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Accueil du site > Tribune Libre > Il est temps de repenser la relation de couple amoureux

Il est temps de repenser la relation de couple amoureux

Le couple, cette forme d'association d'individus qui régit la quasi totalité des rapports amoureux dans nos sociétés, influence nos manières de penser et de vivre nos rapports humains affectifs, mais aussi nos rapports avec nous-mêmes.

Ainsi, tout naturel et allant-de-soi que le couple amoureux paraisse, il mérite d'être examiné, pesé, retourné, en essayant de considérer ses fondements et ses conséquences.

ll semble naturel dans nos sociétés occidentales, pour deux êtres humains qui se mettent à éprouver des sentiments d'affection et de désirs l'un pour l'autre, de « se mettre en couple ». Dès les débuts de l’adolescence jusqu’à la fin de vie, les Hommes appliquent ce même phénomène social : il faut institutionnaliser le sentiment amoureux, le consacrer, le légitimer, en entrant en couple avec la personne aimée.

 

Ainsi, le passage en couple apparaît comme étant le corollaire indissociable de l'état amoureux.

Deux personnes amoureuses, c’est à dire deux personnes éprouvant naturellement un sentiment d’affection, de désir et d’attraction aussi bien physique qu’intellectuel l’un pour l’autre, doivent automatiquement s'auto-déclarer en couple, comme pour passer d'un état instable à un état stable, l'état instable étant celui durant lequel l'amour est éprouvé mais l'état de couple non encore déclaré.

Pourtant, à bien y regarder, cela ne va pas de soi. Ce réflexe social est évidemment acquis et non inné, il découle du fait que toutes nos représentations mentales aient été forgées selon ce modèle depuis notre venue au monde ; en moyenne, le cerveau humain se forme à raison de deux millions de connexions neuronales par seconde jusque 15 ans, et ces connexions se forment à partir du vécu individuel de l'enfant. Elles vont ensuite aboutir entre autres à un système de représentations acquises par l'enfant, sur lesquelles il construit son monde mental et ses idées. A supposer que l'enfant moyen se forme avec le monde merveilleux de Disney, qui lui apprend que tous les amoureux sont obligatoirement aveuglés par leur passion et tendent vers la situation de couple qui stabilise leur relation, se divertit avec ses Barbies et ses Kens, puis devient assez grand pour regarder les séries télé qui font interagir les personnages autour de problématiques passionnantes relatives à des enjeux de couples amoureux qui se créent, se brisent, et se trompent en de délicieux scandales, on voit aisément comme la connexion est facilement faite : deux personnes amoureuses doivent se déclarer en couple pour atteindre un état de stabilité. Comme l'atome excité émet un photon pour retomber en homéostasie. Cette pratique étant acquise par tous, elle ne fait pratiquement pas débat et chacun attend l'heureux instant à partir duquel il pourra commencer une relation de couple amoureux.

 

Mais, et c'est là que se dessine la problématique, le couple ne se résume pas en une simple déclaration qui légitime socialement la relation amoureuse. Il comprend en plus un ensemble de règles, de prescriptions morales, pré-définies de la même façon, acquises de la même façon. Les deux "contractants" adhèrent ainsi à ce règlement tacite connu de tous, selon lequel aucun des deux associés ne peut avoir de relations sexuelles ou de proximité physique avec qui que ce soit d'autre que l'autre membre du couple, chacun doit se donner à l’autre à un degré plus ou moins élevé, et donc accepter un seuil d'autorité venant de l'autre supérieur au seuil qu'il accepterai de n'importe qui d'autre, ce qui peut se traduire par exemple par l'obligation ( dont le niveau varie bien entendu selon les cas ) de fournir à l’autre sa localisation, sa compagnie, son activité, etc... en de nombreuses circonstances. Cela se traduit également par l’acceptation d’un certain niveau de contrôle de soi par l’autre. 

Bien entendu, ces règles sont perçues unanimement comme étant la condition nécessaire de l’état de couple, si l’un de deux contractants en transgresse une, cela est considéré comme portant atteinte au couple et donc à la relation amoureuse ( ce qui pourtant ne va pas de soi ).

Il ne semble alors pas inutile de s’interroger sur la légitimité de ces règles, la principale étant celle de la fidélité : est-ce qu’échanger du plaisir physique avec un tiers signifie automatiquement le rejet de l'autre ? Sa trahison la plus infâme ?

A priori, c'est le cas, du moins, c'est ce que nous avons intériorisé. Nous avons en effet appris à éprouver de la jalousie lors d'une infidélité, grâce encore une fois à notre environnement qui nous témoigne toujours que si l'un des deux amoureux « trompe » l'autre, alors la relation est brisée. Bon nombre d’enfants voient leurs parents ou d’autres membres de leur famille divorcer ou se séparer car l’un a eu « une aventure ».

Attention cependant, ce sentiment de jalousie n'est pas acquis, ce serait hasardeux de le considérer comme tel, il existe chez l'Homme par nature, et se déclenche lorsqu’un être humain prive un autre de la réalisation d’un désir en s’accaparant pour lui l’objet désiré ; ce qui est acquis cependant, ce sont les circonstances qui doivent déclencher cette jalousie dans le couple.

Lorsque l'on m'apprend depuis mon arrivée sur Terre que si mon amoureux/euse échange du plaisir sexuel avec quelqu'un d'autre, c'est que son amour envers moi n'est plus assuré puisqu'elle transgresse notre contrat sentimental, alors évidemment je vais me sentir trahi, rejeté, et je vais viscéralement en vouloir à ces derniers, l'un pour m'avoir trahi, l'autre pour m'avoir dérobé mon bonheur, et je vais réellement ressentir colère rage et humiliation !

Mais sans cette symbolique parasite, qui est acquise, qu'en est-il ? Si on ne considère plus qu’avoir une proximité physique avec d'autres corresponde au déclin du sentiment d'affection pour l'autre, ce dernier va-t-il encore ressentir de la jalousie ? C'est fort peu probable. Et on voit aisément que cette association d’idées, acquise, qui associe « prendre du plaisir physique avec un tiers » et « éprouver moins d’affection pour l’autre membre du couple » est loin d’aller de soi, elle paraît d’ailleurs absurde.

Je peux tout à fait éprouver de l'affection et du désir pour plusieurs personnes, toute nouvelle relation affectueuse ne se fait pas au détriment des autres relations d’affection ; pourquoi le plaisir sexuel ou simplement amoureux serait-il à considérer différemment du plaisir éprouvé par l'amitié ? Ou bien du plaisir éprouvé à composer un morceau de musique avec d’autres personnes ? Ou même le plaisir de jouer aux échecs ? Si je prends énormément de plaisir en jouant aux échecs avec un ami, est-ce à dire que je trahirai cet ami si j'y joue avec un autre ? Dois-je souscrire à un contrat d'exclusivité pour chaque type de plaisir ? Alors pourquoi avec le plaisir amoureux ?

Tout se vaut, rien n'a de signification inhérente ou transcendante, la relation sexuelle et/ou amoureuse n'a pas naturellement porteuse d’une valeur symbolique en soi. Si je suis extrêmement proche d'une personne, avec qui j'ai des relations sexuelles et un partage de sentiments, cela s'écroule-t-il au moment ou je ressens du désir pour une autre personne ? C'est insensé.

La jalousie peut également être due à un désir de possession de l’autre par soi, un désir d’être le seul à avoir accès à son intimité. Mais ne prend-on pas ici l’effet pour la cause ? Est-ce parce-que les relations sexuelles sont intimes par nature qu’en avoir avec un tiers est félonie, ou bien est-ce parce-que l’on a décrété que cela ne se faisait qu’en couple que c’est un acte intime ? La réponse est évidente. Rien ne peut être intime en soi, le plaisir physique a pris une dimension intime du fait de son exclusivité prescrite et reconnue. Quant au désir par l’un d’avoir l’exclusivité sur l’autre, comment le justifier maintenant que l’on a éloigné l’hypothèse selon laquelle être physiquement proche d’un tiers signifie cesser d’aimer l’autre membre du couple ? Qu’est-il d’autre qu’un sentiment pathologique, probablement du à une faille narcissique, ou à un désir de combler une faiblesse dans son rapport avec soi même par la possession de l’autre, ce que l’on a tous appris à considérer comme sain et naturel ? Ainsi, la proximité physique avec un tiers ne mettant absolument pas en péril la relation amoureuse entre deux individus, la jalousie semble tout à fait injustifiée et socialement déterminée.

L'on voit d'ailleurs à quel point tout cela est névrotique : combien de désirs refoulés pour pouvoir garder une relation privilégiée avec quelqu'un ? Combien de belles relations gâchées par le contrat d'exclusivité du couple ? Y compris la relation liant les membres du couple eux-même ! Car, autant de renoncement pour une personne, ne va pas dans le sens d'un accroissement de l'affection éprouvée pour cette personne, bien au contraire.

Cette sacro-sainte règle de fidélité n'est d'ailleurs pas sans cause, elle trouve son origine ( ou du moins, l’une de ses origines ) dans la religion chrétienne, qui place la moralité dans le déplaisir et dans le renoncement de soi, le don de soi à l'autre, le sacrifice maladif de soi, qui sera bien sur compensé dans l’autre monde ! Ce qui donne la vision du couple totalement inhumaine dans laquelle chacun se donne à l'autre, renonce à ses désirs humains pour l'autre, pour qu'au final cela n’apporte rien à personne, car chacun alors s'éloigne de toute opportunité d'échange de plaisir avec d'autres : le couple fait alors régresser les deux individus, au lieu de les grandir.

 

Evidemment, dépasser ce principe archaïque de fidélité ne signifie pas la fin de la relation amoureuse, au contraire, puisque cela n'empêche en rien une grande et belle relation privilégiée avec quelqu'un, avec qui, par exemple, l'on aime tout partager, que ce soit du plaisir ou même le partage de récits d'expériences avec d'autres, etc... Tout est imaginable, chaque relation diffère selon les personnes qui les vivent, il est absurde de vouloir instaurer une norme à respecter dans les relations sentimentales ! Chacun vit différemment son rapport affectif aux autres, et mettre en place une norme applicable à tous n’est absolument pas adapté à l’optimisation de ces rapports affectifs, bien au contraire.

Ainsi, ce qui fait la force de ce règlement de couple par rapport à tout autre type de règlement, c'est bien la chose suivante : briser une de ces règles, en particulier celle de la fidélité, c'est porter atteinte au couple, car elles en sont la condition nécessaire ; et porter atteinte au couple, c'est ne plus aimer l’autre, montrer que l’on aime l’autre d’une façon au moins lacunaire.

C'est donc à partir de la confusion de base selon laquelle un sentiment amoureux réciproque est exprimé par le statut de couple et n'en est pas dissociable, que l'on se retrouve à être soumis à ces règles de manière viscérale : sortir des règles, c'est sortir du couple, c'est s'exposer à ne plus partager d'affection avec l'être aimé. Les deux membres du couples se retrouvent alors contraints injustement... par le désir de faire persévérer une belle relation d’affection ! C'est ainsi que l'on se retrouve dans des situations aberrantes, par exemple celle de deux personnes qui cessent de porter de l'affection l'une à l'autre parce que l'un des deux a un rapport physique avec un tiers, là ou sans le statut de couple, cela n'aurait aucune importance sur le lien d'affection entre ces deux personnes ; ou le harcèlement continuel de l’un par l’autre à cause d’une jalousie illégitime mais pourtant considérée comme normale.

 

La conséquence va de soi : le couple est un rempart à l’expression de l'amour, de l'affection et du désir entre deux individus, en ce qu'il pervertit l'échange d'affection, échange qui est sensé procurer du plaisir, plaisir que le couple transforme en contrainte infondée pour les individus, contrainte qui devient névrotique et assujettit les individus, et qui plus est, force souvent l'arrêt de relations d'affection, en créant entre autres la jalousie qui est légitimée par les règles de fidélité ( terme qui d'ailleurs est généralement employé pour les caniches soumis et dociles ).

Trop de relations s’interrompent violemment à cause de règles brisées, et donc de déchirement de couples selon la logique décrite ci-dessus, intériorisée par tous, alors qu'elles auraient pu s'épanouir en dehors de toute contrainte individuelle.

Le couple est donc nuisible au niveau individuel, car il contraint toute personne faisant partie d’une relation affirmée par le passage en couple de renoncer à toute autre relation de proximité physique, de se donner à l’autre, c’est à dire de renoncer à bon nombre de libertés pour sauvegarder la relation. Il est également nuisible au niveau de la relation entretenue par les deux membres du couple lui même, car, d’une part, être dans une relation de couple c’est se donner à l’autre dans des proportions relatives, et donc, ne plus désirer l’autre à terme puisque l’on désire que ce que l’on a pas, et que le couple garantit à l’un la possession de l’autre ! Il est difficile de désirer ce que l’on a déjà avec une certaine garantie, et donc le désir s’épuise du fait du couple. D’autre part, comme évoqué précédemment, les règles imposées par le statut de couple vont dans le sens contraire d’une évolution positive de cette relation, qui est cause de désirs refoulés, car l’on apprend à refouler chaque désir éprouvé pour un tiers, et en portant atteinte au développement individuel libre de chaque membre du couple, il porte atteinte à cette relation même, qui serait peut-être bien plus stimulante pour chacun si elle se faisait hors de toute contrainte injustifiée.

 

Le couple fait donc perdre pied au but premier de son établissement, c’est à dire le plaisir reçu par chacun des deux individus grâce à leur relation. Ce plaisir transformé en contrainte, ou du moins converti en partie en contrainte car le plaisir ne disparaît totalement que très rarement, il devient évident que le couple, adversaire du but premier de son établissent, est une association absurde qu’il est temps de dépasser.

Personne n’a à être soumis à des règles qu’il n’a pas décidées lui même, qui plus est lorsque celles-ci sont nuisibles à son être et à ses relations humaines. La façon dont les individus libres pratiquent leurs rapports affectifs n’a pas à être uniformisé, il est insensé de croire que tous les humains peuvent s’épanouir dans les mêmes conditions. Sensé consacrer la relation amoureuse, le couple l’affaiblit et en contraint les membres.

Une association bénéfique pour deux individus doit grandir ces deux individus, les épanouir, leur offrir de nouvelles possibilités humaines, de nouvelles sources de joies, de bonheurs, d'expériences ! Elle ne doit pas brider les individus, les contraindre injustement, leur faire refouler leur désir de nouveauté, leur faire porter un collier. Il n’y a aucune raison pour que la liberté soit le prix à payer, la contrepartie au plaisir reçu pour le partage d’une relation amoureuse ; cela peut se construire différemment.

 

Ainsi, alors que l’amour entre deux personnes pourrait les libérer d’une société aliénante, en permettant l’expression libre de sentiments qui mènent à du plaisir librement partagé, le couple convertit cet amour en un nouvel instrument de dépossession de soi et de soumission ; il en fait un nouveau barreau de la cage dans laquelle tout est fait pour nous enfermer, bien en ligne à côté des autres barreaux que représentent l’argent, la religion, le service du travail obligatoire pour subsister, les patrons, les possédants, les élus qui nous gouvernent, la répression policière injuste, la propagande médiatique qui formate les individus, la surveillance de nos faits et gestes, l’infantilisation des citoyens. Au moins, nos cages sont confortables et climatisées.

 

Pour réhabiliter des relations saines et libres entre les Hommes, pour ré-introduire l’expression sans entrave du sentiment amoureux et l’affection libérée de toute contrainte déraisonnée dans la société humaine, il est temps d’évoluer, de se libérer du diktat du couple, et ainsi, pourquoi pas, de briser un premier barreau.

 

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50 réactions à cet article    


  • hunter hunter 29 octobre 2013 18:14

    Merci à l’auteur, ce papier est excellentissime !

    Je me sens moins seul tout d’un coup, moi qui n’ai jamais pu « rester » en couple plus de ..deux mois !!!!

    Je n’ai jamais pu supporter cette notion de couple, qui d’ailleurs ne marche pas, car tous mes potes qui étaient en couple, sont tous séparés, divorcés, etc, etc......

    J’ai toujours pensé que cette notion de couple est incompatible avec la nature humaine véritable : c’est dans les gènes des femmes et des hommes, de faire des expériences différentes et nouvelles tout au long de leur vie,

    Cette notion de couple est une convention sociale qui a marché, mais dorénavant, c’est plié !

    Comme je le dis toujours, on ne mange pas la même chose tous les jours, on ne lit pas toujours le même livre, on n’écoute pas toujours le même disque, on ne regarde pas toujours le même film, alors pourquoi volontairement se priver de plein d’expériences diverses et variées, éphémères mais tellement plus intenses que la routine insupportable du couple, accompagnée de cette promiscuité vicieuse qui tourne vite à l’inquisition et à la jalousie, à l’ingérence !

    Oui, il faut que cette notion cesse d’être la référence essentielle : l’humanité doit évoluer !
    Même si certains choisissent de pérenniser cette structure, ils doivent apprendre qu’il n’est pas mauvais de temps en temps, de varier un peu leur menu, et l’autre membre du couple doit aussi apprendre que ce n’est pas parce que son partenaire s’est autorisé une bonne partie de bête à deux dos avec une rencontre ponctuelle, que cela nuit à leur relation : au contraire, c’est un « plus » pour le bon fonctionnement de la structure coupliste, si toutefois les deux parties décident de la maintenir !

    Accepter de renoncer à cette exclusivité non-naturelle, permettra sans aucun doute à la mentalité humaine de franchir une étape importante de son évolution : suppression de la jalousie, de la concurrence, de l’instinct d’exclusivité, etc, etc....

    Bon, je crois que je vais me faire dézinguer en règle, niveau moinssage, mais bon j’assume !

    Je précise que je ne suis pas contre la notion de couple, mais je ne comprends pas depuis quelques années, cette tendance à former des couples plan-plans, qui au resto sont face à face sans se parler, chacun à tripoter son smartphone !
    Ces couples qui n’ont plus rien à se dire, pour lesquels faire l’amour est devenu une corvée (aussi bien du côté des femmes que des hommes), qui s’ennuient et finalement un jour finissent par se séparer, et souvent dans la violence et la haine, alors que s’ils avaient raisonné, parlé, et de temps en temps cédé à leurs envies, sans que ça porte à conséquence pour leurs sentiments, ils seraient peut-être encore ensemble, et leurs enfants en seraient plus équilibrés !

    Cette notion avait commencé à se développer dans les années 70, mais visiblement, ça n’a pas marché !

    Dommage, l’humanité serait sans doute moins frustrée, et moins tentée de compenser par un matérialisme/consumérisme malsain !

    Adishatz

    H/


    • Muslim 30 octobre 2013 09:46

      Accepter de renoncer à cette exclusivité non-naturelle, permettra sans aucun doute à la mentalité humaine de franchir une étape importante de son évolution : suppression de la jalousie, de la concurrence, de l’instinct d’exclusivité, etc, etc....

      Retour au stade animal ? C’est plus « naturel », certainement ... vous ne construirez aucune société ainsi, ce que vous proposez est ce dernier stade de l’effondrement des civilisations, de la décadence aboutie, la jouissance sans entrave, l’extraordinaire opulence, le relâchement des mœurs, l’affaissement des valeurs. Vous ne voulez rien voir, vous vivez dans une bulle avec vos seules espérances.


    • philouie 29 octobre 2013 19:37

      parler du couple sans parler des enfants.

      l’individualisme puissance mille.

      pauvre monde.


      • hunter hunter 29 octobre 2013 19:56

        Ah bon ?

        Vous avez quoi à redire contre ceux qui délibérément, ont choisi de ne pas avoir d’enfants ?

        On est pas assez nombreux peut-être ?
        L’environnement n’est pas assez ravagé ?

        Pauvre vous !

        H /


        • philouie 29 octobre 2013 20:12

          Il se trouve que c’est comme ça : la fonction du couple, c’est la reproduction. et la reproduction, c’est l’enfantement + l’éducation. donc stabilité nécessaire.
          Si vous ne voulez pas d’enfants, tant mieux pour vous. Mais je pense que vous êtes alors très mal placé pour penser le couple.

          On en est arrivé là : ce qui compte c’est le plaisir de la bite. et on pense le monde à partir de ça.

          Nous n’avons plus d’avenir.


        • Constant danslayreur 29 octobre 2013 20:31

          Bonjour Philouie,
          une question indiscrète mais je n’y tiens plus. Est-ce que vous êtes une fille ? Parce que vous avez un je ne sais quoi d’éminemment féminin, une sorte de bonté bienveillante, des « rondeurs » et de la douceur dans l’expression même lorsqu’il vous arrive - très rarement - d’utiliser des « mots de garçon », je crois que vous êtes une fille et c’est plutôt une bonne nouvelle, me gouré-je ? smiley


        • Constant danslayreur 29 octobre 2013 20:33

          Ne vous y trompez-pas SVP, quand je dis fille dans ce contexte, ça peut très bien vouloir dire dame.


        • philouie 29 octobre 2013 20:50

          Merci Constant pour le compliment.

          Mais je suis un garçon.

          Néanmoins j’ai mis un « e » à mon pseudo pour affirmer une part féminine, mais aussi pour maintenir l’ambiguïté sur cette question là...


        • Constant danslayreur 29 octobre 2013 20:52

          J’ai ma réponse merci smiley


        • philouie 29 octobre 2013 21:01

          Constant,

          Pourquoi le couple ?

          Parce ce que pour faire un être humain il faut un être humain.

          et qu’un être humain c’est un homme et une femme.


        • ICONOCLASH. 29 octobre 2013 21:08

          Soirbon.

          Philouie, l’argument sur lequel tu t’appuies pour réfuter mes propos serait valable pour peu que nous fussions des animaux, ce qui nous enlèverait la possibilité de pouvoir agir consciemment selon un but raisonnablement déterminé.
          En tant qu’êtres humains, nos actions ne se limitent pas au déploiement d’un programme génétiquement ou naturellement déterminé. C’est pourquoi tu ne peux pas dire que chez l’Homme, le couple à un but en soi ( un but transcendant, déterminé par je ne sais quelle loi ), car chaque individu fixe lui-même le but de ses actions, et s’il n’est nuisible à personne, alors il est légitime.
          Il est donc aussi légitime pour deux personnes qui s’aiment de procréer que de ne pas procréer. Faire des enfants et réfléchir sur la façon dont on les fait entrer dans la culture fait partie des réflexions que deux personnes amoureuses ont, mais c’est absolument contingent.
          Aucune loi ne nous impose de perpétuer l’espèce.
          C’est aux deux personnes liées emotionnellement de fixer les caractéristiques de leur association, qui n’a pas d’objectif transcendent ( sauf si tu croies en un Dieu, auquel cas ce n’est plus la peine d’argumenter car cela ne repose pas sur des considérations qui font appel à la raison ).

        • philouie 29 octobre 2013 21:43

          Aucune loi ne nous impose de perpétuer l’espèce.

          Essaies de nous arrêter de perpétuer l’espèce.

          On en reparle après.


        • COVADONGA722 COVADONGA722 29 octobre 2013 20:27

          yep une société hédoniste , limite Sodome et Gomorrhe ça fait iech de plusser « le religieux »

          Philouie mais les concepts moraux évoqués me sont communs !

          àl’auteur , bonsoir 
          pourquoi évoquez vous et proposez vous une conduite dans un rapport qui ne vous est rien ?

          Asinus ; ne varietur

          • volt volt 29 octobre 2013 21:40

            quel étrange papier, si clair et si confus en même temps ..

            apparemment si bien informé, mais d’une telle ignorance volontaire sur des points clés.

            Ainsi par exemple, le vaste développement philosophique ici proposé 
            souffre de deux grandes scotomisations sur des points essentiels :

            -d’abord on a l’impression d’être « hors de l’histoire », ce qui rend difficile l’inscription même de l’évolution proposée ; 
            -ensuite le seul concept de « déisrs actuels refoulés » ne saurait à lui seul suffire à une « psychologie du couple » pourtant ici nécessaire à l’interrogation.

            commençons par un constat bio bien bêta :
            des animaux fervents du couple, et les autres, les orgiaques disons. 
            Il semble que les sociétés humaines, assez spontanément et sur tous les continents, aient développé le modèle du couple même là où la vie communautaire pouvait pourtant pallier à ces soucis d’éducation et de stabilité évoqués par (mr/mme) philouie ; de sorte que le besoin de couple, certes est demandé exigé par l’enfant, mais commence il bien avant. 
            Pas de couple sans histoire, c’est de cela qu’il s’agit.

            bon d’un autre côté il y a eu des aménagements, 
            les gens du hezbollah chantonnent depuis des décennies qu’avec leur système chiite des mariages provisoires dits « de plaisir » (renouvelables, prolongeables, tout ça) ils détiendraient, eux ! la solution à tous les problèmes de couples instables qu’on voit en occident. 
            Ailleurs, polygamie et polyandrie aussi semblent des aménagements intéressants.

            mais pour qu’il y ait vraiment « évolution », puisque c’est semble-t-il la motivation première de cet essai, on ne peut évacuer l’histoire ; or oui, de toute antiquité elle nous apprend l’universalité du cocu, la présence des maîtresses, tout ça, comme quoi la fidélité n’est pas dans les gènes, ok, on connaît. 
            le couple est donc un souhait, un voeu pieu(x), 
            vraiment à l’aveugle puisque j’y serai toujours tributaire du 
            rapport de l’autre à sa parole.

            tous les jours sans arrêt je trompe ma partenaire 
            par toutes les meufs que je mate dans la rue, 
            mais tous les jours aussi je la rechoisis ; 
            et l’on peut s’être entendus au préalable pour échapper au ridicule de la dissimulation au cas du nouveau se présente, et si l’amitié n’est pas là au départ, il ne restera rien ; 
            si la raison aussi ne commande pas, ce qui est fondé sur le volcan de l’amour doit partir en fumée, archiconnu.

            mais, reste deux points : la jalousie n’est pas un comportement acquis oui, parce que ce qui est demandé de l’autre dans le couple est à la fois adulte au sens de la « construction » à venir d’un souhait, non seulement en stabilisation justement comme vous dites, mais pour pouvoir passer à une étape qui va au-delà des questionnements de départs - pas oublier que l’espace des amants et du couple est toujours révolutionnaire dans la mesure où c’est ce qui dit, le mieux et le mode le plus un vaste et monumental, un grand « merde » retentissant et essoufflé à la politique et au social en général. 
            mais cette volonté jalouse oui est aussi régression, et c’est là que le bât blesse : demander à l’autre de réparer toutes les blessures passées, c’est signer un contrat d’échec garanti.
            il s’agit donc de différencier l’enfant de l’adulte.

            votre papier en ce sens, ne tenant pas compte de ces subtilités décisives, passe pour « révolutionnaire » ou réformiste alors qu’en fait, dans le contexte du prépubère galopant actuel (vous auriez pas croisé une belle touffe quelque part bien pure et dure comme en croisait dans les seventies avant rio ?), il ne propose que de prolonger, et d’approfondir ! le démantèlement des derniers modes du lien social, après écroulement de la famille et de la communauté, il restait donc ce dernier maillon...

            attention, je suis comme hunter, bien que j’aie souvent largement passé l’étape des trois mois, puisque l’amour dure trois ans qu’on dit, mais vous ne pouvez démanteler l’espoir même, qui est ici réflexe, car le couple foire d’autant plus qu’on lui demande trop, et il est désormais tout le temps surchargé, vu les échecs du communautaire, du politique, du familial, etc.

            l’impression encore de lire un pur matheux, une machine sublime suivre son fil, comme si l’affaire était de gérer des zombies, ce qui est pas complètement faux, mais rien que la lecture ici faite de l’affaire de la possessivité par exemple est une lecture purement désincarnée.
            cela aboutit en définitve à une zone totalement inaperçue de l’auteur, et qui est pourtant prégnante, celle de la question politique ici à l’horizon, car une fois ce dernier lien, cette dernière velléité de dire « merde » à deux, à la fois à la solitude et au grégaire disparue, ou dissoute, alors c’est le terrain de joie pour tous les totalitarismes possibles, où des esseulés sautillants de rien à rien n’ont plus qu’une seule forme de « tout » possible, sans tiers justement (celui au moins de cette loi à deux), et qui livre ainsi ce qui n’est plus tout à fait un sujet ou un individu à une puissance sociale, économique et politique qui, quelle qu’elle soit, relève de l’archaïque... initerrogeable

            un couple, et c’est bien tout ce que vous oubliez (à part ces millénaires d’histoire de choix naturels à deux) un couple est une des manières les plus belles de dire « merde » à toute la fable ambiante et à son mauvais goût, c’est le choix d’une mise en écriture de soi, à deux, un choix de l’aventure, la vraie, non pas d’« avoir une aventure » au sens de laisser venir, mais celui de l’advenir et de l’avenir.

            je fais pas d’apologie, y’a pas deux jours une copine me racontait comment au bout de 25 ans sa sexualité avec son mari, fraîchement divorcé, était intacte, je ne manquai pas de lui avouer que pour moi cela relève de la pure science fiction, mais ça n’empêche pas d’essayer ; certes la prison que vous décrivez peut advenir, et très réelle, mais le couple comme choix, risque et possibilité, virtualité, cela est vital sur un plan politique.

            ptet c’est du chinois ce que je dis, qu’importe, j’aurais essayé, 
            n’hésitez pas à me tromper sur l’heure, on a pas encore les gosses...

            • philouie 29 octobre 2013 22:13

              Volt,

              Selon mon expérience, c’est par le couple que se fonde le lien social. je particpe, nous participons, moi et madame, d’une association de quartier. A la base nous ne sommes que des couples.

              Et si ce lien social, et l’espace communautaire qu’il génère, dans le sens que les gens se rencontrent et se parlent, devient le seul lieu possible de la résistance à l’émiettement individualiste qui nous transforme en pion manipulable, alors oui, le couple est la base de cette résistance.


            • ICONOCLASH. 29 octobre 2013 22:28

              Je partage ton point de vue selon lequel il n’est pas souhaitable de déconstruire les relations qu’encadrent actuellement le couple. C’est ce cadre dogmatique, inflexible et déraisonné que constitue le couple que je propose de revoir, justement dans l’optique de renforcer cette relation, libérée du cadre qui l’inhibe et la réfrène. C’est pourquoi j’incite chaque individus en couple à réfléchir eux-même sur ce qui les unit et ce qui doit encadrer cette union, pour sortir de cette logique totalitaire du tout ou rien, car il n’y a rien de moins humain que le tout ou rien, je ne pense pas être une machine en disant cela. Donc je pense qu’on se rejoint sur le fond.


              Pour ce qui est de l’histoire, pour ce que j’en sais sans être historien ni anthropologue, le modèle du couple que l’on connaît actuellement est très récent, quelques vingtaines d’années tout au plus. En outre, il n’est pas le seul modèle expérimenté dans l’humanité, la brillante et millénaire culture chinoise s’est construite sur le modèle matriarcal par exemple.
              Il est vrai qu’ici je ne dresse pas d’étude comparative historique, ce n’était pas l’objet du billet, mais cela pourrait sans doute le compléter.



            • volt volt 29 octobre 2013 22:36

              oui, j’ai peut-être écrit un peu dans ce sens-là, Philouie, mais d’expérience, je constate aussi que le mouvement premier du couple, c’est justement l’isolement, 

              avant un mouvement second, de retour ; 
              voilà en quoi je tiens la volonté de couple, même à vélléité semi-institutionalisée, pour un mouvement fondamentalement contestataire de l’ordre alentour.

              ainsi ce qui devient icône dans un deuxième temps est d’abord toujours iconoclaste.
              je me souviens d’un vieux prof qui, sur ces affaires disait : « qui perd l’intime perd l’estime », 
              c’est lisible comme une formule bateau, 19ème, 
              mais si l’intime c’est d’abord le secret, 
              et si l’estime porte sur la fidélité à l’autre, d’abord comme fidélité à soi, alors ça tient la route.

              le grand défaut du texte qui nous est proposé, c’est que c’est une parfaite philosophie pour quilles ou personnages de babyfoot, on y croise des individualités à qui il est raisonnablement demandé de « fonctionner », passant outre : tout le domaine du fantasme, des rapports de pouvoir, et de lutte, comme si ce qui par la suite devient, de fait, un contrat, se dessinait comme tel au départ...- or on sait très bien que pas du tout, au sens où si le chasseur en moi croise une belle proie sur la terrasse d’un café ou que sais-je, et que je décide que « tiens, on va vivre des choses toi et moi », je ne me précipite pas vers elle contrat en main ! je me précipite vers : 
              le j’en sais rien.

              au bout d’un certain temps, dit l’auteur, je veux savoir... c’est même tout le fond de l’amour cette question de Savoir, mais lorsque ce savoir se met en place où est la certitude ? 
              le prêtre ? le maire ? maman ? 
              allons donc, c’est bien toute la richesse de ce qui n’est que pur jeu, 
              comme une mise au poker ; 
              l’amour vu sous l’angle du jeu d’échecs, c’est l’échec oui ; 
              si vous n’êtes pas au moins poker ou backgamon, faut trouver autre chose...

              et en ce sens, l’intention iconoclaste affichée ici s’avère extrêmement normalisatrice, 
              comme si on devait arrêter de jouer. 
              Mais une femme par exemple qui ne saurait mentir, ce serait accablant.
              Accablant.

              or retirer la part du jeu, sous prétexte d’en finir avec le risque et les foirages, 
              c’est tout simplement demander le blackout sur le rêve.
              soyons raisonnables, ayons la modestie de reconnaître dans le couple cette tentative de rappeler que la Raison humaine (ici invoquée en position divine) est une pacotille, une barbotteuse, 
              dont il est souvent jouissif de venir à bout, c’est même le fond de tout orgasme sans doute.

            • volt volt 29 octobre 2013 23:01

              @ l’auteur,

              désolé si vous avez l’impression de la caricature, elle est... presque en retour.
              oui je sais qu’au fond on aboutit aux mêmes conclusions, même si la méthode n’est pas la même.
              là où je vous dis « défaut d’histoire », c’est que vous n’en tenez compte ni au niveau de l’histoire collective, ni surtout au niveau de l’histoire individuelle :
              on aime une femme quand ça va au-delà de son prénom, 
              on l’aime quand on touche à son Nom, c’est-à-dire dans son Histoire, 
              voilà son passé et le mien, qui s’assument vers l’avenir, 
              si depuis peu ça foire, c’est parce que le couple est désormais sensé pallier à tout le social désagrégé ailleurs sans doute...

              pour ce qui est du couple sur les vingt dernières années, je ne vois pas, 
              il me semble au contraire que depuis la deuxième moitié du vingtième siècle au moins, ça ne va plus, et qu’auparavant, sur des millénaires, ça fonctionnait parce que l’amour et le mariage relevaient encore souvent des domaines séparés, denis de rougemont sur l’amour en occident est très éclairant là-dessus.

            • philouie 29 octobre 2013 23:37

              l’amour et le mariage relevaient encore souvent des domaines séparés.

              L’auteur parle de couple amoureux.
              Ce qui, au final, n’est pas représentatif du couple.
              Le mariage arrangé est sans doute encore majoritaire à l’échelle de l’humanité.


            • philouie 29 octobre 2013 23:31

              Volt,

              Le couple est un idéal. pas seulement d’un point de vue de social, mais un idéal pour soi. Il s’y joue la rencontre de l’autre et la rencontre de soi.
              rencontre de soi, parce que c’est le seul lieu où il est possible de vivre l’intimité dans la relation à l’autre.
              Votre le couple vs le reste du monde, c’est qu’on est alors un individu mais à deux. donc plus fort.
              Il faut voir la place qu’occupe la sexualité dans la rencontre de l’autre. L’amitié virile ne peut atteindre à la même profondeur que le couple parce qu’il y manque la rencontre des corps et le dénudement de l’âme.
              Mais bon, c’est difficile. ça pique, ça brule. ça fait souvent mal. L’intimité est une conquête, elle ne se donne pas gratuitement.
              Mais s’il s’agit d’un idéal, pourquoi ne pas chercher à le construire, à le protéger ?

              Plutôt que de dire la fidélité est difficile, alors supprimons la fidélité. On voit bien que c’est pas une réponse.
              C’est quoi le problème ? et on fait comment ?


              • unandeja 30 octobre 2013 09:13

                .....le couple est une construction contenant des contraintes, des désillusions, des diffucultés à surmonter....mais c’est peut être ça également l’intéret d’un couple.

                Je comprends la vision de l’auteur qui ne souhaite pas s’embarrasser de contraintes mais j’estime également qu’il s’agit de facilité....et d’inaboutissement de ce qu’on peut construire.

                Dans tous les domaines, tout se construit dansl e sans et la sueur. Les grandes oeuvres d’art n’ont pas été faites en 5 minutes, les grandes avancées technologiques non plus....et bien j’estime que les avancées personnelles non plus.

                Former un couple c’est évoluer avec quelqu’un, construire quelque chose (parfois renforcé par les enfants). C’est un long processus d’aboutissement, qui permet de se connaitre soit même, de créer une chose sur le long terme...il y a forcément des questionnements, des doutes, des ruptures...et parfois ça fait drôlement chier...mais si on surmonte tout cela on peut forger quelque chose d’niteressant et se développer soit même (car que cela soit en couple ou seul, ce sont les crises qui font évoluer...malheureusement.... !).

                Alors oui je comprends la vision de l’auteur mais je n’en partage pas l’avis. J’estime que le cuople peut être un puisant révélateur de soit (au travers ses niteractions avec l’autres, la famille de l’autre, ses amis, ses proches...) et un outil d’évolution personnelle qu’on ne retrouve pas si on est seul...mais c’est aussi quelque chose de difficile à gérer et à bâtir au quotidien.


              • Muslim 30 octobre 2013 09:37

                Des apprentis-sorciers ... vous avez déjà cassé et détruit suffisamment de chose. La dernière institution malmenée, molestée, martyrisée et laissée mourante, la « famille » a été pulvérisée pour le seul profit du Marché et du système libéral. Désormais c’est à l’entrave ou à l’obstacle que constitue le « couple » que vous souhaitez vous attaquer ? Vous vivez une grave crise civilisationnelle parce que, notamment et en grande partie, vous avez fait table rase du passé, que vous avez voulu vous couper du passé, en le substituant à une course folle en avant avec la propulsion de la dynamique « progressiste » ... mais tout cela vous a mené à la crise. Vous n’avez pas compris ? Vivez différemment si l’envie vous prend, mais pourquoi voulez-vous abattre les dernières institutions qui tiennent tant bien que mal et offre un ultime « refuge » (comme le dirait Lasch) à la majorité de vos concitoyens ? Vous ne pouvez pas lâcher ce marteau et cesser de vouloir tout démolir ? Parce que le monde vous copie, et participe à vos cérémonies funèbres et noires.


                • unandeja 30 octobre 2013 10:00

                  ...j’adore le mot « progressiste » (c’est ironique)....car il est souvent utilisé pour justifier des « avancées » qui ne sont en rien de savancées mais plutot la déliquescence de valeurs qu’on considère comme désuète alors qu’elles ont fondé notre société depuis longtemps.

                  ...c’est souvent un mot uniquement utilisé pour tenter de faire passer ceux qui ne sont pas d’accord pour des has-been ou des crétins.

                  ...sinon je suis d’accord avec vous :)


                • hunter hunter 30 octobre 2013 10:25

                  salut à tous,

                  Ouh là, mais ça a débattu sérieux, enfin débattu.....faut le dire vite !
                  Volt et l’auteur argumentent de manière intéressante, mais les autres se contentent de se retrancher derrière des poncifs, des doxa, du genre de l’argument de Philouie :« Il se trouve que c’est comme ça : la fonction du couple, c’est la reproduction. »

                  Donc voilà ! Fin de la discussion !

                  La norme a gagné !

                  En maths, c’est un axiome : on doit l’admettre, sans le démontrer.

                  Bon courage à l’auteur, si vous continuez à essayer de défendre votre texte (je le dis à nouveau, il est bon), face à des gens programmés tels des machines !

                  Bienvenue dans le monde des machines, celles de silicium ou d’acier, et les biologiques !

                  La différence essentielle ? les « base silicium/acier », peuvent être mises à jour, améliorées !

                  Les biologiques....ben c’est beaucoup plus difficile visiblement !

                  Adishatz !

                  H/


                  • Bubble Bubble 30 octobre 2013 11:18

                    Votre argumentation n’est pas franchement plus sérieuse.

                    Déjà, vous utilisez le super argument massue « je crois que je vais me faire moinsser » pour pouvoir vous passer de respecter vos interlocuteurs, toujours super sympa.

                    Ensuite, vous avez une jolie fin de post avec une lutte contre le matérialisme/consumérisme malsain, c’est joli et c’est mode, mais qu’est ce que c’est le consumérisme sinon le fait de pouvoir faire ce qu’on veut quand on veut où on veut, c’est à dire, pour vous citer, "on ne mange pas la même chose tous les jours, on ne lit pas toujours le même livre, on n’écoute pas toujours le même disque, on ne regarde pas toujours le même film, alors pourquoi volontairement se priver de plein d’expériences diverses et variées, éphémères mais tellement plus intenses que la routine insupportable du couple«  ?

                    Vous avez quoi à redire contre ceux qui délibérément, ont choisi de ne pas avoir d’enfants ?

                    Ben j’ai à redire que vous n’avez pas choisi de ne pas avoir d’enfant pour grande cause humanitaire mais parce que vous ne pouvez pas partager votre temps avec quelqu’un d’autre, comme vous le dites vous même. Notez bien que ce n’est pas un mal.
                    Mais pour en revenir à des grandes causes humanitaires, il faut bien que quelqu’un ponde (pas trop, mais il en faut quand même) et s’occupe des gosses. Si tout le monde vit de cette façon, faut il confier la production et l’élevage d’enfants, par exemple, à l’état ou à des sociétés privées, puisqu’il s’agit alors d’un travail ?

                    J’arrête l’exagération pour revenir à un aspect plus personnel. En voyant vos réactions, je m’attendais à vous retrouver sur le fil de Goerges Zeter sur la solitude. Vous y écrivez que vous maintenez l’harmonie autour de vous et que c’est un vrai boulot. Je ne vous demande pas d’étaler votre vie privée ici, mais quelle différence avec une vie en foyer ? Pour maintenir une harmonie, il faut certainement prendre du temps, s’engager sur des tas de petites choses, entretenir une certaine promiscuité sentimentale (sinon il n’y a pas d’affection, donc pour l’harmonie ça devient dur)... tout ce que vous semblez reprocher au couple quoi !
                    L’important, ce qui fait grandir les gens, c’est pas »le couple« , c’est de s’engager. C’est une restriction de la liberté qui fait peur à l’auteur, peut être à vous sous la forme du »couple", mais vous le faites quand même. Les exemples de couples qui ne fonctionnent pas que vous prenez, c’est des cas où les deux personnes ne s’engagent pas pour l’autre.
                    Ce n’est pas la structure de couple qui pose problème, c’est la capacité des gens à s’engager.

                    Je conclus par une phrase qu’on dit souvent chez moi : Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.


                  • Xavxav 30 octobre 2013 11:43

                    Je ne suis pas d’accord avec vous. 

                    D’une part dans le sentiment amoureux, ce qu’un être humain recherche : c’est son alter égo. Celui-ci est choisi car il possède les qualités que que le premier intègre dans inconscient comme celui du sexe opposé. Dans le cas d’une relation extra-conjugale, si cet alter égo est perçu comme se détournant du sujet. Il ne peut y avoir qu’une blessure d’amour-propre !
                    Dans un couple, la relation se base sur la confiance. Si il y a une relation extra-conjugale, la confiance est forcément rompue puisque l’aventure se fait dans le cadre du secret.
                    D’autre part, comment voulez-vous bâtir une famille si chacun passe son temps à avoir des aventures à droite et à gauche ? Comment voulez vous déterminer l’identité du père, si la mère a plusieurs amants ?

                    • hunter hunter 30 octobre 2013 12:01

                      Bonjour Xavxav

                      et quid de l’hypothèse de départ d’une relation à deux, où les deux parties acceptent et comprennent que parfois, on puisse avoir une aventure purement sexuelle, pour le seul plaisir ?

                      Si chacun donne son accord ?

                      Qu’en pensez-vous

                      Adishatz

                      H/


                    • Xavxav 30 octobre 2013 14:36

                      D’abord, il faut que chacun donne son accord de manière sincère. Si l’un des deux membre du couple donne son accord par dépit, c’est à dire qu’il sait que son désaccord entraine la rupture du couple, évidemment, une fois qu’il constatera une aventure, il sera forcément blessé.

                      Ensuite, deux personnes peuvent donner leur accord, mais en ignorant que l’aventure de leur conjoint pourrait les blesser. 
                      Tout cela me parait extrêmement périlleux.

                    • hunter hunter 30 octobre 2013 14:42

                      D’accord avec la méthodologie Xav, c’est grosso modo comme ça que j’ai fonctionné dans l’une de mes relations les plus longues !

                      J’avoue, ça n’a marché qu’un certain temps.......

                      Adisahtz

                      H/


                    • hunter hunter 30 octobre 2013 11:56

                      Bubble,

                      Effectivement, comme vous l’avez pris sur le fil de Georges, il faut s’impliquer pour maintenir une harmonie avec des proches, que pour simplifier, nous appèlerons amis.

                      Mais contrairement au couple, c’est temporaire, c’est ponctuel, et ça peut être interrompu assez facilement !

                      L’engagement ? je ne vais pas encore vous raconter ma vie rassurez-vous, mais je suis engagé sur pas mal de choses, mais pas en couple !

                      Ce que je veux dire, c’est qu’il existe une catégorie de gens, sans doute minoritaire, qui intrinsèquement, ne supportent pas ce concept !
                      Comme on dirait en maths (je l’ai dit plus haut), c’est aussi un axiome :il faut l’admettre sans démonstration (oui je sais c’est pénible, enfin ça m’a toujours gonflé ça en maths d’ailleurs), mais ce qu’on remarque ici, c’est que ceux qui sont « dans la norme » (donc en couple), ne peuvent que difficilement admettre qu’il existe une différence, et que certains ne peuvent pas concevoir ce truc !

                      Sans parler du caractère d’exclusion dont sont capables ces gens ! mais c’est un autre débat !

                      Quant aux enfants ? A l’âge de 15 ans, à l’aube des 80s, j’avais décidé que jamais je ne donnerai la vie dans ce monde que je jugeais déjà immonde !

                      Je n’ai donc pas fabriqué de nouvel esclave pour nos maîtres oligarques, et en plus, je n’en ai jamais éprouvé l’envie !

                      Quand l’occasion s’est présentée, j’ai battu Owen Jones ce jour là je pense, tellement j’ai couru vite !!
                       smiley

                      Donc je dois sans doute être un cas médical, mais je ne suis pas le seul, car j’ai rencontré en particulier beaucoup de femmes, qui ne voulaient absolument pas d’enfants, ni s’engager dans un couple d’ailleurs !

                      Elles étaient obligées de cacher leurs opinions, car dans ce monde dominé par le cerveau reptilien, ne pas vouloir se reproduire vous classe dans une sorte de catégorie de monstres, donc faut avancer masqué !

                      Ce couple, est une norme sociale, c’est tout !

                      Il y a deux mille ans, une norme sociale existait dans l’empire romain, à savoir allez voir des gens s’entretuer dans un cirque ! Plus ça saignait, plus le public était content !

                      Cette norme a disparu, suite à l’évolution !

                      Peut-être que ça sera la même chose pour ce concept réducteur de couple, qui je le pense sincèrement, va à contre-courant de la nature humaine profonde (surtout masculine d’ailleurs, mais e jugement de valeur n’engage que moi) !

                      Mais peut-être que ça perdurera ?

                      On verra ...ou pas !

                      Adishatz

                      H/


                      • Muslim 30 octobre 2013 12:08

                        c’est que ceux qui sont « dans la norme » (donc en couple), ne peuvent que difficilement admettre qu’il existe une différence, et que certains ne peuvent pas concevoir ce truc !

                        Vous n’y êtes pas, quand le titre dit « Il est temps de repenser la relation de couple amoureux », ces « certains » rétorquent « non ». Faites-le pour vous. Faites-en une affaire privée. Comme vous le remarquez vous êtes une grosse minorité. Les « gens » espèrent et croient encore en ces idées « archaïques » que sont le « couple », puis la « famille », consécration de la fidélité et de la confiance. Ce sont des étapes « obligées » d’une vie.

                        La société libérale-libertaire qui se baserait sur les quelques principes que l’on peut lire ici s’effondrerait d’elle-même, si elle atteignait ce stade de libéralisation des pulsions.


                      • Muslim 30 octobre 2013 12:15

                        Peut-être que ça sera la même chose pour ce concept réducteur de couple, qui je le pense sincèrement, va à contre-courant de la nature humaine profonde (surtout masculine d’ailleurs, mais e jugement de valeur n’engage que moi) !

                        Vous considérer doit donc essaimer ces « graines » partout où il le peut ? Parce que ce serait effectivement sa nature profonde ? Qu’il ne devrait pas chercher à se limiter, à se fixer des limites, à s’encadrer ? Mais comme cette état de nature peut-il être possible ? C’est tout l’importance des civilisations et des cultures que de fixer bornes, repères et institutions, vous voulez dépasser ce cadre ? Où plutôt redescendre au stade animal ? Comment pouvez-vous penser une société viable si les relations entre êtres sociales ne sont plus qu’éphémères et n’engagent plus à rien ? C’est la consécration de la Pulsion et de l’animalité, pas la Liberté.


                      • hunter hunter 30 octobre 2013 12:23

                        Vous savez Muslim, quoi que vous fassiez ou écriviez, nous faisons partie du règne animal !

                        Eh oui, nous sommes des animaux, des entités biologiques !

                        Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est communément admis par la communauté scientifique mondiale, et depuis longtemps !

                        Mais visiblement, vous n’observez pas les animaux que vous considérez comme inférieurs sans doute, car si vous le faisiez, comme je le fais, vous vous rendriez compte que nous aurions beaucoup à apprendre d’eux !

                        Mais je pense que je prêche un peu dans le désert là non ?

                        Adishatz

                        H/


                      • Muslim 30 octobre 2013 14:16

                        Mais non. Je reste sans voix à lire tant d’énergie intellectuelle déployée à vouloir nous raccrocher à la branche animale, et à sans cesse justifier cette volonté d’abandon à notre nature « profonde » par notre proche « parenté » avec le primate.

                        Mais visiblement, vous n’observez pas les animaux que vous considérez comme inférieurs sans doute, car si vous le faisiez, comme je le fais, vous vous rendriez compte que nous aurions beaucoup à apprendre d’eux !

                        C’est très exactement la remarque qui revient régulièrement comme un slogan. Et de nous-mêmes, êtres humains, nous n’avons pas tout à apprendre ? Apprendre à « nous » connaître avant de vouloir prendre des cours chez les primates ? Vouloir abandonner l’Homme à ces pulsions « animales » n’est pas le signe d’une absolue méconnaissance de ce que nous sommes ? Lorsque l’Homme s’est laissé aller à des comportements « animaux » il a commis les pires massacres, les pires crimes contre son espèce. Alors je préfèrerai que nous apprenions à ne plus le laisser aller ...


                      • hunter hunter 30 octobre 2013 18:31

                        Bon,

                        Vous n’avez pas compris grand chose à la vie et au monde !

                        Vous m’avez quand même bien fait rigoler, c’est déjà ça !

                        Oui vous êtes un animal, je suis un animal, mais vous savez quoi, moi je n’en ai pas honte, je ne me prends pas pour plus que je ne suis !

                        Un peu comme lorsque Socrate disait « je sais que je ne sais rien » !

                        Alors continuez de vous croire supérieur à tous, avec vos valeurs de petit bourgeois et votre conformisme !

                        Bon vent

                        H /


                      • hunter hunter 30 octobre 2013 12:16

                        Ne vous fâchez pas Muslim, nous la toute petite minorité, ne représentont pas un danger, rassurez-vous !

                        Seulement, est-il si difficile pour vous les majoriataires, de comprendre que tout le monde ne réagit pas pareillement, ne pense pas la même chose ?

                        Vous me taxez de libéral-libertaire....je ne pense pas en être un, j’étais contre le mariage pour tous, car en cohérence avec ce que j’ai écrit ici plus haut, je suis ...hostile à toute forme de mariage !
                        Là je parle pour moi, et je n’empêche personne (et ne le ferait jamais, d’ailleurs avec quels moyens ?), de se complaire dans la norme rassurante !

                        Rassurez-vous, pour quelques millénaires encore (si toutefois l’espèce humaine survit au massacre de son environnent, qu’elle pratique joyeusement, là aussi c’est « normal »), votre clan restera majoritaire !

                        Faut-il s’en réjouir ? je ne sais pas, mais comme j’ai encore le droit de le penser et de l’exprimer (ça ne durera peut-être pas bien longtemps), j’ai idée que la réponse à cette question est sans doute « non » !

                        Adishatz

                        H/


                        • ICONOCLASH. 30 octobre 2013 12:30

                          Salut.


                          Sur l’argument selon lequel je tend par mes considérations nouvelles à détruire le tissu social, à désagréger les derniers remparts civilisationels. 
                          D’une part, je ne lutte pas pour l’imposition d’un modèle. Je prône au contraire le droit de chacun de vivre selon ses propres normes, je pense avoir exprimé cela assez clairement dans mon texte. 
                          Au contraire, je pense que ce qui affaiblit la civilisation en asservissant les individus qui la composent ( une civilisation d’esclaves est-elle une civilisation ? - nous n’en sommes pas là ), ce sont les comportements et idées non réfléchies et non raisonnées. 
                          Je reproche au modèle du couple actuellement vécu d’être une norme qui s’impose à tous, pas par autorité mais par société. Cette façon de vivre à deux n’est décidée par aucun des deux contractants, ils se content d’accepter ce statut et d’imiter tous ceux qui le revendiquent, et ainsi chacun a le même comportement, personne ne pense, et chacun vénère ses oeillères. Or, j’ai essayé de montrer que, d’une part, cette norme n’est pas optimale pour maintenir le lien affectif qui lie les deux personnes en couple, et d’autre part, qu’il est absurde de prétendre détenir la vérité absolue, de prétendre qu’un modèle unique convient à des millions d’individus différents.
                          Ce n’est donc pas parce-que je remets en cause une pratique sociale qui me parait nuisible que je condamne ceux qui la pratiquent en ayant réellement réfléchi, sans préjugés ni raccourcis de pensée, ayant réellement eu le courage de poser à plat les fondements théoriques des règles auxquelles ils souscrivent.
                          En outre, en quoi est-ce que la civilisation pourrait régresser en imaginant que mon idée atteigne les consciences ? Je propose à chacun de se mettre à pensée et à élaborer lui même raisonnablement son cadre de vie, cela ne peut que faire progresser une civilisation. Au contraire, une civilisation dans laquelle tout le monde imite tout le monde et ou personne ne pense au delà de ses préjugés, au contraire, vénère ses préjugés comme étant la condition de la vertu et du « bien », poussé à l’extrême cela donne les théocratie ou les fascismes.
                          Y-a-t-il des normes strictes pour pratiquer l’amitié ? Est-ce pour cela que les gens ne sont plus amis ? Une civilisation qui se libère se grandit.
                          Pour ce qui est des remarques selon lesquelles il n’est plus possible de faire des enfants dans ces conditions, je réponds que l’ignorance ne peut tenir lieu d’argument. Le couple tel qu’on le connaît est extrêmement récent et l’humanité n’a jamais été en panne de naissances. Le matriarcat chinois a donné lieu à une de plus riches civilisations de l’Histoire. Au lieu de vous braquer dès que l’on remet en cause vos sacro-saints comportement sociaux, rélfléchissez plutôt, remettez au moins en cause vos préjugés afin de vous en libérez, soyez vous même l’auteur de ce que vous pensez, et cela passe par la confrontation de ses idées avec les autres, et l’échange à l’aide d’arguments, et non à l’aide de raccourcis pré-fabriqués. Mais, bien sur que non, personne ne vous oblige penser.

                          Sur l’argument selon lequel le couple est un accomplissement de soi ; je partage votre opinion. Vivre une relation d’affection avec une personne permet de grandir ces deux personnes, chacun s’accomplit avec l’autre et avoir soi. Dans l’idéal. Et cet idéal est très compliqué à atteindre du fait du modèle du couple. Les règles qui s’imposent à nous et nous demandent diverses privations ne vont pas dans le sens d’un accomplissement de soi. On ne peut pas s’accomplir tout à fait si on reste soumis à des règles qui nous viennent de l’extérieur. Pour s’accomplir soi même, il faut être acteur de ce que l’on est, et donc décider raisonnablement des éléments qui vont régir notre vie. Les privations excessives que demandent le couple ne sont pas vertueuses en elles-mêmes. Il faut savoir aimer sans entraver les désirs de l’autre. Ceci est un réel dépassement de soi, puisque cela entraîne de dépasser ses préjugés, de dire non au contrôle de soi par des émotions déclenchées par habitude sociale, de dire non à l’imitation de tous par tous. Et que cela a plus de chance d’entraîner de vraies relations longues, belles et libres. 
                          Se dépasser, grandir avec l’autre n’est pas se plonger à deux dans la névrose.

                          • philouie 30 octobre 2013 13:21

                            En outre, en quoi est-ce que la civilisation pourrait régresser en imaginant que mon idée atteigne les consciences ?

                            Votre idée n’a rien d’original, elle nous est ressassée à l’envi par les tenants de la vrai pensée moderne. Vous ne faites qu’hurler avec les loups. lisez psy-cul magazine, vous y trouverez vos propos.

                            en quoi la civilisation pourrait régresser ?

                            mais elle régresse déjà.
                            Parce que le couple c’est difficile, et que penser le couple depuis sa bite, ça ne fait que le fragiliser. donc divorce, drame pour les enfants. c’est maintenant et c’est le résultat de discours comme le votre.


                          • philouie 30 octobre 2013 13:25

                            D’une part, je ne lutte pas pour l’imposition d’un modèle.

                            vous luttez pour la destruction d’un modèle.
                            et c’est ce qu’on vous reproche.


                          • hunter hunter 30 octobre 2013 12:38

                            Nous sommes d’accord iconoclash,

                            Et cette norme sociale marche tellement bien, qu’un couple sur deux grosso modo se sépare en quelques années.(le fameux « seven years itch » comme disait Marilyn....)

                            Pourquoi ? Vous l’avez bien dit, tout le monde est tellement pressé de rejoindre la norme, que c’est du grand n’importe quoi !

                            Et après bien entendu, des enfants ballotés, perturbés..(ah le fameux « enfant de la réconciliation », quand le couple bât de l’aile ! 100% d’échec, la séparation a lieu, et les gosses souffrent ).

                            Vous êtes courageux iconoclash, car essayer de parler de ce sujet sur un réseau social, à l’instar du problème de surpopulation mondiale humaine, c’est être voué d’emblée aux gémonies !

                            Nous brûlerons en enfer camarade, nous sommes maudits !

                             smiley

                            Ravi de vous avoir lu

                            Adishatz

                            H/


                            • Bubble Bubble 30 octobre 2013 12:50

                              La moitié de couples séparés, c’est donc la moitié de la population qui n’est pas capable de maintenir un engagement à vie (du premier coup, les gens changent). Soyez heureux, vous faites partie de la majorité, voyons !


                            • hunter hunter 30 octobre 2013 13:21

                              Si vous voulez Bubble, mais mes histoires ayant été toujours très brèves, je n’ai jamais vécu sous le même toit qu’un tiers (à part mes parents quand j’étais jeune), car dès que l’hypothèse était avancée, je me transformais en Ferrari tournant à la nitro : je battais des records de vitesse à la course (non homologuées par la Fédé dommage...)

                              Jamais voulu vivre ça ! pas intéressé ! sans doute mon manque d’engagement comme vous dites !
                              Mais bon, vous avez une vision restrictive de l’engagement : on peut être engagé, sans forcément être en couple ! enfin ce que je dis.....

                              Mais je considère que nos libertés se réduisent de plus en plus, par la volonté du système dans lequel on vit, alors aller l’aliéner encore un peu plus et volontairement en plus, en couple .. ? désolé, no way !!!!!!

                              Mon mode de vie est incompatible avec une partenaire ! Beaucoup l’ont vite compris et sont parties : elles voyaient qu’investir ne servait à rien, c’était injouable !

                              quant à celles qui tentèrent d’essayer..là, c’est moi qui ai pris la tangente !

                              Adishatz

                              H/


                            • philouie 30 octobre 2013 13:27

                              Et cette norme sociale marche tellement bien, qu’un couple sur deux grosso modo se sépare en quelques années.(le fameux « seven years itch » comme disait Marilyn....)

                              Pourquoi ? Vous l’avez bien dit, tout le monde est tellement pressé de rejoindre la norme, que c’est du grand n’importe quoi !

                              ça fait 100 ans que la norme est démolie au quotidien et devant le désastre résultant vous avez le toupet d’affirmer que la norme ne marche pas.

                              mais vous l’avez cassez ...


                            • hunter hunter 30 octobre 2013 13:42

                              " ça fait 100 ans que la norme est démolie au quotidien et devant le désastre résultant vous avez le toupet d’affirmer que la norme ne marche pas.« 

                              Oh il semble que je détecte une petite peur du changement non ?

                              Je n’ai rien cassé pour ma part, mais qu’y puis-je si la contraception s’est développée, et si les gens peuvent prendre du plaisir sans risquer un enfantement non-désiré ?

                              Je n’ai pas inventé la pilule (dommage, j’s’rai blindé de thunes !!!  smiley )
                              et je ne suis pas responsable, si des gens qui se mettent en couple à 19 ans (comme j’en vois fréquemment par chez moi), sans expérience, sans avoir vécu au préalable, soudain vers 28 ans, ont envie de voir autre chose ?

                              Je crois que vous faîtes preuve d’une vraie mauvaise foi ! vous vivez dans l’illusion !
                              Vous ne voulez pas admettre la nature humaine dont vous dépendez !

                              Allez, on est entre nous, avouez, vous n’avez jamais trompé votre femme ?
                              Juste un soir, en pasant, une p’tite soirée sympa, un peu d’alcool, une jolie fille qui passe....hop un p’tit quicky ou une vraie nuit ?

                              je vois déjà la réponse : » sale pervers, moi jamais, je ne suis pas un dépravé comme vous.....etc etc...."

                              Allez, que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre !

                              En faîtes, les gens sont des idéalistes, des menteurs !

                              C’est complètement naturel pour un être humain, d’en désirer un autre, même s’il est en couple !

                              Alors Philouie, un p’tit plan caresse prévu bientôt ? (hors cadre conjugal, bien entendu)

                              Si vous répondez non, soit vous mentez, soit....vous manquez quelque chose !

                              Adishatz

                              H/


                            • philouie 31 octobre 2013 13:07

                              Salut,

                              Il ne vous viendrait pas à l’idée que l’intérêt de la collectivité ne coïncide pas avec votre intérêt individuel ?
                              Vous raisonnez à partir de votre bite.
                              Mais si la société - toutes les sociétés humaines - ont établit des règles visant à réguler la sexualité humaine, c’est évidement dans son intérêt à elle. Et si il y a des règles, c’est justement pour contrecarrer les désirs individuels lorsqu’ils viennent en contradiction avec l’intérêt de la collectivité.

                              La famille (c’est un mot qui vous dit quelque chose ? ) c’est ce qui fonde le social, c’est ce qui donne naissance à l’avenir, aux générations futures...

                              Pouvez vous comprendre que l’intérêt des générations futures priment sur le plaisir de votre quéquette ?
                              Si l’on réfléchit raisonnablement , ce sont des évidences. que vous ne voyez pas ses évidences est simplement le signe que vous réfléchissez suivant le point de vue de votre bite.


                            • Bubble Bubble 31 octobre 2013 14:16

                              Revoilà un summum d’argumentation, j’ai le droit de dire de la merde (et je le reconnait) parce que je suppose que vous mentez.

                              Allez, je vais vous raconter une anecdote personnelle. Mes grands parents se sont mariés sans s’aimer, parce que leur patron a proposé de leur acheter un fer à repasser si jamais ils se mariaient. Une union purement pour la convention sociale.
                              Plus de 50 ans de mariage, jamais de tromperie, et c’est le couple le plus heureux que j’ai connu (sur sa fin en tout cas). Question de point de vue je pense : ceux qui se disent pas avance que le couple est une prison changent la vie de couple en calvaire. Eux, qui ne s’aimaient même pas au départ, ont saisi l’occasion justement comme quelque chose de positif et ont construit quelque chose de beau à partir de là.
                              Oh, ils ont certainement manqué des tas d’expériences, le fait d’avoir 18 partenaires chacun par exemple, c’est clair. Mais si on part comme ça, vous manquerez aussi l’expérience d’avoir 50 ans de vie commune. Pour l’aspect individuel, tant qu’à 70 ans vous ne regrettez rien, pas de souci.


                            • philouie 30 octobre 2013 13:23

                              Le matriarcat chinois a donné lieu à une de plus riches civilisations de l’Histoire.

                              gneu...

                              où quand comment ?


                              • jack mandon jack mandon 30 octobre 2013 17:17

                                Ainsi, tout naturel et allant-de-soi que le couple amoureux paraisse,
                                il mérite d’être examiné, pesé, retourné, en essayant de considérer
                                ses fondements et ses conséquences.

                                Procédons ainsi à une longue observation, puis à une identification,
                                pour ensuite en tirer les conséquences sur l’orientation et l’avenir du couple...

                                « Comment reconnaître un hétérosexuel d’un homosexuel
                                à sa façon de se tenir à table ?
                                C’est bien simple : servons à ce bel inconnu une banane flambée.
                                S’il regarde la banane flambée sans piper, c’est un hétérosexuel.
                                Mais s’il regarde la banane flambée en lui disant : Comment tu t’appelles ?
                                C’est une autre paire de manches. »

                                C’était la minute de Pierre Desproges.


                                • jack mandon jack mandon 30 octobre 2013 17:27

                                  Seconde épreuve,

                                  Après les premières analyses, il est un parcours initiatique incontournable

                                  « Pour que votre voyage de noces soit un succès total sur le plan touristique,
                                  sentimental et sexuel, la première chose à faire est de partir seul »

                                  Ce sont les nouvelles du front d’un ami qui vous veux du bien.


                                  • popov 31 octobre 2013 11:34
                                    Je connais beaucoup de couples qui marchent bien, d’autres qui se cassent, mais je n’en connais aucun qui irait demander à un sociologue de « repenser le couple » pour eux. 

                                    Qu’est-ce que c’est que cette manie de vouloir penser pour les autres ?

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