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Accueil du site > Tribune Libre > La Fondation Raoul Follereau, riche à millions

La Fondation Raoul Follereau, riche à millions

Avec un patrimoine d’au moins 20 millions d’euros, la Fondation Raoul Follereau est une entreprise qui ne connait pas la crise. Son fondateur, Raoul Follereau, fustigeait « l’égoïsme des riches et des puissants » ? Qu’à cela ne tienne, la Fondation Raoul Follereau capitalise massivement quitte à faire attendre les urgences de l’humanitaire.

Mais les donateurs savent-ils qu’une partie de leur argent est discrètement placée en immeubles de rapport ou en Sicav boursières ? Enquête sur une pratique financière pour le moins choquante.

Rapport annuel 2009 du groupe combiné Fondation Raoul Follereau : 19,6 millions d’euros de fonds propres

Pour trouver l’information, il ne faut pas aller bien loin. Il suffit de lire le rapport annuel que la Fondation Raoul Follereau adresse chaque année à ses donateurs et sympathisants. Il est également disponible sur le site internet de la Fondation, ici. Ce document sera utilement complété par le rapport du commissaire aux comptes (ici) dont la diffusion sur internet est désormais obligatoire (comme quoi, le besoin de transparence dans le monde de l’humanitaire n’est pas qu’une lubie !)

Que peut-on lire dans le rapport annuel 2009 de la Fondation Raoul Follereau ?

Et bien que le groupe Fondation Raoul Follereau se porte bien : avec plus de 19,6 millions d’euros de fonds propres, il serait difficile de prétendre le contraire. Un joli petit paquet d’argent à gérer. Sur ce point, on peut faire confiance à la Fondation Raoul Follereau : elle dispose du top management sur ce point. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la composition de son conseil de surveillance.

Vous pensiez que la Fondation Raoul Follereau travaillait dans le domaine de l’humanitaire et de la santé ? Vous auriez trouvé logique qu’une majorité des membres du conseil de surveillance soient des médecins, des professeurs, des chercheurs, des acteurs de l’humanitaire, des religieux qui ont brillé sur le terrain ? Tssss ... tssss ... tssss ... vous n’avez pas encore compris les règles du charity business.

http://money.unblog.fr/files/2007/10/500euro.jpg

Le conseil de surveillance de la Fondation Raoul Follereau compte 12 personnes. Sur ces douze personnes, trois sont fonctionnaires, désignés par l’État. C’est la loi. Les neuf autres sont banquiers en gestion de fortune, directeur financier, gérant de société, directeur de sociétés immobilières, agent d’assurances, juriste, ingénieur en bâtiment et ... quand même ... un médecin généraliste.

Autant vous dire que ces gens-là savent placer l’argent dont ils disposent : les 19,6 millions d’euros sont entre de bonnes mains. Mais n’aurait-il pas mieux valu que ces mains soient celles des lépreux ?

Des placements financiers et la trésorerie pour 13,3 millions d’euros

Tout d’abord, le groupe Fondation Raoul Follereau dispose de 1,2 millions d’euros de disponibilités. Autrement dit, des liquidités immédiatement disponibles. En bref, du cash sur un compte courant.

Mais l’essentiel n’est pas là : le groupe Fondation Raoul Follereau dispose d’un peu plus de 12,1 millions d’euros placés en actions, obligations, sicav et autres fcp.

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Qui aurait cru que les fondations reconnues d’utilité publique faisant appel à la générosité publique pouvaient jouer leur argent en Bourse ?...

Des placements immobiliers pour une valeur d’achat de 7,5 millions d’euros

En bon père de famille, il faut diversifier ses placements. Tous les gérants de patrimoine vous le diront. Mais il existe dans notre esprit comme un bruit de larsen losqu’on essaie de faire rimer humanitaire avec patrimoine.

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Mais revenons à nos comptes : en ce qui concerne les actifs immobiliers, contrairement aux actifs financiers, le rapport du commissaire aux comptes précise que leur valeur réelle est inconnue : nous ne disposons que des valeurs d’achat.

Concrètement, cela signifie que les 19,6 millions d’euros de fonds propres ne tiennent pas compte des plus-values latentes qui courent sur les immeubles.

Selon les comptes, le groupe Fondation Raoul Follereau dispose d’immeubles pour un prix d’achat de 7,5 millions d’euros. Là-dedans, il y aurait des biens immobiliers situés en Afrique ainsi que des immeubles de placement ou de rapport situés en France. Autrement dit, des investissements locatifs.

Existe-t-il une liste publique des biens immobiliers détenus par la Fondation Raoul Follereau ? Pas à notre connaissance. Nous trouvons cela bien regrettable. Il serait intéressant de savoir qui sont les locataires et comment sont calculés les loyers. Simple démarche de prudence : les casseroles immobilières de la Mairie de Paris ne sont pas si loin ... N’est-ce pas cela, la transparence ?

Revenons à nos immeubles et à leur valorisation : compte tenu des plus-values latentes potentielles, la valeur réelle de ces biens immobiliers peut être beaucoup plus élevée. L’évaluation des fonds propres à 19,6 millions doit donc être comprise comme un chiffre a minima : les fonds propres réels sont probablement plus importants.

Une question de décence ...

Soyons clairs : la loi n’interdit pas aux organisations humanitaires de posséder un patrimoine de plus de 20 millions d’euros investi dans la pierre et sur les marchés financiers. La loi. Mais qu’en pense la décence ?

N’y a-t-il personne, à la Fondation Raoul Follereau pour leur rappeler que lorsqu’un donateur leur confie son argent, c’est avant tout pour aider un lépreux et non pour investir dans une Sicav ou un Fcp ?

N’y a-t-il personne, à la Fondation Raoul Follereau, pour leur dire qu’il est indécent de prétendre lutter contre les urgences humanitaires de ce monde tout en capitalisant soi-même des sommes aussi importantes ?

Un air de déjà vu

Notre analyse est loin d’être isolée.

Déjà, dans le rapport de l’IGAS de 2002 qui était extrêmement critique sur les méthodes de gestion de la Fondation Raoul Follereau, la mise en réserves de fonds destinés à des opérations de terrain avait été pointée du doigt (La Vie s’en était fait l’écho ici, par exemple).

Sans grand succès, apparemment.

En attendant que cet argent qui leur est du leur parvienne, les lépreux, eux, ils espèrent.

Que la Bourse ou le marché de l’immobilier ne s’effondrent pas.

Voir nos article sur http://follereau-entre-ombre-et-lumiere.over-blog.com ou ici,

Documents joints à cet article

La Fondation Raoul Follereau, riche à millions

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36 réactions à cet article    


  • ZEN ZEN 14 septembre 2010 09:55

    Une autre affaire Crozemarie ?..


    • Francis, agnotologue JL 14 septembre 2010 10:03

      Crozemarie serait-il seulement inquiété aujourd’hui ?


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 septembre 2010 10:53

      La question essentielle n’est-elle pas :
      Cette gestion a-t-elle augmenté ou diminué la capacité de la fondation à financer des actions authentiquement humanitaires ?


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 12:23

        Merci, Jean-Pierre, pour votre commentaire et JL pour votre réponse aussi ironique que pertinente.

        Votre question, JPL est très intéressante.

        Si je suis votre raisonnement, il serait possible, pour des organisations humanitaires, de collecter de l’argent auprès des donateurs, de placer cet argent afin, un jour, d’utiliser cet argent majoré de son rendement conformément à ce pourquoi il a été collecté initialement.

        Nous ne pouvons pas partager ce point de vue.

        Une association humanitaire n’est pas là pour faire fructifier un patrimoine issu de la générosité des donateurs.

        Lorsqu’un donateur donne, il entend que son argent soit employé pour la raison qui l’a amené à donner : nourrir des affamés, secourir des réfugiés, creuser un puit pour irriguer, soigner des malades, etc. Si cet emploi ne peut pas être réalisé immédiatement, il doit l’être dans des délais les plus raisonnables possibles.

        Or, en ce qui concerne la Fondation Raoul Follereau, la mise en réserves de fonds issus de la générosité du public est récurrente. En 2005, déjà , les fonds propres s’élevaient à 16,4 millions d’euros. En 2009, ils s’élèvent à 19,6 millions d’euros.

        Cela signifie que d’année en année, la Fondation Raoul Follereau se constitue un trésor de guerre au détriment d’actions sur le terrain. Et cela n’empêche pas la Fondation Raoul Follereau de communiquer de la façon suivante :

        « La lèpre existe encore, la lèpre exclut toujours »

        Les pauvres hères qui se découvrent lépreux en cette année 2010 seront ravis de savoir que leur traitement aurait pu être financé, mais qu’une action du Cac 40 leur a été préférés ...


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 septembre 2010 13:11

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.139) 14 septembre 12:23

        "Si je suis votre raisonnement, il serait possible, pour des organisations humanitaires, de collecter de l’argent auprès des donateurs, de placer cet argent afin, un jour, d’utiliser cet argent majoré de son rendement conformément à ce pourquoi il a été collecté initialement« .

        Ma question incluait implicitement vos objections, à savoir : procéder, dans les meilleurs délais raisonnables, à des actions humanitaires correspondant aux objectifs de la fondation.
        Donc, si la gestion financière de la fondation respecte ces conditions, je maintiens ma question initiale à laquelle vous ne répondez pas dans le cas spécifique de cette fondation.

         »d’année en année, la Fondation Raoul Follereau se constitue un trésor de guerre au détriment d’actions sur le terrain« . [...] »Les pauvres hères qui se découvrent lépreux en cette année 2010 seront ravis de savoir que leur traitement aurait pu être financé, mais qu’une action du Cac 40 leur a été préférés ..."

        Ce sont deux graves accusations que vous formulez. Êtes-vous en mesure de les prouver ?


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 13:39


        Nous avons du mal à comprendre votre question.

        Choisir d’acheter une Sicav, c’est nécessairement renoncer au fait d’affecter un même montant au financement d’une action sur le terrain. Car il existe toujours des actions de terrain à financer et les ressources financières, elles, ne sont pas illimitées.

        Serez vous d’accord avec nous pour dire que le boulot d’une association caritative est avant tout de financer des actions de terrain et non de faire de la gestion de patrimoine ?


      • foufouille foufouille 14 septembre 2010 14:48

        @ entre
        il veut dire quelle est la part prevu d’action sur le terrain ?
        les benefices sont ils reinvesti ?
        ou les benefs sevent aux lepreux
        comme le nobel...........


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 septembre 2010 17:55

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.139) 14 septembre 13:39

        Nous avons du mal à comprendre votre question.

        Choisir d’acheter une Sicav, c’est nécessairement renoncer au fait d’affecter un même montant au financement d’une action sur le terrain.
        Non, pas nécessairement. C’est, justement, tout le sens de ma question.

        Car il existe toujours des actions de terrain à financer et les ressources financières, elles, ne sont pas illimitées.
        Donc, a priori, il n’y a rien de répréhensible à vouloir accroître ces ressources financières sous réserve que cet accroissement corresponde également à une augmentation des actions de terrain.

        Serez vous d’accord avec nous pour dire que le boulot d’une association caritative est avant tout de financer des actions de terrain
        Oui.

        et non de faire de la gestion de patrimoine ?
        Pas nécessairement d’accord.

        Exemple théorique :
        Un organisme disposerait de dons à concurrence de 120 et parviendrait à financer des actions de terrain à concurrence de 120. Ce serait bien.
        Un autre organisme pourrait également disposer de 120 de dons mais, par une gestion financière particulière de ceux-ci, il parviendrait à disposer de 150 et à financer des actions de terrain à concurrence de 140. Ne serait-ce pas mieux ?
        Tel est le sens de ma question initiale.

        Par ailleurs, merci de ne pas oublier de répondre à mon autre question.

        "d’année en année, la Fondation Raoul Follereau se constitue un trésor de guerre au détriment d’actions sur le terrain« . [...] »Les pauvres hères qui se découvrent lépreux en cette année 2010 seront ravis de savoir que leur traitement aurait pu être financé, mais qu’une action du Cac 40 leur a été préférés ..."
        Ce sont deux graves accusations que vous formulez. Êtes-vous en mesure de les prouver ?


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 18:48


        Permettez nous d’illustrer votre propos : demain, lorsqu’un SDF vous demandera l’aumône dans le métro car il a faim, imaginez-vous lui répondre : « oui, je veux bien t’aider à hauteur de 10 euros, mais je vais d’abord placer cet argent pendant 3 ans afin d’obtenir 15 euros au lieu de 10 et ainsi, je pourrai t’aider dans trois ans au hauteur de 15 euros ».

        Lorsque vous donnez de l’argent à une cause caritative, c’est pour un effet immédiat : soigner un lépreux, nourrir un affamé, loger un sans abri, creuser un puit pour cultiver une terre, etc...

        Vous faites une grave confusion entre l’action caritative stricto sensu et la gestion de trésorerie qui est inhérente à toute activité.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 septembre 2010 19:37

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.139) 14 septembre 18:48
        « Permettez nous d’illustrer votre propos »
        Vous n’illustrez pas mon propos : vous le caricaturez ! ! !
        Je crois que vous comprenez parfaitement mes questions mais qu’elles vous embarassent. Du coup, vous devenez de mauvaise foi ! ! !
        Autant en rester là...


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 21:28

        Ne nous fâchons pas. Les échanges courtois sont suffisamment rares sur Agora Vox pour ne pas gâcher le notre. J’en profite pour vous en remercier : il est toujours intéressant d’être confronté à des raisonnements différents des nôtres.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 septembre 2010 22:52

        Abstraction faite des manquements éventuels à la vocation humanitaire de la Fondation Follereau, sa gestion financière supposée confirmerait, si besoin était, la pertinence des principes et modalités de fonctionnement de la Fondation Nobel depuis plus d’un siècle.
        S’en inspirer pour une finalité humaniste doit pouvoir convaincre les personnes raisonnables.
        Sauf le plus obtus des obtus, bien entendu...


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 15 septembre 2010 00:15

        Nous ne voyons pas de point commun entre la Fondation Nobel et celle de Raoul Follereau.

        La Fondation Nobel dote ses prix grâce aux rendements financiers d’un capital de départ constitué par l’héritage d’Alfred Nobel. Sauf erreur de notre part, la fondation Nobel ne sollicite pas la générosité publique.

        En ce qui concerne la Fondation Raoul Follereau, c’est complètement différent : la Fondation Raoul Follereau, tout comme le fit Raoul Follereau pendant des décennies, fonctionne grâce à la générosité du public et non grâce à une dotation initiale.


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 15 septembre 2010 10:27

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.64) 15 septembre 00:15

        Indépendamment de ces considérations, vous n’avez toujours pas répondu à mes questions.
        1)
        Cette gestion a-t-elle augmenté ou diminué la capacité de la fondation à financer des actions authentiquement humanitaires ?
        2)
        "d’année en année, la Fondation Raoul Follereau se constitue un trésor de guerre au détriment d’actions sur le terrain« . [...] »Les pauvres hères qui se découvrent lépreux en cette année 2010 seront ravis de savoir que leur traitement aurait pu être financé, mais qu’une action du Cac 40 leur a été préférés ..."
        Ce sont deux graves accusations que vous formulez. Êtes-vous en mesure de les prouver ?


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 15 septembre 2010 10:42

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.64) 15 septembre 00:15
        Nous ne voyons pas de point commun entre la Fondation Nobel et celle de Raoul Follereau.

        Il ne s’agissait pas de comparer l’origine des fonds des deux fondations mais les modalités de leur rentabilisation.


      • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 15 septembre 2010 12:27


        Bonjour,

        Nous refusons de répondre à votre question tout simplement parce qu’elle n’est pas pertinente pour les raisons que nous nous acharnons à développer ci-dessus. Nous avons déjà exposé nos idées et il est vrai que nos échanges tournent en rond.

        Pour changer d’air, il est midi, nous vous proposons une petite histoire gentillette.

        Imaginez-vous dans le métro, avec un ami qui est bien plus fortuné que vous.

        Un SDF arrive et sollicite la générosité des voyageurs.
        Alors, votre ami vous dit : " il a l’air sincère, donne moi un billet de dix euros, je vais le lui donner "
        Vous lui répondez «  Je n’ai que dix euros pour déjeuner ce midi »
        Et lui vous répond : " Allez soit chic, c’est sûrement un brave gars. Toi tu risque de ne pas manger à midi mais lui, c’est tous les jours qu’il ne mange pas à midi "
        Ému pour ce beau plaidoyer, vous lui donnez votre billet de 10 euros, quitte à manger peu à midi.
        Votre ami va voir le SDF, discute avec lui et puis revient.
        Vous lui demandez : «  Qu’avez vous dit ? »
        Votre ami vous réponds : " je lui ai donné 9 euros sur les dix que tu m’a donnés "
        Vous n’avez pas le temps de réagir qu’un nouvel SDF arrive. Même topo
        Votre ami vous demande " tu es sûr que tu ne peux rien lui donner, à celui-là ? "
        Vous : « non, non, je n’ai même plus de quoi bouffer »
        Lui : « bon, ben tant pis : on ne va rien lui donner, à lui »
        Et le SDF s’en va.
        Dix minutes plus tard, contrôle des billets : votre ami sort son portefeuille pour montrer sa carte orange. Vous apercevez une pile énorme de pièces de un euro : il y en a au moins vingt !.
        Alors vous lui dites : " ben dis donc, ça roule pour toi ! je croyais que tu n’avais pas d’argent "
        Et lui vous réponds : «  non, ce n’est pas mon argent, c’est pour les SDF  »
        Vous : « Pour les SDF, mais tu n’as rien donné au second qui est venu ? »
        Lui : " ben à chaque fois que je prends le métro avec un ami, je lui propose de donner 10 euros aux SDF, mais je n’en donne réellement que 9. Tu es le 19ème, donc, tu vois, j’ai 19 euros. "
        Vous : « et tu en fais quoi de ces 19 euros »
        Lui : « Oh, je les garde, en cas de coups durs ... »
        Vous : « mais tu en fais quoi »
        Lui : " Oh ne t’inquiète pas, je les place régulièrement dans des parts de SCI : j’ai une super piste qui va beaucoup rapporter ! Comme ça dans dix ans, je pourrai encore plus aider les SDF ! "
        Après avoir dit cela, il vous laisse.

        Vous êtes seuls, sur votre banquette et vous méditez sur ce que vous venez de vivre.
        Votre ami, qui avait 18 euros sur lui, vous a demandé de filer 10 euros à un premier SDF alors que vous n’aviez que cela pour déjeuner. Sur ces 10 euros, il en a gardé un.
        Lors du second SDF, il vous a redemandé si vous n’aviez pas quelque chose à lui donner, mais vous n’aviez plus rien. Alors, ni vous ni votre ami n’a donné à ce second SDF. Pourtant votre ami avait bien 19 euros en poche qu’il avait collecté pour les SDF, justement. Mais il préfère acheter des parts de SCI ... pour être rendus aux SDF ... un jour ...





      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 15 septembre 2010 13:16

        Par Entre Ombre et Lumiere (xxx.xxx.xxx.139) 15 septembre 12:27
        Vu.


      • alberto alberto 14 septembre 2010 11:31

        L’auteur : vous avez manifestement un compte à régler avec cette association ! Ferait-elle de l’ombre à la votre ? J’attends votre prochain article où vous nous révèlerez que Raoul Follerot était un dangereux pédophile : ne vous gênez pas, c’est très tendance...

        A+


        • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 12:31

          Bonjour Alberto,

          Si vous saviez comme votre sens de l’ironie est prémonitoire !

          Le 24 juin 2005, le Père François Lefort a été condamné pour pédophilie par la cour d’assises des hauts de seine à 8 ans de prison et diverses peines accessoires. François Lefort était, à l’époque des faits, secrétaire général de la Fondation Raoul Follereau.

          Le 19 décembre 2007, le professeur Yves Marguerat est condamné à 12 ans de prison et diverses peines accessoires pour pédophilie par la même cour. C’était un proche du Père Lefort. Il avait reçu plus de 209.000 euros de financement de la part de la Fondation Raoul Follereau.

          Vous voudrez bien demander aux victimes si elles trouvent cela « tendance ».


        • alberto alberto 14 septembre 2010 13:02

          Bingo !

          Et je m’attends maintenant à ce que vous dévoiliez comment Raoul Follerot a amassé ce butin tandis qu’il dirigeait le gang des « blouses grises »...

          A force de charger la barque, elle coule ! 


        • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 13:11


          Libre à vous de prendre cela sur le ton de l’ironie.
          De notre côté, cela ne nous fait pas rire.


        • Castor 14 septembre 2010 11:35

          Après lecture, j’ai envie de dire : oui, et après ?

          Pouvez-vous mettre en parallèle ce que vous dénoncez avec les actions sur le terrain, histoire que nous puissions dire s’il y a là abus de dons ?

          • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 13:09

            Bonjour,
            Nous ne disons pas qu’il y a abus de dons. Nous disons qu’il y a mise en réserve excessive d’une partie des dons collectés au lieu de les employer à financer des actions sur le terrain.
            Il ne nous semble pas que la gestion durable de placements immobiliers et financiers relève d’une activité caritative.
            Que la Fondation Raoul Follereau souhaite lisser ses revenus dans le temps, nous le concevons fort bien. C’est sain et cela relève d’une gestion pérenne de leur activité caritative.
            Néanmoins, nous considérons que des fonds propres de 20 millions d’euros, sans compter les plus values latentes sur les immeubles, c’est très au-delà d’un simple besoin d’étalement de certains financements pluriannuels.
            L’Inspection Générale des Affaires Sociales l’a clairement dit dans son rapport publié en 2002 alors qu’à l’époque, les fonds propres ne s’élevaient «  qu’à » 15 millions d’euros.


          • reivax 14 septembre 2010 11:41

            En regardant rapidement :
            - les fonds propres correspondent à un peu plus d’une année de chiffre d’affaire, donc ce n’est pas si énorme que cela
            - d’après le rapport financier, 100% des dons collectés en 2009 ont dépensés
            Donc j’en conclus que :
            - il possible que le placement des fonds propres permette de couvrir les frais de fonctionnement
            - l’auteur semble avoir du ressentiment vis à vis de Raoul Follereau si l’on consulte son site entièrement dédié au sujet...


            • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 12:53

              Bonjour, merci pour votre message et d’avoir pris le soin de vérifier les sources.

              Vous relèverez que les comptes mentionnent également que le solde des ressources collectées auprès du public et non utilisées s’élèvent, au 31.12.2009 à plus de 11,3 millions d’euros. Cela veut dire, concrètement, que, depuis plusieurs années, les dons s’accumulent et que la Fondation ne les emploient pas.

              Il ne nous semble pas que les donateurs imaginent que leur argent qui était sensé servir à guérir des lépreux soit en réalité en train de dormir sagement sur un compte en banque.

              Enfin, vous parlez de « chiffre d’affaires ». C’est là que la bât blesse. Une organisation caritative n’est pas une entreprise comme les autres avec un « chiffre d’affaires ». Le chiffre d’affaires, ce sont des donateurs que l’on a convaincu de faire une bonne action en donnant une partie de leur argent. Cela suppose donc des critères d’analyse différents d’une entreprise ordinaire.

              Enfin, nous n’avons de ressentiment à l’égard de personne. Nous nous contentons d’informer le grand public en portant sur la place publique un certain nombre de vérités que certains voudraient nier et cacher. En faisant ainsi, nous donnons aux grand public la possibilité d’agir en toute connaissance de cause. Après cela, chacun reste libre d’agir comme il l’entend.


            • reivax 14 septembre 2010 15:42

              En regardant de plus près, il est bien indiqué que le montant des dons inutilisés a baissé (faiblement certes) mais il a baissé : de 11 467 496 € à 11 310 467 €.
              Il est vrai que cela reste élevé.
              Concernant le patrimoine immobilier, j’ai vu passé une ligne concernant la vente d’un immeuble.
              Donc je dirais que la fondation vous a entendu et corrige le tir...


            • morice morice 14 septembre 2010 12:16

              L’auteur : vous avez manifestement un compte à régler avec cette association ! Ferait-elle de l’ombre à la votre ? 


              l’auteur va nous expliquer gentiment laquelle, hein...

              le contact d’ombres et lumières donne ça :


              case contacts :


              qui renvoie là :



              quel est le rapport ???

              dans le blog c’est la famille Récipon qui est visée

              Bonjour,
              Merci pour votre mail.
              Nos sources concernant Follereau sont systématiquement citées dans nos articles.
              Elles sont publiques et facilement disponibles sur le net.
              Par ailleurs, nous sommes à la recherche de tout document et de toute information sur Raoul Follereau, sur la Fondation Raoul Follereau et sur les méthodes de travail des Récipon, père et fils.
              Il est grand temps de rétablir la vérité et la transparence sur ces sujets.
              C’est une question de respect pour les donateurs et pour les bénévoles qui, par milliers, pensent offrir temps et/ou argent à une cause généreuse alors qu’ils ne font, à leur insu, qu’enrichir une PME familiale de charity business.
              Par avance, nous vous remercions pour votre aide et votre soutien.


              lien

              • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 13:49

                Morice, nous ne pouvons être qu’impressionnés par la qualité de vos intuitions et de vos recherches internautiques. Avec un profil de votre trempe, notre enquête aurait été trois fois plus rapide !


              • gf.delhomme 14 septembre 2010 15:04

                cher auteur provisoire, votre devise est

                « seule la vérité importe »

                c’est vrai, mais elle exporte aussi pas mal de conneries.

                pour une bonne raison, c’est que l’humain n’a pas acces à la vérité globale.

                et en regardant les chiffres dans leur ensembles puisque
                contrairement aux sectes, leur bilan financier est disponible en ligne au lien suivant

                http://raoul-follereau.org/images/stories/pdf/rapportfinancier2009.pdf

                nous pouvons constater plusieurs choses, la première c’est quil s’agit d’une grosse fondation, 392 projets de part le monde dont la palestinne, le tchad, eclaire d’un jour nouveau votre commentaire

                ensuite par un examen du bilan,

                ( auquel ou va faire confiance, puisqu’il est quand même établi par des commisaires aux comptes extérieurs à la fondation, nous sommes loin des doubles comptabilités des commerces mafieux, n’est ce pas ?)

                nous ferons quelques constatations, la première c’est que les frais de fonctionnements s’éleves à 2,2 millions et ceux de collecte à 2,2 millions aussi pour 13,6 millions récoltés, et oui l’argent de la charité ne tombe pas tout seul, il faut quand même y aller le chercher,ça veut dire des frais.

                or l’ensemble des mission effectuées est de 10,5 millions les frais de fonctionnements 4,4 millions pour 13,6 millions récoltés, il manque donc 1,3 qui viennent de la petite ligne comptable autre profits 2,5 millions, peut être le bourse, allez savoir.

                concluons

                2 millions de frais de fonctionnement cela représente une centaine de salaire, pour 392 mission dans le monde entier et en région difficiles, c’est pas excessif. 

                quand je dit une centaine de salaire c’est parceque ici les charges sociales sont payées, les retraites aussi, quand les gens quittent la fondation, ils ont des fiches de paye et n’ont pas à se raccrocher à un fanatisme pour finir leur jours,

                ( toutes les sectes ne peuvent pas en dire autant de leur bilan et pourtant elle en virent du monde, c’est même ça qui les fait vivre, parceque ça leur permet de libèrer de la place pour acceuillir de nouveaux pigeons )

                bref comme dirait pépin, qu’il fassent des profits sur la bourse, si c’est pour aider des enfants à survivre, ç’est plutot positif, tous les gouvernements devraient financer leur frais de fonctionnement comme cela.

                maintenant leurs immeubles, je tiens à souligner qu’une fondation est une association et que les asssociation n’ont pas le droit d’aquérir d’immeuble autre que ceux necessaire à leur mission, et là leur patrimoine est loin d’être éxagéré, vu qu’ils abritent aussi d’autre associations.

                quand au fait qu’il y ait des banquiers au directoire, ne veux rien dire, il y a bien des cons qui écrivent sur agoravox !, ça ne veut rien dire, il y a des notables qui font en secret bien plus pour les autres que vous ne ferez jamais.

                bref toujours comme dirait pépin,

                votre attaque n’est pas du tout évidente, je dirait même plus, elle montre que vous êtes obsédé par l’immobilié, sans doute votre loyer est il trop cher, votre propriétaire serait un scrot et vous avez besoin d’être aidé, et que vous avez vu dans le bilan de cette fondation que ce que vous vouliez y voir.

                et de là vous servir de votre joker d’opprimé pour partir dans une nouvelle croisade

                ( a moins que vous soyez un mafieux avec votre complice alberto chargé de discrédité, dans ce cas cet article est une commande, je ne vous en veux pas, il faut bien vivre )

                bien, mais, mon cher don quichiotte, vous sembleriez bien être quand même à coté de la plaque.

                maintenant un mot sur la vérité, en voici une

                elle appartient à tout le monde, elle n’est pas votre propriété exclusive 

                (et puis c’est plus fort que moi je supporte pas les auteurs, qui répondent à tous les commentaires, déja j’essaye de répondre à ton article de merde, soit gentil, n’en rajoute pas, j’ai autre chose à faire et raoul follereau aussi )


                • gf.delhomme 15 septembre 2010 02:22

                  @gf.delhomme

                  espèce de con, tu n’as pas tout lu, tu vois bien que dans l’article de la vie il y a un problème réel de sclérose de la direction, que les liens avec les traditionnalistes ne sont pas du tout clair, et qu’il y a deux curieuses dépenses importantes, et une pression patronalle.

                  ( même si les intégriste athé commence à faire mieux dans le ridicule, et oui, depuis qu’ils ne savent plus quoi faire avec l’argent de la dope d’afganistan, je vous donne un exemple, maintenant quand la mafia rachete les commerces, elle les renomment, normal,mais les enseignes sont parfois cocasse, si une boulangerie avait pour enseigne « la mie caline » et bien cela va devenir « le pain malin », ils sont tellement au niveau de la bite et de l’anticléricalisme primaire , que ça en devient franchement grotesque,enfin faut les comprendre, ils se prennent pour l’antéchrist, tout ce qui se rapporte à jesus leur donne de l’urticaire,enfin c’est ce que j’en dit, d’un autre coté, encore heureux que les mafieux soient des ânes qui se croient malin, ça permet de les reconnaitre, bon fin de parenthèse, reprenons )

                  non, ce qui colle pas chez ce raoul,c’est pas qu’il veuillent guerir les gens comme jesus, mais pas pareil, c’est quand même son admiration pour le maréchal putain. moi qui suis petit fils de déporté au sto, j’apprécie pas.

                  d’un autre coté le brave homme à quand même aider à presque éradiquer la lèpre dans le monde, ils connaisent quand même un ^peu leur bizness on va leur laisser finir leur boulot, ensuite on jugeras

                  surtout que je me demande si cette attaque contre cette fondation n’est pas quand même du au fait qu’ils sont implantés en palestinne, hein, bon

                  parceque bon, les argments de l’auteurs sont un peu litigieux, autant l’article de la vie est serieux, autant l’auteur me parait un petit peu fanatisé, de mauvaise foi et orienté finance,

                  je sais c’est tendance, mais laquelle ?

                  aider un lepreux en palestinne c’est moins facile que de filer 10 balles au sdf du coin, on peut pas vraiment comparer, quand même faut rajouter le prix du gilet pare balle , ça fait des dépenses infla-sionistes ( excusez moi j’ai pas pu résister à celle là )

                  surtout que je trouve curieux que l’article receuille un fort taux de désinterressement, et que seul les commentaires de l’auteur sont appréciés,        cherchez l’erreur

                  hein, parceque bon, tant qu’a faire que d’y aller dans la vérité,


                  autant y aller à fond


                • cimonie raoul 14 septembre 2010 16:39

                  Personnellement, cela ne m’étonne pas du tout. Pensez vous qu’une fondation ait une utilité autre que capitaliser des fonds ? Si c’était le cas, cela serait une association et ne prendrait pas la forme d’une fondation.


                  • Voltaire Voltaire 14 septembre 2010 17:08

                    Il semble que l’auteur ne connaisse que très imparfaitement le rôle et le fonctionnement des fondations.
                    Tout d’abord, un conseil de surveuillance (différent du conseil d’administration) est bien ce que son titre indique : un conseil de surveillance. C’est à dire qu’il veille à ce que la fondation demeure en état d’effectuer ses missions. Ce qui semble être ici le cas. Et qu’il n’y a pas de détournement de fonds. Ce qui ne semble pas être le cas.
                    Ensuite, il existe 2 types de fondations : celles qui sont destinées à manger leur capital, et celles qui, comme aparement celle-ci, vivent sur les intérêts du capital (et des dons) en raison de leurs objectifs à long termes.
                    Si, ce que votre article ne dément pas, cette fondation a réussi à assurer ses missions et en plus à accroitre son capital (en prévision de nouvelles actions ou de périodes moins fastes), on ne peut que les féliciter.
                    La question qui se pose, et à laquelle votre article ne répond pas, est de savoir si cette fondation effectue ses missions au mieux. Il n’est pas impossible qu’effectivement la gestion des actifs ait été trop prudente par rapport aux actions ; pas de quoi crier au scandale s’il n’y a pas eu enrichissement personnel de ses responsables, et il faut juger sur une durée suffisament longue pour emettre un avis concret.
                    Contrairement à l’auteur, il me semble que placer le plus efficacement possible l’argent de ses donateurs fait parti des missions d’une fondation. Et l’immobilier constitue un placement sûr (le marché mobilier ne l’est pas, mais il faudrait alors regarder la part du capital placé à risque ; clairement, il n’y a pas eu d’erreur de gestion ici). Un fond de 20 millions d’euros permet de dépenser environ 1 million par an tout en assurant une pérénité du capital. Et les frais de fonctionnement ne devraient pas dépasser les 20%. Ce sont ces chiffres qu’il faudrait analyser en détail. Le reste me semble plus relever du procès d’intention.


                    • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 18:24

                      Nous sommes ravis de bénéficier de vos lumières, Voltaire ...

                      Premier point, le rapport du commissaire aux comptes précise que c’est le conseil de surveillance qui fixe et examine à chacune de ses réunions la composition du FCP qui rassemble la majorité des placements financiers, le reste étant placés en Sicav monétaires.

                      Deuxième point, vous parlez de détournement de fonds, d’enrichissement personnel etc. Où avez vous lu cela de notre part ? Pourquoi évoquez vous des accusations que personne n’a proférées ? Vous caricaturez notre propos en le dénaturant. Merci de ne pas nous faire dire ce que nous ne disons pas.

                      Troisième point, votre digression sur les différentes formes de fondations est certes intéressante, mais hors-sujet. Vous connaissez probablement l’expression culture/confiture. Vous êtes en plein dedans. En outre, vous avez la réponse dans les liens indiqués.

                      La question que pose notre article est simple : est-il légitime, pour une fondation qui fait appel à la générosité du public, de capitaliser autant de réserves ?

                      Vous semblez penser que oui. c’est votre droit. Et c’est tout à fait respectable.
                      Mais accepterez vous l’idée que d’autres gens soient d’avis contraire sans les accuser de faire des procès d’intention ?


                    • Entre Ombre et Lumiere Entre Ombre et Lumiere 14 septembre 2010 18:23

                      Nous sommes ravis de bénéficier de vos lumières, Voltaire ...

                      Premier point, le rapport du commissaire aux comptes précise que c’est le conseil de surveillance qui fixe et examine à chacune de ses réunions la composition du FCP qui rassemble la majorité des placements financiers, le reste étant placés en Sicav monétaires.

                      Deuxième point, vous parlez de détournement de fonds, d’enrichissement personnel etc. Où avez vous lu cela de notre part ? Pourquoi évoquez vous des accusations que personne n’a proférées ? Vous caricaturez notre propos en le dénaturant. Merci de ne pas nous faire dire ce que nous ne disons pas.

                      Troisième point, votre digression sur les différentes formes de fondations est certes intéressante, mais hors-sujet. Vous connaissez probablement l’expression culture/confiture. Vous êtes en plein dedans. En outre, vous avez la réponse dans les liens indiqués.

                      La question que pose notre article est simple : est-il légitime, pour une fondation qui fait appel à la générosité du public, de capitaliser autant de réserves ?

                      Vous semblez penser que oui. c’est votre droit. Et c’est tout à fait respectable.
                      Mais accepterez vous l’idée que d’autres gens soient d’avis contraire sans les accuser de faire des procès d’intention ?


                      • Didier 67 Didier 67 14 septembre 2010 20:05

                        Bonjour l’auteur,

                        Merci pour cet article.

                        Certains commentateurs semblent vous reprocher de faire une « fixation ».
                        Il suffit de se rendre sur votre blog pour constater, qu’effectivement, c’est le cas.

                        Et alors ?
                        Cela devrait-il suffire à disqualifier votre démarche ?
                        Certes non, puisque les faits sont avérés.


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