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Accueil du site > Tribune Libre > « La face cachée » du Medef : sous l’embauche, la débauche en (...)

« La face cachée » du Medef : sous l’embauche, la débauche en entreprise ?

Est-on jamais mieux servi que par soi-même ? Mécontent de l’image dominante de l’entreprise dont il rend l’École responsable, le Medef entend désormais promouvoir la sienne auprès de la jeunesse. Il vient de publier, inséré dans le magazine Phosphore de janvier 2008, un guide intitulé « La face cachée de l’entreprise ».

Par ce « cheval de Troie », tous les centres de documentation et d’information (CDI) des établissements scolaires, abonnés au magazine, sont assurés de le recevoir avec sa première de couverture qui laisse pantois.

Un beau paradoxe

Pour capter l’attention, le Medef mise sur la surprise d’un beau paradoxe. Même si on ne s’attend pas à trouver le stéréotype de l’usine de briques à haute cheminée et toit hérissé de verrières obliques, divers symboles modernes de l’entreprise étaient disponibles : une chaîne robotisée, des écrans plats fascinant leurs utilisateurs ou, encore, un patron ravi entouré de ses collaborateurs - il ne faut plus dire « employés », c’est vulgaire ! - avec coiffure disciplinée et sourire de commande mi-béat mi-carnassier. Non, rien de tout cela ! Mais un très gros plan sur une manchette d’un blanc immaculé - celui de l’innocence - , exhibée par un poignet levé et tenue de trois doigts d’une main pour bien faire voir le bouton de manchette presque au centre de la photo !

Montrant la partie pour le tout, cette métonymie est censée représenter l’entreprise tout entière. Qui s’en était fait pareille idée ? Une manchette et son bouton assorti n’est-elle pas la métonymie d’une tenue de cérémonie plutôt que d’un vêtement de travail ? Les bleus de chauffe, les blouses blanches, bleues ou grises auraient-ils disparus du paysage de l’entreprise pour laisser place aux seuls « cols blancs » ou aux chemises-cravates des cadres ? Serait-ce que les services ont définitivement chassé les secteurs secondaire et primaire ? Ou du moins l’automatisation fait-elle qu’on ne se salit plus les mains dans l’entreprise ? C’est apparemment l’image de l’entreprise que donne le Medef. En entreprise, désormais, tenue de soirée exigée !

Un sexisme assumé

Les femmes pourraient tout de même tiquer. C’est bien la peine d’en avoir élu une à la présidence du Medef ! Les mains et la manchette à bouton sont celles d’un homme. Les femmes sont-elles quantité négligeable dans l’entreprise ? Serait-ce que le sexisme masculin envers les femmes y règne en maître comme il s’étale sans partage sur cette couverture ? Cette évidence aurait-elle échappé au Medef ou, au contraire, a-t-il délibérément pris le risque de ce reproche ?

Il semble, au contraire, qu’il assume ce sexisme bien au-delà de ce qu’on imagine. L’image inscrite dans un cercle doré sur le bouton de manchette en est la preuve. Sans doute se réduit-elle à une simple ombre chinoise, mais elle comporte une ambiguïté volontaire. On reconnaît bien sûr l’ombre portée par le poing quand se dressent l’index et le majeur pour former le V de la victoire. Si les milliardaires footballeurs chantent que « la victoire est en eux », les collaborateurs d’une entreprise, eux, ont bien le droit de revendiquer d’avoir la victoire jusqu’au bout de leurs boutons de manchette. Oui, mais quelle victoire au juste ? Celle de la conquête des marchés qui donne au collaborateur une assurance tranquille dans son habit de fête ?

Une intericonicité tenace

On n’y est pas du tout. Car ne se chasse pas aisément de l’esprit une intericonicité tenace qui conduit à reconnaître aussi dans cette silhouette inconnue une autre image bien connue : ne s’agit-il pas du lapin de la revue érotique Play Boy qu’on présente - et c’est un autre paradoxe - comme un symbole de l’entreprise ? Sa couleur rose, d’ailleurs, rappelle moins celle d’une bibliothèque que celle du téléphone ou de certains ballets.

Ainsi, non seulement l’habit de fête est-il de rigueur en entreprise parce qu’on ne s’y salit plus et que la fête est quotidienne, mais dans son coeur chaque collaborateur porte d’autres conquêtes : s’il est ainsi sur son trente et un, identifié au chaud lapin de Play Boy, c’est pour draguer ses collègues. L’entreprise est un lieu d’intense érotisme ! Qui en doutait ? On connaissait, c’est vrai, les promotions-canapés, les privautés des chefs avec leurs subordonnés, l’amour au bureau, le harcèlement sexuel et moral. On était loin d’imaginer que l’entreprise était devenue un club érotique, avec son label de reconnaissance pour les seuls initiés, ouvrant aux désirs un espace à leur assouvissement.

Pour appâter les adolescents rêveurs, le Medef n’hésite pas à leur agiter sous le nez un leurre d’appel sexuel discret : l’entreprise n’est pas du tout l’enfer que l’École leur décrit, mais le rose paradis des amours libertines.

Le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée

Et pour tenter de faire croire à cette représentation idyllique de l’entreprise où se nouent des idylles, le Medef a recours à un second leurre, le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée. « La face cachée de l’entreprise », annonce la couverture.
- L’image de l’entreprise, que répand le Medef, est forcément « une information donnée  », donc peu fiable du seul fait qu’elle est livrée volontairement par l’émetteur au mieux de ses intérêts.
- Mais, en alléchant le chaland scolaire par la promesse de révéler une « face cachée », le Medef veut faire croire à « une information extorquée » plus fiable, obtenue à l’insu et contre le gré de l’émetteur qui l’aurait dissimulée car elle pouvait lui porter tort : un émetteur cache, en général, ce qui est susceptible de lui nuire. Une image de cette dissimulation est même ici offerte par une graphie lacunaire de l’adjectif « cachée » qui exige du lecteur un effort de décryptage (du grec krupto = je cache).

- Or qui est, ici, l’émetteur ? Le Medef. Et qui est l’enquêteur qui extorque cette information cachée ? Le Medef ! L’information donnée est donc bien déguisée en information extorquée. Par une inversion fallacieuse des rôles qui ne trompe que les naïfs, le Medef entend faire croire que l’image de l’entreprise diffusée par l’École, elle, n’est qu’ « une information donnée » officielle, donc non fiable, tandis que la sienne, découvrant ce qui est caché, relèverait de « l’information extorquée  » plus fiable, car obtenue à l’insu et contre le gré... de lui-même Medef, syndicat majoritaire des entrepreneurs : "à l’insu de son plein gré" en somme, comme dit un penseur cycliste.

La ficelle est un peu grosse. Et le Medef, décidément inexpérimenté en lecture d’image, n’a pas pris garde non plus à une seconde intericonicité ravageuse : quand on parle de « face cachée », à quoi pense-t-on prioritairement... sinon à la lune ? N’est-ce pas la lune justement que le Medef promet aux adolescents sans expérience, en faisant curieusement en plus la promotion douteuse d’une revue érotique, vitrine de lunes d’une autre espèce ? Paul Villach

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« La face cachée » du Medef : sous l'embauche, la débauche en entreprise ?

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53 réactions à cet article    


  • Céphale Céphale 28 janvier 2008 10:50

    Pour inventer une couverture pareille, il faut avoir l’esprit tordu !

     

    Peut-on savoir ce que contient ce "guide" ?


    • ZEN ZEN 28 janvier 2008 10:51

      @ Paul

      Les femmes n’y changent rien...Mme Parisot tient un discours semblable et, faute d’érotisme, s’intéresse même à un certain rap porteur des valeurs de l’entreprise :

       

      Medef : 2007, "année extraordinaire" pour Parisot -

      "La présidente du Medef, Laurence Parisot, a salué mardi une année 2007 "extraordinaire" qui correspond, selon elle, "à l’entrée dans le XXIe siècle" grâce au "changement de rythme" impulsé par l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de l’Etat. "Je crois que 2007 était une année tout à fait extraordinaire, pour notre pays, pour les entreprises, pour le Medef", a dit Mme Parisot lors de la conférence de presse mensuelle de l’organisation patronale. "Evidemment, 2007 c’est l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la tête de notre pays ; c’est avant tout un changement de rythme et donc d’époque", a-t-elle souligné.

      Elle a aussi jugé que 2007 était

      "l’année d’une maturité nouvelle des relations sociales et des relations entre les organisations patronales et syndicales

      ". "

      Nous avons pu très sereinement décider d’une négociation très importante, au contenu symbolique très fort, qui est la négociation sur la modernisation du marché du travail

      ", a-t-elle dit..."

      Laurence aime le rap !... : Un clip destiné aux jeunes a été jugé génial par un collaborateur de Mme Parisot :
      " On veut du cool, de l’alternatif, de l’ironie, du zapping, du surréalisme, de la communication...Mais leur planète est -elle différente ?..ZAPPER-et si c’était la qualité pour l’entreprise ?...ETRE COOL -et si c’était une qualité pour l’entreprise ?...capacité à vivre avec des problèmes...Des acteurs non bloqués qui savent avancer dans l’incertitude et la complexité."
      Mme Parisot affirme que ce sont aujourd’hui les chefs d’entreprise qui jouent le rôle jadis dévolu aux instituteurs. Ils vont vous faire découvrir le monde et comprendre la mondialisation....(Telerama 16/1/08)

      "La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?"(L.P.)

       


      • Yannick Harrel Yannick Harrel 28 janvier 2008 15:40

        @Zen,

        Bonjour,

        Je trouve Mme Parisot fort obséquieuse envers Nicolas Sarkozy : dois-je rappeler que ce dernier n’a pas été tendre du tout envers elle ? Bon, elle fait passer l’intérêt des membres du MEDEF avant sa fierté personnelle, mais il n’empêche que je ne suis pas certains que les rapports entre les deux soient forcément si idylliques.

        Cordialement


      • eric 28 janvier 2008 10:53

         Votre article est rigolo, mais l’attaque est mal placée.. ! Elle semble dénoter comme souvent d’une grande méconnaissance du monde de l’entreprise.

         Vous plaquez sur un monde que peut être vous connaissez mal une problématique qui ne le concerne pas et qui est toute entière celle, interne, de la fonction publique et notamment éducation recherche.

         La fonction publique est féminisée a 59 (ou 56 ou 57, cela varie suivant les sources ce qui est normal vu que l’on ne connaît pas le nombre exacte de fonctionnaire) si l’on prend les trois fonctions publiques contre 43% dans le privé !

         Le rapport du Ministère de la fonction publique de 2003 présentés par Roger Martinez donne des résultats absolument stupéfiants….

         Travaux pratiques : essayez de deviner intuitivement quelle est l’administration relativement la moins féminisée aux postes dirigeants ?

         On caricaturera à peine en montrant que c’est l’enseignement et la recherche.

        Le rapport montre qu’il y a 7,8% de femmes officiers dans l’armée, contre 7 % de dirigeants dans l’enseignement et la recherche……

         En réalité on compare de l’incomparable pour la clarté de la démonstration.

         Les femmes à des postes de commandement dans l’armée représentent 1.1% des effectifs. Mais elles représentent 3,2% des personnels potentiellement concernés et la féminisation de l’armée est très récente.

         Dans l’enseignement et la recherche, elles représentent 7% des emplois supérieurs, mais les personnels potentiellement concernés, susceptible logiquement d’accéder a ces postes sont à 33% féminins….

         21% des femmes « potentiellement concernées » dans la recherche et l’enseignement sont nommée а des postes de direction contre 34 % dans l’armée….

         L’armée, un des corps publics les moins féminins, mais aussi les moins à gauche, connaît une féminisation aussi récente que « juste » relativement.

         Il n’est peut être pas inutile de rappeler que d’après l’enquête emploi 2000, les femmes chefs d’entreprise représenteraient 27 % du total…….

        Bien sur cela concerne pour beaucoup de très petites entreprises. Mais le rapport fonction publique montre aussi que par exemple, plus un hôpital est gros, moins il est dirigé par une femme.

         

        Bon an mal an, la fonction publique est donc au minimum entre deux et 4 fois moins féminisée aux postes de direction que le secteur privé…

         

        Comme le privé est masculin à 43%, l’écart réel avec l’administration est en réalité encore plus fort..

        Enfin, il faut admettre que les deux cent premières entreprises française font en apparence un peu moins bien a environ 5% de femmes dans les conseils d’administration. Compte tenu d’une moindre féminisation de l’entreprise en général, de rythme et de conditions de travail moins favorables dans le privé la différence réelle n’est pourtant pas nécessairement là aussi en faveur du public.

        On pourrait continuer ad libitum, 20% de femmes chez les propriétaires d’ATTAC, 88% chez les administratifs hospitaliers, combien de directrices d’hôpitaux ?

         Comme l’entreprise est extrêmement en avance sur le plan de l’émancipation des femmes, il est normal que le Medef n’ai pas mis l’accent sur ce qui est pour lui une évidence, il y a plus de chance pour une femme de parvenir à de vrais responsabilités dans le privé que dans le public socialisant


        • eric 28 janvier 2008 11:05

          En ce qui concerne les risques de harcélement, je suis d’accord avec vous. Quand je vois le look grunge des instittutrices trotskistes de l’école de mes gosses, je ne peux m’empécher de me souvenir de ce que l’on disait de Yvette Roudy au PS à l’époque, certains militants qui l’ont connue jeune savent que c’est une femme, mais le secret est bien gardé. Je ne doute pas qu’elles échappent victorieusement au harcèlement sexuel, mais je ne peux m’empécher de me demander si ce look est un choix délibéré et idéologique de ne pas afficher sa "féminitude" ou une obligation de survie dans un environement par ailleurs très macho

          Il est vrai qu’à contrario, en entreprise, on est toujours au risque que les femmes ressemblent à des femmes, les hommes à des hommes avec le danger qu’ils finissent pas se regarder, voir plus si affinités. En revanche, vous faites une publicité injustifiée au privé en le présentant comme un immense lupanar ou les patrons passeraient leur temps à trousser leurs employées en un moderne droit de cuissage, on est heureusement ou malheureusement loin du compte....


        • Paul Villach Paul Villach 29 janvier 2008 18:44

          @ Éric

          "Votre article est rigolo, écrivez-vous, mais l’attaque est mal placée.. ! Elle semble dénoter comme souvent d’une grande méconnaissance du monde de l’entreprise."

          Attention ! Ne vous trompez pas de sujet ! Mon article n’est pas sur le monde de l’entreprise, mais sur l’image que le MÉDEF donne de l’entreprise par cette couverture et cette couverture seulement !

          Montrez-moi que ma lecture est incorrecte. Qu’y puis-je si le MÉDEF à choisi d’érotiser si maladroitement l’entreprise pour appâter les adolescents ? Paul Villach


        • eric 6 février 2008 06:58

           

           

          @ Mr Villach Veuillez excuser mon retard à vous répondre.

          Je réagissais très précisément à votre article. Le sens de mes remarques était le suivant, les gens se grattent là ou cela leur fait mal.

          La nature de l’émetteur explique une partie de l’émission.

          Avant les élections, en tapant inégalités sur internet, on trouvait tout les sites de gauche, mais ils parlaient des inégalités hommes femmes ’(en période d’élection bien sur il faut faire semblant de s’intéresser aux pauvres)

          On voit les conséquences en matière législative. Les institutrices sont majoritaires, mais presque tous les directeurs d’école sont des hommes. Conséquences , Le Ps qui est un parti d’enseignants (mais en pratique largement d’enseignantes au niveau du militant de base et de l’électeur) produit des textes pour imposer la parité. Aux entreprises.... !

          On traite ses propres maux en administrant la purge aux autres.

          Mon hypothèse est que vous avez interprété la chemise masculine en termes de sexisme parce que c’est un sujet sensible dans votre milieu professionnel. Regardez à nouveau  le nombre de femmes directrices d’écoles.

          Si vous aviez appartenu à l’Alter gauche, celle qui s’exaspère par ce que les français pauvres votent Le Pen et les remplace dans son imaginaire collectif par les émigrés, vous auriez sans doute noté que le personnage de la couverture était blanc....

          Je vous aurai alors répondu que la moitié des entreprises crées par des femmes le sont par des femmes issues de l’immigration au sens large et que faire cesser la préférence nationale qui caractérise la fonction publique en privant de l’accès à un bon tiers du marché du travail les étrangers, expliquant en partie leur taux de chômage plus élevé, serait sans doute plus révolutionnaire que de s’inquiéter de leur conditions d’embauche dans le privé qui les emplois à 100%.

          Vous dites ne pas vous attendre à des cheminées et des bleus de travail, mais c’est néanmoins l’association qui vous vient la première à l’esprit

          Dans une économie ou les services sont désormais dominants, adopter le "col blanc" comme symbole est peut être au contraire très approprié....

          Vous vous demandez si l’entreprise aurait cessé d’être sale, nécessitant le port de bleus ou de blouse. Le MEDEF veut peut être très précisément répondre à cette idée que beaucoup d’enseignants véhiculent, consciemment ou pas.

          En définitive, l’information la plus intéressante à mes yeux, est que le MEDEF, syndicat représentatif aux termes des textes d’après guerre, donc organisation sociale légale, légitime, au moins juridiquement, représentant un monde dans lequel une majorité de vos élèves sont appelés à travailler est contrainte de passer par des « chevaux de Troie » pour communiquer sur son image à l’école et que même cette preuve à contrario de leur emprise sur le système éducatif( au sens de Regis Debray), défrise les enseignants.

           

           

           

           


        • Paul Villach Paul Villach 6 février 2008 15:46

          @ Éric

          J’admets nombre de vos observations sur le sexisme qui n’est pas l’apanage du MÉDEF. On pouvait cependant attendre de la présidente qu’il s’est choisie, moins de conformisme en ce domaine.

          Ce que j’ai surtout dénoncé, comme vous l’avez sûrement vu, c’est "la lune" que vend le MÉDEF aux élèves avec cette ambiguïté volontaire entre le V de la victoire et le lapin de PLAY BOY.

          Voyez que je ne me suis pas trompé puisque Mme Parisot confirme mon analyse sur les relations sexuelles dans l’entreprise.

          Il reste que pour ce qui touche à ces relations, ce sont surtout les promotions-canapé et le harcèlement sexuel et moral qu’elles évoquent.

          Quitte à aborder ce problème, autant le faire san faux-semblant ! Paul Villach


        • faxtronic faxtronic 28 janvier 2008 11:21

          Perso, cette affiche est ridicule, et en plus m’interloque "Le monde de l’entreprise est il gay ?" avec ce petit lapin rose... Ridicule


          • Djanel 28 janvier 2008 11:32

             

            C’est encore du très bien vu Monsieur Villach.

             

            Le lecteur ne se rend pas compte comment il peut se faire manipuler par les professionnels de la communication.

             

            Dans cette publicité pour défendre l’image du capitalisme cannibale ce n’est pas ce qui est dit qui est important mais ce qui n’est pas dit, ce qui n’est pas montré comme dans ce commentaire qui vous laissera songeur et pantois si je l’arrête ici.

             

            Tout est bien qui finit bien, dormez sur vos deux oreilles.


            • eric 28 janvier 2008 11:45

              @ djanel ; fairtes gaffe au révisionnisme,cannibale,ce sont encore des être humains, maintenat il faut dire "Rat"

              voir

              http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34797


            • eric 28 janvier 2008 12:14

              Co- iconicité !?

              L’éducation nationale forteresse assiègée par le monde extèrieur ?

              Phosphore cheval de Troie ?

              Tous le monde connaît l’histoire, imbue de ses supèriorités, harcelant les femmes des autres (peut être du fait du look des troyennes ?), Troie finira assiégée, interdisant donc toute entrée et toute sortie. les murailles sont solides, mais finiront par succomber. Un individu malin, entreprenant, issu d’une petite ile pauvre ou il se bat chaque jour pour arracher sa subsistance à une terre difficile, joue sur leurs superstitions et leur triomphalisme pour s’introduire dans des murs hermétiquement clôts. On connait la suite, Troie sera réintégrée dans le monde ouvert grec, (il y a encore pas mal de niveaux au dessus de la Troie de Priam)

              Est ce un hasard si c’est la première image qui vient en tête à un emmetteur issu de la forteresse ?

              Medef=Ulysse !?

               


            • eric 28 janvier 2008 13:04

              @ jason, Erreur erreur ! mais aussi significative. Vous devez confondre avec Achille Talon ! , Le bouillant Achille lui est tué par Paris bien avant la chute de Troie.

              Certe il est plus médiatique, notamment avec ses conquêtes féminines successives, mais le vrais héro, celui qui gagne, qui prend Troie, c’est bien le modeste Ulysse

              Ulysse lui heureux comme lui même, reviendra à la maison aprés un parcours extêmement mondialisés retrouver sa fidèle épouse. Preuve supplémentaire que ni les murailles ( de l’éducation nationale) ni les armures ( de certitude) des Achilles, ne valent en définitive la souplesse, l’adaptation, le travail, de cet élite ultralibérale mondialisée.


            • Jason Jason 28 janvier 2008 13:14

              @Eric, oui, vous avez raison. Il y a trente ans, à l’époque où je suis tombé sur les traductions de Flacelière(s ?) on parlait du "crafty Odysseus", le rusé Ulysse. Il n’est pas mauvais de revenir aux épopées anciennes pour expliquer le monde d’aujourd’hui. Mme de Romilly, présentée avant-hier à la télé, nous en dirait quelque chose.

               

              Cordialement


            • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 28 janvier 2008 15:25

              Le Medef, imbue de ses supériorités, harcelant les femmes des autres (subjugué par le look des top-modèles ?), le Medef finira assiégé, interdisant donc toute entrée et toute sortie. Les murailles sont solides, mais finiront par succomber. Un individu malin, entreprenant, issu d’une petite île pauvre ou il se bat chaque jour pour arracher sa subsistance à une terre difficile, joue sur leurs superstitions et leur triomphalisme pour s’introduire dans des murs hermétiquement clôts. On espère la suite. Le Medef sera réintégré dans le monde OUVERT d’une citoyenneté partagée par tous, et non-confinée à la citoyenneté très limitée des Grecs (interdite à 80% de la population).

              Medef=Ulysse libérant l’Education Nationale ! ?
               
              Ah, mais alors pas du tout ! Les choses ont toujours été claires. L’Instruction publique est élitiste depuis Napoléon 1er et doit le rester à tous prix.

              Enseignement général —> employés et cadres (On conserve juste des filières qui mènent au grandes écoles dans quelques lycées.)

              Enseignement technique — > ouvriers et techniciens.

              Pour ces catégories, moins ils en savent, moins cela coûtera cher en formation, moins on aura à les payer.

              Enseignement supérieur public —> filière de sortie de route (faut pas que fils de prolos viennent nous piquer les places). Les IUT : créés par nécessité pour fabriquer des techniciens supérieurs.

              Pour le fiston —> grandes écoles.

              Le Medef n’a jamais encouragé de réformes qui pourraient ouvrir les filières.

              Le Medef s’est toujours satisfait du bordel ambiant dans l’EN, parce qu’il n’atteint pas ses rejetons (je n’ai pas été atteint).

              Maintenant, le Medef suit un objectif : bouffer le budget de l’Education Nationale. Plus de 100 milliards d’euros à empocher. Pas question qu’elle se restructure de l’intérieur : le Medef n’aurait plus d’arguments pour s’en emparer.

              Allons, nouveaux parvenus du MEDEF, toujours prêts à brocarder votre honneur pour quelques oripeaux, venez nous donner des leçons de citoyenneté.

               


            • Paul Villach Paul Villach 28 janvier 2008 16:45

              Cher Renaud, vous avez la dent encore plus dure que moi. C’est vrai que je m’en suis tenu à cette curieuse "face cachée" de la lune que promet le MÉDEF.

              Curieux tout de même ce lapin que nous pose le MÉDEF ?

              Vous, l’expert en publicité, dites-moi : me serais-je mis le lapin dans l’oeil ? Paul Villach


            • eric 28 janvier 2008 19:50

               

              Renaud Delaporte

              Vous êtes encore plus dur que moi !

              Bon, sur les femmes je ne suis pas d’accord, je ne crois pas que les patrons du CAC 40 s’intéressent beaucoup aux institutrices trotskistes au look Arlette Laguiller et donc de ce coté vous êtes relativement tranquille. Les Top modèles « fabriqués » produit par des d’entreprises fait pour promouvoir des entreprises ne peuvent pas vraiment êtres considérée comme les « femmes des autres »

              Pour l’éducation Nationale, je suis globalement d’accord, un corps social qui vote a plus de 70% à gauche, massivement politisé, syndicalisé, conscientisé, travaille sans état d’âme pour un salaire modeste à la reproduction sociale et à l’exclusion des pauvres depuis au moins Napoléon premier et refuse toute réforme au motif qu’on ne peut changer l’école avant d’avoir changé la société… !

              Pour 100 milliards d’euro, ils ne parviennent même pas à assurer que l’ensemble de la population sache lire et écrire, et ce n’est pas faute de savoir y faire puisque leurs propres enfants, eux réussissent ( 50% des Polytechniciens sont enfants de profs) ;

              Quelles parts d’hypocrisie, de nullité de mépris des pauvres de paresse ? je ne me permettrai pas de juger.

              En revanche la ou vous vous trompez, c’est que les entreprises ont besoin de gens formés, compétents. Elles dépensent beaucoup d’argent en formation, notamment pour rattraper les retards scolaires de leurs employés.

              Paradoxe ? comme l’éducation national ne connait pas ses couts et que ce n’est pas elle qui paye, elle est le premier intervenant du secteur a travers les GRETA.

              Paradoxe à nouveau, ils sont souvent dans l’enseignement technique et du fait de leur autonomie, ils obtiennent de meilleurs résultats que la formation initiale générale…

              Enfin votre dernière phrase est un peu contradictoire, Soit il y reproduction sociale des élites, soit les entrepreneurs sont des parvenus mais les deux à la fois.....

              Mais cette illogisme se retrouve dans le reste de la phrase ou vous nous accusez de couvrir de brocard notre honneur pour quelques oripeaux ce qui veut dire littéralement couvrir notre honneur de brocard pour quelques brocard ou au figuré railler de façon mordante notre honneur pour quelques vêtements brodés de faux or.ce qui revient à nous prêter un sens de l’humour et de l’autodérision dont à mon avis vous auriez bien besoin.

              Pour rester dans veine précédente, vous êtes sans doute Achille, mais par l’enflure des mots la grandiloquence , Achille Talon…


            • ZEN ZEN 28 janvier 2008 12:04

              Le Medef veille et moinsse...


              • toubakouta 28 janvier 2008 17:48

                Non c’est juste vos délires parano qui sont minoritaires même ici...


              • eric 28 janvier 2008 19:59

                @ toubakouta, malheureusement vous vous trompez, le matin tot certainspost ont des plus, quand les lèves tard débarquent les moins se multiplient ( on devine les militants en salle informatique des lycées qui utilisent la pause déjeuner pour moisser à tous va et en masse, le soir au retour du travail cela remonte un peu.Mais tous cela n’a aucune espéce d’importance parce que comme tous le monde sait comment cela marche, tous le monde regarde les commentaires les plus et lesmoins moinssés,mais si cela les amuse et les défoule....


              • Black Ader 28 janvier 2008 12:16

                " le Medef entend faire croire que l’image de l’entreprise diffusée par l’École, elle, n’est qu’ « une information donnée » officielle,"

                 

                J’ignorai que l’Educ Nat et ses millions de fonctionnaires n’étaient pas Officiel !

                Vivre comme ca dans la clandestinité, ca doit être dur, hein les fégnaces ?

                 


                • Zalka Zalka 28 janvier 2008 13:42

                  Les profs de français de Black Ader devaient effectivement être de vrais "fégnaces", pour que celui ci orthographie ainsi ce mot. A moins que la seule feignasse ne soit Black Ader.


                • Jason Jason 28 janvier 2008 12:44

                  @ Eric,

                  Non, mon cher, le héros de Troie n’est pas Ulysse, mais Achille, et son fameux talon. Très vulnérable, le talon. Le MEDEF devrait y penser.


                  • eric 28 janvier 2008 13:11

                    @ jason excuses, ma réponse est passée plus haut


                  • Mescalina Mescalina 28 janvier 2008 13:34

                    Mais comment peut on générer autant de vide ???? J’ai accéléré la lecture pour y trouver un peu de contenu, mais non, rien, LE NEANT, des elucubrations à 2 euros sur une couverture... Certes étrange mais BORDEL JUSTE UNE COUVERTURE  !!!!

                    Tout ça pour caser une critiquette à 0,5 euros.... LE FOND, après il y aura matière à critiquer, merci.

                     


                    • eric 28 janvier 2008 14:14

                      @ Mescalina

                       

                      Alors là vous n’avez pas lu l’article !

                      il nous dit beaucoup de chose sur les spécificités de l’inconscient collectif au sein de l’éducation nationale notamment à travers les associations d’idée qu’il développe et qui sont assez différentes de celles du commun des mortel.

                      Association d’idées

                      Blanc égal innocence pas propreté

                      Bouton de manchette égal fête,

                      Travail sans bleue de travail n’égal pas vrai travail (vous voyez beaucoup de bleue à l’EN)

                      Travail= sale

                      Entreprise égal écran plat par opposition aux vieux écrans de l’EN

                      Rose égal ballet = sexe = harcèlement sexuel= prostitution = entreprise, pas vie en rose et bonheur

                      Secteur privé = là ou il y a du sexe ou du moins là ou on veut le faire croire

                      Face cachée=égal lune = fesse = femme pas grande aventure technologique de la conquête de l’espace.

                      Education nationale = forteresse assiégée

                      Medef égal Ulysse égal intelligence, ruse, modestie

                      Dire que l’entreprise cela peut être bien = propagande à la limite du tolérable

                      C’est au contraire riche d’enseignement sur les emetteurs de ces discours....


                    • Mescalina Mescalina 28 janvier 2008 15:26

                      Mdr, merci de confirmer mon commentaire !


                    • Oliver Trets Oliver Trets 28 janvier 2008 13:49

                      L’entreprise se fait du souci à cause de l’image que le public se fait d’elle ?...

                      Et au lieu d’aller chercher des poux dans l’éducation nationale, si elle commençait par balayer devant sa porte en se demandant si finalement, ce n’est pas elle qui véhicule l’image de l’entreprise que l’on connaît.

                      Le MEDEF commet une double erreur : il croit que les élèves sont suffisamment dupes pour se faire bourrer le crâne par des profs bolchevo-fonctionnaires au point de tenter de retourner la situation à son avantage par le même biais du décervelage (alors qu’elle s’égare complètement).

                      La seconde erreur ; pendant que le MEDEF perds son temps dans des campagnes de pub inutiles, maladroites et coûteuses, il ne s’occupe pas de l’essentiel : redorer réellement sont blason dont les adhérents s’acharnent chaque jour à en salir le brillant.

                      Avoir un tel pouvoir économique et financier en étant si mal conseillé en communication sur son image de marque, c’est bien la preuve que le patronat est loin de parvenir à comprendre ce qui lui arrive.

                      L’entreprise aura une bonne image dans un monde parfait ou au pays des Bisounours : il serait temps que le MEDEF apprenne à faire avec cette image peu glorieuse plutôt que de s’acharner a se que en plus d’avoir le pouvoir par l’argent, il voudrait avoir raison et qu’on l’aime pour ça.


                      • Emmanuel W 28 janvier 2008 14:02

                        Ouai, bon, et l’affaire Gautier-Sauvagnac, ça en est où ?


                        • tvargentine.com lerma 28 janvier 2008 14:20

                          Pourquoi voulez vous opposer le monde de l’Education Nationale et celui de l’entreprise

                          Le problème est que la formation des enseignants en terme d’économie est plutot celle de la LCR avec ses gros clichés

                          Le rôle d’une bonne éducation serait de permettre à tous ,dans l’école de la république de bénéficier de cette connaissance,ce qui permettrait à des jeunes en echec scolaire d’avoir un bagage et de monter leur société dans des activités ,qu’ils pratiquent au black sans cette connaissance

                          Le monde de l’entreprise ce n’est pas la caricature du MEDEF et celui de l’éducation nationale ne doit pas se résumer aux syndicats communistes ou troskistes

                          Il faut une réforme du système de la connaissance afin de donner des chances supplémentaires aux jeunes

                           


                          • Oliver Trets Oliver Trets 28 janvier 2008 14:58

                            "Il faut une réforme du système de la connaissance afin de donner des chances supplémentaires aux jeunes"

                            Traduction : la nuisance (financière ?) de la LCR est majoritairement nuisible à l’esprit d’entreprise, n’abandonnons pas le MEDEF (sans aucun pouvoir communicant ?) à la sinistrose salariale....

                            Je rigole....

                            Les petits jeunes de banlieues, ils leur arrivent de créer leur boîtes, mais comme dans le reste de la population, ces boîtes sont trés peu à tenir le coup (1/4 en moyenne), la grande majorité se termine en commission de surendettement.

                            La réalité, c’est que le MEDEF veut un investissement financier minimum pour un bénéfice maximum et refuse catégoriquement que les salariés prennent à leur compte ce précepte en ce qui concerne l’investissement de leur temps de travail : pourquoi ce qui est bon pour les uns serait mauvais pour les autres ? Comme voulez-vous qu’on se comprenne à partir de là ?

                            Le salariat et le patronat font avancer leur intérêts en opposition les uns des autres, je ne vois pas ce qui est inacceptable dans cet état de fait. Je vis avec, je ne crache pas la gueule de mon PDG tous les matins, que l’on cesse de vouloir me forcer à lui faire la bise !!


                          • R.L. 28 janvier 2008 15:12

                            C’est le monde à l’envers ! Heureusement que les manuels et la quasi totalité des cours d’économie ne disent pas les faits sur la génèse et le fonctionnement réel de l’économie, comme par exemple la création de la monnaie...

                            C’est alors que les Français (mais aussi le peuple ricain comprendrait -trop bien- l’économie !

                            La création ex-nihilo de la monnaie, droit qui doit être réservé à l’État, pour le Peuple, a été transféré aux banques privées pour le plus malheur des hommes.

                            Henry Ford, qui a inspiré Hitler : « Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.  »

                            A moins de préférer Ricardo ?

                            « Dans le cas de la création monétaire l’avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit  ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt, si elle, et non la banque, avait fait elle-même l’émission de cette monnaie... Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fût l’État, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission  ».

                             Principes d’économie politique.

                            Ou peut—être A. Lincoln ?

                            « La puissance d’argent fait sa proie de la nation en temps de paix et conspire contre elle en temps d’adversité. Elle est plus despotique que la monarchie, plus insolente que l’autocratie, plus égoïste que la bureaucratie. (...) Les groupes financiers et industriels sont devenus tout puissants, il s’ensuivra une ère de corruption aux postes élevés et la puissance d’argent du pays cherchera à prolonger son règne en utilisant les préjugés du peuple jusqu’à ce que la fortune soit concentrée en un petit nombre de mains et la république détruite. »

                            On peut citer Napoléon, Th. Jefferson, B. Franklin, Fisher, Rockfeller, M. Allais. ....

                            Mais je préfère citer un modèle du capitalisme infecte devant l’éternité :

                            "Si cette malveillante politique financière - de Lincoln - devait perdurer pour de bon, alors ce gouvernement fournira sa propre monnaie sans frais. Il sera sans aucune dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour mener son commerce. Il deviendra prospère à un niveau sans précédent dans toute l’histoire de la civilisation. Ce gouvernement doit être détruit ou il détruira toute monarchie sur ce globe."

                             

                            Goschen, le porte-parole des banquiers de la City de Londres, en 1865, dans le Times, lorsqu’ils apprirent que Lincoln avait recourut alors à 1’article I de la Constitution pour émettre une monnaie sans intérêt. Grâce à cette monnaie service, grâce à une monnaie qui n’est plus une marchandise, les industriels et les fermiers purent embaucher, il y eut suffisamment de monnaie pour payer les salaires et pour acheter de nouvelles machines. La production augmenta et les biens circulèrent en nombre. En quelques mois les états du Nord redevinrent prospères. Les soldats mieux nourris et mieux équipés gagnèrent la guerre contre les Sudistes. La paix revenue, Lincoln annonce son intention de continuer à émettre la monnaie US, au lieu d’acheter une monnaie privée à Londres comme cela était l’usage.

                            Le 14 avril, Lincoln était assassiné et effectivement le gouvernement fut détruit.

                            On pourrait continuer longtemps à rendre ineptes vos déclarations non argumentées.

                             

                             

                             

                             


                          • R.L. 28 janvier 2008 14:51

                            Et l’affaire des détournements des vistes médicales du travail... dans toute la France... durant 30 ans.
                            L’info a duré 2 flashs sur F.I. il y a deux mois (avec maints témoignages de médecins salaries et autres).
                            Depuis, plus rien.

                            La gravité et le montant financier sont énormes pourtant.
                            Ah le MEDEF ! S’il n’existait pas...


                            • snoopy86 28 janvier 2008 17:53

                              Pour la bonne et simple raison qu’il n’y avait pas d’affaire. ...


                            • R.L. 28 janvier 2008 18:31

                              Ben voyons M. Caucescu !


                            • tSbeNjY tSbeNjY 28 janvier 2008 16:12

                              Comme il me plaît d’écouter argumenter le corps enseignant quand il s’agit d’entreprise...

                              Merci, Paul, de faire surgir en ma mémoire ces délicieuses analyses d’images si orientées et sémantiquement si riches. (Merci @eric, pour son analyse sémantique. Ici le Medef me paraît moins obsédé que Mr Paul Psycho Socio Cul)

                              Tant il est vrai qu’en matière d’entreprise, seul le corps enseignant détient la vérité.

                              Qui d’autre en effet cumule sapience et expérience sur le monde professionnel ?

                              Il est grand temps de faire rentrer quelques VRAIS professionnels dans l’EN, comme cela ce fait couramment dans toutes les grandes écoles ! Cela éviterai des analyse faussées par une idéologie rancie.

                              Les profs qui enseignent l’entreprise sont pour moi à rapprocher des agents de l’ANPE qui prétendent vous aider à trouver un emploi sans jamais en avoir cherché un eux mêmes : un foutage de gueule en puissance.


                              • Paul Villach Paul Villach 28 janvier 2008 17:46

                                Pour "le foutage de gueule", comme vous dîtes, on est servi avec cette couverture ! Paul Villach


                              • R.L. 28 janvier 2008 18:28

                                Vous devriez savoir que les enseignants qui enseignent l’économie et qui ont une expérience de l’entreprise sont pas si rare et que s’ils expliquaient par exemple la création ex-nihilo par des entreprises privées (les banques), ils pourraient alors citer des non-révolutionnaires comme T. Jefferson, B. Franklin, A. Lincoln, H. Ford... qui eux savaient de quoi ils parlaient lorsqu’ils considéraient les banquiers comme les plus grands bandits qui soit...

                                Imaginez votre réaction si un enseignant citait Ricardo par exemple :

                                « Dans le cas de la création monétaire l’avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit  ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l’impôt, si elle, et non la banque, avait fait elle-même l’émission de cette monnaie... Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fût l’État, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission  ».

                                Principes d’économie politique

                                Ce n’était pourtant pas un anti-libéral, vous en conviendrez  ! - ;)

                                 

                                Ni Mackenzie King, chef libéral et premier ministre – Élections de 1935 au Canada :

                                « Dès qu’une nation a cessé de contrôler elle-même sa monnaie et son crédit, il importe peu qui fait ses lois. L’usure une fois au contrôle ruinera n’importe quel pays. Tant que le contrôle de l’argent et du crédit n’aura pas été restitué au gouvernement et reconnu comme sa responsabilité la plus évidente et la plus sacrée, il est vain de parler de démocratie et de souveraineté du parlement. »

                                (Article de Louis Even, paru dans Vers Demain du 1er mars 1958.

                                « L’argent ne consiste qu’en chiffres gravés sur du métal, imprimés sur du papier ou inscrits dans des grands-livres de banque. » Pourquoi alors laisser un peuple en crise sous un contrôle vicié de ces chiffres ? »

                                Dans Industry and Humanity, publié en 1918, un an avant d’être élu à la tête du parti libéral

                                Durant la campagne :

                                « Le parti libéral croit que le crédit est une affaire publique, qui n’intéresse pas exclusivement les banquiers, mais qui concerne directement le citoyen ordinaire. Le parti libéral se prononce pour l’établissement immédiat d’une banque nationale bien constituée pour le contrôle de l’émission de la monnaie en termes du besoin public. La circulation monétaire doit être en rapport avec les besoins domestiques, sociaux et industriels du peuple canadien. »

                                À Saskatoon, il déclare fièrement :

                                « Si mon parti reprend le pouvoir, nous ferons valoir notre politique monétaire dans la plus grande bataille entre les puissances financières et le peuple dont le Canada ait jamais été témoin. »

                                 

                                Les enseignants -dont je ne fais plus partie, et je n’enseignais pas l’économie- peuvent venir de l’entreprise, peuvent y avoir un pied (sur 2) dans les formations professionnelles... et sont plutôt sagement conservateurs...

                                Pour ce qui est de l’ANPE, vous ne devez pas l’avoir beaucoup fréquenté si on se fit à la photo que vous aves mis...
                                Parce qu’autrement, moi qui les connaît malheureusement... je jeterai la pierre à leur chef, aux commenditaires de l’ANPE et des ASSEDIC : les stages bidons, l’absence d’annonces décentes et parfois bidons, les ressources ridicules mises à la dispostion des employés, les pressions exercées sur eux pour rayer un maximum d’inscrits, l’abscence de formations sérieuses pour les mêmes.

                                En 2007, par l’intermédiaire de l’ANPE,

                                les Assedic n’ont utilisé que 51% de leur budget

                                Au total, posez-vous la question : A qui profite un haut taux de chômge ?

                                 

                                Moi, je pencherai, après trente cinq ans d’expérience, d’abord pour l’incompétence de nombre de patrons et de décideurs (http://www.inegalites.fr/spip.php?article676&id_mot=40 (Lire la conclusion)).

                                Largement relayée par la volonté à peine voilé d’un MEDEF qui devrait d’abord faire la démonstration de ses compétences et honnêteté, pour ne se limiter qu’au scandale du syndicat de la métalurgie et de l’organisation des visites médicales du travail : scandale encore plus grand que le premier nommé et totalement étouffé en moins de 24 heures dans les médias complices...


                              • eric 28 janvier 2008 20:04

                                Ah ! Vous avez enfin compris qu’avec cette plaquette, le Medef s’offrait la physionomie des enseignants !


                              • tSbeNjY tSbeNjY 28 janvier 2008 20:08

                                @R.L.

                                Toutes les citations peuvent être bonnes à étudier, à condition de le faire dans leur contexte.

                                Concernant l’ANPE, et bien malgré votre jugement hatif, j’y ai déjà goûté, ainsi qu’aux ASSEDIC.

                                Et mis au faite de leur incompétence. J’ai retrouvé du travail tout seul.

                                J’en ai retenu quelques chiffres :

                                Entre 20 et 25 ans, un jeune au chômage le reste en moyenne 1 an. C’est peu ou prou le temps qu’il m’a fallu pour en sortir.

                                Un chômeur placé par l’ANPE coûte 32000€ aux contribuables. C’est loin d’être un record d’efficacité.

                                Mais l’EN ne se vante pas non plus d’un bilan merveilleux aux dernières nouvelles.

                                Nous nous rejoingnons peut être sur certains points, mais pour moi, l’échec de l’ANPE est celui de l’Administration Française, comme celui de l’EN et celui de la Sécu. Tous se rejoingnent sur un point : plus on y met d’argent, et moins c’est efficace. Et le corrolaire : plus il faudra rajouter de l’argent.

                                Lorsque la fonction publique devient, dans l’esprit de nombre de citoyens, plus attreyante que le privé (emploi à vie, augmentations systématiques, retraite, etc.) on ne peut pas stigmatiser le MEDEF pour une action de communication sur l’entreprise.


                              • Christoff_M Christoff_M 29 janvier 2008 11:06

                                  Tout à fait d’accord avec vous et quand on demande un stage ou une formation courte on nous regarde comme si on était des zombies !! il parait qu’il y a un budget formation, je ne l’ai pas vu !!

                                 Et l’administration devrait apprendre à investir sur des stages courts efficaces des formations qui donnent un tremplin et pas laisser "mourir" les gens en attente dans un coin !! et bien non c’est mon cas on me verse des indemntés élevées mais depuis plus d’un an on ne m’a rien proposé de sérieux et surtout on refuse toutes mes demandes de stages de mise à niveau, on vous regarde à plus de quarante ans comme une merde et ça c’est la grosse tare de l’état français actuel et la culture du jeunisme fait un mal fou aux boites....

                                 Ceci doublé du manque de vision à long terme et d’une absence de volonté de former les gens... en France on ne fait qu’exploiter le cheptel !! on parlait de gestion du personnel et on suivait les gens auparavant, maintenant on vous convoque si ça va mal et vous avez tres peu de rapport avec la direction et les RH qui ne vous convoquent qu’en cas de problème ou de licenciements....

                                on critique souvent la lourdeur administrative de l’état mais il existe la meme lourdeur au sein des grosses société et il serait peut etre temps de se poser la question de la formation de nos dirigeants et de nos élites qui ne brillent ni par leurs lumières ni par leurs initiatives et qui captent la plus grosse partie des budgets formation sans aucune transparence vis à vis des employés !! sans aucun compte à rendre quand ils font des erreurs et qu’ils engagent des sociétés dans le rouge, idem pour nos politiques !!

                                le problème est le cursus de nos élites qui se cooptent entre eux se soutiennent et constituent des réseaux à un haut niveau intouchables pour le commun des mortels.... et remettre en cause cet état quasi monarchique de l’état français de son medef qui est à son image une réunion de barons avides de pouvoir, ou sont les interets des français moyens ?? surement pas au meme niveau, mais ils ne peuvent que subir les conséquences de mauvaises décisions ou de mauvaise politique, de réunions, de conseils ou ils ne sont pas conviés !! on voit touts les jours les limites de la démocratie française entre les mains d’une caste dirigeante !!


                              • Forest Ent Forest Ent 28 janvier 2008 17:44

                                Critique assez superficielle, mais indépendamment de cela, le Medef a beaucoup plus un problème d’identité que d’image.

                                Le "mouvement des entreprises" ... c’est quoi, les entreprises ? De mon expérience, c’est un conglomérat de points de vue et d’intérêts divergents, mais j’en retiens cinq principaux : l’actionnaire, la direction, les employés, les clients et la société en général. A l’heure actuelle, il n’y a plus grand chose de commun entre l’intérêt des actionnaires et des dirigeants, sans parler des "cadres sup", qui ont rejoint les autres employés.

                                Lequel de ces intérêts représente le Medef ? Qu’y a-t-il de commun entre Mme Parisot, propriétaire d’une PME, et des dirigeants de grands groupes nommés par l’Etat ?

                                Si c’est un syndicat, est-ce un syndicat des actionnaires ou des dirigeants ?

                                Représente-t-il les intérêts de ses mandants, ou bien prétend-il parler au nom de la société, et est-il alors un parti politique ?

                                Relativement aux syndicats d’employés, ce "mouvement" a énormément à faire pour clarifier ses missions.


                                • Hal. Hal. 29 janvier 2008 08:29

                                   Les gros actionnaires actionnaires n’ont pas besoin d’etre représentés, ils se servent directement dans la caisse !

                                  Plus sérieusement, il faudrait que je retrouve la source mais en 70, les 100 premiers patrons d’entreprise américaines gagnaient jusqu’à 36 le fois le salaire de base de leur employé et en 2007 c’est 1000 fois le salaire de base. On peut dire que c’est une minorité mais en tous les cas, cela ne donne une bonne image des patrons. Comment remédier à pour l’intéret général c’est une autre question ? La première question que l’on doit se poser est quel type de société on veut. De ce coté là, c’est l’individualisme qui prime généralement.

                                   


                                • grangeoisi grangeoisi 28 janvier 2008 19:14

                                  L aurence Parisot a dirigé Louis Harris, puis l’IFOP.

                                  PDgère de la PMI Optimum( du meuble), de sociétés touristiques basées off-shore, elle dirige bien sûr le MEDEF tout en faisant partie des conseils d’administration de BNP et de Michelin.

                                   

                                  J’en oublie surement. Jolie pieuvre. Alors la face cachée du Medef, bof !


                                  • Christoff_M Christoff_M 29 janvier 2008 11:32

                                     Les résultats de la France sont là !! une élite a toutes les clés des banques, de l’économie, de la presse, de la politique dans les mains...

                                    Avec leurs super diplomes il amènent le pays au bord du gouffre, nous en avons des preuves tous les jours, il n’est qu’a voir ce monsieur BOUTON qui participe à plusieurs conseils d’administration, il a le titre de dirigeant mais que dirige t il puisqu’il ne sait pas ce qui se passe dans sa banque !! par contre il a comme tous ces grands patrons qui se répartissent les entrées, son ticket dans plusieurs conseils d’administration !!

                                    Dassault, Lagardère père, Moulinex étaient des fondateurs maintenant nous avons des héritiers qui boursicottent avec l’argent qui leur tombe dans les bras sans rien faire et qui arrivent meme à mettre des boites en difficulté mais leur role n’est jamais remis en question !! ce sont "les héritiers" je pense à Lagardère fils mais on peut penser à de nombreux repreneurs des fleurons de la presse française... ces gens que j’appelerais des gérants sont pret à tout pour voir leur cote monter en bourse, quitte à virer la moitié des gens et fermer des usines qui marchent !!

                                    nous avons eu les marketeurs qui ont tué la publicité maintenant nous allons avoir les fossoyeurs de tous les fleurons de l’industrie, ou mieux le plus riche mr PPR qui vend tous les grands magasins de France !!

                                    Attention ne mélangeons pas les petits patrons et les entrepreneurs à ce monde de business et de paillettes eux créent des boites et des emplois mais le plus gros budget de formation et la plupart des aides vont aux grands groupes( je ne parle pas des céréaliers dans l’agriculture) et l’Europe qui a une structure encore plus administrative et hierarchique ne fait que renforcer tout cela... puisqu’elle a recréé une structure ou on retrouve les memes castes et qui représente encore un doublon par rapport à l’administration française déja hyper lourde..... A qui profite le crime à tous les énarques, sciences Po, HEC et autres qui nagent allègrement dans ce genre de structure qui prouve tous les jours sa lourdeur, son inefficacité par rapport à des problèmes concrets....

                                    Pas étonnant qu’on ne nous propose pas de réferendum, ni de vote vis à vis d’un dirigeant dans une grosse boite, "la caste" européenne veille à se maintenir coute que coute, idem pour les dirigeants de grosses boites meme si les employés et les citoyens européens sont majoritairement mécontent...

                                    le non réferendum sur l’Europe est à l’image de cette démocratie de théatre !! et la représentativité du medef n’est que l’émanescence de castes dirigeantes qui ne veulent surtout pas d’ascenseur social et veillent à maintenir coute que coute tous leurs avantages sous un couvert de démocratie de façade !!


                                  • Cher Paul Villach,

                                    J’arrive comme les carabiniers...très en retard !

                                    J’ai d’abord pensé que le titre : la face cachée allait nous conduire tout droit à la "fluidification" des relations sociales !

                                    Trêve de plaisanterie. Cette nouvelle analyse de cas concret entre bien dans le cadre de l’éclairage de la doctrine que vous défendez en matière de médias et de communication.

                                    Vos contradicteurs, qui n’ont pas toujours tort en soulignant quelques rares excés dans vos analyses, n’ont, à mon avis pas assez lu, ou pas lu du tout, votre ouvrage de base. Il conviendrait donc, à mon sens, de revenir de temps à autre et au fil de vos articles, à vos fondamentaux sur des notions comme les leurres, ma métonymie, etc ...

                                    Qu’en pensez-vous ? vous le pédagogue qui savez si bien que la répétition de ladéfinition des principes ne nuit jamais pour meilleure compréhension d’une doctrine.

                                    A bientôt sur AV


                                    • Paul Villach Paul Villach 29 janvier 2008 18:38

                                      Quels excès mon colonel ? Ai-je mal lu cette métonymie et ces intericonicités ? Ou est-ce le MÉDEF qui n’a pas mesuré la portée de ses choix ?

                                      Mais c’est promis, à l’avenir, je mentionnerai en pied de page la définition de certains mots qui peuvent échapper à certains. Paul VILLACH


                                    • haddock 29 janvier 2008 18:57

                                      Bonjour Honoré .


                                    • Cher Paul Villach,

                                      Par excès je pensais à quelques analyses...extensives comme :

                                      "Ainsi, non seulement l’habit de fête est-il de rigueur en entreprise parce qu’on ne s’y salit plus et que la fête est quotidienne, mais dans son coeur chaque collaborateur porte d’autres conquêtes : s’il est ainsi sur son trente et un, identifié au chaud lapin de Play Boy, c’est pour draguer ses collègues. L’entreprise est un lieu d’intense érotisme ! Qui en doutait ? On connaissait, c’est vrai, les promotions-canapés, les privautés des chefs avec leurs subordonnés, l’amour au bureau, le harcèlement sexuel et moral. On était loin d’imaginer que l’entreprise était devenue un club érotique, avec son label de reconnaissance pour les seuls initiés, ouvrant aux désirs un espace à leur assouvissement."

                                      Mais cela ne remet nullement en cause les règles de base régissant la matière que vous nous enseignez en partant toujours des faits pour remonter aux idées. Là est l’essentiel ! Donc objectif atteint !!

                                       


                                      • docdory docdory 30 janvier 2008 13:41

                                         Cher Paul Villach 

                                        Bien que ça n’ait vraisemblablement aucun rapport , votre article me fait curieusement penser à une affaire qui avait fait quelques vagues en Allemagne il y a un ou deux ans .

                                        Dans ce pays , la prostitution avait été totalement légalisée , et les prostituées rebaptisées " travailleuses du sexe " . Simultanément , une réforme des allocations de chômage avait fait qu’un chômeur ne pouvait plus toucher ses allocations s’il refusait deux propositions de travail .

                                        Ce qui fait que certaines chômeuses allemandes s’étaient semble t-il vues radier des allocations-chômage pour avoir refusé des propositions de " travailleuses du sexe " dans l’un des " Eros-Centers " qui pulluleraient outre-Rhin !

                                        Quel rapport avec votre article ? Peut-être le fait que l’on verrait très bien ces boutons de manchettes à l’effigie du lapin play-boy accrochés aux manches de chemise d’ un tenancier de bordel ( euh , pardon , d’un PDG d’Eros-center , ou , encore plus politiquement correct , un chef d’entreprise de services sexuels récréatifs ... ) . Comme on dit , le capitalisme libéral et la morale sont deux choses distinctes !

                                        Sur qui d’autre verrait-on bien ces boutons de manchette play-boy d’un goût douteux ? Peut-être sur un joueur de poker professionnel ( qui fait , au fond , le même genre de métier que le " trader " ) . L’entreprise , croisement entre un bordel et un cercle de jeux ? Quelque chose comme un " saloon " de western ...


                                        • Paul Villach Paul Villach 30 janvier 2008 15:57

                                          Intéressant votre commentaire, cher Docdory, qui va dans le sens de celui de Mme Laurence Parisot, patronne du MÉDEF. Avez-vous lu ce qu’elle a dit de ce guide ? Vous le trouvez sur le site du MÉDEF :

                                          Nouvelles générations
                                          Nous continuons aussi notre travail très activement en faveur des nouvelles générations. Et je ne suis pas peu fière de voir que nous sortons un numéro qui est collé à Phosphore de ce mois-ci : il y a Léonardo di Caprio d’un côté, et puis il y a un numéro spécial à coté c’est le MEDEF. Nous avons conçu tout un guide, une manière naturelle d’échanges, de débats, d’interviews, de témoignages, pour toutes les nouvelles générations, pour leur apprendre ce qu’est l’entreprise, ce qui se passe en entreprise, différents métiers et y compris avec des questions-clés comme « amour, sexe et travail  ». Je pense que c’est un super boulot que nous avons fait avec Phosphore. Je très fière de ce genre de job.

                                          C’est moi qui souligne "en gras", car ça le mérite ! Sans commentaire ! Paul Villach

                                           


                                        • Châpeau bas ...Maître ! Votre analyse était des plus pertinentes puisque Madame PARISOT herself !!! la valide. Je regrette pour vous que cet élément vous soit parvenu trop tard afin que les lecteurs de cet article puissent vous rendre entièrement justice. Ce que je m’empresse de faire.Bravo !!


                                          • karquen karquen 2 février 2008 23:28

                                            Amour, sexe, travail....

                                            Oui on voit l’emprise dont veux se doter le Medef, Le meilleur-des-monde à la Aldu Huxley... il ne manque qu’un peu de soma !

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