Des chromes rutilants, un vrombissement assourdissant. Le rockeur à banane nonchalamment appuyé sur la portière de la belle américaine décapotable fume une cigarette à bout dorée. Assise sur le haut d’un siège en cuir blanc une blonde vaporeuse carrossée à la Pini Farina invite à monter dans le bolide d’un clin d’œil aguicheur. La belle américaine, pas la fille, la bagnole ! Le cliché, le flash du photographe qui va porter cette tentation idyllique aux nues.
Que de rêves cette « réclame » a suscités ! La naissance d’un mythe, mais un mythe qui deviendra peu à peu l’essentiel moteur d’un productivisme débridé. Et le pétrole commença à couler à flot…
Chacun rêvait alors de posséder son automobile, et si possible celle que l’on découvrait au fil des catalogues ou de la « pub » ayant généré cette envie d’acheter le symbole : des chromes rutilants… etc. Chacun eut sa voiture, peut-être pas celle qu’il avait espéré, qu’importe ! Le pétrole deviendra l’énergie incontournable et ne cessa depuis de se déverser à pleine pompe dans les réservoirs.
L’envie semble toujours présente, mais si le gros quatre/quatre représentation tapageuse de la réussite des parvenus a remplacé pendant un temps la belle américaine les regards se détournent peu à peu de ces redondances. Au mondial de l’automobile on n’a pas encore ouvertement relégué ces gouffres à carburant polluant dans le fond des stands, mais c’est tout comme ! Même si ces mastodontes sont toujours présents, on sent un moindre intérêt. Pourtant les conversations vont bon train, mais elles sont cette fois alimentées par une nouvelle perspective mercantile, on parle écologie. Qui trop embrasse, mal étreint (j’en connais un qui disait : qui trop embrasse manque le train ! ça revient au même). A force de couler à flot le pétrole devient rare, devient cher, et en plus il pollue !
Pour ce faire, les constructeurs pour nous prouver qu’ils sont des gens responsables jetant un regard attentif sur la sauvegarde de la planète ont commencé par repeindre les bagnoles en vert, un peu comme les yaourts, allant même jusqu’à prétendre que certaines étaient bio utilisant sans complexe ce terme de plus en plus usurpé. Comme ils ne manquent pas d’imagination, on peut en acheter qui on le privilège d’être « allégée en CO2 », d’autres dont c’est tout juste si elles ne produisent pas du carburant plutôt que d’en consommer, bref, une mascarade commerciale qu’alimente le lobby des écolos-tartufes. On a baissé les consommations certes, mais il n’en reste pas moins qu’elles émettent encore pas mal de CO2. D’autant que les constructeurs auraient apparemment magouillé les chiffres car il s’avère qu’il faut au minimum rajouter 20% à ce qu’ils annoncent. De surcroit cette traque à la pollution n’est qu’effet de mode car en coulisses à Bruxelles, les constructeurs allemands, avec le regard bienveillant des autres fabricants européens, font pression sur l’UE pour saboter la réglementation visant à limiter les émissions en dioxyde de carbone des bagnoles. Pour contourner le problème on pourrait aussi promouvoir les agro-carburants soi-disant non polluant. Mais on connaît les risques inhérents à leurs généralisations, que d’ailleurs on a commence à cacher en les vendant sous la fausse appellation de biocarburant. Tout cela accrédite bien la thèse suivant laquelle lorsque le capitalisme parle morale et éthique ça sonne faux, on peut même dire que c’est du « pipeau ».
Cependant ils ont bien compris que dans l’état d’esprit actuel tout cela n’était que pis-aller, réapparait alors l’Arlésienne : la voiture électrique.
L’idée n’est pas mauvaise et est indéniablement dans son concept l’une des solutions pour écarter l’épineux problème du pétrole. Ses détracteurs diront que son rayon d’action et sa vitesse de pointe frisent le ridicule. Néanmoins se sont là arguments provisoires car il est fort possible que dans les années à venir avec un effort fait sur la recherche ces inconvénients seront alors à classer au rang des souvenirs. A la limite peu importe, mais où le bas blesse c’est dans son alimentation en énergie. EDF qui sent que la demande va baisser du fait de maison de mieux en mieux isolées, de moins de chauffage électrique, les ampoules à basses consommation, l’éolien, etc., cherche tout les moyens à vendre son électricité pour éviter de se trouver devant une surproduction. Donc sautant sur l’occasion de la bagnole électrique qui semble devenue la solution idéale, du moins celle en vogue, cela va lui permettre d’installer des bornes de ravitaillement main dans la main avec les constructeurs de voiture, donnant ainsi une caution morale à l’utilisation et à la pérennité du nucléaire. Seulement voila, on ne nous a toujours pas demandé notre avis sur le nucléaire. A tel point que lors de la mascarade du Grenelle de l’environnement ce sujet a été volontairement écarté, comme s’il était tabou. Ce faux-semblant de concertation médiatisé à outrance, au service d’une écologie d’apparat, ne sera qu’une « fumisterie » tant que l’on n’aura pas abordé le problème de fond, à savoir, l’hyper productivité débridée du capitalisme.
D’ailleurs ils vont en remettre une couche à leur l’incommensurable connerie car il est de plus en plus question de construire carrément une bagnole fonctionnant à l’énergie nucléaire, pour un peu on aura l’impression d’être dans un sous-marin atomique du genre : « Redoutable », où va-t-on ?
En attendant, les constructeurs qui n’avaient pas prévu la crise actuelle, où dans beaucoup de cas s’en servent de prétexte, cherchent tous les moyens pour stabiliser, voire augmenter les profits en licenciant et délocalisant. Mais cela ne doit pas se passer pas tout seul, ce serait oublier que le monde du travail est partie prenante dans cette affaire, et aux premières loges pour être touché par les mutations des sociétés. Déjà on a vu la réaction des ouvriers de Renault à Sandouville, cela doit servir d’exemple. Mais la plus belle manière de s’opposer au diktat du système capitaliste nous est venu de l’Inde.
Se moquant éperdument de la pollution Tata Motors veut mettre sur le marché la voiture la moins cher du monde, la Tata Nano, qui allégrement produira environ110g de CO2 par km. Comme rien n’arrête les capitalistes pour arriver à leurs fins, ils ont dépossédés les agriculteurs de Singur, dans l’est de l’inde, pour construire l’usine de fabrication de ladite bagnole. Mais dans ce pays où la nourriture est primordiale n’étant pas toujours au rendez-vous de midi, les paysans spoliés de leurs terres nourricières se sont rebellés appuyés par les communistes bengalais et ont réussi à bloquer la fabrication de l’engin. Finalement Tata Motors a abdiqué.
En tout état de cause, il semblerait que l’épopée de la belle américaine soit maintenant de l’histoire ancienne. Cependant l’on ne doit pas se laisser berner par de nouvelles options par les capitalistes car cela ne réglera en rien les problèmes qu’engendrera une production exponentielle du nombre de véhicules.
Notre regard sur la société de demain doit être différent. Considérer que le véhicule personnel n’est plus l’essentiel, l’individualisme doit ne plus être un leitmotiv et particulièrement l’image de marque d’un libéralisme déshumanisé, donc favoriser la collectivisation des transports, chercher d’autres alternatives en relocalisant notre société par exemple, sortir du cycle infernale d’une mondialisation qui n’est axée que sur les profits et non au service des peuples.
Dans un récent pamphlet contre la « civilisation de la voiture », Hosea Jaffe, mathématicien Sud-Africain
a fait le calcul : l’industrie automobile représente environ 20% du Produit mondial net (c’est-à-dire la valeur ajoutée générée annuellement dans le monde). Un chiffre qui en fait de facto « la plus grande industrie capitaliste, bien plus encore que celle de l’armement » .
Sans le pillage organisé du tiers-monde, analyse Jaffe, l’industrie automobile n’aurait jamais atteint la place qu’elle occupe dans l’économie mondiale. Depuis sa création, cette industrie retire en effet des pays du Sud l’ essentiel des matières premières qui lui sont nécessaires, ainsi que sa plus grande plus-value. Et des matières premières, il en faut : une voiture de 1,5 tonne contient en moyenne 800 kg d’acier, 150 kg de fer, 112 kg de plastique, 86 kg de fluides, 85 kg d’aluminium et 62 kg de caoutchouc.
30 tonnes de matières premières
Mais en réalité, chaque nouvelle voiture nécessite pour sa construction 20 fois plus de matières premières que son seul poids, estime Matthias Zimmermann, président de la Fédération européenne pour le transport et l’environnement . Autrement dit, il faut 30 tonnes pour produire une seule voiture de 1,5 tonne. A ce sombre bilan, il convient d’ ajouter 150.000 litres d’eau, divers détergents, solvants, enduits et autres produits chimiques, ainsi que 120.000 mégajoules d’énergie (environ 3 tonnes équivalent pétrole), toujours pour n’assembler qu’une seule automobile...
La plupart de ces matières premières sont bien entendu extraites au Sud, grâce à une main-d’œuvre au coût défiant toute concurrence et aux droits sociaux limités voire inexistants – tout comme les contraintes environnementales...
Usine à gaz
Ce n’est pas un scoop : au cours de sa vie, une voiture dopera l’effet de serre et polluera l’air de nos villes.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, le secteur des transports est responsable du quart environ des
émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre (5). Des milliers de tonnes d’oxydes d’azote (NOx), de monoxyde de carbone (CO) et d’hydrocarbures imbrûlés (HC) sont par ailleurs rejetées chaque jour par les pots d’échappement des quelque 800 millions de véhicules qui sillonnent les routes de la planète. Les NOx sont des irritants qui peuvent altérer la fonction respiratoire et ils sont à l’origine des pluies acides et de la formation de l’ozone.
Le CO résulte de la combustion incomplète des combustibles utilisés par les véhicules et se transforme
ensuite en CO2. L’appellation HC recouvre une multitude de produits plus ou moins toxiques parmi lesquels le benzène ou certains HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) sont clairement cancérigènes. Certains HC contribuent par ailleurs à la formation d’ozone de surface en réagissant avec le dioxyde d’azote (NO2) sous l’ effetdes ultraviolets.
En fin de vie, les voitures sont actuellement recyclées à près de 75%. Grâce à la directive européenne 2000/53/CE, les constructeurs doivent désormais prouver, avant de lancer une voiture ou une camionnette sur le marché européen, qu’au minimum 85% de leur poids est réutilisable ou recyclable et que 95% est valorisable.
Le taux de recyclage devrait atteindre 95% à l’horizon 2015.
Ces mesures contraignantes n’ont pas leur équivalent en Amérique du Nord, par exemple. Là-bas, l’interdiction ou le recyclage de certains composants toxiques, comme les interrupteurs au mercure, sont encore loin d’être généralisés.
Contrairement à l’Union européenne où ces interrupteurs sont désormais bannis, on estime que 8,8 à 10,2 tonnes de mercure, un puissant neurotoxique, sont rejetées inutilement dans l’atmosphère chaque année aux Etats-Unis et au Canada . Les interrupteurs à mercure sont tout simplement incinérés lors du passage des carcasses dans un four à arc utilisé pour récupérer l’acier de la carrosserie...
Un marginal dans le temps et l’espace
Le bilan de l’automobile sur la santé humaine et l’environnement est extrêmement lourd. « Même mue par un moteur au jus de carotte bio, l’automobile resterait la principale source de nuisances écologiques et sociales de nos civilisations », estime Vincent Cheynet, militant écologiste et co-fondateur de l’association Casseurs de pub .
La voiture n’est pourtant pas une fatalité : là où les distances sont courtes et les transports en commun
efficaces, l’automobile prend beaucoup moins de place. Ainsi, près d’une famille sur trois au Danemark vit sans voiture, et seul un New-Yorkais sur quatre possède un permis de conduire . Plus largement, 80% de la population mondiale n’utilise pas de voiture et il y a moins de 50 ans que l’automobile s’est généralisée en Europe. « L’ automobiliste est un marginal tant dans le temps que dans l’espace », résume Vincent Cheynet.
Une autre mobilité est possible
Si les transports publics peu polluants (train, tram, métro) sont en crise presque partout, c’est « précisément parce que l’automobile les a acculés à la faillite », estime Hosea Jaffe. Pendant l’entre deux-guerres, écrit-il, plusieurs constructeurs automobiles, entraînés par Henry Ford, « achetèrent des lignes ferroviaires et des gares, et laissèrent beaucoup d’entre elles se transformer en friches inutilisables » . Cela afin de pouvoir commercialiser des autocars, pour remplacer le train. « Aux Etats-Unis, et dans la majorité des pays d’Europe occidentale, le nombre total de kilomètres de lignes de chemin de fer, jusqu’à nos jours, est resté identique à ce qu’il était lors du boom ferroviaire de la fin du 19e siècle, lorsqu’il n’a pas diminué » . Résultat : des milliers de kilomètres de voies ferrées inutilisées depuis plus d’un demi-siècle et une myriade de gares vides ou en ruines.
C’est vrai qu’un beau cul revient toujours plus cher en pétrole qu’une fesse plate. Car pour séduire les belles gonzesses, il faut des belles bagnoles, généralement gourmandes en carburant. Plus encore, il faut faire du kilomètre, week end à Deauville oblige, car ce genre de volaille ne monte pas dans n’importe quel poulailler.
Le gouvernement ferait bien d’instaurer un bonus malus à la fesse. , plutôt qu’à la voiture
Quand on voit l’allure et la tête du propriétaire, il faut bien une compensation car à bien des reprises il faut avoir du courage car les beaux spécimens au volant d’une belle bagnole se font sacrément rares, beaucoup se laissent aller pas seulement à la nostalgie.
Dans le domaine des symboles, la belle bagnole d’antan était au ras des piétons (et des autres voitures) décapotable, afin de faire admirer et participer le chaland à sa prospérité, son esprit cool. Actuellement c’est le 4x4 ou Espace à vites teintés, surplombant un environnement présumé sans intérêt ou même hostile.
Vous l’aurez compris, le premier cas, pour tape-à-l’oeil qu’il ait pu l’être, s’inscrivait néanmoins dans une forme de convivialité. Le deuxième, dans une société du repli frileux sur l’entre-soi, s’oppose à son environnement quand il ne l’écrase pas.
et bien moi je la regrette cette bagnole Américaine ,j’en ai possédé deux ....mis à part toutes celle qui ont traversé ma vie d’automobiliste ,au moins une soixantaine .......
je n’étais pas riche ,mais dans les années 60 jusqu’aux années 80 ,une occase en bon état ne coûtait pas grand chose à l’achat ,et l’essence était encore abordable ...
c’était surtout pour se faire plaisir le samedi soir pour aller en boîte ou pousser une pointe jusqu’à Deauville ...
Région Parisienne - Deauville ,200 kms ,c’est raisonnable en carburant ,et puis on ne vit qu’une fois !
je suis de ceux nés durant la guerre de 39-45 ,ayant connu les tickets de rationnement jusqu’au début des années 50 ,rien à bouffer ,pas de loisirs ,pas de transports ,sauf des vieux bus d’avant guerre ,des trains éssoufflés,des vélos rouillés ...
et puis petit à petit ,les Français ont découvert la liberté ,ils pouvaient être autonomes et s’évader de leur univers restreint ,aller en vacances ,voir d’autres endroits .....
de plus tout le monde avait envie de vivre ,parce que nos générations à 20 ans ,elle allaient à la guerre ,aprés 45 ,il y a eu l’Indo,et l’Afrique du Nord ,quand vous revenez vivant chez vous ,vous n’avez qu’une envie ,c’est de vivre libre ,profiter de la vie ,vous offrir de l’évasion ,la seule ,c’était la bagnole !
et moi aussi ,un fois revenu ,dès que j’ai retravaillé et gagné un peu d’oseille ,j’ai acheté une voiture ,quand vous êtes jeune ,vous voulez sortir,faire des rencontres ,trouver de la compagnie féminine ,vous vous voyez aller draguer en vélo ?
vous allez emmener une nana sur le porte bagage ? ou dans le train ,attendant comme un con sur le quai dans le froid le train qui ne viendra pas parce qu’il n’y en a plus ?
blague à part ,pour travailler dans la vie active ,j’ai toujours eu besoin d’une voiture ,comme beaucoup pour qui c’est un instrument de travail avant tout !
et maintenant ,à l’heure actuelle ?
pour aller au boulot ,celui qui habite dans une région non desservie et dont seule la voiture permet de se déplacer ?
j’habite en Seine et Marne ,à part les grandes villes ,c’est tout un tas de villages ,et tout le monde est motorisé ,y compris les vieux,les mémées ,parce qu’il n’y a que ça ,pour aller bosser ,aller faire ses courses en grande surface ,aller chercher son essence ,parce qu’il n’y a plus de stations service ......
à la retraite ,je fais encore 25 à 30000kms par ans ,ma femme travaille encore ,ne conduit pas ,fait des vacations ,et je l’emmene au boulot et reviens la chercher ,ma fille rentre avec le dernier train du soir ,la gare est à plus de 3 kms de chez nous ,est ce que je vais laisser une nana de 27 ans rentrer en pleine nuit toute seule ?
alors je lis des commentaires anti voitures ,il faut tant de tonnes de machins pour fabriquer une voiture ,et blablabla ...et le Co2 ,et la couche d’ozone ,et les écologistes .....toujours la même rengaine ...
à ceux là ,achetez un âne ou un cheval ,je ne parle pas de vélo ,parce que je fais 12000kms par an ,( pratique du cyclo sport ...) ou prenez votre vélib ,mais si vous n’aimez pas la bagnole n’en dégouttez pas les autres !
Vous en êtes le prototype parfait.img510.imageshack.us/img510/2005/big4x40ym.jpg
No body know…personne ne sait…Premiers mots d’une chanson…
Personne ne sait…Premier cri d’une chanson…
Personne ne sait le mal que je ressens,
le mal fait à la terre, le mal fait aux innocents !
Pourquoi se taire, obéir à la loi du silence ?
Un peu partout, on affame au nom de la grande finance,
on tue au nom d’une religion,
on opprime, on arrête pour délit d’opinion,
on prive de ses droits le libre penseur,
Chaque jour on perpétue l’horreur
on torture au nom d’une patrie !
là on massacre au nom d’un tyran, d’une ethnie
Rassurez-vous, là, ce n’est pas ici, mais là-bas !
cela ne vous concerne pas !
Goinfrez-vous bonnes gens devant votre petit écran
dormez braves gens
gavés d’images publicitaires
entre deux attentats à la bombe meurtrière !
Indignés, braves gens, devant des images d’enfants mourants ?
donnez votre obole noble garant
de vos consciences
et continuez à vous remplir la panse !
Mais ici, bonnes gens, pendant que vous dormez, bien vivants,
pendant que vous courez
à la grand messe des « géants »,
pendant que des beaufs jouent les aventuriers
a bord de leurs 4X4 ils ne font que polluer
et ballader des gosses handicapés pour leur bonne conscience
alors qu’ils croient détenir la science
pendant que vous engraissez
les « mammouths », « les mousquetaires »
endormis par leurs bons spots publicitaires,
pendant que vous vous empiffrez de « petits plats Marie »,
et que votre cerveau souffre d’anesthésie,
pendant que notre agriculture épuise notre terre,
pendant que la puissance des industries agroalimentaires
nous vante des produits frelatés aux « emballages sous vide »,
pendant que la puissance des actionnaires avides
prépare notre futur cancer mijoté à feu doux
aux accents exotiques de leurs sauces « aigre-doux »,
ici on achète les consciences,
car, au nom de la raison d’état et de la science,
on programme la mort de nos enfants, de nos petits-enfants,
on va stocker sous terre, bombe à retardement,
nos déchets meurtriers dont la radioactivité
sera le legs mortel transmis à tous nos héritiers !
que dire ? allez sur une ile déserte ?revenez au temps des cavernes ?
ben oui ,notre manière de vivre n’est peut être pas l’idéal ,le vôtre ,mais vous vous servez bien de l’électricité pour poster ...
vous avez certainement une bagnole pour vous déplacer ? non ? et bien vous perdez beaucoup ,on va plus vite on est assis ,à l’abri ,et on va où l’on a envie quand on en a envie ,je vous jure que c’est moins chiant que d’attendre le train ou le bus,si vous aimez vous coltiner les odeurs corporelles du soir dans les transports en commun,c’est vôtre choix ....
moi lorsque j’ouvre mes fenêtres j’ai des arbres ,la nature ,pas de voisins à moins de 100 mètres ,mais pour ça ,il faut une bagnole !...
quand à vos trucs sur la pub ,les enfants mourants ,l’agriculture qui épuise la terre ,et tous les boniments qu’on entend sur ce sujet depuis des lustres ...
on connait c’est le discours facile ,de ceux qui aiment bien culpabiliser les autres et qui ne font rien eux mêmes ,au fait ,vous donnez vous même pour une association caricative ? oui ou non ? si oui laquelle ?
vous allez aider les populations dans le besoin ? même pas je parie ,que des belle paroles ,de la tchatche !
ma question ,où allez vous faire vos courses pour bouffer vous même ? êtes vous auto suffisant ? avez vous un élevage et des cultures vivrières ,et en hiver ,avez vous un endroit pour stocker vos réserves ?
La voiture du XXIe siecle sera fonctionnelle, économique et écologique, et c’est très bien comme ca.
Je soutiens totalement la stratégie de Renault/Nissan de miser principalement sur la voiture purement électrique, plutot que dans des usines à gaz genre voiture hybrides ou pile à combustible.
La voiture hybride ne sera jamais économique justement car elle est hybride (il faut payer le système électrique+le système à combustion), et la pile à combustible est loin de pouvoir etre abordable, en plus de poser le problème de la distribution d’hydrogène.
Le probleme de l’électrique reste la capacité de la batterie, ou plutot le rapport "cout+encombrement+poids"/"puissance disponible" de la batterie. Mais de récentes recherches sur les nanotechnologies laissent espérer des progrès considérables dans ce domaine pour dans environ 10 ans.... et déjà, on voit apparaitre sur le marché des batteries bien plus performantes que ce qu’on faisait il y a quelques années. 10 ans c’est rien... donc c’est clairement de ce coté qu’il faut investir.
On pourra avoir alors soit une voiture urbaine/périurbaine à un prix défiant toute concurrence (avec une autonomie proche de ce qui se fait aujourd’hui, mais pour un cout de batterie et encombrement bien moindre), ou alors une "routiere électrique" qui ne coutera pas plus cher que les voitures électriques actuelles à l’autonomie très limitée.
Il serait aussi intéressant d’investir plus massivement dans le "transport multimodal" pour les particuliers :
je m"achete une voiture économique (autonomie limitée... genre 150-200 km), et quand j’ai besoin de faire un Paris-Marseille, je mets ma voiture sur un train. Ce genre de service existe déjà, mais étant assez "marginal", les couts sont très élevés. Un développement à plus grande échelle permettrait certainement de réduire ces couts et les contraintes (horaires, temps de chargement, transport conjoint des passagers...), et donc de développer ce mode de transport.
Reste à produire cette énergie électrique. Certes, le nucléaire n’est pas idéal, mais, bien fait, c’est toujours mieux que de bruler le peu de pétrole qui nous reste. Et puis de ce coté aussi l’évolution technologique devrait dans les années à venir nous permettre de réduire les couts des modes de productions "écologiques" : éoliennes à effet magnus (pour l’instant au stade expériental), panneaux solaires de nouvelles génération, tout aussi efficaces que les précédents et bien moins chers (commercialisation démarrée, mais à petite échelle)...
les entreprises se méfient des menaces permanentes de grêves et le trafic fret est en régression !
un mouvement de grêve et pas de bagnole à bon port ,et même pas la possibilité de rentrer chez soi par la route si le conflit s’éternise ....
quand à l’energie électrique pour mouvoir un véhicule ,c’est pas nouveau ,au début du 20eme siècle ,la ville de Paris utilisait déjà une flotte de vehicules de services à traction éléctrique ..
le problème reste le même autonomie limitée,manque de puissance en forte montée ,le rendement étant linéaire ...
et surtout ,où se brancher pour recharger les accus ?
déjà le gaz permet de faire rouler un véhicule ,le seul défaut ,il bouffe les soupapes d’échappement !
l’utilisation des polycombustibles dans un diesel .....
,Berliet en 1958 avait mis au point le moteur Magic ,qui brulait tout ce qui était combustible sous forme liquide ou acqueuse ,pour les besoins de l’Armée et des compagnies Sahariennes de transports ,ce moteur a équipé des camions en métropole ,ainsi que des engins de TP ,et motorisations diverses ....
avec le progrès du Diesel actuel ,on pourrait utiliser ce type de moteur ,qui brulerait tout ce qui est matières grasses combustibles de récupération ......
et avec les filtres anti particules plus le catalyseur ,plus ou peu de rejets polluants !