La liberté de la presse : ne l’oublions pas
Entre débats sur l'éducation et débats sur la fiscalité, quel candidat en lice à l'élection présidentielle aborde le sujet de la Liberté de la Presse dans son programme ?
Pour tous les journalistes, cette liberté est primordiale, elle devrait être une évidence pour tous. On dit de la presse - on peut étendre bien évidemment ce terme aux médias en général - que c'est le Quatrième Pouvoir.
Elle complète les trois autres pouvoirs classiques, de ce fait elle peut déranger. La liberté de la presse est une liberté qui est loin d'être respectée comme il se doit, elle peut être synonyme de pouvoir et peut faire peur.
Bien évidemment, en France, on se dit être en démocratie, pays des droits de l'homme, et que la presse Française ne doit pas se faire de soucis, après tout ce n'est pas comme si nous étions en Corée du Nord !
...Mais où en est la France exactement ?
Voyons un peu l'évolutoin de la liberté de la presse au cours de ces dernières années grâce au classement établi par l'organisation internationale "Reporters Sans Frontières" (qui sort chaque année depuis 2002) jaugeant ainsi la liberté de la presse au travers le monde.
Voici un tableau récapitulatif pour ces 5 dernières années, indiquant la place de la France, de l'Allemagne ainsi que celle de l'Irak dans le classement de RSF.
Il faut savoir que la Corée du Nord, le Turkménistan et l'Erythrée forment le trio de fin de classement à chaque édition.
France | Allemagne |
Irak |
|
2011 | 38ème ( ↑ ) | 16ème ( ↑ ) | 152ème ( ↓ ) |
2010 |
44ème ( ↓ ) | 17ème ( ↑ ) | 130ème ( ↑ ) |
2009 |
43ème ( ↓ ) | 18ème ( ↑ ) | 145ème ( ↑ ) |
2008 |
35ème ( ↓ ) | 20ème ( = ) | 158ème ( ↓ ) |
2007 |
31ème ( ↑ ) | 20ème ( ↑ ) | 157ème ( ↓ ) |
L'élection présidentielle de 2012 :
La pétition indique :
La liberté d’informer est l’un des principaux indicateurs du bon fonctionnement d’une démocratie.
Cette liberté est un acquis fragile, y compris dans les pays démocratiques.
La France, qui se veut la patrie des droits de l’homme, doit donner l’exemple et respecter ses engagements internationaux.
Cette liberté a subi, en France, des revers importants au cours
des dernières années.
Nous demandons aux candidats à la présidentielle 2012 de :
GARANTIR L’INDÉPENDANCE DES RÉDACTIONS
...en favorisant le développement des Sociétés de journalistes et la création de Comités d’éthique dans les rédactions. Mais aussi en adoptant un comportement et un discours plus respectueux à l’égard de la presse et en interdisant par la loi que de nouveaux actionnaires, dont les entreprises dépendent majoritairement de commandes de l’État, entrent au capital des médias.
Vous savez ce qu'il vous reste à faire, c'est par ici -> : http://pacte2012.rsf.org/#jesigne
Merci de défendre cette liberté et de la revendiquer, car sans elle je pense que la plate-forme d'Agoravox n'aurait jamais eu la possibilité de laisser exprimer les citoyens aux âmes de reporters et que le métier de journalistes professionnel ne doit pas être évident tous les jours, en France comme ailleurs.
À bon entendeur, salut !
63 réactions à cet article
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rsf c’est du flan
2010 44ième rang
2011 38iéme rang
j’ai plutôt l’impression que sa ce dégrade plus on avance
alors rsf du pipo atlantiste-
La presse française est aux ordres des sionistes et elle fait leur propagande, celle du Nouvel Ordre mondial (L’UE, les guerres, le conflit de civilisation...)
La presse française fait l’omerta sur le génocide palestinien, la résistance des peuples à la dictature financière, rien non plus sur la vérité du 11-sept...
La presse fait la propagande de guerre mensongère pour vendre la guerre (Libye, Syrie, Iran...) au peuple lobotomisé...
La presse française c’est la pensée unique, celle du Nouvel Ordre Mondial qui veut imposer aux peuples le gouvernement mondial (basé à Jérusalen selon Attali).
La presse française c’est de la MERDE sioniste intégrale ! -
Bonsoir,
Vous dites : « j’ai plutôt l’impression que sa ce dégrade plus on avance »
Oui, c’est là tout l’intérêt. Ce n’est pas une impression, la France a régressé depuis 2002, où elle se classait 11ième (aujourd’hui elle est à la 38ième place). C’est un fait.
Pouvez-vous me dire en quoi RSF est du pipo ?
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ce « classement » ne serait il pas de la désinformation ?
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Je ne vois pas en quoi ce classement est de la désinformation. RSF lutte pour que l’information soit au mieux communiquée, elle n’appartient à aucune institution politique.
http://fr.rsf.org/presentation-de-reporters-sans-24-03-2011,32464.html :
" L’organisation travaille également en étroite collaboration avec des associations locales ou régionales de défense de la liberté de la presse, membres du « Réseau Reporters sans frontières », en Afghanistan, au Bangladesh, au Bélarus, en Birmanie, en Érythrée, aux Etats-Unis, au Kazakhstan, au Mexique, au Honduras, en Irak, au Liban, au Pakistan, au Pérou, en République démocratique du Congo, en Roumanie, en Russie, en Somalie, au Sri Lanka et en Tunisie.
Reporters sans frontières est reconnue d’utilité publique en France et dispose d’un statut consultatif auprès des Nations unies.
En 2005, le Parlement européen a remis son prix Sakharov pour la liberté de l’esprit à Reporters sans frontières."
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RSF n’est pas impartial et quand on voit la fin de la liste, elle correspond à l’ « Axe du mal » (Iran, Cuba etc...) ca n’est pas un hasard.
Cela dit le haut de la liste est plutot bonne (pays nordiques qui ont parlé de la contestation du 11 Sept, Belgique qui a parlé très tôt de l’opération sous fausse banière du Rwanda alors que la France impliquée jusqu’au cou ne commence à peine à en parler, mais chut hein...)donc avis très mitigé sur RSF, mais signé quand même.
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Quand on sait que Poivre d’Arvor a été viré sur les désidératas de Sarko, pour exemple ; on peut se demander où est la liberté de la presse. Ils sont tous tétanisés à l’idée de se faire virer, alors l’info ressemble à un encéphalogramme plat
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Poivre d’Arvor, qui n’est pas le journaliste le plus subversif qui soit... (c’est un euphémisme)... On se souvient au début de sa carrière de sa fausse interview de Fidel Castro (chercher sur Utube le montage de Pierre Carles). Un très bel exemple de l’enfumage de ce genre de journaliste...
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Pour tous les journalistes, cette liberté est primordiale
Encore faudrait il qu’ils n’en abusent pas :
- secret de l’instruction
- désinformation
- propagande masquée
- « information » selectionnéeLa confiance cela se mérite
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Oui, je suis tout à fait d’accord. Et bon nombres de médias sont aujourd’hui contrôlés par les pouvoirs en place, de ce fait les informations sont « filtrées » ou « assaisonnées » comme il se doit pour manipuler l’opinion, malheureusement.
Les Français ont la possibilité d’aller vérifier la véracité des faits rapportés si ils le souhaitent en se documentant ici ou là, ou en cherchant d’autres articles, ils se renseignent pour pouvoir comparer si ils veulent échapper à certaines manipulations.
Quant à l’abus, oui, ils ne doivent pas en abuser, mais si il y a abus, des procédures juridiques peuvent être mises en place.
Pour ce qui est du reste, il y a des pays où le peuple ne sait même pas ce qu’est l’information, là commence la manipulation et la propagande directe du pouvoir mis en place dans ces pays.
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pouvoir en place avant tout financier (le bras qui donne est plus haut que le bras qui recoit).
Les média n’étant pas indépendants du système ils se conforment aux injonctions de celui-ci. L’état c’est une chose, mais les sources de financement sont LA piste la plus importante à suivre (publicité, actionnaires, propriétaires, etc etc...) Lire à ce titre le document des « renseignements généreux » sur les média disponible par une simple recherche sur google. -
La liberté de la presse Française n’est qu’une illusion.
La majorité de la presse Française appartient à 3 grands groupes de médias et leurs rédactions ne suivent que les instructions que leur donnent leurs actionnaires.
De plus, la survie de nombreux journaux dépendent de leurs annonceurs. D’où une auto-censure pour ne pas déplaire à ces derniers....
Le Canard a réussi à garder son indépendance au fil du temps et, avec Mediapart, reste l’une des très rares sources d’informations fiables en France.Mais pour chaque exemplaire du Canard, combien d’exemplaires de publications mensongères (médiamensonges, manipulations de l’opinion ou omissions) sont publiées ?
La liberté de la presse n’est pas seulement bridée par les politiques, elle est aussi jugulée par la finance.
Je suis même très étonné que la France soit classée au 38è rang après le Grand Pipeau de la Libye...
Tous les médias nous ont vendu, pour des prétextes « humanitaires » une guerre purement néo-coloniale qui a permis aux grosses compagnies occidentales de mettre à sac un pays et de voler à son peuple ses ressources naturelles.
Le plus gros gagnant de cette triste affaire a bien été Total, qui a récupéré 35% du pétrole Libyen aux frais du contribuable alors que cette société, par des montages financiers crapuleux ne paye pas d’impôts en France !!!La liberté de la presse n’est pas seulement une question de muselage de l’opposition : C’est aussi une manipulation active de l’opinion publique pour que le peuple ne se révolte pas contre des actes politiques honteux qui sont contraires à l’intérêt de tous.
38è rang mondial... Je nous verrais plutôt au 153è rang mondial, derrière l’Irak...
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Vous citez le canard enchâiné, mais il est lui même en liberté surveillé : demandez-lui par exemple de vous parler des circonstances des attentats du 11 sepetmbre et vous verrez qu’il vous insultera comme tout les copains.
Le canard n’est libre que parce qu’il permet de donner le change à la plèbe que la liberté de la presse existe en dénonçant de ci delà de petits scandalous qui ne mangent pas de pain, mais surtout les gros ceux qui feraient tomber les élites internationales. -
Tout-à-fait d’accord avec vous.
En France, la presse, et les sondages manipulent activement l’opinion au service d’une pensée « néo-libérale » unique.
Quelques exemples ?
- Recemment on peut voir par exemple à quel point ils n’ont pas relayé le danger du MES et du TSCG qui ont été votés quasi en douce. Il a fallu qu’un politique dise haut et fort ce qu’aucun média ne disait. Elle ne joue plus en France son rôle de contre pouvoir car elle est liée au pouvoir. Via les propriétaires des médias et organismes de sondages. Vous avez précisé que la presse appartient à 3 grands groupes de médias. J’ajoute qu’il y a collusion avec les intérêts politiques et financiers via des « cercles » où tout ce petit monde se retrouve entre amis. Il n’y a qu’à voir qui participe aux diners du « siècle ». On y retrouve l’inteligencia UMP et PS + les financiers + énormément de journalistes...
Quant aux organismes de sondages dont la presse nous rabat sans cesse les oreilles avec leurs « résultats », ils appartiennent aussi à des puissances financières : cherchez un peu... L’IFOP appartient à 52% à Mme Parisot, présidente du MEDEF (sic). BVA appartient à Rotschild (sic encore). TNS Soffres/L. Harris est une filière de Fimalac qui possède aussi l’agence de notation Fitch’s !
Autre exemple ?
La surmédiatisation des deux principaux partis politiques et du FN durant la campagne présidentielle en cours. Malgré les « règles d’équité » édictées par le CSA, les chaines radios et télés et les journaux n’en font qu’à leur tête. A tel point que des candidats importants (Bayrou, Mélenchon) sont obligés de saisir le CSA pour faire respecter la règle. Et que se passe-t-il ? rien ! Absolument rien. Le CSA recommande de faire mieux ! Aucun pouvoir de contrainte donc. Donc, la prochaine émission politique de TF1 « paroles de candidats », lundi 05.03 présentera 3 candidats de droite et 1 seul de gauche (devinez qui !) en prime time = 6h cumulées pour la droite et 3 pour la gauche. MLP aura 1h30 d’antenne (en prime donc) alors que Mélenchon aura 40mn à partir de 22h30. On nous dit que c’est évalué en fonction de la dynamique de campagne... Voyons ça ! Le Pen a du mal à dépasser 1000 personnes dans ses meeting, elle en a déjà annulé 2, alors que Mélenchon rassemble jusqu’à 10 000 personnes et n’a pas les fonds pour organiser autant de meetings que ses militants le demandent. Ainsi la TV accentue le gouffre en termes de visibilité entre des partis « riches » et les autres.
Ainsi, dans notre démocratie, en pleine période électorale, et malgré les déclarations de façade, certains programmes politiques sont occultés !Alors que pouvons-nous faire ?... Rien !
Les médias libres, c’est une belle idée. Les médias comme contre pouvoir ?
Honnêtement j’en rêve !
Je suis pour la liberté d’expression et de la presse au sens large, mais la presse a dérivé et les simples citoyens ne peuvent rien y faire. Est-ce normal ? Est-ce la démocratie ?
Il faudrait un contre pouvoir à ce soi-disant contre pouvoir là. -
tout à fait Pierre Joseph, même si je rejoins Robin sur le fait que le Canard n’est pas parfait... Je le vois plus comme un organe de « régulation », bien alimenté aussi par les services secrets ou autres pouvoirs de l’ombre qui ont par moment besoin de tirer la chasse et flinguer tel ou tel personnage politique. Le canard est du coup bien pratique. Mais il apporte aussi son lot d’information... Ca n’est ni noir ni blanc.
Mediapart n’est pas non plus parfait. Mais il balance des sujets chauds par moment quand même.
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Bonjour à tous,
Les trois grands groupes appartiennent à Lagardère, Bolloré, Bouygues (presse nationale, régionale, radios, TV...)
Les chaînes de télévision publique sont devenues des « filles publiques », avec comme exemple l’émission "C dans l’air" de Yves Calvi et les thèmes traités :
17/2:la mort du Franc
21/2 : campagne : et les autres ?
22/2 : le juge qui divise l’Espagne
24/2 : tarifs : hôpital à deux vitesses
27/2 : la vérité sur les sondages
28/2 : un oscar et ça repart
Pendant ce temps-là, les parlementaires UMP et PS ratifient le traité MES, bras-dessus, bras-dessous. Embrassons-nous Folleville ! La signature du TSCG (Pacte budgétaire) par les gouvernements en cours.
Leurs conséquences sont bien plus graves pour les citoyens que celles du Traité de Lisbonne
Finalement, le « système » a bien tout verrouillé, cadenassé, l’information contrôlée, prémâchée.
Et surtout bien distribuée par Les nouveaux chiens de garde et plus particulièrement Le Cercle des Economistes (Lorenzi, Pastre) think tank partenaire du Cercle Bruegel, think tank libéral européen de Bruxelles. Ce Cercle conseille François Hollande, avec aussi Elie Cohen
La liberté de la presse ne peut être retrouvée qu’en brisant la concentration des médias et en créant des moyens de contrôle efficaces.
Sur ce thème, peu de candidats se sont manifesté (et peu ont demandé un débat sur le MES-TSCG).
On trouve quelques éléments dans le programme du Front de Gauche page 39
Nous devons chercher l’information pour la diffuser et ne pas vivre en eclaves qui se croient libres
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Bonsoir, Aline.
Au risque de donner dans le cliché, rappelons qu’il est absolument indispensable que la liberté de la presse soit maintenue coûte que coûte car il ne peut y avoir de démocratie véritable sans presse libre. C’est la raison pour laquelle j’ai signé.
Cela dit, il faut également que les journalistes fassent leur job en enquêtant sur les dérives du pouvoir ou des corps intermédiaires lorsqu’il y a lieu. De même, ils ne doivent pas, comme ils le font trop souvent, dans l’audiovisuel notamment, se contenter de relayer, parfois sans même en changer une virgule, les dépêches d’agences.
Plus le temps passe, plus les technologies se développent, et plus les internautes se montrent exigeants en matière d’information. Espérons que cela sera un aiguillon suffisant pour que les journalistes et les éditorialistes retrouvent une crédibilité qu’ils ont eux-mêmes entamée auprès du public en tombant dans la facilité et surtout en s’enfermant dans une connivence castratrice avec les élites de l’industrie et de la politique.
Cordialement.-
Yvance77 29 février 2012 23:04Salut,
Bon billet, mais comment voulez-vous qu’un semblant de liberté existe dès lors que les chaînes d’état sont sous le contrôle d’un pouvoir assez policier (il n’y a qu’à voir le nombre de caméras installés depuis 10 années pour s’en convaincre), et que les canaux privés sont aux mains des amis du prince en place, dont l’un n’est autre que le parrain du fiston.
Etienne Mougeotte qui déclare il y a peu : « on n’est pas là pour emmerder la droite » pour la pravda brosse à reluire de l’UMP etc...
Il est impossible de visée le trio pour des lustres ainsi. Le règne est celui de l’auto-censure, sport le plus pratiqué dans toutes nos bonnes rédactions merdiatiques de France !!!
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Pas un mot sur le monopole de la distribution. Pas un mot sur le flot des subventions diverses et variées. Pas un mot sur les avantages fiscaux des journalistes.
Bref pas un mot sur les conditions de la liberté.
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Bonsoir,
Il n’y a aucun cliché à rappeler que la liberté de la presse soit maintenue
En France ou ailleurs, des journalistes et des organisations se battent tous les jours pour ça, et évidemment ce ne sont pas ceux qu’on voit sur nos écrans de télévision ou ceux qu’on entend à la radio tous les jours qui se battent réellement.
La liberté de la presse a été déclarée le 29 Juillet 1881 (date clé pour tous les journalistes), droit fondamental ; la liberté d’expression fait partie des droits énoncés et défendus dans la Déclaration des droits de l’homme.
C’est un droit pour lequel bon nombre se sont battus et se battent encore, au risque de me répéter. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il est respecté par tous, donc les critiques « il n’y a plus de liberté de la presse en France » peuvent être juste, mais nous ne sommes pas les plus à plaindre.L’information est un pouvoir, et tout le monde veut le pouvoir.
La « presse » au sens large du terme a été, et est encore, souvent - pour ne pas dire toujours - contrôlé par la politique et les publicitaires (l’argent ; les grandes entreprises).
Ces deux là mettent un frein à la liberté fondamentale, d’où l’importance de la protéger et de la revendiquer, ne surtout pas la prendre comme acquis. Ce n’est pas demain qu’on aura une presse totalement libre, car c’est dans la limite des lois en vigueur de chaque pays/Etat. Etre en démocratie ne veut pas forcément dire être dans un pays libre (la preuve...).
Dernièrement, Gerald Dahan a été licencié suite à son cannular fait à Nicolas Dupont-Aignan, sous prétexte qu’il mettait en péril l’état de la République... tout ça parce qu’il y avait des propos envers la président Nicolas Sarkozy (le groue NRJ voulait pourtant bien diffusé le cannular, à condition de mettre sous silence ces passages en question, alors que NS n’était pas le seul à être le sujet de « moqueries », il n’y avait aucun propos diffamatoires ou tendancieux).
Bien que ça ne soit pas directement de la « presse », du « journalisme », Dahan a été viré pour avoir osé penser qu’il était libre de s’exprimer sur une antenne de radio, et ça, c’est un coup de poignard à la liberté d’expression.La censure, la propagande, la désinformation, on y est confronté tous les jours, et ce n’est pas demain que cela cessera. Ces « problèmes » touchent généralement les gros tirages de journaux, des émissions à grande audience. Il y a tellement de facteurs, de paramètres, à prendre en compte.
Cela étant, pour ce qui est de la presse en France, il ne faut pas oublier qu’il y des revues, des bulletins, des publications diverses, publiés par des groupes professionnels qui publient en toute liberté, mais n’ont qu’une diffusion restreinte. Il ne sont pas, ou que très peu, soumis à la servitude financière ou politique... dès lors, ils sont peu connus du « grand public » (car peu de moyen, paradoxe ? )
La liberté de la presse doit et mérite d’être défendue. C’est justement dû au fait que beaucoup pensent qu’elle « n’existe pas/plus » qu’elle doit l’être davantage.
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Bonjour,
Gérald Dahan faisait le funanbule sur le mur qui séparait sa prison du territoire que l’on nomme liberté, ses gardiens l’ont rattrapé car il a fait un pas du mauvais côté !
Lui qui pensait être libre, vient de comprendre, en tout cas, je l’espère !.
Un de plus dans le camps de ceux qui ouvrent leurs yeux !
La liberté existe-t-elle ou seulement des preuves indiquent qu’elle existe ?
Certaines preuves (posséder de l’argent, avoir de la notoriété...) ne sont-elles que des leurres ? -
Bonjour Lg,
Je pense que votre commentaire complète assez bien les manques qu’il peut y avoir dans mon article. J’aurai pu effectivement choisir un autre pays que l’Irak, pour ce qui est de l’Allemagne, je l’ai choisi étant donné qu’il sert d’exemple pour beaucoup ces derniers temps (pour ne pas dire années). « On » le prend en exemple pour tout, mais quand il s’agit de liberté, on va facilement omettre que nous sommes bien en retard sur eux actuellement, malgré le fait que nous étions 11ième en 2002 et que oui, en l’espace de 5ans on a perdu 28 places, c’est énorme et « pas normal » pour un pays comme la France...
Vous faites bien de notifier également que des pays tel que le Niger, la Papouasie Nouvelle-Guinée ou même le Mali, se trouvent devant la France... Mais, comme le souligne RSF :
« [...] Dans les vingt pays les plus mal classés, on trouve des Etats asiatiques, africains, américains et européens. La situation de l’Asie est particulièrement critique puisqu’elle regroupe les cinq pays les plus liberticides au monde : la Corée du Nord, la Chine, la Birmanie, le Turkménistan et le Bhoutan.
Si l’on s’arrête sur les pays les mieux classés, on se rend compte que le respect de la liberté de la presse n’est pas le privilège des pays riches. Des Etats comme le Costa Rica ou le Bénin sont là pour nous rappeler que l’émergence d’une presse libre ne dépend pas seulement de la situation économique d’un pays.
[...]Paradoxalement, certains régimes élus démocratiquement sont mal classés. C’est notamment le cas de la Colombie (114e) ou du Bangladesh (118e). Dans ces pays, des mouvements armés, des milices ou des partis politiques mettent constamment en péril la sécurité des journalistes. De son côté, l’Etat n’utilise pas tous les moyens à sa disposition pour protéger les journalistes et combattre l’impunité dont bénéficient très souvent les responsables de ces violences. Le Costa Rica mieux classé que les Etats-Unis.
[...]
La France (11e) arrive seulement en huitième position des pays de l’Union européenne en raison de certaines dispositions inquiétantes pour la protection du secret des sources et du placement en garde à vue de plusieurs journalistes au cours de ces derniers mois. [...] »Ces paragraphes [que l’on retrouve sur la page du classement de 2002] résument assez bien la situation.
Cordialement
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L’UNESCO et le « symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Extrait :
RSF cultive un amalgame inacceptable : celle d’une « liberté de la presse » qui constituerait un garant de la démocratie. Comme si « la liberté de la distribution » servait aussi bien l’épicier du coin que l’hypermarché local. Comme si la « liberté de l’industrie alimentaire » servait aussi bien le modeste agriculteur bio que le géant de l’agroalimentaire.
Et où commence et où s’arrête cette fameuse liberté de la presse ? La liberté de la presse inclut-elle les appels au coup d’état, comme au Venezuela ? La liberté de la presse inclut-elle le silence ? La liberté de la presse inclut-elle la censure et l’auto-censure ? La liberté de la presse inclut-elle la monopolisation des médias par une minorité ? La liberté de la presse inclut-elle le foutage de gueule quotidien qu’on nous impose au journal de 20 H sur les chaînes nationales payées avec l’argent des contribuables ? En réalité, la « liberté de la presse » n’est qu’un moyen poli pour parler de la liberté des propriétaires des moyens de communication.
Nous vivons un monde étrange où sont confondues la liberté de la presse et la liberté d’expression. Les deux sont-elles liées ? Absolument pas. Lorsque la presse « en toute liberté » décide de ce qui est raisonnable ou pas, lorsque la presse « en toute liberté » ne donne la parole qu’à certains et toujours les mêmes, cette liberté de la presse n’est ni le moteur ni la garante de ma liberté d’expression, mais son fossoyeur.
Nous vivons un monde étrange où sont confondus aussi la liberté de la presse et le droit à l’information. Les deux sont-ils liés ? Absolument pas. Lorsque la presse « en toute liberté » décide de parler de la neige en hiver en France et pas du coup d’Etat au Honduras, lorsque la presse « en toute liberté » décide de faire silence, ou « oeuvre de non information », là non plus, la presse n’est aucunement la garante de « mon droit à l’information », mais son obstacle principal.
La liberté de la presse est la meilleure garante de la démocratie, disent-ils. Nous vivons un monde étrange où sont confondues liberté de la presse et démocratie. Les deux sont-ils liés ? Absolument pas. Lorsque la presse « en toute liberté » participe aux coups d’état, comme au Venezuela, au Chili, aux Etats-Unis en général, lorsque la presse « en toute liberté » décide qu’il faut voter « oui » au référendum sur la Constitution européenne, cette liberté de la presse n’est absolument pas la garante de la démocratie, mais son principal ennemi. Le problème est le suivant : que se passe-t-il lorsque la censure - ou la non-information - est le fruit de la presse elle-même ? C’est d’autant plus vrai que le contraire de « liberté » n’est pas « censure » (comme certains voudraient nous le faire croire), mais « contrôle ». Contrôle qui par ailleurs existe déjà : celui exercé par les actionnaires des sociétés de presse. C’est pourtant simple : le contrôle de facto de l’information par une minorité n’a rien à voir avec la démocratie.
Alors je vous propose l’idée suivante : « La possibilité de s’informer est la meilleure garante de la démocratie. » Cette idée induit beaucoup de choses. Par exemple, qu’une véritable démocratie ne saurait exister sérieusement sans une démocratisation de la presse. La liberté de la presse ne garantit aucunement la démocratie. La presse ne fait au mieux que refléter l’état de la démocratie. Il arrive même que la presse soit le principal prédateur de la démocratie.
Défendre la liberté de la presse, c’est défendre une industrie. Défendre le droit à l’information, c’est défendre une idée. Idée mise à mal justement par l’industrie de l’information elle-même. Alors ne nous trompons pas de combat, comme certains nous y invitent...
Si s’informer est un droit pour tout citoyen, alors informer est un « devoir » pour la presse, pas une « liberté ». Ce n’est donc pas la liberté de la presse qui garantit de la démocratie, mais la (véritable) démocratie qui garantit la liberté (réelle) de la presse.
Ne leur en déplaise, la « liberté de la presse » a bien des limites. La liberté de la presse s’arrête exactement là où commence mon droit à une véritable information.
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Extrait
Journalistes en « idiots utiles » (*) des monopoles de l’information
Plusieurs confusions ont été entretenues tout au long des débats.
La première a avoir été savamment introduite, et entretenue, - et relevée au passage par un journaliste de RFI dans la salle – est celle qui consiste à confondre « liberté d’expression » et « liberté de la presse » ou, pire encore, à établir une sorte d’« équivalence logique » entre les deux.
La deuxième confusion - entretenue par les témoignages de journalistes à la tribune - est celle de présenter « la presse » comme un ensemble cohérent composé d’entités partageant les mêmes intérêts et les mêmes objectifs. Ce qui provoque quelques mises en abyme de perplexité... Par exemple, lorsqu’une journaliste mexicaine s’indigne contre le silence fait autour de ses camarades assassinés, contre qui exactement s’adresse son indignation ? Contre vous et moi ou contre les multinationales de la communication (« la presse ») qui se montrent toujours promptes à minimiser ce genre d’information lorsqu’elle concerne un pays « ami » ? Vous en avez entendu parler, vous, du massacre de 30 journalistes d’un seul coup au Philippines ?
Un journaliste est un journaliste, disent-ils. Mais quel rapport y a-t-il entre un journaliste mexicain assassiné pour avoir voulu enquêter sur les cartels de la drogue et Judith Miller, ex-journaliste du New York Times qui a sciemment menti sur les armes de destruction massive en Irak, participant ainsi à l’assassinat de centaines de milliers d’Irakiens ? Quel rapport entre Robert Fisk qui sillonne le terrain au Moyen-orient, avec lequel on peut être d’accord ou pas, et un Patrick Poivre d’Arvoir surtout connu pour ses interviews bidons de Fidel Castro, son exportation de bébés Irakiens (vous aviez oublié cette affaire, n’est-ce pas ?), sa présentation à la télé d’un faux garde du corps de Saddam Hussein (« ils se ressemblent tous » avait été son explication pour son erreur...), avec le cul vissé pendant vingt ans devant un prompteur à Paris ?
Le raisonnement pervers, véhiculé par des organisations comme RSF, consiste à prendre pour exemple le sort réservé à de véritables journalistes pour mieux exiger une « liberté de presse » en général, y compris pour les médias de masse qui sont, qu’on le veuille ou non, les premiers responsables de la « non information » ambiante et généralisée. Ce ne sont pas les Judith Miller qui se font assassiner, ce ne sont pas les commentateurs de Fox News qui se font assassiner, ce ne sont pas les Alexandre Adler, BHL, Pujadas et PPDA qui se font censurer, harceler. Tout simplement parce que ces « journalistes »-là ne feront jamais rien pour s’exposer (en admettant qu’ils en aient la volonté et le courage, ce dont je doute, évidemment).
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Chacun ses convictions et ses idéologies. Il y a des corrompus partout.
Je ne me laisserai pas prendre au jeu de vos copiés/collés d’un article démontant ci ou ça avec des arguments que je juge bidons, ça ne regarde que moi...La liberté de la presse est une continuité de la liberté d’expression.
Ce que vous recopiez dit " Si s’informer est un droit pour tout citoyen, alors informer est un « devoir » pour la presse, pas une « liberté ». Ce n’est donc pas la liberté de la presse qui garantit de la démocratie, mais la (véritable) démocratie qui garantit la liberté (réelle) de la presse. «Informer est un devoir oui. Comment voulez-vous informer correctement si ceux qui sont sensés nous informer sont muselés ?
La véritable démocratie ? Ca n’existe pas. Liberté n’est pas synonyme de démocratie. La démocratie est une conception, une idéologie, un but à atteindre. Et la liberté, c’est le pouvoir d’autonomie en vertu duquel l’homme choisit son comportement personnel.
»La liberté, c’est l’homme".
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Merci pour cet article, mais il me laisse un peu sur ma faim...
Je crois que vous êtes au milieu du gué et que vous ne saisissez pas la puissance de la propagande. Exemple, mardi, nous étions à peine une trentaine devant le Sénat. Pourquoi ? Black out médiatique... Le 11 septembre est l’exemple par excellence de l’influence que les médias peuvent avoir : ils peuvent très sérieusement faire prendre des vessies pour lanterne à un public non-averti (une grosse partie de la population).
Sinon, concernant les médias et la présidentielle, je suis assez séduit par le volet du programme d’Asselineau sur ce thème.
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Pour compléter le panel des propositions des candidats :
pour le Front de gauche, programme L’humain d’abord
* « Les institutions actuelles ont éloigné le pouvoir du peuple, provoquant
une grave crise démocratique. L’abstention bat des records. La vie
politique tend à se réduire à une compétition présidentielle opposant
tous les cinq ans des candidats qui se distinguent avant tout par leurs
styles personnels, arbitrée par des médias principalement voués au
libéralisme. Entre deux élections, le pouvoir gouverne sans le peuple
voire contre lui comme nous l’avons vu ces dernières années sous
la présidence de Nicolas Sarkozy. Dans cette situation, les intérêts
privés les plus puissants s’en donnent à cœur joie. C’est l’oligarchie
qui gouverne. Pour restaurer une démocratie véritable, il est temps
de fonder une nouvelle République. »( Page 31)* « Création du Conseil national des médias » (page 31)
* « La Constitution que nous voulons garantira l’indépendance des médias
à l’égard du pouvoir politique et des puissances d’argent. Les présidents
des chaînes publiques seront nommés par leur conseil d’administration,
dans lesquels les représentants du personnel constitueront 50 % des
membres. Nous améliorerons les conditions de travail des journalistes
pour permettre une information indépendante, pluraliste et de qualité ».(page 32)* « Doublement du budget public de la recherche dans la législature 1 %
du PIB consacré à l’art, à la culture et à la création Loi contre les
concentrations dans les médias et pour défendre la presse d’opinion. (page 40)* »Nous proposerons une loi contre les concentrations dans la presse,
les médias et l’audiovisuel, pour les libérer des logiques financières
et du diktat de l’audimat, afin de leur permettre d’accomplir leurs
missions au service du pluralisme de l’information et de la culture.
Nous créerons un Conseil national des médias composé d’élus, de
représentants des professionnels et des usagers, chargé de veiller au
respect de la responsabilité publique et nationale, et de favoriser la
création de coopératives de presse. Nous refondrons un Pôle public
des médias et garantirons l’existence de médias associatifs et de la
presse d’opinion." (page 43)bien cordialement
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Un pacte demandant au politique que les médias soient libres ? HA HA HA !!
c’’est un peu comme si le chauffeur d’un parrain de la drogue demandait au cuisiner du même parrain de la drogue que celui ci veuille bien demander à sa place une augmentation de salaire au patron.....succès garanti......lol !
Réveillez vous madame ou mademoiselle, ce sont les banques qui dirigent le monde (exemples non exhaustifs : Berlusconnerie remplacé par un ancien de la Goldman Sachs, Papandréou remplacé par un ancien de la Goldman Sachs, Trichet remplacé par un ancien de la Goldman Sachs, Le premier ministre Espagnol remplacé récemment par un ancien de la Lehman Brothers etc. etc.)-
Bonjour,
Merci pour votre éclairement. Puisque nous nous faisons manger chaque jour par les banques, on va se taire et laisser faire. Les libertés ? Pfeu. On s’en fou. L’argent achète tout.
Je suis bien consciente de la situation, Monsieur, mais je garde quand même un espoir enfantin à me dire que les vraies valeurs (comme la liberté d’expression, et donc la liberté de la presse) peuvent être encore défendues. Je n’ai pas à rougir de cette seule conviction qui m’anime et sur laquelle je ne reviendrai pas. Se résigner en disant que les banques dirigent tout, même votre liberté d’expression, je trouve ça dommage.. mais « c’est comme ça, c’est la vie » ?
Je défends cette seule cause qui mérite de l’être, je ne suis pas la première, et ne serais pas la dernière.
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« La liberté de presse ou la mort » Aline ! Aujourd’hui nous n’avons plus le choix...
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Par Aline Bosser (xxx.xxx.xxx.158) 1er mars 09:10
Bonjour,
Merci pour votre éclairement. Puisque nous nous faisons manger chaque jour par les banques, on va se taire et laisser faire. Les libertés ? Pfeu. On s’en fou. L’argent achète tout.
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Tout à fait mais encore faut-il s’adresser au bon Dieu, pas à ses laquais. Le jour où les peuples seront assez adultes pour faire plier les banksters par des banks runs généralisés on en reparlera, mais hélàs on en est encore loin. Par curiosité autant que par conviction et solidarité, je me suis joints aux indignés de Marseille le 11 novembre : ON ETAIT 50 PEKINS A TOUT CASSE......Hier encore dans la manif contre l’austérité on était à peine 100 000......les banksters peuvent se tapper sur les cuisses encore un moment.....hélàs ! -
Il ne s’agit pas exactement d’un problème de liberté de la presse, parce que les rédactions de France TV, télévision publique payée par nos impôts, ou celles de BFM TV ou ITélé sont totalement libres et ne peuvent pas se plaindre d’un manque de liberté, mais ces TV roulent toute à fond pour le PS et uniquement pour le PS, (Les temps de parole sont sur le site du CSA)
.
Il y a un problème de pluralité, puisque les opinions en réelle opposition avec la ligne UMP PS n’ont pas d’accès à la parole PUBLIQUE, aux médias NATIONAUX et surtout aux médias qui ont le plus d’influence : les TV.-
Mais dans quel monde vit-on ? 1er mars 2012 11:34Je viens de consulter le classement 2011-2012 de Reporters sans frontières, et je découvre avec effarement que la Norvège en occupe la tête ex aequo avec la Finlande. Or, il faut savoir que la Norvège est, au monde, la démocratie la plus rigoureusement muselée par la bien-pensance politiquement correcte.
La Norvège, ce n’est pas seulement le pays de l’angélique Jens Stoltenberg et du monstrueux Anders Behring Breivik, c’est aussi celui dans lequel une éminente personnalité de gauche, l’écologiste Steinar Lem, a dû attendre d’être à l’article de la mort pour oser déclarer dans une interview au « Dagbladet »* (15.4.2009)* :
« ...l’islam constitue une menace pour nos valeurs. Si l’immigration en provenance du monde musulman n’est pas freinée drastiquement, nous avons face à nous un avenir sombre en ce qui concerne nos valeurs. » avant de préciser « La vérité est que si je n’avais pas été gravement malade du cancer tout en continuant à travailler, je n’aurais pas pu écrire cela ». Notons que Steinar Lem est décédé deux semaines plus tard.
Dans ce contexte orwellien, la notion de « liberté de la presse » atteint au surréalisme : plus les gens se sentent obligés de se taire, plus il est aisé de rapporter ce qu’ils disent. Ce qui donne à penser que la liberté de la presse est, en Norvège tout du moins, inversement proportionnelle à celle de penser... Et cela relativise considérablement les résultats de la cotation de Reporters sans frontières.
Je précise encore que cette intervention n’est pas une défense, même indirecte du sarkozysme, puisque j’appartiens à une famille politique dont les journaux ont été, depuis 1958, plus durement frappés par le pouvoir et sa justice, qu’aucun autre en France.
* http://www.dagbladet.no/2009/04/15/nyheter/inneriks/politikk/innvandring/as ylpolitikk/5750828/-
Je reviens sur la France et le muselage...
Ce matin sur France Inter dans « comme on nous parle », à l’occasion de la sortie mercredi prochain du film « indignados », on apprend (vers 10h48) que le mouvement parti d’Espagne et rejoignant Bruxelles est donc passé par Paris. Là on leur a interdit de camper, de parler avec les Français, et qu’une attention particulière a été mise sur les caméras...
En aviez-vous entendu parler ?
Je maintiens qu’un média aux mains de l’Etat ne garantit aucunement sa liberté d’expression, pas plus que celui qui appartient à des puissances financières.Tout ça est propagande du néo-libéralisme. Il doit en effet y avoir un regard des citoyens eux-mêmes ! Oui à l’humain d’abord.
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Ce sujet fait évidemment partie des préoccupations de François Bayrou et du Mouvement Démocrate. Lors du quatrième et dernier forum programmatique de François Bayrou, consacré au nouveau contrat démocratique, qui s’est tenu le 25 février dernier à la Maison de la Chimie à Paris, il a occupé un bon tiers de la table ronde consacrée aux contre pouvoirs et corps intermédiaires (presse, syndicats, associations) avec notamment des interventions de Edwy Pleynel, Jean-François Kahn, Axel Krause, etc).
En conclusion de ce forum, François Bayrou s’est engagé à organiser, s’il est élu, un référendum de moralisation de la vie publique en même temps que le premier tour des législatives 2012. Il s’agirait d’approuver une loi-cadre, à préciser avec un comité de juristes mais qui sera lisible par tout le monde, sur 12 points dont en particulier le 11eme est à ce stade rédigé ainsi :
11/ Indépendance des médias. Abrogation de la procédure « scandaleuse » qui fait de la nomination des présidents de l’audiovisuel public l’apanage personnel du chef de l’Etat.
Je pense que cela va dans le bon sens, et que la partie indépendance des médias pourrait être explicitée dans le sens de vos propositions. Ce référendum serait un vrai pavé dans la mare, et je suis assez effaré de voir le peu d’intérêt qu’il a suscité dans les médias...
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La liberté de la presse ne sera possible dans notre pays que le jour, ou les quotidiens nationaux n’iront plus chercher leurs subsides sous enveloppe à Matignon et les détenteurs de carte de presse auront le même régime fiscale que les autres citoyens.
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RSF est une officine de merde des ricains.Ces gens là ont l’indignation sélective, et ne dédaigne pas, à l’occasion, de participer à la propagande de guerre du moment, afin de légitimer les crimes d’agression de leurs maîtres.
Berk !
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@L’auteur,
en France la presse est libre, mais de nombreux freins entravent cette liberté.
L’argent en est le plus fort et le plus cynique.
http://jmpelletier52.over-blog.com/-
Encore une PERLE offerte par ......Pelletier Jean :
« en France la presse est libre, mais de nombreux freins entravent cette liberté »Entraver : empêcher quelqu’un d’agir, une action de se réaliser ou constituer un obstacle...Donc pour Pelletier Jean (Titulaire d’une Maîtrise de Lettres !) la presse est libre mais.....en fait NON !Vous avez ENCORE bien fait d’intervenir Pelletier Jean.Merci de continuer à me (nous ?) faire rire, Pelletier Jean (même si c’est à l’insu de vôtre plein gré.) -
Il faudrait s’interroger sur la façon dont NS a accédé au pouvoir en 2007 après avoir occupé des postes clés : finances et intérieur ...
C’est à dire que cet opportuniste a eu accès , avant de parvenir aux plus hautes fonctions , à tous les dossiers qui lui permettaient de faire pression sur quiconque pouvait lui faire de l’ombre .
Et naturellement il a continué sur cette voie .( il avait fait ses classes avec un des maîtres des coups tordus du 92 , ancien du SAC, C. Pasqua .)
Plus sa personnalité manipulatoire , tordue , sa soif de pouvoir , son appétence pour l’argent et ceux qui le détiennent .
Combien de pressions , de menaces , ce petit roitelet issu de Neuilly a utilisé pour soumettre la droite , l’ UMP et tenir tous les leviers de l’ état ?
Le résultat est là : chacun réalise aujourd’hui le désastre , la supercherie , la tromperie et la gravité de la situation dans laquelle notre pays , autant sur le plan économique que moral , se retrouve au bout de cinq ans , par ce représentant de l’oligarchie néolibérale .
Une minorité ultra enrichie , une population paupérisée qui doit supporter les déficits, 500 milliards d’euros tout de même de dette supplémentaire , pour la population qui n’a pas fini d’écouter autre chose que la rigueur nécessaire et de payer ...
C’est évident que quand il y a une minorité de grands gagnants c’est qu’il y a énormément de perdants : nous .
Les médias là dedans ont été soumis au même régime , c’est à dire soumis aux ordres de sa majesté NS , et à ses sbires , via l’éditocratie .
Tous les hauts responsables des médias ont été nommés à leur poste pour soutenir ce régime .
Comme d’ ailleurs tous les autres politiques et hauts fonctionnaires dans tous les domaines ...
Nous n’avons pas fini de nous mordre les doigts .
....-
La liberté de la presse, ... oui bien sûr, mais la liberté de faire leur travail en toute objectivité ...
Il y a longtemps que cette liberté c’est envolée, non pas prise de force par des politiques, comme c’était le cas il y a un certain nombre d’années, mais par elle même, et son affiliation aux puissances militaires et industrielles.
La liberté de la Presse ? Ho oui, mais certainement pas pour qu’elle puisse exercer les mains libre son « 4ème » pouvoir, en étant ni élus, ni représentants, ni rien en fait.
Commençons par libérer la presse des griffes du capital, alors nous pourrons lui revendiquer une liberté vis à vis des autres pouvoirs.
Avez vous entendu parlé d’une « consultation nationale » concernant les OGM ? moi non plus ... et pourtant ... elle est en cours jusqu’au 06/03 ...
Mais que fait la presse ? Que faisons nous ?
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La liberté de la presse, vaste programme que l’on ne peut aborder avant de préciser de quoi veut-on parler : de la libérissime liberté libérale de pouvoir monter un groupe de presse et ainsi influencer la formation de l’opinion ou de la liberté du journaliste d’allumer la lumière dans la chambre aux secrets ?
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@ L’auteure« Je ne vois pas en quoi ce classement est de la désinformation. RSF lutte pour que l’information soit au mieux communiquée, elle n’appartient à aucune institution politique..... »Vous semblez accorder une confiance totale et aveugle à RSFJe vous conseille donc de lire ceci :et puis d’aller faire un tour là :Ce qui vous permettra de mieux comprendre le texte ci-dessous qui est en rapport direct avec votre article et surtout avec votre titre :« La liberté de la presse : ne l’oublions pas »Voici un extrait d’un article signé Viktor DEDAJ et dont je recommande vivement la lecture intégrale à tous ceux que le sujet intéresse :« Après tout, »les idées (prétendument) dominantes d’une époque ne sont (jamais) que les idées (imposées) de la classe dominante de l’époque« disait - de mémoire - un barbu marxiste. Les mots entre parenthèses ont été rajoutés par mes soins, histoire de me donner aussi une petite dimension historique.Procédons d’abord à une petite analyse de texte : »La liberté de la presse est le meilleur garant de la démocratie« disent-ils. On aurait pu dire »La liberté des journalistes...« (les individus), mais on dit »la liberté de la presse« (l’industrie). Nuance subtile mais ô combien importante pour l’inconscient collectif. Selon Serge Halimi, »L’information est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur.«
Alors gardons le parallèle et énonçons une nouvelle »vérité évidente« à la manière de RSF : »La liberté de la grande distribution est le meilleur garant des consommateurs« . Et là, du coup, plus personne ne rigole. Et que dire de ceci : »La liberté des promoteurs immobiliers est le meilleur garant des locataires« ? Et là, du coup, vous êtes bien pâle. J’aime bien aussi celle-ci : »La liberté des patrons est le meilleur garant des travailleurs« . Et là, du coup, vous êtes au chômage.
En déclinant les exemples, l’absurdité de la chose prend toute son ampleur....... »
Vous trouverez l’article dont à été extrait ces quelques lignes ici :
http://www.legrandsoir.info/Reporters-Sans-Frontieres-la-liberte-de-la-presse-et-mon.html
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Bonjour Aline,
La Liberté de la presse si elle a existé n’existe plus depuis des années nos chers scribouillards sont achetés tous les ans par les gouvernements en place qu’ils soient de droite ou de gauche. Le chéquier avec lequel ils sont achetés s’appelle une niche fiscale, qui leur permet en ayant cette carte de presse de journaliste d’avoir 30% de réduction d’impôt étant journaliste.
Avez vous entendu un seul journaliste dénoncer sa niche fiscale lors de la discussion du dernier budget de l’état ou il était évoqué « le rabotage des niches fiscales » . L’intégrité commence par là saupoudrez le tout d’un rachat du dit journal par un grand groupe financier proche de l’oligarchie et vous avez compris
Si vous voulez redonner la liberté aux journalistes inscrivez leur niche fiscale dans la constitution, ou supprimez là ensuite faites que les journaux soient gérés comme la canard enchainé ( porte bien son nom enchainé j’aurais des choses à dire sur leur soit disant impartialité...), et peut être que vous pourrez parler de liberté de la presse
En attendant moi je fais mes valises et je m’exile dans un pays étranger qui même si il est libéral au moins il le dit lui et ne se targue pas d’être démocratique .
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C’est avant tout de la liberté d’expression dont il faut parler, et de la liberté d’expression de la presse. Et il s’agit d’un vaste programme. Parce que l’on entend tout aussi bien la liberté des éditeurs, rédacteurs, journalistes mexicains qui sont régulièrement assassinés pour les empêcher de publier des articles sur la corruption des pouvoirs publics, les lois de diffamation et d’insultes qui musellent les journaux dans certains pays, la censure de l’internet par la Chine, l’auto-censure qui touche presque tous les pays, et la liberté d’expression et de la presse en France et d’autres pays qui est davantage un problème de concentration des médias et de distribution. Il n’y a pas eu tellement de progrès depuis la loi Hersant.
À propos de RSF, je ne pense pas que ce soit une officine de la CIA, mais simplement que l’organisation est subventionnée comme beaucoup d’autres d’ailleurs dont on ne parle jamais par NED, et l’a été aussi par des associations anti Castro. Ces subventions sont en général modestes et je ne sais pas combien elles pèsent dans la balance, mais j’admets que cela colore quand même leurs rapports, qui hormis ce caveat sont excellents. Sans ces rapports, nous ne connaîtrions pas la situation en Érythrée, ou en Turquie avec l’affaire Ergenekon. Plus personne n’est vraiment indépendant de nos jours, mais il faut quand même voir la forêt derrière les arbres.-
Bonsoir à tous,
Je lis que « la liberté de la presse n’existe pas », que « la presse française c’est de la merde », et tant d’autres choses (j’ai bien lu attentivement chacune de vos réactions et de vos possibles conseils et en ai pris note).
Vous et mois sommes sur une plate-forme libre de publication d’articles.
Ces même artciles sont faits par de simples citoyens à l’âme de reporters.
Âme de reporters, dont vous et moi sommes dôtés.
Vous et moi publions des articles sur cette plate-forme.
Vous et moi lisons les articles parus, selon nos tendances et nos préférences.
Vous et moi nous les commentons aussi.Partant de là, jusqu’à présent, personne d’extérieur à Agoravox est venu censurer de quelconques articles.
Normal ? Pas normal ?
Evidemment c’est normal, car d’une part les articles sont publiés dans le respect de la ligne éditoriale, et les commentaires sont écrits dans ce même esprit.
D’autres part c’est évidemment normal car la France respecte tout de même un minimum la liberté d’expression - et par extension la liberté de la presse - sinon le pays ne tolérerait pas une telle plate forme hébergée sur des serveurs sur le territoire, lui aussi, Français.
Si il n’y avait pas de liberté d’expression en France, il n’y aurait pas cette plate-forme formidable qu’est Agoravox qui permet aux citoyens d’avoir la parole, libres d’exprimer leur opinions, leurs avis ; Et pourtant, Agoravox est soumis à la finance aussi : il y a de la pub, normal, sinon le site n’existerait plus depuis un moment étant donné les infrastructures qu’il y a « derrière » pour faire tourner la maison, tout ça pour nous permettre, à vous et moi, de publier tranquillement en étant assuré d’être « vus » un minimum.Dans les pays où la liberté d’expression - et par extension la liberté de la presse - n’existe pas, des sites comme celui-ci n’existent pas non plus.
Alors question : Pourquoi avoir fait tout un tintamarre sur la liberté de la presse en France...puisqu’elle y est respectée ?
Tout simplement parce que d’une part, il n’y pas que la France qui existe et que le métier de journaliste professionnel s’exerce partout.
D’autres parts...
...Pour signaler une perte de 28 places dans le classement de RSF.
...Pour signaler qu’il y a de la censure, des filtres, des contrôles, sur Internet et dans les médias.
____Censure effectuée par les entreprises dirigeantes qui ont des parts d’action dans les agences de presse et qui ont donc leur mot à dire.
____Censure effectuée par les politiques, le pouvoir directement. Des intimidations peuvent avoir lieu pour empêcher la publication ou la diffusion d’informations....Pour signaler, qu’aujourd’hui en France, OUI il y a des médias sous emprises des magnats de la finance.
Pour signaler, qu’aujourd’hui en France, OUI, les médias populaires sont vite assimilés à une institution politique X,Y,Z.Oui, la finance et la politique sont les deux freins principaux à liberté d’expression - par extension la liberté de la presse.
Cette liberté, ce n’est pas la première fois qu’elle est bafouée d’une quelconque façon.
Quand on arrive à constater qu’elle est à nouveau mal respectée pour plusieurs raisons, là il y a un soucis et cette liberté est menacée, c’est pourquoi il faut sensibiliser les gens au maximum pour qu’elle le soit le moins possibleJe trouve dommage que sur un article qui a essayé d’être l’espace d’un instant écarté de toute opinion conspirationniste ou politique, les commentaires se sont envolés dans des débats qui me parraissent loin du sujet initial (la place de la liberté de la presse dans les programme politique).
Ce n’est pas pour autant que je nie le rapport entre Presse-Politique-Argent.Le plus important était surtout de continuer à la défendre, expressement par ce que nous estimons qu’il y a trop de médias corrompus.
A force voir certains vouloir décrédibiliser et pourrir à tout prix ce qui pourrait être légitime de défendre pour tous. Il est clair qu’un petit retour dans une dictature à ce moment là ne ferait pas de mal pour savourer les soit-disant non-liberté de notre pauvre République...
Le niveau de la France a baissé : 11e en 2008 | 28e en 2011.
Voyez ça comme vous voulez. Soit on ne fait rien, soit on se décide de se bouger (où quand comment pourquoi, c’est une autre histoire...)
C’est ça l’information qu’il y avait à retenir : le niveau de la liberté d’expression diminue. Mais, qui croire ? RSF ou un blog sans sources, n’exposant que des opinions et des théories preuves, article signé « Viktor Dedaj / Viktor Dedaj est le webmaster de Cuba Solidarity Project et vient de publier (septembre 2005) avec Danielle Bleitrach et Maxime Vivas Les États-Unis DE MAL EMPIRE Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud, Aden. »" On peut d’ailleurs constater tous les jours que les Cubains sont globalement mieux informés que le quidam moyen de nos propres contrées... Oh doux paradoxe des temps modernes où le premier venu d’une « dictature féroce » du tiers-monde connaît mieux la marche du monde que le premier parvenu du Texas."
Permettez moi de douter des biens fondés des propos venant de quelqu’un qui défend Cuba en attaquant la libert de la presse aux Etats-Unis. C’est pas comme si ils n’avaient jamais eu de différends... Au même titre, bien entendu, il est permis de douter de RSF.
Après tout, je suis sûre que les Nord-Coréens sont certains aussi d’avoir la meilleure presse qui soit au monde.Cela étant dit, mon intention était de mobiliser les personnes sensibles à certaines valeurs.
Dont le respect des droits de l’homme parmi laquelle figure la liberté d’expression - et par extension la liberté de la presse.Cela ne veut pas dire que je suis pour les propos mensongers ou diffamatoires, d’ailleurs ce n’est pas pour rien que c’est une liberté des plus réglementée (paradoxe...), dans le sens où quand tu es libre de dire ou prétendre quelque chose, il faut être en mesure de pouvoir justifier ces dires, au risque de se taper un procès derrière.
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Bonne soirée,
Cordialement.
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Je parle de liberté de la presse corrompue en France, je connais des gens très proches qui ont connus une dictature « Chili » alors je vous suis ...
Je dis que la presse n’est pas libre mais je ne fais aucun rapprochement politique... j’affirme ma façon de penser mais j’ai voté oui à votre article et soutiens votre cause.Et encore merci pour l’info -
Pour avoir été à Cuba, il est très probable que les Cubains soient mieux informés que nous sur un certain paquet de choses... Il serait illusoire de dire que leur système est mieux, mais au niveau valeurs, ils n’ont rien à envier à notre pays (système de santé gratuit, études gratuites quand chez nous nos jeunes sont obligés de vendre de la merde McDo ou Pizza Hut en mobylette pour payer leur chambre d’étudiant). Bref, on ne va pas faire un comparatif, ca serait hors sujet.
Mais sachez qu’à la TV à Cuba, on parle des conférences Bilderberg et du côté « pas gentil » des USA (dont une partie du gouvernement non sous le feu des projecteurs représente une menace permanente pour le monde).
Très bonne intention sur l’article, mais creusez plus loin... et RSF est loin d’être une référence... Pourquoi avoir choisi l’Irak dans votre comparatif ?! (encore un pays de l’axe du mal, mince... réveillez vous...) -
"Pour avoir été à Cuba, il est très probable que les Cubains soient mieux informés que nous sur un certain paquet de choses... Il serait illusoire de dire que leur système est mieux, mais au niveau valeurs, ils n’ont rien à envier à notre pays (système de santé gratuit, études gratuites quand chez nous nos jeunes sont obligés de vendre de la merde McDo ou Pizza Hut en mobylette pour payer leur chambre d’étudiant). Bref, on ne va pas faire un comparatif, ca serait hors sujet.«
=> Pas besoin d’aller jusqu’à Cuba pour trouver un système où les valeurs sont mieux respectées qu’en France, tant sur le système de santé que la facilité du système scolaire (pour avoir grandi en Belgique ). C’est bon à savoir tout de même :)
---»Mais sachez qu’à la TV à Cuba, on parle des conférences Bilderberg et du côté « pas gentil » des USA (dont une partie du gouvernement non sous le feu des projecteurs représente une menace permanente pour le monde).«
=> Très intéressant, et pour m’être vue enquêter sur la mort de JFK, je me suis renseignée sur les conférences où se réunissent plusieurs grandes figures importantes des principales puissances mondiales (Bilderberg, Skull and Bones, Illuminati, et tant d’autres).
C’est un sujet vaste qui mérite d’être débattu, mais jamais on aura le fin mot de l’histoire, c’est tellement controversé, mais néanmoins passionnant au risque de devenir parano ! Généralement peu d’informations en sortent, saut si infiltration (comme l’a fait un journaliste américain, je crois) Bref :)---
»Très bonne intention sur l’article, mais creusez plus loin... et RSF est loin d’être une référence... Pourquoi avoir choisi l’Irak dans votre comparatif ?! (encore un pays de l’axe du mal, mince... réveillez vous...)«
=> Oui, j’admets que j’aurai pu m’impliquer un peu plus et faire mieux ! Le principal pour moi sur le coup était de sensibiliser les gens qui ont tendance à croire que certaines libertés sont acquises définitivement alors que ça n’en est jamais vraiment le cas...
Concernant mon choix pour l’Irak, c’était un pur hasard ! Je voulais choisir la Corée du Nord à la base, mais elle est toujours classée au même rang. Au moins en Irak, le niveau de »la liberté de la presse" là bas a varié aussi, et à peu près au même rythme qu’en France (mais pas aux même rangs...) !
L’Irak était classée 130e en 2002, et 152e en 2011/2012 : perte de 22 places en 10ans.
La France était classée11e en 2002 et 38e en 2011/2012 : perte de 27 places en 10ans.Merci d’avoir participé,
Bonne soirée :)
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Maintenant parlons, écrivons, publions, car si la gauche passe il va falloir donner des gages.
Cela va arriver pour les hauts-fonctionnaires qui ne penseront pas bien.
Cela va arriver à TF1 et M6, car certains à gauche ont promis de s’attaquer à la composition de leur capital !
Cela va être aussi le lynchage automatique de ceux qui ne penserons pas conformément aux doctrines officielles !
Seule survie possible, faire les anonymous d’opposition, avec Proxy, sites internet en Russie, propagation des infos par mél, voire par clefs USB.
Préparez vous-
Bah, on s’en branle. Gauche ou droite, dès qu’ils arrivent au pouvoir, ils placent leurs copains aux postes stratégiques, quel que soit leurs compétences... Ca fait longtemps que la politique ne représente plus des valeurs, mais juste une opportunité de carrière pour des loups affamés.
La démocratie directe est la seule vraie démocratie, et nous n’y sommes pas. Nous n’y avons jamais gouté, car nous sommes victimes d’une arnaque sémantique. Les partis, Gauche et Droite confondus, nous baisent la gueule depuis 200 ans, avec la vaseline des elections. Pour avoir une presse libre, faudrait déjà avoir un pouvoir libre. Ce n’est pas le cas.
OUVREZ LES YEUX. -
Ton voyage à Cuba doit dater sérieusement
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Très chère Aline,
J’ai lu votre article. j’y adhère. J’ai signé la pétition.
Maintenant, entre nous, je voudrais bien que vous me dites comment quoi que ce soit pourrait changer quand 99% de la presse et des médias appartient à quatre grands groupes (dont trois marchands d’armes) ? Oui, oui, ceux là même qui financent la campagnes de nos « élus ». Ceux qui ont des yachts où fêter la victoire, et qui se réjouissent de chaque avancée du dépecage de notre état. Vous voyez de qui je veux parler ?
A moins de planter quelques têtes sur des piques, je ne vois aucune solution « démocratique »...-
Bonsoir Attilax,
Allons de ce pas investir dans des piques, car il en faudra en grand nombre !
Plus sérieusement, « le pacte » de RSF ne changera rien à ça, étant donné que son but principal est de « faire promettre » aux candidats à la présidentielle qu’ils n’oublieront pas d’inclure la liberté de la Presse dans leurs programmes politiques.
Après, c’est certain qu’une promesse d’un politique sur ce sujet ou la promesse d’un géant financier, actionnaire dans divers entreprises en tout genre - dont un ou plusieurs journaux, n’a de valeur que le jour où elle est tenue (et il est triste de constater que ça n’arrive pas souvent.... )Heureusement, il y a encore quelques journaux indépendants, libres, je pense notamment à « Charlie Hebdo » qui n’appartient à aucun de ces groupes de presses ou même à la « Bougie du Sappeur », (découvert dernièrement, qui sort tous les 29 février).
Cordialement :)
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Il faut reconnaître les Médias comme un 4ème Pouvoir : LE POUVOIR MEDIATIQUE ! Il faut organiser la séparation de ce pouvoir médiatique des autres pouvoirs, notamment du pourvoir exécutif et des féodalités économiques et financières. Il faut mettre ce pouvoir comme les 3 autres pouvoirs au service de la Nation, c’est à dire du peuple français. Organisation du 4ème pouvoir médiatique comme garant des libertés publiques et promoteur de culture et d’émancipation. Fixation d’un cadre constitutionnel pour le 4ème pouvoir, Libération des médias des puissances d’argent et des influences politiques et étrangères. C’est là une des priorités du Programme Présidentiel de François ASSELINEAU, Candidat actuellement blacklisté des grands médias nationaux. Détail sur http://www.dailymotion.com/video/xmsm3d_presidentielle-2012-le-programme-de-francois-asselineau-president-de-l-upr-4-10_news&start=585 Si les médias veulent vraiment changer et être indépendant , c’est le moment d’assumer et de prendre son destin en main. A bon entendeur...
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COMMUNIQUÉ DU BUREAU NATIONAL DE L’UPR
LE CSA DONNE RAISON À L’UPR : LES MÉDIAS DOIVENT RENDRE COMPTE EN URGENCE DE LA CANDIDATURE DE FRANÇOIS ASSELINEAU À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE.
La candidature de François Asselineau à l’élection présidentielle a été officiellement déclarée le 3 décembre 2011. Elle s’est accompagnée de la présentation d’un programme présidentiel, qui est généralement jugé par tous les esprits impartiaux et de bonne foi qui l’ont visionné, comme le plus cohérent, le plus précis, le plus pédagogique, le plus juridiquement irréfutable, le plus techniquement fiable, et le plus radicalement novateur de tous les autres programmes présentés aux Français.
Pourtant, cette candidature est systématiquement passée sous silence dans tous les grands médias audiovisuels de notre pays.
UN SILENCE TOTAL SUR LA SEULE CANDIDATURE DE FRANÇOIS ASSELINEAU
Selon les relevés chiffrés du CSA, les temps de parole et d’antenne cumulés, consacrés par toutes les télévisions françaises aux candidats déclarés à la présidence de la République entre le 1er et le 27 janvier 2012 ont été les suivants :
3626 minutes pour François Hollande (plus de 60 heures)
3450 minutes pour Nicolas Sarkozy (plus de 57 heures)
913 minutes pour François Bayrou (plus de 15 heures)
722 minutes pour Marine Le Pen (plus de 12 heures)
568 minutes pour Jean-Luc Mélenchon (plus de 9 heures)
484 minutes pour Eva Joly (8 heures)
202 minutes pour Hervé Morin (3 heures 20 minutes), qui n’est plus candidat
186 minutes pour Dominique de Villepin (3 heures)
114 minutes pour Nicolas Dupont-Aignan (2 heures)
108 minutes pour Nathalie Arthaud (1 heure 48)
101 minutes pour Christine Boutin (1 heure 40), qui n’est plus candidate
92 minutes pour Corinne Lepage (1 heure et demi)
36 minutes pour Philippe Poutou
9 minutes pour Frédéric Nihous, qui n’est plus candidat
et 0 minute 0 seconde pour François Asselineau
Ce silence total fait fi des invitations que nous avons lancées à des centaines de journalistes à l’occasion de notre Congrès, de nos sollicitations incessantes avant et après, et des 58 lettres recommandées avec accusé de réception envoyées voici un mois à la rédaction des 58 plus grands médias français.
Ce silence assourdissant, qui est également respecté par la grande presse nationale, viole expressément les exigences d’ « équité » de traitement entre les candidats déclarés, pendant la recherche des parrainages, telles qu’elles ont été édictées par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.
En effet, suite à notre saisine expresse, M. Michel Boyon, président du CSA, et Mme Christine Kelly, présidente du groupe de travail "Pluralisme et campagnes électorales" du CSA, ont bien voulu nous confirmer, par écrit (voir [la lettre du président du CSA->www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2012/02/PRESIDENTIELLE-Lettre-du-CSA.pdf]) et par oral, que la candidature de François Asselineau devait bénéficier de ces dispositions.
/www.u-p-r.fr/actualite/upr/facebook-upr-evolution-du-nombre-d-inscrits-sur-un-notre-page" target="_blank">http://www.u-p-r.fr/actualite/upr/facebook-upr-evolution-du-nombre-d-inscrits-sur-un-notre-page /www.atlantico.fr/decryptage/bayrou-hollande-twitter-244348.html" target="_blank">http://www.atlantico.fr/decryptage/bayrou-hollande-twitter-244348.html
Le silence sans faille de tous les grands médias du pays sur la candidature de François Asselineau est d’autant plus intolérable et choquant que ces mêmes médias accordent, en cette période de pré-campagne présidentielle, une couverture nationale à des candidats fantaisistes (Kenza Drider, alias "la candidate en niqab« , David Derrien, alias »Dédé l’abeillaud", Isabelle Laeng, alias « Cindy Lee », etc.), ou à des candidats isolés n’ayant ni parti politique ni sympathisants pour les soutenir (Maxime Verner, Clément Wittmann, etc.), ou même à des responsables politiques qui ne sont pas candidats déclarés.
LA RAPIDE ASCENSION DE LA NOTORIÉTÉ DE FRANÇOIS ASSELINEAU
ET DES ADHÉRENTS DE L’UPR REND D’AUTANT PLUS ILLÉGITIME ET CHOQUANT LE SILENCE MÉDIATIQUE QUI LES FRAPPE.
L’Union Populaire Républicaine (UPR) rappelle qu’elle compte maintenant plus de 1 200 adhérents (ce chiffre exact peut être vérifié par huissier) et des dizaines de milliers de sympathisants.
Sa notoriété sur Internet ne cesse de croître, que ce soit via [son site officiel->http://verite-transparence.blogspot.com/2012/01/notoriete-internet-des-partis_22.html].
Plus de 250 sympathisants et adhérents recherchent des parrainages depuis plusieurs mois, et les réunions publiques que François Asselineau tient dans toute la France attirent de plus en plus de monde. [Son programme présidentiel->http://www.dailymotion.com/video/xmsihw_presidentielle-2012-le-programme-de-francois-asselineau-president-de-l-upr-1-10_news] a déjà été visionné plus de 45 000 fois sur le seul vecteur Dailymotion.
Les deux seuls passages du président de l’UPR sur des télévisions ayant une audience significative ont été réalisés à l’automne dernier. Ils ont obtenu des scores de visionnage et d’approbation qui ont stupéfié les journalistes eux-mêmes.
Ainsi, [son débat sur BFM Business->http://www.dailymotion.com/video/xl4vmd_francois-asselineau-invite-de-nicolas-doze-sur-bfm-business_news] à la mi-septembre a obtenu plus de 26 000 visionnages sur Dailymotion depuis lors et [celui sur France 24->http://www.dailymotion.com/video/xmkspo_la-semaine-de-l-eco_news
] plus de 15 000 visionnages. Dans les deux cas, ces scores propulsent les vidéos de François Asselineau au tout premier rang des historiques des émissions. Ils laissent très, très loin derrière, les scores obtenus par les autres responsables politiques français invités à ces mêmes émissions.
Pour tout observateur loyal et de bonne foi, tous ces éléments vérifiables rendent nos demandes à l’égard des médias absolument légitimes et fondées.
POURQUOI LES JOURNALISTES POLITIQUES DES GRANDS MÉDIAS
DU PAYS REFUSENT-ILS IMPUNÉMENT D’APPLIQUER
LES INSTRUCTIONS DU CSA ?
Nous savons du reste, par des indiscrétions, que tous les grands journalistes politiques français ont une excellente connaissance de qui est François Asselineau, de ce que comporte son programme, et de l’envol de sa notoriété sur Internet. Il est d’ailleurs normal qu’ils le sachent puisque la surveillance des évolutions politiques en France constitue le cœur même de leur métier.
La question décisive qui se pose est donc de déterminer pourquoi ils s’obstinent à refuser d’accorder à François Asselineau la couverture médiatique équitable à laquelle le CSA lui-même a dit qu’il avait droit.
Cette absence de couverture médiatique n’est pas seulement un déni de démocratie handicapant en soi pour mener campagne. Elle se transforme en obstacle redoutable dans la recherche des 500 parrainages car les élus hésitent à parrainer un candidat totalement absent des médias d’audience nationale.
Et plus le temps passe, plus cette absence médiatique totale est interprétée par les maires des petits villages comme le fait que François Asselineau n’est pas candidat pour de bon. Et comme les maires sont déjà les cibles de pressions multiples pour qu’ils nous refusent des parrainages, et que ces parrainages sont ensuite rendus publics, il y a désormais un risque réel et sérieux que François Asselineau ne puisse pas obtenir le nombre de parrainages nécessaires pour être candidat.
Nous allons donc finir par croire que c’est justement cette issue que recherchent les grands médias de notre pays, ou en tout cas les forces politiques, économiques et financières qui les dirigent. S’agirait-il d’une nouvelle application des techniques de « prophétie auto-réalisatrice » mises au point par les manipulateurs d’opinion ? Des techniques qui peuvent être appliquées pour imposer un candidat, comme pour en écarter un autre.
Quoi qu’il en soit, en organisant un verrouillage absolu autour de la candidature de François Asselineau, les grands médias l’empêchent de fait d’obtenir les 500 parrainages fatidiques. Il sera alors fort commode de se dédouaner ensuite en se prévalant du fait que François Asselineau ne méritait pas qu’on lui donne la parole puisqu’il n’a pas pu réunir les parrainages nécessaires.
CONCLUSION : L’URGENCE ABSOLUE DE PASSAGES MÉDIAS
La période de recherche des parrainages prend fin dans deux semaines.
La mobilisation de nos adhérents et de nos sympathisants ne faiblit pas, bien au contraire, mais sans couverture médiatique, la tâche est pratiquement insurmontable.
Nous demandons donc une nouvelle et ultime fois aux journalistes des grands médias audiovisuels de rendre compte loyalement de la candidature de François Asselineau, comme le CSA les y a invités formellement. Compte tenu des délais, il y a désormais une urgence absolue.
Si le silence médiatique ne cesse pas dans les tout prochains jours, les milliers de sympathisants de l’UPR, dont le flot grandit quotidiennement, sauront définitivement à quoi s’en tenir sur ce qui reste de la démocratie en France.
Bureau National de l’UPR
Pour obtenir des informations ou solliciter une interview, veuillez écrire à l’adresse suivante : [email protected].
Nous répondrons dans les minutes qui suivent aux journalistes qui nous auront contactés.
http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2012/02/PRESIDENTIELLE-Lettre-du-CSA.pdf -
L’ACTA ne va pas améliorer la liberté de la presse.
Une nouvelle pétition est en cours en ce moment pour faire échouer l’ACTA :
http://www.avaaz.org/fr/acta_time_to_win_fr//?cl=1628859630&v=12967
A vos clavier, c’est le moment ou jamais de se débarrasser de cette chose immonde qu’est l’ACTA. La dernière pétition a récolté environ 2,5 millions de signatures à travers le monde.
Une petite démonstration en images de ce que nous réserve l’ACTA :-
@ Mougeon
je suis d’accord, au motif de protéger le droit de PI, on va traquer les internautes.
Mais je ne peux pas laisser dire comme le fait votre « petite démonstration », que si vous diffusez à un tiers (l’exemple cite un conjoint) une information payante, par exemple une recette de cuisine, alors vous et ce tiers serez considérés comme des criminel (ce sont les mots employés).
Tout ce qui est excessif est insignifiant, dit-on, n’a pas de « signifié » (signifiant -> signifié, insignifiant -> pas signifié ) !
La vérité c’est que ceux qui diffusent ce type d’infos sont, ou bien des ignorants, ou bien des anarchistes inconséquents (un pléonasme).
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Je voudrais signaler qu’un rapport a été fait pour résumer la situation de la presse en France.
Pour ceux que ça intéresserait : http://pacte2012.rsf.org/rapport-france.pdf
Cordialement,-
@Attilax
99% de la presse possédée par 4 grand groupes, ou avez vu ça !
En lisant la presse, on a l’impression générale d’une agence de propagande du TSS (Tout Sauf Sarko).
J’ai même vue Edwy Penel insulté le président sur une chaîne nationale à 20h00 !
Ce n’est plus du journalisme, c’est de la propagande !
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