La mémoire contre la raison
Lois mémorielles et progression de l’obscurantisme en France.
Revenons un instant sur le débat entre partisans et adversaires des lois mémorielles françaises, dont la première fut la loi Gayssot, et la dernière, la loi adoptée ces jours-ci, qui punit la "négation du génocide arménien". La pétition Liberté pour l’histoire réclame à juste titre l’abrogation de ces lois mémorielles. Lorsque la loi soustrait des pans entiers du passé à la libre interprétation, et même à la simple discussion, les historiens ont le devoir de protester. "La Shoah est inexplicable, elle est au-delà de la raison", vaticinait Elie Wiesel. S’il n’y a plus besoin d’explication du passé, il n’y a plus besoin d’historiens. L’histoire devient un chapelet de commémorations. L’émotion se substitue à la raison, et avec l’émotion, les anathèmes et les excommunications. Et finalement, les lois mémorielles préparent le retour de l’obscurantisme. Elles sont les instruments d’une censure qui ne dit pas son nom, d’une censure qui prétend se faire au nom de la justice. Celle des victimes. L’obscurantisme s’avance au nom du Bien. Le nouveau sens de l’histoire consisterait à substituer à l’antique et tragique Vae Victis un nouveau slogan, "Honneur aux victimes", plus moderne et plus optimiste. "Sublime, forcément sublime", aurait dit Duras. Mais réfléchissons... Et s’il s’agissait de conforter un peu plus les certitudes des vainqueurs en salissant pour toujours les vaincus ? Oh, comme vous y allez ! Ah ! Dieu, c’est vrai que l’histoire est compliquée !
C’est pourquoi il serait tout de même plus simple de tenir certains faits historiques pour établis, et de ne plus y revenir. Dans un ouvrage très controversé, L’industrie de l’holocauste, l’historien américain Norman Finkelstein a mis à nu certains ressorts du "Shoah business", un tissu de groupes de pression organisés et influents aux Etats-Unis. Peut-on réduire les revendications pour la reconnaissance des génocides à des jeux de pouvoir et d’influence ? La démonstration de Finkelstein est convaincante. Transposons en France : des groupes de pression existent, qui font pression. Il existe à l’évidence des jeux d’influence médiatique. En France comme aux Etats-Unis, le "génocide business" permet parfois de se faire un nom. Mais cette analyse exclut un facteur essentiel : la conviction des acteurs du "génocide business" d’être dans le vrai. Car la plupart de ceux qui militent pour la reconnaissance des génocides et contre le révisionnisme et le négationnisme sont des personnes très sincères. Les quelques purs cyniques qui figurent certes parfois au premier plan sont l’arbre qui cache la forêt. Dire, par exemple, que François Rochebloine, député de la Loire, qui a porté la récente loi sur le génocide arménien sur ses fonts baptismaux, n’est animé que par des intentions électoralistes, relève du simplisme, voire de la calomnie.
Ceux qui ont milité et militent pour l’adoption de ces lois mémorielles l’ont fait et le font en parfaite sincérité : il s’agit de réparer un dommage, il s’agit de faire justice, il s’agit de vrais sentiments d’effroi devant la cruauté humaine et de compassion à l’égard des victimes de cette cruauté. Si l’on sort de l’émotion et que l’on retourne à la raison, certaines questions surgissent : où se trouve l’auteur des dommages ? Où est l’ennemi avec lequel on veut en découdre ? Nous sommes, après tout, en France. Le massacre des Arméniens a-t-il été planifié à Matignon ? La solution finale fut-elle conçue à Vichy ? Les lois mémorielles, si elles visent à réparation, n’ont de sens, en l’occurrence, qu’en Allemagne et en Turquie. Elles n’ont, au plan juridique, aucune légitimité sur le territoire de la France. Elles sont, au sens propre, irrationnelles.
Il fut un temps où, en France, le droit censurait impitoyablement toute remise en question du dogme de la monarchie de droit divin. Il fallait sauver les apparences et construire une digue contre la raison qui gagnait du terrain. C’était le temps de Voltaire. Nous sommes aujourd’hui entrés dans l’ère des "victimes de droit divin". Lorsqu’un groupe ethnique se voit reconnaître le statut de "peuple victime de génocide", il est en quelque sorte sacré. Ce sacre ne se déroule plus en la cathédrale de Reims, mais à l’Assemblée nationale.
36 réactions à cet article
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Vous dites : « Et s’il s’agissait de conforter un peu plus les assurances des vainqueurs en salissant pour toujours les vaincus ?... »
On parle de vainqueurs et de vaincus pour une guerre pas dans le cas d’un génocide.
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Si je t’assure il y a un gagnant (celui qui tue) et un perdant (celui qui est tué).
D’ailleurs si Adolphe avait gagné la guerre de 45, on parlerait du génocide autrement. Je suis sur que nos livres d’histoire nous présenterait ca comme un truc bien qui a fortifié le reich. Et d’ailleurs, tu devrais fermer ta geule et ne pas nier ce « fait historique ». Parce que restreindre la liberté d’expression c’est justement une pratique des dictatures pour se défendre.
De même, si les indiens d’amérique avaient le pouvoir aujourd’hui, on parlerait surement du génocide indien alors que la tout le monde s’en tamponne (ou presque).
C’est un peu comme la notion de « crime de guerre ». La nature de la guerre c’est de comettre des crimes en général. Par contre ca permet de dire que le perdant était un fils de pute et de lui imposer des réparations alors que le gagnant s’est comporté pareil.
Sinon Hiroshima, Nagazaki, le bombardement de Dresde ou des atrocités américaines elles auraient du être jugées depuis longtemps.
Bref, on veut pas que la turkie rentre dans l’europe donc ce sont des génocidaires. Si l’arménie était le probléme on défendrait une autre thése. L’histoire et le pouvoir quand on les mélange ca sent mauvais.
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Plutôt d’accord avec vous.
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Il est normal de restaurer la mémoire quand des goupuscules viennent en France achever le crime de génocide en effaçant sa trace de la mémoire collective.
Les lois mémorielles ont un sens et une fonction utiles. mais, naturellement elles doivent être votées avec un large débat (or, beaucoup de députés se sont défaussés) et avec une infinie précaution (l’amendement Devedjian sur les travaux scientifiques des historiens n’a pas été retenu).
Mais le processus législatif n’est pas à son terme et le débat peut se poursuivre (Sénat puis second lecture par l’Assemblée).
Hélas ! Les ennemis de démocratie parlementaire ont extériorisé le débat pour disqualifier les députés (qualifiés de « députés bornés » par le premier ministre turc devant lequel le Président de la République a exprimé ses regrets)
Il est scandaleux d’avoir sorti le débat de l’enceinte parlementaire alors que le processus législatif est loin d’être abouti. Le Président de la République A donné là un très mauvais exemple.
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Quel langage ! Il faudrait maintenant que les députés fassent leur tambouille à l’abris des regards ?!! Quelle transparence !...
La moindre des choses pour l’assemblée nationale est d’être cohérente avec elle même. Elle a refusé d’imposer le côté positif de la décolonisation en disant que c’est une affaire d’historien. Qu’elle fasse pareil pour le génocide arménien.
Et puisque nos parlementaires sont incapables d’avoir cette cohérence et en plus avec une forte abstention, il est sain que le débat sorte de l’assemblée et que les citoyens s’en emparent.
Am.
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Je suis contre cette Loi qui n’est rien d’autre qu’une idiotie suffisante.
Néanmoins l’attitude de Chirac désavouant la Représentation Nationale devant un Gouvernant etranger est répugnante. Sans doute défendait il là les interêts de quelque groupe financier auquel il est interressé ?
Mais qu’attendre d’autre d’un Président qui a été s’excuser au nom de la France pour un crime dans lequel la France n’avait aucune part, sinon celle de quelques traîtres ?
Quand Chirac a été « s’excuser » au nom de la France pour la rafle du Vel d’Hiv , il a craché sur le sang de tous ces pauvres gens morts aux Gliéres, à St Marcel et ailleurs ; ces gens qui défendaient une France courageuse et intégre. Chirac a choisi une France de « merde ».
Ceci dit c’est cette même France qui l’a choisi : 80 % des voix.....
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Les parlementaires ne sont absolument pas qualifiés pour débattre sur l’histoire. En quoi feraient ils autorité ? Sont ils historiens ? Quant à élargir le débat à l’opinion publique, il faut imaginer le désastre que cela représenterait ! Tout un chacun se mélerait d’avoir son avis sur tout et sur rien, comme c’est déjà le cas dans notre pays pour bien des choses !
Bientôt nous verrons les vendéens réclamer la reconnaissance de leur génocide après la révolution, les slaves demanderont la reconnaissance des crimes de Charlemagne (en effet le terme esclave viendrait de là)... Pourquoi ne le feraient ils pas ? Pourquoi pas eux ? Se serait d’ailleurs injuste de ne pas le leur accorder. Bref, une fois la boite de pandore ouverte, on en finira plus ! Le plus important est sans doute la signification du fait historique, plus que notre morale actuelle.
Et voila comment nous aboutirons à la compétition de la victimisation.
Il faut toujours y revenir : l’histoire n’a pas à faire de morale. Et les évênements historiques ont aussi leur part d’ombre. Mais c’est bien aux historiens de les définir, pas aux politiques. Il est troublant de constater que les pays dans lesquels cela se fait sont habituellement des dictatures.
Que ça ne nous empêche pas non plus de compâtir à toute la douleur des victimes quelles que soient leurs origines.
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« Il est troublant de constater que les pays dans lesquels cela se fait sont habituellement des dictatures. »
Effectivement. Cela fait un peu penser à la police politique, et du délit d’opinion. Mais cela fait un peu trop URSS (ou fasciste au choix), donc on préfère « loi mémorielle ».
Dans tous les cas, ce genre de lois produisent l’effet que le sujet devient tabou. Ayant peur de dire quelque chose de répréhensible, ils préfèrent se taire. On le voit bien sur la Shoa où le sujet est toujours abordé avec précaution, les mots sont pesés, et surtout sans sortir des clous. Et pas seulement que dans les médias, mais aussi dans le cercle privé. Ca fait tout de même peur ...
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Si ils légiferent sur le génocide arménien quand est ce que les députés français-ils s’occuper du génocide amerindien, du génocide hutu etc.
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question génocides , effectivement il y en a pas mal ,génocide des croisés , surtout la croisade contre les albigeois , génocides contre les gaulois , génocides contre l’homme de cromagnon .
On n’est pas sorti de l’auberge ....
le ridicule ne vient-il pas de ces lois politiquement correctes dont nous abreuvent certains camps politiques et qui ne sont que des visions très partielles de l’Histoire .
La seule loi qui devrait compter c’est la loi sur la liberté d’expression et promouvoir l’interdiction d’édicter des lois fascisantes faisant état de crimes d’opinion .
Je suis personnellement sûr que les Juifs ont été massacrés pendant la dernière guerre mondiale mais je conteste la loi punissant la contestation de ce génocide ou de sa tentative de génocide .
Les lois de mémoires sont contraires à la constitution et devraient toutes être abolies , elles n’ont pas lieu d’être et sont autant de tâches au front de la France .
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entiérement d’accord avec vous.
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pire encore, le massacre des shamalows le soir au fond du canapé, ou l’holocoste des fraises tagadas....non, sérieusement, confier aux politiques la « vision » de l’histoire, c’est faire oeuvre de négationisme....
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Bref : Est ce qu’il y a ou il n’y a pas une censure ofielle intellectuelle en France ?????
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Existe-t-il en France des historiens ou à peine des historiographes ???
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La France est un pays vraiment sympa.
Rappeler aux autres leurs méfaits et leur mettre le nez dans leurs ordures, après tout, pourquoi pas ?
J’attends donc une loi sur le génocide des indiens.
CHICHE.
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franchise et civisme contre les extrémismes envoyé à l’éditeur de Max Gallo le 12 octobre 2006 à [email protected]
Monsieur, Lecteur de plusieurs de vos romans historiques et de votre essai « Fier d’être Français » ainsi que du roman-pamphlet « Les fanatiques », je me permets de vous écrire pour saluer la qualité et l’abondance de votre oeuvre et votre attachement à notre héritage Républicain. Je me dois aussi, au nom même de ce patriotisme et civisme salutaire, de vous encourager dans la voie du discernement et de la mise en perspective de la profondeur historique, au service d’un devenir dans lequel la France aura fait émerger une culture musulmane pudique, laïque, compatible et enrichie par l’héritage vivant de trois mille ans de civilisation Européenne. Alors que l’Assemblée Nationale a voté aujourd’hui une loi réprimant pénalement la négation du génocide des Arméniens par les Ottomans, il serait pertinent de recenser les crimes de l’histoire « Chrétienne », et de préparer des dignes cérémonies expiatoires (même si Jean-Paul II a déjà commencé la démarche expiatrice, elle semble avoir déjà été oubliée par les musulmans et il faut donc réfléchir à l’institutionnalisation « dans le marbre » à l’échelle européenne et avec des représentants symboliques pertinents d’une expiation libératrice), puis de proposer sur la place publique un recensement parallèle de tous les crimes de l’histoire Islamique en laissant apparaître l’absence d’expiation de ce côté (faute peut-être d’instances de communauté de mémoire qui puisse l’assumer). Il semble que les Turcs qui ont cru devoir attaquer le « génocide » des Algériens par les Français et inviter la France à méditer son propre passé, soient totalement ignorants de la saturation des colloques, publications, expositions, déclarations gouvernementales, qui ne parlent que de la culpabilité coloniale Française depuis des années. La conquête de l’Algérie fut extrêmement meurtrière, mais n’était-ce pas aussi une guerre contre les précédents colonisateurs Turcs ? Les Nations d’Europe sont pour la plupart des Empires Repliés qui ont perdu leurs territoires mais ont gardé une partie des populations de ces terres perdues, ce qui les obligent positivement à bâtir une nouvelle mémoire (le film « Indigènes » invite les autochtones-fils-de-vaincus et fils-de-maquisards-qui-ont-intégré-l’armée-d’Afrique en 1944 à partager la gloire des fils des libérateurs venus de l’Empire - et en même temps les nouveaux venus doivent partager l’héritage national complexe fait de fiertés et de hontes à assumer aussi, non en rampant devant les victimes présumées mais avec une certaine humilité qui est en vérité la condition de la dignité précédant la partie légitime de la fierté). Le président Jacques Chirac a condamné les massacres coloniaux Français, et si le Président Bouteflika n’insultait pas la France chaque semaine, Chirac ferait précéder la signature d’un désormais hypothétique Traité d’Amitié Franco-Algérien de condamnations des crimes coloniaux Français (on pourrait même espérer une demande de pardon personnelle puisqu’il était officier et a participé à la répression des mouvements indépendantistes dans les années 1960). Le travail de mémoire est loin d’être fini mais il a au moins commencé. La Turquie ne peut pas entrer dans le cercle civilisationnel Européen si elle refuse d’adopter cette attitude critique sur son propre passé, qui constitue effectivement un élément crucial de l’identité politique de l’Union Européenne. Or non seulement elle refuse de partager un certain souci de vérité et de vigilance, mais le premier ministre Erdogan a choisi de célébrer cet été en pleine guerre du Liban, l’invasion de Chypre par les troupes Turques il y a trente ans. Il a donné un signe positif aux partisans de l’expansion armée islamiste ou islamisante : ceci suffit pour l’exclure de l’Europe. Erdogan premier ministre ne doit pas signer de traité d’adhésion à l’UE. Au-delà de l’actualité, qui risque de nous faire dire (à la radio par exemple) des choses qui risquent de blesser telle ou telle sensibilité, l’Histoire devrait être envisagée comme un « réservoir pour les âges nouveaux » comme dirait Péguy. En effet, dans la suite de votre trilogie sur les Chrétiens, vous pourriez écrire sur les invasions Musulmanes en Europe aux VII et VIIIème siècles. La première invasion de l’Espagne fut peut-être initialement vécue comme une libération contre le tyran Wisigoth, mais l’occupation Musulmane fut-elle tout le temps et pour tous un « paradis » comme l’idéalise tout Musulman ?N’y-a-t-il pas eu des esclaves autochtones Ibériques, ou des conversions de force ? Les phénomènes de l’obscurantisme chrétien de l’Inquisition mais aussi de la guerre de libération de la Reconquista (qui sont si prégnants dans la culture européenne, comme en témoigne « Le Cid » de Corneille) n’ont-ils pas débouché sur un transfert de revanche tardif et une idéologie dominatrice contre les Amérindiens puis les Noirs par l’Espagne triomphante puis le Portugal et les autres puissances, de manière peut-être comparable au transfert de revanche des Israéliens sur les Arabes aujourd’hui ? Les Amérindiens ne furent pas plus responsables de l’humiliation et l’occupation de l’Espagne par les Arabes que les Arabes ne le sont de l’humiliation et extermination des Juifs en Europe. L’expansion coloniale de 1830 en France fait suite à l’humiliation de 1815 et après les défaites de 1870 et 1940 il y eut aussi des développements coloniaux qui semblent avoir servi de revanche. Vaincu par plus fort que soi, on se venge sur plus faible. Deuxièmement il serait intéressant d’étudier la guerre défensive victorieuse de Charles Martel et le duc Eudes contre Abdel Rahman à Poitiers : cela serait bien dans la continuité de votre roman sur Saint Martin puisque ce sont les richesses du monastère de Tour qui étaient convoitées par l’envahisseur, et le sanctuaire réveilla la foi Chrétienne. Mais plus intéressant encore est l’engagement d’un chef Kabyle, installé dans le sud de la France, aux côtés des Francs contre les Arabes. Aujourd’hui tout Musulman Français doit s’engager aux côtés de la France contre l’Islamisme, jusques et y compris dans l’armée Française contre les Talibans Afghans, et beaucoup plus immédiatement et quotidiennement en désamorçant la propagation au sein de notre société de tout sectarisme violent et négateur. Mais c’est avec enthousiasme et en assumant pleinement le meilleur de leurs identités harmonieusement superposées et mutuellement enrichies (mais libres aussi de rejeter en partie leur culture d’origine et de critiquer modérément une partie de leur culture d’accueil) grâce à un clair discernement entre ce qui est compatible et la petite partie de l’héritage Musulman qui doit être tronquée, que les Musulmans et Agnostiques d’origine Musulmane doivent adhérer au projet de la République Laïque de France elle-même en construction. Les réactions hystériques du monde Musulman à telle ou telle déclaration du Pape , doivent susciter chez nous une déception amicale, la déception de ceux qui attendent mieux de personnes pour qui ils ont de l’estime. Il est parfaitement légitime que le monde moderne apaisé attende du monde musulman qu’il fasse le même travail que fit le monde chrétien entre la Réforme et la Révolution Française et que des autorités théologiques musulmanes imposent une interprétation métaphorique non littérale des versets guerriers de leur texte sacré (pour lequel vous avez tort Monsieur Gallo, d’exprimer de la fascination et de l’effroi - le respect suffit qui n’interdit pas la critique). Il est légitime de poursuivre intelligement mais si possible dans un climat serein la controverse Papale de Ratisbonne, qui était une invitation à l’émulation théologique pour purifier le mysticisme authentique de la pathologie du martyre guerrier-suicidaire. Napoléon disait qu’un suicidaire est un déserteur, mais un suicidaire-tueur est non seulement un déserteur mais un criminel qui déshonore les siens, qui pollue la conscience de l’humanité, et qui profane le sacré et toute transcendance. Or la violence existe aussi à l’intérieur des communautés : la destruction de la Mosquée de Samara en Iraq par des Iraqiens n’est pas moins tragique pour l’humanité que la destructions des Boudhas de Bamian par les Talibans d’Afghanistan. C’est en témoignant d’un grand respect laïque, un très sincère et profond respect qui reste sur le seuil de la foi, et en même temps une exigence intransigeante sur les principes de la Liberté, qu’on pourra aider les Musulmans, parmi lesquels les Musulmans d’Europe ont un rôle éminent à jouer, à réussir la mue de leur doctrine au service de la paix (la paix comme un projet et non la suspension de la guerre). Le rôle des intellectuels Européens est de fouiller dans l’Histoire et dans la géographie de la culture pour extirper des exemples de liberté, de rationalité, de tolérance y compris chez l’autre (n’y eut-il pas des poètes et philosophes persans qui seraient condamnés par le régime Iranien actuel et qui exaltèrent la liberté en leurs temps ?). Mais compte tenu du déséquilibre entre la saturation mémorielle européenne et singulièrement française et les mémoires musulmanes, il peut être utile également de recenser les crimes des musulmans. J’ai trop entendu des musulmans dire que l’expansion du christianisme est dû à l’Empire Romain pour ne pas souhaiter que des historiens rétablissent la vérité des martyrs chrétiens (comme l’évangélisateur de la Gaule, le Grec Saint-Denis qui donne son nom au département Français qui accueille probablement le plus de Musulmans) tués par les Romains : les martyrs « Gandhiens » du premier et deuxième siècle n’ont-ils pas fait plus pour l’enracinement du christianisme en particulier en France que la conversion de l’Empereur Constantin (qui ne fut pas suivie par tous ses successeurs) ? C’est d’abord contre Rome que le Christianisme s’est développé, exactement à l’inverse de l’Islam qui doit son expansion à des guerres et des conversions forcées, dès Mahomet. Il est nécessaire également pour assumer l’intégralité de l’héritage chrétien et couper net à tout rêve de révolution islamique en France, de rappeler que ce sont les Gaulois Romanisés Christianisés qui se sont choisi leurs maîtres Francs (et non Huns ou Wisigoths) et les ont obligés à adopter leur religion. Ce ne sont pas les Francs qui ont converti les Gaulois au Christianisme mais ce sont bien les Gaulois Romains qui ont projeté, à l’instar de Geneviève et Rémi, un horizon du devenir à partir de la langue du vainqueur Romain et de la religion du vaincu Chrétien, achevant de se débarrasser de tout particularisme celte ou germain pour marcher vers l’universel, et aujourd’hui c’est aux nouveaux venus d’adopter notre civilisation des droits de l’homme (et non aux « gaulois » de se plier à la charia qui empêcherait de toute façon l’épanouissement des musulmans Français, y compris de leur foi authentique). Saint-Denis, s’il mérite d’être considéré comme un martyr qui témoigne pour sa foi, n’interdit-il pas d’utiliser ce même mot de martyr pour désigner des criminels-déserteurs ? Le petit-fils de Mohandas Gandhi, Arun, a tenté d’expliquer aux Palestiniens qu’ils ont besoin de non-violence comme arme de guerre dans leur combat légitime pour leur Etat. C’est par leur exemplarité qu’ils forceront le retrait Israélien, mais leur violence ne fait que prolonger et renforcer l’occupation. La méthode choisie peut disqualifier la cause ou au contraire faire valoir sa justesse. Ainsi, comme vous le faites dans vos livres et à la radio, c’est par la franchise qu’on pourra faire reculer les fascismes verts mais aussi les fascismes blancs et l’anarchie violente qui est inévitablement exploitée comme mercenaire pour les uns ou les autres. Il faut exprimer une égale colère contre les fanatiques qui menacent de mort Robert Redeker, contre Le Pen qui croit engranger la colère en la transformant en xénophobie primaire qui nie les fondements de notre Civilisation des Droits de l’Homme (ce faisant il se fait en réalité l’allié des islamistes qui attendent l’arrivée au pouvoir du FN pour lancer une vraie guerre civile et tenter de mettre à bas deux siècles d’effort pour construire la République), et contre chaque criminel et chaque délinquant qui agresse un policier (la colère des citoyens doit l’isoler du reste des gens de son quartier et de sa communauté afin de sauver la majorité des honnêtes gens). Le civisme est donc aussi nécessaire que la franchise qui doit trancher avec précision , sans faire de « victime collatérale », grâce au souci de la vérité et de la justice, qui permet d’éviter de se laisser contaminer par la violence de l’agresseur. Confiant que vous poursuivrez votre oeuvre de romancier et d’historien dans ce sens, et en m’excusant de la longueur de ce mél, je vous prie d’agréer, Monsieur Gallo, les salutations reconnaissantes et admiratives d’un de vos fidèles lecteurs.
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Pardonnez-moi de vous écrire ceci sans avoir pris le temps, que personne ne prendra, rassurez-vous, de lire votre prose interminable... à l’image d’ailleurs de celle de celui à qui vous semblez déclarer vos flammes... Max Gallo... pour ma part, je le trouve trop « prolifique » pour être honnête... heu pardon, scientifique... Du reste, je ne pense pas qu’il ambitionne ce genre autrement austère que les mélanges-de-genres du style : « roman-historique », « roman-pamphlet », « hagio-historiographie », « essai-transformé » etc...
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Je trouve que le quatrième mot de la ligne 445719 veut bien dire ce que vous voulez dire , mais pas plus .
Rocla
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Bonjour je veux savoir est-cequ’ilya des livres ou des articles sont ecrits sur Max Gallo et ses oeuvres. si vous connaissez donnez moi les titres de ces livres ou articles et leurs auteurs. merci
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Bonjour je veux savoir est ce-qu’ilya des livres ou des articles sont ecrit sur Max Gallo et ses oeuvres . si vous connaissez donnez moi les titres de ces livres et articles. merci
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« ...des goupuscules viennent en France achever le crime de génocide en effaçant sa trace de la mémoire collective. » Diable ! des hordes de barbares armés de gommes... !!! on ne se méfie jamais assez... c’est ridicule. Soyons sérieux... tout cela ne fait que traduire un processus de déliquescence, interne, endogène, de notre société. « Autistes », incapables de d’ouvrir des perspectives, de trouver des réponses aux peurs profondes des Français, nos hommes politiques mettent en oeuvre un marketing polique qui aboutit à l’explosion de la société en intérêts crispés sur eux-mêmes et qui, n’espérant rien gagner, s’attachent à ne pas trop perdre : les « souches », contre les « transplantés », les fonctionnaires contre le privé, les sécurisés contre les insécurisés, les banlieues contre les autres, les bourreaux contre les victimes, les travailleurs contre les paresseux (35histes)... les finkelcratiens contre les dieudonnésiens, les Arméniens, les Juifs, les Noirs, les « Arabes » contre les « groupuscules d’effaceurs » bien sûr, pas toujours les mêmes... Evidemment tout cela est ridicule et y tomber, c’est nous faire complice de l’incurie qui nous tient lieu de politique depuis quelques temps ; c’est mériter les hommes politiques que nous avons.
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Bon article.
Malheureusement les lois mémorielle se multiplient plus vite que les petits pains...
« Nos » députés, droite et gauche confondus, ne savent plus quoi faire pour justifier leurs épais émoluments et rendre grâce aux lobbies qui les ont fait rois, voire dieux.
Face à leur faillite contre le chômage et la précarité, face à leur inaction, coire leur complicité dans la montée des périls (réchauffement climatique, prolifération nucléaire, terrorisme ou pseudo-terrorisme, impérailismes, etc..), ils légifèrent à tour de bras dans la conscience moralisatrice pour noyer le poisson et asseoir davantage leurs pouvoirs, menacés comme rarement dans le passé su fait de leur incompétence.
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excellent article, j’adhère à la grande majorité de vos propos...bientôt on sera comme aux Etats-Unis on devra inventer des mots pour converser avec l’autre sans le choquer...
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« bientôt on sera comme aux Etats-Unis on devra inventer des mots pour converser avec l’autre sans le choquer... »
Heu ... Les Etats-Unis ont, contrairement à l’Europe, une vrai liberté d’expression. Aucune chance d’arriver en prison pour avoir dis quelque chose qui ne plaisait pas.
Par contre, que l’Etat organise cette censure, c’est plutot des bons vieux Etats totalitaires qui en sont friants. Vous pourrez (devrez) bientot bruler tous vos livres interdits sur la place publique de votre ville.
La seconde guerre mondiale n’est pas si loin que ca pourtant
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Ca fait bien longtemps que c’est le cas en France
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mardi 17 octobre 2006, 16h19
Etats-Unis : Bush signe la loi autorisant interrogatoires agressifs de suspects
La torture est interdite par la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 10 décembre 1984 et entrée en vigueur le 26 juin 1987) et la troisième Convention de Genève. Toutefois, la torture est encore pratiquée de par le monde, souvent sous couvert soit d’une définition imprécise dans la loi, soit de légis(lations locales floues.)
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Votre article est mauvais, parce que vous l’avez écrit sans réflechir. Elie Wiesel a raison, et vous êtes dans l’erreur. Il y a eu dans le monde des drames, et la Shoa est parmi les plus « incroyables » qui ne peuvent s’expliquer. On peut parler autour, mais on ne peut rien de l’intérieur. Réflechissez avant de vous lancer dans la rédaction la prochaine fois.
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@delpard
Permettez-moi d’être en désaccord avec vous (ce n’est pas encore puni par la loi...). L’article expose très bien les enjeux et les conséquences de toutes ces lois liberticides.
Selon vous l’auteur de l’article a un gros défaut : il se pose des questions ! C’est terrible de douter quand on vous apporte la vérité sur un plateau d’argent.
Quant à Elie Wiesel, qui rabâche inlassablement que la Shoah est au-delà de toute interprétation, qu’il s’applique à lui-même sa réflexion. Mais comment pourrait-il renoncer à ses conférences grassement payées ?
Votre position est respectable mais elle est dogmatique et irrationnelle. Est-ce d’ailleurs un hasard si la loi Gayssot est due à un élu du parti communiste, parti bien connu pour avoir oeuvré pour la liberté de pensée ?
Ce qu’il faudrait, c’est une loi qui interdirait de critiquer ces lois mémorielles...
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« En France comme aux Etats-Unis, le »génocide business« permet parfois de se faire un nom. »
Il y a une différence de taille. Ce que NG Finkelstein , juif américain, dénonce dans son livre :« L’industrie de l’Holocauste », c’est le cynisme avec lequel certains groupes sionistes américains (et européens) ont instrumentalisé cette vraie tragédie pour culpabiliser tous ceux qui pourraient émettre la moindre critique à l’égard de la politique d’Israël,en entretenant la confusion entre antisémitisme et critique légitime de l’action conduite par Jérusalem.Il démasque de façon convaincante une « machine à intimidation » fort utile pour justifier l’intransigeance de Sharon et de ses successeurs.
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Reconnaître le génocide arménien était un acte important (2001).
Les lois mémorielles sont en effet discutables sur le plan rationnel.
Les groupes d’influence sont la glorification et le désespoir des démocraties. Elles peuvent conduire au pire comme au meilleur, au rationnel comme à l’irrationnel, au sublime comme à l’absurde.
Les lois mémorielles ne sont pas très importantes, en définitive. Celle-là est maladroite, au vu du contexte franco-turque, mais l’opinion publique française aime bien être maladroite, et se poser en chevalier blanc redresseur de torts, le tout, si possible, dans une ambiance « je vous emmerde, mais j’ai raison ». C’est la France. Evidemment, aujourd’hui, le chevalier blanc est un don quichotte qui se bat contre des moulins à vent. Nous sommes devenus aveugles, et, en grande partie, fous.
Mais nous devrions avoir d’autres priorités que de s’offusquer sur les lois mémorielles, leur utilité, ou leur inutilité, ou sur notre position philosophique de ces lois face à notre idéal de rationalité.
Elles ne sont pas importantes sur le territoire français, et ajoutent de l’huile sur le feu international. Ce qui est certain, c’est qu’elles ne participent pas à ce qui est vraiment important aujourd’hui sur le sujet du génocide : la reconnaissance de ce génocide par la Turquie. Au contraire, cette loi en particulier, montre l’arrogance de la France, et les turques s’indignent justement de cette méprisable tentative de pression médiatique sur eux. La position qu’ils prendront naturellement, au mieux, sera celle de : « Si nous reconnaissons un jour ce génocide, ce sera libres de toute contrainte, libres de toute pression, libres de tout ramassage politique d’un autre pays. »
Et d’ailleurs, une véritable reconnaissance n’a de sens que dans ce contexte. Il faudra donc maintenant davantage de temps, pour que ce pitoyable evenement franco-français, particulièrement maladroit, soit oublie, afin que les turcs puissent faire sereinement un véritable travail de mémoire.
La loi éloigne d’autant plus le jour où ce travail sera fait, et marque les esprits turques : « En 2006, la France a voulu nous dicter notre moralité ».
Voilà ce que nous voudrions être : nous nous voyions, nous les français, comme la grande instance morale du monde. Et nous passons notre temps à nous gargariser de notre façon de vivre (sans connaître celle des autres), et à donner des leçons de morale aux autres pays. Pauvres de nous. Nous nous sommes installés dans une illusion de masse, et le monde nous regarde en disant : « Qu’est-ce-qu’ils sont bizarre, ces français ! ».
Oh, nous avons eu notre heure de gloire. Certains de nos penseurs (morts) furent dans le vrai, furent en avance.
Reconnaissons au moins aujourd’hui, que nous ne faisons que ressasser ces heures de gloire, que nous sommes complètement passés à côté de l’impact des mécanismes économiques qui échappent complètement à notre système de pensée, et que nous sommes restés, globalement, assez vieil empire, en ressassant des critiques valables il y a un siècle.
Oui, nous sommes vieux, et notre pensée est vieille.
Nous sommes un peuple de radoteurs.
Et si les autres peuples ne nous écoutent plus (ce que nous cherchons inconsciemment à faire tout le temps) ce n’est pas parcequ’ils sont bouchés, qu’ils ont tous tort, et que nous sommes les seuls à avoir raison.
Non, s’ils ne nous écoutent plus, c’est parceque nous ne sommes plus capables de les comprendre. Notre pensée est devenue absurde, obsolète, à côté de nos pompes. Nous divaguons, nous fonçons sur des moulins à vent, en croyant s’attaquer aux dragons qui gardent la princesse prisonnière, et nous détruisons l’outil de travail du meunier, ramassons du foin, et nous ridiculisons.
La France, le nouveau don Quichotte de l’échiquier mondial.
1) Prise de conscience 2) Effort de compréhension
Voilà ce que nous devons faire. Nous en sommes capables. Nous l’avons déjà fait. Mais il faut renoncer à notre petit confort de croire tout savoir sur tout, de croire que notre opinion est pertinente sur tout. Et à l’heure où le confort prime sur tout le reste, sommes-nous prêts à l’effort ?
La prise de conscience collective a permis aux japonais de devenir l’une des nations les plus innovantes (alors que l’on disait il y a trente ans qu’ils ne faisaient que copier), aux coréens (du sud) de se construire un futur, aux chinois de sortir de la double ornière du joug franco-britannique et du pur maoisme, aux indiens de relever la tête, aux brésiliens de se bâtir une économis originales, basée sur leurs forces. Et nous ? Sommes-nous en train de nous bâtir un futur ? Ou grenouillons-nous ?
Que voulons-nous devenir ?
Voulons-nous seulement nous contenter d’exister ?
Où pensons-nous avoir un rôle à jouer dans l’humanité ?
Quelle est notre ambition en tant que peuple ?
Voilà ce que nous avons perdu : le sens de l’existence de notre peuple.
Nous avons des réformateurs (le révolution française), nous ne le sommes plus. Nous avons été des conquérants (Napoléon), nous le sommes plus (dieu merci !). Nous avons été acteur des Lumières. Et maintenant ?
Axion, pour l’action.
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« Plaisante vérité qu’une frontière borne ! »
Personne ici ne songe à nier le génocide Arménien.
Mais bien trop de gens ici pensent que ce c’est la Loi qui définit la vérité. Cela arrange le maitres de la Parole : juristes, politiciens, journalistes, (Poêtes ?) : la Loi leur donne les moyens de contraindre leurs contradicteur ; elle peut arbitrairement réduire à leur profit la liberté publique.
Pour y parvenir, une méthode simple, le cheval de Troie : cacher le bricolage à l’intérieur d’une démarche moralement inattaquable. puis continuer, en justifiant une nouvelle attaque par le succès de la précédente.
Après avoir décidé si ce sont les Anglais ou les Normands qui ont brûlé jeanne d’Arc, le parlement devra s’attaquer à une cause bien plus importante :
Inclure les tables de multiplications au titre des lois de mémoire. Nul n’est sensé ignorer la loi ! Et si le délit est sanctionné par une contravention de niveau 1, les problèmes financiers de la Nation seront résolus !
(Et moi, je pars en Belgique...)
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Je tiens a faire mon mea culpa pour le génocide des gaulois
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Je propose une loi contre la négation du génocide des sorciéres au moyen age !
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Et le préjudice subi collectivement par les enfants d’un génocide, vous le mettait ou ?? Qui légifère pour leur protection ?? Quelle est leur liberté pour que la mémoire de leur ancètres soit protégée ?? A force de mélanger en ricanant histoire de Jeanne d’Arc, lois, liberté d’expression gaulois, vendéens et autres indiens, on en vient à oublier les petits enfants qui manifestent actuellement leur tristesse au minimum à Marseille, à Lyon contre les loups gris, le négationisme organisé depuis Ankara.
C’est du pratique...Pas du blabla sur du liberticide et de l’indignation sur le mémoriel indigné de perdre sa liberté d’expression.
S’occuper de leurs problèmes, vous appellez cela de la démagogie électorale ???
Drôle de démocratie alors.
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Les Italiens viennent de refuser une loi réprimant le révisionnisme, alors que la ministre allemande des Affaires étrangères demande une telle loi pour toute l’Union européenne.
Est-il si difficile de répondre aux arguments des révisionnistes qu’il faille les faire taire sous la menace de la prison ?
Pierre Vidal-Naquet prétendait que leurs arguments était du même ordre que « la Lune est en fromage de Roquefort »
On en jugera sur le lien suivant :
http://video.google.com/videoplay?docid=5429522183923243219&q=FAURISSON
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Pour une approche différente et originale de la question, voir ma page :
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