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Accueil du site > Tribune Libre > L’épiphanie de la méchanceté

L’épiphanie de la méchanceté

Je trouve symbolique de présenter cet article le 6 janvier, jour de l'épiphanie, cette fête chrétienne de la révélation de la nature profonde des choses, car je vais arracher ici brutalement le voile d’Isis...

Je le fais parce que je constate, à mon grand étonnement, que nombreux sont ceux – et des meilleurs – avec qui je partage un désir de changer cette société, qui en perçoivent pourtant tous les travers et les crimes et en voient clairement l’injustice, comme la misère qui en découle, gardent néanmoins un scotome qui leur cache le plus impardonnable de l’infamie du Système : sa méchanceté gratuite. Il faut que l’on prenne conscience de cette horreur, que la misère du monde est voulue, planifiée, organisée.

La pauvreté n’est pas que la conséquence malenconteuse d’une carence, agravée par un partage inéquitable, comme si, les plus forts s’étant servis, il n’en restait plus assez pour les faibles ; la situation réelle ne correspond pas à ce scénario. La situation réelle – et elle est si évidente qu’il faut que son éducation et l’information qu’on lui donne gardent le citoyen lambda en état d’hypnose pour qu’il ne le voit pas – c’est qu'il y en a amplement pour tous.

Tous les besoins des pauvres pourraient être comblés sans que les riches n'aient a renoncer à la satisfaction d'un seul de leurs désirs matériels. Il suffit de laisser les pauvres produire. La pauvreté naît quand les porcs de notre système, s’étant nourris, défèquent dans l’auge pour en priver les autres.

Pour bien le voir, il ne faut pas être grand clerc ; il suffit de comprendre d’abord ce qu’est la richesse, puis comment ceux qui la possèdent nous en privent.

La vraie richesse, c’est la réalité des biens et des services dont vous jouissez. Pour disposer en abondance, voire en surabondance, des biens qui font que l’on est riche plutôt que pauvre, il suffit de prendre les ressources que nous DONNE la nature, utilisant une énergie que la nature nous donne aussi, et de les transformer en ce que nous voulons. On le fait par le travail. C’est ce qu’on appelle PRODUIRE.

Il faut seulement savoir comment le faire, ce que nous permettent l’expertise et les connaissances dont la science et la technologie nous ont dotés. Il ne faut rien d’autre pour produire que la matière (énergie) et le TRAVAIL. Répétons-le : seul le travail créé la richesse. Il le fait en transformant la matière de ce qu’elle est en ce que nous voulons qu’elle soit. Simple.

Encore plus evident, si l’on parle de services plutôt que de biens tangibles, car la matière elle-même, alors, a un rôle décroissant et tout se joue sur la competence. Toute valeur devient de plus en plus intangible… La notion traditionnelle de capital comme un troisieme facteur de la production est une fumisterie.

Une fumisterie, car le capital - dans son sens physique d’outils, d’équipement, de resources -n’est qu’une matière déjà transformée en T-1 par un autre travail. La transformation ne change rien à l’équation. Passez du capital « physique » à un capital monétaire, et c’est encore plus clair : vous n’avez rien changé ni produit, vous avez simplement introduit une symbolique qui facilite la manipulation des éléments… et permet une fumisterie plus subtile.

La monnaie n’est qu’un symbole. Elle ne change rien à ce que l’on peut produire avec : 1) une matière donnée, arrivée à un stade donné de pré-transformation, et 2) un travail habilité par la connaissance des expertises requises qui aménera cette matère au stade suivant. RIEN. La monnaie (l’argent) est un facilitateur, sans plus. Elle n’a d’autre valeur que celle qu’on lui accorde. Dès qu’on parle d’argent on joue donc avec des illusions. Vous êtes sous hypnose. Personne ne conteste plus ça aujourd’hui… mais on préfère parler d’autre chose.

On ne dit de la monnaie que des sottises et l’on n’en parle que pour le faire oublier. On le fait mieux oublier quand on en discute dans le sabir de ces économistes dont parle Bonafi sur un autre article aujourd’hui et qui s’ajuste à celui des financiers pour couvrir une mystification et une escroquerie en marche depuis des siècles. Des siècles, car la mystification existe depuis qu’il y a des banquiers.

Rien de vraimnet nouveau, mais on a fait un pas de géant dans l’application dela fourberie, toutefois, depuis que l’État marche main dans la main avec les banques… Car l’illusion de la valeur de la monnaie est désormais imposée par la force…. La monnaie qui n’a aucune valeur, prend celle que l’État vous impose de lui reconnaître… et elle aura désormais cette valeur que vous lui reconnaissez … parce que l’État a la force pour lui.

Cela dit, Il faut voir : 1) que la différence entre richesse et misère tient à ce que vous produisez ; 2) que les seuls vrais facteurs de production sont la matière et le travail ; 3) que nous n’avons encore ( nous en aurons, mais c'est une autre question) aucune pénurie de matières premières, sauf pour la production de biens de haute technologie qui ne sont PAS prioritaires pour résorber la misère, et 4) que les ressources humaines sont surabondantes et n’exigent que d’être formées. Il faut alors se demander POURQUOI l’on ne produit pas pour tous les besoins de l’humanité ?

Posez cette question et l’on vous dira : « Nous n’avons pas l’argent pour le produire ». Mais de quoi parle-t-on ? On évoque la condition absurde de la disponibilité d’une monnaie, qui n’a aucune valeur intrinsèque, d’un facilitateur dont la preuve est largement faite qu’on le crée de façon tout a fait discrétionnaire. Comme Paulson l’a fait en 2008. Comme la Féderal reserve nous dit qu’elle le fera plus que jamais ceyye années et la suivante, pour des trillions de dollars ($ 000 000 000 000,)… juste pour poursuivre la manipulation financière et boursière actuelle. Pourquoi ne le fait-on pas pour que les ressources humaines dont nous disposons puissent transformer les ressources naturelles que nous avons… et produire ce qu’il faut pour mettre fin à la pauvreté ? On pourrait le faire en 2 ou 3 ans.

On ne le fait pas, parce qu’un petit groupe de possédants, trouvent leur sens à la vie en spéculant et en s’amusant de la misère des autres. Ils ne le font pas pour s’enrichir, il n’y a rien qu’ils n’ont pas, rien qu’ont les pauvres que les riches pourraient leur enlever… et si ces derniers veulent plus d’argent, ils s’en créent et se le donnent. Il n’y a plus AUCUN rapport de cause à effet entre la masse monétaire globale et la partie infime qui sert à la production. Moins de 1% des transaction financières ont trait a des achats de biens et services reels.

La finance n’est qu’un jeu. Il faut le voir. Le jeu est entre riches et les pauvres ne sont que des pions sans importance sur l’échiquier. Le jeu des uns est devenu plus important que la vie des autres. Je l’avais écrit, il y a longtemps, mais le moment est venu d’y resonger et d’en méditer les consequences. Tous ensemble, mais aussi chacun pour soi.

Pourquoi ce jeu cruel ? Pourquoi le font-ils. C’est une question plus subtile, qui implique ce qu’est la nature humaine et le sens de la vie. Mais il n’est pas nécessaire de répondre à cette question subtile pour que vienne l’épiphanie. L’épiphanie, c’est le réveil de la transe, en s’extirpant des méandres d’un vocabulaire fait pour nous endormir… On s’éveille… et on a la révélation éblouissante qu’ils sont méchants. Le reste est une autre histoire.

Pierre JC Allard


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21 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 7 janvier 2013 10:39

    oh oui qu’on nous prends pour des...

    voici pour vous en convaincre un petit jeu de QUESTIONS/REPONSES SUR LA DETTE, LA CRISE ET L ‘ECONOMIE


    • Christian Labrune Christian Labrune 7 janvier 2013 10:52

      « oh oui qu’on nous prends pour des... »

      Je parlais de Savonarole. Eh bien, le voici !

      Le moyen-âge finissant n’en finit plus de finir...

       


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 02:28

      @ Roberto Gil


       Je ne crois pas vous étonner en vous disant que j’ai tout bon a votre questionnaire... . La question a laquelle je n’ai pas la réponse : comment réussit-on a présenter ces choses de telle façon que le citoyen ordinaire s’en foute complètement ? La manipulation des foules a fait des progrès inouis dont on ne nous parle évidemment pas. C’est sur ce terrain désormais que tout se joue, car l’action sur les véritables variables économiques est passé dans l’ordre de la pensée magique.

      PJCA

    • Christian Labrune Christian Labrune 7 janvier 2013 10:49

      à l’auteur,

      Ce manichéisme est tout de même un peu réducteur. Le méchant riche et le bon pauvre, c’est à peu près aussi éclairant que les prédications du Frère Mélenchon. Que l’Homme avec un grand H - riche ou pauvre ! -, soit un loup pour l’homme et apparemment une bien sale bête, cela ne fait aucun doute. Mais si on en reste à cette perspective moralisante qui conduirait tout droit au bûcher des vanités d’un Savonarole, je ne vois pas d’autre solution qu’une apocalypse nucléaire techniquement tout à fait réalisable et qui règlerait enfin définitivement la question. 


      • hillaire45 7 janvier 2013 12:18

        Je crois surtout que le défaut majeur de l’article et par conséquence de l’auteur est de s’attacher aux relations des hommes avec leur environnement, leurs biens , leur services, en gros capacité à produire et à s’insérer dans une relation économique ou autre, mais en laissant de côté les relations de base entre les personnes.


        Si deux personnes ou plus se comprennent, se respectent, voient leur « égal » ( c’est à dire étant différents mais les mêmes) en face d’eux, tout change, c’est pas plus dur que ça.

        Ou tout au moins c’est le meilleur point de départ pour réfléchir ensuite à toutes les choses intelligentes que dit l’auteur.

      • Francis, agnotologue JL 7 janvier 2013 19:19

        « Le méchant riche et le bon pauvre » (Labrune)

        Je préfèrerais dire : « Le méchant riche et le salaud de pauvre », càd salaud, càd imbécile dans le sens de Sartre, Sponville et Anouilh réunis ici (ou plutôt là (*)) pour la circonstance.

        (*) Attention : concentration exigée.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 02:38

        @ CL


         Dois-je comprendre que vous ne niez aucune de mes assertions, mais que vous trouvez regrettable que j’attire l’attention sur cette situation ? Pourquoi parler d’apocalypse nucléaire quand la crise pourrait se régler de quelques traits de plume redistribuant la richesse ? N’est-ce pas l’exemple parfait d’une vision du monde où le jeu des uns est présenté comme plus im portant que la vie des autres ?

        PJCA

      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 02:51

        En quoi serait-ce un défaut de « s’attacher aux relations des hommes avec leur environnement, leurs biens , leur services, en gros capacité à produire et à s’insérer dans une relation économique ou autre » ... puisque c’est celle qui fait problème et dont on parle ici ? 

        Je laisse ici de côté les relations de base entre les personnes, parce que j’en parle d’abondant ailleurs. Je suis bien d’accord que « si deux personnes se respectent, voient leur égal, etc »... tout change, mais ce n’est pas le cas de figure dont je traite ici.

        Mark Twain disait qu’il y a beaucoup a dire sur la vertu, mais.... smiley


        PJCA


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 03:12

        @ JL


        Merci pour le lien vers l’article de PL qui vaut le détour et qui m’aurait sans doute échappé. Concernant mon présent article, vous avez sans doute remarqué, car vous commentez souvent mes textes, que j’écris désormais plus simplement et avec les redondances nécessaires pour être compris par plus de lecteurs et inciter a l’action plutôt qu’à la réflexion. Je crois que c’est ce dont nous avons maintenant besoin....

         PJCA

      • Christian Labrune Christian Labrune 8 janvier 2013 23:48

        « Dois-je comprendre que vous ne niez aucune de mes assertions, mais que vous trouvez regrettable que j’attire l’attention sur cette situation ? Pourquoi parler d’apocalypse nucléaire quand la crise pourrait se régler de quelques traits de plume redistribuant la richesse ?

        @Pierre JC Allard

        Je n’ai jamais pensé que je vivais dans le meilleur des mondes et je souscris bien volontiers à vos constatations assez désespérantes. Qui ne souhaiterait, effectivement, qu’on puisse redistribuer les richesses en fonction des besoins, et qu’on finisse par s’affranchir d’une loi naturelle détestable qui voudrait que les gros mangent les petits, comme dans le règne animal ? Ce qui me gêne, c’est cette notion de méchanceté, qui renvoie à un moralisme très peu opérant en politique. J’observe que les pauvres, lorsque le hasard leur permet de devenir riches, sont quelquefois bien plus féroces avec la pauvreté que les »héritiers". L’exemple actuel de tel acteur parti de rien qui préfère désormais confier sa fortune à un régime des plus pourris en est quand même un exemple des plus éclairants. Les penseurs du politique les plus sérieux et les moins dangereux ont toujours été ceux qui espéraient trouver un système capable de s’accommoder au mieux, et dans l’intérêt de la res publica, des vices particuliers. C’est Adam Smith observant qu’il y a un moyen de conjuguer les égoïsmes qui permettrait un progrès global, ou Montesquieu qui juge la monarchie supérieure à tout autre régime parce que son ressort est l’inépuisable vanité humaine, qui est une forme de sottise, mais partout présente. A tout prendre, et sans les admirer outre mesure, bien évidemment - tout cela est si loin !- je trouve qu’ils auront été moins dangereux dans l’histoire que les sectateurs, à la Rousseau, d’une Vertu obligatoire qui aura généré bien des fois la terreur et assassiné froidement quelquefois des gens qui n’étaient pas nécessairement les pires. 


      • Méfrange 7 janvier 2013 13:39

        Monsieur Allard, vos livres (b) (c) sont des liens morts. J’attends avec impatience la publication sur papier de votre section H
        Bonjour chez vous.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 03:48

          Merci pour votre intéret. Vous trouverez ici une liste plus a jour de ce qui a été publié. Le troisième tome de la série NS le sera incessamment. La restructuration des sections a eu pour conséquence que beaucoup des éléments de l’ancienne section H sont disponibles en version définitive, mais classés autrement. Vous pouvez vèrifier les grandes rubriques de la colonne de droite du site Nouvelle Société


          PJCA

        • Vipère Vipère 7 janvier 2013 16:31

          Bonjour Cher JC ALLARD

          « La révélation qu’ils sont méchants » !!! 

          pas vraiment une révélation, depuis le temps que les possédants s’en donnent à coeur joie. Ils achèteraient chaque parcelle de la planète si on les laissait faire et réduiraient le reste de l’humanité à l’esclavage. !


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 04:01

            @ Vipere


            Je ne présente pas comme une « révélation » leur méchanceté, mais le fait qu’elle soit centrale a leur action et non un « dommage collatéral », pour utiliser le vocabulaire a la mode. La conséquence concrète est qu’il n’y a pas de compromis a faire avec eux. Le systeme doit être détruit et ceux qui le gèrent mis définitivement hors d’état de nuire.

            PJCA

          • Francis, agnotologue JL 7 janvier 2013 19:13

            Bonsoir PJCA,

            vous dites entre autres : « La notion traditionnelle de capital comme un troisieme facteur de la production est une fumisterie. »

            Oui, c’est clair, mais tous les imbéciles répètent en boucle que sans capital, il n’y a pas de travail, et pas de richesse : La bêtise ! C’est ça la peste dont sont malades les animaux humains.

            Ils sont méchants, dites vous, en parlant des banquiers ? Si les mots ont le même sens pour tous, et si l’on en croit Anouilh - « Il ne faut pas avoir peur des méchants, ce sont de pauvres diables ; les imbéciles (comprenez les salauds) seuls sont vraiment redoutables » - les méchants ne sont forts que parce que le peuple est bête. Et c’est pourquoi, il faut encore et encore travailler à donner du sens.

            Pour un autre point de vue : "Plutôt que d’envisager le capitalisme comme un système économique en soi, il paraît davantage justifié de le définir comme un défaut structurel que peuvent présenter certains systèmes économiques ; ce défaut étant que les ressources sont absentes là où elles sont nécessaires, absence à laquelle pallie un mécanisme – le versement d’intérêts – qui ne peut qu’aggraver encore ce même défaut. » (Jorion, « L’agonie du capitalisme » p 53)


            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 04:20

              @ JL


              Il est vrai que seuls les imbéciles sont redoutables, car tout ce qui est rationnel est prévisible et peut donc être contré... Quant au capitalisme, tout dépend de l’image qu’on s’en fait et de la définition q’on en donne. AMHA on ne peut parler de capitalisme que si le capital est l’outil fondamental d’enrichissement. Si cette situation est une perversion d’un système entrepreneurial, on peut parler de défaut structurel. Si cependant cette situation est voulue, on a vraiment un systeme économique en soi et je crois que c’est bien ce vers quoi nous avons sciemment dérivé.

              PJCA



              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 janvier 2013 04:29

                @ Herbe


                 Je suis d’accord avec cet article. De plus en plus, la différence « Gauche-Droite » dans sa forme traditionelle s’estompe et se relocalise à un autre niveau, bien sûr. Pas de meilleur exemple d’ailleurs, que le « socialisme » de Hollande  smiley

                PJCA

                • herbe herbe 8 janvier 2013 10:06

                  Bonjour PJCA,

                  Oui, personnellement (et j’espère collectivement) je souhaite pouvoir juger tout acteur politique sur d’abord sa volonté affichée de sortir de cette situation et ensuite que ça se traduise concrètement.

                  Pour Hollande, pour l’instant il est vrai que la situation courante ne plaide pas trop en sa faveur, il faut néanmoins reconnaitre qu’il est en début de mandat et qu’il lui reste du temps. Il faudra simplement tenter de lui rappeler une conception exigeante de la politique dont un symbole qu’il a utilisé récemment : http://haute-normandie.france3.fr/2013/01/05/l-hommage-de-francois-hollande-pierre-mendes-france-175145.html

                • Montagnais .. FRIDA Montagnais 8 janvier 2013 04:55

                  Bonsoir GMT - 7


                  Il en dit quoi Grignon .. ?

                  Vos efforts conjugués n’ont pas renversé un iota dans le boxon ..

                  Avouez .. Mimile, Proprole et Baudruchon sont des salauds ..

                  Leur unique rêve ?

                  .. manger gras, forniquer, se coller au spectron !

                  Nb : attendons-nous a un narratif de Dame À ..

                   .. Jenluc Melenchon ..

                  Et dire que les Natives n’ont toujours pas réussi à apprendre à l’homme blanc comment vivre !

                  Enfin, que pensez-vous de www.adbusters.org ?

                  Adbusters .. Nous étions 100 000 et devinrent bientôt 100 millions .. En fureur.

                  • Aldous Aldous 8 janvier 2013 07:56

                    Article interesant et interpellant.

                    Cependant j’ai quelques doutes sur ceci :

                    1) que la différence entre richesse et misère tient à ce que vous produisez ;

                    En fait non. l’accaparement de la plus-value est liee aux situations de pouvoir. En l’occurence la grande disyribution est capable de ruiner ses concurrents, de mettre les fournisseur en concurrence et de creer des monopoles de zone qui reduisent les choix du client.

                    Pourtant les distributeurs ne produisent rien.

                    Idem avec la finance mondiale. Elle ne produit rien, elle asservie par le credit.

                    2) que les seuls vrais facteurs de production sont la matière et le travail ;

                    Pas seulement, il y a aussi la connaissance et les decouvertes. Dans une situation similaires, le savoir faire fait ne enorme différence de productivité. (sans parler de son opposé, l’obsolescence programmée qui est de la destruction volontaire de richesse)

                    3) que nous n’avons encore ( nous en aurons, mais c’est une autre question) aucune pénurie de matières premières, sauf pour la production de biens de haute technologie qui ne sont PAS prioritaires pour résorber la misère,

                    On est un con... et Nous n’est pasloun d’en etre un. je veux dire par là que les ressources ne sont pas universellement disponibles et que c’est là la raison des guerres contemporaines.

                    , et 4) que les ressources humaines sont surabondantes et n’exigent que d’être formées. Il faut alors se demander POURQUOI l’on ne produit pas pour tous les besoins de l’humanité ?

                    Par interet égoïste.

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