Jésus contre Israël, le retour de la revanche
Exode 4-22 Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l'Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né.
Evangile Jean 1-14 : Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père
Il n'est pas nécessaire d'être très futé pour ce rendre compte qu'il y a un fils en trop. Entre Jésus et Israël, visiblement, il faut choisir.
le baptême très mouvementé d'Israël par un ange
Pour le reste de l'article, il est vivement recommandé une bonne connaissance de la bible. Nous allons paraboler sur les paraboles et ça va swinguer un peu. Nous allons la jouer "Da Vinci Code", sans prétendre à la Vérité, histoire de laisser au lecteur le loisir de démêler tout seul entre la fiction, la parabole, la mythologie et la réalité.
Nous commencerons par de la parabole de très gros calibre. Elle concerne un épisode très connu où un certain Ponce Pilate avait donné le choix entre un certain Jésus de Nazareth et un Jésus Barabbas (si, si, il avait pour prénom Jésus lui aussi).
Pour savoir qui est mort, demandons à Saint Jean, virtuose de la parabole devant l'Eternel :
Evangile de Jean Chapitre 19 :
19 Pilate fit une inscription, qu'il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. 20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville : elle était en hébreu, en grec et en latin. 21 Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate : N'écris pas : Roi des Juifs. Mais écris qu'il a dit : Je suis roi des Juifs. 22 Pilate répondit : Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.
Ce qui a été écrit est ce qui a été écrit leur a dit Pilate. Jeannot fait dans la subtilité. C'est bien le Roi des Juifs qui a été crucifié mais pas celui qui se disait Roi des Juifs. Nuance. D'ailleurs Jésus n'a jamais voulu de ce titre. Et quand il "ressuscita", et qu'on lui demanda ce qu'il en était du royaume d'Israël promis par les prophètes d'Israël et qu'il se devait de restaurer, Jésus ne sembla pas très intéressé par la fonction et la mission et déclara que son royaume n'était pas de ce monde.
Vous allez rire maintenant. Alors que le Messie tel que l'attendaient les juifs étaient officiellement mort avec une belle inscription funéraire sur le tombeau, devinez qui a été libéré ?
Mais Jésus Bar Abbas évidemment. Et Bar Abbas signifie fils du Père en hébreu.
Si ça ce n'est pas de la belle parabole ? Le Jésus fils du père n'a jamais été crucifié. C'est juste l'autre, qui avait pour mission celle dictée par les prophéties à la noix des prophètes d'Israël, à savoir établir une royauté pour les fils d'Israël, qui s'est fait massacrer dans les évangiles. L'un des deux devait mourir pour pouvoir libérer l'autre. Les deux ensemble, c'est pas possible leur avait dit Pilate.
Saluons aussi Mathieu, ce grand artiste de la parabole, qui avec un malin plaisir, s'efforça de convaincre ses lecteurs que celui qui allait se faire crucifier était bel et bien le Messie attendu par les juifs. Les prophètes d'Israël ont dit qu'il allait entrer à Jérusalem sur un âne, et bien y qu'à écrire que Jésus est entré sur un âne s'il n'y a que ça pour faire plaisir.
Le reste de l'histoire vous la connaissez. Le Messie fils du père ressuscita illico presto, totalement libéré avec le succès que l'on connaît. Avec de la polyphonie scripturale et plusieurs évangiles qui surchargent les mêmes paraboles, la lettre passe mieux qu'à la poste.
Une question se pose alors :
Si le messie qu'attendent les juifs, celui du royaume d'Israël, celui qui devait sagement obéir à Israël était celui qui s'est fait crucifier et humilier dans les textes avec une couronne d'épines sur la tête, quel est le Messie qui a été tout aussi paraboliquement ressuscité ?
Pourquoi pas un Jésus fils d'une vierge dévouée à Dieu et appelée Marie ?
Comme je me suis promis de ne pas trop brusquer les croyances chrétiennes, on va tenir une position tenue par quelques chrétiens. Yeshua Bin Nun, alias Josué dans l'ancien testament, successeur de Moise est donc à partir de maintenant la pré-incarnation chrétienne de Jésus.
Yeshua et Jésus, comme prénoms, c'est kif kif pareil. Nun pointe étymologiquement vers nonne (femme pieuse) et maman dans de nombreuses langues, il reste à se poser la question de savoir pourquoi il était Bin et pas Ben comme tout les Ben machin dans la bible. Il se pourrait que ce soit lié au sens réceptacle et contenant de Bin alors Ben ferait plutôt référence au pénétrant paternel.
Pour être objectif, on se doit de reconnaitre que le Jésus du contenant de sa maman pieuse comme il s'appelait, était particulièrement doué pour pré-incarner le petit Jésus de Nazareth. Voir ici et ici et ici pour commencer avec des sources chrétiennes.
Non seulement il y avait dans le coin une nonne qui s'appelait Marie avec rang de prophétesse et qui n'a pas de mari répertorié dans la bible (un truc à mourir vierge, n'est il pas ?), mais notre pré-incarnation s'était carrément fait oindre (il parait que c'est à peu près le sens du mot Massiah/Messie) par tonton Moise en personne. Même que c'est Moise qui lui a donné son nom de "baptême" :
Nombres 27:18
L'Eternel dit à Moïse : Prends Josué, fils de Nun, homme en qui réside l'esprit ; et tu poseras ta main sur lui. 19 Tu le placeras devant le sacrificateur Eléazar et devant toute l'assemblée, et tu lui donneras des ordres sous leurs yeux.
Deutéronome 34:9
Josué, fils de Nun, était rempli de l'esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui. Les enfants d'Israël lui obéirent, et se conformèrent aux ordres que l'Eternel avait donnés à Moïse.
Nombres 13:16
Tels sont les noms des hommes que Moïse envoya pour explorer le pays. Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué.
Le Yeshua qui se fait oindre par Moise en personne. La classe
Notre oint baptisé par Moise, tout plein d'esprit et de sagesse donc, ne semble avoir laissé d'autres traces dans l'histoire telle que rapportée par Israël (au lecteur de deviner s'il faut y croire) que des faits de guerre. Il aurait ainsi envahi et massacré des populations innocentes, bébés et animaux compris, pour y installer le peuple élu d'Israël. De pré-incarnation Messianique de Jésus avec probablement des choses à dire, il fut réduit au rôle de Roi des Juifs semant la terreur pour la paix et la gloire d'Israël. Bref, de l'évangile inversé.
De mécréantes voix pensent que la pré-incarnation de Jésus bourrée en esprit saint et sagesse n'a massacré personne mais qu'elle a seulement réinstallé les fils d'Israël, après la petite escapade en team building dans la montagne avec Moise, dans leur terre ancestrale au Yémen, là ou un petit potentat local (soit Phiraoun en arabe) faisait son dictateur. Puis, dans une trahison ultime et impardonnable du peuple élu, notre pré-incarnation de Jésus dans une préincarnation de Jonas serait allé faire son Zoroastre chez les goyims Perses, livrant dans la foulée un bouquin appelé Gathas.
Les Perses sont des stars des la Bible. On y trouve même un Messie consacré par les rabbins eux mêmes et qui l'acceptèrent comme Roi sur Israel. Il s'agit de Cyrus qui libéra l'élite juive de Babylone, là où le méchant Nabuchodonosor les avait exilé. Bizarrement, l'histoire des arabes garde la mémoire d'un certain Nabuchodonosor qui décima les généalogies juives au Yémen et qui les força à l'exil aux quatre coins de l'océan indien, d'Afrique du Sud jusqu'en Inde. Ce qui est enfin plutôt rassurant, c'est que c'est à partir de l'époque de Cyrus que l'archéologie et l'histoire non biblique enfin réconciliés avec l'histoire biblique, semble trouver des traces d'existence de Juifs en Palestine.
Ruines du trone Perse de Salomon en attendant que l'on trouve les ruines de celui à Jérusalem.
preuve archéologique de l'existence du royaume d'Israel, l'un des plus grands royaumes de tous les temps, sur un graffiti trouvé en Egypte. Comment peut on douter ?
On ne va pas insister. Il est trop tôt pour vous parler de L'Israëlisation des David et Salomon Perses même en la jouant Da Vinci Code. Les lecteurs ne sont pas prêts vu que nombre d'entre vous sont convaincus que les rabbins d'Israël, gardiens des textes sacrés, n'auraient jamais osé s'approprier dans leurs textes des récits qui ne sont pas les leurs.. Ceux qui n'ont pas d'allergie particulière aux versets du coran peuvent néanmoins regarder par ici.
Dans cet article, on se contentera de paraboler en bons "judéo chrétiens" avec un midrash aux exquises senteurs paraboliques qui nous explique que le temple de Salomon a été construit avec des pierres taillés par un vers démoniaque dont le maitre (un démon donc) se fit passer pour Salomon et envoya le vrai à mille lieux de ses bases.
Revenons à nos histoires de Jésus contre Israël. Selon les rabbins d'Israël, la pré-incarnation officielle en Judaïsme de Jésus c'est Essav alias Esau l'édomite. D'après la copie de la Torah que nous ont transmise les rabbins d'Israël (l'original serait dans une arche paumée on ne sait où), Israël, premier né de Yahvé d'après la Torah, n'était que deuxième né dans le ventre de sa maman. Jacob, futur Israël, serait né en tenant le talon de son frère ainé, Esaü, titulaire à la naissance du poste officiel d'hériter de son père sur le plan prophétique (parabolounette en double salto avec le père d'en bas et le père d'en haut) .
Israël devenant ainé de son frère ainé Esaü, pour des lentilles
Israël bernant son père (double salto encore) pour devenir prophète.
Esaü, selon Israël, c'est un juif édomite et pas un vrai un juif. Le judaïsme édomite serait une perversion du judaïsme originel. Un Judaïsme qui prêcherait la foi par l'esprit et non par la loi. Une sorte de Judaïsme par le cœur et non par la chair. Le genre de truc à préférer la circoncision du cœur à la circoncision de la zigounette. Un judaïsme qui se veut universel pour tous, goyims compris, et non un Judaïsme national réservé au seul peuple nation élu génétiquement par la chair. D'ailleurs, nous disent les rabbins, les premiers chrétiens ne seraient que des juifs édomites que le méchant Hérode, juif pas vraiment juif, avait fait importer d'Edom (encore un royaume qui n'a laissé aucune trace dans l'histoire et l'archéologie). Edom, Esau, christianisme Romain serait du kif kif pareil sur le plan spirituel d'un point de vue rabbinique.
Pour la pré-incarnation rabbinique de Jésus, rien de mieux qu'un vrai rabbin pour tout expliquer et notamment l'incompatibilité aussi bien spirituelle que terrestre entre le judaïsme juif et le judaïsme Edomite chrétien. Judéo-chrétien est une oxymore pour notre rabbin.
Rien que pour les parabolistes avancés, il y a lieu de préciser que c'est de la parabole "deuxième génération". La génération d'avant il y a cette parabole là :
ici c'est le Papa d'Israël qui devenait l'héritier officiel après que son frère ainé fut exilé par le grand patriarche. "Jérusalem c'est pas pour toi Ismaël". c'est pour le fils de l'autre .Ca pourrait aider de savoir qu'Ismaël, en arabe, signifie peuple à l'écoute et qu'Isaac a un sens qui s'approche de Terminator. Quand à Sarah, on pourrait traduire par celle qui rigole.
Là, on a affaire à de la super parabole Torah-ique est c'est franchement trop beau pour être l'invention d'un scribouillard. En arabe, Torah dérive d'une racine qui indique un messager accepté aussi bien par l'expéditeur que le destinataire. Comme Dieu ne raconte jamais de salades, on peut imaginer que le compromis s'est fait en deux étapes, genre Yahveh livre un premier jet à Moise qui le confie à des rabbins qui le mettent dans une arche qu'ils s'engagent à bien garder. Après Yahveh fait semblant de la jouer à la confiance avec les rabbins d'Israel. Evidemment, quand on voit la Torah garantie casher décrire la propre mort de Moise, on peut émettre quelques soupçons en ce qui concerne la conformité à l'original des photocopies de la Torah en notre possession.D'où l'intérêt de cacher sous forme de paraboles des vérités que le scribouillard photocopieur ne pouvait capter.
Pauvre Moise. Israël lui a tout piqué à lui aussi côté appellations. Il n'y a ni Fils de Moise, ni Moisites, ni Moisiens, ni Etat de Moisie, ni Royaume de Moisie, ni peuple de Moise ou nation de Moise. Israël a tout écrit à son nom, même la Torah est devenue Israelite. Et comme on peut douter que Jacob, un vrai prophète, ait fait certaines choses à un ange et que l'on puisse douter qu'un ange bousille la hanche (parabole ?) d'un prophète, il est fort probable que Jacob ne soit jamais devenu Israël de son vivant.
Pour un arabophone, Israël est étymologiquement la concaténation de Isra (voyageurs de l'ombre) et el (Dieu ou peuple au choix). Difficile de savoir quand et qui a décidé de personnifier ce personnage. Israël n'est que le symbole du cléricalisme qui s'incruste dans le sillon des véritables messagers de Dieu pour assouvir des fantasmes de royauté et de pouvoir terrestre. Evidemment, le copyright pour le nom d'Israel semble être réservé au Judaisme mais le concept est bien plus général et est applicable à toutes les religions. Par exemple, Califat est le nom du royaume d'Israel chez les islamistes. Israel est la tromperie faite religion et portée par des faux savants qui se font passer pour des rabbins, moines, prêtres, pasteurs ou imams. C'est la science des fameux marchands du Temple qu'il faut constamment chasser.
Dans le monde occidental qui se dit chrétien, il est désormais mal vu de faire allégeance publiquement à Jésus. En revanche, il est plus que recommandé de faire publiquement allégeance à Israël indépendamment de toute foi en Yahveh. Et les fils d'Israël n'ont jamais été aussi à l'aise pour prêcher la bonne parole dans les médias pour le salut de l'âme des goyims. Dans une terre qui était passée directement du paganisme au christianisme, non sans une préparation de terrain par ce bon vieux mithra, préincarnation du christ lui aussi, Cohenims et Lévites font du beau travail pour combler le retard spirituel des goyims dans la voie d'Israel.
Evidemment, selon que l'on est pro Jésus ou Pro Israël dans ce vieux conflit, on peut soit s'attrister soit se féliciter de cette apparente revanche d'Israël sur Jésus. Certains chrétiens pensent que les évangiles sont inspirés par Dieu. Vu la qualité des paraboles, il m'est difficile de dire le contraire. Les évangélistes, dans le sillon de Saint Paul ne sont pas des menteurs. Juste de fieffés paraboleurs qui avaient une vérité à rétablir et qui ont enfumé les rabbins comme nul autre ne l'a fait dans l'histoire de l'humanité. Un véritable travail d'orfèvre que les chrétiens qui ne lisent pas suffisamment leurs évangiles n'apprécient pas à leur juste valeur. Tout ce que leur a fait retenir l'Israel chrétien, c'est que Dieu, tiers de lui même, s'est fait choper et tabasser par les Romains en reprochant à son autre tiers de l'avoir abandonné, pour un salut final assez mitigé de l'humanité.
Saint Paul passe pour être l'inventeur du christianisme. C'est lui qui commença l'exercice de dire en paraboles ce que les fils d'Israël ne pouvaient entendre. Paraboler n'est pas vraiment mentir lorsqu'on laisse toutes les pistes nécessaires à ceux qui veulent étudier sérieusement les textes. Ni Saint Paul ni les évangélistes n'affirment avoir vu le Jésus de chair. Ils disent rapporter ce qu'ils ont entendu. Et Saint Paul, paraboliquement, nous explique qu'il a été baptisé sur la voie de Jésus par Ananie qui lui redonna la vue. Les surfeurs paraboliques sur la couplette Jésus et Ananie sont naturellement dirigés paraboliquement vers Jésus d'Ananias, une sorte d'original qui venait juste de prophétiser la destruction du temple, qui se fit interroger et maltraiter par des notables juifs, avant d'être conduit devant le gouverneur Romain pour mourir bêtement juste après.
Mais un paraboleur qui plaide la sainte parabole n'est pas vraiment un menteur. Saint Paul va par exemple jusqu'à se déclarer Pharisien fils de Pharisiens. Ce qui est marrant avec le terme pharisien, c'est qu'en Perse ça s'écrit (فریسیان) et que Perse s'écrit (فارسی). L'analogie est pareille en arabe qui utilise le même alphabet (فريسيون versus فارس). Bref, dire que Pharisiens n'a rien à voir avec le Pharsi, soit le perse, c'est phonétiquement pareil que dire que Gaulois n'a rien à voir avec la Gaule. Nous voilà avec des "croyants" qui portent un nom transpirant de Persianité qui tuent le messie des Juifs pour ressusciter un Messie qui raconte à peu près les mêmes choses que ce bon vieux Zoroastre. Et quand on se rend compte que le premier à qualifier les "Rabbanites" de Pharisiens est un certain Flavius Josephe, qui se la jouait historien neutre mais Pharisien, nous ne sommes pas loin du super complot parabolique. C'est d'ailleurs ce paraboleur de Flavius Joseph qui nous expliqua que : "Les Pharisiens imposèrent au peuple de nombreuses lois issues de la tradition de leurs pères non inscrites dans la loi de Moïse " et que " toutes les prières à Dieu et tous les sacrifices se règlent d'après leurs interprétations". Voilà une position théologique on ne peut plus claire et absolument pas neutre. Une position peu pharisienne et franchement Samaritaine. Il ne faut dès lors pas s'étonner que les Samaritains, ces juifs qui ne retiennent que la Torah en rejetant toute la flopée des faux prophètes d'Israël, s'en tirent à si bon compte dans les évangiles.
Impossible de savoir quand sera la fin du monde, mais le retour prochain de Jésus semble clairement annoncé par la résurgence de son rival de toujours et il serait surprenant que le "Père" n'intervienne pas dans cette rivalité "filiale". Le retour du spirituel est indispensable pour casser le religieux des marchands du Temple et notamment l'islam made in Israel. Personnellement, je penche plutôt pour un retour de Jésus dans l'esprit plutôt que dans la chair, un peu comme avec Saint Paul. Et encore une fois, il faudra manger tout cru la chair du Jésus de chair, boire son sang, pour accéder à l'esprit du Christ (c'est vraiment génial les évangiles). C'est vraiment obligé que Jésus revienne car, comme l'indique le petit bout de parabole qui prend sa source dans son nom initial (Osée ou Hosée, Nombres 13-16), et que l'énormissime Saint Paul n'a pas manqué de détecter, quand on est marié à une prostituée qui vous fait un fils de l'Homme dans le dos, il faudra malgré tout assumer.
Jérusalem, nous dit l'étymologie (voir wikipedia) nous renvoie à la ville de la paix qui a été de tous temps ville de conflits. Mais Saint Paul nous explique dans les Galates (4-24) que la Jérusalem d'en bas est la ville d'Agar l'exilée et la ville de la servitude et que la véritable Jérusalem est en haut, La Jérusalem d'en bas a toujours été un véritable merdier où il n'a jamais été facile de faire le prophète. Et Saint Paul a eu raison de la laisser tomber et aller prêcher le message du véritable Christ, quelque soit sa réincarnation et quelque soit sa préincarnation, dans une autre langue, à d'autres peuples, sous d'autres cieux. La véritable Jérusalem, la ville de la paix, est en haut dans le royaume des cieux qu'il a dit Saint Paul, pour les humbles qui voient avec le cœur et non pour ces prétentieux de la raison qui fanfaronnent du haut de la pyramide des mammifères, toujours trop bas par rapport aux paraboles divines.
Et qui sait, peut être que les gros des gentils de notre ère sont parmi ceux qui ont rejeté les fausses prophéties des prêtres d'Israël, qu'ils soient rabbins, pasteurs, curés ou imams ? En un sens, les athées à l'athéisme fragile sont peut être les plus proches de Dieu car, au fond, ayant déja rejeté les croyances venant de la chair, celle de leurs ancêtres, ils sont les plus prêts à renaitre spirituellement :
Jean Chapitre 3 : 6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. 7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau
et bien sûr, comme avec Ponce Pilate, il faudra choisir le bon messie, entre celui de Dieu et celui fabriqué par les hommes, car au fond, il n'y a que ça pour savoir qui va aller à la Jérusalem d'en bas et qui va vers celle d'en haut.
Jean 3:14 :Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé,
Un chouia de coran pour terminer (désolé, mais c'est plus fort que moi) :
6-126 : Telle est la voie de ton Seigneur dans toute sa rectitude. Nous avons bien détaillé les signes à ceux qui (se) rappellent.
6-127 : Pour eux la "ville de la paix" auprès de leur Seigneur. Et c'est Lui qui est leur protecteur, pour ce qu'ils faisaient.
Paraboliquement votre.
Et comme on dit dans ce genre d'oeuvres de fiction "parambolesques", toute ressemblance avec des faits ou des personnages ayant existé ou pas existé est plus que voulue et certainement pas un hasard.
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