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Accueil du site > Tribune Libre > La Libération (9) : hommage à Marcel, le dompteur de Yaks !

La Libération (9) : hommage à Marcel, le dompteur de Yaks !

Ah, le sourire moqueur d’Albert, enfin de Marcel, car notre héros du jour s’appelait Marcel Albert ! Il vient juste de nous quitter, à 92 ans bien remplis, heureux de constater, selon lui, que depuis plus de cinquante ans, il n’y avait plus eu de déflagration mondiale. Un peu grâce à lui, à vrai dire. Marcel, par ses vieux et vrais amis, était surnommé le « roi des neu-neus » : n’importe quel gamin qui tomberait la-dessus, en 2010, y verrait sujet de moquerie. Pas chez les « neu-neus », si fiers de l’être, cette bien étrange confrérie, une espèce vraiment à part d’individus, qui ne se seraient jamais imaginés un jour se retrouver au beau milieu de l’URSS, à bord d’un Yak-3 russe, à pourchasser le Messerschmitt et le Junkers : ces « neus-neus » là ne sont autres que les membres de la célèbre escadrille de Normandie-Niemen, un cas vraiment à part de notre histoire aéronautique, une escadrille créée... au Liban ! Tous des volontaires, qui ont littéralement estomaqué les soviétiques, pourtant réputés excellents pilotes, par leur maîtrise et leur adresse, mais aussi par leur esprit de solidarité et de camaraderie, proverbiale. C’était avant tout un vrai groupe d’amis, tous talentueux. Histoire d’un grand bonhomme, meilleur pilote de son escadrille, devenu héros de l’union soviétique et mort ce 24 août....au Texas !

La carrière d’Albert, débutée le 7 décembre 1938 (il a été pilote à 20 ans !), c’est du lourd, accrochez-vous donc et laissons-lui nous la raconter : "j’ai participé à 37 missions de combat durant la campagne de France, 15 missions en Afrique du Nord (y compris au-dessus de Mers el-Kébir), 47 missions en Grande-Bretagne dont 15 sweep au-dessus de la France occupée et 199 missions en Russie. J’ai descendu 24 appareils". On peut toujours s’aligner là... Albert sera un des quatre pilotes français décoré de la plus prestigieuse médaille russe : il deviendra même en effet "héros de l’union soviétique"... un honneur plutôt reconnu (Gagarine, par exemple, en a été décoré). 24 appareils, à son score, et donc le second recordman derrière Clostermann et ses 33 victoires. Oui, vous avez bien lu également, à un moment, dedans il y a obligatoirement des avions anglais : Albert s’est retrouvé à tirer contre la RAF : en Irak, des avions allemands étaient arrivés pour soutenir la rebéllion, et les anglais s’étaient sentis obligés d’intervenir. En juillet 40, le véritable massacre de la flotte française à Mers-El-Kébir avait laissé des traces, et le ressentiment anti-anglais été vif, ce dont profitait Vichy. Les 1380 morts pesaient trop lourd.
 
Au "Levant" comme on disait alors fut envoyé en juin 1941 par exemple le groupe de chasse GCIII/6, déjà replié en Afrique du Nord après la campagne de France, et composé de Dewotine D-520 pour combattre... les "Hurricane" ou les "P-40" (redoutés) anglais. A Brindisi, dans les Pouilles, ils se retrouvent en caserne avec des Italiens... qui les avaient attaqués "dans le dos" quelques mois auparavant (Le Gloan en abattu 5 en une seule journée !), ou avec des pilotes de Junkers 88 allemands : l’ambiance n’est pas au mieux et l’idée de partir à Londres fait son chemin chez les pilotes. Enfin, parfois ça se passait bien : Pierre Le Gloan, le chef de l’escadrille se dirige un jour vers un pilote allemand et lui demande "s’il n’a pas été à nouveau descendu". Le pilote sourit et tend la main : Le Gloan l’avait abattu à bord de son Dornier 17, et lui avait apporté une bouteille de Champagne quand il avait appris qu’il avait été fait prisonnier à Verdun ! Du 8 juin au 8 juillet, les Dewoitine partent au Liban, à Rayak : ils y abattront 23 avions (dont 15 anglais) en 124 missions, et perdront 4 pilotes.
 
Chez la GC1/3 d’Albert, stationné elle à Oran, même chose : la tentation de traverser les lignes est grande, car à Oran, en prime, les avions à museau jaune et rouge (couleur de Vichy) sont plutôt inactifs à cet endroit. Et s’il y a bien quelque chose que déteste un pilote, c’est de ne pas voler ! Rejoindre DeGaulle ? Oui, mais comment faire ? Chez Albert et deux de ses potes, c’est vite décidé : on ne va quand même pas laisser les D-520 à Pétain, se disent-ils, et de tirer sur des Hurricane anglais avec, non merci, Mers-El-Kebir nous a suffi : le 14 octobre 1941, le jour même où il est promus au grade de sergent-chef, il décide de fêter ça à sa manière, avec Marcel Lefèvre et Albert Durand, ils s’envolent tous trois vers... Gibraltar où ils posent "en radada" (en rase-mottes !) leur Dewoitine 520 devant des anglais plutôt bluffés par cette arrivée surprenante. Lefebvre faisant "mieux" que les deux autres : "Jouant de malchance, Marcel Lefèvre se pose sur le champ de courses de La Linea. En un réflexe, il s’aperçoit de son erreur, remet les gaz et s’envole, laissant sur place les carabiniers qui, stupéfaits, n’ont même pas le temps d’ajuster son "Dewoitine". Voler, c’est être sérieux et ne pas l’être parfois : Marcel saura très bien aussi faire les deux : "J’ai aussi décollé avec un D-520 pour faire de l’acrobatie pour des gosses : au décollage l’avion a pris feu, j’ai touché des arbres et l’avion a explosé. Je m’en suis sorti vivant sans savoir pourquoi ni comment … J’ai marché et c’est un gamin qui m’a récupéré. On m’a cherché durant 6 heures. C’est le gamin qui est allé les prévenir. Ils avaient même commencé à creuser autour de l’épave" 
 
Les voilà à trois partis en convoi à bord d’une corvette vers l’Angleterre où il ont failli ne jamais arriver : leur convoi sera mitraillé par l’aviation allemande (des Stukas) et par des vedettes rapides, qui couleront quelques navires dans le lot. On retrouvera les trois compères évadés à Rayak, au Liban, où on les a envoyés pour se perfectionner avant de partir en russie (c’est là où avaient déboulé le 7 août 1933, Maurice Rossi et Paul Codos lors de leur record du monde de distance en ligne droite, après avoir parcouru en 55 heures, 9 104 km : ils venaient de... New York  !). Les voilà qui débarquent à Ivanovo, à 250 km au nord-est de Moscou. le "Niemen" de Normandie viendra plus tard : c’est Staline en personne qui l’ajoutera après leurs combats mémorables au dessus de ce fleuve. 
 
 
Mais pourquoi donc la Russie se demande-t-on ? Parce que le groupe d’Albert avait envie de se battre, avec des avions en nombre et modernes, mais aussi pour aussi la réputation des pilotes soviétiques, jugés de loin les meilleurs : "quand on a rencontré De Gaulle, on était en chaussettes, sans le sou, il a donné 30 Livres à chaque pilote sur ses comptes personnels. Du coup, on lui a demandé si on pouvait partir en Russie, car il semblait que les Russes menaient un combat du tonnerre alors qu’en Angleterre on ne menait que de petits combats avec peu d’avions. La Russie c’était loin, y a même un gars qui a dit que le temps qu’on y arrive la guerre serait finie !"... Rejoindre des russes, déjà très admirés, ce qui se confirmera sur place : "c’était des pilotes du tonnerre. Ils se battaient pour leur pays et ne faisaient pas d’histoires. J’en ai un très bon souvenir" (...) "souvent les Allemands évitaient le combat. Les Russes étaient très accrocheurs et on pouvait compter sur eux. Ils tenaient parole : quand ils vous promettaient deux types vous les aviez". 
 
S’engager à l’époque avec sa famille restée en France ? Les jeunes savent-ils également à quoi ça exposait ? A des représailles et Marcel l’a raconté aussi ça : "quelles conséquences ont eu pour vous et vos proches votre départ ? "J’ai été condamné à mort, d’ailleurs j’ai encore le papier de ma condamnation ici." Cela, il fallait aussi le savoir : et ne pas l’oublier en cas de capture, il n’avait aucune chance de s’en sortir vivant , déporté ou condamné après un procès sommaire ! Mais pas que lui, sa famille aussi, montrée du doigt par le régime de Vichy par d’odieuses affiches accolées sur les portes, annonçant la condamnation à mort du "traître ayant rejoint De Gaulle". Marcel révélant avec humour dans l’interview que chez les gendarmes français, il avait déjà ses supporters : "Les gendarmes sont venus à Orly clouer sur la porte de ma mère la feuille de ma condamnation ainsi que sur la porte de la mairie. Ils lui ont dit qu’ils ne pouvaient pas ne pas la clouer, mais qu’elle pouvait toujours l’arracher. Ma mère a arraché les deux feuilles. Ma mère et ma sœur ont eu de la chance de ne pas être inquiétées car elles auraient pu être déportées". Ça ne l’empêchera pas de mener 47 missions en Spitfire au dessus du Nord de la France... au sein de l’escadrille 340. La "Free french" ou "Ile de France" créée par décret du 20 octobre 1941 par DeGaulle en personne. L’entraînement, jugé trop long, les premiers Sptifire F5B ("moins "patates") et enfin l’action...
 
"Enfin la 1ère mission de chasse pure est déclenchée dans le secteur d’Hardelot, Saint Omer, Cap Gris Nez, accompagné par les Squadron 129 et 81, le 10 avril 1942 à 17 h 10. Rejoint par le "Wing Northolt", la côte à peine franchit à Hardelot, les pilotes aperçoivent dans le lointain une mêlée confuse. Le wing commander donne aussitôt l’ordre d’attaquer et les trois sections se trouvent engagées dans le combat. Rapidement les engagements contre l’ennemi se succèdent. Les Fock Wulf 190, plus nombreux, attaquent sans cesse et malgré un vent violent qui les ramènent continuellement vers la France, les Spitfire réussissent à échapper à leurs assaillants. 3 pilotes sont portés disparus : le wing commander Robinson, le lieutenant Choron (décès) et le capitaine de corvette de Scitivaux (prisonnier)". Le temps de s’aguerrir, et le groupe remportera ses premières victoires. De Scitivaux, d’un naturel plutôt têtu, s’évadera de Silésie après trois tentatives infructueuses, en février 1945 : en mars il est déjà en France pour reprendre des missions aériennes. Le 21 mai 1940, blessé, il s’était déjà "évadé" de l’hôpital de Boulogne-sur-Mer pour rejoindre Londres. Il avait été abattu à Condette, dans le Pas-de-Calais.
 
Ironie du sort, c’est à Rayak, repassé aux mains des anglais dès le 11 septembre 1941, qu’ils se retrouvent avant de partir en URSS, pour parfaire leur formation. Le 1er septembre 1942, c’est en Syrie cette fois que le général de Gaulle remettra au commandant Pouliquen la lettre de commandement du groupe de chasse Normandie. C’est le capitaine Mirlesse part qui amène à Moscou la liste des 62 premiers pilotes et mécaniciens volontaires : dedans, Marcel Albert et deux de ses collègues du GC 1/3... trois escadrilles sont prévues, qui seront baptisées "Le Havre", "Rouen" et "Cherbourg". 
 
En Syrie, DeGaulle aidé par les anglais, met en effet en place de nouvelles structures, loin de Vichy qui se demande ce qu’il trame. "La campagne de Syrie entraîne beaucoup moins de ralliements que de Gaulle l’a espéré ; en revanche, elle fournit aux FAFL l’infrastructure qui leur manquait. Ainsi la 1re escadrille de chasse, renforcée d’éléments venus d’Angleterre, d’Afrique du Nord et même de France, affectée à Rayak (Syrie), y constitue, dès le 15 septembre 1941, le groupe "Alsace", placé sous le double commandement des capitaines Pouliquen et Tulasne ; à la tête de ses deux escadrilles, les lieutenant Littolff et Denis (bientôt remplacé par Yves Ezanno) sont chargés de l’entraînement des hommes. Le groupe "Alsace" n’accomplira que des missions secondaires en Egypte et en Libye avant de gagner l’Angleterre (septembre 1942)".
 
L’idée des pilotes français d’aller combattre en URSS a fait son chemin auprès de DeGaulle et de anglais, qui y voient un gage de bonnes relations avec le redouté Staline. Le 19 février 1942, le général Valin, commandant en chef des F.A.F.L, et Commissaire National à l’Air du gouvernement provisoire de DeGaulle, remet à la Mission Militaire Soviétique en Grande-Bretagne une note qui préconise l’envoi d’une escadrille française en U.R.S.S : pendant 6 mois de longues discussions auront lieu sur comment l’organiser, et avec quels matériels. Les soviétiques sont d’un naturel méfiant et les négociations s’éternisent. Le trajet pour les faire rejoindre leur terrain d’aviation russe est tout un poème. Ils décollent finalement de Rayak à bord de trois DC-3 américains le 12 novembre seulement : direction... Bagdad ! Puis ils font Bagdad-Bassorah en train, Bassorah-Ahwaz (en Iran) en camion, et enfin arrivent le 28 novembre à Téhéran, d’où ils décollent cette fois dans 3 "Dakotas" soviétiques, direction Bakou. Le lendemain ils sont (enfin) à Ivanovo, après deux semaines de transports divers. 
 
 
Les voilà donc (enfin !) en Russie. En face de nouveaux avions, réputés bien meilleurs. Marcel, qui avait descendu son Do-17 pendant la campagne de France, il ne lui fallait pas trop lui en faire voir dans le genre : entre un Dewoitine 520 et un Spitfire, il avait en effet vite choisi : "un avion pas mal, un moteur de 860 ch mais pas assez puissant, il aurait fallu un 1 200 ch. C’était un bon avion, solide et rapide malgré son petit moteur. Il était meilleur que les Spitfire I et II qui étaient des patates." L’inverse étant la petite "bombe" soviétique qu’on lui proposait : un chasseur léger, très bien armé : "Le meilleur avion est le petit Yak-3" énonce péremptoirement Marcel : "il était supérieur à tous les autres appareils, même les appareils anglais et les américains. De plus il avait un armement puissant avec son canon de 20 mm et ses deux mitrailleuses à 1500 coups minutes en 12,7. On a eu aussi un temps celui avec le canon de 37 qui était impressionnant : il était tellement long qu’on pilotait assis sur le canon. Il était trop lourd et quand on tirait on sentait le souffle du coup de départ et l’odeur de frite."…
 
Marcel avait évidemment raison : quand il est arrivé en URSS, ces amis et lui ont tout simplement fait découvrir le "meilleur chasseur au monde" (selon le Fana N°307 de juin 1995) : le Yak-3. Ils voleront huit mois dessus. L’appareil était extrêmement léger, malgré un armement assez phénoménal : un Yak-3 muni de trois canons de 37 et 20 mm était 270 kg moins lourd qu’un Yak 9T. Le calcul des russes était juste : en moyenne, 31 obus de 37 mm suffisaient pour abattre un bombardier, contre 147 environ en 20 mm. Avantage encore du 37 mm : il pouvait être déclenché à 1000-1200 m de la cible, contre 500-600 pour le 20 mm. Les obus perforants de 37 traversaient 30 mm de blindage à 500 m de distance sous 45° d’angle de tir ! Seuls les Kingcobra américains prêtés étaient munis d’un canon d’aussi gros calibre ! Une légèreté, cependant, pour le Yak, qui avait son revers : passé 700 km/h, l’appareil perdait parfois son revêtement d’extrados ou de queue (les ailes étaient en bois, une seule version, fort rare, les avait en aluminium !) ! Très fiable, il fut utilisé à son retour en France jusqu’en 1956.... en 17 mois, les Yak-3 des français descendirent 189 avions allemands, contre 89 avec des Yak-1 et des Yak-9. Le Yak-3, pour des raisons de difficultés de construction est en effet apparu après le Yak-9... ça, c’est une subtilité de la production soviétique qu’il convient de savoir, les pilotes du "neu-neu" ayant volé sur les deux modèles !
 
L’escadrille du Normandie-Niemen devint vite mythique, mais pas que chez les français : de même que les P-51 des Tuskegee étaient redoutés par les allemands, pour des tas de raisons, elle devint vite la terreur des allemands, qui perdaient à coup sûr devant les petits Yaks : "en 1944-45, les Allemands refusaient souvent le combat s’ils savaient que les Français du Normandie Niémen étaient en l’air ou s’ils savaient qu’il y avait le 6".Le "six" étant l’avion d’Albert bien sûr ! L’escadrille Niemen aura la ferveur de combattre et de continuer une campagne de France qui, au vu des résultats, avait été plutôt réussie, contrairement à ce qui a pu être dit. Les joies et les peines, avec la perte de compagnons chers. Le 22 février 1943, c’est Tulasne qui devient commandant, mais il meurt au combat, hélas, le 17 juillet. Le 5 avril c’est la première victoire, contre un Focke-Wulf : c’est Durand qui l’a abattu ! Un deuxième le même jour ! Mais le 5 juin 1944 c’est au tour de Lefebvre de décéder... la veille du débarquement en France : "le 28 mai 1944, le lieutenant Marcel Lefèvre, commandant de la 3ème escadrille "Cherbourg", se pose en flammes sur le terrain de Doubrovka. Il réussit tout seul à s’extraire de son cockpit bien que gravement brûlé au visage, aux mains et aux cuisses. Cependant, il a encore la force de rassurer ses camarades sur son état. Transporté à l’hôpital de Moscou, malgré des efforts héroïques, le jeune lieutenant Lefèvre succombe, le 5 juin 1944, à ses blessures, la veille du débarquement allié dans sa chère Normandie. Il fut assisté jusqu’à son dernier souffle par le capitaine Delfino" dit le communiqué officiel, tragique. Lui aussi devint un héros de l’union soviétique, son corps étant rapatrié après guerre aux Andelys, Delfino devenant commandant le 12 décembre 1944. Malgré tout le talent des pilotes, c’est une vraie hécatombe, face aux trop nombreuses missions à effectuer : le groupe perdra 42 de ses 97 volontaires. A la fin de la guerre, les as du Normandie-Niemen avaient effectué la bagatelle de 5 240 missions de combat, et abattu 273 avions allemands ! 
 
Le 22 janvier 1945, la guerre pour Normandie-Niemen est terminée, et l’escadrille se pose en France, au Bourget : fait exceptionnel, alors que la guerre sur le front russe fait encore rage (jusque mai 1945, et qu’Hitler recule, malgré l’injonction donnée à ses troupes de ne pas le faire), Staline leur a offert à chacun leur appareil : ils rentrent à Paris en Yak-3 ! Albert lui était parti s’installer après... aux Etats-Unis. Après avoir été nommé attaché d’ambassade en Tchécoslovaquie en 1948, où il avait rencontré sa femme Frieda. Ses derniers moments ont été pénibles, après le décés de sa femme en 2008, un voisin embarrassant lui procurant des nuisances régulières. Il s’était lancé dans l’hôtellerie avec un certain succès depuis tout ce temps, étant à la tête de tout une chaîne. Heureusement, un homme s’est très bien occupé de lui, un français, Jean-Marie "John" Garric (ici à droite), collectionneur et restaurateur de... Yak, qui l’avait fait déménager à Harlingen, dans une maison de retraite,près de chez lui... et du hangar où il y avait toujours un Yak-3 portant le N°6 !!! Ne pouvait-on pas lui faire plus beau cadeau, que de lui offrir de partir ainsi vers des cieux infinis près de son avion favori ? Ces deux dernières années, Jean-Marie Garric s’était beaucoup dévoué pour notre héros national, par pur respect de l’œuvre accomplie. Sans demander quoi que ce soit l’état français, à part régulièrement de lui rappeler les médailles en retard à lui accorder ! C’est aussi à Harlingen qu’est la société "Garric Warbirds" où il monte des répliques à base de moteurs Allison V1710-111 à la place du Klimov VK 107 introuvable. De vraies merveilles, que vous pourrez encore voir en France à 9 reprises en septembre (le 12, il sera à Lens) ! L’occasion d’avoir une pensée pour Marcel Albert !
 
On s’était soudain quand même souvenu de Marcel, ici, en France, en lui accordant (fort tardivement et sous la pression de Garric !) le 12 novembre 2009 la Grand’Croix de la Légion d’Honneur, décernée par le consul Pierre Vimont, et remise par le General de Brigade Aérienne Gratien Maire, le chef de la mission militaire de l’ambassade de France à Washington... Il y a quelques mois, pour le 65 eme anniversaire de la fin de la guerre, les russes ne l’avaient pas oublié non plus : le consul général de Houston s’était rendu chez lui, lui apportant une médaille commémorative... et l’inévitable bouteille de vodka ! Il sera enterré le 30 aout à Chipley, en Floride, auprès de sa femme. Le seul survivant actuel du groupe est désormais Roland de la Poype, âgé de 90 ans aujourd’hui, un des plus jeunes (pilote à 20 ans en Angleterre lui aussi !) à avoir suivi l’aventure des pilotes expatriés en russie (à bord du N°24 !). Il a eu après guerre une autre vie en prime : c’est en effet un gérant d’entreprise ayant particulièrement bien réussi, étant l’inventeur du fameux berlingot DOP !
 
Pour saluer dignement la mémoire d’Albert, je vous recommande de vous rendre ici, à 50 mn de Rouen et à peine à 1 H de Paris, aux Andelys. Au musée de l’escadrille Normandie-Niemen, inauguré le 21 septembre 1992. Vous ne pouvez pas rater l’entrée...
 
-Quatre pilotes de Normandie-Niemen ont été élevés à la dignité de "Héros de l’Union Soviétique".

- Vingt et un ont été faits Compagnons de la Libération par le général DeGaulle.

- Quarante-deux pilotes français sont morts pour la France, sur un total de quatre-vingt-dix-sept qui participèrent aux trois campagnes. 
 
-les pilotes :
 
PS : à l’annonce de son décès, la même histoire déjà entendue pour une grande résistante recommence, hélas  : "C’est avec tristesse que j’apprends le décès de ce grand pilote et Français libre. Et dire que malgré ses titres de guerre, il aura fallu attendre 2009, puis 2010 pour qu’il soit élevé à la dignité de Grand Officier puis Grand Croix de la Légion d’Honneur. Je suis aussi choqué par le peu de couverture médiatique et scandalisé par l’absence totale d’hommage de la part des plus hautes autorités de l’Etat...pas le moindre communiqué du Président de la République, ni du Premier Ministre et pire encore du Ministre de la Défense ou du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants...Aberrant !!! Par ailleurs, il n’est pas fait mention du décès de M. Albert sur le site du Consulat Général de France à Houston. Comme il y a pléthore de Grand Croix de la légion d’Honneur et Compagnons de la Libération au Texas, en Arkansas et en Oklahoma, on a du trouver inutile de faire part de ce décès à la communauté française de la circonscription consulaire pour que les ressortissants qui s’y trouvent puissent lui rendre hommage..." dit un bloggueur. Comment va-t-on perpétuer dignement le souvenir de nos héros avec si peu de considération pour eux ? A vrai dire, le 25 août, Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, se fendait bien d’un texte... d’une platitude et d’un vide à pleurer. Ces grands hommes méritent quand même mieux que ces phrases creuses sorties du tiroir à compliments d’usage !
 

Documents joints à cet article

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46 réactions à cet article    


  • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 13:34

    bof bof, même si c’est toujours bon pour la culture G


    Morice, tu es content que reynouard soit en taule, ça te plait hein ?

    • morice morice 3 septembre 2010 13:45

      Morice, tu es content que reynouard soit en taule, ça te plait hein ?

      non ça me RAVIT. Qu’il y reste le plus longtemps possible : il est tellement bête qu’il ne s’est même pas aperçu, que dans le train qui l’amenait à sa conférence à Paris il a avait été suivi depuis Bruxelles par la Brigade criminelle du quai des Orfèvres...

      Quand on est bête à ce point là, vous savez...

    • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 14:06

      tu es bon fasciste quand même morice.

      tu as la m^me haine envers les négationniste que les nazis envers les juifs, tu te gargarise de leur malheur


    • morice morice 3 septembre 2010 14:51

      tu es bon fasciste quand même morice.


      venant d’un mec qui met dans son site l’image d’un camp de concentration en présentation et qui se dit négationniste, je ne peux voir qu’un compliment.

      votre site est antisémite, Fonzibrain. Comme l’est Blanrue, Dieudonné et Reynouard.

      en venant balancer votre étron sur ce mec qui a osé dénigrer la résistance et oser remettre en cause le massacre d’Oradour, vous venez SALIR la mémoire d’Albert, mort pour que les camps d’extermination auxquels vous ne croyez pas, dans votre folie raciale, n’existent plus jamais. Avec des fous comme vous, on peut tout craindre en effet. Pouah , ça pue !



    • morice morice 3 septembre 2010 14:56

      C’est franchement grave, et après on nous dit que les chemtrails n’existent pas…


      et en prime vous tombez aussi dans ce panneau grotesque là...

      décidément, vous êtes fâché avec l’histoire.

      les chemtrails n’existent pas : il n’y a pas d’épandage, seulement un procédé de condensation de particules sortant des réacteurs.

      vous CROYEZ tout ce qu’on vous raconte, vous ne VERIFIEZ RIEN. Tout, sauf une démarche historique : la démarche de Faurisson, faite de RACONTARS, d’APPROXIMATIONS, et de MENSONGES.

      Reynouard en prison ? Sa peine actuelle n’est pas assez longue, au regard des dégâts qu’ il a déjà tenté de faire chez les jeunes. 



    • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 16:19

      ce qui a de bien avec toi morice c’est que tu affirme tellement ce que tu dis que quand il arrive que tu as tort, tu passe pour un vrai mongoliens


      The Ministry of Defence turned large parts of the country into a giant laboratory to conduct a series of secret germ warfare tests on the public.

      A government report just released provides for the first time a comprehensive official history of Britain’s biological weapons trials between 1940 and 1979.

      Many of these tests involved releasing potentially dangerous chemicals and micro-organisms over vast swaths of the population without the public being told.

      While details of some secret trials have emerged in recent years, the 60-page report reveals new information about more than 100 covert experiments.

      The report reveals that military personnel were briefed to tell any ’inquisitive inquirer’ the trials were part of research projects into weather and air pollution.

      The tests, carried out by government scientists at Porton Down, were designed to help the MoD assess Britain’s vulnerability if the Russians were to have released clouds of deadly germs over the country.

      In most cases, the trials did not use biological weapons but alternatives which scientists believed would mimic germ warfare and which the MoD claimed were harmless. But families in certain areas of the country who have children with birth defects are demanding a public inquiry.

      One chapter of the report, ’The Fluorescent Particle Trials’, reveals how between 1955 and 1963 planes flew from north-east England to the tip of Cornwall along the south and west coasts, dropping huge amounts of zinc cadmium sulphide on the population. The chemical drifted miles inland, its fluorescence allowing the spread to be monitored. In another trial using zinc cadmium sulphide, a generator was towed along a road near Frome in Somerset where it spewed the chemical for an hour.

      While the Government has insisted the chemical is safe, cadmium is recognised as a cause of lung cancer and during the Second World War was considered by the Allies as a chemical weapon.

      In another chapter, ’Large Area Coverage Trials’, the MoD describes how between 1961 and 1968 more than a million people along the south coast of England, from Torquay to the New Forest, were exposed to bacteria including e.coli and bacillus globigii , which mimics anthrax. These releases came from a military ship, the Icewhale, anchored off the Dorset coast, which sprayed the micro-organisms in a five to 10-mile radius.

      The report also reveals details of the DICE trials in south Dorset between 1971 and 1975. These involved US and UK military scientists spraying into the air massive quantities of serratia marcescens bacteria, with an anthrax simulant and phenol.

      Similar bacteria were released in ’The Sabotage Trials’ between 1952 and 1964. These were tests to determine the vulnerability of large government buildings and public transport to attack. In 1956 bacteria were released on the London Underground at lunchtime along the Northern Line between Colliers Wood and Tooting Broadway. The results show that the organism dispersed about 10 miles. Similar tests were conducted in tunnels running under government buildings in Whitehall.

      Experiments conducted between 1964 and 1973 involved attaching germs to the threads of spiders’ webs in boxes to test how the germs would survive in different environments. These tests were carried out in a dozen locations across the country, including London’s West End, Southampton and Swindon. The report also gives details of more than a dozen smaller field trials between 1968 and 1977.

      In recent years, the MoD has commissioned two scientists to review the safety of these tests. Both reported that there was no risk to public health, although one suggested the elderly or people suffering from breathing illnesses may have been seriously harmed if they inhaled sufficient quantities of micro-organisms.

      However, some families in areas which bore the brunt of the secret tests are convinced the experiments have led to their children suffering birth defects, physical handicaps and learning difficulties.

      http://www.guardian.co.uk/politics/2002/apr/21/uk.medicalscience


      mais ça n’existe pas, hein, les anglais n’ont jamais rien laché sur les gens...



      et tiens, y’a ça aussi, des medecins du gvt us qui nous disent que du baryum est jeté dans l’athmopshère pour fluidifer les contact radar, mais ça doit être faux aussi, vu que toi morice, tu dis les chemtrail n’xiste pas, je te crois ....


      The high levels of Ba stemmed from local quarrying for Ba ores and/or use of Ba in paper/foundry/welding/textile/oil and gas well related industries, as well as from the use of Ba as an atmospheric aerosol spray for enhancing/refracting the signalling of radio/radar waves along military jet flight paths, missile test ranges, etc. It is proposed that chronic contamination of the biosystem with the reactive types of Ba salts can initiate the pathogenesis of MS ;

      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15082100?dopt=Abstract


      et en plus ça donne la sclérose en plaue, c’est super, on nous empoisonne pas...



      la photo du ciel de paris y’a trois jours 

      http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/09/chemtrailparis.jpg


      c’est une vraie photo, pas de photoshop, rien, c’est le ciel à 6 h et quelque du matin



      morice, tu passes une fois de plus pour un ane...


    • morice morice 3 septembre 2010 18:37

      croire aux chemtrails !


      avec ça, effectivement, j’arrive à comprendre comment vous vous laissez avoir par un abruti comme Reynouard. Qui recopie du Rassinier, en faisant des fautes. 

      Il n’y a aucune recherche historique chez vous : votre pensée et celle du « on dit ». 

      La pire de toutes : celle de la rumeur, celle qui a montré du doigt les juifs comme on vient de montrer les tsiganes : chez vous votre antisémitisme vous empêche de penser !

    • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 19:05

      morice


      donc le guardian ment
      et les chercheurs us mentent également, c’est ça ????

      et après tu dis que je nie des choses.. ;...

    • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 19:16

      vu que t’es bete


      on va faire simple


      morice, est ce que des produit chimique et des germes ont été jeté sur les gens en angletterre pour des expériences militaire ?

      et

      est ce que du baryum est pulvérisé dans l’atmosphère pour fluidfier les contacts radios ?



      Si tu me répond non, ne me traite plus de négationniste  !!!!

    • W.Best fonzibrain 3 septembre 2010 19:18

      incroyable que ait fait suprimer mon message


      morice


      tu m’a bien fait rire, « les chemtrails n’existent pas » LOL

      tu as tort, tu as bien tort, deux fois tort même, je pense que tu t’es pris trop de baryum sur la tete, tu développe une sclérose en plaque, ils sont fort ces docteurs américains, ils nous disent au détourt d’une phrase que du baryum est pulvérisé dans l’atmosphère et que ça rend lles gens malade.

      o grand morice qui sait tout, tu devrais leur écrire un mail pour leur dire qu’ils se trompent, que toit tu sais tout et que rien, rien n’est pulvérisé dans l’atmopshère.


      tu es ravit qu’un homme soit en prison non pas parcequ’il a volé ou tué mais pensé, tu as un esprit totalitaire,

    • morice morice 4 septembre 2010 00:43

      morice, est ce que des produit chimique et des germes ont été jeté sur les gens en angletterre pour des expériences militaire ?


      oui et c’est moi qui vous l’ai appris

      les expériences ont démontré que c’était INGERABLE.

      mais comme vous n’êtes pas historien, vous n’avez retenu que le titre.. 

      apprenez à lire déjà ça ira mieux...

      de là à dire que ça se fait tous les jours..

    • Halman Halman 4 septembre 2010 02:55

      Fonzibrain, le rapport avec la Neuneu ?

      Votre photo ne montre que des trainées de condensations NORMALES par temps très froid et humide.

      http://contrails.free.fr/images/articles/lrg_DFST9005759.jpg
      Avions de chasse.

      http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://contrails.free.fr/images/articles/lrg_DFST9005759.jpg&imgrefurl=http://contrails.free.fr/apropos_contrails.php&usg=__ZnzqThFkNHA9lB9RT3C6bVAb8cI=&h=1000&w=1502&sz=221&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=bk-o0p-3cm8qRM :&tbnh=100&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3DTRAINEES%2BDE%2BCONDENSATION%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1
      Au coucher du Soleil.

      http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://contrails.free.fr/images/articles/lrg_DFST9005759.jpg&imgrefurl=http://contrails.free.fr/apropos_contrails.php&usg=__ZnzqThFkNHA9lB9RT3C6bVAb8cI=&h=1000&w=1502&sz=221&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=bk-o0p-3cm8qRM :&tbnh=100&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3DTRAINEES%2BDE%2BCONDENSATION%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1
      En formation a haute altitude.

      http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://contrails.free.fr/images/articles/lrg_DFST9005759.jpg&imgrefurl=http://contrails.free.fr/apropos_contrails.php&usg=__ZnzqThFkNHA9lB9RT3C6bVAb8cI=&h=1000&w=1502&sz=221&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=bk-o0p-3cm8qRM :&tbnh=100&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3DTRAINEES%2BDE%2BCONDENSATION%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1
      Trainées de condensations tout ce qu’il y a de plus normal.

      http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://contrails.free.fr/images/articles/lrg_DFST9005759.jpg&imgrefurl=http://contrails.free.fr/apropos_contrails.php&usg=__ZnzqThFkNHA9lB9RT3C6bVAb8cI=&h=1000&w=1502&sz=221&hl=fr&start=1&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=bk-o0p-3cm8qRM :&tbnh=100&tbnw=150&prev=/images%3Fq%3DTRAINEES%2BDE%2BCONDENSATION%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1

      http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://accrodavion.be/Accrodavions/images/B727%2520%2B%2520vortex.jpg&imgrefurl=http://accrodavion.be/Accrodavions/lesinducteursdevortex.html&usg=__0xAGqWwZ4TQkm5Fzrwz4AwSK2b0=&h=319&w=393&sz=12&hl=fr&start=6&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=MfYJ5QI-qjGRHM :&tbnh=101&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3DTRAINEES%2BDE%2BCONDENSATION%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26sa%3DN%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26tbs%3Disch:1

      http://meteopeypin.free.fr/images/contrail%20rond%20PC%2020060512.JPG
      Un avion de chasse qui a fait un virage à 360 degrés, mais est ce un problème ?


    • W.Best fonzibrain 4 septembre 2010 10:30

      les avions civile et militaire passe au dessus de bastille ?


      c’est pas interdit que des avions survoleles villes.

      et dites moi morice et toi

      l’armée jette du baryum dans le ciel pour fludifier les contact radio, pourquoi vous ne niez ?

    • W.Best fonzibrain 4 septembre 2010 10:33

      et tes photos sont quasimenttoute prise super en hauteur, les mienne sont très basse, les avions ne volent pas bas comme cela.


      à quelle hauteur de forme les contrail ?

    • morice morice 3 septembre 2010 13:41

      PS : sur l’arrivée au Bourget, tout est dans le N°26 de Air Magazine, signé Many Souffan.



      voilà l’oubli est réparé.

      • W.Best fonzibrain 4 septembre 2010 10:46

        c’est bien, rien, tu me disais, les chemetrail n’existent pas, aujourd’hui tu me dis que ça a existé, c’est déja pas mal.


        tu ne me réponds pas sur le baryum, oui ou non l’armée US, aujourd’hui, pulvérise du baryum pour fluidifier les contatct radio ?

        pourquoi des chercheurs UUS nous disent alors que ce baryum est jeté par l’armée pour les radar et que surtout, il est possible que le baryum soit impliqué dans les scléroses en plaques.

        sinon, morice, je ne suis pas un négationniste, et je ne suis pas antisémite.

        je pense que des millions de juifs sont mort durant la guerre, mais qu’ils sont morts come les 4 millions de soldats soviétique fait prisonnier, ils sont mort de faim, de maladie, d’esclavage et fusillé.

        et je suis très critique envers le judaisme, ça n’a rien à voir avec l’antisémitisme,
        quand je critique les juifs, je précise à chaque fois « juif extrémistes »

        en plus, tu es 100 000 fois plus fasciste que moi, moi je suis pour la liberté d’expression totale, un peu à l’américaine, pas de loi memorielle en démocratie

      • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 3 septembre 2010 13:48

        Etonnant que le cinéma ne se soit jamais emparé du sujet Normandie-Niemen.


        • Cogno2 3 septembre 2010 16:27

          Etonnant que le cinéma ne se soit jamais emparé du sujet Normandie-Niemen.

          Il y a au moins un film sur le sujet, pas tout récent bien sur, qui s’intitule « Normandie Niemen »


        • Lorenzo extremeño 3 septembre 2010 17:35

          @aux ignares

          qui plussent Peachy et qui moissent Cogno2,il y a effectivement un film excellent
          qui s’appelle Normandie Niemen, réalisé en 1960, de Jean Dreville et Damir Viatich Berenjnykh,
          qui relate l’histoire de cette escadrille hors du commun.

           smiley


        • Halman Halman 4 septembre 2010 02:57

          Et sans oublier une émission entière de Daniel Costelle sur le Normandie Niemen.

          Et des tas d’articles dans Le Fana de l’Aviation.


        • galien 3 septembre 2010 13:51

          Morice, pas mal mais un peu trop long et j’ai un peu de mal à suivre, trop dense.
          Vive les neus neus !!


          • morice morice 3 septembre 2010 13:56

            un peu trop long 


            coupez le en deux et lisez le sur deux jours.

          • galien 3 septembre 2010 14:03

            J’ai peur d’abîmer mon écran...


          • morice morice 3 septembre 2010 14:51

            imprimez le.


          • galien 3 septembre 2010 15:04

            Pas de photocopieuse morice.
            Je suis bien embêté.
            Mais en même temps je fais du trafic sur ton article alors tu m’en voudra pas.


          • joelim joelim 3 septembre 2010 20:36

            Fermez un oeil, çà fatigue 2 fois moins le cerveau. smiley 


          • Halman Halman 4 septembre 2010 02:59

            Qu’est ce que c’est que ce mec ?

            Trois pages de lecture c’est trop dur pour lui ?

            Alors ne lisez pas ces livres de 1000 pages bien plus denses sur la chasse française en 1940.


          • Halman Halman 4 septembre 2010 03:01

            Galien, un écran c’est fait pour ça, c’est votre flèmme de lire que vous ne risquez pas d’abimer.



            • Tall 3 septembre 2010 15:12

              Je note aussi que Marcel Albert a épousé une américaine et s’est installé aux USA au début des années 50 pour y ouvrir une chaîne hôtelière. Et il y a passé tout le reste de sa vie.


              Voilà donc un bel hommage de morice à un mec courageux et intelligent surtout

               smiley


              • morice morice 3 septembre 2010 18:42

                vous êtes décidément inepte !


              • Tall 3 septembre 2010 20:57

                nouvelle définition de l’ineptie par morice :


                ineptie = réalité qui ne s’accorde pas à ma vision du monde.

              • 65beve 65beve 4 septembre 2010 11:09

                Vous savez, Tall , qu’il a été condamné à mort par les pétainistes ?
                Après avoir fait son devoir pour la France, c’est normal qu’il se soit cassé.

                cdlt
                bv


              • Tall 4 septembre 2010 12:58

                ah oui oui ....ces pétainistes d’après-guerre qui fuyaient vers l’amérique du sud et changeaient d’identités comme de chemises pour ne pas prendre 10 ans de taule ou +


                z’étaient terrifiants ! smiley

              • Castor 3 septembre 2010 15:38

                Dis, Papy, raconte-nous encore une histoire.


                • lavabo 3 septembre 2010 15:56

                  Pas besoin de demander Castor, en ce moment, c’est au minimum 1 par jour........


                • Cogno2 3 septembre 2010 16:23

                  Un des derniers qui viens de partir, je ne sais pas s’il en reste.

                  Je passe le nombre de commentaires pouilleux qu’on peut lire, ça me fait pitié.
                  Ces gars la sont aussi méritant que les GI’s qui ont débarqués sur les plages, tas de cons !
                  Et que dire du bouffon qui débarque avec ses juifs, ses nazis et ses négationistes.
                  Vous êtes vraiment des merdes.

                  Sinon oui, ils sont rentrés avec leurs avions.... saisis puis feraillés.

                  Petite anecdote, le neuneu comprenait aussi des membres de familles aristocrates, et certains ont été décoré héros de l’Union Soviétique, je trouve ça cocasse.


                  • letoff 3 septembre 2010 18:28

                    merci pour cet article qui vous a demandé du temps et de la recherche, ne perdez pas votre temps avec ceux qui n’apprécient pas votre érudition que vous partagez en toute simplicité avec les internautes


                    • morice morice 3 septembre 2010 18:41

                      Petite anecdote, le neuneu comprenait aussi des membres de familles aristocrates, et certains ont été décoré héros de l’Union Soviétique, je trouve ça cocasse.


                      mitou !

                      • Clavdio 3 septembre 2010 19:16

                        En ce qui concerne ce groupe j’ai du mal a apprécier s’il a été formé avant l’entrée en guerre de l’ Urss alors que ceux-ci étaient amis amis ou après les hostilités de l’ Allemagne contre ce qui était leurs anciens amis. Peu importe les dates je désirerai savoir la réelle motivation ou ils étaient des défenseurs de la France via les russes ou ils étaient des pro-communistes et indifférents au sort de la France puisqu’a ce moment les russes étaient liés avec l’Allemagne ennemie de la France. Ce qui dans ce cas aurait fait d’eux des colabos intentionels.
                        Maurice, en respectant l’histoire, otez moi ce doute.
                        Un Andelysien


                        • morice morice 3 septembre 2010 21:51

                          En ce qui concerne ce groupe j’ai du mal a apprécier s’il a été formé avant l’entrée en guerre de l’ Urss alors que ceux-ci étaient amis amis ou après les hostilités de l’ Allemagne contre ce qui était leurs anciens amis. 


                          ils n’étaient en rien communistes !

                          apprenez donc à lire le texte.

                        • Albator71 Albator71 3 septembre 2010 21:21

                          Il a cru comme beaucoup d’homme de courage quel que soit leur camp qu’il defendait la liberte...

                          de Staline dans son cas, de Churchill pour d’autres... l’histoire et les faits on parlés

                          Tant pis, un talent au service du mal


                          • Spip Spip 4 septembre 2010 00:19

                            Bon article qui donne une idée sur ce que fut, au travers du portrait d’un pilote, cette escadrille hors normes

                            Quelques remarques au passage.

                            -« les avions à museaux jaunes et rouges » autrement appelés « les pyjamas de Vichy » ce qui peut donner une idée du niveau d’activité de cette aviation... Mon beau-père y avait été mécano sur Dewoitine 520 en Algérie et avait vu les avions décoller, pour une fois, et attaquer... les alliés qui débarquaient. Deux jours après ils faisaient ami-ami et se rééquipaient en matériel américain. Le vent avait tourné, on pouvait commencer à se battre.

                            - « les soviétiques sont d’un naturel méfiant » Il faut dire qu’on leur a envoyé, au total, pas moins de 9 pilotes avec des noms à rallonge, dont un vicomte homologué (De la Poype), ça dû leur faire drôle quand même !

                            - Il semblerait que l’histoire du NN soit plus connue (et même vénérée) en Russie qu’en France.

                            - Pas très loin de chez moi, il existe une stèle à la mémoire du sous-lieutenant Iribarne, abattu en Prusse Orientale le 11 Février 1945. Du temps de l’URSS, il parait qu’elle était fleurie tous les ans par le consulat de Bordeaux. Je ne sais pas si ça continue, il y a quelques temps que je n’y suis pas retourné (aéro-club d’Itxassou, Pays Basque)

                            - En commençant mon commentaire, d’autres choses me venant, je me suis aperçu qu’il risquait d’être aussi long que l’article lui-même (enfin presque, c’est morice quand même...) Et du coup, je réfléchis à pondre un véritable article (ce serait le premier) sur un pilote du NN, mois connu, mais un combattant la rage au coeur : Constantin (Kostia) Feldzer.

                            A part ça, je suis toujours sidéré par la tournure que prennent certaines réactions : que viennent foutrent là Reynouard et les chemtrails à propos d’un tel article ? morice, par pitié, ne tombez pas dans des panneaux aussi grossiers !


                            • morice morice 4 septembre 2010 00:46

                              En commençant mon commentaire, d’autres choses me venant, je me suis aperçu qu’il risquait d’être aussi long que l’article lui-même (enfin presque, c’est morice quand même...) Et du coup, je réfléchis à pondre un véritable article (ce serait le premier) sur un pilote du NN, mois connu, mais un combattant la rage au coeur : Constantin (Kostia) Feldzer.

                              PONDEZ donc !! 

                              A part ça, je suis toujours sidéré par la tournure que prennent certaines réactions : que viennent foutrent là Reynouard et les chemtrails à propos d’un tel article ? morice, par pitié, ne tombez pas dans des panneaux aussi grossiers !

                              car ils ne digèrent pas l’enfermement de leur héros et ne savent rien respecter, encore moins la mémoire de ceux qui sont morts pour qu’ils puissent aujourd’hui leur cracher dessus !

                              je peux aussi tout replier, pour l’instant je m’en réserve un seul...

                              • Castor 6 septembre 2010 08:08

                                Huuuuuuuuuuummmmmmmm ! Qule plaisir !


                              • morice morice 21 septembre 2010 12:35

                                info


                                Normandie-Niémen va revenir au Bourget

                                Faute de visiteurs et d’argent, le Mémorial Normandie-Niémen des Andelys (Eure) va fermer à la fin de l’année pour rejoindre, fin 2011, le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, nous apprend mon confrère Pierre-Marie Giraud de l’AFP, dans une récente dépêche.

                                Ce départ de la petite ville normande, où le Mémorial est installé depuis une vingtaine d’années, marque la fin d’une crise marquée par l’arrêt, en 2008, des subventions du ministère de la Défense et de la municipalité, selon Claude Lemée, président du Mémorial.

                                Ce déménagement devrait donner une plus grande visibilité au Neu-Neu, ce régiment de chasse français qui combatît au sein de l’Armée soviétique, de 1943 à 1945. Le Mémorial des Andelys n’accueillait en effet pas plus de 2000 visiteurs par an. Au Bourget, un espace de 250 m2, présentant objets, documents, affiches, sera dédidé à cette unité. Un Yak est déjà exposé.

                                Le Normandie-Niémen, dont 42 pilotes seront tués sur 97, fut la première formation de chasse française avec 273 victoires homologuées lors de 5.240 missions et 869 combats. Elle comptera 21 Compagnons de la Libération et quatre Héros de l’Union soviétique. Début juin 1945, pour récompenser les pilotes français, le maréchal Staline fait don aux survivants de leurs avions Yak 3 qui se posent le 20 juin au Bourget devant une foule immense.

                                Après la guerre, les survivants organisent des expositions dans toute la France avant que la mairie des Andelys, où était né l’un des pilotes du « Neu-Neu », Marcel Lefèvre, n’accueille en 1992 le Mémorial Normandie-Niémen.

                                Aujourd’hui, les survivants ne sont plus que six (quatre pilotes et deux mécaniciens), dont Roland de la Poype, 90 ans, dernier Compagnon de la Libération et dernier Héros de l’Union soviétique de l’unité.

                                 

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