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Accueil du site > Tribune Libre > Hollande, Valls, l’Euro et Merkel

Hollande, Valls, l’Euro et Merkel

F. Hollande et M. Valls, comme leurs prédécesseurs, font face au mur des réalités. La croissance ne repart pas, le chômage augmente et leurs marges de manœuvre sont très limitées. Aussi la tentation est-elle forte de se tourner vers l‘Allemagne et de demander à cette dernière un changement de politique et notamment une modification de la ligne de l’Euro. Mais il est à craindre que comme avec N. Sarkozy la réponse de la chancelière soit un « NEIN » fort et clair.

En effet, si l’on remonte un peu le cours de l’histoire, on se souviendra que côté français, le but de l’Euro était de faire partager le pouvoir monétaire de l’Allemagne en Europe. F. Mitterrand souhaitait que les pays du sud soit associés à l’aventure pour pouvoir faire contrepoids et avoir une monnaie au taux de change raisonnable et aux taux d’intérêt fixés dans l’intérêt de tous avec une moyenne raisonnable.

Hélas, ce ne fut guère le cas, les différents traités suivants mirent noir sur blanc le fait que l’Euro était un nouveau Marc, fort et déflationniste. Pas question pour les allemands de céder du lest sur ce point essentiel (voir http://www.christophebugeau.fr)

Il y a de cela 3-4 ans, N. Sarkozy avait déjà tenté la même manœuvre que notre président et la réponse d’A. Merkel avait déjà été négative. Même si elle dirige désormais une grande coalition où les sociaux-démocrates ont leur mot à dire (et ces derniers sont plus proche de la position de notre président), il y a fort peu de chance pour qu’un virage fort ait lieu !

La conclusion est donc claire, alors que la grande majorité de nos concitoyens ne veut pas entendre parler d’une sortie (même organisée) de l’Euro, un chantage en la matière s’avérerait fort difficile. Donc, tout gouvernement est coincé dans le carcan actuel et trouver la bonne formule pour relancer la croissance et l’emploi tout en maîtrisant la dette et en diminuant le déficit commercial est un exercice fort délicat.

F. Hollande a pris certaines décisions allant dans le bon sens, mais les aides accordés aux entreprises (en respectant les règles de l’UE et de l’OMC) auraient dû être concentrées sur les secteurs en concurrence avec l’international et non faire l’objet d’un saupoudrage.

De même, il faut être attentif à une diminution de la dépense publique, car elle risque d’être plus dangereuse qu’autre chose si elle est trop forte. L’exemple de la Grèce prouve bien qu’une baisse des dépenses ralentit l’activité et entraîne à la suite une baisse des recettes qui aggrave le déficit.

Alors, sauf explosion accidentelle de l’Euro, le gouvernement est condamné à faire preuve d’imagination et à réussir la quadrature du cercle ! Souhaitons bon courage à M. Hollande et à M. Valls dont les problèmes sont loin d’être terminés.


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25 réactions à cet article    


  • Spartacus Lequidam Spartacus 21 août 2014 18:21

    Des nouvelles des pseudos « aides » CICE ;


    Le globiboulga usine à gaz CICE commence a coûter cher semble t-il. 
    L’état commence à « mégoter ». 

    Les comptables viennent de recevoir une jolie lettre demandant « d’exclure » les heures de pose des salariés dans le décompte des temps de travail donnant droit au crédit d’impôt.....

    Le crédit d’impôt sert juste in finé a payer les heures comptables pour remplir les papiers. smiley

    • Francis, agnotologue JL 21 août 2014 18:32

      Pour une fois je suis d’accord avec spartaqus :

      Le globiboulga usine à gaz CICE commence a coûter cher

      Le PS va-t-il se remettre de ce quinquennat ? La France championne des versements de dividendes en Europe, ’Hexagone est le deuxième pays au monde après les États-Unis en termes de dividendes versés au cours du deuxième trimestre, selon l’étude de Henderson Global Investors.

      Il faut bien trouver les sous pour payer les rentiers !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 22 août 2014 08:38

      Mais relisez l’article, les précaires à travailler la nuit sont moins nombreux....


      Des profs qui travaillent la nuit ? 
      Formation de péripatéticiennes ? 
      Ça pue la magouille et le trafic de masse des heures sup.

    • Francis, agnotologue JL 22 août 2014 09:03

      @ Gauche Normale,

      oui, en effet, précarisation et flexibilisation du monde du travail sont dans l’air du temps.

      Comme est aussi dans l’air du temps l’idée d’un revenu inconditionnel. Cherchez l’erreur !

      La promesse d’un revenu universel ne sera au mieux qu’un miroir aux alouettes aussi longtemps qu’on n’aura pas pris les mesures urgentes pour améliorer les conditions de travail des salariés exploités comme des esclaves, une chose qu’ignorent visiblement ceux qui n’ont jamais souffert au travail.


    • Francis, agnotologue JL 22 août 2014 09:11


      ’’Au total, 3,5 millions d’actifs travaillaient régulièrement ou occasionnellement entre minuit et cinq heures du matin en France en 2012, selon la Dares. En 1991, ils étaient un million de moins. ’’


    • Spartacus Lequidam Spartacus 22 août 2014 15:35

      Vous lisez ce que vous voulez voir et vous vous mentez à vous même !

      Vous êtes victime du syndrome Pikettiy, prendre des stats et leur faire dire ce l’inverse de ce que cela veut dire.

      Il est écrit clairement noir sur blanc « le travail de nuit occasionnel se raréfie, ne concernant plus que 8% des salariés en 2012 contre 9,5% vingt ans plus tôt ».
      @gauche normale
      Cela qui veut dire, que la « précarisation » est plus faible même si il y a accroissement du nombre total.....Pas qu’elle augmente...

      Pour info, un travail précaire est défini comme un travail qui n’est pas sous contrat indéterminé. Pour le savoir il faut avoir rempli ou payé des taxes CIF.

    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 août 2014 10:22

      @gauche normale.


      Même un syndicaliste le plus gauchiste ayant fait des formations au droit du travail vous le dira. Un travailleur dit « précaire » est un travailleur en CCD ou en Intérim par opposition à un travailleur en contrat de travail pérenne en CDI.

      L’article dit bien que la précarité du travail de nuit a diminué, même si le nombre de travailleur (ou travailleuses) travaillant de nuit a augmenté. POINT

      .****************
      Néanmoins, cher « gauche normale, je suis surpris de voir cet antagonisme de baisse de précarité, associé a une augmentation »curieuse« du nombre général de travailleurs de nuit et encore plus du »nombre de femmes« qui n’a pas d’explications »plausibles« . 

      En effet chacun peut voir dans la vie courante qu’il y a moins d’entreprises faisant les 3/8. Et que les employeurs pour ces fonction prennent plus des hommes que des femmes....


      En regardant de plus près sur la stat de l’article, sur la source DARES, pour trouver une explication »plausible« à l’augmentation étonnante du nombre de femme,la baisse de la précarité, il y a une »explication possible« .

      On voit que les »conditions d’analyse ne sont pas contractuelle, mais « arbitraires » ou induites par l’INSEE.

      Comme toutes les statistiques de l’Insee, organisme de manipulation, elle pue le gauchisme
      Elle est typiquement Pikettiste. Elle est destinée a manipuler l’opinion et dire ce que les gauchistes veulent entendre. 

      Le travail de nuit a été mesuré selon une méthodologie non conforme à la définition juridique et non constante. (pourquoi sauf si il y a but de manipulation ?)

      Soit de 21 heures à 6 heures du matin ou lieu de 22 heures à 5 heures. Ce qui change beaucoup

      On peut imaginer avec cette subtilité que les caissières des hypermarchés travaillant jusque 22h pour les nocturnes passent en travailleuses de nuit par la manipulation statistique et augmente le nombre de femmes, augmente le nombre de travailleurs de nuit mais comme ces travailleuses bénéficient d’emplis en CDI, le nombre de précaires diminue.....

      Méfiez vous des statistiques d’état !



    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 août 2014 11:17
      En fait cette source ne vaut pas un clou, sauf un effet d’annonce pour conforter les gauchistes.

      C’est sur du sondage oral ne prenant pas en compte le nombre d’heures réel effectué.

      La seule valide serait dans le compilage des DADS, sur la base du nombre d’heures totales effectuées en France.

      Et vous auriez la surprise de voir la logique, qu’elle ont certainement diminué parallèlement aux courbes du chômage. 

      Mais la vérité vous n’êtes pas prêt a l’entendre. 
      Le vil patron doit être un exploiteur Zola. Faire obligatoirement travailler les gens la nuit dans une mine avec une pioche.
      Et le gentil homme de gauche est toujours le plus social du monde ! Il toujours plein d’idée de répartition avec l’argent des autres.

    • raymond 21 août 2014 19:34

      normal un nein c’est la règle mais ils vont devoir se bouger les fesses les teutons , toute petite croissance, du pas prévu cela, mais je plaisante, la décroissance s’amorçe de force , manque plus que dame nature s’y mette.....  smiley


      • heliogabale heliogabale 21 août 2014 21:44

        Ils s’en foutent : natalité faible, solde démographique naturel négatif, chômage peu sensible à la conjoncture.

        Ce qui les intéressent c’est l’euro fort, la peur de l’inflation, leur influence en Europe centrale et de l’est.


      • heliogabale heliogabale 21 août 2014 21:28

        Mais il est à craindre que comme avec N. Sarkozy la réponse de la chancelière soit un « NEIN » fort et clair.

        Les tractations franco-allemandes mériteraient une analyse sociologique...

        Norbert Elias avait essayé de comprendre pourquoi la bourgeoisie française avait pris le pouvoir plus rapidement que la bourgeoisie allemande.

        En France, l’unité politique autour d’un roi absolutiste (monopole militaire, pouvoir de lever des impôts, une richesse très importante...) avait permis l’émergence d’une noblesse de cour démilitarisée côtoyant une bourgeoisie commerçante (il était interdit à un noble de faire du commerce à moins qu’il n’abandonne sa charge) ou « technicienne » (fonctionnaires chargés de l’administration de la cour et du pays, notaires etc.). Dans le cadre de la monarchie absolue, ces deux classes sont rivales mais il y a beaucoup d’interpénétrations et un bourgeois peut devenir noble (ex : noblesse de robe). La distinction y prend une très grande importance et les intellectuels sont donc très présents et bien intégrés dans ce microcosme : les échanges et la contradiction ’civilisée« font partie de la vie de cour.

        En Allemagne, c’était très différent. L’unité politique du pays s’est faite bien plus tard. On avait des états qui se préoccupaient de leurs frontières et donc des sociétés très militarisées où les aristocrates avaient une place prédominante. Les échanges et le commerce entre les états était difficile, on avait donc des unités très isolées. Les échanges entre les intellectuels étaient moins nombreux d’où une certaine fermeture d’esprit lorsqu’il faut échanger.

        En France on a l’amour de la dissertation et de son fameux thèse\antithèse\synthèse ou pour faire simple »oui/mais/plutôt« ou encore un »non/mais/quoique". Le Français se trouve rapidement désemparé face à un Allemand qui lui dira Nein alors qu’il fait preuve de souplesse et d’ouverture d’esprit.

        De ces réunions, on voit bien que la France sort toujours perdante... mais nos gouvernements font preuve de souplesse dans l’interprétation de cette défaite et module le non allemand.

        On passe alors du oui/mais/plutôt au non/mais/quoique ou comment se contredire en faisant croire que l’on dit la même chose. smiley


        • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 août 2014 21:34

          Bonjour,
          .
          L’Europe est une entreprise malveillante à l’égard des intérêts de ses citoyens et cela ce reflète parfaitement dans l’introduction de votre article.
          .
          citation :
          "Aussi la tentation est-elle forte de se tourner vers l‘Allemagne et de demander à cette dernière un changement de politique et notamment une modification de la ligne de l’Euro."
          .
          Sont nous devenue des mendiants, des soumis, des vaut rien, voire des clochards de l’Europe ?
          .
          Quand la France se lèvera telle contre la tyrannie Européenne et contre cette Allemagne égoiste qui negarde que ses propres intérêts ?
          .
          La France à cédé son souveraineté à Bruxelles et à un comportement d’une personne qui est sous tutelle et qui demande de l’argent de poche (un service) à son tuteur l’Allemagne.
          .
          Comment font nos hommes politiques pour se regarder encore dans une glace sans y mourir de honte ?
          .
          Franchement quand vas t-on sortir de cette Europe qui marche sur la tête ou plutôt qui ruine notre pays qui détruit nos emplois et qui nous soumet au marché et dictat américain par le TTIP qui sera probablement ratifié en 2015 ?
          .
          Sortir de l’Europe, de l’Euro et de l’OTAN est une nécessité pour limiter les dégats ...


          • Spartacus Lequidam Spartacus 22 août 2014 08:41

            La cigale demande à la fourmis de vouloir dépenser ses économies....

            Stigmatiser la fourmis d’être responsable d’être une cigale.... 

          • Francis, agnotologue JL 22 août 2014 09:05

            ’Stigmatiser la fourmis d’être responsable d’être une cigale.’’

            Houla ! C’est du lourd !

             smiley


          • Le421... Refuznik !! Le421 23 août 2014 06:34

            Je n’arrive pas à suivre de grands experts économique en baisse de la hausse de la précarisation du travail nocturne (ce qui, au final, veut simplement dire que plus ça va, moins ça va !!) qui écrivent « une fourmi » avec un « s » à la fin...
            La cigale et la fourmis ?? Non !! La fourmi. Et la fourmi cro-onde, c’est bien connu !!  smiley


          • heliogabale heliogabale 21 août 2014 21:40

            La conclusion est donc claire, alors que la grande majorité de nos concitoyens ne veut pas entendre parler d’une sortie (même organisée) de l’Euro, un chantage en la matière s’avérerait fort difficile.

            La grande majorité : oui et non... on va dire qu’il y a environ 40% des Français pour qui la sortie de l’euro est envisageable.

            Cependant, ceux qui veulent sortir de l’euro sous-estiment l’importance de la démographie : un électeur sur deux a plus de 55 ans. On a donc un électeur sur deux qui est à la retraite ou proche de la retraite.

            Dans ce cas, ce qui les intéresse c’est d’être certain que leur retraite soit assurée. Ils préfèrent que la France meure à petit feu que de prendre le risque (même minime) d’une sortie de l’euro (qui mettrait quand même un peu d’aventure à nos vies, ce qui est super quand on est jeune).

            La France est un pays de rentiers qui s’ignore. C’est sous ce prisme que doit être analysé bon nombre de nos problèmes (y compris ce que certains appellent la question identitaire).


            • Enabomber Enabomber 22 août 2014 07:50

              La France est un pays de grabataires repus qui vivent dans la nostalgie de leur jeunesse de rebelles repus.


            • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 août 2014 21:52

              Bonjour,
              .
              citation :
              " La conclusion est donc claire, alors que la grande majorité de nos concitoyens ne veut pas entendre parler d’une sortie (même organisée) de l’Euro, un chantage en la matière s’avérerait fort difficile.« 
              .

              Ceci est liée à la désinformation par le grands médias et la propagande européenne (lavage des cerveaux - ou la lobotomisation ...) !
              .
              Si l’Euro existe encore, et il y à faillait de peu pour disparaitre il y deux ans, c’est grâce aux mensonges et des divers manipulations par des pro-européistes.
              .
              Cette plaisanterie de sauvegarde de banques à couté la coquette somme de 1600 milliards d’euros aux contribuables européens, par contribuables j’attends les travailleurs et la classe moyenne ! Le grands gagnant dans cette crise est l’oligarchie, qui ne font que accroitre leurs bénéfices, c’est pas la crise pour les riches quoi !
              .
              En cette »période de crise, qui est artificiellement maintenu," qui est indirectement dicté par des banques et l’FMI , les riches ont pu multiplier leurs richesses ou autrement dit la population européenne, celle qui travaille et qui paye ses impôts, se fait spolier par les banques.


              • Le421... Refuznik !! Le421 23 août 2014 06:36

                Question voleurs, les banques !! Ouh là là !!
                Bon... Puisque personne ne leur dit rien. Pourquoi se géner ??


              • claude-michel claude-michel 22 août 2014 08:08

                l’UE politique est une concentration de mafieux en cols blancs..et y des cons pour voter pour eux.. ?

                Déplorable mentalité...comme en 40...80% des Français étaient pour Pétain..là c’est plus grave nous sommes en Europe..y a plus de monde...bon les teutons c’est normal..ils changeront jamais donc profitent de la bêtise des autres...mais les autres..Ils ont du subir les massacres des germains..pas rancunier ils votent pour eux..Elle est pas belle l’humanité.. ?

                • eric 22 août 2014 09:20

                  La solution est très simple : diminuer les dépenses publiques pour diminuer les déficits et rendre du pouvoir d’achat aux ménages et ainsi augmenter les rentrées d’impôts à taux moins élevés.


                  Je passe mes vacances dans notre village d’origine : 1 500 habitants. On vient de nous installer des « toutounettes », des distributeurs de sacs en plastique pour ramasser les déjections canines....Cela marche encore pour les moutons et les chèvres, mais avec les vaches, c’est vraiment limite. Je ne connais pas le coup d’investissement, mais on doit pouvoir imaginer le coût de fonctionnement puisqu’il faut du monde pour les commander, les acheter, les poser et vider les poubelles adjacentes, sans parler du policier municipal pour verbaliser...
                  On a une assoc. écolobio avec trois équivalents plein temps subventionnés pour « apprendre aux ruraux à échanger des graines dans leurs potager ». Elle gère également rois « ruches partagées ».. Une autre, qui vit aussi de consulting public, pour installer des stations de compostages dans le centre, là ou c’est visible, pour se donner une caution écologique...
                  Et bien sur, on vient de nos faire un rond point coûteux et moche sur une place ou ne passe jamais personne et on a eu droit à un festival d’intermittents du spectacle également subventionné.
                  Rien que la dessus, quelques centaines de milliers d’euro pour rien.

                  Il y a deux possibilités : y aller franco et trancher dans le vif : celle qui sera sans doute adoptée à la prochaine alternance. Y aller progressivement et en rusant ( façon Sarko avec des un fonctionnaire sur 2 and co).

                  Vals et Hollande représentent les principaux bénéficiaires des ces dépenses inutiles. Leur seule perspective est communicationelle. Il faut qu’ils parviennent à maintenir le pouvoir d’achat de leurs troupes, sans que l’on voit trop que c’est au détriment des pauvres et des actifs. Dès lors que nos entreprises sont toutes dans des situations proches de la catastrophes quand elles ne travaillent qu’en France- et c’est le cas de la majorité- ils doivent ponctionner les ménages« riches » (impôts) et « pauvres » (transferts sociaux), tout en leur faisant croire que ce n’est pas le cas.

                  Le problème pour eux, c’est qu’avec 80% d’une classe d’âge au Bac depuis 20 ou 30 ans, en gros, tous le monde sait compter.

                  Nous sommes donc juste en train de perdre 5 ans sauf divine surprise.

                  Celle-ci serait que ces gens deviennent démocrates et comprennent que quand on « rassemble » 14% des suffrages exprimés à une élection nationale, aucune réforme n’es plus possible, faute d’adhésion des acteurs, et retournent devant les électeurs. Il se pourrit aussi que les citoyens les y contraignent, mais compte tenu de la solidité de nos institutions, cela parait peu probable. Compte tenu des enjeux, ce ne serait pas non plus souhaitable. Il est toujours préférable de résoudre les questions graves dans les urnes.




                  • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 août 2014 09:54

                    Et si on remonte encore le cours du temps....
                    On s’aperçoit que la réunification allemande s’est faite avec une parité 1-1 entre les marks de l’ouest et ceux de l’est, ce qui n’était pas précisément dans les clous du monétarisme pur et n’était viable que grâce au soutien des autres pays de la zone écu à l’époque  smiley


                    • titi titi 22 août 2014 14:36

                      Un peu simpliste comme raisonnement.

                      Suite à la réunification l’Allemagne a connu 15 ans de chômage et de difficultés économiques.

                      Au début des années 2000 Schroder allait, avec Chirac, à Bruxelles quémander un assouplissement sur les déficits

                      La seule différence entre eux et nous c’est qu’eux ont pris les problèmes à bras le corps. Ce qui a rendu le SPD quasiment inéligible depuis.
                      Alors que nos dirigeants n’ont pas eu se courage, et ont continué comme si de rien.


                    • chantecler chantecler 22 août 2014 17:25

                      C’est ce qu ’ « on » nous dit..
                      J’ai eu la possibilité de voyager dans cette ex Allemagne de l’est : un gigantesque chantier partout arrosé entre autres par les classes moyennes de la RFA :
                      autoroutes , villes moyennes , grandes , immeubles rénovés , édifices et infrastructures ,usines gigantesques et modernes de construction navale sur la Baltique par exemple ...

                      En guise de « misère » allemande il y avait une intense activité économique qui a permis d’ailleurs à l’Allemagne réunifiée de retrouver son leadership européen et une des premières places mondiales sur le plan financier et économique .

                      Je crains que nous ne soyons durablement vassalisés par cette Allemagne qui ne joue pas dans la même cour que les autres états moyens européens...

                      Bref l’aventure européenne dans le cadre de la mondialisation a tourné au cauchemar et ce n’est pas fini .


                      • vesjem vesjem 23 août 2014 08:54

                        article de propagande pour dédouaner flambi

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Christophe Bugeau

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