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Accueil du site > Tribune Libre > La discrimination positive pour mes petits enfants, je n’y avais pas (...)

La discrimination positive pour mes petits enfants, je n’y avais pas pensé

Amirouche Laïdi, président du club Averroes, lors d’un débat au club de J-F Copé "Génération France" précise que "la diversité c’est aussi les blancs"...

Amirouche Laïdi, président du club Averroes, lors d’un débat au club de J-F Copé "Génération France" nous précise que "la diversité c’est aussi les blancs"... oui, merci, me voilà rassuré, je commençais à me poser la question. Pourquoi le blanc ne serait pas divers lui aussi ?
 

Mais ça veut dire quoi en novlangue "la diversité c’est aussi les blancs"  ? Et bien ce qu’il faut comprendre, c’est qu’effectivement dans 50 ans les blancs seront devenus minoritaires, sans doute. Aux USA, qui bénéficient d’une bonne information, c’est acquis. Le wasp est sur le déclin. Chez nous en France, où le non-dit est la règle, où les races n’existent pas, on peut penser que le « gaulois » cèdera également sa place. Soit. Mais Amirouche Laïdi ne s’arrête pas là. Il nous dit que nous, les blancs, nous serons "bien contents d’avoir des lois qui protègent" (les minorités)... Les lois de la discrimination « positive » c’est nous qui en profiterons demain, "c’est (notre) intérêt"… Moyennant impôt ? Je plaisante.
 
Et badaboum. Le bel emballage est abîmé. Prétendument sociale et géographique, cette discrimination est bien raciale ou ethnique. Car si nous devenons minoritaires, nous pouvons quand même espérer encore maîtriser suffisament les codes socio-culturels de notre pays d’origine pour être efficaces, performants et pertinents dans la société et dans le travail. Nous ne devrions donc pas avoir à recourir à ce procédé, nous ne devrions pas avoir à être protégés... D’autant que la nouvelle majorité, nous sera reconnaissante de lui avoir fait la courte échelle, et n’hésitera pas un seul instant à nous renvoyer l’ascenseur républicain de la… Fraternité.
 
Dites moi qu’il n’y a pas qu’en France que le débat puisse tomber dans une telle hypocrisie, à force de non-dits, de politiquement correct et d’angélisme.
 
A force de refuser, les aspects ethniques, culturels et religieux de l’immigration, à force de parler des quartiers populaires pour désigner les quartiers à population d’immigrés ou d’origines immigrés (le « peuple » n’est-il constitué que d’immigrés en France ?), à force de dire « d’origine » et d’escamoter le « d’immigré », à force de dire issue de la « diversité » pour ne pas dire … etc. etc. A force de vouloir décrire la réalité telle que l’on voudrait qu’elle soit et non telle qu’elle est, à force de la nier, on finit pas se prendre les pieds dans le tapis comme M. Laïdi.
 
Première constatation, lorsque M. Le Pen (que j’abhorre je précise, c’est le début d’un brevet de bien pensance, je vais en avoir besoin…) lorsque M. Le Pen décrivait la France envahie par des immigrés qui allaient nous submerger, dans les années 80, il fantasmait… il excitait les peurs, il était populiste. En fait il nous prédisait ce que M. Amirouche Laïdi nous dit être presque certain même pas 30 ans plus tard. Ah lui ne peut être taxé de populisme en s’adressant ainsi à une assemblée de notables. En France il faut s’adresser au peuple pour faire du populisme. Mais M. Laïdi délire-t-il en si bonne compagnie, devant une assemblée acquise aux causes et aux effets ? Est-il bien le président d’une association bien vue, bien en vue et influente dans les médias ?
 
Donc même si cela provoque rancunes, frustrations et inquiétudes chez les blancs des classes populaires et moyennes (il y en a), pas d’hésitation il faut y aller. On s’apprête à discriminer « au pif ». Et discriminer positivement certains comme ci, en oubliant certains comme ça, et au détriment d’autres comme ça, mais bien sur dans l’intérêt de l’ensemble… et de la majorité actuelle qui deviendra la minorité de demain. Joli coup ma foi.
 
Et le vrai fond du « débat », dont émergent les mots « métissage » « diversité » et « discrimination positive », c’est bien notre avenir démographique en tant que peuple.
Nos « zélites » s’émeuvent de la colonisation et de l’étouffement du peuple tibétain sous un flot de chinois façon jeu de Go. Mais pour le leur de peuple ?
Mais y a-t-il encore des peuples ? Et ces peuples ont-ils encore un destin ? Certains le pensent, ailleurs. Ici beaucoup en doutent, d’autres le nient.
 
Après que les fées du capitalisme aient fait des « farces » à l’occident, maintenant qu’elles s’apprêtent à lui être infidèles, cette population va découvrir le « pot aux cactus » de sa santé démographique catastrophique et ses conséquences.
D’ailleurs il y a fort à parier que ce déclin démographique soit une des origines des misères financières et économiques qui s’annoncent. Le marché n’aime pas la décroissance des consommateurs et de la consommation. Le marché a toujours raison, le marché nous emm…il ira donc voir ailleurs, là où l’homo consumériste croît et croit encore et fait toujours preuve de l’élan vital indispensable à sa survie.
 
Mais revenons à nos discriminés d’aujourd’hui, discriminants potentiels de demain à en croire M. Laïdi. Dans un sous-entendu ce dernier dit encore :
« Vous ne savez pas…l’histoire s’accélère et ce qui est encore impossible aujourd’hui est probable demain »… C’est vrai que ça va vite. C’est dingue.
Alors le discours sur la diversité, sur le métissage, ne devient rien d’autre qu’un accompagnement, un soin palliatif, là où l’extrême-droite propose un acharnement thérapeutique aussi dangereux qu’inutile.
 
C’est vrai que le débat a été pollué par le leader du Front-National.
Mais de grâce messieurs les commentateurs « autorisés » façon M. Reynié, politologue de son état, professeur à Sciences-Po, ne dites pas que nous n’avons pas été préparés à ce qui va arriver (1), ne nous dites plus que l’on a pas pu parler de tout cela pendant 30 ans … On a pas pu ?… Vous n’avez pas voulu. Vous, le système politico-médiatique bien-pensant. Mince je suis démasqué.


Gauche et droite se sont moins opposées au FN, qu’entre elles, sans même vouloir débattre, s’interdisant d’avancer leurs analyses et leurs solutions, et en niant la réalité, dans une politique du fait accompli et du non-dit, et pour cela ils ont rendu le débat, sur le sujet lui-même, tabou. Maintenant il ne leurs reste que cette citation de Jean Cocteau « "Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs ».
 
Il faut une Mme van der Leyen, députée CDU allemande, pour défendre un jour lors d’une émission sur Arte (ça m’avait alors marqué, comme toutes les secondes de liberté volées au politiquement correct) que si l’on avait consenti, pour une politique nataliste, un effort financier équivalent à celui engagé pour intégrer l’immigration extra européenne dans nos pays, on aurait obtenu des résultats… Peut-être. Encore aurait-il fallu que la famille ne soit pas un sujet « tabou » à gauche comme le déclara maladroitement Ségolène Royal lors d’une interview sur France Inter en 2007. Et un tabou à gauche équivaut en France à un tabou national.
 
De toute manière, les jeux sont faits (rien ne va plus). Là dessus je rejoins M. Copé et l’ensemble de la classe politique, mais je ne partage pas leur optimisme. Comme un journaliste l’a avancé dans un quotidien étranger (Washington Times je crois), 2007 était sans doute la dernière élection nationale en France où le vote des personnes issues de l’immigration n’était pas décisif. Il ne reste plus qu’à espérer que les nouveaux Français soient aussi pacifistes que nos hommes politiques, aussi pacifiques que le sont les « souchiens ». Quand je regarde leurs pays d’origines, quand je regarde l’islam, un certain islam, un islam certain, parfois j’ai quand même un petit doute, persistant… C’est ce pari sur l’avenir de nos « zélites ». Ce n’est pas le pari d’un bon père de famille.
 
Nous y sommes. La passe est délicate et la zone à risques.

(1) Dominique Reynié aborde le couple démographie-immigration et son impact. (1’06’’) 

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34 réactions à cet article    


  • noop noop 20 décembre 2008 09:42

    J’ai demandé un peu rapidement la publication de cette tribune sur Agoravox. Elle nécessitait quelques corrections (que j’ai apportées sur mon blog). La plus importante à mes yeux est celle-ci ou je remplace :

    "Quand je regarde leurs pays d’origines, quand je regarde l’islam, j’ai quand même un petit doute, persistant…"
    par
    "Quand je regarde leurs pays d’origines, quand je regarde l’islam, un certain islam, un islam certain, parfois j’ai quand même un petit doute, persistant… "

    Car que l’on ne s’y méprenne pas. Il ne s’agit pas de stigmatiser tous les musulmans à travers l’Islam, dans cette phrase. Beaucoup (la majorité ? impossible de la dire hélas) commencent à intégrer ce qu’est la laïcité. Mais cela n’enlève rien au doute, que je crois ne pas être seul à ressentir, quand j’observe les pays où cette religion prend ou a pris "le dessus"..

    Pour le reste, je continue de penser que la déclaration de M. Laïdi est "énorme" et ébranle sérieusement le dicours bien pensant sur lequel pourtant il se fonde pour mener son action à travers le club Averroes.


    • foufouille foufouille 20 décembre 2008 11:39

      sisi
      au cas ou, on leur laisse les villes pollue, on squatte la campagne et on met des peages au cas ou ils voudraient respirer notre air pur
       smiley


    • ASINUS 20 décembre 2008 10:13

      yep , on nous promet le statut de minorité visible lors meme nous avons celui de majorité invisible
      je ne sais ce que feront nos fils sur le territoire que l histoire et la nature leurs ont impartit soit ils feront " l hommage" et subiront ,s ils choisissent la lutte nous sommes quelques uns a avoir veillés a ce qu ils sachent la faire , viennent des temps ou nos beaux et veules bien pensants regretterons les guerres en dentelles" des balkans
      qu ils patientent a l heure de la retribution , nul ne sera oublié


      • Internaute Internaute 20 décembre 2008 10:23

        Il est un peu hypocrite de dire que JMLP a pollué le débat alors qu’au fond tout le monde pense qu’il a raison. Le premier qui a soulevé la question dans un roman admirable est d’ailleur Jean Raspail (Le camp des Saints).

        La question majeure auquel nous faisons face est la question raciale car il s’agit de notre propre survie en tant que communauté française en France et européenne en Europe, et tous les jolis mots que vous citez permettent aux faux culs politiques qui nous gouvernent de tourner autour du pot sans prononcer le mot interdit. Inderdit par qui d’ailleurs ? Dans cette société on n’arrête pas de nous parler de libertés, de démocraties, de droit des peuples, droit des minorités, droit de vendre ses enfants à la naissance, droit de ceci et droit de cela mais chaque jour qui passe voient se resserrer les boulons de la censure. Il est de plus en plus interdit de dire ce qu’on pense de notre peuple, de son avenir, de dire ce qu’on vit et de parler des dangers (excusez la coquille - des dangerositétetétetitotu) auxquelles nous devons faire face.

        Nous ne sommes pas les USA et des solutions existent.

        La première est de faire un référendum sur la question de l’immigration qui donnerait une base légitime a des actions adéquates.
        La seconde est d’arrêter de donner une carte de séjour ou même notre citoyenneté à n’importe qui la demande.
        La troisième est de renverser les flux migratoires.
        La première de toutes est cependant de changer les journalistes pour mettre à leur place des gens qui aient une sensiblité française et d’arrêter la campagne de propagande pour le métissage obligatoire. Leur dernier truc en date est de toujours présenter en fin de JT à midi un artiste africain pour nous inculquer que même en art nous ne valons plus rien. Au llieu de cela on pourrait avoir des journalistes qui utilisent de temps en temps dans leur langage une expression française et qui véhiculent notre culture.

        L’épouvantail démographique n’est qu’un épouvantail. Il vaut beaucoup mieux diviser les retraites par deux et garder notre pays que croire (car il ne s’agit que d’une croyance) qu’on va les conserver en étant dilués dans une population qui finira par nous écraser. Même notre métisseur en chef avoue que 25% des immigrés sont au chômage. C’est avec cela que vous comptez payer votre retraite ? laissez-moi rire.

        Ceux qui nous poussent au métissage ont trés bien compris qu’il est beaucoup plus efficace que le Zyklhon B pour se débarasser d’un peuple.


        • foufouille foufouille 20 décembre 2008 11:42

          si tu diminue les retraites par deux, prepare a crever de faim quand tu seras vieux


        • noop noop 20 décembre 2008 12:00

          Le Pen a été une pièce, la pièce maîtresse du dispositif qui a permit de rendre pendant 30 ans le débat tabou sur ces sujets. Identité nationale, immigration, démographie, etc.
          Le bonhomme c’est fait plaisir, mais a rendu le plus mauvais service au pays qu’il prétendait défendre. Il a servi les intérets de ses adversaires avec un zêle aveugle.
          Personnellement mon engagement à gauche quand j’étais jeune étudiant, c’est "grâce" à Le Pen... Quand je me suis rendu compte de l’instumentalisation de tout ça par la gauche et les médias, il était trop tard. A ce jeu pervers c’est le débat démocratique qui a perdu et le pays.
          Maintenant le discours ambiant, la "pensée", l’exortation au métissage et à la diversité n’est qu’un leurre. Encore une fois ce n’est rien d’autre que cette phrase légèrement transformée de Cocteau :
          "Si les boulversements nous échappent, feignons d’en être les organisateurs". C’est simplement dérisoire, ridicule et "tartuffesque". De la vanité politique.


        • Internaute Internaute 20 décembre 2008 13:24

          @noop,

          Je vous l’accorde, l’erreur colossale de JMLP a été de se mettre le pouvoir juif à dos (j’écris pouvoir et pas communauté) alors que dans cette affaire nous sommes dans le même bateau. Cependant, cela fait bien 30 ans que ce qui s’appelle aujourd’hui l’UMP aurait pu faire la part des choses et travailler dans le bon sens. Malheureusement il se fichent complètement de la communauté française et ne voient que des "valeurs" abstraites à défendre ou des intérêts économiques "mondiaux" à préserver à n’importe quel prix.


        • appoline appoline 20 décembre 2008 17:09

          Il est sûr qu’à force de nous voiler la face et à ergoter sur le moindre mot, nous courrons à la catastrophe. Il y a des mesures urgentes à prendre mais apparemment cela arrange pas mal de monde que la cocotte commence à bouillir.


        • Antoine Diederick 20 décembre 2008 10:24

          Bonjour,

          Je trouve que Monsieur Amirouche Laïdi est achement blanc comme black smiley smiley smiley

          C’est vrai qu’on ne sait pas, qu’on ne sait jamais ce qui peut arriver.

          Je pense que lorsqu’une prise de conscience arrivera et que beaucoup d’européens vont se recentrer sur eux-mêmes, l’immigration prendra fin.

          En réalité, je pense aussi, que tôt ou tard les européens, à l’instar des immigrés acculturés, se poseront la question de l’identité. D’ailleurs l’efferverscence autour des question de religions et des comportements culturels qui agitent les milieux de l’immigration et par ricochet nos comportements d’indigènes européens, nous obligent nous mêmes en europe à nous interroger sur nous mêmes , sur nos valeurs.

          L’exotisme, c’est bien pour les vacances et sur les folios publicitaires des agences de voyage. smiley

          Il me semble que tôt ou tard aussi, le monde musulman va changer, (Todd le dit....), il va s’ouvrir, se démocratiser et rejeter les comportements traditionnels. C’est cela que craignent les clercs musulmans , les hommes politiques musulmans....ils vont perdre leur fond de commerce, le prolétaire religieux, soumis à l’interdiction d’être par lui-même. J’en veux pour preuve l’agitation islamique ou plutôt islamiste.

          Il est agaçant, de découvrir que nos hommes politiques, en effet, ne nous ont pas proposé un débat public et démocratique sur l’immigration. A aucun moment, dans le contexte social en europe, il ne nous a été proposé à nous citoyens européens, de réfléchir à des solutions de défenses de nous coutumes, croyances et pratiques culturelles. A aucun moment, à un ralentissement du renouvellement des générations, il n’a été proposé de réfléchir aux ajustements sociaux et politiques pour affronter cette problèmatique. Bref, je pense que nous nous haïssons nous-même pour avoir tant d’aveuglements.

          Enfin, je pense que pour notre sauvegarde et notre avenir, serait bon de développer des nouveaux comportements sociaux-économiques comme pour une refondation et un renouveau des valeurs occidentales en tout bien et honneur.


          • Internaute Internaute 20 décembre 2008 11:18

            Le communautarisme que vous proposez c’est bien mais ce n’est pas suffisant. La terre et le pouvoir appartiennent toujours à la population qui y est la plus nombreuse. C’est comme cela depuis la nuit des temps et cela reste un axiome du développement de l’humanité. Il en a été ainsi des Indiens d’amérique qui on tout perdu avec l’arrivée des européens et plus récemment des blancs d’Afrique du Sud, sans parler de la Rhodésie l’un des pays les plus prospère d’Afrique et qui est devenu ce qu’on sait (Zimbawe) depuis que les européens y ont lâché le pouvoir. Les israéliens l’ont bien compris qui ne veulent surout pas d’un retour des populations arabes en Israël ni d’un seul pays englobant toute la Palestine. Il ne s’agit nullmement de savoir si l’on est supérieur ou inférieur, dilemne ridicule dans lequel veulent nous enfermer les mondialistes, mais simplement d’une artihmétique de niveau CM1.

            Pour cette raison les politiques qui favorisent l’immigration sont mortelles pour nous, quelque soit le point de vue religieux, politique, moral ou "sociétal" que l’on prenne. On peut considérer comme une bonne chose que la communauté française disparaisse de la carte mais il faut au moins avoir le courage de l’annoncer lorsqu’on fait la promotion de telles idées mortifères. Ce n’est pas le cas, on nous vante au contraire les valeurs du métissage en mettant sur un plateau de la balance Léonard de Vinci reçu par François Premier et sur l’autre les milliers de pauvres hères qui débarquent à Mayotte ou à Ceuta.


          • dago 20 décembre 2008 19:18

            aller vite le dire a Vanessa Hessler, la belle blonde de la pub alice qui sort avec Al Saadi Kadhafi. :-0


          • firmin 20 décembre 2008 10:47

            Excellent article qui va à l’encontre de la pensée généralement diffusée dans les médias, y compris agoravox.

            Cela ne manque pas de piquant d’entendre Amirouche Laïdi sur ce sujet, lui qui a un nom kabyle et dont son peuple fut et reste asservit par les musulmans dit Arabe (convertion en masse des chrétiens berbères à l’islam) interdiction de leur langue et massacre sans fin....
             
            Bref, ce qu’on fait à mon peuple, faisons-le en France.

            Merci pour cet article.


            • mike57 20 décembre 2008 11:53

              Belle synthèse sur le fond du débat, immigration massive,occulté par tous les gouvernants de droite comme de gauche.
              Je regrette, au vue de votre CV, que vous ayez mis 20 ans pour vous apercevoir qu ’une politique de gauche immigrationniste à outrance,pronant le métissage à chaque discours, était suicidaire à terme pour la France et pour l’Europe en géneral.
              Petit rappel ici des valeurs génerales des bobos qui ont ruiné le pays depuis 1981,prpopos tenus par la vedette de la semaine :
              http://www.dailymotion.com/video/x7fmna_julien-dray-le-mtissage-coup-de-tri_news


              • noop noop 20 décembre 2008 12:24

                Dans les années 80 Le Pen c’était un épouvantail exceptionnel, du genre de ceux qui otent l’envie de réfléchir, qui permettent la mise en place de réflexes pavloviens.
                Je ne regrette pas mon opposition à cet homme politique.
                Je regrette que la France soit servie par d’aussi médiocres gouvernants. Aucun courage, aucune vision, aucune responsabilité, mais cela ne fait pas de Le Pen un homme politique fréquantable.
                Dans ce jeu pervers, il est "amusant" de voir les convergences des uns et des autres. Les tenants d’un islam conquérant peuvent trouver l’appui d’une partie de l’extrême-droite toujours désireuse de combattre la "gueuse", ils trouvent aussi l’appui de la gauche radicale et de l’extrême gauche dans leur lutte contre le "capitalisme mondialisé"....


              • noop noop 20 décembre 2008 13:32

                Correction.
                "...un homme politique fréquentable."


              • appoline appoline 20 décembre 2008 17:26

                @ Mike,
                Effectivement, la politique d’immigration menée par la gauche n’a fait qu’aviver la haine dans certains quartiers. Attitude totalement irresponsable d’autant que les politiques qui ont pris ces décisions, se sont bien gardés d’aller sur le terrain pour y cotoyer la populasse qui y réside. Leur courage a des limites......


              • Canine Canine 20 décembre 2008 18:12

                Le Pen un épouvantail des années 80 ? Vous viviez où en 2002, dans une brouette ? N’avez vous pas vu, le zèle des gens de tous bords (exepté Arlette, mes hommages madame) à s’unir derrière Chirac, pour lutter contre le retour de la bête immonde ?


              • fredleborgne fredleborgne 20 décembre 2008 12:19

                Article sur un sujet lamentable. Les hommes ne parviennent pas à se débarasser de préjugés aussi stupides que la classification par race. On pourrait penser qu’il s’agirait plutôt d’un problème de culture (islam omnipotent dans le domaine judiciaire et familial), mais non, faut pas stigmatiser. Pourtant, la vraie connerie vient de la non-laicité, les plus intolérants étant le plus souvent des croyants extrémistes. Et pour l’instant, le "pouvoir", financier, politique et médiatique appartient aux catholiques, aux protestants et aux juifs qui aujourd’hui ne veulent pas trop partager le gateau avec les nouveaux venus. Pour moi qui suis athée, et qui doit supporter la morale bien pensante, je ne vois pas la différence qu’il y aurait avec les musulmans au pouvoir. Eux aussi ont leurs très riches et leurs très pauvres. Au moins, une moitié opprimée par une petite élite peut opprimer une autre moitié de droit ( leurs femmes mais tous n’en usent pas ).
                Néanmoins, comme ça ne me dérange pas de faire monter dans ma bagnole pourrie des noirs et des arabes, ca ne me dérange pas non plus de bosser avec eux. Et eux, l’entraide, ils savent encore ce que c’est. Ce sont des coups de main entre hommes, pas des dons financiers qu’on fait après avoir pleuré sur le malheur des autres devant son téléviseur, aux heures des repas. En plus, ils sont comme nous. Ils aiment le confort, la propreté, être bien chez eux, les loisirs, la famille et les amis...
                Faire des lois sur la discrimination, c’est stupide. Il vaut mieux faire des passerelles dans les entreprises et dans les quartiers pour que, même entre blancs, on cotoie nos voisins. Et si les nouveaux venus qui arrivent trouvent un "pays de cocagne" qui les accueille, ils ne voudront pas en changer les lois. Il ne faut pas oublier qu’ils viennent de pays qu’ils ont préféré quitter. C’est seulement quand on arrive dans un pays aussi con que le sien, mais avec un peu plus de ressources, non à partager, mais à prendre au voisin, qu’on "s’organise" entre membres de la même communauté pour étendre sa place au soleil.


                • fouadraiden fouadraiden 20 décembre 2008 12:28



                   ségrégation raciale il y a , alors vous pouvez tourner le problème ds ts les sens vous êtes devant vos propres limites.
                   
                   c’est drôle ces prétendus universalistes qui craignent l’autre .


                   les musulmans intégreront- ils la laïcité questionne de l’auteur, ces les mêmes conneries sans qu’on débitait aux Algériens durant la colonisation.....


                   au fait aux Nègres vous leur reprochez quoi smiley


                  • Nycolas 20 décembre 2008 13:37

                    Le début de l’article est assez pertinent, mais je trouve quand même que le discours est, quoiqu’en dise l’auteur, orienté par une xénophobie latente. La peur que "l’autre" prenne les rènes, que l’autre prenne le pouvoir, que l’autre finisse par le dominer...

                    Certes ce discours bien pensant et superficiel sur la diversité ne nous mène strictement nulle part, mais ne nous mène pas non plus à l’abattoir.

                    Quand je lis dans un commentaire de quelqu’un ayant apprécié l’ensemble de l’article que les blancs ne demanderont rien quand ils seront en minorité (ce qui relève déjà d’une forme de paranoïa et d’un manque de connaissances élémentaires en démographie et en sociologie) ils ne réclameront rien, puisque seuls des peuples d’esclaves réclament quelque chose, ne me dites pas que cet article ne joue pas sur la corde sensible du racisme atavique...

                    Et c’est bien dommage car certains propos de l’article demeurent tout à fait intéressants sur l’hypocrisie qui consiste à croire que tout se vaut, que l’immigration ne pose aucun problème, etc. Mais quand même... peut-on laisser dire ou sous-entendre encore une fois sans sourciller que c’est de la faute aux "autres", aux "immigrés" aux "minorités d’aujourd’hui" que vient la cause de tous nos problèmes de société, y compris la crise financière actuelle ?

                    Le natalisme, une solution ? Laissez-moi rire. Le natalisme est la dernière des fuites en avant d’un peuple esclave des peur d’être dominé, en plus d’être une application du dogme de la croissance dans le domaine des populations.

                    Le natalisme ne pouvant naturellement mener, à terme, au delà ce que voient, au bout de leurs nez, les "travaillistes" et les "nationalistes", qu’à une forme de surpopulation, car quoiqu’on en dise, l’immigration ne peut s’empêcher, tout comme on n’empêche pas les fleuves de couler. Tout au plus peut-on les endiguer, et l’on sait à quelles crues cela mène.

                    Le natalisme c’est l’assurance que chaque peuple contribuera un peu plus à surpeupler la planète, réduisant encore davantage la peau de chagrin des ressources, qui elle, est vraiment génératrice de conflits, et à l’échelle planétaire...

                    Alors oui, l’immigration pose des problèmes, comme l’eau qui coule et le feu qui brulent en posent, mais toutes ces choses, quand elles ne dégénèrent pas, sont nécessaires à l’équilibre vital de notre planète et de l’humanité, même. Alors cessons, pour dénoncer les pitreries de ceux qui prétendent dire la société et la faire, de nous cacher derrière le Saint Combat contre la bien-pensance pour dire n’importe quoi, et surtout pour mal camoufler une irrationnelle xénophobie qui, pour sûr, conduira également à des tensions sans que cela ne débouche sur quoi que ce soit de constructif.

                    Plutôt que cela, il vaudrait mieux dénoncer le discours hypocrite qui est le propre de ceux qui cherchent à influencer la politique à l’échelle nationale ou internationale à des fins non-avouables, sans nous-même se voiler la face sur nos propres intentions, et sur les conséquences de ce que nous pronons. Je pense que lutter contre une immigration qui éventuellement atteint des proportions ingérables (cela reste à prouver, on vit plus mal ailleurs, qu’en France) devrait être une priorité, tout comme celle de lutter contre les tendances qus nos esprits ont, soit à la bien-pensance angélique, soit au rejet en bloc d’une chose que l’on ne veut pas voir ou admettre. Autrement dit, c’est pas parce que l’immigration pose problème qu’il faut jeter les immigrés avec l’eau du bain. Bon gré mal gré, c’est avec eux que nous devrons cohabiter et construire ce pays... ou quoi ? Se faire la guerre civile parce que tout est de la faute de l’autre, qui n’avait qu’à pas être si différent et à ne pas naître dans un pays pauvre ?


                    • noop noop 20 décembre 2008 14:06

                      J’ai lu votre réponse avec attention.

                      Le « natalisme » n’est rien d’autre que l’expression d’un élan vital. Vitalité indispensable, quand elle vous abandonne vous mourrez. Simplement. Le natalisme dont nous parlons n’est sans doute pas le même. Me Semble-t-il. Je ne suggère ici que d’y avoir recours pour assurer le remplacement des générations, à défaut d’assurer leur croissance raisonnable. Vaste sujet, mais tout sauf "une fuite en avant". Juste une attitude responsable surtout à la vue de notre système de retraites...

                      Si penser que l’immigration va déstabiliser le pays est xénophobe, je le suis. 

                      Si penser que l’immigration va changer le peuple de France, je le suis. 
                      Mais avouez qu’il est facile de faire un tel raccourci qui n’est rien d’autre que le premier amalgame d’une suite connue qui nous conduit directement à la réduction ad-hitlérum. Je connais ça par coeur, comme tout (ex) militant de gauche...

                      Je pense que nos partis politiques majoritaires abattent la République, tout en brandissant l’étendard, ou dans le meilleur des cas la défendent bien mollement. Car il y a défendre, à convaincre, et non à chercher des arrangements raisonnables. Au fond de moi, je pense vraiment que c’est plié pour toutes continuations et tous dénouements pacifiques. Tout ça va trop vite. Gloups

                       


                    • Nycolas 20 décembre 2008 14:47

                      Non, je ne cherche pas à vous attribuer un point Godwin, merci de ne pas m’en attribuer un non plus.

                      Lorsque je parle de xénophobie latente, ce n’est pas une accusation, tout au plus une supputation. D’ailleurs il n’y a aucun langage raciste dans votre article. Il y a seulement l’empreinte d’une peur comme le confirme votre "gloups", ce qui me fait ramener ce discours au "phobos", la peur, dans "xeno-phobos", la crainte/peur de l’étranger. La crainte qu’il nous dévore, nous amalgame, que nous soyons détruits par lui. Je ne partage pas cette peur, mais je respecte tout de même l’intégralité de votre discours, qui reste tout àf ait censé, et qui aurait mérité d’être défendu depuis longtemps, contrairement aux élucubrations provocatrices de Le Pen. Quoique celui-ci a tout de même eu le "mérite" d’être le seul à soutenir un discours anti-immigration, tandis que la bien-pensance triomphait, en effet, je vous le concède.

                      Moi je pense que, même s’il faut évidemment réguler l’immigration, la crainte de l’autre n’est que destructive et ne mène nulle part, car comme je l’ai dit, c’est de toute façon avec cet autre que nous avons toujours du, et devrons faire, qu’il soit entre nos frontières ou à l’extérieur. Et je suis persuadé que si nous n’avions pas, entre nos frontières, un "autre", immigré/étranger, à montrer du doigt tel le bouc-émissaire de nos problemes (vous agitez comme tant d’autres l’épouvantail de "l’autre" à l’origine de la crise économique actuelle, ou bien ai-je mal lu ?) nous trouverions cet "autre" à l’extérieur de celles-ci, comme par exemple les terroristes islamistes ou je ne sais-quoi. La mécanique affreuse et implacable du bouc-émissaire n’a jamais servi qu’à apaiser les consciences, tel un prestidigitateur détournant l’attention vers un problème secondaire, parce qu’il ne peut pas résoudre le problème principal, qui le dépasse. Ca, c’est exactement ce que font aujourd’hui nos politiques, chef de l’état en tête, à monter les uns contre les autres tout en faisant semblant de rassembler (ce que vous dénoncez au sujet de cette fausse pluralité, et j’en suis d’accord).

                      Mais pendant qu’on montre du doigt les méchants parasites/terroristes/immigrés, en leur mettant sur le dos les problèmes, pour les jeter du haut de la falaise avec ceux-ci, on ne les règle pas, car en fait nos problèmes sont restés avec nous, quoiqu’on en pense. Car ils font partie de nous-mêmes, et nous ne pouvons donc nous en débarasser sur les autres qu’au sens figuré.

                      Essentiellement, ce que je dis, c’est que si le problème de l’immigration est réel, il est surtout très exagéré, et comme toujours en temps de crise, il est temps de se replier sur soi... pour avoir le sentiment d’être protégé, de ne pas risquer de disparaitre, d’être anéanti, etc.


                    • noop noop 20 décembre 2008 15:29

                      Je ne fais pas du rejet de l’étranger un préalable à quoique ce soit, je n’en fais pas non plus une fin en soi.
                      Mais nous vivons sur terre, dans ce monde, pas ailleurs, pas n’importe où. Il y a des pays, des peuples, des frontières, des cultures, des intérêts, des religions. Autant de choses qui nous séparent, et qui sont si pratiques pour nous faire s’opposer... Mais vouloir abattre tout cela, les frontières, les cultures etc, pour tout uniformiser dans le grand mélange métissant auquel on nous exhorte, c’est le contraire du respect, du dialogue, de la civilisation.

                      Nous avions depuis quelques centaines d’années, en tant que peuple, une légitimité sur cette terre qui s’appelle France. Nos dirigeants qui n’ont pas voulu se ringardiser politiquement en défendant des principes de bon sens (comme la natalité nécessaire et suffisante, comme la nécessité de protéger leur peuple, famille et patrie quoi...) après le cul par dessus tête 68tard, nos dirigeants (et nous) portons la responsabilité de ce qui va se passer. La responsabilité des immigrés est moindre, qui ne font que faire un choix qui n’est pas toujours celui de la facilité. En faire des boucs émissaires ne sert pas à régler le problème, juste à évacuer des frustrations. Mais les mettre hors jeu n’est pas non plus honnête intellectuellement.

                      Mais en bout de course, c’est quand même de notre capacité à orienter et choisir notre destin en tant que peuple qui se joue ou qui s’est déjà jouée.


                    • Canine Canine 20 décembre 2008 18:04

                      @ Nycolas
                      "Le début de l’article est assez pertinent, mais je trouve quand même que le discours est, quoiqu’en dise l’auteur, orienté par une xénophobie latente. La peur que "l’autre" prenne les rènes, que l’autre prenne le pouvoir, que l’autre finisse par le dominer...[...]"

                      Face à l’honnêteté d’Amirouche Laidi, qui affirme sans trembler qu’il ne s’agit pas de peur d’être dominer, mais de la réalité de ne plus diriger, vous pourriez avoir la décence d’argumenter par autre chose que ce blahblah sirupeux sur "la peur de l’autre qui nous renvoie à la peur de nous même et gnignigni et gnagnagna".
                      A une réalité concrète et pragmatique, vous répondez par une rhétorique vide, c’est tellement lamentable, qu’on se dit que les gens comme vous ne mérite ni le bénéfice de l’égalité, ni celui de la diversité, contentez vous de n’être rien, puisque cela vous convient.


                    • Nycolas 20 décembre 2008 18:58

                      Je vois que vous ressentez le besoin de me dénigrer jusqu’à me retirer mon statut d’être humain sous l’unique prétexte que vous ne partagez pas mon point de vue ou ma manière de l’exprimer...

                      Ce n’est pas avec ce genre de propos qu’on va avancer sur un sujet aussi épineux.

                      Ce qui est amusant, c’est qu’il y a 20 ans, il était de bon tant d’être dans l’anti-racisme, au point que cela autorisait à traiter le reste de l’humanité de facho et de nazi. Aujourd’hui que les gens comprennent enfin que l’immigration est voulue par une caste politicienne, et pas dans l’intérêt des populations, il devient de bon ton d’être dans l’anti-immigrationnisme... et de se lacher allègrement sur ceux qui ont un point de vue un peu différent ou un peu plus pondéré, que l’in qualifiera de "rhétorique creuse" afin de la disqualifier et de lui oter toute sa portée.

                      Non que je me prenne pour un génie ou un saint, mais cette méthode pour discréditer celui qui pense autrement n’est pas reluisante.


                    • Routier Fred M. 20 décembre 2008 14:16

                      Voici un exemple intérêssant :




                      Le collège Las Cazes a-t-il perdu sa diversité ?

                      Les élèves sont en grande majorité issus de familles d’origine marocaine. Un risque communautariste, affirment certains élus « Il ne peut y avoir, à Montpellier, en France, de collège marocain. » Cette affirmation, qui a de quoi surprendre, a été prononcée, la semaine dernière, lors d’une session du Département.

                      http://www.midilibre.com/articles/2008/12/19/20081219-MONTPELLIER-Le-college-Las-Cazes-a-t-il-perdu-sa-diversite.php5


                      • malqp 20 décembre 2008 15:55

                        Je ne sais pas si le sujet de la représentativité soit vraiment le problème.Le président des usa est métis,en France il y a des personnes comme Dati,Amara,Yade et pourtant ça ne change rien,bien au contraire.Qu’il y ait Roselmack,Pulvar,Touihri etc... et après...ce sont des personnes qui travaillent pour ce système.
                        Il faudrait plus de Dieudonné quel que soit leurs origines et pas des personnes en accord avec le système.Les traitres y’en a partout.
                        avec la discrimination positive on ne choisit pas de combattre la discrimination par la loi, par l’information, on choisit au contraire de s’y adapter : on adapte la société à ce mal qui gangrène la Nation. Ce qui revient à banaliser, à pérenniser, mieux encore à faire la promotion de la discrimination. C’est comme si on proposait aux Français de s’adapter à l’alcoolisme en France, autre fléau. Comment ? En banalisant et en acceptant l’alcoolisme, l’alcoolisme positif.



                        • debase 20 décembre 2008 17:11

                          @l’auteur

                          Merci pour vos deux articles concernant la ’diversité’ imposée, cette ’priorité incontournable’ (sic) selon M. Sarkosy et aussi d’avoir pointer à juste titre les propos particulièrement choquants et révélateurs de ce monsieur Laidi qui m’avaient également fait sursauter.

                          Je vous trouve cependant exagérément pessimiste, la réaction des ’de souches’ est encore très largement possible et je suis même certain qu’elle a commencé depuis au moins deux ans... Je le constate ici à Rouen. Les jeunes, les petits patrons, de plus en plus de gens se retrouvant directement concernés ont commencé à réagir. Ce n’est pas pour rien que N. Sarkosy veut faire le forcing car il voit bien que les choses n’avancent absolument pas...

                          Toutes ces personnes pro-immigration, telle ce M. Laïdi, sont mises en avant par les médias mais ne représentent rien d’autre qu’elles même et n’ont aucune influence sinon, par leurs propos, à faire se renforcer la réaction en cours...

                          Les réactions défavorables vis a vis du plan Sarkosy de ’discrimination positive’ sont quasi-unanimes (voir les forums internet). Ce plan pour la ’diversité’, au conséquences irrémédiables et pourtant censé être mis en place sans la moindre consultation démocratique (ce qu’il appelle le ’Volontarisme Républicain’) n’est qu’un délire de plus de notre hyper-président à 6 cerveaux, il ne sera suivi d’aucune réalisation concrète d’envergure. La résistance passive fera son oeuvre...

                          Vous affirmez un peu vite que les français de souche vont être minoritaires avant 50 ans et qu’aux E.U. ce fait serait acquis. 

                          Au E.U. magré ce que nous en montre la télé, les noirs représentent moins de 13% de la population...

                          En France, je suis persuadé que beaucoup d’immigrés rentrerons chez eux, il n’y aura pas d’avenir ici pour eux, d’autant que des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires sont à prévoir avec la crise qui n’est pas seulement financière et qui va durer beaucoup plus de temps qu’on ne le dit, tout cela alors que les pays du Maghreb et même l’Afrique vont se développer et leur fourniront des opportunités.

                          On peut être sûr que ’les blancs’ n’ont absolument pas envie d"être submergés et ne se laisseront pas faire. Les européens, dans leur immense majorité, pour mille raisons, n’ont nulle envie de cette société multi-ethnique, multi-raciale, multi-culturelle, multi-confessionnelle que cherche à imposer chez nous N. Sarkosy en personne soutenu par une bonne part de cette ’élite’ politico-médiatique, pas du tout représentative, qui nous dirige.

                          On peut penser que tous les pays européens appliqueront bientôt avec fermeté, car leur peuple l’exigeront avec force, la ’Directive Retour’ et que la France fera la même chose...

                           


                          • foufouille foufouille 20 décembre 2008 18:33

                            la france virera plutot ses pauvres et acceptera les riches etrangers


                          • RogerTroutman RogerTroutman 20 décembre 2008 22:39

                             Excellent article sur le métissage forcé (et forcément bon) de la France. On sent que vous aimeriez en dire plus, mais la liberté d’expression étant ce qu’elle est vous avez déjà fait preuve de beaucoup de courage.


                            • Iren-Nao 21 décembre 2008 02:55

                              @ L’auteur

                              Effectivement bon article, la perception des choses change rapidement, personne sauf au FN n’aurait oser ecrire cela il y a 5 ans, la crise qui est la, et est encore toute petite, va surement accelerer les choses.

                              Effectivement nous avons toujours tenu le discours de JMLP comme une connerie criminelle alors que ce n’etait la plupart du temps que du bon sens. Comme d’habitude reaction emotive, rien par rapport aux faits.

                              Le gnan gnan demagocratique ne peut plus rien face aux grand problemes qui sont la.

                              Alors il faut se preparer les gars voila du gros temps qui se pointe, on roupillait de puis trop longtemps.

                              Qu’un sang impur abreuve nos sillons !!!!!!!!

                              Iren-Nao


                              • Pourquoi ??? 21 décembre 2008 08:46

                                Il faudrait obliger nos "zélites" et autres bien pensants à vivre quelques temps dans un quartier "populaire". Je parie que leur discours changerait.

                                Si vous n’êtes pas vous-même d’origine immigrée, c’est invivable, vous n’avez pas d’autre choix que de déguerpir à la première occasion. Evidemment vous êtes remplacé par un immigré. (Pas par n’importe lequel, d’ailleurs, la Marocaine qui a visité l’appartement m’a demandé s’il ny avait pas trop de noirs dans l’immeuble !) C’est ainsi que le mixité n’existe plus. Et ce qui se passe au niveau des quartiers a tendance à se généraliser.

                                J’ai travaillé dans une entreprise ou le personnel maghrébin était d’environ 20%. Ils ont imposé la viande Hallal à tout le reste du personnel pour le repas de fin d’année. Si, par principe vous êtes foncièrement contre cette barbarie, vous ne mangez pas. Je n’ai pas mangé. Mais il n’y a que moi qui n’ai pas mangé. Tout le monde s’est incliné. A cause de Le Pen, les gens ont tellement peut d’être traités de racistes qu’ils acceptent l’inacceptable.
                                Et voilà un petit exemple de la façon dont nous renonçons à nos propres valeurs et intégrons celles des autres


                                • brieli67 21 décembre 2008 08:50

                                  pourquoi l’Etat français n’a octroyé la naturalisation des personnes nées avant 1963 qu’aux élites sportives universitaires, aux banquiers ... Ces personnes avaient un vécu français en commun. Depuis le Grenelle de 68 tout s’est radicalisé. Les patrons se sont pris les moyens d’écumer les riffs alors qu’en France l’exode rural battait son plein et qu’en Afrique du Nord les plaies n’étaient que cautérisées et non guéries.

                                  Regrettable aussi, que les industriels n’ont fait que tourner à plein voire plus des structures vétustes alors qu’on cernait déjà que la qualité méritait des investissements et qu’à la longue un made in france serait profitable à tous.
                                  L’exemple type : les R5 avec la tôle Fiat qui se restructurait, tôle si mal anodisée qui ne résistait pas aux méfaits climatiques de nos régions.
                                  Tout le charbon lorrain et la minette partait en aval non transformés en France. La France bradait ses matières premières pour pouvoir larguer ses produits industriels de moindre qualité...

                                  On me répondra les chocs pétroliers ont tout bousillé ? A votre avis...
                                  C’est l’incompétence de nos politiques et de nos cadres qui a brillé au firmament.


                                  • mike57 21 décembre 2008 18:28

                                    "L’assassinat de la France expliqué à ma petite-fille"

                                    Un

                                    Un jour tu es revenue du collège, l’air maussade et préoccupé. Je t’ai demandé :

                                    - Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu t’es fait saquer par tes professeurs ?
                                    Tu m’as répondu :

                                    - Ce n’est pas avec les professeurs que j’ai des problèmes, mais avec les élèves.

                                    - Ah bon ? Et lesquels ?
                                    Tu m’as fait une réponse un peu biaisée :

                                    - Tu comprends, j’en ai marre d’entendre certains dire que nous, les Français, on leur doit le respect.
                                    J’ai réfléchi réfléchi et t’ai demandé :

                                    - Mais qui dit ça ?
                                    Tu me réponds sur le ton de l’évidence :

                                    - Qui ? Des Arabes.

                                    - Ah, bon ? Et comment tu sais qu’ils sont « arabes » ?
                                    Là tu m’as fixé, un court moment interloquée, comme si je me moquais de toi.

                                    - Parce que je le sais ! Tout le monde le sait ! Et d’abord c’est eux qui s’en vantent tout le temps.

                                    - Bon. Admettons. Mais, suppose que tu n’aies jamais entendu parler d’eux, est-ce que, de toi-même, toute seule, tu les aurais reconnu comme un groupe différent des autres élèves, de Corinne, de Boris, de José et de toi par exemple ?
                                    Tu as pris ton temps avant de répondre :

                                    - Au début, je n’ai rien remarqué, mais, petit à petit sans m’en rendre compte, avant même que j’entende le mot « arabes », que j’y fasse attention, j’ai commencé à les repérer comme différents de nous et des autres.

                                    - Qui « nous » ?

                                    - Je ne sais pas…Hélène, Boris, José, Michel, Alain, moi… et même Tchang … et même Indira.

                                    - Différents comment ?

                                    - Euh …ben … D’abord, petit à petit, j’avais remarqué que d’une classe à l’autre, d’une année à l’autre, d’une école à l’autre, on retrouvait chez certains élèves les mêmes prénoms : Ali, Djamel, Moussa, Kamel, Mourad, Selim, Mustapha, Aladin, Mohamed, Ahmed ou Mehdi - ou d’autres qui sonnaient un peu comme ceux-là- que leurs noms de famille commençaient assez souvent par Ben, que ceux qui les avaient étaient, en général, plus bronzés, plus bruns de cheveux que ceux, comme nous, qui portaient d’autres noms et prénoms bien plus vairés que les leurs, et qu’ils se regroupaient entre eux. Et puis j’ai découvert que ceux qui se nommaient ainsi ne mangeaient pas de porc, alors que les autres et moi nous en mangions ; qu’ils faisaient le ramadan alors que les autres et moi ne le faisions pas, qu’ils détestaient ouvertement les juifs, etc. etc.
                                    Tu as abrégé avec un geste vague.

                                    - Et puis…
                                    Tu t’es soudain arrêtée comme embarrassée.

                                    - Et puis quoi ?
                                    Tu as hésité et fini par lâcher tout à trac :

                                    - Et puis, à partir d’un certain âge, ce sont eux les plus frimeurs et ceux qui nous embêtent ou, en tous cas, qui nous embêtent le plus méchamment et nous débitent des insultes et des cochonneries.
                                    Je remarquais que tu étais passée au présent et je sentais que, pour parler familièrement, tu en avais gros sur la patate. Je t’ai encouragée :

                                    - Allez, vas-y ! vide ton sac, c’est le moment. C’est bien tout ?

                                    - Oui… enfin, non : j’ai aussi remarqué que dès qu’un autre qu’eux leur déplaît, ils se vengent en se mettant à le frapper à dix contre un et qu’en général ils prennent plaisir à persécuter les plus faibles. Ah, et puis quand il y en un pris la main dans le sac, même jusqu’à l’épaule, il se rebiffe toujours en disant ; c’est pas moi m’sieur !

                                    - Ils font tous pareil ?
                                    Tu as hésité :

                                    - Non, pas tous. J’en connais qui sont sympas.

                                    - Ah, tu vois bien. Tu ne peux pas ne pas en tenir compte.

                                    - J’essaie d’en tenir compte, figure-toi.

                                    - Et les José, les Paul, les Alain, les Boris, ils n’en font pas autant ? Ils ne les embêtent pas, les Arabes ?
                                    Tu protestes avec véhémence :

                                    - Non, jamais ! On n’est pas des skinheads. Et puis même, on n’est pas assez nombreux.

                                    - Bon, bon, ça va ! Je te crois. Ta mère et moi qui avons été professeurs dans des établissements différents à une époque où les « Arabes » comme tu dis, étaient encore minoritaires dans les classes, nous n’avons jamais vu des non arabes, nombreux ou pas, les embêter. Les professeurs de notre entourage non plus. Et pourtant nous étions tous très vigilants. D’ailleurs, déjà, de mon temps, presque tous les délégués de classe étaient des « Arabes ». Je suis sûre que si tu pouvais vérifier dans les archives de ton école, tu pourrais faire la même constatation. Preuve que, à l’époque, contrairement à ce que l’on voudrait faire croire, les petits français comme toi, loin d’être racistes, les avaient à la bonne.*Ne parlons pas des professeurs qui se sont toujours défoncés pour eux bien plus que pour n’importe quels autres élèves, histoire de bien montrer à quel point ils n’étaient pas racistes, ainsi que tous les acteurs sociaux. Difficile de soutenir qu’ils baignaient dans le racisme. D’ailleurs il y en avait si peu à se mettre sous la dent, de racisme, que les antiracistes de profession ont été obligés pour justifier leur croisade - et leur salaire – de diaboliser une banale mesure de prévention policière : le contrôle d’identité en le rebaptisant, quand elle concernait les jeunes arabes : « contrôle au faciès » et en le montant démesurément en épingle.* Quant aux skinheads Quant aux skinheads, à entendre les journalistes, on avait l’impression qu’ils étaient des dizaines de milliers à terroriser les Arabes à travers toute la France. En réalité ils n’étaient pas deux milles et leurs méfaits, plutôt rares, ont été grossis à plaisir.

                                    - De toutes façons, maintenant même si on avait envie de les embêter, on n’oserait pas : ils nous font trop peur.

                                    - Mais pourquoi tu ne nous as jamais parlé de tout ça ?

                                    - Parce qu’il aurait fallu parler d’eux et que personne n’en parle jamais - vous pas plus que les autres – comme s’il s’agissait d’un sujet défendu.
                                    C’était vrai, nous nous étions fixés la règle de ne jamais parler de qui que ce fût devant toi en faisant référence à sa race.
                                    Tu as poursuivi :

                                    - On dirait, d’ailleurs, qu’ils font peur à tout le monde, y compris aux professeurs, y compris à eux-mêmes. J’en ai vu se cacher pour manger pendant le ramadan, de peur d’être maltraités par les autres. En tous cas, question de savoir qui ils sont, le problème ne se pose pas ou plus puisque, comme je t’ai dit, je les entends se vanter d’être arabes ou musulmans (c’est pareil) et dire que nous, les Français, nous leur devons le respect.
                                    J’ai choisi de ne pas relever sur le moment cette dernière proposition.

                                    - Non, ce n’est pas pareil : il y a des Arabes qui ne sont pas musulmans, mais chrétiens.

                                    - Ah, bon. Je croyais que c’était pareil.

                                    - Non. Musulman veut dire que tu adhères à la religion qui est l’islam. Arabe, veut dire que tu appartiens à la race du même nom. En fait c’est un peu pareil quand même parce que quatre vingt quinze pour cent des Arabes sont, effectivement, musulmans. Alors on peut confondre.
                                    Tu as levé les yeux au ciel :

                                    - Là, je ne comprends plus. Tu dis que « Arabe » c’est une race, mais le professeur d’histoire -géo et celui de biologie nous ont dit que les races n’existent pas.
                                    A ce moment, j’ai senti que je ne pouvais plus te répondre du tac au tac. La discussion prenait une tournure trop sérieuse et trop délicate. Je t’ai dit que je m’en tiendrais là pour aujourd’hui, qu’il me fallait un peu de temps pour réfléchir et que nous reprendrions tout ça demain.

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