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Itinéraire d’un météore, première partie

Dans le panel tranlucide, voire complètement transparent que représentent les ministres du gouvernement Fillon, on est en droit aujourd’hui de se poser des questions sur les critères de choix réels qui ont été retenus par le président Sarkozy, tant certains paraissent hors casting. Les nominations récentes ne sont pas là pour dissiper le malentendu. Comme le dit en résumé Libération ces derniers temps « Bernard Laporte secrétaire d’Etat aux Sports, c’est un peu comme si Didier Barbelivien (autre pote de Sarkozy) était nommé ministre de la Culture ».

Des ministres déjà tous passés au second rang, tant le président actuel tint à tirer la couverture à lui, n’en laissant pas un seul assister en son nom propre aux obsèques de personnages aussi importants pour la vie politique mondiale qu’un patron pêcheur, un pompier, un cardinal ou et un comédien d’un âge certain (je n’offense pas leur personne, je relativise celle de la présence présidentielle). Tous, sauf... une, citée régulièrement comme première de la classe, propulsée en avant par le maître du haut château, j’ai nommé Rachida Dati, bombardée désormais accompagnatrice de voyages présidentiels en terre chérifienne ou chinoise. Une Rachida colérique et cyclothymique, qui n’aura mis que trois mois pour se mettre à dos l’ensemble de la profession dont elle a la charge. Une Rachida Dati surprotégée par un président qui en a fait un emblème... un peu trop vite, comme tout ce qu’il fait, en définitive (sauf son divorce !) en oubliant que la dame brune présente elle aussi sa belle part d’ombre. Remarquez, l’excuse qu’il pourra toujours ressortir, dans quelques mois, si les relations entre le garde des Sceaux et les juges se dégrade davantage, c’est que c’était son ex-femme qui avait insisté pour qu’elle hérite de ce poste, à la place de Brice (Hortefeux), ce vieil ami de toujours, contraint ce jour-là de manger son chapeau de rage. Il n’était pas le seul, Patrick Devedjian étant le tout premier de liste espéré, à lui de ne pas se la mettre trop à dos désormais. Si on y ajoute le prédécesseur au poste de garde des Sceaux, Pascal Clément, lui aussi vert de rage, la coupe est pleine. Notre nouveau président à l’art de diviser... y compris jusque dans ses troupes. C’est ça, régner, sans doute. Et Rachida la novice de partir à l’assaut de son ministère avec derrière elle trois ennemis jurés. Son cas « exemplaire » mérite d’être étudié avec précision c’est pourquoi je vous invite à lire cet article approfondi en deux parties, la seconde dans quelques jours... si vous le voulez bien.

Première partie : du travail de nuit à Veolia

Zones d’ombre

En fin d’année maintenant, en effet, chez Albin Michel, un livre sulfureux devrait sortir, dont le sujet est... Rachida Dati. Enfin, si tout se passe normalement (et si l’ire présidentielle ne fond pas sur les coupables d’un tel crime de lèse majesté !) . À l’intérieur, des révélations, dont on a déjà quelques bribes d’idées, à avoir entendu la dame dans le téléviseur dominical. Le problème en effet, c’est que depuis une autre dame est partie de l’Élysée, après que l’on a aussi entendu pendant des semaines qu’il ne s’agissait que de « rumeurs », qui se sont révélées... véritables. Or quand est-il du cas Dati et des « rumeurs » dont elle s’est faite elle même l’écho en annonçant ce dimanche-là un livre contrefeu qui a tardé à s’écrire (il est sorti le 6 novembre dernier) ? Tout simplement que ses différents CV accolés, ou les différentes versions entendues et véhiculées, dans la presse ou sur le net, de son CV ne « collent » pas exactement les unes entre elles, laissant planer un doute pernicieux sur sa carrière. Dans plusieurs articles de presse récents, l’actuelle garde des sceaux a été présentée comme « bardée de diplômes ». Nous dirons ici que l’emphase journalistique, tout encline à pencher en faveur de cette représentante directe de la France « d’en bas »... ou présentée comme telle, est allée un peu vite en affaires. On est donc loin du compte en définitive : on n’en décompte réellement que... trois, dûment répertoriés sur le site officiel de son ministère, récoltés en 12 ans d’études universitaires (de 1987 à 1999) ou post-universitaires. Ne figurent effectivement que les 2 maîtrises reconnues (soit BAC+4) et indiscutables, et un succint « École nationale de la Magistrature ». « Bardée » de trois diplômes, on est bien dans l’excessif, là, la concernant. Enjolivons, enjolivons, il en restera bien quelque chose dirons-nous. En fait, c’est toute sa biographie enjolivée qui est sujette à caution, ne lui déplaise , et trop de zones d’ombre de sa vie subsistent alors qu’elle est désormais sous les feux des projecteurs médiatiques.

Cosettisation

Passons rapidement sur les années pré-universitaires, étalées ici et là avec moult relents de Cosette. La jeune Rachida, lycéenne à l’école catholique « Le Devoir » à Chalon-sur-Saône pour résumer, « fait des ménages pour payer ses études et aider ses onze frères et sœurs (l’Express) » : un jour vendeuse de cosmétiques (l’éternel Avon, le Tupperware du maquillage) un jour aide-soignante, un autre dans un supermarché, etc. Cet aspect l’honore, bien entendu, et personne ne conteste ses facultés de jeune travailleuse acharnée. Le problème c’est qu’on lui fait dire avoir travaillé ainsi avant 16 ans, voire parfois à 14 ans, ce qui est alors interdit par la loi. À force de vouloir en rajouter sur la cosettisation du personnage, on a un peu trop forcé le trait, semble-t-il : que ce soit du fait de la presse ou du fait de la personne elle-même qui n’a pas démenti les allégations ou les approximations élogieuses. Et ce, dès le début de son accession au pouvoir. À trop vouloir réer une sainte icône, on sème le doute dans les esprits. Pour El-Watan, par exemple « À 16 ans, elle occupait un poste à plein temps d’aide-soignante la nuit pour payer ses études ». Or c’est rigoureusement impossible, même avec l’antériorité légale : le travail de nuit pour les femmes est interdit. Le texte l’autorisant n’a été promulgué que le 9 mai 2001. « Tout salarié, homme ou femme, peut travailler la nuit. Seule exception : les jeunes de moins de 18 ans pour lesquels le travail de nuit est, en principe, interdit. A noter que des mesures particulières de protection s’appliquent à la femme enceinte travaillant de nuit et que certains salariés du secteur des transports relèvent de dispositions particulières ». Auparavant, en 1987, la loi Séguin l’autorisait, certes, mais à condition qu’il y ait accord de branche ou de l’entreprise, et on retombe alors sur l’interdiction incompressible de travailler de nuit avant 18 ans. La loi sur le travail des mineurs n’a été modifiée que le 6 février 2006. Née en le née le 27 novembre 1965, Dati a 18 ans révolus en fin d’année 1983 seulement, date à laquelle... elle entre en faculté à Dijon. Le plein temps de nuit à 16 ans est donc soumis à forte caution, et c’est d’ailleurs ce que dit son propre livre, qui situe la période travail de nuit plus tard. L’hagiographie officielle varie encore, puisqu’on trouve aussi cette version « Standardiste et aide-soignante dans une clinique privée, elle glane la presse abandonnée dans les salles d’attente ». Pour en faire des fiches sur les personnes qu’elle n« hésitera pas plus tard à rencontrer. Là encore, pour passer le concours d’aide soignante il faut avoir 17 ans ( »Conditions d’admission : Le candidat doit être âgé de 17 ans au moins à la date d’entrée en formation..« ). Une clinique privée hors la loi qui aurait employé une future garde des Sceaux sans diplôme, ça ne manque pas de sel ! Aide-soignante (non diplômée, et donc pas aide-soignante ?) ou simple standardiste ? De jour ou de nuit ? La vérité c’est qu’il faut attendre plus de 18 ans pour la voir tenir ses postes, disons entre 1983 et 1987, les 4 années de sa première maîtrise en économie, donc. L’année aussi, 1987, où elle entre dans le monde actif, paraît-il. On attendait donc avec impatience le livre nous délivrant les explications à cet imbroglio de CV, ou en dissipant les doutes. Il est sorti depuis, et là-dessus, il n’y a que fort peu de choses dedans. Comme si on n’avait pas voulu ou su répondre à l’image pieuse un peu trop vite fabriquée.

Dans son livre, »je vous fais juge« (chez Grasset), on a beau chercher, en effet, il n’y a qu’une allusion sur la période (p.116) »j’ai été standardiste aise soignante de jour, aide-soignante de nuit« dit-elle, après être entrée dans le bureau du directeur sans y être invitée. La clinique citée nommément est à Chalon et s’appelle Sainte-Marie. On a bien le lieu, mais toujours pas le diplôme d’aide soignante, passable qu’à 17 ans ! Les journaux ont dû trop en faire, ou le journaliste convoqué (Claude Askolovitch, du Nouvel Obs, voir son blog au titre étrange) ne pas poser les bonnes questions. Ou Rachida Dati de s’apercevoir qu’on en a un peu trop dit, et elle pas assez. Elle a travaillé dur, certes, mais ne souhaites plus en parler »je préfère dire mon parcours moi-même, ne serait-ce que pour éviter les clichés« (p.19). Résultat, du premier épisode (avant les 18 ans) , on reste sur sa faim. Seul un rappel p.121 précise que les dates données au départ ne sont pas les bonnes :  »j’ai continué à travailler en clinique jusqu’à ce que je vienne à paris, en 1987« .  »Dans des cliniques, donc, à Dijon, la nuit, et à Chalon le week-end, la nuit encore« . Travail de nuit, certes donc, mais bien après 18 ans révolus, jusque 22 ans donc.Il semble bien qu’on aie un peu trop forcé le trait, question 14-18 ans.

Chalandonette

Mais revenons-en aux études : un bac obtenu au rattrapage selon certain, avec mention AB pour d’autres sources (toujours ce flou !), à 17 ans et demi (donc en 1983), certes, mais un Deug de Sciences-Eco en trois ans : des études ralenties ou laborieuses par le fait de devoir travailler, sans nul doute. En version officielle , ça donne »après le Bac, je suis parte à Dijon en fac de médecine d’abord« ... »J’avançais à l’énergie, à la patience et à l’espérance« . Selon son livre, toujours, elle échoue alors en médecine »j’ai réalisé que c’était une erreur« . Selon l’auteur, c’est pour assurer un avenir moins incertain qu’elle choisit alors Economie »avec un DEUG d’économie, je pouvais être assistante ou comptable (p.122). Selon elle, toujours, un professeur lui a demandé de choisir entre « mon travail et mes études » (p.123). On reste dans le flou pour ses débuts véritables dans le monde du travail : selon certains, « Un Deug d’économie en poche, elle est embauchée comme comptable à la direction financière de Elf », en 1987. Un Deug en 1987 après avoir obtenu le bac en 83, ça donne 4 ans d’études pour un cursus normal de 2 ans. Si bien que les deux maîtrises incontestables obtenues le seront « plus tard » (2 années de plus, dont logiquement en 89, ou au rythme habituel... pas avant 1991, ce que finira bien par confirmer l’université Paris II, pour la première seulement des deux maîtrises). Elle devient auparavant, selon la thèse officielle, « chargée d’études auprès de la direction comptabilité-finance du groupe Elf-Aquitaine », où elle est introduite grâce à Albin Chalandon, rencontré à la hussarde lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie. Une rencontre elle aussi racontée partout en long et en large, qui se résume au fait que le pauvre Chalandon lui aurait mis le jour même « le pied à l’étrier », convaincu en une seule rencontre par son profond charisme. Certes, et pourquoi pas. Dans le livre de Rachida Dati « c’est la part irrationnelle du destin » que cette rencontre (p.128). Rachida Dati est très imprégnée de la notion de mektoub, semble-t-il. « Il m’a dit qu’il pourrait m’aider à trouver un stage en entreprise »(p.132). Il lui offrira un cadau inattendu, Place vendôme : les « livres économiques de Raymond Barre ». « Il m’a fait recevoir chez Elf_aquitaine, et là j’ai décroché un emploi de comptable » (p.135). Chalandon, en 1987, a déjà 67 ans, l’âge de la retraite a déjà sonné pour lui. Celle d’un pétrolier (il a dirigé le groupe ELF) devenu ministre de la Justice (tiens tiens, ça doit donner des idées) malgré de nombreuses accusations de corruption (procédé largement poursuivi par ses successeurs chez ELF/Total, tel Loïc le Floch Prigent). À savoir aussi que Rachida, ce jour-là a frappé à la bonne porte : l’épouse de Chalandon n’est autre que Catherine Nay, auteur entre autre d’un « Pouvoir nommé désir », ouvrage sur « l’irrésistible l’ascension de Sarkozy, écrit », je cite « après vingt ans d’études à la loupe du microcosme politique ». Le lien avec le futur de la carrière de Rachida est donc tout trouvé, mis on ne l’a pas beaucoup évoqué jusqu’ici dans la presse. Le 20 octobre dernier, Catherine Nay recueille pour la presse les confidences de... Cécilia Sarkozy pour évoquer sa rupture de couple. Chez la Chalandonette, son surnom venu tout seul, pour l’instant, pas de fissure de cœur apparente (à part peut-être... voir plus loin la rubrique mariage). Pour l’instant donc, Rachida est munie d’un seul diplôme, celui de sciences économiques, obtenu en 1988. Elle débute chez Elf le 1er janvier 88. Il lui faudra encore trois ans pour obtenir la maîtrise du même nom. Dans le livre, cela devient «  : Quand des journalistes s’en ont enquêter pour savoir si, par hasard, je n’aurais pas volé ou acheté mes diplômes, ils sont dans le soupçon. Ils alimentent cette idée que seuls les installés sont légitimes ». Nulle envie ici de faire de procès d’intention. Mais nulle envie non plus de laisser la désinformation s’installer. Nous pensons au contraire que tout le monde à le droit de réussir. Là où nous pouvons émettre des remarques ou des réserves, ce sont sur les méthodes employées.

La plume lègère

Dans ses relations avec Chalandon, son premier mentor, Rachida Dati fait dans l’admiration sans bornes « Elle lui écrit tous les jours » affirme Le Point. Avec confirmation dans le livre : « pendant deux, trois ans » (p.34). « Des lettres d’amour, d’amour filial » (Le Point) , confesse en souriant l’ancien garde des Sceaux, qui sera présent le jour de la passation de pouvoir, invité par Rachida, un geste élégant s’il en est et que l’on peut mettre à son crédit. Rachida écrit beaucoup, semble-t-il. Aux gens qu’elle aime. Parfois aussi aux gens qu’elle n’aime pas (cf. lire attentivement le droit de réponse). Parfois même aussi avec des fautes d’orthographe, la rédaction sous l’emprise de la colère l’expliquant sans doute. On n’ose imaginer de lien avec une autre faute d’orthographe désormais célèbre. Grâce aussi à Albin Chalandon, Rachida rencontre Pierre Bousquet de Florian qui dirigera la DGSE en juillet 2002 (la Direction de la surveillance du territoire, le contre-espionnage). Il a aussi été de 1986 à 1988, le chef de cabinet du ministre de la Justice... (Albin Chalandon, encore lui !), et est aujourd’hui cité dans l’affaire Clearstream... Il est également accusé ouvertement et nommément par le président actuel d’avoir fait une enquête sur les comptes occultes sans le dire... au ministre de l’Intérieur de l’époque, à savoir le même personnage. Au début de l’été, celui qui a « poussé » le plus Rachida Dati vers le judiciaire, selon les dires de la dame concernée, s’est révélé le roi du... broyeur à carnets de notes compromettant. On ignore encore ce que va faire le garde des Sceaux actuel de cette révélation tardive. Un article de loi précis le concerne, pourtant (voir plus loin). On peut imaginer aussi, connaissant l’art de circonvoluer de notre président, que la nomination surprise de Dati à ce poste n’est qu’un réponse indirecte du berger à la bergère, à savoir le contrôle complet de l’affaire Clearstream, où son ennemi juré De Villepin apparaît de jour en jour de plus en plus en mauvaise posture, à louvoyer entre carnet de notes broyé et Blackberry égaré on ne sait où. Avec Bousquet de Florian, ancien mentor de Dati, impliqué jusqu’au cou dans l’affaire Clearstream, Sarkozy tient une bonne mèche à détonation lente. Chez ELF , elle était « agent de maîtrise » dit le livre, p.142. Voilà qui va un peu vite en besogne. Entrée simple comptable en 87, elle y reste 2 ans. Et en deux ans seulement devient cadre. Chapeau, mais on ne sait pas comment elle passe en aussi peu de temps à un poste à responsabilités. Chez Elf, comme ailleurs, ce n’est pas fréquent. Quel talent !

Un certain goût du luxe

Certains sites lui rajoutaient aussi un « diplôme de l’Institut supérieur des affaires » (dans le groupe HEC), « grâce auquel » paraît-il elle aurait débuté comme documentaliste au sein du groupe immobilier Arthur Lloyd (1984-1987). Ce diplôme est aujourd’hui nié par la concernée. Explication donnée aujourd’hui seulement « Disons qu’elle est partie sur un différend avec l’école ». Tiens tiens. Se faire payer un MBA et ne pas le passer, je ne sais pas ce qu’on doit en penser, ni ce que Lagardère (père) a pu, en son temps, en penser. De la reconnaissance, sans doute. Une entreprise immobilière « d’entreprise » très « jet-set », que cette Llyod, bien implantée sur la Côte d’Azur (à Saint-Trop’). On peut y chercher, pourquoi pas, la naissance du goût du luxe qu’affiche depuis longtemps Rachida Dati : on lui prête le port ostensible d’une montre « modèle cadran nacré » provenant de la place Vendôme, chez Chaumet. À feuilleter le catalogue Chaumet, on se retrouve assez loin des prix du Prisunic de son enfance : 9 000 euros la ClassOne, modèle W06002 094. Le président, lui jouant dans la cour des Rolex mythiques. Daytona (rendue célèbre par Paul Newman, en 1969 dans le film « Wining ») ou Breitling Navitimer. À 4 880 euros au catalogue. Chaumet, horloger, ou... le joaillier « branché » DinVanh : . Sa biograhie « officielle » ajoute « qu’à 25 ans, elle portait déjà du Saint-Laurent et du Balenciaga ». Montres, chaussures (qu’elle collectionne), tailleur Dior ou... bracelet poil d’éléphant très tendance. « Au poignet de Rachida Dati », écrit Le Point, « un lien de cuir retient deux cœurs enlacés. Comme Simone Veil, qui lui a offert des boucles d’oreilles quand elle a été nommée ministre de la Justice (« Elle m’a dit : je sais que vous n’avez plus votre mère, alors c’est moi qui vous fais ce cadeau »), Cécilia Sarkozy lui a offert un bijou discret assorti au collier Dinh Van, présent de l’une de ses filles ». Depuis, sans rire, au catalogue Dinh Van, la nouveauté ce sont les... menottes !. Dinh Van fait aussi dans le bracelet cordon. Un modèle similaire à celui porté par un certain président qui en intrigue tant certains  ? Une mode lancée il ya 20 ans déjà par Alain Delon ! Quand à visiter les prisons en Dior, nous dirons que c’est une faute de goût caractérisée. Remarquez, Dior et la prison.... Il est vrai que la dame, à l’image de son président, s’est depuis largement fourvoyée depuis dans la jet-set. Juste le temps de croiser un adversaire politique. À son débit, il faut avouer que le PDG de Dior est... très intéressé par le Maroc « la terre de ses ancêtres ». Rentrée d’angleterre, elle « travaille un peu pour une entreprise textile dans l’Aisne appartenant à Albin Chalandon » (p.143).. Elle y revient (p.157) : « il y avait une anomalie comptable qe j’ai découverte. Après cela Albin Chalandon a voulu me confier la direction de son entreprise ». On croît rêver, là. L’entreprise c’est Texmaille, dans l’Aisne, à Moy. En 2002, l’entreprise battait de l’aile, Aujourd’hui, c’est fini, et on dépollue déjà le site. Pour Rachida Dati, ne pas accepter ce poste a été vécu par elle-même « comme une trahison ».

Rachida et les entremetteurs

En 1990, à 25 ans, deuxième rencontre marquante, donc, pour Rachida. Elle rencontre Jean-Luc Lagardère (le père de l’actuel) et se fait embaucher illico à la « direction de l’audit » chez Matra. Et ce la suite d’un entretien express obtenu à l’occasion de la remise du prix de « la fondation de la vocation le 11 décembre 1989 », décerné à sa sœur aînée, Malika, toute aussi méritante donc que Rachida. (Chez les Dati, les filles travaillent, ce sont les garçons qui vont en prison). Même technique qu’avec Chalandon, donc, et même résultat sinon plus, puisqu’elle réussit à se fait offrir un MBA par Lagardère, une situation déjà évoquée ici, un Lagardère peu avare de l’argent gagné avec les stocks-options que son fils dilapidera quelques années plus tard. « Chez Matra (...) j’étais un cadre parfaitement anonyme, pas un membre de la direction » explique -t-elle à Askolovitch. « . Albin Chalandon faisait de même ». Si l’on comprend bien les aveux de la Garde des Sceaux, ses deux mentors étaient des hommes un peu isolés, qui ne souhaitaient que d’avoir quelqu’un qui les écoute. Souvent, arrivé à un stade de pouvoir, en effet, on se sent totalement isolé. Rachida Dati a donc joué les confidentes, écoutant ce qu’ils voulaient bien lui raconter. Belle histoire, sans nul doute. Mais qui laisse un goût amer : finalement, ce n’est pas pour son intelligence ou sa clarté qu’on la choisit : non, c’est parce que c’est la seule à supporter leurs litanies. Et là, nous avons un élément fort du procédé Rachidien. Rester en retrait, écouter, fort peu participer, mais laisser croire qu’on est en empathie totale. Elle est fasciné par le pouvoir, et eux lui expliquent les arcanes du pouvoir, car ils ne peuvent se confier à d’autres. De tous temps les pouvoirs en place on eut besoin de confidentes. La pression qui s’exerce sur eux est trop forte, il faut qu’une personne l’absorbe. Le procédé est totalement passif. Il suffit d’être là, et d’écouter. Encore un peu, et notre ministre aurait pu être un simple dictaphone des malheurs des grands de ce monde.

De Lagardère (père) elle passe à Attali, directeur de la BERD, pour un rôle similaire d’auditrice, le genre d’emploi qu’elle a privilégié durant toute sa carrière. Un auditeur, par définition, est recruté sur entretien d’embauche et son savoir-faire, les diplômes étant un plus, ou un minima. Selon Attali, c’est lui qui la repère cette fois : si tu ne viens pas à Lagardère, tu tombes sur Attali, c’est bien connu : « Je l’ai emmenée avec moi à Londres pour travailler à la BERD et je crois qu’elle s’y est beaucoup épanouie, que ça l’a changée. Rachida Dati m’avait touché par son parcours, sa volonté de réussir. » Jacques Attali adore tirer la couverture à lui, c’est de notoriété publique. Encore un peu, et Tonton lui devrait tout. L’explication qu’en donne Rachida est similaire, à un détail près « Quant à Jacques Attali, c’est quelqu’un qui est intervenu à un moment difficile de ma vie et qui m’a tendu la main ». La date correspond à une autre, celle la reliant à un épisode douloureux de sa vie privée (voir plus loin) : en fait un mariage raté, survenu en 1992 (elle a alors 27 ans). Attali nous a déjà tout fait, mais celui de redresseur de cœur façon Feux de l’amour, c’est un rôle nouveau pour lui, le prophète visionnaire de supermarché accusé régulièrement de plagiat. Nous reviendrons plus loin sur l’épisode mariage, le seul étalé en long et en large sur le livre de l’interview. Des postes d’auditeur, où il n’y a pas de concours à passer, mais souvent un simple entretien, nous dirons en ce qui la concerne, réalisé au culot (qu’elle en a un monstre, personne ne le nie, et surtout pas elle-même). Rien ne précisait jusqu’ici, avant l’article de L’Express si le MBA avait ou non été obtenu, et le démenti de sa conseillère en communication a mis fin aux suputations. Au total, ses emplois d’auditeurs sont tous assez restreints dans le temps. A croire qu’elle se lasse de les entendre, ou que ses mentors n’ont plus rien à lui raconter. après Matra, après la Berd, c’est à l’Éducation nationale qu’on la retrouve comme « conseillère » au cabinet du ministre de l’Éducation nationale... François Bayrou (de 1995 à 1997). L’origine du contact ? Albin Chalandon, encore lui et toujours lui, prêt une ultime fois à placer sa protégée préférée à la prose journalière (au point de vouloir s’en débarrasser ?) :

"J’étais ministre de l’Éducation, je venais de faire la circulaire sur le voile islamique et je cherchais des médiateurs. Albin Chalandon m’a parlé de Rachida Dati. Je l’ai rencontrée, je l’ai trouvée intelligente, vive", dit Bayrou. Du foulard, elle passera donc au Kärcher, serait-on tenté de dire aujourd’hui. C’est fou aussi ce qu’on recrute dans les ministères sans demander les diplômes. Dans le livre, pas un mot sur Bayrou. Pourquoi, on ne sait pas. En tout cas, il n’a pas joué le même rôle que Chalandon, c’est sûr. Le Béarnais est -il moins charitable ? Mais cela ne lui suffit pas à étancher sa soif d’ascenseur social : en effet : elle est encore à l’Éducation nationale, sous les ordres indirects de Bayrou qu’elle écrit pour la première fois à Nicolas Sarkozy, on est alors en 1996. Et le rencontre à Neuilly "juste comme cela" dit-elle (traduire : pour ajouter une marche de plus à l’escalier qui mène à la gloire). En fait, Rachida Dati a pris l’habitude de taper à toutes les portes : c’est "comme ça" d’ailleurs qu’elle passera juste à côté du PS (et d’Attali, pas encore passé sarkozyste). Ou plutôt qu’au PS on ne la remarquera pas (ce qui aujourd’hui est plutôt vu comme une bonne chose !). En 1996, où elle obtient son second diplôme, une maîtrise de droit, après avoir été recrutée sous le procédé de la "VAE", la validation des acquis professionnels et l’équivalence qu’elle délivre, autrement dit l’obtention d’une équivalence de licence de droit, grâce à ses douze années de travail qui précèdent. Une seconde maîtrise donc, sans avoir eu à passer véritablement la licence. Le procédé n’a rien de scandaleux, et permet surtout aux personnes qui ont dû durement travailler de reprendre leurs études. Trois années seulement d’interruption sont nécessaires, et en 1993, à 28 ans, elle les a déjà largement ... en ayant travaillé (de jour) à... 16 ans. Le diplôme de maîtrise de droit, un simple mémoire, donc, qui la propulsera plus tard vers la magistrature, est donc obtenu avec une équivalence de licence d’entrée, et non un examen d’entrée réussi, seul le mémoire est jugé. A ce stade, on a donc une licence en économie, obtenue par examen, et une licence de droit obtenue par un mémoire après une équivalence de diplômes réels. Soit deux diplômes. Cela donne dans sa bouche "j’ai eu la chance de réussir des études"(p.156). Certes, mais tout le monde ne réussit pas aussi bien à obtenir un diplôme de cette manière. Surtout la seconde. Pour ce quvi est du futur, à cette date, Rachida Dati à engrangé une seule année de droit, donc. Et une maîtrise.

Repérée par Roger Hanin, rencontré le même jour que Chalandon elle est approchée plus tard par Bernard Kouchner dès 1993, et figure même sur l’ébauche de la liste PS de Rocard aux élections européennes de 1994. Manger à tous les rateliers ne l’indispose pas : aujourd’hui, on appelle ça "de l’ouverture" chez son président préféré. Peu importe l’étiquette, semble-t-elle vouloir dire, pourvu que j’accède à l’ivresse (du pouvoir). Comme quoi ces deux-là ne se sont pas rencontrés par hasard : ce qui les dévore, c’est LEUR ambition personnelle, rien d’autre. Quitte parfois à aborder les problèmes par des détours inattendus : l’amitié sincère qui naît assez vite entre elle et Cécilia Sarkozy n’est pas feinte, mais elle n’est pas non plus sans arrière-pensée. Le meilleur moyen, à l’époque, d’approcher Sarkozy, c’est en effet... sa femme (ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui). Et celle qui a découpé depuis des années tous les magazines people pour mettre en fiches les personnes à contacter le sait bien. Depuis, on sait quels étaient leur liens : "Rachida c’est ma sœur", etc, etc. Pour la petite histoire, vingt ans après, Roger Hanin, beau-frère de Mitterrand, annonce qu’il votera... Sarkozy. C’est sa belle-sœur, Danielle Gouze, épouse Mitterrand, qui a dû être contente en l’apprenant. Elle ne doit pas "faire partie de la race des seigneurs", sans doute, elle. Dans son livre, cela devient " Ma vie n’est pas du folklore, ni Cosette, ni Cendrillon" (p.14). Peur être, mais à relire ce qui vient d’être écrit, il semble bien que notre Garde des sceaux, sans avoir été une souillon, aît laissé traîner à plusieurs reprises sa chaussure de vair au bon endroit. Ne manque plus, en 1994, que le carrosse et le prince charmant pour que le conte de fée des chaumières se réalise entièrement.

Histoire d’eau

Revenons en 1994 : entre-temps elle est passée également au "secrétariat général du bureau d’études sur le développement urbain" à la Lyonnaise des eaux, où elle se lie étroitement avec Henri Proglio, le PDG de Veolia Environnement (ex- Vivendi), deux des sœurs de Rachida Dati travaillent par ailleurs chez Véolia, ce qui expliquerait le pourquoi de cet atterrissage "lyonnais", à moins que les sœurs ne soient arrivées après, ce que l’histoire ne dit pas. Rachida a bien compris l’art de se faire recommander, ou d’utiliser les relations, ici Simone Veil, déjà, pour parvenir à ses fins et à son ambition démesurée. S’y ajoute Marceau Long, le vice-président du Conseil d’État de l’époque, rencontré lui aussi au culot : "j’ai cherché ses coordonnées dans l’annuaire" (p.146). Les liens avec le groupe Veolia sont très particuliers en effet, et pèsent fortement désormais sur ses nouvelles fonctions. Des liens révélés par un cliché de Paris-Match, au Fouquet’s, où les deux personnes cités sont côte à côte et semblent particulièrement bien se connaître. On prête à Rachida Dati le fait d’avoir présenté en tête à tête à Nicolas Sarkozy notre PDG de Veolia, jusqu’à alors fervent chiraquien. Et de lui avoir aussi fait entrouvrir la terre natale de son père, à savoir le Maroc. Chez Veolia, on trouve aussi Alain Marsaud, qui a été chef du Service central de lutte antiterroriste au Parquet de Paris dans les années 80. Lui aussi cité dans l’affaire Clearstream, ce qu’il n’a pas apprécié, se mettant en tête aussitôt de déposer une proposition de loi visant à interdire les lettres et documents anonymes dans le domaine de la preuve judiciaire. Cette proposition figure aujourd’hui dans celles.... de la garde des Sceaux Rachida Dati. Marsaud a gardé l’habitude du secret, semble-t-il, parfois à ses dépens. Battu aux dernières législatives, Marsaud a depuis rejoint le groupe Casino. Il y sera conseiller du propriétaire du groupe un certain Jean-Charles Naouri (l’ancien directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy). Selon Wikipedia, Naouri, "on le trouve régulièrement aux avant-postes des plus grandes fortunes du pays, à la tête d’un patrimoine de plusieurs milliards d’euros". Pour ce qui est des liens exacts de Rachida Dati avec Henri Proglio, qui semblent bien faire partie d’une certaine omerta journalistique, nous nous en remettront à la petite phrase assassine signée Pelletier et Pontaut, toujours dans ce numéro 2938 de L’Express, page 76 : "cette jeune femme (...) qui partage la vie d’un grand patron". Les gens qui étaient au Fouquet’s ont remarqué que ce soir-là, des grands patrons célibataires, il n’y en a pas. Il y a bien Henri Proglio, 1,68 m, ancien militant d’Occident, mais il est toujours officiellement "marié, deux enfants". La loi sur la vie privée s’arrêtant à l’entrée du Fouquet’s, depuis le 6 mai, on en conclura donc... rien. "L"exposition publique n’autorise pas tout", dit Rachida p.17 (à propos de photos personnelles empruntées par des journalistes dans sa famille). On veut bien la croire, et ne pas comprendre l’acharnement de photographes américains à la poursuivre cet été dans un bateau, ou visiblement, elle a cherché à se cacher. Vie privée, vie publique : Rachida Dati est en bateau avec le président qui lors du lancement de sa campagne a instrumentalisé sa femme et leur fils, mais on ne peut le prendre en photo l’été, en vacances. Va falloir demander des explications à Mireille Dumas, là.

Or ces liens existants disons d’amitié vont bientôt lui poser de sérieux problèmes : Henri Proglio est impliqué dans une histoire bien ténébreuse qui devrait l’amener à comparaître devant la justice. Le 12 octobre dernier, ses bureaux ont été perquisitionnés. Un ancien cadre licencié du groupe, Emmanuel Petit affirme depuis 3 ans qu’une commission de 18 millions de dollars a été versée par Veolia pour obtenir un contrat de 200 millions aux Émirats arabes unis, ce qui lui a valu personnellement d’être molesté, chez lui, au cutter, avec sa famille, pour l’avoir énoncé haut et clair (voire renvoyé de Veolia sous ce prétexte, après s’être fait menacer de mort). L’affaire, qui met en cause d’autres personnes, sent le soufre : parmi elles, Alexandre Djouhri, un milliardaire franco-algérien installé à Genève, un proche de la famille Delon. L’affaire se passait en novembre 2004 : Mohamed Ajroudi, un Franco-Tunisien représentant du prince Al-Waleed (neveu du roi d’Arabie saoudite), venu négocier le contrat (et la commission), en est venu aux mains avec Alexandre Djouhri, dans les salons feutrés du George V. Un cas plutôt rare de négociation qui achoppe de la sorte (et dans cet endroit !). La plainte avec constitution de partie civile, obligeant le doyen des juges d’instruction à ouvrir une information judiciaire, a été reçue en mars 2006. Et c’est donc Rachida Dati, qui, selon la presse suisse (le numéro du 19 mai de La Tribune de Genève) "connaît bien Alexandre Djouhri" installé à Genève, qui devrait en hériter au plus haut de la hiérarchie judiciaire. Pour l’aider à démêler l’écheveau, ou oublier ses liaisons dangereuses, voire faire un peu moins désordre, Rachida Dati bénéficie des lumières de Patrick Ouart, apprend-on juste après sa nomination. Manque de chance, l’homme, un ancien conseiller d’ Edouard Balladur, est aujourd’hui au conseil d’administration de LVMH et ancien de Suez, mais il a été également mis en examen... en Belgique, en 2006, pour une tentative d’intrusion chez le concurrent de Suez, Electrabel. Avec Laporte, Santini, Proglio, Djourhi, notre garde des Sceaux va voir son bureau s’encombrer dans les jours à venir, c’est évident. Tout cela ne nous dit pas encore comment elle est arrivée, dans ce bureau, en place de Pascal Clément, son prédécesseur, qui a encore du mal à avaler la couleuvre. Pas trop grave, dirons-nous, les renforts arrivent : on apprend récemment que Rachida Dati vient d’engager dans son nouveau cabinet... François, le propre fils de Claude Guéant (Premier ministre véritable, Filllon jouant les utilitaires). Il saura peut-être lui conseiller la marche à suivre avec l’ancien patron de la DST, Pierre de Bousquet de Florian, et son fameux carnet de notes broyé (voir plus haut). Laisser inculper pour destruction de preuves (et l’article 434-4 du Code pénal qui va avec) son plus fervent ancien supporter, on ne voudrait pas être à sa place. Bousquet de Florian est aujourd’hui redevenu simple préfet, des Hauts-de-Seine, remplacé depuis par un proche de Nicolas Sarkozy, Bernard Squarcini (surnommé "le squale") : le tout par la grâce du précédent ministre de l’Intérieur de l’époque... Nicolas Sarkozy, bien entendu ! Il est vrai aussi que notre homme avait fait, en un autre temps, un autre crime de lèse-majesté en indiquant que les émeutes de 2005 n’avaient rien à voir avec l’islamisme, contredisant ouvertement la thèse sarkozienne du mouvement organisé. Les récentes émeutes prouvent que notre homme n’avait pourtant pas tort.

C’est ainsi que s’achève cette première partie, la fois prochaine, nous commencerons la deuxième par "la vie des clubs et de la nuit".


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92 réactions à cet article    


  • Marsupilami Marsupilami 30 novembre 2007 10:38

    Ah bien ! Ce excellent article censuré (ou plutôt reporté-suspendu) la semaine dernière refait son apparition. Morice, qu’est-ce que tu as coupé ?


    • Traroth Traroth 30 novembre 2007 14:49

      Merci pour ce commentaire manquant totalement de pertinence. Si un homme (ou une femme) politique, surtout occupant un poste tel que garde des Sceaux, a une attitude qui n’est pas au dessus de tout soupçon, c’est un devoir civique de le rapporter. En quoi est-ce un problème ? Si c’est faux, qu’elle porte plainte contre les responsables pour diffamation, ou au moins qu’elle conteste en argumentant. On risque d’attendre longtemps...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 30 novembre 2007 16:13

      @ Agoravox : Un article de Martin « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ? » a été publié hier et a reçu 121 commentaires. On a dit de cet article qu’il était raciste, ce qui n’est pas mon propos ; je suis contre toute censure.

      Mon propos est que la seule réaction d’Agoravox est venue une heure avant que l’article ne soit enlevé. En trois (3) lignes, on est venu avouer que l’article était trop long - ce qu’il appartenait à la modération d’empêcher - pour ajouter, avec une rectitude politique parfaitement puérile, qu’il faut parfois contrevenir à la rectitude politique.

      Je trouve navrante cette lâcheté de venir feindre de vous exprimer en vous assurant qu’on ne vous entendra pas et, surtout, que personne ne pourra engager avec vous un débat dont le passé semble indiquer qu’Agoravox n’aurait ni la culture, ni l’intelligence de sortir indemne. J’ai peur d’avoir dit trop de bien des médias citoyens avant de voir ce que des gens comme vous pourriez en faire. Je vais maintenant être plus critique.

      Je viens vous le dire ici, parce que vous n’êtes plus là... et que, puisque vous n’avez ni nom ni visage, on peut bien cracher n’importe où en pensant que le vent apportera à chacun ce qu’il mérite.

      Pierre JC Allard http://nouvellesociete.org/auteur.html


    • L'équipe AgoraVox L’équipe AgoraVox 30 novembre 2007 17:52

      @ Pierre : Le pseudo AgoraVox dans l’article en question n’est pas le notre bien entendu. Sinon le commentaire serait en bleue. C’est un plaisantin qui a utilisé le pseudo AgoraVox.


    • Arthur 30 novembre 2007 11:48

      Pauvre Morice, la tique au tic déjà là ...

      Pose la question aux modérateurs. Mettrais-tu en doute leur jugement ?

      Si tu as des informations pour contredire, vas-y !


      • jako jako 30 novembre 2007 12:09

        Merci Morice cette fois-ci je l’ai sauvé de suite.


        • LE CHAT LE CHAT 30 novembre 2007 12:39

          vivement un remaniement avec Steevy Boulay nommé à la culture et le ministère décentralisé dans le château de la Starac , la rupture , la vraie ! smiley


          • Marsupilami Marsupilami 30 novembre 2007 12:50

            @ Le Chat

            Ouais, remaniement pertinent, surtout que Steevy fait partie d’une « minorité visible », les « gay-ris-donc », ce qui serait bien commode.

            Mais ce serait encore un boulet pour l’omniroiTélé !


          • LE CHAT LE CHAT 30 novembre 2007 13:23

            @marsu

            à défaut on peut mettre aussi on rit con , ma chiasse ça décoincerai les ministères , poï poï poï smiley


          • Marsupilami Marsupilami 30 novembre 2007 14:42

            @ Le Chat

            P’taing chuis nul, j’en ai oublié une. Je la refais donc :

            « les »gay-ris-donc« , ce qui serait bien comme mode ».

            Chers amis homos, sachez que cet humour n’est nullement homophobe. Si j’étais homo j’aurais honte d’être représenté par Steevy.


          • Marsiho Marsiho 30 novembre 2007 12:54

            Bof... Qui n’a jamais triché sur son CV ? Surtout chez les politiques ? Pour la descendre faudrait trouver un autre angle d’attaque.


            • Maxjak 30 novembre 2007 13:00

              Quelle précision dans le détail, Mr Morice,vous n’avez peur de rien, je crains que le pire est à venir, "la vie des clubs et de la nuit...,hum !!!! j’éspère pour vous que vous savez ce que vous faites !


              • fouadraiden fouadraiden 30 novembre 2007 13:06

                à mon avis ,pour passer au tems de temps sur une pareille enquête ,le type a dû se faire larguer par une fille des cités un peu intello en voie d’émancipation .

                ceci dit, l’intérêt de la patrie avec des affaires d ’ego se conjugent souvent.nulles contraditcions là-dedans.


              • tvargentine.com lerma 30 novembre 2007 13:08

                On comprend pourquoi en France il est difficile de se faire embaucher quand on est autodidacte ou venant de ville ayant mauvaise réputation ,car avec des discours comme cela on créé de la discrimination à l’accès au travail par « le diplôme ».

                Arrêtez cette course aux diplômes,car il est faut de dire que 1 diplome = 1 emploi correspondant au diplome.

                C’EST ARCHI-FAUX !

                Combien de diplomés effectuent des emplois précaires chez Mac do ou ailleurs alors,qu’ils sont diplomés !

                Arrêtez ce racisme envers les autodidactes car en voulant créer des barrières entre les « diplômés » et les autodidactes vous fabriquez vous même une fracture sociale.

                Quand on sait de 80% des chefs d’entreprises en France sont autodidactes ,on se dit que le législateur à bien eu raison de ne pas mettre un « critere de selection » comme le diplôme pour créer une entreprise.

                Que vous disposiez de formations tout au long de votre carriere professionnelle afin de vous elevez dans l’échellon des connaissances et de l’entreprise : OUI

                Mais qu’on définise des critéres de selections sur des bouts de papiers pour permettre le développement de l’égo d’individu égoistes : NON

                Il convient de revoir la formation de la connaissance afin de supprimer les diplomes qui ne servent à rien et de mettre en place des suivis de formations annuelles valorisants le plan de carrière et de connaissance de la personne.

                Mon pôvre Morice ,tu n’as rien compris à l’évolution de la société


                • Zalka Zalka 30 novembre 2007 14:45

                  Critiques des autodidactes ? Conneries.

                  Effectivement, même sans diplôme, on peut faire un tas de trucs.

                  Mais, un certain nombre de choses vous seront fermés : qui voudrait d’un chirurgien autodidacte, d’un pilote de ligne autodidacte etc...

                  Ministre, c’est pareil...


                • un autre 30 novembre 2007 19:51

                  il ne s’agit pas ici de juger de son poste vis à vis de ses diplômes mais de mensonges qu’il s’agit de clarifier. Autant on peut être autodidacte, autant ça ne donne pas le droit de tricher... on réfléchit, on parle après smiley


                • Francis, agnotologue JL 1er décembre 2007 00:01

                  Zalka, Pierre Bérégovoy était premier ministre ...

                  La moindre des choses que l’on attend de la part d’un ministre, surtout ministre de la justice, modèle d’intégration, c’est de ne pas tricher sur son CV.

                  @ Morice, cet article est bien trop long. Je ne sais pas les autres, mais moi, ça m’épuise ce genre d’article, je n’ai pas pu le lire le dixième.


                • snoopy86 30 novembre 2007 14:17

                  moitié l’huma, moitié Gala..


                • Le péripate Le péripate 30 novembre 2007 14:05

                  Rachida Dati n’est ni de gauche, ni de droite. Elle est là où on la pose.


                  • fouadraiden fouadraiden 30 novembre 2007 15:31

                    excellent commentaire.à généraliser des qu’on voit un noir un arabe surgir de nulle part.

                    mes félicitations,vs tenez là une vraie defintion du role des noires et des arabes en regime républicain .bravo !


                  • Le péripate Le péripate 30 novembre 2007 23:00

                     smiley smiley smiley)


                  • maxim maxim 30 novembre 2007 14:10

                    sacré Morice,il est en pleine verve en ce moment ....un à deux articles quotidiens..... il doit être commissionné à l’article ou au nombre de lecteurs ,quelque chose dans ce goût là .......

                    aujourd’hui c’est sur un météore,on est en pleine nébuleuse ......et ce n’est que la première partie .....

                    Capitaine Flamme, non tu n’es pas de notre galaxie..... tagada tsoin tsoin .......


                    • parousnik 30 novembre 2007 14:25

                      Madame Rachida Dati et Monsieur Nicolas Sarkozy sont trés,trés intime il parait...


                      • maxim maxim 30 novembre 2007 14:29

                        je sais pas moi,il y a tellement de sujets à articles ...

                        comme ça en vrac:pourquoi il y a de moins en moins de chefs de gare et de plus en plus de cocus....

                        les villes d’Antibes et de Biot vont bientôt fusionner et les habitants vont s’appeler les Antibiotiques ......

                        est ce vrai que l’asperge est le poireau du pauvre ???

                        en biologie maritime,sais t’on que la quenelle est le poisson le plus méconnu de la faune sous marine ????

                        en ophtalmologie :qui aime bien ses lunettes ménage sa monture !!!

                        sociologie :il ne faut pas parler de concorde dans la maison d’un imbécile qui s’est pendu .....

                        allez Morice au boulot !!!!!!


                        • Francis, agnotologue JL 1er décembre 2007 00:05

                          «  »est ce vrai que l’asperge est le poireau du pauvre ? ? ?«  »

                          Il n’a jamais mangé soit de poireaux, soit d’asperges celui-là. N’en a pas acheté non plus !. smiley


                        • snoopy86 30 novembre 2007 14:43

                          @ mon furtif voisin

                          Pour ce qui me concerne, en VAE, je me contenterai d’une maîtrise d’oenologie, et Léon d’un doctorat en pianosexologie...


                        • chevsinclair 30 novembre 2007 14:57

                          entre le torchon de voici, et le populiste Sun, c’est de la litérature de concierges, pas très brillant gribouille !


                          • fouadraiden fouadraiden 30 novembre 2007 16:16

                            l’erreur de rachida,fatal, est d’avoir conservé son prénom arabe,elle si prompte,si on suit l’artcile(qe je nai evidemment pas lu) à tt changer pour mieux percer le plafond de verre.

                            pkoi dieu tient-elle tant à se prénom en terre gauloise ?

                            les arabes ont un avantage stratégique sur les noirs mais ils n’en profitent guère !

                            mais si elle avait changé de prénom ,serions-nous et Sarko aurait il seulement eu vent de son existence ?

                            au lieu de jouer avec ses diplomes ,elle auraient du s’appeler Charlotte D’espagne.


                            • Icare 30 novembre 2007 16:38

                              Encore un très bon article à votre actif, les références sont nombreuses et l’analyse sérieuse.

                              On le voit d’ailleurs très bien aux critiques qui consistent plus à s’attaquer à votre personne qu’à critiquer l’article en lui-même.

                              Bref, lorsque l’attaquant agit de la sorte, c’est que vous avez fait mouche, et que vous êtes d’ors et déjà hors de toute atteinte !!


                              • clothilde 30 novembre 2007 17:50

                                passionnant article. A quand un article sur Fadela Amara ?


                                • fouadraiden fouadraiden 30 novembre 2007 19:15

                                  C’est tjrs ça de pris sur les types comme toi,sacrée rachida !


                                • Internaute Internaute 30 novembre 2007 20:08

                                  L’article aurait pu dire la même chose en quatre lignes. Quel acharnement thérapeutique sur la pauvre Dati !


                                  • quetzal quetzal 30 novembre 2007 20:32

                                    On attend avec impatience la deuxième partie. Il est édifiant qu’une personne de son parcours puisse devenir ministre de la justice.


                                    • morice morice 30 novembre 2007 20:56

                                      Joli tir croisé de l’extrême droite, mais pas assez je trouve de critiques du type « y dit ça car il est raciste ». Je m’attendais plutôt à ça, en fait le gros des critiques s’adressent à ma personne et non au contenu. La palme revenant bien sûr au terme « collabo » qui me va comme un gant, à voir le nombre d’articles contre le Vichysme que j’ai déjà commis en ces lieux. Ç’est assez risible, en définitive. Et fort peu de critiques sur ls détails (ah, c’est vrai qu’il n’y’a pas de marque de mitraillettes aujourd’hui !). En fait, pour lever toutes les histoires racontées à propos de cet article, je tiens à préciser qu’il est bien paru TEL que je l’ai refilé à Agoravox, pas une seule retouche n’a été faite. C’est moi qui ai décidé d’en faire, après nom pas un coup de fil mais un mail, je répète, charmant et poli de Carlo Revelli, mail que je justifie, c’est lui le maître de la boutique, et je n’ai pas à la mettre en danger. Pire encore pour lui, car au lieu de tailler dans l’article, j’en ai rajouté : en fait je l’avais écrit AVANT la sortie du livre de Dati..J’ai donc repris toutes les allusions une à une ayant rapport à ce qui avait déjà été écrit par moi-même. Elle m’aura coûté 14,50 euros, qui ne valent rien, le livre est inconsistant et a été tellement réécrit qu’on ne peut plus y voir un long interview, mais des ratures partout... pitoyable communication qui se résume à « j’ai beaucoup trimé, mais c’est moi la meillure ».

                                      Il reste des imprécisions : Bayrou est bien cité dans le livre, mais pas encensé. Je n’arrive toujours pas à savoir exactement dans ses postes si elle a fait Peronne avant ou après un autre poste (vous saurez ce dont je parle à la prochaine livraison, je penche plutôt pour une... erreur dans le bouquin !).

                                      Léon est celui qui a mieux cerné je pense le personnage : de l’arrivisme avant tout, avec assez peu de connaissances , au final, et une propension certaine à se croire arrivée. La chute n’en sera que plus rapide. 50% des sondages « seulement » cette semaine, et à mon avis ça ne va pas se redresser. Le même score que « son » président, qui chute lui aussi. Les deux sorts sont liés : la chute de la maison Dati entraînera celle de son président. C’est bien pour ça qu’il y a sur-protection à son égard. Selon le principe de Peter, qu’on croirait fait exprès pour les deux, pour arriver à davantage d’incompétence, il faudrait que la dame devienne.. premier ministre. Ne rigolez pas, c’est déjà ce qui se trâme poour l’après réveillon. Déjà qu’on va sortir des fêtes avec un joli mal de tête, ce remaniement ministériel va nous... assommer. Finalement, le météore, cela aura été... Fillon !!!


                                      • caraïbe 30 novembre 2007 21:40

                                        Point de météore, juste un reflet de lune.

                                        Le contenu ne peut être abordé sans scrupules, les susceptibilités sont encore vives. On y pense, dans le respect des maîtres et des formules de civilités. ( hors compètes de jeux vidéos des juniors qui monopolisent l’ordi )

                                        Cependant, pas d’élitisme ni d’arrivisme : les petits se connaissent bien dans le regard des grands. Et c’est ce regard-là avec ces repères-là qui déroute quand on vient de l’Homme qu’on pense partager. Mais on ne va pas se fâcher, ni faire l’enfant de La Bruyère, on a des certitudes maintenant.

                                        Les grands peuvent tout broyer, la santé, le travail, la jeunesse, les retraites. L’Homme restera toujours un, et grandira de ses idées renouvelées, échangées et partagées, celui des banlieues, du chômage, des libres penseurs, des précaires....


                                      • caraïbe 30 novembre 2007 21:57

                                        Ceux qui savent, ceux qui ignorent, on croirait entendre un ancien refrain. Sans ce petit air de musique, ne risque-t-on pas de sombrer dans la pensée unique ? La réflexion ne se nourrit-elle pas de la diversité plus que de la conformité ?

                                        Le temps qui passe, les autres,le quotidien, tout ne prend-il pas une autre couleur ?


                                      • morice morice 30 novembre 2007 21:57

                                        « l’intéret d’un débat ce ne pas d’échanger avec ceux qui pensent systématiquement comme vous ». Excellente idée, Dom22, je vous laisse vous coltiner Jacob ,sa folie guerroyante et ses insultes de « pépé » (il doit être beaucoup plus jeune que moi, genre la soixantaine !), ou... vous-mêmes, qui hier encore me reprochiez sur un article de plus de 300 ligne d’avoir écrit « FM » à la place de « PM ». Ça c’est du respect et de la critique constructive ! Y’a pas, vous êtes l’homme de la situation pour parler « déabat respectueux ». Je vous signale que pour cette faute icnroyable et irrémédiable, tous mes articles parlant ou évoquant des armes étaient à mettre à la poubelle, selon vous. Alors voyez- vous, je veux bien débattre, certes, mais pas vraiment avec des gagne-petits de votre acabit. Ou alors ils me signent une ... décharge avant.


                                      • morice morice 30 novembre 2007 22:32

                                        merci caraïbe, j’aime beaucoup le « les petits se connaissent biendans le regard des grands. » C’est clair ici !


                                      • Mysticman Mysticman 1er décembre 2007 08:44

                                        Pas étonnant non plus Léon est aussi de la gauche anti-libérale.


                                      • Gilles Gilles 1er décembre 2007 09:01

                                        Morice

                                        « Les deux sorts sont liés : la chute de la maison Dati entraînera celle de son président. »

                                        Franchement, j’y crois pas une seconde. Dati finira par gicler et être remplacée, comme les trois quarts des ministres actuels puisque le chef le promet en boucle (cf le Canard enchainé chaque semaine)en les traitant d’incompétents, voir de connards.

                                        Je ne vois pas comment Sarko tomberait aussi. Tellement de jaloux à l’UMP se réjouiront que le chef rebaisse son regard vers eux et l’opinion ne risque pas de mettre la rue à feu et à sang pour des querelles d’arrivistes au sommet.

                                        Dati sera recasée dans une grande boite grâce au piston présidentiel, ou peut être au Sénat ou au parlement européen, et finira sa carrière dans l’opulence mais loin des regards. Tout comme la plupart des politiques en disgrâce.

                                        De ce coté là, pas de rupture ! Mieux vaut être médiocre et activiste que brillant et modeste, c’est bien connu.


                                      • bernard29 candidat 007 30 novembre 2007 21:21

                                        En lisant les commentaires, j’ai vu que vous étiez prof. j’ai donc aussi lu votre profil ; « combattant des extrémismes en tout genre » !!

                                        Je crois que vous ne savez pas dans quel extrémisme vous êtes tombé. !! quelle tristesse !!


                                        • morice morice 30 novembre 2007 21:49

                                          Combattre les extrêmismes consiste cher Mr OO7, avant tout à EXPLIQUER ce qu’il y a et ce qui se passe. Si comme moi vous regardez JPP sur TF1, avouez qu’il n’y a qu’un seul bout à votre lorgnette. Permettez-moi d’en agradir la focale, et de tenter de vous faire découvrir un de vos gouvernants, au cas où vous auriez pu croire jusqu’ici tout ce qu’on avait dit sur elle. Vous savez je suis même plutôt admiratif de son parcours. En revanche, je suis beaucoup plus circonspect sur la méthode employée. Ce n’est pas celle d’une accession par le travail seulement, mais avant tout celle de la gestion d’un bon carnet d’adresses et de relations. Allez dans une ANPE, vous y rencontrez des jeunes démotivés, qui parlent de « piston » plutôt que de reconnaissance de savoir-faire. Pour cela, celle qui est en partie issue de ce milieu jour un très mauvais rôle en leur laissant croire que c’est le travail SEUL qui lui permet d’être à sa place aujourd’hui. Ce texte prouve l’inverse. Ce n’est pas l’EXEMPLE attendu, loin de là. Pas pour une jeunesse qui espère encore que les passe-droit n’existent plus. Pas pour une banlieue en quête de travail. Ce n’est ni la bonne méthode, ni le bon résultat. Maintenant, que je sous prof ou pas ça ne change rien à vouloir « éclairer le peuple », comme disait... je vous laisse trouver l’auteur, ça ne devrait pas être trop difficile pour vous. J’ai vu hier un président qui s’estime proche du peuple ne pas parler une seule fois du prix des légumes et des fruits. Ouvrez vos oreilles dans la rue, vous verrez ce que le « peuple » veut s’entendre dire. Pas des mots comme « défiscalisation ». Il veut des légumes et des fruits moins cher... je vous rappelle d’en histoire, pour une sombre histoire de pain, il ya un chef d’état de l’époque qui s’est vu raccourcir d’une bonne tête. « Qu’on leur donne de la brioche » !!! Donner aux riches l’été pour que les pauvres n’aient plus rien à bouffer l’hiver, voyez-vous, ça me rappelle, en tant que « prof », ce dont je suis fier, d’étranges choses... Ce sont les gens qui font les changements de régime, Mr 007, pas les gouvernants. Méfiez-vous donc du retour de la brioche !


                                        • caraïbe 30 novembre 2007 22:20

                                          Pourquoi, la vie a-t-elle une autre teinte ? Ainsi se révèle la diversité de la vie aux uns et aux autres, selon l’angle de vue.


                                        • vieuxcon vieuxcon 30 novembre 2007 22:01

                                          Merci Morice ; j’attends la suite avec impatience.

                                          Je regrette, juste que vous ayez eu à débourser 14,50€. Nous allons en avoir besoin pour nous payer les franchises. Ne faites pas de telle folie. Passé 50 ans si on se réveille un matin sans avoir mal quelque part c’est qu’on est mort. gardez votre argent pour votre médecin.

                                          Le règne des irresponsables ayant commencé hier soir, méfiez-vous quand même, ce n’est surement pas de leur faute.  smiley


                                          • morice morice 30 novembre 2007 22:08

                                            A monsieur, je ne vous connais pas mais j’adore déjà votre pseudo. Puis-je me permettre un « bienvenue au club » ???


                                          • caraïbe 30 novembre 2007 22:48

                                            Maintenant que les petits sont rendus à leur misère et à leur ignorance irresponsable, ne conviendrait-il pas de les laisser retourner dans l’oubli, et à cet effet de nettoyer la place de toute trace de leur passage ?

                                            Quitte à rembourser les frais de cette opération. La béatitude de l’ignorance n’a pas de prix.


                                          • morice morice 30 novembre 2007 23:07

                                            Merci Mr Rimbus, vous pouvez aussi dire ici que je me suis permis de vous piller sans vergogne, tant votre site regorge d’infos. Vous ne l’avez pas fait, mais ça ne m’étonne qu’à moitié : j’ai toujours eu l’impression chez vous d’avoir affaire à une grande probité. A mon tour donc de vous renvoyer un petit peu l’ascenseur, en conviant les lecteurs du Vox d’allez mirer plus souvent cette mine de renseignements qu’est votre superbe blog : http://rimbusblog.blogspot.com/ Aujourd’hui, vous nous parlez d’Athéisme, ça tombe bien, je trouve que les curetons remontent la tête depuis quelques mois...Vous aviez aussi parlé de Chichin... bien mieux que ce qu"on avait pu lire ici et là... Merci encore, Mr Rimbus.


                                          • vieuxcon vieuxcon 30 novembre 2007 22:33

                                            Mois non plus je ne vous connais pas, mais j’accepte bien volontiers votre message de bienvenue.


                                            • rimbus 30 novembre 2007 22:56

                                              Je vois que ma petite recherche a appuyé votre analyse sur madame Dati, vous m’en voyez flatté tant votre article est précis, sérieux et complet. La chose la plus importante est que la justice garde son impartialité et son incorruptibilité. Veillons à ce que ce mélange des genres entre capitaines d’industrie et politiques n’entache pas la réputation de nos instutions si malmenées déjà.


                                              • morice morice 1er décembre 2007 00:38

                                                Calmos, grand prix cette semaine et les autres aussi du post gratuit ! T’en fais un qui fais avancer le Schmilblick comme tu le sens, hein, on est pas pressés... Jamais d’avis, jamais de discussion, monsieur Calmos se vautre dans son fauteuil et tape ses petites invectives journalières..Tu sais que tu fais un super métier, mon grand ? Ça va mieux là ? L’a fait sa petitre râlerie au clavier du soir ??? Peut aller se coucher, là ? Tu nous parles du CONTENU d’un article quand ? Jamais ? Tu sais lire, au fait, ou pas ? Ah, tu te fixes a l’Emoticon.. dès que tu vois un petit vieux, allez hop ! Ah, je comprends mieux maitenant. Encore une victime du syndrome de West ! (au fait t’as laissé le BON titre à ton post, merci !)


                                              • rimbus 2 décembre 2007 04:58

                                                mais je ne suis pas vieux ! smiley


                                              • C.C. C.C. 1er décembre 2007 00:49

                                                Article .. euh ... mesquin.


                                                • morice morice 1er décembre 2007 00:53

                                                  Ah ça cest du commentaire : court, précis, net. Ça nous change (mais ça n’apporte rien du tout !)


                                                • morice morice 1er décembre 2007 00:56

                                                  Allez visiter une prison en tailleur Dior, c’est plus classe et nettement moins mesquin, je vousl’accorde cher CC.


                                                • arturh 1er décembre 2007 09:34

                                                  Morice s’auto-proclame « résistant » depuis le 6 mai. En fait, vu la photo qui accompagne son pseudo, il serait plutôt résistant depuis le 6 juin 1944.

                                                  Et maintenant, courageux journaliste citoyen, il envoie des lettres de dénonciation anomyme.

                                                  morice, quel drôle de nom d’oiseau, surtout quand il s’agit d’un corbeau.


                                                • morice morice 1er décembre 2007 09:49

                                                  arturh : votre réflexion pleine de politesse me fait penser à une autre, une chanson de Laffaille (Gilbert) : « le président et l’éléphant.. » Dedans y’a « oh la la on ne touche pas aux idôles sacrées »... En prime, votre vue baisse sacrément dites-moi : tout le monde a remarqué (sauf vous) que ce n’est pas une photo... mais un dessin, mon avatar. Résistant du 6 mais c’est peut être mieux que collabo de 40, non ? et corbeau, aussi bien que... perroquet ?


                                                • arturh 1er décembre 2007 21:21

                                                  Votre texte n’est qu’un tissu de ragots de seconde main, vous le dites vous même. C’est de ce bois dont sont toujours faites les lettres de dénonciations anonymes, inutile que que vous nous le précisiez. Ca on le savait déjà..

                                                  Dans le dossier de l’Express, que je me trouve avoir lu, j’ai noté que vous n’en aviez retenu que cette histoire de CV en y insistant lourdement alors que l’Express ne faisait que mentionner le doute, qui a fait long feu depuis, sans résultat, alors qu’on sait bien que si Rachida Dati avait fait un vrai faux, cette histoire serait allé beaucoup plus loin. Le dossier de l’Express racontait beaucoup de choses, vous n’en avez retenu que ce qui pouvait servir à votre entreprise qui n’est pas neuve. L’affaire Salengro, puisque vous vous prétendez prof d’histoire, sert de référence en la matière .

                                                  Mais évidemment votre propos n’est pas de nous informer. Il s’agit de participer à quelque chose de nouveau en France, peut-être une première dans l’Histoire de notre pays en raison des personnages en cause. La photo que vous avez choisi pour illustrer votre procès entièrement à charge, est particulièrement frappante à cet égard. Elle représente les deux membres du pouvoirs exécutifs qui agissent vraiment. Bien sûr, il ne sont pas les seuls. On a aussi vu que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont mené des réformes qui ne sont pas populaires, qui bousculent aussi les conservatismes que personne n’a plus osé affronter depuis 30 ans. Mais eux, vous ne songez même pas à mettre en cause leurs compétences... Alors pourquoi ces deux là ? Pourquoi ces accusations d’incompétences exclusivement adressées à ces deux là ? Parce qu’ils sont deux français comme on dit aujourd’hui, de deuxième génération. Et il n’y a aucun doute qu’il s’agit là de la raison pour laquelle ces attaques, dont les votres, obéissent à cette nouvelle règle de la bienpensense ultraconservatrice en se concentrent exclusivement sur Rachida Dati et Nicolas Sarkozy.

                                                  Un combat d’arrière garde qui n’a, faut-il le préciser, strictement aucune importance et qui n’aura, inutile d’insister là dessus, en raison de sa grossièreté et de sa bassesse, aucune conséquence sinon celle, et ce n’est pas paradoxal, de renforcer Rachida Dati et Nicolas Sarkozy. Et on peut d’ailleurs aisément comprendre qu’avec une opposition à ce niveau, ils n’ont aucun souci à se faire.


                                                • arturh 2 décembre 2007 10:04

                                                  « Lettre anonyme : je répète que ce dossier est fait d’articles »

                                                  Votre lettre anonyme est faite de bruits de chiottes propagées sur le net et d’information triées chez les vrais journalistes, ceux qui sont forcés d’assumer les informations qu’ils donnent parce qu’ils signent de leur nom.

                                                  Vos « informations » sont triées chez les vrais journalistes pour constituer un réquisitoire de type stalinien. Cette dérive du « journalisme citoyen » était prévisible. Dès que Agoravox, qui exigeait au début que les « journalistes citoyens » signent de leur vrai nom ont abandonné cette rêgle, Agoravox a cessé immédiatement d’être une source d’information pour devenir ce cloaque qu’était les forums politiques sur usenet, avec seulement la possibilité non pas d’en exclure les plus extrémistes des idéologues, mais à les forcer à modérer leurs appels à leurs solutions extrémistes.


                                                • Satan's Tango Satan’s Tango 1er décembre 2007 03:56

                                                  Médiocre. Interminable. Réchauffé. Borgne :« Scandale Chaumet éclaboussant le ministre RPR de la Justice Albin Chalandon. » (1987), oublié ? Volontairement ? A réécrire pas à jeter.

                                                  Beaucoup trop lâche et calculateur pour l’affronter de face lui-même, Sarkoléon lui a légué les Sceaux convaincu que son caractère de cochonne saura résister à toute la magistrature.

                                                  Alors que pour les pêcheurs bretons, avec une seule main, l’« Enculé » ...

                                                  C’est à ce genre de combine qu’on reconnait les grands ... cocus.


                                                  • Mysticman Mysticman 1er décembre 2007 08:56

                                                    « Bernard Laporte secrétaire d’Etat aux Sports, c’est un peu comme si Didier Barbelivien (autre pote de Sarkozy) était nommé ministre de la Culture ».

                                                    C’est sûr que j’aurai préféré beaucoup plus voir Domenech à la place de Laporte que je n’aime pas beaucoup.


                                                    • morice morice 1er décembre 2007 16:09

                                                      Cher « Arthurh », faudrait vous rendre compte que je n’ai pas inventé le gaz : l’intégralité de mes sources, c’est la presse (Le numéro spécial de l’Express), la presse internet (toutes les soures utlisées sont citées) et le livre « je vous fais juges ». Résultat : tous corbeaux ? Toutes les informations que je cite existaient déjà éparpillées. Ce texte tente de faire le point ce qui a été dit et ce qui est vrai. Je n’ai pas la prétention d’y être arrivé. J’essaie de comprendre un phénomène, c’est tout. Il y a au dos de l’ouvrage de Madame Dati une très étrange indication. Selon elle, son livre est « pour dire la vérité, avant que d’autres ne mentent ». Ça sonne bizarre, à moitié menace pour empêcher la parution d’un ouvrage en préparation. A vous de vous faire juge la concernant J’aurais tendance à reprendre sa phrase, mais en inversant les noms et les verbes. Simple intuition, voyez-vous. Je ne suis ni devin... ni corbeau. J’essaie de comprendre qui elle est et ce qu’elle veut. Et en même temps... pourquoi on l’a parachutée là, justement. Et ce que je découvre comme vous en rédigeant ou en lisant ce texte est assez inquiétant...


                                                      • arturh 1er décembre 2007 21:23

                                                        Votre texte n’est qu’un tissu de ragots de seconde main, vous le dites vous même. C’est de ce bois dont sont toujours faites les lettres de dénonciations anonymes, inutile que que vous nous le précisiez. Ca on le savait déjà.. Dans le dossier de l’Express, que je me trouve avoir lu, j’ai noté que vous n’en aviez retenu que cette histoire de CV en y insistant lourdement alors que l’Express ne faisait que mentionner le doute, qui a fait long feu depuis, sans résultat, alors qu’on sait bien que si Rachida Dati avait fait un vrai faux, cette histoire serait allé beaucoup plus loin. Le dossier de l’Express racontait beaucoup de choses, vous n’en avez retenu que ce qui pouvait servir à votre entreprise qui n’est pas neuve. L’affaire Salengro, puisque vous vous prétendez prof d’histoire, sert de référence en la matière .

                                                        Mais évidemment votre propos n’est pas de nous informer. Il s’agit de participer à quelque chose de nouveau en France, peut-être une première dans l’Histoire de notre pays en raison des personnages en cause. La photo que vous avez choisi pour illustrer votre procès entièrement à charge, est particulièrement frappante à cet égard. Elle représente les deux membres du pouvoirs exécutifs qui agissent vraiment. Bien sûr, il ne sont pas les seuls. On a aussi vu que Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont mené des réformes qui ne sont pas populaires, qui bousculent aussi les conservatismes que personne n’a plus osé affronter depuis 30 ans. Mais eux, vous ne songez même pas à mettre en cause leurs compétences... Alors pourquoi ces deux là ? Pourquoi ces accusations d’incompétences exclusivement adressées à ces deux là ? Parce qu’ils sont deux français comme on dit aujourd’hui, de deuxième génération. Et il n’y a aucun doute qu’il s’agit là de la raison pour laquelle ces attaques, dont les votres, obéissent à cette nouvelle règle de la bienpensense ultraconservatrice en se concentrent exclusivement sur Rachida Dati et Nicolas Sarkozy.

                                                        Un combat d’arrière garde qui n’a, faut-il le préciser, strictement aucune importance et qui n’aura, inutile d’insister là dessus, en raison de sa grossièreté et de sa bassesse, aucune conséquence sinon celle, et ce n’est pas paradoxal, de renforcer Rachida Dati et Nicolas Sarkozy. Et on peut d’ailleurs aisément comprendre qu’avec une opposition à ce niveau, ils n’ont aucun souci à se faire.


                                                      • rimbus 2 décembre 2007 04:48

                                                        Cher monsieur vous avez lu l’article en diagonale. L’histoire du cv est anecdotique, mais les commissions versées par Véolia et le rôle de Djouhri auprès de Proglio permettent de s’interroger sur ce qu’un ministre de la justice, intime avec ces gens là, doit forcement savoir. La question de l’indépendance de la justice et d’éventuelles compromissions peut se poser, au nom du principe de précaution. Les anglo-saxons ont une morale très stricte en ce qui concerne les « conflits d’intérêt » et il serait souhaitable que l’américanophile Sarkozy s’en inspire.


                                                      • morice morice 1er décembre 2007 23:40

                                                        Donc vous l’avez lu, dites vous (« Dans le dossier de l’Express, que je me trouve avoir lu »).Très bien.... est ce que vous vous êtes rendu compte au moins que ce sont les seuls à avoir laisser traîner noir sur blanc l’info des relations étroites , sinon plus, entre Proglio et Dati ? Or, comme l’indique cet article de « bassesse », je vous rappelle qu’on est dans ce cas là dans un beau cas de figure de confusion des genres, le premier ayant eu récemment un visite de la police et une perquisition. Un peu comme si on était venu il y a deux mois perquisitionner chez Cécilia Sarkozy. Mais de ça, vous vous ne rendez même pas compte.La justice sur cette affaire sera rendue « en tout clarté », selon vous, puisque dame Dati n’a « aucun souci à se faire » dites vous. Au début de l’article, j’indique que les ministres sont plutôt des ectoplasmes, le premier ministre un fantôme : vous précisez « les deux membres du pouvoir exécutif qui agissent vraiment »... merci d’apporter de l’eau à mon moulin... et de m’inquiéter fortement : un gouvernement qui ne reposerait donc selon vous QUE sur 2 personnes, dont une répète mot à mot ce que l’un lui dit de faire ? Reste plus qu’un pour avoir les idées là, merci encore de m’aider à le prouver !!! « Alors pourquoi ces deux là ? » dans cet article, ben ça me paraît clair et vous le dites vous-même ! Faudra m’expliquer aussi comment on peut faire partie de la « bienpensense ultraconservatrice » en attaquant un gouvernement de droite plutôt à poigne... certains disent « pensée unique », à la place. Quand ils ne savent pas cerner le bord politique du gars en face. Pour ce qui est du choix de la photo, j’avais pire encore, mais j’ai pris celle là car pour une fois c’est l’inverse : lui dans le flou, elle au clair. Politiquement, c’est plutôt le contraire : lui à au moins l’air de savoir ce qu’il veut (on espère pour lui mais c’est pas sûr), elle... répète ce qu’il souhaite. Mais comme ce sont les deux meilleurs, selon vous, de ce gouvernement d’opérette... Pas de souci à se faire, dites vous ? 50% et 49% respectivement en sondage, -11% pour Dati...en 6 mois d’efforts intenses. A part ça, ce sont les meilleurs... on n’ose pas parler des autres, dans ce cas. Laporte doit être au niveau du record de froid au Spitberg, non ? Lettre anonyme : je répète que ce dossier est fait d’articles tous exposés déjà sur papier ou sur le net. Depuis quand assimilez-vous les journamistes papier à des corbeaux ? La raison en est simple, monsieur arthurh : n’être pas de VOTRE bord politique expose à l’insulte pure et simple. On sait quel bord a cette propension, inutile de le préciser. Quan aux « ragots », je pense que là le président n’a que la monnaie de sa pièce. Il s’est suffisamment exposé PEOPLE pour sentir parfois le soufle de la critique privée. On ne met pas son propre fils en avant (« bonne chance papa ») et ne pas subir en retour les critiques sur sa vie privée. Lisez ce texte : http://www.alemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3224,55-951302@45-100,0.html ; il vous indiquera comment vous vous faites berner. L’arrière garde vous salue bien, en attendant.


                                                        • arturh 2 décembre 2007 09:02

                                                          La question n’est absolument pas là. Vous vous prenez pour une juge d’instruction à la petite semaine et l’instruction est forcément à charge pour vous, puisque dans ce cas, et j’ai expliqué pour quelle raison, le prévenu est présumé coupable.

                                                          Cette attitude résume assez bien la « qualité » de l’opposition en France. C’est à dire que ce poujadisme de gauche (tous pourris), travaille en réalité, comme le fait activement Beancenot, à maintenir Sarkozy au pouvoir, et pour longtemps.

                                                          Ces six mois de gouvernement actif, comme vous le dites vous même, prépare donc neuf fois plus de réformes puisqu’évidemment, ce ne sont pas des roquets et des fouille-merdes comme vous qui vont arrêter quoique ce soit, puisqu’ils n’ont strictement rien d’autre à proposer que leur « arrêtez-tout » de petit fonctionnaire ultra-conservateur.

                                                          Je ne suis absolument pas épaté par le gouvernement Sarkozy. Je constate qu’ils sont décidés à faire bouger ce pays qui s’est figé dans le ni-ni depuis 1995. On a juste un peut plus de dix ans à rattraper.

                                                          Mais ce qui m’épate, c’est l’impuissance complète de l’opposition à proposer quoique ce soit de constructif. C’est l’opposition de la trouille. Nulle, frustrée,vindicative, impuissante et lâche.

                                                          Donc ne vous méprenez pas sur la nature de ma réaction.

                                                          Je voulais fortement vous inviter à continuer comme ça.


                                                        • arturh 2 décembre 2007 10:04

                                                          « Lettre anonyme : je répète que ce dossier est fait d’articles » Votre lettre anonyme est faite de bruits de chiottes propagées sur le net et d’information triées chez les vrais journalistes, ceux qui sont forcés d’assumer les informations qu’ils donnent parce qu’ils signent de leur nom.

                                                          Vos « informations » sont triées chez les vrais journalistes pour constituer un réquisitoire de type stalinien. Cette dérive du « journalisme citoyen » était prévisible. Dès que Agoravox, qui exigeait au début que les « journalistes citoyens » signent de leur vrai nom ont abandonné cette rêgle, Agoravox a cessé immédiatement d’être une source d’information pour devenir ce cloaque qu’était les forums politiques sur usenet, avec seulement la possibilité non pas d’en exclure les plus extrémistes des idéologues, mais à les forcer à modérer leurs appels à leurs solutions extrémistes.


                                                        • rimbus 2 décembre 2007 04:11

                                                          J’ai été alerté tout à l’heure sur les CRA sorte de petits gantanamo français pour sans-papiers qui permettent d’emprisonner des enfants en contradiction avec la loi. Cette question concerne directement la « compétence » du Garde des Sceaux.

                                                          J’ai une note a ce sujet, mais elle je ne l’entends pas. Trop occupée a parcourir le monde pour promouvoir l’exemple français en matière de droits de l’homme et de justice, semble-t-il. Il est vrai qu’elle prend aussi la place de Yama Rade, en vertu du « travailler plus pour gagner plus » peut-être...

                                                          Je conseille aussi la lecture de la lettre de rachida dati lycéenne, qui reflete ses idées a 17 ans. Une merveille qui vaut la lettre de Guy Moquet. smiley


                                                          • rimbus 2 décembre 2007 20:40

                                                            J’ai été interpellé par l’emission de Daniel Mermet sur cette affaire de CRA. Effectivement vous êtes en droit de demander ma tête, la sienne, et celle de tous ceux qui jugent anormale cette situation contraire à la loi, dans les centres de rétention administrative. Mais peut-être que la légalité ne fait pas partie de vos préoccupations, et que vous préférez lire la prose de Yvan Rioufol dans le Figaro. C’est votre droit.

                                                            Avec mes salutations


                                                          • morice morice 2 décembre 2007 15:20

                                                            Tiens, amusant, le retour du petit bleu de la côte west : ça va, le patron n’est pas là le woukainde, on revient à la charge le dos tourné ? Et comment s’est passée votre garde à vue dans les bureaux, Mr West ? Ne seriez-vous pas à nous remettre (sic)... un post déjà fait quelques lignes plus haut ? Toujours pas d’arguments sur le fond ? Rien, nada ? Vous attendez la seconde livraison ? Piètre de vous, mr West. Arthurh : « Vous vous prenez pour une juge d’instruction à la petite semaine »...ah ça, vous verrez bientôt ce que c’est : c’est le sujet de la deuxième partie.. n’allons pas trop vite en besogne, si je puis me permettre concernant notre chère Garde des Sceaux.. laissez donc un peu de temps.. au temps (ah là j’aime bien faire des citations !). Rimbus, je m’inquiète : mon post dithyrambique à votre égard ne semble pas être passé.. « je va devoir l’refaire » y semble... pas bien, ça, Agoravox !! Heureusement que je vous en ai transmis perso le double !


                                                            • arturh 2 décembre 2007 17:10

                                                              C’est certain qu’une affaire de corruption touchant Proglio au sujet d’un contrat passé avec un Emirat, ça va être impressionnant. Personnellement, je ne savais même pas qu’on pouvait passer un contrat dans les Emirats SANS qu’il y ait une affaire de corruption. C’est dire si j’attends avec impatience vos informations, comme toute la France. Vous allez nous en apprendre des choses. Il y aurait donc encore des gens qui apprennent qu’il y a de la corruption dans les Emirats !!!! A l’insu de notre plein gré, comme disent les Guignols, dont hélas vous avez une effigie mais pas le talent de nous faire rire, sinon par inadvertance...

                                                              morice vient de découvir une affaire de corruption dans les Emirats ! Dès qu’il en aura fini avec sa deuxième partie, il va nous apprendre qu’il y a un problème d’omerta en Corse, chose que nous ignorions complètement, et auquel il trouvera bien un moyen de mêler Sarkozy...


                                                            • rimbus 2 décembre 2007 20:55

                                                              C’est comme l’affaire clearstream, les frégates de taïwan et le commerce en général. Laissons faire, dérégulons, dépénalisons. Et surtout ne disons rien. C’est comme le journaliste Denis Robert, un fouille merde qui veut dénoncer la corruption et le blanchiment d’argent, allons donc ! un dangereux révolutionnaire qui mérite bien les ennuis qu’il a cherché, selon votre raisonnement.

                                                              Votre position est très cynique et je ne vois pas son intérêt pour la société en général, et l’information en particulier.


                                                            • arturh 3 décembre 2007 09:54

                                                              Au contraire, je suis pour l’élection au suffrage universel direct d’un pouvoir judicaire souverain, par exemple tous les membres du Conseil Contitutionnel, devant lequel tout citoyen, fut il juge, pourrait faire appel pour déni de justice, comme c’est le cas dans l’affaire des Frégates de Taïwan ou l’affaire Clearstream.

                                                              Je suis pour une Constitution qui sépare complètement exécutif et législatif : fin des articles 16, 49.3, etc fin du poste factice de Premier Ministre, fin du droit de dissolution, fin du « vote de confiance » au gouvernement et je suis pour qu’au moins la moitié de l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale soit laissé à l’initiative des députés. Et enfin je suis pour une séparation complète du Pouvoir Exécutif et Judiciaire. Fin de l’immunité du Président, fin de la présidence du Conseil Supérieur de la Magistrature confiée au Président de la république, fin de la nomination des juges du Conseil Constitutionnel par le Président de la république, fin de la nomination automatique des anciens Présidents de la République au Conseil Constitutionnel.

                                                              D’accord ? Ce serait alors mettre fin au cynisme effectif des institutions politiques de la Vème république pour lesquels la justice n’est qu’une nuisance dont il convient de s’affranchir et dont vous faites semblant de vous émouvoir quand c’est la droite qui en profite.

                                                              Il n’y a pas d’affaire Clearstream, il n’y a pas d’affaire des Frégates de Taïwan, il n’y a que des affaires de « secret défense » symbole de l’immunité du Pouvoir Exécutif en France.

                                                              Et ça, au moins c’est concret, plutôt que les leçons moralisatrices de la bienpensence de gôche qui s’est bien gardée, quand elle était au pouvoir, de lever le secret défense sur cette histoire de Vedettes de Taïwan. Et pour cause...


                                                            • morice morice 3 décembre 2007 09:58

                                                              « fin du poste factice de Premier Ministre » : vous souhaitez mettre en lois un état de fait depuis le 6 mai, là. Vous savez, vous, où est passé Fillon ? La constitution française actuelle garantit la séparation des pouvoirs entre judiciaire et politique.Du moins dans les textes.


                                                            • arturh 3 décembre 2007 14:07

                                                              Pour bien mettre les points sur les i et illustrer cette réaction, ça veut dire fin d’un Mitterrand pendant 14 ans ou d’un Chirac pendant 12 ans (pour ce citer que ces deux là) qui étaient censés être « garants de l’indépendance de la justice » alors que l’un est parti avec les casseroles des écoutes de l’Elysée et tutti quanti et que l’autre à peine sorti de l’Elysée se retrouve mis en examen.

                                                              Ca c’est une véritable honte nationale qui a une autre dimension que de chercher des poux dans la tête à Rachida Dati.


                                                            • rimbus 3 décembre 2007 14:33

                                                              bonjour arturh

                                                              je comprends mieux votre point de vue et j’ai un presque le même. Je crois cependant à une solution différente : un régime primo ministeriel, comme la plupart des pays européens, dans lequel le parlement peut renverser le gouvernement et où le president de la république représente la continuité constitutionnelle, et dont les pouvoirs sont plus celui d’un arbitre que d’un joueur. Ceci sous-entend une non synchronicité des mandats parlementaires et présidentiels. C’est une proposition apolitique, qui ne sert ni la droite ni la gauche, mais juste le peuple qui retrouve sa souveraineté.

                                                              Vous avez raison de souligner que le gros problème en France c’est la règle du jeu, plus que la composition de l’équipe des joueurs.


                                                            • arturh 4 décembre 2007 08:02

                                                              Bref vous voulez rtablir la IIIème ou IVème République. Merci, on a déjà donné.

                                                              Vous dites : « ainsi, le peuple retrouve sa souveraineté ». La IIIème République a voté ls pleins pouvoirs à Pétain. C’était l’expression de la souveraineté du peuple ? Non, c’était l’expression de l’absence de séparation entre pouvoir législatif et pouvoir judiciaire. La IVème République a mené le pays à la guerre civile. Le régime parlementaire que vous appelez de vos voeux a amené aujourd’hui la Belgique à la paralysie complète de ses institutions. Dans le passé, elle a amené Hitler au pouvoir, et l’incapacité de la GB et de la France a résister au fascisme et à signer la honte de l’accord de Munich. Si les régimes parlemenraires européens n’ont plus amené d’autres malheurs en Europe, c’est que nous sommes désormais occupés par les forces armées américaines qui ne le permettraient pas.

                                                              Ouvrez les yeux. http://www.eucom.mil/english/index.asp


                                                            • morice morice 2 décembre 2007 18:49

                                                              « morice vient de découvir une affaire de corruption dans les Emirats ». Figurez vous, monsieur, qu’il nous arrive en effet de penser que parfois on arrive à vendre des produits car ils sont meilleurs que les autres, en l’occurrence, ici, c’est de.. l’eau !. Votre réflexion est commune à ceux qui pensent « tous pourris ». Surtout, si je comprends bien avec vous si l’acheteur est..arabe. Ça porte un nom, à monsieur : du racisme, ordinaire, comme l’essence. Et là ça devient drôle... et triste pour vous : il y a quelques posts,vous défendiez Rachida bec et ongles. Deux posts plus loin, les arabes sont TOUS corrompus. Si je vous suis bien, il y a aussi chez vous 2 sortes d’arabes ; les corrompus des Emirats, et les propres sur eux du Maroc.. Vous savez que c’est impossible à tenir, comme argument ? Vous faites partie de ceux qui soutiennent ce gouvernement. Ce qui me surprend à chaque fois, c’est que l’on sombre à la moindre critique dans le « Et vous , ça ne vous est jamais arrivé ? » ou le « ça toujours été comme ça, on a toujours magouillé ! ».J’ai l’honneur de vous dire que je ne pense pas cela et que des élus font clairement leur boulot, ministres y compris : c’est VOUS qui dites que ceux désormais en place s’arrangent davantage avec la probité, pas moi. Cela devient l’apologie de la médiocrité, chaque jour davantage, depuis peu : je me reconnais dans ce gouvernement car il n’est pas clair...et ça m’arrange. L’omerta que je cite dans cet article, monsieur n’a rien de corse. Elle est communément partagée par la presse française, pourtant. Et elle présente aujourd’hui un danger certain pour le rendu serein de la justice.


                                                              • arturh 3 décembre 2007 07:55

                                                                Les Emirats attendent avec impatience vos leçons de morale. En attendant, le principe de rémunérer les intermédiaires, qu’on appelle, à juste titre, corruption chez nous, est une manière normale de faire des affaires dans les Emirats. Et on ne voi absolument ce que le Maroc vient faire ici.

                                                                Vous vous élevez en monument de la moralité, mais ce costume vous va très mal. La photo que vous avez choisi pour illustrer votre pseudo, est un lapsus révélateur de ce qui vous va mieux : les oripaux d’un vieillard radoteur.

                                                                Vos tentative de démonstrations comme quoi puisque je dis que les Emirats sont corrompus, c’est donc que je dis que tous les arabes sont corrompus et que donc je suis un raciste, vont convaincre au moins 5% du lectorat d’Agoravox que vous représentez fort bien. Continuez, les autres, au moins, saurons à quoi s’en tenir sur la manière dont vous construisez vos lettres de dénonciation anonyme.


                                                              • arturh 3 décembre 2007 08:02

                                                                Et quand au rendu serein de la justice, ce n’est pas demain qu’on l’aura en France. La France et une Monarchie Républicaine où la Justice est sous la tutelle du pouvoir exécutif. Toutes les présidence, y compris celles de la gauche, nous en ont fait la démonstration. Je n’espère pas que Sarkozy va s’y mettre aussi, mais je doute qu’il y change quelque chose.

                                                                Cette tâche était d’ailleurs naturellement dévolue à la gauche, il me semble et elle n’y a rien changé, au contraire. Le premier septennat de Mitterrand fut un des plus corrompus de l’histoire de la Vème République.

                                                                Et ce n’est pas avec une gauche de votre trempe que quoique ce soit y sera changé.


                                                              • morice morice 3 décembre 2007 08:54

                                                                Deux post consécutifs, voilà qui démontre que le mossieu il est un tantinet vexé. Là c’est vous qui le dites « La France et une Monarchie Républicaine où la Justice est sous la tutelle du pouvoir exécutif ». Pas moi. En out cas, maintenant, on a une petite idée du bord politique d’où vient l’attaque :« Et ce n’est pas avec une gauche de votre trempe ». Et ça ne semble donc pas être la gauche, justement. Dernier point de détail « La photo que vous avez choisi pour illustrer votre pseudo, est un lapsus révélateur de ce qui vous va mieux : les oripaux d’un vieillard radoteur. » Je pense que vous ignorez le Muppet Show, et ç’est ma foi bien dommage. Méfiez-vous, en version orginale, les fameux vieillards sont deux. Et ont pas mal d’humour pour des petits vieux, je trouve. Vous savez, tant qu’on s’en prend à mon icône et non au contenu de mon texte, je me dis que c’est qu’on a pas bezef d’arguments... sauf « la gauche ». Marrant, on la dit morte et elle continue à vous faire peur, pourtant...


                                                              • brieli67 3 décembre 2007 09:23

                                                                de mêler le Maire de Lille et Ministre de l Intérieur du Gouvernement de Blum SALENGRO à cette discussion !

                                                                Ca ne fait que démontrer que vos interventions font honneurs à la Cagoule aux Croix de Feu etc....... Léon Daudet Maurice Barrès Maurras vos maîtres ?

                                                                les affaires Stavisky ² Hanau ² Oustic ont poussé le peuple dans la rue.

                                                                La date du six février 1934 ça vous dit quelque chose ?


                                                              • armand armand 3 décembre 2007 11:27

                                                                Le 6 février 1934 les ligues nationalistes ont défilé au cri d’« à bas les voleurs ». Comme vous le savez, c’est le civisme du colonel de la Rocque, en refrénant ses ’Croix de Feu’ (qui regroupaient les anciens combattants qui avaient donné leur sang pour la France vingt ans plus tôt) qui a sauvé l’Assemblée d’un coup d’état.

                                                                Leur cri n’a pas perdu de son actualité en ces temps où une caste de grands patrons exerce un droit de pillage illimité sur leurs entreprises, et sont les meilleurs copains de l’équipe en place.

                                                                La règle d’or chez un véritable chef d’état et non un chef de parti, est de choisir les personnalités reconnues les plus compétentes dans leur domaine pour exercer les charges de ministres. C’est ce que faisaient les reines et rois d’Angleterre avant que le nouveau mode d’élection des chefs de parti n’ait réduit le choix à deux ministrables seulement, et plus précisément à celui dont la formation a gagné le plus de sièges.

                                                                En France, le président estime qu’il a le pouvoir de nommer n’importe qui, et que ce n’importe qui se voit attribuer ensuite les pleins pouvoirs pour tout chambouler. C’est ce qui nous vaut cette invraisemblable trinité composée du ’parfait gendre’ un peu niais, de la jeune mère de famille battante des beaux quartiers, de l’aventurière.


                                                                • arturh 4 décembre 2007 09:44

                                                                  « tout chambouler » la voix de l’ultraconservatisme !!!

                                                                  Sarkozy fait ce qu’il dit qu’il ferait. Les gens ont voté pour lui en connaissance de cause. Quand il aura fini, on vous aura oublié, heureusement pour notre pays qui en avait bien besoin


                                                                • vieuxcon vieuxcon 3 décembre 2007 12:05

                                                                  Arthur en tant qu’ancien commercial, je confirme que la corruption est la règle dans le commerce international. Vous pouvez l’appeler comme vous voulez, bakchich, rénumération d’intermédiaire, enveloppe, en Europe ça s’appelle corruption. Et nous avons la chance d’avoir un service des douanes qui connaissant la pratique internationale et très rigoureux chez nous. Le savoir, et le reconnaitre ne veut pas dire qu’il faille le bénir, et surtout il faut veiller à se que les acteurs Européens, quel qu’ils soient, ne bénéficient pas, en retour, de circuits cachés de ccette corruption.

                                                                  Quand à l’usage du terme de lettre anonyme il est assez drôle , historiquement, qu’il soit employé par des gens de droites. Car, si longtemps le droit Français à interdit la délation, c’est bien par ce que les boites à lettres des administrations sont bourrées de cette lettres de bons citoyens. (certaines d’ailleurs pas anonyme du tout) Rien à voir avec l’usage d’un pseudo sur le net. Car notre vrai nom est accessible à tous ; pour peu qu’on s’en donne la peine.


                                                                  • arturh 3 décembre 2007 13:38

                                                                    Je me contenterais de faire remarquer que franchement, qui se donnerait la peine de savoir la vraie identité de « morice » ?


                                                                  • Cotcodec 4 décembre 2007 00:57

                                                                    Excellent article et tout à fait édifiant. Merci de ces informations étayées.

                                                                    Evidemment, ici, on se contrefout que Mme Dati soit bleue ou verte. Ce qui compte, ce sont ses accointances politico-économiques et ce que tout cela cache.

                                                                    On l’aura deviné, sans doute de gros paquets de pognon pour les copains du pouvoir et plus de dette pour les français.

                                                                    M. Morice j’aurais aimé vous avoir comme professeur !

                                                                    cotcodec


                                                                    • morice morice 4 décembre 2007 01:07

                                                                      Ah là c’est un peu tard, si je reprends un jour c’est pour partir aussi sec en retraite de fonctionnaire ! Et attendez donc la seconde partie qui ne devrait plus tarder...


                                                                    • morice morice 6 décembre 2007 21:22

                                                                      Purée, vivement la deuxième partie, car les nouvelles de dernière minutes s’annoncent plutôt croquignolettes : http://www.20minutes.fr/article/199250/Debats-Votre-avis-sur-le-shooting-glamour-de-Rachida-Dati.php Première fois qu’on voir une ministre de la justice comme ça. Lebranchu va finir par regretter d’avoir toujours eu le même manteau...


                                                                      • morice morice 6 décembre 2007 21:59

                                                                        « 42 ans, »célibataire« , qui aime faire du shopping, une nana quoi.. » les propos sont d’Elisabeth Chavelet de Paris-Match, et ça promet... http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/rachida-dati-le-visage-d-une-france-qui-change/(gid)/8027


                                                                        • morice morice 31 janvier 2008 09:26

                                                                          Manger à tous les rateliers, ça s’appelle.


                                                                          • morice morice 13 décembre 2008 10:58

                                                                             qu’est ce que je vous avais dit ??? la dame a des biscuits, au cas où le temps se gâterait...


                                                                            • morice morice 25 avril 2009 11:46

                                                                              lu récemment 


                                                                              On découvre en effet dans votre livre que le parcours étudiant puis professionnel de Rachida Dati n’est pas tout à fait celui qu’elle met en avant...

                                                                              Oui, elle a toujours vendu, aux gens qu’elle sollicitait, son travail acharné d’étudiante, qui correspond assez peu à la réalité. En témoigne cette histoire de MBA, que dès 1999, elle prétend avoir alors qu’elle ne l’a jamais décroché. Rachida Dati a donné des coups de pouce au destin en s’arrangeant avec la vérité. Si on partage la philosophie selon laquelle la fin justifie les moyens, d’une certaine manière, elle y est arrivée. Mais à force de transformer le réel, elle a compartimenté sa vie, ce qui l’a acculé à la solitude. Au fond, c’est comme si elle n’avait pas vraiment confiance en elle ou en autrui. Elle préfère les rapports de force, à condition qu’elle domine. Mais quand on est vraiment fort, on n’a pas besoin de biaiser, on joue ce qu’on est. 


                                                                              Comment expliquer, alors, qu’elle soit parvenue si haut ?

                                                                              Pour plusieurs raisons. Elle doit notamment son ascension fulgurante à un certain nombre de relations qui l’ont mise sur orbite. Rachida Dati est une femme très séduisante et très drôle, qui sait en outre manier la flatterie et l’humilité face à ses interlocuteurs. Quand on lui résiste, elle force la porte, entre par la fenêtre. Ses proches disent qu’elle n’a pas de limites. Certaines personnalités racontent qu’elle les a harcelées de coups de téléphone et de lettres pour obtenir ce qu’elle voulait, sans se soucier des rebuffades, comme si elle n’avait pas d’amour-propre. Enfin, elle est arrivée à un moment où son profil intéressait le monde politique et plus particulièrement Nicolas Sarkozy, qui a eu le courage de jouer assez spectaculairement la diversité. Le revers de la médaille, c’est que personne ne s’est préoccupé de savoir si elle était vraiment armée, psychologiquement et politiquement, pour un tel ministère. Elle-même, trop attachée à son image, n’a pas vraiment mesuré l’envergure de la tâche qui lui était confiée.

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