• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La cause palestinienne oubliée

La cause palestinienne oubliée

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé, la construction de logements pour 300 nouvelles familles dans la colonie de Beit El, près de Ramallah en Cisjordanie. La communauté internationale a vivement réagi à cette décision. La France l'a immédiatement condamnée et le département d'Etat américain a jugé que la poursuite de la colonisation "sape les efforts de paix".

En promettant la construction de nouveaux logements en Cisjordanie, Benjamin Netanyahu espère offrir une "compensation" aux 340.000 colons de Cisjordanie qui quelquefois tombent sous le coup de la loi israélienne dans certaines occasions, ces implantations de peuplement, autorisées ou non par le gouvernement, restent "illégales" au regard de la Convention de Genève dans son article 49. Y compris à Jérusalem pour qui Benyamin Netanyahu, déclarait devant l'AIPAC (le principal et puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis) "le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd'hui. Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale".

Bon à part çà on ne parle plus de ce conflit, sinon que l'Etat d'Israël malgré ses affirmations de recherches de solutions du conflit n'a surtout pas l'intention d'en trouver une. Par exemple depuis peu, les dons sociaux et éducatifs aux organisations religieuses, dans les colonies illégales vont bénéficier de dégrèvements fiscaux à hauteur de 25 % des sommes versées. Et ce à l'initiative du Likoud favorisant ainsi l'implantation des colons et enterrant de nouveau le processus de paix.

Devant cette inflexibilité le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, a décidé d'interdire la vente et la consommation de produits fabriqués dans les colonies juives de peuplement, près de 40 millions de shekels (8,5 millions d'euros) de marchandises prohibées ont été saisis. A ce sujet nous n'entendons plus les résultats de ce boycott au niveau international, d'ailleurs.

La Palestine et la France.

Mahmoud Abbas a obtenu le soutien 'symbolique' de François Hollande très timide sur la question du conflit et signer avec Laurent Fabius une convention de 10 millions d'euros d'aide budgétaire, première tranche de la contribution de la France au titre de 2012. « Des résultats ont été atteints, l'aide de la France a été confirmée » a dit le nouveau Président qui continue :.« Nous ferons tout pour que le dialogue [israélo-palestinien] reprenne [...] le plus tôt sera le mieux", sachant très bien que la reconnaissance de l'Etat palestinien n'est même plus à l'ordre du jour.

Depuis 2007 date à laquelle furent levés 7,7 milliards de dollars sur trois ans, de vastes réformes structurelles ont alors été lancées, permettant une forte croissance économique (9,3 % en 2010) et la Palestine a besoin à nouveau de fonds depuis 2011. Le coup de poker à l'ONU d'Abbas a fortement contrarié les USA et ses lobbys pro-israélien et évidemment Israël qui ont serré les cordons de la bourse dans l'effort international d'aide. A ce sujet, le dirigeant palestinien a confirmé qu'il retenterait sa chance devant l'Assemblée générale de l'ONU, mais pour obtenir plus simplement le statut de d'État non membre. Les Palestiniens choisiront cette voie "si toutes les autres tentatives de négociations (avec Israël) ne réussissent pas. "Nous insistons sur les négociations entre nous-mêmes et les Israéliens. Dernièrement, nous n'avons pas pu convaincre les Israéliens d'arrêter la colonisation", a-t-il également regretté. La démarche des Palestiniens pour une reconnaissance de leur État ne visait "pas à isoler ni délégitimer Israël". "Nous voulons coexister avec Israël" mais "nous refusons (sa) politique de colonisation" dira-t-il enfin.

Abbas insiste également sur le sort très sensible des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes et demande leur libération. Quelque 1 550 Palestiniens détenus en Israël ont mis fin le 14 mai à une grève de la faim en échange d'un assouplissement des conditions de leur détention. Autre demande qui risque de ne pas aboutir : la fourniture d'arme pourtant nécessaire pour la police de l'OLP, conditions pour une reprise du dialogue.

Voilà donc les dernières nouvelles de ce conflit qui n'en finit pas et qui démontre aux yeux du monde entier, qui se lasse, que l'Etat d'Israël après avoir ignoré depuis sa création les résolutions de l'ONU et que ses propositions de dialogues et de recherches de la paix ne sont que des leurres. Que le gouvernement actuel, peut-être le plus à droite jamais constaté, n'a qu'un seul but, exaucer les vœux de la communauté religieuse la plus intégriste : s'établir dans les frontières improbables bibliques d'Erezt Israël et pourquoi pas jusqu'au Sinaï d'ailleurs ?

Dénoncer et militer contre ce sionisme (politique également) et pour la cause palestinienne, le dernier territoire non détaché du colonialisme, n'est pas de l'antisémitisme, ni une lubie ou un dada, c'est une nécessité, car en effet ce conflit est porteur d'un autre bien plus important et qui pourrait s'étendre à toute la région avec les conséquences internationales que l'on devine.

Nous savons que la reconnaissance d'un Etat palestinien, membre ou non de l'ONU ne changera guère le sort des habitants de la région, Israéliens compris, mais n'y-a-t-il pas de solution autre que militaire ? De plus, la cause palestinienne n'a pas été au centre du printemps arabe alors que la situation interne reste explosive.

Le sionisme dès son origine est une erreur historique, réunir sur une terre qui ne lui appartenait plus (et encore les historiens sont divisés sur cette propriété plus biblique que réelle et qui date trop pour y trouver une légitimité) d'une communauté disséminée dans le monde occidental surtout européen qui n'a de commun qu'une religion fermée pour y créer un Etat juif.

Cette incongruité était porteuse de drames, d'exil des autochtones, de pleurs de larmes et de morts et qui aujourd'hui a été pérennisé par la force. L'horreur de la tentative d'extinction des israélites d'Europe, dont les paisibles palestiniens de l'époque ne sont pas responsable, aurait été l'occasion d'un véritable dialogue et au moins le respect par le nouvel Etat de respecter les résolutions.

Ainsi, la résolution 181, autrement dit la proposition de partage aurait dû être accompagnée d'une proposition de référendum d'autodétermination et d'une consultation des pays voisins de la Palestine. Les sionistes violèrent cette résolution, qui prévoyait en plus une période de transition de deux ans (jusqu’en septembre 1949) pour mettre en place l’union économique. Ils refusaient surtout la création d’un Etat palestinien.

Nous en sommes toujours là.


Moyenne des avis sur cet article :  3.71/5   (31 votes)




Réagissez à l'article

27 réactions à cet article    


  • Cigogne67 12 juin 2012 10:18

    Jérusalem est historiquement la capitale du peuple Juif.

    la question d’un état arabo-palestinien est posée. Il faut, faute d’accord, qu’Israël reconnaisse unilatéralement un état arabo-palestinien dans des frontières définies et que cet état assume ses responsabilités, toutes ses responsabilités.


    • poletmik 28 juin 2012 12:43

       Cigogne67 (xxx.xxx.xxx.149) 12 juin 10:18


      Être pro-israélien n’empêche pas de connaître la situation en Israël : cet état pirate qui comporte actuellement 20% d’arabes gère donc déjà ce que vous demandezet n’accorde pas les mêmes droits à ses ressortissants arabes ni aux députés arabes.
      Quant à Jérusalem est est la capitale de la Palestine.
      Vous devriez lire les ouvrages des Nouveaux historiens israéliens qui ont rectifié depuis maintenant quelques années l’Histoire construite officielle d’Israël:Dominique VIDALpar exemple aux Editions La Fabrique en France etc......Lire aussi Shlomo SAND sur la réalité du peuple juif. 
      Enfin il faut dans un autre domaine vous poser la question de la « circoncision » (pratique sauvage qui a pour but de marquer les individus depuis l’enfance comme des bestiaux) alors qu’on critique et ce notamment les juifs, le port du tchador. Cette pratique a certainement été à l’origine de la mort de très nombreux juifs durant la guerre 39-45.

    • Alpo47 Alpo47 12 juin 2012 11:06

      Depuis toujours, le gouvernement Israelien pratique la politique de la fuite en avant et du fait accompli et entend bien continuer, notamment grace à la complicité US.
      Israel n’a jamais respecté les traités qu’il avait signé, pas davantage la loi internationale ou les Droits de l’homme, est dirigé par l’extrème droite, dont le ministre Liebermann est le plus « démonstratif »... « On » accepte de la part d’Israel ce que l’on rejette partout ailleurs, tellement son influence est grande sur les décideurs.
      Hélas, les enfants de ceux qui ont été persécutés sont devenus bourreaux à leur tour et en toute conscience. Tragique.


      • teddy-bear teddy-bear 12 juin 2012 15:19

        MATSADA*

        Je croyais avoir écrit que cela n’est pas une lubie, ni un dada d’ailleurs. Et si dans le monde entier on condamne la politique de l’Etat d’Israël, ainsi que l’ONU ce n’est ps un hasard. Quand à Dieudonné, je me balance de son opinion et de son score.

        Cher ami gardez votre compassion, car cela fait des dizaines d’années maintenant que je milite pour cette cause. Comme tous les pro-sionistes vous oubliez ou faites semblant que dans ce conflit il y a un agressé et un agresseur.

        et qu’Israël depuis son auto-proclamation s’est conduit comme un Etat terroriste et même avant. Et vous voudriez que les Palestiniens ne ressentent pas de colère en étant enchaînés comme vous l’avouez vous même  ?. Ben Gourion disait qu’à leur place il ferait pareil.


        Où allez vous chercher que j’aime tant les Palestiniens (Arabes de Palestine ? encore un vocable révélateur) je compatis également les Israéliens grugés et victimes du sionisme politique et religieux. Je milite pour le rétablissement d’un justice bafouée depuis trop longtemps, j’ai fais la même chose pour l’Afrique du Sud.

        De toute façon le sionisme et la politique de cet Etat sont condamnés, non seulement par l’opinion publique, mais par toutes les chancelleries , les exécutifs officiellement ou non. Un Etat au ban de la société des nations, mais soutenu par les USA aux côté de la Syrie par exemple, cela présente mal.


      • Ptetmai 12 juin 2012 14:48

        La cause est des plus justes et son impact est quasi internationale

        Malheureusement il n’y a pas assez de militants qui montnet la garde sur les grands médias inhternautisés et réagir à la moindre occasion quand un article touche de près ou mêm de loin la Palestine

        . Tant que la majorité des vecteurs d’opinions et/ou de décisions, (politiques, politologues et journalistes), dans de nombreux grands comme petits pays, penseront que la naissance du pseudo-état israélien (29.11.1947 et 14.05.1948) a été juridiquement légitime, il n’y aura pas de solution éthique et juste , pas d’état palestinien de la Méditerranée au Jourdain. Un état souverain non confessionnel avec aussi des citoyens palestiniens non racistes ou repentis ex-israéliens (peut-être ) juifs (quoique) ne pouvant pas prouver que leurs ascendantes en l’an zéro étaient majoritairement hébreuses et donc qu’ils vivent bien sur la « terre de nos aïeux  ».

        La résolution 181 de l’ONU n’était qu’une recommandation et pas une injonction de partage ; au moins 9 voix des 33 états qui votèrent «  yes » sur 56 ont été obtenues contre des pressions ou de l’argent  ; et d’autres états votant « Yes », avec plus ou moins de résignation et d’optimisme, ne savaient pas ou préféraient ne pas savoir que Ben Gourion n’avait aucune intention de respecter la lettre et l’esprit du texte, mais voulait seulement que le texte contienne les mots « état juif ». Et, hélas, la France dont seul le vote a été applaudi fut complice de cette inique atteinte indéfendable aux droits des Palestiniens sous l’influence direct d’un agent sioniste, par ailleurs « éminent » homme politique socialiste français.


         


        • teddy-bear teddy-bear 12 juin 2012 15:18

          ptetmal*

          En complément les faits concernant les votes de l’ONU et les USA


          En septembre 1947 : l’ONU émet un premier vote pour décider de l’avenir de la Palestine. Le résultat est le suivant :- 25 voix pour le partage,- 13 voix contre,- 19 abstentions. Mais la résolution, pour être validée, devait obtenir les 2/3 des voix, ce qui n’est pas le cas. C’est alors que les pressions les plus grandes s’exercèrent sur les représentants des Nations Unies de la part du Congrès, de l’Administration, du parti démocrate, du président Truman (inquiet pour sa réélection), de l’ensemble des organes du mouvement sioniste présent dans tous les pays. Ils pèsent de tout leur poids pour gagner à leur cause les États les plus faibles.

          Il s’ensuit que les représentants de certains de ces États : la Grèce, les Philippines, le Libéria et Haïti... récalcitrants jusque-là deviennent favorables au partage, les Philippines et Haïti se voient accordés des prêts pour leur développement tandis que, à l’instigation de l’Administration démocrate, la compagnie de caoutchouc Firestone prévint le Liberia qu’elle annulerait ses projets d’extension dans le pays s’il ne renversait pas son vote en faveur du partage !

          Le 25 novembre : l’ONU (où l’Afrique et une partie de l’Asie n’ont pas encore de voix) émet un second vote pour décider de l’avenir de la Palestine. En dépit de l’opposition farouche des Etats arabes et du Royaume-Uni tout à fait convaincu que la création d’un État juif entraînerait une situation continue de violence et de guerre, le projet soviéto-américain de deux États séparés passe en commission. Le vote est le suivant :- 25 voix pour,- 13 voix contre,- 17 abstentions,- 2 absents. Mais il manque encore 1 voix pour atteindre la majorité requise des 2/3. C’est alors que Truman jette de nouveau tout son prestige de Président des États-Unis dans la bataille et mobilise tous les moyens dont il dispose, moyens diplomatiques et autres : l’administration des États-Unis menace la France, qui s’est abstenue lors du vote, de lui couper les vivres, tandis que plusieurs chefs de délégations se voient offrir des " enveloppes " ou des cadeaux pour leur épouse ...(Le péché originel d’Israël, p. 37) Le sous-secrétaire d’État des Etats-Unis, Sumer Welles, a pu écrire à propos de ces événements, nous dit encore D. Vidal : " Par ordre direct de la Maison-Blanche les fonctionnaires américains devaient user de pressions directes ou indirectes afin d’assurer la majorité nécessaire au vote final ". Le ministre de la Défense James Forrestal dans ses Mémoires a confirmé de son côté que " les méthodes utilisées pour faire pression, et contraindre les autres nations au sein des Nations Unies, ont frôlé le scandale ".




          • Henry Cornil Henry Cornil 12 juin 2012 17:33

            Et combien d’inepties de ce genre vous apprend-on, dans les écoles qui font des fascistes qui s’ignorent ?


          • teddy-bear teddy-bear 12 juin 2012 16:08

            Les mensonges....Il n’y a aucun mensonge dans ce je que j’écris, il suffit de consulter un encyclopédie ( Exemple 1) ou de lire le plus possible les ouvrages historiques. Et dire qu’il y a encore des gens qui pensent cela et qui le véhicule nous ramène de années en arrière. A moins que cela soit du deuxième degré.

            Le massacre du Qibya

            Le 14 octobre 1953 une unité spéciale israélienne, dirigée par un jeune commandant de 25 ans du nom d’Ariel Sharon, l’unité 101 lance des représailles contre un village, pour se venger de l’assassinat d’une mère et de ses deux enfants par des fedayin palestiniens infiltrés en Israël.(Ce qui est dégueulasse) L’opération israélienne commence à 7 heures du soir. Le commando compte environ 40 personnes, avec des mulets dont les sabots étaient enveloppés d’étoffe et qui portaient 600 kg de TNT. Toutes les maisons (après demande d’évacuation rapide) sont dynamitées. Bilan, 69 personnes tuées, (pour la plupart des femmes et des enfants) selon l’historien israélien Martin Van Creveld. Les survivants, étant abattus à la mitraillette. Un habitant se souvient qu’en 1967 peu après la conquête de la Cisjordanie par Israël, un soldat, fils d’un combattant de l’unité 101, est venu demander pardon au nom de son père. Des familles entières furent anéanties. Malheureusement des rescapés ont parlé. Sharon a reconnu avoir dirigé ce raid mais “que les habitants étaient restés dans la quarantaine de maisons au lieu de s’enfuir, ce fut une tragédie”. Il ne s’émeut guère et affirme que pour la première fois Israël disposait d’une réponse efficace et que ceux qui voulaient sa perte devraient dorénavant réfléchir. (Mémoires, éditions Stock, 1990). Il fut convoqué par Ben Gourion qui le sermonna, on ne sait toujours pas pourquoi. Sharon fut nommé quelques mois plus tard au grade de lieutenant-colonel !

            Un analyste militaire juif écrivit en 1965 “La majorité des Israéliens avaient approuvé l’opération, mais ils ont trouvé qu’on était allé trop loin”

            Le Conseil de Sécurité de L’ONU condamna Israël. Le 9 septembre 1994, le journal Ha’aretz publiait l’original de l’ordre écrit de la main du commandant “L’objectif est d’attaquer ce village, de l’occuper et d’y causer un maximum de dégâts en vies humaines et en matériels” Cet ordre est signé du major Ariel Sharon.

            Véridique et que personne e dise qu’il s’agissait d’un acte de guerre , ce qui un acte de terrorisme d’Etat.

            "De toute façon le sionisme et la politique de cet Etat sont condamnés, non seulement par l’opinion publique, mais par toutes les chancelleries , les exécutifs officiellement ou non. Un Etat au ban de la société des nations, mais soutenu par les USA aux côté de la Syrie par exemple, cela présente mal."

            Israël n’est pas au ban de la société des nations ? Toutes les résolutions l’ONU depuis sa création bien avant sa constitution actuelle condamne Israël, alors le complot islamique... bonjour .

            N’y-a-t-il aucune autre région du monde où l’on tue ? Bien sur que si, mais pas depuis la fin de la dernière guerre et cela n’est pas un argument. L’ONU condamne les exactions de la Syrie comme dans tous les pays aux mains de tyrans. Eclairez-vous.


          • teddy-bear teddy-bear 12 juin 2012 23:56

            Matsada.*

            Monsieur, j’ai refusé de combattre en Algérie. Et je sais ce que peu apporter d’horreurs une guerre, mais j’insiste sur le fait que le massacre (parmi d’autres) de Qybia par un commando israélien est un acte de terrorisme d’Etat et non d’un action de guerre. Enfin depuis 1967, raid des Six-jours, je milite pour la reconnaissance de la faute originelle d’Israël, trouvez donc un autre mot que lubie, par exemple une profonde conviction, accordez-moi de la sincérité. De plus je ne vois pas où je développe une seule théorie sur la guerre

            Et enfin arrêter d’employer le mot bobo, une vieille scie qui commence à faire ringard et appliqué à mon égard faire rire tous mes amis et familiers tous de bon prolos comme moi, ’pensionné’ (?) vous voulez dire retraité ?. Une confusion ou un méchant trait.

            Votre dernière phrase est hors contexte et venimeuse, puisque je vous redis que je milite depuis longtemps maintenant pour cette cause et auparavant pour celle de la minorité noire Sud-Africaine.

            Pour terminer notre dialogue stérile, je suis certain que le ton de vos interventions dénote l’amertume de constater que l’Etat d’Israël d’une manière ou d’une autre passera inexorablement par le tribunal de l’Histoire et que la politique actuelle de Tel-Aviv n’est qu’un atermoiement.



          • Tama29 14 juin 2012 17:45

            Mais tes fière d’avoir combattu ? D’avoir tuer des millier d’enfant ? 


          • Le péripate Le péripate 12 juin 2012 15:48

            Ce qui serait bien c’est que les dirigeants palestiniens cessent de faire la manche. Il n’y a pas d’état au monde autant sous perfusion.


            • Henry Cornil Henry Cornil 12 juin 2012 17:37

              Ça, c’est puissamment réfléchi ! Et quand tu croises un S.D.F., tu le traites systématiquement de fainéant ? Et les chômeurs d’assistés ? Et les fillettes victimes d’abus sexuels d’allumeuses ?


            • Le péripate Le péripate 12 juin 2012 18:13

              Un problème ?

              Cet état est un état mendiant, que ça vous frise ou non. Ou alors démontrez moi le contraire, mais cessez de brailler.


            • Le péripate Le péripate 12 juin 2012 18:32

              C’est d’ailleurs probablement le fond du problème : tous ces jolis cœurs qui défendent la veuve et l’orphelin vivent très bien en se servant au passage sur une aide humanitaire, des fonds qui n’atteignent presque jamais les destinataires présumés.

               smiley


            • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 12 juin 2012 18:54

               "Ce qui serait bien c’est que les dirigeants palestiniens cessent de faire la manche. Il n’y a pas d’état au monde autant sous perfusion."

               Objectivement, cela est faux :

               

              1) Le premier récipiendaire mondial d’aide étrangère étant non pas la Palestine mais Israël qui depuis 1949 bénéficie d’une aide continue (sans qu’aucune situation « humanitaire » ne le requiert) : ce qui conduit à une situation somme toute unique : non pas une économie sous perfusion étrangère mais résolument fondée sur l’importation de capitaux étrangers : principalement  : a) aide US (entre 150/200 milliards de $ depuis 49 rien qu’en aide directe : ce qui n’inclut donc pas les aides indirectes –loan/debt guarantee, grants, grants, etc.. b) indemnisations pour l’Holocauste enfin c) diaspora. A noter ici que ne sont pas intégrés les divers « projets » avec financement européen dans le domaine de la dite « sécurité civile » (formule diplomatique pour évoquer le financement du complexe militaro-industriel et sécuritaire israélien et ainsi éviter sémantiquement les restrictions posées par la législation européenne)

               

              2) comme déjà évoqué dans des commentaires passés : en prenant une année au hasard : exemple 2007 : l’aide per capita pour les Palestiniens s’élevait à 504$ : ce qui les plaçait au même niveau que les habitants des îles Salomon, mais très loin derrière ceux des îles Palaos avec eux le double : 1108$, ce qui reste encore très loin des habitants de Mayotte avec 2189$. Il y a donc un clair fossé entre la réalité factuelle et la perception que l’on peut en avoir.

               

              3) mon cher Péripate : il n’existe pas d’ "état palestinien" d’où semble-t-il les problèmes récurrents dans cette région du M.O. : il existe la dite « AP » (soit la police indigène en charge d’assurer l’administration/sécurité des bantoustans palestiniens pour le compte de la puissance occupante)

               

               

              4) les premiers qui s’opposeraient à un gel de l’aide internationale seraient non pas les Palestiniens mais les dirigeants israéliens : de fait, la communauté internationale rend un immense service à Israël puisqu’elle prend en charge l’occupation : qui dit contrôle dit responsabilité : ce devrait être à la puissance occupante de casquer pas à la dite communauté internationale.

               

              C’est pour cela d’ailleurs que si cet argument du « palestinien mendiant » est récurrent dans la propagande sioniste : au niveau de l’état israélien : le rôle de l’aide internationale (qui de facto est en plus d’être une légitimation revient à stricto financer l’occupation et le processus d’annexion de l’essentiel de la Cisjordanie) est très bien compris : il suffit de simplement imaginer le coût mensuel, annuel que cela représenterait pour Israël que de devoir payer rien qu’une ration quotidienne d’eau et de pain sec par palestinien.

               

              5) L’essentiel de la dite aide finit dans les caisses de l’état israélien ou est réinjecté dans l’économie israélienne ( l’état israélien rappelons-le peut bloquer ces fonds, voir les ponctionner à l’arrivée quand cela lui chante) : 

              a) parce que Zion dispose avec les territoires palestiniens d’un marché captif : les 3/4 des imports en territoires occupés viennent d’Israël donc de boîtes et compagnies israéliennes, et donc une bonne partie de l’aide internationale destinée à l’achat de biens/produits de consommation finit en Israël. 

               

              b) pour le reste des imports : Israël a le contrôle de frontières c’est elle aussi qui encaisse les frais de douane (au départ, selon les accords d’Oslo, l’encaissement des frais de douanes côté israélien avait pour corollaire la possibilité des Palestiniens d’aller travailler en Israël : oublié depuis longtemps) , de plus vu qu’il contrôle les douanes, Israël décide aussi à qui les Palestiniens ont le droit d’acheter (exemple : ils pourraient importer des produits à des tarifs beaucoup moins chers depuis l’Egypte ou la Jordanie mais la bureaucratie douanière israélienne est tellement bien faite qu’au final les Palestiniens soit donc achètent en Israël comme précisé avant soit à des compagnies internationales ayant reçu le visa casher et cela pour beaucoup plus cher : et donc aussi des taxes douanières plus intéressantes pour Israël à la sortie)

               

              c) quant au reste du pognon international non utilisé pour ces achats de biens/produits, va servir aussi à faire tourner l’AP (administration, institution, forces de sécurité, etc…) : et par exemple à qui les Palestiniens doivent-ils payer leurs factures de flotte, d’électricité, etc… ? Israël.

               

              > L’aide internationale est bénéficiaire avant tout à l’état israélien que ce soit en termes politiques, économiques ou militaires : 

              a) pas à prendre en charge les frais de l’occupation (politiquement cela légitime l’occupation/annexion en maintenant le pseudo « statu quo » : l’aide internationale n’atteint pas la zone C - plus de 60% de la Cisjordanie)) ,

               b) l’essentiel du pognon finit dans ses caisses, 

              c) l’économie palestinienne ne peut pas se développer : en simplifiant à l’extrême le fonctionnement normal d’une économie : à savoir un système de production, distribution puis consommation : et bien le hic c’est que c’est Israël qui a le contrôle de ce qui forme la base de ce système : terres, eau, électricité, routes, frontières, télécoms et radio, espace aérien, électricité, plus contrôle de l’accès et des mouvements des Palestiniens, et bien entendu impensable pour les Palestiniens de commercer librement avec qui leur chantent.

               

              Que reste-t-il à la fin ? Et bien ni production, ni même distribution (puisque pas de production) : ne reste que consommation : morale de l’histoire l’aide internationale permet à Israël de se soulager de la charge financière engendrée par l’occupation et en bonus de disposer d’un marché captif de Palestiniens qui ne peuvent être rien d’autre que consommateurs.

               

               

               

               

               


            • Le péripate Le péripate 12 juin 2012 19:06

              Trop long. Synthétisez.

              Et vous confondez (volontairement) capitaux investis et aides perdues.


            • Lord WTF ! Lord Franz of the F. in S. 12 juin 2012 19:53

              « Se seraient-ils enrichis aux dépends des peuple palestinien - et avec l’argent du contribuable américain et européen ? »

              Il ne me semble pas avoir prétendu le contraire : la corruption de la clique à la tête de l’AP ainsi que les détournements financiers qui la matérialisent sont un fait établi : il me semble d’ailleurs que ce fait ait notoirement joué dans la montée en puissance du Hamas, voilà quelques années déjà...so what ? 

              En tant que tel ce fait - corruption- n’influe pas sur la valeur esthétique (belle, pas belle, etc...) de la dite « cause palestinienne » : à savoir les droits des Palestiniens. Si je m’en tenais à votre logique, vu la pléthore d’affaires de corruption qui ont fait l’actualité en Israël, ces dernières années : je vous renverrai aussi à la valeur esthétique de votre « cause ». Je ne le fais pas, ne liant pas l’inclination naturelle des élites politiques - d’ici ou là- à la corruption, aux peuples qu’ils gouvernent ou aux supposées causes qu’elles défendraient. 

            • COVADONGA722 COVADONGA722 12 juin 2012 21:23

              bonjour Le Péripate
              considerez vous l’argent investi dans tsahal par les usa et l’allemagne par exemple comme
              des dons ou des investissements ?
               
              dome de fer , sous marins ect....

              asinus


            • Tama29 14 juin 2012 17:46

              Parole d’ignorants ;)


            • zappa zappa 12 juin 2012 16:35

              Merci pour l’article

              Le gouvernement actuel d’Israel est raciste. Les personnages au sommet de cet état sont racistes. Le racisme est la pire situation car il est vide d’argument et promeut la haine gratuite.

               


              • Revan 12 juin 2012 20:31

                facile de défendre « l’opprimé » moi j’ai envie de défendre les citoyens israélien qui se prennent chaque jour des bombe sur la gueule, dire qu’on ne sait pas d’où il viennent c’est la même que justifier les actes inhumains de l’état israélien envers les citoyens palestinien, comme je l’ai dit ici plus bas dans les commentaires :
                http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alyaexpress-news-se-prend-une-118239?debut_forums=0
                je ne suis ni pour l’un, ni pour l’autre, seulement pour les citoyens qui n’ont rien demandé a personne et qui s’en prennent plein la gueule.
                juifs et musulmans, c’est la même croyance interprété autrement, alors a moins que de vous envoyer des obus et des bombes sur la gueule soit votre manière de manifesté votre amitié comme dans le village d’Asterix, il serait temps d’arreter ! merci au nom de la communauté international !


                • Cigogne67 13 juin 2012 07:59

                  Et pendant ce temps en syrie...assad génocide ! smiley


                  • Tama29 14 juin 2012 17:44

                    C’est vraiment choquant comment tu accumule l’ignorance ! Presque Aucune subvention n’atteint réellement les palestiniens, tous arrêter par les israélien ! Et pour établir leur propre économie, si cetait un état normal qui avait la possibilité d’avoir des frimes international sur son territoire par exemple ou qui pouvait sortir de son pays normalement ou circuler librement dans son pays mais non ils n’ont pas le droit, non eux quand ils veulent passer en Jordanie faut passe une journée entière dans la route, pour passé dans Jérusalem (dans le côté palestiniens ) il n’ont pas le droit à moi, d’avoir plus de 50ans ! Évidement oui chaque personne de moin de cinquante ans voulant seulement augmenter leur culture peut avoir tuer. Moi je voudrais juste qu’on se mette à leur place quon regarde les difficulté à laquelle ils doivent faire face tout les jours !

                    . Tu sais pas comment il vivent, et je pense qu’il ont plus de culture que le monde réunie 

                  • teddy-bear teddy-bear 2 juillet 2012 14:07

                    Sur tous les sites qui parlent du conflit centenaire palestino-israéliens et brûlant depuis 1947, les laudateurs du sionisme, israéliens ou pro-sionistes sont obligés de remonter à David, aux Cananéens (pourquoi pas à Charlton Heston) et faire de l’exégèse pour trouver une justification à l’invasion par des juifs européens (une communauté dont le seul lien est d’être juif, israélite ou non) d’une terre arabe, musulmane depuis des Mille-et-une Nuit. Alors que les autochtones vivaient depuis des siècles aux côtés de juifs orientaux, leurs propres cousins et dont les modes vie se confondaient, les forces armées juives et ses milices les ont chassés par la force et la peur.

                    Ces mêmes thuriféraires esquivent ainsi la question de fond en noyant le poisson dans le lac de Tibériade. Aucun ne nie les atrocités commises par les agresseurs pour y établir un Etat par la rouerie et le terrorisme dont les détails sont dans toutes les encyclopédies papier et la curieuse attitude des pays occidentaux qui n’ont pas bronché.

                    Les réponses des admirateurs de la politique des dirigeants israéliens vont jusqu’à justifier cet état de fait en citant à tout bout de champ le Hezbollah, l’OLP et autres milices, en omettant de dire que leurs agissements sont la conséquence de la présence d’une armée d’occupation et qui mérite un résistance tant louée dans d’autres passages de l’Histoire.

                    Chaque intervenants réponds d’une façon souvent anecdotique, (j’ai connu un type qui a vu un type qui a dit que..) donc d’une manière à la limite du dilatoire. Il me semble que poser simplement les questions fondamentales devraient recevoir une réponse franche -oui ou non- sans ergoter ni en revenir aux Philistins. Ce qui aurait comme bénéfice de ne plus se répéter dans de vains dialogues de sourds.


                    A/ Est-il normal qu’une communauté de religieux européens, très tôt dans la mise en œuvre du sionisme, décident de s’installer en terre musulmane au nom d’une Bible dont les faits historiques déjà improbables sont aujourd’hui mis en doute.

                    B/ Alors que depuis les horreurs de la « Grande Guerre » et de la Seconde, la communauté internationale a édicté des lois comme celles de l’autodétermination, la reconnaissance de crimes de guerre et contre l’humanité, a-t-elle pu accepter le coup de force d’Israël que fut la décision unilatérale de créer un Etat juif.

                    C/ N’est-ce pas une faute ou une tromperie pour les émigrants et les Israéllens d’aujourd’hui, de faire subir les conséquences mal maitrisées de cette invasion, de plonger ses concitoyens dans la terreur d’une guerre ou d’attaques continuelles, en réponse aux exactions de la mal nommée Tsahal (se rappeler la répression de la ’Guerre des pierres’ Intifada première et seconde, sans parler des représailles sur Gaza).

                    D/ Tel-Aviv selon les circonstances que je viens d’évoquer, a-t-elle l’intention comme proclamé, d’accepter à ses frontières, un Etat « peau de chagrin », désarmé, dont le peuple est définitivement avili, dépossédé et réfugié misérablement dans les pays d’accueil souvent très froids pour ne pas dire plus.

                    Aurai-je beaucoup de réponses simples à chacune de mes questions.

                    Pour ma part et en conclusion générale sur tous les plateformes de discussions l’application du sionisme en Palestine n’a aucune excuse, aucune justification et aucune légitimité..


                    • teddy-bear teddy-bear 2 juillet 2012 18:00

                      Vous ne répondez à aucune question, ni par oui ni par non, mais à côté. Même à la plus simple.II ne s"agit pas de perception mais de faits et de constatations. Certainement pas obsession que vous nommer suspecte. J’ai milité longtemps contre l’apartheid en Afrique du Sud pour ne pas mériter ce sarcasme trop souvent utilisé.


                      • teddy-bear teddy-bear 2 juillet 2012 19:32

                        Matsala * point final.

                        Si tous vos collègues sont du même tonneau ont n’est pas sorti de l’auberge.
                        Fanatique pour l’un et sectaire pour l’autre.

                        Si vous aviez le courage de répondre, vous ne vous déshonoreriez pas.
                        La cause palestinienne est fondée sur des mensonges historiques et politiques.
                        et voilà ce que je disais, faute d’arguments on remonte aux calendes grecques. Par contre vous avez des éclairs de lucidité lorsque vous évoquez la mauvaise conscience de l’Europe et des alliés en admettant dans ses rangs un Etat usurpateur.
                        D’employer le mot palos n’a d’équivalent qu’un ignoble surnom des juifs que par civilité je ne cite pas.
                        " Un pays en plein désarroi ce qui explique sans doute ce besoin de s"évader en se cherchant des causes à défendre". La majorité des Français s’en tamponnent le coquillard de ce conflit qui n’en finit pas, c’est l’une des manœuvres d’Israël d’ailleurs.

                        Pour terminer, chaque lecteur, s’il en reste, constatera que vous niez donc qu’il y a eu une agression envers les arabes.Bravo

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès