clavier,mais déboule chez eux ,y’ a plus personne !...


            • LE CHAT LE CHAT 7 août 2009 13:42

              ce type vaut pas mieux qu’un Boudarel ou un Maurice Thorez , des traitres à leur pays !
              c’est douze balles dans la peau !

              une petite liste de salopards à la solde du FLN


              • Pie 3,14 7 août 2009 15:00

                Rendre le FLN unique responsable de la non application des accords d’Evian, c’est oublier le rôle éminent joué par l’OAS dans le retour précipité des pieds noirs, c’est oublier la gestion catastrophique de la décolonisation par les gouvernements français depuis 1945...

                La colonisation de peuplement algérienne laissait de côté neuf millions d’algériens sans droits civiques ni véritable accès à la modernité ( éducation, santé, pouvoir économique) au profit de 1,2 millions d’européens qui n’ont pas su faire évoluer le système vers plus de justice.

                Il est toujours facile de désigner des coupables, la réalité s’avère autrement plus complexe et Jeanson n’est aucunement responsable du drame algérien.


                • Bois-Guisbert 7 août 2009 20:28

                  La colonisation de peuplement algérienne laissait de côté neuf millions d’algériens sans droits civiques ni véritable accès à la modernité

                  Et puis maintenant, ils sont combien de millions sans véritable accès à la modernité ? Quand aux droits civiques, mieux vaut parler d’autre chose.


                • Massaliote 7 août 2009 16:20

                  MORT D’UN POURRI


                  • Darius 7 août 2009 16:41

                    Les USA et l URSS étaient au moins d’accord pour liquider les dépendances que la France avait encore après la seconde guerre mondiale.
                    Les pieds noirs ont tout simplement été sacrifiés sur l’autel de la « realpolitk » !


                    • TSS 7 août 2009 17:06


                      mr@kitamissa

                      Francis Jeanson ne peut être taxé de traitre puisque c’etait une guerre civile et les algériens des

                      francais(3 departements).

                      ayant moi même sejourné ,2 ans, la bas en tant que soldat ,je n’ai malheureusement pas

                       constaté ce que vous avancez aux niveaux infrastructures et modernisme !!

                      Ayant parcouru l’Algérie de Nemours (Maroc) jusqu’à Bône(Tunisie)jj’ai pu observer que

                      les algeriens etaient en majorité rejetés à l’exterieur des villes dans un denuement

                      assez catastrophique ,les routes goudronnées s’arretaient bien souvent à l’entrée

                       de leurs bidonvilles et les quartiers qu’ils occupaient en ville n’etaient pas bien

                      entretenus contrairement aux quartiers européens.

                      de plus ils etaient pour la plupart surexploités d’où l’expression :« faire suer le burnou. » !!

                      nous n’avons pas vu les mêmes choses !!

                      j’ai surtout pu conster de visu la réalité opposée aux mensonges du Gvt et des « merdias » de

                      l’époque ,j’avais pris 8 jours parce que je lisais le« canard »... !!


                      • snoopy86 7 août 2009 18:33

                        TSS

                        Puisque vous avez passé deux ans là-bas comme appelé, estimez vous heureux de ne pas avoir été abattu par une des armes que ce salopard avait aidé à acheter ....

                        Ou de ne pas avoir fini égorgé, la bite dans la bouche, comme certains de vos compagnons d’armes.... victimes des humanistes à la Jeanson ou à la Morice


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 août 2009 18:12

                        Francis Jeanson s’adressant au Président Abdelaziz Bouteflika - (Juin 2000)

                        « Mais qu’est ce que tu connais toi de la France si ce n’est Bugeaud et Bigeard...Je voudrais que tu retiennes que mes camarades et moi n’avons fait que notre devoir, car nous sommes l’autre face de la France. Nous sommes l’honneur de la France. »


                        C’est là une vérité incontestable, Francis Jeanson est de loin le personnage le plus « important » quant aux « Evènements » qui se sont déroulés en Afrique du Nord depuis les années cinquante : Bugeaud et Bigeard... n’étaient que des soldats ! 

                        Avec Servier mort en 2000 ce sont là deux des plus grands Experts fossoyeurs
                        au service de l’Armée française d’occupation et au seul service de la Mère Patrie Française !

                        Précisions :

                        1) Vous commencez par : « C’est par cette phrase que le philosophe Francis Jeanson a défini son rôle lors de l’aide qu’il a apportée à la Révolution algérienne : il n’a fait que son devoir et il n’en rougit pas.. ! » Et bien si : il avait rougit lorsque le FLN lui avait proposé la « médaille du mérite »qu’il n’avait pas le courage d’accepter au risque d’alourdir encore sa conscience ! Jeanson croit fermement avoir fait son devoir envers sa Patrie mais pas envers « l’Algérie » !


                        2) Vous dites «  Sait-on qui est Francis Jeanson, celui qui est mort dans l’anonymat le plus strict dans son pays ? » : Je vous réponds que la France ne peut rien dire sur le cas « Francis Jeanson » non pas par ignorance mais par nécessité stratégique car parler de l’histoire de Jeanson de 1943 à 1979 c’est parler de la Vraie histoire de la « question algérienne » ! 

                        3) Jeanson n’était pas proche de Sartre qu’il a réussi à marginaliser et à « écarter » : Sartre était un humaniste !

                        4) Jeanson détestait Albert Camus parce que celui-ci se considérait et se sentait profondément Nord Africain !

                        5) Plus loin on lit : Jeanson le « traître ».
                        Mais traitre envers qui ? Si comme vous le croyez bien naïvement il avait trahi son pays en guerre, alors pourquoi De Gaulle et ses conseillers obscurs avaient tout fait en 1962 pour éviter le proces du siècle ? Si au contraire il avait trahit « La révolution algérienne », comment dès lors peut lire dans les écrits de Jeanson que le FLN lui avait proposé la plus grande distinction et d’autre part comment un Héros national pouvait vivre et mourir de façon anonyme en France !

                        6) Votre conculsion : « Est-il concevable que nos étudiants continuent à ignorer l’oeuvre et la pensée de Fanon ou de Jeanson et de tant d’autres. Assumons notre histoire ! » Je vous dis que si les étudiants algériens devraient un jour arriver aux memes convictions que celles que vous portez je prèfère les voir dans l’ignorance ! Au moins ils ne sentirez pas coupables...

                        Le « cas Jeanson » relève des seuls Experts en histoire et en sciences sociales« , c’est le noeud de »La question algérienne" qui n’a pas encore trouvé sa réponse...

                        Mohammed.


                        • Pie 3,14 7 août 2009 18:13

                          C’est fou le nombre de bons français qui trainent sur ce fil, tous plus patriotiques et virulents les uns que les autres à l’égard du « traitre » Jeanson.

                          C’est pourtant lui qui était dans le sens de l’Histoire à une époque où toutes les grandes puissances décolonisaient...

                          Les nostalgiques du « temps béni des colonies » devraient se rappeler que « le droit des peuples à disposer d’eux mêmes » est un concept forgé en France.

                          Jeanson s’est battu contre la colonisation avec courage, son combat était juste , il mérite donc le respect.


                          • Bois-Guisbert 7 août 2009 20:37

                            C’est pourtant lui qui était dans le sens de l’Histoire

                            S’il était dans le sens de l’Histoire, alors c’était le même que celui qui présidait aux épurations ethniques dans l’ex-Yougoslavie !

                            Parce que le sens de l’histoire ne se limite à un certain nombre de pays, pendant une période donnée.

                            Ce qui se limite à un certain nombre de pays, pendant une période donnée, c’est juste une mode...


                          • jaja jaja 7 août 2009 18:31

                            Salut à toi Francis l’anticolonialiste sincère et conséquent avec lui-même.

                            Merci à l’auteur qui nous rappelle que de l’autre côté de la méditerranée on se souvient de lui et de tous ces réseaux de soutien à l’Algérie indépendante pour lesquels sont tombés des Yvetot ou des Naudin....

                            Francis ça t’aurait sûrement amusé de voir l’extrême droite venir te conchier ici. Saches que dans le camp des tiens on ne t’oubliera pas et que le combat contre l’impérialisme continue, comme en Kanaky par exemple, puisque c’est d’actualité, et que ça concerne la France...

                            Il en va de même pour la Croisade américaine dans laquelle est malheureusement engagé notre pays. Que les jeunes générations suivent ton exemple sans se soucier de savoir si les chiens du colonialisme aboient ou non....


                            • DANIEL NAESSENS 7 août 2009 18:38

                              Jeanson,Boudarel, Darnand, Pétain, l’evêque Cauchon, Bazaine, ...La même fange, le côté sombre de l’Humanité...Les traitres qui vous vendent et vous depecent...

                              Il y a des nostalgiques de Pétain...Il y en a pour Jeanson ; normal ! C’est en somme la même engeance...

                              Mais par pitié un peu de pudeur ! N’oublions pas que les millions deversés au nervis du FLN, les délations, les calomnies , le quotidien des « porteurs de valises » ont eu des visages précis : le massacre de populations civiles européennes et arabes. Pour les racistes qui considérent que la vie d’un enfant français sous-chien ne vaut pas tripette, rappellons que les talents de massacreurs du FLN s’exercérent principalement sur les populations musulmanes.
                              Juste pour mémoire ; Mélouza...
                              Rappellons aussi que les glorieux combattants FLN luttérent principalement contre les femmes et les enfants européens plutot que contre les soldats francais(en grande partie ...de souche arabe). Pour mémoire : les femmes et enfants découpés en morceaux à Guelma ou à Philippeville.

                              On peut reprocher beaucoup de choses à l’OAS (essentiellement d’avoir eu tendance à copier certaines méthodes terroristes du FLN).
                              Mais l’OAS c’était d’abord et avant tout la suite de la Résistance de 39/45 ; Soustelle, Bidault, Degueldre,Godart, etc ...étaient tous issus de la Résistance et étaient animés par ses idéaux (rien à voir avec les fantasmes éculés sur les « vieux colons »...)....
                              C’est eux qui portaient l’honneur de la France, au final...Il n’est pas indifférent que De Gaulle ait manifesté autant de respect « agacé » au moment de refuser la grace de Bastin-Thiry...Il était un fin connaisseur en matiére d’honneur et de désobeissance...
                              Pas indifférent non plus de noter l’obscénité des accusations contre Degueldre au moment ou celui-ci était fusillé...Il aura fallu 20 ans aprés sa mort pour que soit réhabilité sa Résistance de 39/45. Lire à ce propos les déclarations de son chef de Maquis qui
                              a reconnu que Degueldre avait en gagnant l’OAS poursuivi le même idéal qui l’avait animé dans le Maquis.

                              Sartre ? Un super Résistant qui n’a pas hésité à prendre la place d’un professeur viré parce que Juif en 41, à faire jouer ses piéces en plein Paris occupé avec approbation de la Kommandantur, à se planquer dans les jupes du Castor durant les combats d’aout 44...
                              Ouais, cet immondice allait bien de pair avec Jeanson...

                              La guerre d’Algérie a été une horreur, la Colonisation une erreur.
                              Il n’y aurait pas eu de colonisation s’il n’y avait pas eu toutes les saloperies, exactions, vols , viols, mises en esclavages, commises par Alger jusqu’en 1830 ...
                              La guerre d’Algérie et la décolonisation n’auraient pas eu ce caractére abject s’il avait été possible d’en éloigner ces monstruosités du genre humain que représentaient Jeanson et ses toutous du côté métropolitain, ou un Amirouche du côté arabe.

                              Je resterai toujours du côté de Germaine Tillion ou d’Albert Camus. Le mieux de l’Humanité...





                               





                              • katalizeur 7 août 2009 19:13

                                @ l’auteur

                                salama alikoum Prof CHITOUR.....

                                QUEL DECHARGE EMOTINNELLE SUR CE FIL ;; ;OUF

                                je n’ose commenter de peur de prendre une balle perdue.... tous ces anciens soldats ont certainement perdus la main......

                                mais comme le dit MOHAMMED que je salut il y aurait pas mal de choses a ecrire a charge et a decharge......je ne porte pas de jugement sur ce monsieur qui a son corps defendant n’etait pas dans le blanc et encore moins dans le noir.....il a baigné dans la zone du gris....en novlangue, il a travaillé pour les interets superieurs de l’etat, quand je dis superieur c’est qu’il etais en apesanteur..(hors cadre)...

                                il a tellement bien travaillé c’est que la graine a bien pris et elle fera 150 /200 000 MORTS
                                quelques dixaines d’années plus tard....


                                • katalizeur 7 août 2009 19:24

                                  que vos excellences me pardonnent , mais encore une petite precision :

                                  quans je dis 150/200 000 morts ( paix a leurs ames) ce n’est pas un solde de tout compte, le bilan ne pourra malheureusement pas etre fait de sitot..

                                  juste une petite ligne comptable...l’année derniere année reference 30 000 cancers repertoriés...donc officiellement reconnus...malheureusement la courbe est exponentielle.....

                                  merci qui ?.........


                                • TSS 7 août 2009 19:46

                                  @snoopy 86

                                  ce que vous dites n’etait que le pendant de ce que l’on faisait à l’époque la fameuse« corvée de

                                   bois » et on parle toujours de la « gégène » mais on oublie les allumettes sous les ongles ou la

                                  chaussette pleine de sable mouillé sur le crane ,amusements ramenés d’Indo !!

                                  et puis je n’ai plus envie de parler de ça ...bonsoir... !!


                                  • Bois-Guisbert 7 août 2009 20:15

                                    Pour nombre de spécialistes de la Ve République, De Gaulle, revenu au pouvoir en s’appuyant sur l’armée et les ultras, donc censé maintenir l’Algérie dans le giron de la France, se serait en fait secrètement convaincu de l’inéluctabilité de l’indépendance.

                                    Ca c’est l’explication du marxiste borné.

                                    Ce que De Gaulle avait compris longtemps avant tout le monde, c’est que là où il y a deux peuples, il ne peut pas y en avoir qu’un seul ; que là où il y a des NOUS et des EUX, les EUX ne peuvent pas devenir des NOUS. Et il l’a dit sans ambages :

                                    « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. »

                                    Un tel propos est on ne peut plus identitaire, puisqu’il peut être tenu indifféremment par un identitaire « Arabe » ou par un identitaire Français. Et cette lucidité empêchait définitivement de transformer le rêve « Algérie française » en réalité.

                                    Beaucoup se sont laissés abuser par les fraternisations du 13 mai, sur le Forum d’Alger, elles étaient aussi superficielles, contextuelles et éphèmères que, quarante ans plus tard, celles du 12 juillet 1998 sur les Champs-Elysées...

                                    Il est navrant et suicidaire que des irresponsables politiques non seulement ne tiennent aucun compte de ces enseignements de l’Histoire - avec un grand H -, mais au contraire multiplient les mesures qui en prennent le contrepied, en prônant une intégration qui est aussi illusoire et insensée dans le sens actuel qu’elle l’était dans le sens inverse en 1958...


                                    • Hieronymus Hieronymus 8 août 2009 17:21

                                      sur de Gaulle face au drame algerien, on pourrait gloser des heures
                                      il est certain que son attitude ds cette tragedie n’est pas ce qu’il a fait de mieux
                                      en fait beaucoup l’ont rappele, certains mais peu en etaient deja conscients a l’epoque (en 1958) de Gaulle n’a jamais cru a « l’Algerie francaise » et des les annees 40, il etait un fervent partisan de la « decolonisation », alors pourquoi est il revenu en 58 sous les acclamations ?
                                      de Gaulle savait menager ses interets et parfois louvoyer en politique ..
                                      depuis 1946 il attendait qu’on le rappelle au gouvernement, il se disait « en reserve de la Republique », en fait il attendait son heure pour revenir au pouvoir !
                                      il a cru cette heure advenue lors de la crise d’Indochine au debut des annees 50 mais cela n’a pas fonctionne, alors il s’est dit « la prochaine fois » ..
                                      et ce fut le cas avec la crise algerienne, la il n’a pas rate son coup !
                                      en fait il a trompe tous ceux qui pensaient qu’il allait maintenir l’Algerie ds la Republique ..
                                      et oui de Gaulle etait qqu’un qui des fois n’hesitait pas a profiter du malheur des autres pour se « forger un destin ».

                                      en conclusion tragique destinee algerienne dont des types comme Jeanson (meme s’ils ne sont pas les seuls) ne sont pas peu responsables !


                                      • Bois-Guisbert 8 août 2009 19:59

                                        il est certain que son attitude ds cette tragedie n’est pas ce qu’il a fait de mieux

                                        On peut même parler de forfaitaiture et de félonie.

                                        ...en fait il a trompe tous ceux qui pensaient qu’il allait maintenir l’Algerie ds la Republique ...

                                        Effectivement, et je lui en ai voulu pendant très longtemps. Mais, en approfondissant la question identitaire, je suis parvenu à la conviction que l’Algérie n’était pas « maintenable » dans la République.

                                        Et j’y étais déjà parvenu bien avant que Jean-Pierre Chevènement n’observe (août 2008) : « Il aurait fallu distinguer le sort de la France et de l’Algérie, parce que, je le pense, ces deux peuples n’étaient pas miscibles. »

                                        C’est une évolution que je n’ai jamais osé révéler à mes amis « Algérie française » et Pieds Noirs... Et ils sont nombreux...


                                      • franc 10 août 2009 15:51

                                        Jeanson a fait le bon choix ,celui qui se trouve dans le sens de l’histoire -----la décolonisation et l’autonomie des peuples

                                        il faut poursuivre l’oeuvre de la décolonisation suivant le principe ,à chaque peuple une culture ,et à chaque culture un pays ,un territoire spécifique dans lequel un peuple spécifique peut cultiver et faire croitre sa culture spécifique

                                        donc pour la France il faut entammer la décolonisation des territoires d’outre-mer,les Antilles ,les Polynésies ,les Comores ,la Réunion et la Kanackie doivent retrouver leur indépendance

                                        et la France elle-même devra être décolonisée et retrouver totalement son indépendance avec la restauration entière de sa culture spéficique ,la culture gauloise, en la réappropriation de tout l’espace limité par le territoire de la France par le peuple français spécifique ,le peuple gaulois ,qui doit retrouver toute sa souveraineté --------------------------et donc tous les immigrés non-gaulois qui n’ont pas adopté la culture française spécifique et pire encore qui la détestent ,doivent retourner dans leur pays d’origine --------------------------------seul 10% de non-gaulois peuvent rester en France à titre de métissage car au delà de ce seuil scientifique ,le métissage n’est plus réalisable

                                        le métissage n’est pas le mélange ----------------------le métissage est bienfaiteur alors que le mélange est destructeur --------------------------le métissage aussi bien biologique que culturelle ne peut se dérouler que suivant des conditions bien déterminés
                                         
                                        d’abord ,au niveau de la population,la proportion des élements allogènes ou immigrés étrangers ne doivent pas dépasser le taux de 10%,seuil scientifique qui permet une intégration et assimilation sans résistance et en douceur --------------puis que ces éléments allogènes doivent être en affinité avec les éléments indigènes intégrateurs ,cela veut dire qu’ils doivent être en accord et sympathie réciproque,plus encore en amour réciproque au point de se marier et avoir des enfants métis,--------------et qu’au niveau culturel,les cultures bien sûr ne doivent pas être contradictoires ,cela veut dire que les individus allogènes doivent abandonner complètement tous les éléments de leur propre culture d’origine qui entrent en contradiction avec la culture du nouveau pays accueillant ,tout en gardant ceux qui positifs y sont compatibles et peuvent être considérés comme éléments enrichisseurs ;plus encore les nouveaux éléments immigrés intégrés doivent aimer la culture générale et dominante du pays intégrateur et la protéger comme la prunelle de leurs yeux ,la défendre comme si c’était les êtres de ses bien-aimés les plus chers

                                        le métissage produit un être nouveau et meilleur que ses constituants en ajoutant ce qu’il y a de meilleur des qualités de chaque constituant compatible et en affinité tout en anihilissant les défauts opposés et neutralisant les effets négatifs contradictoires -----------------------alors que le mélange ,au contraire ,ne crée rien de nouveau en maintenant intact les éléments anciens qui ne progressent pas ,pire qui régressent en rajoutant les défauts de chacun qui ne sont pas neutralisés et anihilant les qualités propres de chacun en les opposant dans leur contradiction 

                                        oui la décolonisation des pays du maghreb et africains ainsi que des pays asiatiques a été une bonne chose

                                         
                                        aujourd’huis ,l’enjeu politique capital est la décolonisation de la France

                                         




                                        • chems eddine Chitour 11 août 2009 18:53

                                          Commençons d’abord par décoloniser les mentalités !
                                          Bravo pour cette analyse lumineuse ! Comment comptez vous vous y prendre ? Des charettes des nouvelles « nuits de cristal » pour les damnés de la terre , au besoin en les chartérisant comme l’avait proposé Edit Cresson... Ces coupables de « délit de facies » sont là justement en France parce que dans leurs pays c’est le chaos laissé par la « positivité » de la colonisation qui, non seulement ne s’est pas contenté de piller allègrement les ressources qui auraient pu permettre en leur temps de contribuer à un développement endogène de ces pays « devenus épaves » mais de plus et c’est le plus grave, la colonisation a problématiser l’identité originelle de ces peuples, je ne veut pas die « peuplades » pour être dans l’air du temps d’alors...
                                          De ce fait ces candidats à l’immigration et-même ceux restés à demeure- développent une errance identitaire qu’il sera difficile de résorber.
                                          Alors une France « clean » avec des« allogènes » en dose homéopathique qui font profil bas qui fondent dans la foule qui gomment leurs apérités est ce que c’est cela la France de 1789 celle « des arts, des armes et des lois » pour paraphraser Joachim du Bellay ? Est ce cela la République dont on dit qu’elle a une forte capacité voire volonté d’intégration 
                                          Le combat de Jeanson est à saluer dans l’absolu. personne n’a elevé d’abordque c’étai un patriote qui s’est battu pendant la seconde guerre mondiale. Porter des jugementsàl’importe pièce est nonseulement contre- productif mais de plus il ne correspond pas à la réalité. Jeanson a bravé mille fois la mort au nom des valeurs de la France qu’il a tenté de garder intactes ,par son engagement sans rien demander en echange même pas une médaille...

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