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Accueil du site > Tribune Libre > La barbe, de Freud !

La barbe, de Freud !

Quand le philosophe Michel Onfray dédie son livre à la destruction de la psychanalyse, ça secoue dans les divans...


Ah... Freud ! Ce génie qui a découvert nos vices cachés ! Sans Sigmund, qui les ignares vantards citeraient-ils dans une discussion, croyant percer en tout le monde un petit complexe œdipien ? Partout, dès qu’on peut, on nous rabat les oreilles du seul vestige des cours de philo de terminale (ceux où ça parlait anal, oral et sadique-anal). Et tout à chacun, s’il a lu ne serait-ce que quelques lignes de l’autrichien barbu, peut se targuer de déceler une signification dans un rêve, ou conclure, péremptoire au possible, qu’untel a eu envie d’égorger ou papa ou de se faire maman, parce qu’il a vu son chien boire un verre de flotte à 8 ans !

Incontestablement, Freud est une légende. Mais depuis Sartre, aucune voix n’a osé s’élever contre l’inventeur de son improbable technique médicale... mais c’était sans compter sur Michel Onfray, qui vient de publier Le Crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne, aux éditions Grasset. Le titre même se veut provocateur. Pour quels motifs Onfray, l’opposé de BHL, le libertaire aux talents d’écrivain, s’est attelé en 600 pages à descendre Freud ?

« Onfray mieux de s’intéresser un peu plus au bonhomme »

Avant d’écrire son livre, Michel Onfray a relu l’œuvre complète ainsi que la correspondance. Dès lors, il a entrepris un travail d’historien pour tenter d’obtenir plusieurs détails révélateurs de la personnalité ou la vie privée de celui qui n’aimait pas les philosophes. Dans le désordre, voici les affirmations croustillantes que l’on peut trouver dans le bouquin : Freud a été cocaïnomane pendant plus de 10 ans, il a couché avec sa belle-sœur alors qu’il disait avoir renoncé à la sexualité pour pouvoir concentrer sa libido sur l’établissement de la psychanalyse, et il était obsédé par la réputation, voulant à tout prix passer à la postérité. Un phallocrate narcissique en somme... Il a même dédicacé un livre en l’honneur de Mussolini et aurait collaboré avec l’institut Goëring... De plus, il ne serait pas réellement le découvreur de l’idée d’inconscient, et imposait la psychanalyse comme un science, alors que à proprement parlant elle n’en est pas une. Onfray affirme que Freud réduit tout à la sexualité, au rapport génital, et qu’il universalise trop ses idées.

Pffiou... ça fait lourd au tableau des griefs ! Mais pire encore, l’auteur voit en la psychanalyse une gigantesque imposture, une méthode qui révèle chaque jour son inefficacité, au vu de la durée des thérapies. Selon lui toujours, les effets bénéfiques que certains en auraient tiré tiendraient de l’effet placebo (démontré comme efficace dans 30 % des cas dans n’importe quel corps médical).

Michel Onfray « tape au portefeuille », prêt à recevoir les coups

450 € la séance, déjà à l’époque de Freud, ça fait cher, et pour Onfray, ça sent l’arnaque. En publiant ce livre, il se place face à tout le corps psychiatrique, lequel dépense actuellement son énergie à décrédibiliser le livre. Pensez-donc, si le cours de la psychanalyse ne vaut plus rien, c’est tout le marché qui s’effondre ! Onfray assimile même la légende de Freud à une religion, avec son guide, figure christique, ses prêtres et ses millions de fidèles.

Mais qu’en disent les psychanalystes ? Elisabeth Roudinesco, maintes fois visée dans le livre, écrit dans le NouvelObs : « L’auteur projette sur l’objet haï ses propres obsessions - les Juifs, le sexe pervers, les complots - au point de faire de Freud un double inverti de lui-même, et de la psychanalyse l’expression d’une autobiographie de son fondateur transformé en criminel affabulateur. Face à cet alter-ego, rejeté en enfer, l’auteur se veut un libérateur venant sauver le peuple français de sa croyance en une idole dont il annonce le crépuscule. »

On lui répond en langue psychanalytique, tentant d’étudier le cas Onfray comme un psychopathe hérétique s’étant attaqué à l’inattaquable. « Parjure ta foi en Belzebuth et tu mourras pardonné ! » (un point aux cinéphiles qui comprendront cette réplique). D’autres plus expéditifs l’ont accusé d’antisémite (terme à la mode, décidément), d’ordure, de fasciste, comme on l’avait fait de Sartre. Et voici enfin le point de vue d’un bloggeur : « seules les « considérations marchandes » peuvent conduire un banal vulgarisateur à produire un tel fatras révisionniste – plus stupide qu’odieux, car tellement dérisoire. »

Une seule chose est sûre : même si on l’accable de vociférations, Michel Onfray ne paiera pas de thérapie pour tenter de s’en remettre !

 


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28 réactions à cet article    


  • Georges Yang 28 avril 2010 13:19

    Il faut faire la part des choses, les théorie freudiennes, novatrices à son époque ont bouleversé la perception du psychisme et de l’inconscient Freud a eu une intuition perfectible
    Ces théories ont ensuite été affinées par d’autres comme Jung et Adler, car il est évident que Freud n’avait pas tout trouvé. Cela dit Onfray, très bon écrivain, a tout à fait le droit de s’attaquer à Freud comme à toute « vache sacrée », mais là où je ne le suis pas, c’est quand il fait référence à la vie privée de Freud pour s’attaquer à sa théorie
    Prenons l’exemple de J J Rousseau, auteur de L’Emile, qui pourtant s’est montré incapable d’élever ses enfants
    Il faut critiquer Freud, comme tout penseur, mais il faut aussi lui reconnaitre son originalité et surtout pas tomber dans le piège de ceux qui assimilent Nietzsche au nazisme alors que le philosophe a écrit avant qu’Hitler ne soit en culottes courtes !


    • Francis, agnotologue JL 28 avril 2010 13:22

      Les dogmatiques qui ne jurent que par les petites pilules de la sainte institution promettent à tous les contestataires du credo allopathique et des vaccins (nuance) des pilules contre la bêtise estampillées Bigpharma.

      Nul doute que ces pilules le jour où elles seront en vente feront plus de dégats que de bien, puique une chose au moins est certaine : elles n’auront pas d’effet placebo, mais forcément un effet nocebo, par définition.


      • AniKoreh AniKoreh 29 avril 2010 12:48


        Excusez-moi, JL. Cela vous a peut-être échappé (?) mais la psychiatrie n’est pas la psychanalyse.. Il y a là plus qu’une nuance, mais une différence de taille.

        (Quant à la mise en garde contre cette psychiatrie et, par voie de conséquence, son premier pourvoyeur Big Pharma, évidemment je vous suis tout à fait) 


      • jako jako 28 avril 2010 13:31

        Je ne pense pas que « Pensez-donc, si le cours de la psychanalyse ne vaut plus rien, c’est tout le marché qui s’éffondre ! »
        La plupart des gens ont toujours besoin d’un « guide » , qu’il soit compétent ou pas n’est pas le problème.
        Pour le reste je rejoints le commentaire de Mr Yang


        • goldorak 28 avril 2010 13:46

          @ l’auteur,

          Votre article est truffé d’erreurs et de contre-vérités. Visiblement, vous ne connaissez ni Freud, ni la psychanalyse, ni même le livre de Michel Onfray...
          Deux ou trois contre-vérités parmi d’autres :
          - il est totalement faux de dire « qu’aucune voix » ne s’est attaquée à Freud, bien au contraire puisque cela a commencé dès ses premières publications, ce que Freud mentionne d’ailleurs dans l’un de ses livres paru en 1912 ! L’ouvrage qui fut le plus critique envers Freud, tout en reconnaissant ses découvertes, et dont s’est largement inspiré Onfray a été écrit en ...1981 ! Il s’agit du Sulloway, « Freud, biologiste de l’esprit »...
          - Comment pouvez-vous affirmer qu’une séance coûte 450 euros, alors que le prix moyen varie entre 40 et 70 euros...
          - ou encore, si effectivement Freud a dédicacé un livre à Mussolini, il s’agissait de « Pourquoi la guerre », écrit avec Einstein, cette dédicace lui ayant été demandée par l’un de ses patients, ami de Mussolini en 1933.. Et l’on peut penser que le choix du livre de Freud ainsi que sa dédicace furent particulièrement calculés...

          Je vous conseille d’ailleurs de lire cet ouvrage qui illustre bien la personnalité de Freud, et d’Einstein qui l’avait choisi pour répondre à sa question, ainsi que ses doutes.


          • voxagora voxagora 28 avril 2010 15:50

            Le n’importe-quisme sur le prix des séances
            en psychanalyse a encore de beaux jours devant lui !


          • voxagora voxagora 28 avril 2010 15:51

            Ma première phrase a sauté, qui était :
            il est impossible de remonter le courant,
            concernant les erreurs sur la psychanalyse,
            ses détracteurs en ont tant besoin.


          • Lilian Elbé 28 avril 2010 20:48

            Décidément je nous vous comprend pas sur AgoraVox.

            Cet article est à caractère journalistique, lors de l’énumération des griefs contre Freud je ne fais que citer Onfray dans son livre, que, oui monsieur, j’ai lu. Les 450 € par séance sont une transposition de Michel Onfray lui-même du tarif des consultations données par Sigmund Freud à l’époque.

            Ce n’est pas à moi qu’il faut répondre, mais à Michel Onfray. De plus, par souci d’objectivité, j’ai tenu à ajouter le point de vue de ses détracteurs, je ne prend pas parti trop catégoriquement.

            Je ne vois donc pas pourquoi vous, lecteurs/rédacteurs, visez les autres réacteurs, quand ils ne font que faire circuler une information. En ce sens, permettez moi de considérer mon article comme « intéressant ». Le module de jugement des articles ne sert pas à donner son avis sur le fond d’une polémique mais sur la qualité intrinsèque d’un article.

            J’ai peine à voir tous ces posts mal notés simplement parce qu’ils osent traiter d’un sujet risqué.


          • Gabriel Gabriel 28 avril 2010 13:57

            Je crois qu’à travers Feud, Michel Onfray s’attaque au dogme de la psychanalyse qui ne peut pas être qualifiée comme science car difficilement prouvable mais plutôt classée comme croyance. L’étude de l’esprit en passant par là. Quant à Michel Onfray, quel talent et quel orateur, respect !..  

             


            • jako jako 28 avril 2010 15:53

              Gabriel, je pense que la psychanalyse est une science qui se cherche, mais elle a beaucoup progressé grâce aux découvertes multiples et très récentes dans les « neuro-sciences »


            • LADY75 LADY75 28 avril 2010 16:39

              Lady Paname dit

              « Finalement ct’Onfray, c’est guère plus qu’un Zemmour avec un peu plus d’vernis culturel...

              Du talent ? Mmmouais.. comme un camelot vantant l’épluche légume universel sur un marché d’sous préfecture.. De l’éloquence ? comme un bateleur de foire !

              Quelle misère ! Des provocateurs médiatiques qu’ont fait passer pour des z-intellectuels sous prétextes qui »s’en-prennent-z-aux-idées-reçues-et-z’au-politiquement-correct"

              La vie des idées dans la France de Sarkozy : le vacuum total !


            • Gabriel Gabriel 28 avril 2010 17:51

              Lady Paname, quelle classe ! Quelle modestie ! Penser que M.Onfray possède un vernis culturel légèrement au-dessus de Zemour subodore que le votre doit être nettement supérieur. Nous avons hâte d’être éclairé par votre immense savoir …. Je serais curieux de connaître le nombre de ses conférences auxquelles vous avez assisté ou le nombre de ses ouvrages que vous avez lu pour lui porter l’anathème ? Comparer Onfray à Zemour, il fallait le faire ! 


            • JoëlP JoëlP 28 avril 2010 18:12

              Jako : "la psychanalyse est une science qui se cherche, mais elle a beaucoup progressé grâce aux découvertes multiples et très récentes dans les « neuro-sciences »

              Je reformule : La psychanalyse - qui n’a jamais été une science mais la simple intuition de Freud applicable à lui même et à quelques malades qui veulent entre autre tuer leur père et coucher avec leur mère - est en passe d’être rendu définitivement obsolète grâce aux progrès des neurosciences.
              J’ajoute que grâce à Onfray, la secte des adeptes est très vexée d’être ainsi mis en lumière même si, selon eux, ce n’est qu’une tentative de plus de dire que leur gourou était nu.


            • sisyphe sisyphe 29 avril 2010 13:54

              Par chantecler (xxx.xxx.xxx.38) 29 avril 08:57

              Freud a apporté les bases de la connaissance du psychisme humain , en partant des travaux de Charcot sur l’hystérie et l’hypnotisme et de sa propre névrose...

              Plusieurs collaborateurs puis disciples ont approfondi cette connaissance...

              Laquelle a des implications fondamentales pour aborder les pathologies mentales...

              D’accord avec ça.

              L’apport de Freud aux connaissances du fonctionnement psychique et affectif de l’homme OCCIDENTAL est fondamental. 

              Sa description des 3 instances du fonctionnement psychique ; le ça, le moi et le surmoi, est définitivement pertinente, et personne n’a été en mesure ni de la démonter, ni de définir plus justement ce fonctionnement. 

              On peut y ajouter, comme complémentaire (et non contradictoire) l’apport de Jung, entre autres ; notamment sur l’inconscient collectif.

              Pour les imbéciles, le complexe d’Oedipe se situe au niveau SYMBOLIQUE, et la libido est l’ensemble de l’énergie relative aux pulsions de vie ; et non pas l’appellation d’un pénis.

              Après, que la psychanalyse se soit transformée en une église, avec ses chapelles, ses schismes, ses grands prêtres, ses « profiteurs », n’est pas le fait de Freud. 

              Par ailleurs, Michel Onfray est un penseur brillant ; mais sa volonté de tout vouloir dézinguer à tout prix l’entraine dans des excès où il se ridiculise lui-même. Se référer à la vie privée de Freud, pour remettre en cause son apport sur les sciences humaines relève d’une pusillanimité dérisoire et médiocre.

              Onfray nous avait habitué à mieux que ça : qu’il abandonne sa volonté strictement polémique, pour en revenir à des analyses sérieuses, et il se recrédibilisera.

              Un livre pour rien.


            • viva 28 avril 2010 19:34

              Les bienfaits de la psychanalyse on en parle beaucoup, il serait sans doute bon d’écouter les patients.

              Je ne connais personne qui ait résolu le moindre de ces problèmes par la psychanalyse. Peut être faut il dépenser des sommes astronomiques pour arriver à un résultats ?

              Au bout d’un temps plus ou moins long les gens arrêtent leur analyse, le pire étant que ces personnes culpabilisent de stopper ce travail sur eux même


              • viva 28 avril 2010 19:40

                En réalité ce qui se passe dans le cerveau est du domaine de la chimie .....


                • amipb amipb 29 avril 2010 08:33

                  Ce qui se passe dans l’esprit n’est pas totalement du domaine du cerveau, le reste du corps a également son mot à dire.

                  Par ailleurs, certains neuropsychologues ne défendent pas cette thèse déterministe : nos actes, nos pensées et notre environnement ont également une action sur la structure de notre cerveau. Il y a donc interdépendance complète entre ces 4 éléments.



                  • moorea34 28 avril 2010 19:48

                    Toute la collection d’ailleurs est à lire !!
                    http://www.book-e-book.com/index.asp?sessionID=571943981&fx=1


                  • clostra 28 avril 2010 20:32

                    Il est vrai que si on passait son temps sur le divan à penser à Freud, à sa vie...on n’apprendrait pas grand chose sur soi...
                    Mais par moment des anecdotes qu’il relate font écho dans la vie réelle tant nos vies sont fondées sur de l’économie. L’autre jour j’ai cassé un verre (involontairement...) et je me suis dit : « ben zut, ce Freud a raison ! »
                    Passons sur Freud, il y a plus intéressant - ou aussi - dans le Livre du ça de Grodeck, dans Yung, dans cet affreux Lacan.
                    Je retiens surtout actuellement une nouvelle dérive qui va bien avec les profils politiques actuels avec la remise au goût du jour de l’hypnose. Il me semble que nous y avions associé l’idée que la liberté est inaliénable et que nos antiques nounours, leur odeur à nulle autre pareille, ne devraient pas être substitués. Mais bon...


                    • simplesanstete 28 avril 2010 21:20

                      J’ai lu les 100eres pages, j’aime bien le vécu de l’intro, l’ado cloîtré chez les curés aux mains qui les démangent et cet être qui dévore les « grands » Nietzsche, Marx, Freud qui le font sortir du prosaïque et lui permet de s’évader et qui le conduira à être prof pendant 20 ans(une sorte de sentance).Alors Onfray grand fan de N( ça c’est sa limite de libertaire, il pense que Dieudo est anticesmythes) met en // F et N, F détestait N et la philo en général et Onfray analyse F à travers N. Pas très intéressant jusque là une étude sur la notoriété et le déni, à suivre.


                      • crazycaze 28 avril 2010 23:40

                        Freud était cocaïnomane... La belle affaire !!! A une époque où celle-ci était en vente libre chez les pharmaciens. Cela lui permettait de dépasser son côté névrotique, et il l’a utilisé à des fins thérapeutiques avec forcément, compte tenu de ses vertus psychoactives, des résultats. Sa grande erreur est d’avoir voulu soigner des morphinomanes avec la cocaïne et les avoir rendu dépendants à la cocäïne, à une époque où les changements sociétaux commençaient à avoir un autre regard sur les drogues. Il a d’ailleurs été extrêmement critiqué à ce sujet à son époque.

                        Quant aux prix d’un séance de psychanalyse, ils dépendent énormément de la notoriété du psychanalyste. Freud n’avait certainement pas a avoir de scrupules à se faire payer cher, du fait de sa grande notoriété...

                        Par contre, réduire les opposants au modèle psychanalytique à d’affreux chimistes qui ne jurent que par les pilules miracles, ou à des nazis, ou considérer que les neurosciences prétendent que tout n’est qu’une question de chimie, c’est tomber dans la plus basse des caricatures, au mieux avoir complètement tort. Que des neurotransmetteurs soient à l’oeuvre, cela ne fait aucun doute, mais le cerveau n’est pas isolé des influences environnementales, des interactions du sujet avec son milieu. Il faut penser notre fonctionnement comme celui de différents systèmes enchâssés en co-action, pour lesquels, comme dans les théories des systèmes dynamiques, une variation même minime à un niveau peut entraîner des répercussions plus ou moins importantes aux autres niveaux, tout comme le fameux papillon...

                        Mais bon, je ne vais pas reprendre tout ce qui a été dit précédemment dans les autres sujets traitant du fameux livre d’Onfray... dont je regrette qu’il fasse plus de tapage que tous les autres livres de psychologie qui moins médiatisés sont a priori bien plus crédibles car écrits par des chercheurs en psychologie, et non par un philosophe, même si j’apprécie par ailleurs certains de ses articles.


                        • AniKoreh AniKoreh 29 avril 2010 13:04


                          La première publication de Freud, jeune encore, fut un petit opuscule : « De la cocaïne » (on peut commander en librairie).

                          Il y relate essentiellement les effets psychodynamiques (scrupuleusement mesurés sur lui-même au dynamomètre) et anesthésiants de la cocaïne, qu’il s’injectait.

                          Par ailleurs, sa correspondance régulière avec sa femme, apporte également beaucoup d’informations sur les effets plus psychiques de ses injections, découverts indirectement, dirait-on. 

                          A l’époque, comme on le relevait ci-haut, la cocaïne était en vente en pharmacie / droguerie, tout comme l’opium d’ailleurs.


                        • AniKoreh AniKoreh 29 avril 2010 14:20


                          Erratum : lire, s’il vous plaît :

                          Il y relate essentiellement les effets psychodynamiques, psychotoniques, dynamico-musculaires (scrupuleusement mesurés sur lui-même au dynamomètre) et anesthésiants de la cocaïne, qu’il s’injectait.


                        • morice morice 29 avril 2010 11:52

                          Quand le philosophe Michel Onfray dédie son livre à la destruction de la psychanalyse, ça secoue dans les divans...


                           il y a bien longtemps qu’Onfray ne casse plus trois pattes à un canard... il s’est Béachélisé...

                          • Nigouze 29 avril 2010 13:15

                            Bonjour, je ne peux que vous conseiller à tous d’étudier l’oeuvre et donc le courant de pensée de Jiddu Krishnamurti, qui explique très clairement que le travail analytique n’est pas une voie sans risque, qu’elle est certes nécessaire pour ceux qui sont trop désequilibrés pour prendre conscience par eux-mêmes du contenu global de leur conscience, mais elle ne permet pas la vraie guérison, celle-ci n’étant ni soumise au temps ni à l’interprétation du passé. J’espère que certains auront compris, et que d’autres auront la curiosité d’explorer ces visions originales de l’esprit et de la pensée. Mes chers internautes, passez une excellente journée malgré tous ces mensonges perpétués !!


                            • @distance @distance 29 avril 2010 13:41

                              Dans le monde entier, on dépense 5 fois plus d’argent pour des implants mammaires et le viagra que pour la recherche contre la maladie d’Alzeimer.
                              On peut donc conclure que dans 30 ans, il y aura un très grand nombre de personnes avec de gros nichons et de superbes érections, mais incapables de se rappeler à quoi ça sert !


                              Une homme désespéré appelle sa femme au boulot :
                              - Je veux faire un puzzle, je n’y arrive pas, je n’en peux plus !
                              - Calme-toi mon amour, est-ce que tu as un modèle ?
                              - Oui ! il y a un coq sur la boite mais je n’y arrive pas, toutes les pièces se ressemblent.
                              - Ce n’est rien mon chéri, je vais rentrer et on va voir ça ensemble.
                              La femme rentre, trouve son mec en pleurs :
                              - Écoute mon chéri, tu es gentil, tu es le plus beau. On remet les corn flakes dans la boite et on ne dit rien à personne.


                              • Christoff_M Christoff_M 1er mai 2010 02:53

                                Il y en a bcp en France qui ont peur de perdre un justificatif douteux d’une certaine psychanalise qui confond commerce encaissement des billets et vente de pilules avec aide suivie apportée à un individu....

                                merci à Cyrulnick et Onfray de mettre un coup de pied au cul au Milleristes français pédants imbus d’eux mêmes et dans une impasse volontaire qui rapporte

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