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Accueil du site > Tribune Libre > L’ingérence des parents dans l’enseignement...

L’ingérence des parents dans l’enseignement...

Les parents d'élèves sont accueillis depuis longtemps dans les conseils de classe : ils ont le droit d'intervenir sur le déroulement de l'année scolaire, de poser des questions sur l'enseignement dispensé par le professeur, sur les devoirs, sur la fréquence des notes et parfois ils ne s'en privent pas...

Certains en viennent à contester les sanctions, les punitions, les notes, voire même la teneur des devoirs et des exercices : si ces compétences étaient vraiment de leur domaine, ils seraient autorisés à exercer la fonction d'enseignant...

La notation, la préparation des devoirs exigent une expérience, une habitude, des capacités... Pourquoi les parents mettent-ils en doute ces capacités ?

D'abord, ils ont souvent l'impression de savoir, d'avoir des compétences, puis bien sûr, ils se font du souci pour l'avenir de leurs enfants dans une période de crise.

La mode est aussi à la contestation de l'autorité des professeurs : ceux ci sont dévalorisés par leur fonction même, une fonction qui a perdu de son prestige d'autrefois, qui n'est plus valorisée dans son rôle, qui semble avoir moins d'influence... en raison du développement d'internet...

Et c'est là une erreur car internet ne peut concurrencer un professeur... Internet est une mine de renseignements où il faut savoir trier, observer, et c'est le savoir bien assimilé qui permet de faire ce tri...

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Il serait temps de prendre conscience qu'un professeur n'arrive pas devant ses classes par hasard : il a suivi de longues études pour y parvenir, il a passé des concours, il acquiert au fil des ans une expérience faite de savoirs, de compétences, de connaissances diverses qu'il a puisés dans le domaine de la psychologie, dans sa propre discipline, dans ses lectures.

Dès lors, l'ingérence des parents est parfois pesante, inadmissible : une note ne peut être contestée par des parents, sinon les rôles sont inversés et l'enseignant n'a plus sa place : il donne son paquet de copies à corriger aux parents qui s'en chargent : ils verront alors toute la difficulté de la tâche.

Les parents peuvent poser des questions, voir les professeurs, discuter avec eux mais ils n'ont pas pour vocation de noter, de donner des devoirs, de juger du niveau de l'élève.

Trop d'ingérence perturbe les relations entres les parents et les enseignants. Les parents ont un rôle important à jouer dans l'éducation de leurs enfants, ils leur inculquent des notions de politesse, de savoir-vivre... mais ils n'ont pas à prendre la place des enseignants.

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92 réactions à cet article    


  • Richard Schneider Richard Schneider 31 mai 2013 17:17

    Bonjour Rosemar,

    Le problème, dans le secondaire, c’est que ce sont les enseignants (moi y compris) qui ont exigé et obtenu l’ingérence des parents dans le circuit ! Il faut avoir le courage de le reconnaître.
    Quand, vers les années 80-90, les dérives sont devenues intolérables (menaces envers les personnels, contestations puériles etc ..), il était trop tard pour faire marche arrière. Dans les CA des établissements auxquels j’ai assisté par ex., les parents d’élèves ont pris de plus ou plus de poids. Souvent, en pleine réunion, ils n’hésitent pas à critiquer la pédagogie ou la notation des profs. Évidemment, ces derniers perdent de plus en plus en crédibilité ; certains élèves ne se privent d’ailleurs pas de relayer ces critiques souvent en cours. En plus, il y a des collègues qui s’appuient sur ces élèves et leurs parents pour régler des comptes personnels ...
    Bref, même si je suis à l’écart maintenant, je sais que l’atmosphère dans certains établissements est devenue malsaine - et votre article me conforte dans mon opinion.
    Vous avez raison d’écrire : «  Les parents ont un rôle important à jouer dans l’éducation de leurs enfants, ils leur inculquent des notions de politesse, de savoir-vivre... mais ils n’ont pas à prendre la place des enseignants ». Mais peut-on revenir en arrière ? Je crains fort que non.
    Bon après-midi.
    RS

    • rosemar rosemar 31 mai 2013 19:09

      Bonsoir Richard


      on a vraiment parfois l’impression que les parents veulent « jouer » au prof mais cela ne s’improvise pas !

    • nico31 31 mai 2013 23:17

      Être prof cela ne s’improvise pas dites vous.

      J’ai pourtant dans ma famille au moins 4 professeurs des écoles qui sont passés directement des bancs de l’université dans des cursus généraux (licence, maitrise de math, de bio ...) à la salle de classe de leur école primaire.

      En outre sur le site de l’éducation nationale je lis la chose suivante ;

      Conditions d’inscription aux concours externe et externe spécial de recrutement de professeurs des écoles de la session 2014 Vous êtes dispensé de diplôme, si vous êtes, à la date à laquelle est exigé le diplôme pour se présenter au concours, mère ou père de famille d’au moins trois enfants ou sportif de haut niveau.

      http://www.education.gouv.fr/cid66443/conditions-inscription-aux-concours-externe-externe-special-recrutement-professeurs-des-ecoles-session-2014.html

      Ce qui pourrait laisser entendre que l’administration reconnait à certains parents un minimum de compétence en matière d’éducation ... rassurant quelque part !


    • nico31 31 mai 2013 23:24

      Être prof ça ne s’improvise pas ... c’est amusant d’entendre cela venant d’un enseignant.

      J’ai des enseignants dans mon entourage, mais j’ai aussi beaucoup d’artisans, de travailleurs indépendants et de membres de professions libérales.

      Dans ces professions en contact avec une nombreuse clientèle de particuliers, un sujet de plaisanterie récurrent c’est que les « clients enseignants » sont repérables au bout de quelques secondes car ce sont les seuls capables d’expliquer la médecine à un médecin, l’architecture à un architecte, la maçonnerie à un maçon, l’assurance à un assureur ; et la meilleur façon de mendier à un clochard !


    • rosemar rosemar 1er juin 2013 10:01

      Bonjour nico


      la clause que vous évoquez est pour le moins curieuse : ces parents doivent tout de même passer un concours d’un certain niveau pour accéder à la profession : en fait cela tend à prouver que l’on a de plus en plus de mal à recruter des enseignants car le métier devient de plus en plus difficile, de moins en moins attractif...



    • amiaplacidus amiaplacidus 1er juin 2013 10:38

      C’est un peu bizarre.

      Ce sont les même à qui il ne viendrait pas à l’idée de dire à leur boulanger comment il doit pétrir son pain ou à leur médecin comment il doit les soigner qui n’hésitent pas à prétendre être des pédagogue de facto

      Au surplus, ce sont souvent les mêmes encore qui ont de la peine à gérer leur 1 ou 2 gamins alors que l’enseignant en a 25-35 en face de lui.


    • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:11

      Le niveau scolaire moyen des élèves scolarisés dans le public ne se maintient que parce des tas de parents font donner des cours particuliers à leurs enfants...

      Sur la Côte d’AZur, un professeur indépendant, bardés de diplômes très au dessus de ceux demandé pour la fonction d’enseignant, gagne 4 fois le salaire d’un prof de lycée.*.. Alors il semble logique que les parents les plus avertis aient quelques idées sur ce qui ne va pas dans l’enseignement public, même quand ils n’ont apparemment pas les compétences requises, ils sont en général bien conseillés. 

      * ça s’est pour ceux qui se réfugient derrière le sacro-saint concours.... dites-vous qu’il y a des gens indépendants qui veulent plus que ce qu’offre la fonction publique. En outre, ils sont rétribués au résultat, parce que s’ils ne font pas l’affaire , ils n’ont pas de boulot...Ceci leur donne le sentiment de leur valeur. 
       La plupart refusent toute l’année de nouveaux élèves. 

    • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:21

      PS : pour enfoncer le clou, d’après le système de notation en vigueur, la moyenne est entre 9 et 11... En réalité, elle se situerait plutôt autour de 7.


    • clostra 1er juin 2013 13:55

      "Vous êtes dispensé de diplôme, si vous êtes, à la date à laquelle est exigé le diplôme pour se présenter au concours, mère ou père de famille d’au moins trois enfants ou sportif de haut niveau."

      car pour mémoire, ces parents ont su enseigner la propreté, à se nourrir, à parler et ils ont même le droit d’instruire leurs enfants à la maison en respectant les programmes.

      Les parents sont les premiers enseignants de leurs enfants.

      Une réflexion m’est venue ces derniers temps à propos des alternances (ou étalence = mer étale) qui voulaient que la gauche soit la république des profs (ayant le temps de faire de la politique et probablement un penchant pour ... enseigner) EDUCATION NATIONALE et la droite, je cherchais mais j’ai trouvé : la république des médecins SANTE.

      Ces deux pouvoirs qu’au lieu de remettre et encourager entre les mains des citoyens, l’Etat cherche à tout prix à nous arracher...

      Car, en effet, s’il y a deux motivations humaines ce sont bien d’avoir et d’élever leurs enfants pour une vie (encore) meilleure que la leur, de préserver leur santé ainsi que la leur pour connaître leurs petits et arrière petits enfants.

      Prônons l’humilité face à la mission parentale éminemment humaine et ouvrons-lui tous les possibles.


    • Aldous Aldous 1er juin 2013 16:11

      Etant enseignant, je peux vous assurer que les parents ont mille fois raisons de se mêler de ce qui se passe à l’école, vu le massacre que produisent le pedagogisme doctrinaire, le corporatisme et la démission de nombre d’enseignants plus intéressés pas leur calendrier de loisirs que par la réussite des gosses.


      Sans parler le la baisse de qualité intellectuelle et culturelle du corps enseignant, qui n’échappe pas à ma crétinisation généralisée de la société. 

    • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 17:02

      @aldous
      Votre intervention est d’ une incroyable vulgarité et bassesse.
      Vous n’ avez pas honte de baver de cette manière sur toute une corporation de manière complètement injustifiée ??? Tenez-vous ce genre de propos à vos collègues ???
       J’ ai hésité à vous répondre car c’ est inutile tant vous vous discréditez tout seul...


    • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 17:13

      au fait Aldous, vous avez écrit
      « ma crétinisation !!! »
      Pour ce qui est de votre « crétinisation » je suis d’ accord avec vous...je confirme...


    • Yohan Yohan 1er juin 2013 17:27

      Il faudrait mieux que ce soit les enseignants qui se révoltent plutôt que les parents non ?


    • nico31 31 mai 2013 17:26

      Les parents sont RESPONSABLES de leurs enfants et cette responsabilité est sans commune mesure avec celle des dizaines d’enseignants qu’un enfant va avoir tout au long de sa vie.
      Cette responsabilité s’étend sur tous les aspect de la vie : santé, bien être, affection, conditions matérielles, éducation, enseignement. Cette responsabilité commence à la naissance (ou même avant peut être) et peut durer plusieurs dizaines d’années (jusqu’à l’indépendance matérielle et même au delà parfois). Les parents connaissent leurs enfants bien mieux que les enseignants les connaissent.

      Les parents n’ont pas simplement un rôle important. Ils ont le rôle le plus important. C’est à dire qu’il doivent coordonner tous les aspects de la vie de leurs enfants et doivent prendre pour eux des décisions dont les enjeux peuvent complètement échapper aux enseignants.

      Bref, les enseignants ne doivent pas sur-estimer leur propre importance. Il paraît légitime qu’ils rendent des comptes et même que dans certains cas ils soient désavoués. Et pour éviter les désaveux il y a une méthode simple : se concerter avec les parents.


      • Richard Schneider Richard Schneider 31 mai 2013 17:51

        @ nico :

        Il ne faut pas confondre l’indiscutable responsabilité parentale - c’est aux parents d’éduquer leurs enfants, ce qui semble assez rare aujourd’hui - et le rôle des enseignants et de l’école.
        L’école devrait être avant tout un lieu de socialisation et d’apprentissage - aujourd’hui c’est devenu soit une garderie, soit une sorte de super-marché où les clients (les parents et leurs enfants) viennent consommer - et quand ces deniers sont mécontents, comme dans n’importe quelle grande surface, ils « râlent » !
        Certes, une coordination (ou mieux « concertation ») entre les profs et les parents d’élèves semble indispensable à condition qu’elle soit encadrée, et qu’elle se déroule dans la sérénité. Or, c’est cette sérénité qui fait le plus souvent défaut ... D’où le profond malaise : d’un côté « l’enfant-roi », de l’autre le « méchant » professeur - « qui ne comprend rien, qui n’aime pas mon gosse », etc ...
        Bonne fin d’après-midi.
        RS

      • rosemar rosemar 31 mai 2013 19:13

        Bonsoir nico


        les enseignants ont aussi un rôle important : songez qu’ils s’occupent des élèves du matin au soir tout au long de la semaine... Ce n’est pas rien !
        Si les parents se mettent à contester les notes, les devoirs, les punitions, ils se substituent aux profs : est-ce leur rôle ?

      • nico31 31 mai 2013 22:09

        Tout au long de la vie de l’élève les enseignants « passent » les parents restent. 24h00 par semaines ne font jamais qu 1/3 du temps de la vie éveillé d’un élève de primaire dans une semaine du temps scolaire. Et sur l’année entière moins de 20 % ! En collège ou les enseignants ne voient les élèves que quelques heures par semaines c’est considérablement moins.
        Et vous n’êtes pas les seuls éducateurs à intervenir après d’eux. Il y a les autres personnels de l’école (surveillants, animateurs de garderie, dames de la cantine, personnel d’entretien). Il y les entraîneurs sportifs, les moniteurs des activités extrascolaires, les catéchistes (pour les enfants concernés). Comme père d’élève, j’ai aussi des échanges éducatifs avec ces personnes ... et c’est souvent plus facile de dialoguer !


      • rosemar rosemar 1er juin 2013 10:06

        à nico 


        petite précision : les lycéens ont 28 heures trente d’enseignement obligatoire , temps auquel il faut ajouter les options : on dépasse souvent les 32 HEURES...

      • jef88 jef88 1er juin 2013 12:38

        OK !
        mais répartis sur combien de profs ???


      • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:33

        Il est parfaitement logique que les citoyens qui toute leur vie sont évalués sur leur compétence réelle, aient la volonté d’évaluer aussi celle des enseignants que le système propose. Ils sont effectivement une clientèle, puisque c’est l’argent de leurs impôts qui rétribue les enseignants, et qui plus est une clientèle captive. On est revenu aux banalités du Moyen Age, où il faut payer un service public obligatoire, sauf si on a le fric pour payer en plus un service privé... Et vous vous étonnez que les parents aient leur mot à dire ? 


      • rosemar rosemar 1er juin 2013 15:22

        Répartis sur plusieurs profs bien sûr, jef mais il ne faut pas oublier que même après les cours, les profs s’occupent encore de leurs élèves : correction des copies, préparation des cours, des devoirs etc.


      • rosemar rosemar 31 mai 2013 19:07

        Bonsoir Lg


        il est bon aussi en société de se conformer à des règles de respect, non ?
        un élève puni par un professeur : cela arrive, pourquoi contester la sanction ?

      • Bilou32 Bilou32 31 mai 2013 20:35

        Coller pour un devoir non rendu, et emmerder les parents qui doivent récupérer leur enfant à 15h00 le mercredi après midi, en zone rurale (alors que l’on est pas fonctionnaire) avec 70 kms à la clé, çà fait râler en effet. Sachant que ce prof donne un corrigé polycopié sans faire de correction personnelle sur ces mêmes devoirs, çà fait râler un peu plus... 
        Ma fille a été collée pour la première fois pour le 5 juin sans aucun mot d’ avertissement quelconque sur le carnet de liaison. Je vous garantie qu’elle ne fera pas sa colle !
        Certains professeurs méritent un grand respect, mais pas tous... Quand à la concertation devient inexistante. Le carnet de liaison ne sert plus à rien, il reste vierge.


      • rosemar rosemar 31 mai 2013 21:28

        Bonsoir Bilou


        beaucoup de parents s’insurgent contre les punitions, leur sévérité : cela m’est arrivé et quand ils découvrent la réalité du comportement de leurs enfants, ils tombent parfois des nues....

      • Rensk Rensk 31 mai 2013 21:49

        Peut-être par manque d’équilibre ? Le fils de l’ouvrier sera puni comme « il se doit » et le fils du maire... du banquier qui vous a octroyé votre hypothèque... celui qui est votre « chef »...


      • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:36

        En général ne sont punis que les bons élèves, les disciplinés, dont le moindre petit écart est impitoyablement sanctionné..Les vrais associaux sont courageusement ignorés... 


      • gaijin gaijin 31 mai 2013 18:33

        « La mode est aussi à la contestation de l’autorité des professeurs »
        ben oui ....on se demande bien pourquoi .....

        saloperie d’école gangrénée par les élèves et les parents alors que tout irait si bien si vous pouviez rester entre professeurs .....

        rosemar, par pitié sortez de cette position de défense de fort alamo qui ne donne qu’une envie : sonner l’assaut.


        • rosemar rosemar 31 mai 2013 19:03

          Bonsoir gaijin


          on perçoit de toute évidence des réactions de défense des deux côtés : parents et élèves mais les parents doivent prendre conscience de ceci : contester l’autorité des profs, ce n’est pas rendre service aux élèves... 

        • Rensk Rensk 31 mai 2013 21:52

          Pensez donc, c’est justement « instruire » les enfants qu’ils ont légalement autorisation de se défendre contre les injustices (droit de l’Homme)


        • nico31 31 mai 2013 21:59

          J’ajouterais que dans la justice pénale il y a des degrés d’appel et des Juges d’application des peines.

          Vous collez un élève, fort bien. Considérez le parent comme un juge d’application des peines qui décidera du jour et de l’heure ou l’élève effectuera sa peine en fonction des autres contraintes de sa vie que vous ne connaissez pas !


        • rosemar rosemar 31 mai 2013 22:35

          Et les autres, ceux qui le surveillent pendant les heures de colle, ils n’ont pas de contraintes ?


        • nico31 31 mai 2013 23:03

          Ce qui surveillent les colles n’ont ni plus ni moins de contraintes que les parents d’élèves, les élèves eux mêmes, les docteurs avec qui ils ont rendez-vous, les coéquipiers et les entraineurs sportifs avec qui comptes sur eux pour que l’équipe soit au complet, les dames qui leur font le catéchisme, les nounous qui les gardent, les répétiteurs privés qui complètent leur enseignement .... Il n’y a pas que la vie des enseignants qui soit compliquée et sur le fil du rasoir !


        • Bilou32 Bilou32 1er juin 2013 09:03

          Déjà, c’est le professeur qui colle qui devrait surveiller. Ce serait plus simple, et cela se fait dans certains établissement. Et dans mon cas personnel, je reproche aux professeurs le manque de progressivité, de dialogue. J’ai eu 4 enfants, je sais de quoi je parle. A noter que je n’ai eu que 2 fois à me plaindre de décisions injustifiées à mon avis. 
          Et quand je parcours les forums dédiés aux enseignants je suis effaré par leur discutions ! Je me demande si certains sont capables de réfléchir !!!
          Je tiens aussi a dire que suite à mon expérience ( à peu près 18 ans de scolarité et celles de mes enfants) je pense que Chef d’Etablissement est un poste très important, et qu’il est trop souvent attribué a des gens incompétents sans aucun sens du dialogue et de la psychologie. Si l’équipe éducative (incluant les parents) est incapable de travailler en bonne intelligence, il y a de fortes chances que « çà ne marche pas » !


        • rosemar rosemar 1er juin 2013 09:38

          Les enfants ont des droits mais aussi des devoirs : il serait bon de le rappeler...


        • rosemar rosemar 31 mai 2013 18:59

          Bonsoir Démosthène


          la note est bien un repère essentiel qui permet à l’élève de savoir où il en est.... pour le reste, je crois que l’enseignement a plutôt négligé, ces dernières années, l’acquisition des connaissances : on a privilégié tout ce qui était ludique, l’élève devait tout découvrir par lui-même ou presque.. c’est ainsi que l’orthographe et la grammaire ont été sacrifiées : ce n’était pas assez ludique !

        • Rensk Rensk 31 mai 2013 21:58

          Vous signalez ici-même que vous avez participé a détruire l’instruction... Nos patrons en Suisse disent clairement : les apprentis ne savent plus faire les 4 bases en math (+,-,/.*)...

          Pourquoi nos patrons le disent ? parce que le système de formation professionnel n’est pas comparable au vôtre... nous avons moins de chômeurs !!!


        • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 mai 2013 20:07

          Bonsoir Rosemar
          Juste ajouter que de nombreux parents veulent aider leurs enfants sans regarder, ni respecter la méthodologie de leurs professeurs et ne font qu’ ajouter de la confusion dans l’ esprit de ces chères têtes blondes.Moi c’ est une bataille que je ne livre plus...ras-le-bol...basta...
          Je construis et mets en place avec les élèves certaines structures d’ analyses, de raisonnement et de résolution pendant que d’ autres viennent par derrière tout démolir en faisant appel à des techniques purement mémoristiques ( ce que j’ appelle les mathématiques-chimpanzé : par exemple on fait une règle de trois mais sans avoir pourquoi et en étant incapable de la justifier).
          Le pire c’ est quand un élève me dit qu’ il a enfin compris grâce à l’ aide d’ une autre personne et qu’ au fond de moi-même je pense : «  Tu crois avoir compris mais en fait tu n’ as toujours absolument rien pigé...tu ne fais qu’ appliquer une programmation de
          séquences comme un pigeon de pavlov, sans savoir pourquoi.Pire, tu es incapable de vérifier la validité de ton raisonnement ou de ton calcul.Si tu avais des vrais responsabilités tu serais dangereux !!! »
          Parfois je leur fais quelques métaphores en leur explicant que celui qui sait conduire une voiture n’ a pas forcément des connaissances en mécanique, que celui qui utilise un logiciel n’ est pas forcément informaticien, etc....etc...et qu’ il ne faut pas confondre l’ application d’ une règle avec sa compréhension.
          Quand ces élèves-là échouent à mes examens, et il n’ est pas rare d’ entendre certains parents venir m’ expliquer qu’ à la maison ils avaient compris mais que le jour de l’ épreuve ils étaient trop nerveux.Explication généralement complètement foireuse : le jour de l’ examen les questions et problèmes posés ne font pas appel à la mémoire pure et sont formulés d’ une manière destinée à faire le tri entre ceux qui ont compris et les autres qui ont appris( ou à qui on a fait apprendre) comme des chimpanzés...


          • Bilou32 Bilou32 31 mai 2013 20:41

            Il me semble que l’enseignement actuel ne cherche justement plus a faire comprendre quoi que ce soit, mais tout simplement à appliquer des consignes... Faire réfléchir n’a jamais aidé à formater les esprits ! Et avec des taux de réussite aux examens qui peuvent dépasser 90% on se pose ausssi des questions sur la valeur des diplômes.


          • rosemar rosemar 31 mai 2013 21:35

            Bonsoir AJE


            certains parents vont même jusqu’à contester les méthodes de certains enseignants : ils sont parfois anxieux au point d’accorder à chaque note une importance capitale.... qui n’a pas eu de mauvaises notes ?

          • rosemar rosemar 31 mai 2013 21:37

            L’enseignement vise toujours à faire réfléchir mais certains trouvent aussi que c’est trop difficile....


          • nico31 31 mai 2013 21:51

            "Juste ajouter que de nombreux parents veulent aider leurs enfants sans regarder, ni respecter la méthodologie de leurs professeurs"

            Que ces professeurs prennent le temps de nous expliquer et de justifier un minimum cette méthodologie. Dans ma profession, je justifie régulièrement auprès des clients et des cadres les choix que je fait. Je trouve ça parfaitement normal. Je documente, j’explique, je me concerte, je cherche l’adhésion, ça m’occupe plusieurs heures par semaines. Sans doute 1/4 de mon temps environ.

            Je suis également élu du personnel dans une entreprise ou le dialogue social est excellent notamment parce qu’en Comité d’Entreprise le PDG prend soins de justifier ses décisions. D’une manière général, les cadres qui prennent le temps de dialoguer et d’expliquer obtiennent de meilleurs résultats que les autres.

            Des méthodes dont les enseignants pourraient peut-être s’inspirer !


          • Rensk Rensk 31 mai 2013 22:01

            Une personne (prof) qui abandonne sans abandonner son travail qu’il ne veut plus... est dangereux pour les enfants ! Mais intéressant pour le prof qui ne s’investit plus question salaire et retraite garanti


          • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 mai 2013 22:05

            @nico
            Rassurez-vous nico.
            J’ assume à 100% ce que je fais et quand des parents viennent me voir,j’ explique , je justifie et en général ils repartent avec l’ esprit plus clair.
            Je suis prof et expliquer n’ est pas un problème pour moi...simplement, j’ observe que certaines personnes( parfois ignares) ne respectent pas beaucoup mon travail...Par ailleurs nous avons une inspection et une hierarchie qui se préoccupent de vérifier et de contrôler notre action pédagogique( ce qui est complètement normal d’ ailleurs...mais eux, au moins ce sont des professionnels de l’ enseignement,et donc, on peut supposer qu’ ils vont comprendre le sens du travail du prof, ce qui n’ est pas toujours le cas de certains parents)


          • patrickluder patrickluder 31 mai 2013 20:58

            Ne pas oublier que beaucoup de parents s’impliquent beaucoup chaque jours, pour suivre les devoirs, faire du rattrapage ... La collaboration parents - professeurs est nécessaire et elle se passe généralement bien, mais il y en a toujours qui aiment râler, d’un côté comme de l’autre ;o)


            • rosemar rosemar 31 mai 2013 21:40

              Bonsoir patrick


              certains s’impliquent, oui, parfois trop aussi : certains parents donnent même des conseils aux profs.... « vous devriez.... »

            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 mai 2013 21:48

              Le rôle des parents est surtout d’ offrir à leurs enfants un cadre adapté à l’ étude et de surveiller qu’ils y consacrent suffisemment de temps. 
              Dans un bon système éducatif comme le finlandais il y a des vrais moyens et de nombreux professeurs de soutien pour les élèves en difficulté.Ces professeurs de soutien donneront à ces élèves des tâches qu’ ils pourront réaliser de manière autonome.
              Dans un tel système on n’ a pas besoin d’ une aide pédagogique des parents.N’ oublions pas que la grande majorité des parents n’ a pas les connaissances spécifiques requises, ni le temps nécessaire pour aider leurs enfants.
              Si ma fille apprend au lycée une deuxième langue que je ne connais pas , je ne vais pas me mettre à étudier cette deuxième langue moi aussi pour pouvoir l’ aider à faire ses devoirs....


            • nico31 31 mai 2013 21:54

              « Vous devriez ... ».

              Il faut toujours écouter ce que les autres ont a vous dire. Vous n’avez pas nécessairement affaire à des crétins. Écouter un conseil n’a jamais fait de mal. Notez que je dis « écouter » et non « suivre ». Je ne vous conseil pas de suivre tous les conseils que l’on vous donne. En revanche vous pouvez tous les écouter sans mépriser ceux qui vous les donnent !


            • Rensk Rensk 31 mai 2013 22:04

              sacrément imbus de sa fonction... Un parent d’élève peu vous en apprendre des choses vu la formation précise qu’il a.

              Prenons simplement un père qui travail au CERN... et vous voulez dire que vous savez mieux que lui ce qu’est les matématiques ?


            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 mai 2013 22:12

              @rensk
              Je n’ ai jamais eu le moindre problème avec des parents d’ élèves qui avaient une solide formation en mathématiques...Eux me comprennent parfaitement.


            • lulupipistrelle 1er juin 2013 14:33

              @Alea jacta est : c’est le propre des matheux de faire ce pourquoi ils sont payés... et on n’a rien à redire à leur boulot.. Les profs les plus souvent mis en cause sont les littéraires, parce que pour excuser leurs échecs, ils se réfugient dans la morale..... et quelque fois les profs de physique chimie, vue la nullité du programme et la difficulté de le mettre en application. 


            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 15:17

              @lupipistrelle
              le seul avantage pour les profs de math, c’ est la correction des examens qui est plus facile et peu sujette à discussion : un résultat est correct ou faux...un raisonnement est juste ou erronné de la même manière qu’ une porte est ouverte ou fermée.Ceci dit il s’ en trouvera toujours certains pour trouver que mon examen est plus facile ou difficile que celui de mon collègue.Là encore je prends toujours l’ EXTRÊME précaution de ne jamais donner un problème qui soit plus difficile que ceux que j’ ai traités en cours...question d’ honnêteté vis-à-vis des élèves.
              Enfin tout prof normalement constitué rêve d’ avoir des bons résultats avec ses élèves...personne( à moins d’ être un pervers) ne veut être le mouton noir de la profession !


            • rosemar rosemar 1er juin 2013 22:07

              Là je sens une forme de provocation lulupipistrelle : de telles généralisations concernant les profs de math et de français n’ont aucun sens....


            • Rensk Rensk 31 mai 2013 21:44

              Rien que déjà le titre...

              Quand on attaque un problème en prétendant a de l’ingérence... C’est que c’est très mal parti et orienté.

              Vous oubliez le principal : c’est l’enseignement qui est obligatoire et non les enseignants !


              • aspic aspic 31 mai 2013 22:50

                « Vous oubliez le principal : c’est l’enseignement qui est obligatoire et non les enseignants ! »

                on peut très bien se passer de ses profs qui pensent être les seuls à détenir le savoir-faire (contrairement à ces parents qui posent trôp de questions) :
                il suffit d’inscrire ces enfants au CNED et de s’y mettre soi-même !
                 smiley


              • rosemar rosemar 1er juin 2013 22:08

                et oui le CNED : un miracle ! croyez vous ?


              • nico31 31 mai 2013 22:19

                @Alea jacta est
                Ne pensez pas que les gens les mieux instruits sont les meilleurs conseillers.
                J’ai un bac + 5 et mon épouse un bac - beaucoup. Et j’écoute toujours avec attention ses conseils qui sont souvent fort judicieux. Elle est pourtant beaucoup moins bonne en math que moi.


                • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 31 mai 2013 22:40

                  @nico31
                  Vous me faites tenir des propos que je n’ ai jamais écrit.Je suis à l’ écoute d’ absolument tout le monde .
                  J’ ai certaines compétences reconnues dans certains domaines, et ça ne fait pas de moi un détenteur d’ une vérité unique et absolue.Simplement j’ essayais d’ expliquer que certains parents( certains seulement et pas tous...) ne respectaient notre travail et le dévalorisaient.
                  Par ailleurs, et en ce qui concerne la collaboration des parents, j’ essayais d’ expliquer tout simplement que si ma fille apprend le chinois je ne vais pas me mettre à étudier le chinois moi aussi pour lui filer un coup de main...Je ne vais pas m’ inventer des compétences que je n’ ai pas : tout simplement je fais confiance à son prof de chinois ! aussi simple que ça !!!


                • soi même 1er juin 2013 01:07

                  @ rosemar, comme d’habitude vous mélanger tous l’école n’a pas vocation d’éducation, elle a vocation de l’instruction. Et si vous allez plus loins dans votre critique, ces cher parents reproduisent exactement ce que cette éducation publique à voulue excellence à tous prix, et bien il ne faut pas s’étonner que les parents exigent cela, car c’est qu’il on en définitif retenue de l’école.
                  Quand à l’éducation et l’enseignement, jusqu’à présent les parents peut très bien prendre en charge la scolarité de leur enfants à domicile. pourquoi cela n’est pas si fréquent, en autre les parent ne peuvent plus être aussi disponible avant et l’autre raison que notre époque répugne à être véritablement humaine, et tiens à garder sous contrôle aussi bien les enfants que les parents.
                  En réalité c’est bien tous la question de l’instruction, de l’éducation qui est posé là, l’éducation scolaire en définitif quel mission elle a ? ; faire des moutons dresser à accepter les réalités dure du monde social économique, où à ce qu’il deviens des adultes libre conscient de leurs devenir ? 

                  Que voit ton actuellement, jour à près jour, d’un coté des gens amorphes et de l’autre des révolté inconsistant et en réalité très peut d’adulte, ceux que les enfants auraient le plus besoin pour parfaire leur éducation.

                   


                  • bakerstreet bakerstreet 1er juin 2013 08:54

                    Article stalinien écrit au cordeau, et ne pouvant susciter que de la colère


                    • rosemar rosemar 1er juin 2013 10:10

                      Les professeurs sont déjà bien en difficulté parfois devant leurs classes : si les parents ne les soutiennent pas, c’est catastrophique...


                      Bonne journée bakerstreet...

                    • ghjuvanpaulu 1er juin 2013 08:59

                      Les parents qui interviennent lors des conseils de classe pour « casser du prof » sont des parents qui ont failli à leur mission de parent et qui cherchent une raison à l’échec de leur(s) enfant(s) !
                      Les profs sont la cible idéale.
                      Plus tard lorsque leur progéniture sera appréhendée par la justice, ce sera la faute du flic et/ou du juge...
                      A force de casser du prof, ils vont mettre à mal l’éducation nationale, ensuite ils iront payer pour des cours ou une école privée
                      pauvres tarés


                      • spartacus spartacus 1er juin 2013 09:28

                        Accepter la critique et la confrontation devront faire partie des nouvelles qualités de profs. 

                        Mais quand on vit dans l’illusion de croire que ce métier serait « plus noble » que les autres et ne souffrirait pas la contradiction c’est dur a accepter.

                        • rosemar rosemar 1er juin 2013 11:27

                          Bonjour spartacus


                          la plupart des métiers de service public sont nobles : la critique est intéressante si elle est constructive... mais s’il s’agit de contester des notes ou des sanctions, on a du mal à comprendre : les profs passent du temps à corriger des copies, ils se doivent de sanctionner certaines conduites dans l’intérêt même de l’élève...

                        • spartacus spartacus 2 juin 2013 11:16

                          Bien entendu un prof se doit de sanctionner, mais sanction nécessite explication.


                        • Bilou32 Bilou32 1er juin 2013 09:30

                          Mon épouse est russe, ancienne enseignante du primaire. Le système éducatif russe est très différent du français. (Le niveau est beaucoup plus élevé.) Là bas par contre les enseignants n’ont que 5 semaines de congés, tout ce qui est administratif, formation... se fait durant le reste du congé d’été de 3 mois des élèves. Les profs peuvent se faire virer si ils ne donnent pas satisfaction... Et les contacts entre parents et profs sont beaucoup plus fréquents et faciles ! Cela ne se limite pas a une cohue et une course de vitesse un seul jour par an.
                          Mais ce qui est amusant , c’est qu’elle est horrifiée de voir le système éducatif français. De la façon dont beaucoup d’élèves sont laissés de coté par certains professeurs par exemple. Et lors des entrevues, il est intéressant de voir le changement de comportement des profs quand ils apprennent qu’elle était enseignante et que moi, bien qu’étant un bouseux, je suis capable de raisonner, et possède un minimum de culture. (Un minable bac +2 du début des années 80 laisse des traces ... J’ai arrété, l’enseignement me déplaisait, pourtant j’ adore apprendre et surtout essayer de comprendre absolument tout ! )


                          • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 12:35

                            Bonjour Bilou32
                            J’ ai enseigné en France durant de nombreuses années et maintenant je continue en Espagne.
                            J’ ai observé que les français, en matière éducative ainsi que dans d’ autres domaines, se croient souvent détenteurs du mètre-étalon et ne sont pas très receptifs aux expériences des autres pays comme la Finlande.Ça provient de la culture universaliste française héritée de l’ esprit des lumières, qui a tendance à considérer que ce qui est bon pour la France l’ est probablement pour tout le monde entier sans essayer d’ imaginer la proposition inverse....
                            Bien évidemment il y a également le critère économique qui prévaut : le système finlandais est bien plus couteux que le nôtre, certes....c’ est une question de choix politique : le gouvernement finlandais mise sur la matière grise pour affronter la crise économique.


                          • tf1Goupie 1er juin 2013 12:23

                            Je crois que les commentaires soulignent de façon stupéfiante votre propos Rosemar.

                            On voit que pas mal de parents sont persuadés d’avoir tout compris et ne lacheront rien.

                            Ils font certainement leur pain eux-mêmes.


                            • nico31 1er juin 2013 13:10

                              SI je trouve le pain pas bon, je change de boulangerie ; il y en a trois dans la rue ou j’habite et trois autres dans un rayon de 10 km.

                              Si l’enseignant de mon fils ne me convient pas, je n’ai la possibilité ni de le faire changer d’école, ni de classe. Et je n’ai même pas le droit de me plaindre que le pain est trop cuit si j’en crois les contributeurs enseignants qui interviennent sous cette article.


                            • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:47

                              @tf1 : vous avez tout compris : je fais mon pain moi-même, si celui qui est disponible n’est pas à mon goût et qu’il faut aller trop loin pour en acheter un meilleur. 


                              Je constate autour de moi que tous les parents qui se soucient de leurs enfants, trouvent tous selon possibilités financières, un moyen de remédier à la médiocrité de l’enseignement public et à la grande disparité entre les enseignants : certains sont de vrais génies, et d’autres de lamentables escrocs...mais tous également rétribués, tous également placés dans le système... Chaque rentrée scolaire est une espèce de loterie pour les élèves et leurs parents.. 




                            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 13:52

                              @nico31
                              Sur une équipe éducative de 10 ou 12 profs il s’ en trouvera toujours un qui ne sera pas de votre gout...
                              En Espagne certains de nos élèves changent de lycée pour éviter d’ avoir un prof qu’ ils considèrent trop exigeant mais c’ est souvent un leurre car dans l’ autre bahut il y aura aussi son équivalent dans une autre matière.C’ est pas comme ça qu’ il faut raisonner : les profs changent constamment et la matière reste.On a tous appris à survivre à des profs moins compétents ou performants que d’ autres.Par ailleurs la situation est souvent assez homogène d’ un bahut à l’ autre...
                              Le bon élève a des bons résultats partout, et le très mauvais élèves également..c’ est une erreur de se focaliser sur les profs


                            • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 13:55

                              Rectification : il fallait lire :
                              Le bon élève a des bons résultats partout, et le très mauvais élève de mauvais résultats partout également..c’ est une erreur de se focaliser sur les profs


                            • tf1Goupie 1er juin 2013 14:21

                              Comme le dit AJE, les élèves changent de profs pratiquement tous les ans.

                              Je connais très peu de gens qui rentrent dans l’arrière-boutique du boulanger pour faire modifier le mélange de sel, de farine et de levure.

                              Alors effectivement il y a des gens qui font leurs légumes eux-mêmes, réparent leur voiture eux-mêmes et ne vont pas chez le médecin.

                              Mais est-ce que c’est possible d’arrêter de faire des généralités à partir d’un cas ?

                              Si vous détestez l’éducation nationale vous pouvez effectivement éduquer chez vous vos propres enfants surtout si vous êtes un parent parfait.

                              Si vous avez rencontré un enseignant incompétent attendez un peu avant de tous les mettre dans le même sac...


                            • lulupipistrelle 1er juin 2013 15:23

                              Mais bien sûr, on peut instruire ses enfants en dehors de l’Education nationale. mais on continue à payer ce service, et en mesurer les méfaits. Chaque citoyen a le droit de critiquer et de remettre en question un service public obligatoire qui ne remplit pas du tout la mission pour laquelle il existe, en tout cas pas la mission officielle... 


                              Ceux qui vivent sur la bête ne sont pas contents... avant de crier à l’injustice, ils pourraient avantageusement se poser les questions qui fâchent :
                              - est-ce que réellement l’objectif de l’Education nationale est d’instruire et d’émanciper par la culture ? 

                              - ma formation sous couvert de préparation à l’enseignement avait-elle d’autres fins inavouables ? 

                              - ai-je vraiment les capacités intellectuelles et humaines nécessaires pour le métier d’enseignant ?

                              Il ne s’agit pas de dénigrer vainement l’Education nationale, il faut en finir avec. 

                            • tf1Goupie 1er juin 2013 18:58

                              Ouh la la ! J’ai l’impression que vous avez votre combat personnel ; l’école c’est un univers créé à des fins diaboliques, c’est 1984 ou je ne sais quoi encore ...

                              Difficile alors d’en débattre avec vous.
                              Elle vous a traumatisé tant que ça votre scolarité ?


                            • lulupipistrelle 1er juin 2013 19:41

                              Ah mais j’ai eu une scolarité exemplaire... mes institutrices étaient étaient les femmes les plus intelligentes de leurs génération... En ce temps-là, enseigner c’était une promotion sociale... 


                              Et puis je n’ai jamais connu le collège, mais le lycée... avec des profs passionnants, qui étaient, comme la loi le stipule, libre d’enseigner , qui n’étaient pas soumis à une hiérarchie politique... tous n’étaient peut-être pas de grand pédagogues, mais tous maîtrisaient leur matière, et avaient une culture générale satisfaisante. 

                              Non , j’ai découvert l’Education nationale post-mitterrandienne et ses enseignants petits-bourgeois déclassés, avec mon fils à l’école maternelle... et puis mes neveux à l’école primaire..
                               J’ai choisi l’Instruction en famille, et ma soeur à mis ses fils au Collège Stanislas. 

                            • lulupipistrelle 1er juin 2013 20:03

                              PS : 

                              Vous avez parfaitement raison sur un point : depuis les années Jospin, c’est 1984 ... et j’ai personnellement bien connu Anthony Burgess (oui, l’écrivain britannique..), qui était un exégèse reconnu d’Orwell, et qui n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer la dérive de notre société. 

                            • rosemar rosemar 1er juin 2013 22:11

                              Quel manichéisme simplificateur encore lulupistrelle ! est-ce possible ?


                            • lulupipistrelle 4 juin 2013 17:36

                              Manichéisme ? est-ce que vous savez seulement ce que cela signifie, en dehors de la novlangue que non seulement vous pratiquez mais hélas que vous enseignez ? 


                              Le monde n’est pas blanc ou noir, et les profs ne sont pas tous aussi stupides...
                              La preuve, ils sont la catégorie socio-professionnelle la plus représentée dans les associations de parents qui ne scolarisent pas leurs enfants...


                            • rosemar rosemar 4 juin 2013 18:55

                              Et vous ? vous savez ce que ce mot veut dire , lulupipistrelle ? le manichéisme ?

                              vous qui distinguez deux catégories de profs : les génies et les voyous... c’est absurde... la plupart des profs essaient tout simplement de faire correctement leur travail parfois dans des conditions difficiles : classes chargées, disparité des niveaux etc.

                            • viva 1er juin 2013 12:46

                              Chacun à des expériences à raconter. Il se trouve que ce sont des faits relatés par des esprits en formation que ce soit des enfants ou des adolescents. Même devenu adultes nos souvenirs sont faussés.


                              IL existe un décalage énorme entre ce que va raconter un jeune pour se justifier devant leurs parents.

                              Un exemple tout bête, des fournitures scolaires, des vêtements sont retrouvés après été oublier. Hors le premier reflexe de l’enfant est de dire que cela lui a été volé, 9 fois sur 10 ce n’est pas le cas. Plusieurs fois dans l’années des expositions de vêtements, chaussures retrouvés sont exposés, et bien voyez vous personne ou presque ne réclame rien .

                              Pourquoi parler alors de vols, la raison en est simple c’est une façon de mettre la responsabilité sur d’autres, c’est bien souvent la même chose pour le reste .....

                              Les parents sont ils si naïfs pour tout prendre pour argent comptant ? Les élèves qui ont de bons résultats sont le plus souvent les mieux éduqués à la maison quelque soit le milieu social.

                              • rosemar rosemar 1er juin 2013 22:12

                                BONSOIR viva


                                et merci pour cette remarque pleine de bon sens : les élèves se trouvent toujours des excuses....

                              • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 13:30

                                Rebonjour Rosemar
                                Etant enseignant dans une région espagnole qui compte beaucoup de résidents étrangers, je vais te faire un petit classement du comportement des parents suivant leur nationalité.Ces observations n’ ont aucun caractère général et surtout ne doivent pas être mal interprétées par tes lecteurs, ni prises au pied de la lettre.Je ne suis bien évidemment absolument pas raciste et je ne fais qu’ observer certaines tendances particulières sans vouloir en faire une généralité.
                                Il y a dans toutes les nationalités d’ excellents parents et d’ autres qui sont plus déficients.
                                Allons-y :

                                - les parents hollandais : pour moi ce sont ceux qui sont le plus vindicatifs et les plus agressifs.Très critiques vis-à-vis des enseignants et de l’ institution scolaire espagnole.Ils ne supportent absolument pas le moindre signe d’ autorité sur leur progéniture !!!! Ils n’ hésitent pas à porter des accusations graves à l’ encontre des enseignants et d’ une manière souvent non fondée.Ils sont hyper-protecteurs et leurs enfants savent en jouer à la perfection.

                                - les parents anglais : nombre d’ entre eux( mais pas tous bien sûr) sont assez arrogants( et ne font même pas l’ effort de nous parler en espagnol alors que certains d’ entre eux résident depuis plus de 10 ans en Espagne).Ce manque de respect pour la langue autochtone se retrouve chez leurs enfants qui ont de réelles difficultés dans l’ apprentissage de l’ espagnol.Ces parents ne sont pas très perturbés par les mauvais résultats scolaires de leurs enfants ( intimement convaincus qu’ au royaume -uni il n’ en irait pas de même)

                                - les parents belges et français : toujours un peu tendance à penser que c’ est mieux en France ou en Belgique.rapports courtois, positifs et corrects.

                                - Les parents allemands et suisses : très respectueux.Ils sont parfois critiques mais de manière positive et évitent les considérations offensantes.

                                - les parents roumains:là je vais me censurer un peu....parfois grossiers..très conscients de leurs droits ( mais pas toujours de leurs devoirs)...des vrais beaufs...

                                - les parents sud-américains : ils sont charmants.très respectueux...juste parfois pas toujours très lucides sur les difficultés scolaires rencontrées par leurs enfants

                                - les parents marocains : ont du mal à s’ adapter avec le calendrier scolaire qu’ ils ne respectent pas toujours.Il n’ est pas rare qu’ ils envoient leurs enfants au pays pour faire les récoltes en pleine année scolaire.Ce manque de considération pour notre action pédagogique provoque un surplus notable de travail pour les profs qui devront faire des activités de rattrapages constantes pour ces élèves qui nous reviennent après plusieurs semaines d’ absences.Ces parents ne sont pas toujours très conscients de l’ importance des titres scolaires en Europe...encore , une fois je me garde bien de généraliser car j’ ai de magnifiques contrexemples notamment cette année avec deux étudiantes marocaines qui font un travail extraordinaire.

                                - les parents espagnols : se préoccupent beaucoup pour leurs enfants et, nombre d’ entre eux savent encore faire preuve d’ autorité.Se préoccupent un peu trop pour les notes( rater un examen n’ a rien de dramatique...)

                                Voila, grosso-modo les tendances que j’ ai pu observer depuis plus d’ une quizaine d’ années sur le sol ibérique. Afin d’ évter de me faire taper dessus inutilement par tes lecteurs , je rappelle que ce n’ est pas à prendre comme une généralité..ce sont de simples observations sur un échantillon personnel forcément très limité et non représentatif des différentes populations.


                                • lulupipistrelle 1er juin 2013 13:54

                                  Et puis il y a les parents espagnols, qui sont complètement en porte à faux avec le système scolaire espagnol, qui déscolarisent leurs enfants, qui les mettent au Français, pour que ceux-ci instruits en famille, puissent venir passer en France les diplômes sanctionnant l’instruction secondaire, parce qu’en Espagne, il n’ y a pas la possibilité de passer les examens en candidat libre.. 


                                • rosemar rosemar 1er juin 2013 15:24

                                  Bonjour AJE 



                                  et merci pour ce bilan complet : y aurait-il donc une âme des peuples ?

                                • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 1er juin 2013 15:37

                                  @Rosemar
                                  Je ne sais pas si les peuples ont une âme mais il y a des cultures nationales très très perceptibles !!
                                  Je me rends compte que dans ma liste j’ avais oublié les parents des gitans:je peux te dire qu’ il vaut mieux avoir de bonnes connaissances de leur culture pour ne pas commettre certains impairs et pour surmonter certaines difficultés.Ce n’ était pas mon cas quand j’ ai débuté en Espagne mais aujourd’ hui je suis mieux préparé pour leur faire cours...


                                • Richard Schneider Richard Schneider 2 juin 2013 11:34

                                  @alea jacta est :

                                  Certaines de vos observations semblent très pertinentes - en particulier en ce qui concerne les méthodes d’éducation dispensées par les Hollandais à leurs enfants (il se trouve que nous avons de bons amis néerlandais ... et ce que vous écrivez, c’est exactement ça).

                                • ALEA JACTA EST ALEA JACTA EST 2 juin 2013 12:23

                                  @Richard Shneider
                                  Effectivement, si vous lisez l’ ensemble de mes observations vous verrez qu’ il y a des dérives qu’ on ne peut pas inventer.Il s’ agit de choses « vécues » comme par exemple ces jeunes marocaines qui disparaissent temporairement pour aller faire des récoltes au Maroc....et qui nous reviennent quelques semaines ou quelques mois plus tard( je vous laisse imaginer le casse-tête pour les enseignants).
                                  Par ailleurs, je ne vais pas critiquer le système hollandais, mais simplement les résidents étrangers doivent comprendre que s’ il décident de scolariser leurs enfants chez nous, ils devront accepter la culture scolaire qui est la nôtre( notre façon de travailler,de nous concerter, de noter, de sanctionner, etc...).Ils peuvent émettre des suggestions mais ne peuvent changer les normes, voire des lois auxquelles nous sommes tous assujettis.
                                  J’ imagine diificilement un espagnol se présentant dans une école hollandaise pour en critiquer le principe même de fonctionnement et mettant en doute l’ éthique des enseignants qui y travaillent...par contre l’ inverse, je l’ ai vécu !


                                • Julien Julien 1er juin 2013 13:51

                                  Si j’étais parent d’élève, je pense que je ne contesterai jamais une note ou une punition (le gamin prendrait le double de ma part). Cependant :
                                  * la baisse du niveau dans les programmes, et surtout la baisse du niveau d’exigences, que personne de sensé ne contestera, laisse l’impression que les gamins sont tout simplement gâchés ! Voir par exemple :

                                  http://www.youtube.com/watch?v=cGSnh8akQmg

                                  Moi-même, j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps au collège, et c’était entre 1988 et 1992 ! Alors, maintenant, n’en parlons pas !
                                  Que faire, dans ces conditions ? Ce n’est pas la faute des profs, mais d’un système, principalement des socialos (cela dit, je ne suis pas UMP, hein ! En fait je suis anti-UMPS).

                                  * il y a certains profs qui ne sont pas nets dans leur tête ! Rosemar, vous en connaissez sûrement quelques-uns. J’en ai eus pendant ma scolarité. Que faire, quand on est parent ? Ne rien dire ?



                                  • rosemar rosemar 1er juin 2013 15:29

                                    Merci pour ces vidéos Julien...




                                  • Serpico Serpico 1er juin 2013 14:05

                                    « L’ingérence des parents dans l’enseignement »....rien que le titre renseigne sur la mentalité bouffie de l’enseignant qui nie aux parents le droit de s’intéresser à l’avenir de leurs enfants !

                                    A en croire rosemar, l’enseignant serait un ange infaillible, soucieux seulement de communiquer le savoir à ses élèves. Un saint ou une sainte qui se dévoue et qui souffre en silence.

                                    Ah si seulement c’était vrai !

                                    Mesquinerie, discrimination, préjugés en masse et sentiment de toute puissance : c’est ce que je constate depuis un certain temps.

                                    Exemple : je m’exprimais dans un forum d’enseignants pour leur expliquer qu’une prof s’adressait à moi avec un vocabulaire d’assistante sociale, des mots compréhensibles pour le dernier des derniers, en articulant chaque mot et en me précisant à tout bout de champ « qu’ici, en France », on faisait ainsi , comme ci et comme ça...

                                    J’ai dit que les profs avaient des préjugés et voulaient d’ailleurs en permanence les confirmer.

                                    Voila qu’un des forumeurs m’explique que les maghrébins, en général, avaient toujours cette impression d’être méprisés alors que non.

                                    Je n’ai à AUCUN MOMENT dit que j’étais maghrébin.

                                    Quand j’ai fait remarquer à cet « enseignant » de pacotille qu’il commettait la même gaffe, j’ai été viré du forum.

                                    Rosemar, les enseignants veulent juste jouer sur un prestige ancien qu’ils ne tentent même pas de mériter aujourd’hui.

                                    Il faut vraiment être à la hauteur de l’héritage au lieu d’en abuser.


                                    • clostra 1er juin 2013 14:53

                                      J’irai dans le sens de Serpico à ma manière.

                                      Que dire d’une classe d’âge dont 80% sont bacheliers ? seraient-ils incapables d’enseigner et d’avoir un avis précis sur la façon d’enseigner leurs enfants et même largement d’y participer si seulement on prenait en compte quelques données nouvelles.

                                      Evidemment ils ont entre 18-25 parfois plus et sont en grand nombre au chômage ce qui ne les incite pas malgré leur désir, à faire couple et avoir des enfants. C’est pourtant l’âge où ils seraient le plus dynamiques et le plus aptes à comprendre leurs enfants en bas âge.

                                      Evidemment, cette classe d’âge 18-25 ans occupe mieux son temps à faire des études supérieures jamais complètement inutiles, justement pour enseigner et soutenir leurs enfants, elle occupe donc mieux son temps ainsi qu’enfermée pour moitié de sexe dans une caserne à troufions...Une part de ces 18-25 ans poursuit jusqu’en maîtrise pour pouvoir enseigner en école primaire, un peu plus, au collège. Ce qui l’éloigne encore un peu plus de sa propre expérience et lui donne un « statut » de diplômé et l’envie de se faire respecter non pas pour sa qualification pédagogique, mais pour ce qu’il est « un être qui sait ».

                                      Les « réseaux d’échanges de savoirs et de création collective » - qui pour s’embourber avec la politique non imaginative de « ceux-qui-sont-au-pouvoir » ne leur donnant aucune chance de poursuivre leurs objectifs, encalminés dans le « retour à l’emploi », auraient du être des précurseurs de vrai retour du parent-groupe/enseignant.

                                      En effet, les Réseaux ont été créés sur l’observation d’une enseignante d’école primaire selon laquelle en faisant de l’enfant en difficulté un enseignant, les résultats étaient spectaculaires. Preuve s’il en est que la confiance en soi qui vient avec l’explication - dont la compréhension avec nécessité de communiquer, une compétence partagée - est un préalable à l’acquisition de connaissances d’une part, et que d’autre part, ce pourraient bien être les enfants qui donnent aux parents et par extension, aux enseignants, leur force de « bon élève ».

                                      Mère de 4 enfants, j’ai souvent dit que c’étaient mes enfants qui m’avaient éduquée et instruite. J’ai même été éberluée de constater avoir trouvé la méthode pour corriger - en quelques semaines - un défaut de prononciation d’un de mes enfants.

                                      Enfin, imaginez un monde sans l’ENSEIGNEMENT PUBLIC / EDUCATION NATIONALE, ses lourdeurs administratives, des établissements coûteux, ses cantines ? mais simplement l’utilisation de lieux dédiés à la citoyenneté, de cantines éphémères - chacun étant censé savoir se nourrir avant tout - ses ateliers de couture mais également de jardinage collectif etc de comptabilité...proche de la vie, dans la vie.

                                      Quelle économie ! justement de quoi diminuer le temps de travail pour que les parents s’occupent de leurs enfants.

                                      De quoi juguler ce qu’un intervenant chez Taddéi hier appelait « le néo-étatisme » (communément appelé « le néo-libéralisme ») et suivre, enfin, un peu, les belles « directives » du Développement Durable.

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