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Accueil du site > Tribune Libre > La petite bourgeoisie pervertie a trahi (2e partie)

La petite bourgeoisie pervertie a trahi (2e partie)

Nous poursuivons aujourd'hui l'étude et l'analyse du comportement politique du segment de classe petit-bourgeois dans nos sociétés occidentales contemporaines.

La semaine dernière nous avons publié la première partie de ce texte présentant le segment de classe petit-bourgeois et ses activités politiques. Cette première partie est accessible ici : www.les7duquebec.com/7-au-fr... Cette semaine nous poursuivons l’analyse en présentant l’exemple du comportement politique de la petite bourgeoisie emportée par la tourmente économique et sociale en Argentine.

La petite bourgeoisie en Argentine pendant la crise

La crise économique de 2001 en Argentine (plus de 20% d’inflation par année), offre un exemple patent du comportement du segment de classe petit-bourgeois en situation de crise économique, sociale et politique catastrophique. Observons ce segment de classe filouté, empreint de fatuité et qui aspire au mode de vie bourgeois en jouant constamment sur la corde raide, repoussé qu’il est vers le bas de l’échelle sociale par le développement économique impérialiste moderne de plus en plus chaotique.

Observons d’abord que la petite bourgeoisie en ces temps de crise sévère est en voie de paupérisation accélérée, elle le sait mais elle croit qu’elle peut s’en tirer si elle livre la classe ouvrière pieds et poings liés aux capitalistes monopolistes ses maîtres à penser. Voici comment elle s’y prend pour remplir sa part de marché.

En Argentine devant sa déchéance évidente, la petite bourgeoisie est descendue dans les rues chanter et tambouriner sur des casseroles et elle a exigé qu’on lui restitue ses « droits acquis » (slogan typiquement petit-bourgeois – les droits acquis pour les ouvriers ça n’existe pas en société capitaliste – chaque avantage conquis par les ouvriers doit être quotidiennement défendu par la résistance de classe). Le grand capital n’assure aucun « acquis » ni aux ouvriers ni à ses sous-fifres petits-bourgeois qui doivent le mérité à chaque journée.

La grande bourgeoisie de l’Argentine leur a alors proposé une série de polichinelles politiques à travers une suite d’élections « démocratiques ». Voter est l’activité politique préférée des petits-bourgeois car c’est par les urnes que la classe petite-bourgeoise manifeste sa capacité de nuisance politique faisant et défaisant les gouvernements des différentes factions capitalistes qui se disputent la mainmise sur l’appareil d’État (Que des factions capitalistes – les partis de la gauche petite-bourgeoise n’ayant absolument aucune chance de décrocher la palme électoral dont il ne saurait que faire de toute manière).

La petite bourgeoisie a donc participé dévotement à chacune de ces élections bidon attirant la classe ouvrière dans son sillage vers le marécage électoral péroniste.

Les sacrifices et la misère de la classe ouvrière s’accroissant, la monnaie nationale périclitant, la dette souveraine étant rééchelonnée, les épargnes des petits salariés s’étant envolés en fumée, dévalués par l’inflation, les entreprises d’État privatisées, le FMI et la Banque mondiale rassasiés, l’économie de l’Argentine s’est couci-couça temporairement rétablie, permettant à ce tas de parias de reprendre peu à peu leurs activités, leurs studios dans la Cité, leurs grosses cylindrée jusqu’à la prochaine butée économique qui ne saurait tarder. Vous les reverrez bientôt chahutés, les casseroles « révolutionnaires » à la main et chantonner désespérés dans les rues de Buenos Aires enflammées.

À un moment donné pendant la crise la petite bourgeoisie argentine a menacé de se radicaliser et certains de ses partisans ont été recrutés par les organisations de la « gauche » piteuse et surannée ou par la droite radicale et patentée. La petite bourgeoisie est souvent tentée d’effrayer, et même, de terroriser ses maîtres grands bourgeois en les menaçant de tout faire sauter (terrorisme FLQ, Tupamaros et/ou djihadiste sont au menu politique de la classe petite-bourgeoise). Pire encore, la petite bourgeoisie peut aller jusqu’à menacer d’ameuter et de soulever les ouvriers insurgés comme en Égypte (Moubarak dégage ! – Qu’un autre larbin s’engage !), en Tunisie de Ben Ali, en Libye de Kadhafi et en Syrie de Bachar al-Assad, et de les diriger vers les saccages et les crimes contre l’humanité où ce sont les ouvriers qui sont sacrifiés en tant que chair à canon des soulèvements petits-bourgeois exaspérés.

Le petit bourgeois veut ainsi démontrer que si on le pousse aux dernières extrémités et qu’on le prive de ses émoluments et de son niveau de vie, qu’il croit méritée, alors il peut s’énerver et se battre jusqu’au dernier ouvrier à immoler sur la place du Pirée. Salvador Allende leur a déjà montré la voie vers ce cinéma. Il y a laissé la peau ce pauvre Bobo. Nelson Mandela quant à lui leur a démontré qu’il était préférable de se réconcilier avec les maîtres grands bourgeois afrikaners et de les soutenir politiquement dans l’exploitation de la classe ouvrière grégaire.

La go-gauche –pseudo révolutionnaire– raffole de la clientèle étudiante et communautaire compassionnée et friande de justice sociale. Le communautaire c’est son affaire. La go-gauche petite-bourgeoise réclame une redistribution des richesses entre d’un côté les très riches, de l’autre côté les Bobos et les pauvres, accompagnée au passage d’aumônes généreuses destinées aux lumpenprolétaires, ses supporteurs indéfectibles (se souvenir de la composition sociale du Parti national-socialiste allemand). Les bobos n’exigent nullement le renversement du mode de production impérialiste moderne, seulement d’effrayer le grand capital jusqu’à ce qu’il lui restitue son boulot d’affidé.

La petite bourgeoisie et la révolution socialiste

La classe ouvrière doit se tenir aussi loin que possible de l’influence malsaine de la petite bourgeoisie urbaine, fanatisée, agitée et instable qui n’est pas son adversaire principal, nous en convenons, mais n’en constitue pas moins le troufion, le goupillon, la plume et le clavier, le bras et la voix pour propager les idées et le bras séculier des grands patrons.

L’avant-garde de la classe ouvrière consciente doit tenir en respect ce segment de classe dévoyé et l’empêcher d’infiltrer et de noyauter les organisations révolutionnaires de la classe ouvrière comme ce fut le cas en France et au Canada au cours des années 1970–1980, aussi bien que dans la plupart des pays impérialistes modernes qui amorçaient alors leur déclin par un éphémère regain de prospérité avant la grande plongée.

On se souviendra qu’à cette époque, dans la plupart des pays impérialistes, aussitôt que la crise connut une accalmie et l’économie une légère bonhommie, tous ces orphelins de Kautsky, Bernstein, Trotski, Khrouchtchev, Tito, Gramsci et Mao s’éclipsèrent dans la nature quérir un bon emploi dans les ONG subventionnées, les universités et les CEGEP, les syndicats bureaucratisés, comme conseillers politique de la grande bourgeoise réconciliée, démontrant ainsi une grande ferveur en faveur de l’État bourgeois – l’État bienfaiteur et providentiel – temporairement réhabilité, abandonnant la classe ouvrière à ses usines, ses chantiers, ses ateliers, ses mines de misère et à ses emplois précaires.

Aussitôt bien installés dans leurs nouveaux bureaux, à leur nouveau métier et au volant de leur grosse cylindrée, les petits-bourgeois, pour récompenser leurs sponsors firent courir le bruit que la classe ouvrière avait disparue en même temps que leur agitation militante et solidaire. Toutes ces marchandises, ces bateaux, ces paquebots, ces édifices, ces avions, ces autos, cette machinerie sophistiquée, ces produits de qualité, ces vêtements et ces aliments tout cela étaient produit par le capital et des robots et le prolo s’étaient muté en Bobo comme le petit-bourgeois, heureux, content et repu. Dorénavant ce n’était pas l’exploitation des ouvriers qui allaient le tarauder mais la surexploitation de la Terre-mère nourricière. Oubliant pauvre Bobo que ce sont les travailleurs qui manœuvrent ces machines de destruction, qui construisent ces pipelines, ces super tankers, ces avions jumbos pollueurs, ces chantiers, ces usines et ces centrales nucléaires nécessaires et que si l’ouvrier cessait de travailler, cessait de vendre sa force de travail pour valoriser le capital et produire des profits, c’est son avenir à lui le petit-Bobo parasitaire qui serait compromis. Il est impossible de concilier le développement économique capitaliste et le développement écoresponsable. Le capitalisme doit d’abord être abolit puis le mode de production repensé et reconstruit pour concilier les nécessités de l’économie nouvelle et ceux de l’écologie.

Et voici nos régiments de Bobos éco-socialistes mobilisés pour dénoncer les ouvriers (qui soi-disant n’existent plus) et les pousser dans le camp de la grande bourgeoisie ; la classe ouvrière étant bien forcée de travailler pour ne pas s’anémier et le grand capital étant bien forcé de faire tourner le capital afin de le valoriser et le faire se multiplier et se reproduire sans discontinuer. La classe ouvrière, elle, sait que ce n’est pas d’entraver la construction d’un pipeline, ou d’un chantier pétrolier hauturier qui fera stopper la dépravation de l’environnement mais de renverser totalement ce mode de production impérialiste décadent.

Aujourd’hui, que la crise a repris, ces go-gauchistes réclament l’intervention de l’État capitaliste des riches dès qu’un segment ou un autre des salariés se bat pour l’équité et la justice ou qu’il s’oppose physiquement à la police. En 2012 ce sont les étudiants, fils et les filles d’ouvriers qui ont affrontés les flics, aussitôt les petits-bourgeois ont réclamé une commission d’enquête étatique pour désarmer la résistance des enfants des salariés. Aujourd’hui, les bobos réclament une législation de l’État policier pour congédier les femmes voilés, et pour discriminer les salariés sur la base de leurs croyances –religieuses pour le moment, politiques dans quelques temps–. Les bobos appellent l’intervention de l’État pour attaquer les régimes de retraite des salariés trop « gâtés » selon leurs maîtres en pensée les grands banquiers.

La petite bourgeoisie est un segment de classe qui parasite l’État capitaliste et lui voue un culte imprescriptible. Quel que soit le problème social comptez sur le Bobo (bourgeois-bohèmes) pour imaginer une pétition, une protestation, une marche aux lampions, implorant l’État bourgeois de venir apaiser sa compassion de Bobo éploré, parfois même endeuillé. Plutôt que de se révolter, le Bobo humaniste et idéaliste propose de pleurer sur les malheurs de l’humanité et d’organiser la charité afin de se défausser.

Imaginez, au beau milieu de cette crise économique terrible où les salariés sont saqués, matraqués, paupérisés, où les cafés pour mendiants sont achalandés, où les friperies sont dévalisés, où les comptoirs alimentaires ne suffisent plus à la demande, une assemblée de ces Bobos surfaits, issus de la go-gauche universitaire, s’expliquant mutuellement que le problème de la société de consommation est la surconsommation – les pauvres consomment trop et devraient être mis à la diète forcée par l’État policier pensent les Bobos effrontés. C’était justement l’intention de l’État policier qui ne demandait qu’une pression bien articulée.

La présente « reprise » de la crise économique systémique (qui en réalité n’a jamais cessé) amène des fragments de la petite bourgeoisie paupérisée à se réactiver – proposant aujourd’hui de recréer une variété de « Parti Communiste Révolutionnaire », de Nouveaux Cahiers du « Socialisme » populiste et néo-fasciste, de nouvelles organisations révisionnistes et divers succédanés de partis « communistes » virtuellement citoyen communautaire et réellement pseudo solidaire, et tutti quanti, tous plus radicaux les uns que les autres (en parole et sur papier exclusivement) – à la mesure de la déception de ces petits bourgeois frustrés, jetés sur le pavé malgré tous les services rendus à leurs maîtres déglingués.

Les fondements économiques du désespoir petit-bourgeois

Nous l’avons mentionné précédemment, le développement chaotique, inégal et combiné du mode de production capitaliste anarchique et la division internationale du travail impérialiste moderne ont entraîné l’hyper-croissance des secteurs tertiaires d’activité (vente, commerce, marketing, distribution, service, communication, finance, banque, bourse, assurance, éducation, formation, culture, sport, loisir, restauration, hôtellerie, voyage, bureaucratie syndicale, etc.), d’où l’expansion et l’extension importante des emplois pour petits bourgeois accrédités et petits cadres salariés jetables. Cette section de classe prolixe, subjective, idéaliste, narcissique et mystique, aspire à vivre la vie des millionnaires, et à singer, même chichement, même caricaturalement, la vie des gens riches et célèbres qui lui sont inaccessibles sinon à travers la télévision et les spectacles « bling-bling » dont la télé s’évertue à les abreuver.

Cette multitude de petits bourgeois-bohèmes (Bobos) que Lénine qualifiait de philistins trouve intérêt à augmenter les ponctions que l’État effectue sur les revenus des salariés afin de maintenir leurs emplois, et cela même quand eux-mêmes subissent de plein fouet ces hausses de taxes, d’impôts, de tarifs car ils se trouvent eux-mêmes au-dessus de la pile salariale. Un beau jour, malgré ces taxes et ces impôts exorbitants, la désindustrialisation et la délocalisation industrielle vers les pays émergents combinée à l’énorme dette souveraine entraînera le gouvernement des riches vers la débâcle économique. Plutôt que de se révolter et de s’enrôler dans l’armée prolétarienne du Parti Révolutionnaire Ouvrier pour renverser le pouvoir des oligarques, le petit-bourgeois en appellera à la solidarité de l’ouvrier pour qu’il partage sa pauvreté et qu’il signe des pétitions, participe aux défilés des casseroles et chante dans les rues des cités en pleurant sa déchéance « socialisée ».

Encore récemment un cacique, fétiche de ces plumitifs, expliquait à ses comparses que l’État pouvait encore emprunter et que le taux d’endettement souverain était affaire de manière de calculer de la part du souverain. Ce parangon keynésien, entiché de J.K. Galbraith, l’économiste des réformistes, ne faisait que proposer de retarder l’échéancier des dettes publiques à rembourser aux banquiers occupés à compter leurs bénéfices anticipés dans l’antichambre de l’Assemblée nationale de la « patrie » en danger. Tous les Bobos collatéraux se sont écrié « Oh miracle ! » leur père bienfaiteur, ex-premier ministre venait de faussement rassurer tous ces paumés désemparés (1).

Le Parti Ouvrier ne doit jamais s’assujettir ou se laisser travestir et pervertir par ce segment de classe qui, quoi qu’il arrive, cherchera toujours à opter pour le compromis de classe et la réforme du système car le petit-bourgeois croit toujours avoir le choix de sa souffrance même s’il ne l’a pas.

C’est pour avoir oublié, nié ou renié ces vérités que les différents partis politiques communistes, ancienne manière (khrouchtchévien) ou nouvelle contrefaçon (maoïste) se sont coupés de leur base sociale et ont périclité – noyés sous le trotskysme-intellectualiste, la social-démocratie électoraliste, le titisme autogestionnaire, l’eurocommunisme psychédélique, le réformisme altermondialiste, l’éco-socialisme populiste et l’anarchisme libertaire. Et c’est la raison pour laquelle il faut aujourd’hui construire de nouvelles organisations révolutionnaires de la base ouvrière jusqu’au sommet prolétaire.

Le petit bourgeois repenti qui voudrait aujourd’hui se liguer en faveur de l’ouvrier devrait être invité à faire son autocritique sur son passé politique opportuniste, surtout s’il a flirté jadis avec ces apparatchiks, soi-disant communistes, qui sont apparus au printemps de la crise pour disparaître à l’été de la reprise économique éphémère. Alors peut-être que ce Bobo ayant trahi ses intérêts de classe petit-bourgeois aura l’humilité et le dévouement requis pour servir le Parti Ouvriers plutôt que son EGO démesuré.

(1) http://www.les7duquebec.com/actuali...


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24 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 4 janvier 2014 09:42
    Le « Nouveau riche »Le « Bo-Bo » ou « bourgeois-bohème ». Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l’austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s’il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais colorée d’écologisme ou de citoyennisme, selon un modèle venu de la côte ouest américaine et de la contreculture7. Elle se cherche alternative, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néolibéralisme, dans lequel la propriété n’est plus une valeur fondamentale8. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure9.La « gauche caviar ».Wikipedia.

    • CASS. CASS. 5 janvier 2014 04:05

      Bof le bobo les bourgeois bohémes issus des pharmaciens etc etc qui ont faient leur beurre grace à la deuxiéme guerre mondiale et qui n’ont pas à s’en faire ils sont les héritiers de bien immobiliers etc etc acquis grace à la deuxiéme mondiale, généralement ils sont plus que très cathos version cathos bourges et plaignent les sdf etc, mais eux sont du côté de ceux qui les fabriquent et lorsqu’on leur parle de la politique impérialo sioniste ho la ils ont autres choses à faire que de se préoccuper de tous leurs massacres organisés, eux ils font du théatre de la poésie etc. collent des photos version rêve nature flore et faune, alors que se sont les premiers à chier sur la faune et la flore. La terre et les animaux c’est sales n’est - ce pas


    • eric 4 janvier 2014 10:50

      Une vision bobo complétement dépassée.
      Vous raisonnez en terme de classe définie par des infrastructures matérialistes ( un niveau de revenu par exemple), alors que l’on voit bien aujourd’hui que les superstructures idéologiques, et notamment les statuts sont déterminant.
      Il faut raisonner en termes de « peuple ». Le « peuple de gauche » par exemple.
      2002, simulation d’élection au sein du quotidien « Le Monde ». Tous le monde vote, journaliste, ouvriers du livre, femme de ménage, PDG...80% a gauche, en tête, Besancenot...
      Une classe sociale qui irait de Niel et Berger, a un ouvrier du livre cgt, ne peut pas être définie par un système de classe au sens traditionnel.
      Idem ouvriers : 69% d’abstention en France de mémoire et en théorie dans une approche « classe sociale ». Mais sur le tas, 1,5 a 2 millions de fonctionnaires au statut « ouvrier » d’un point de vue « classe sociale ». La preuve que ce n’est pas vrai, c’est qu’eux votent et se syndicalisent comme des fonctionnaires et pas comme les autres ouvriers.
      SI on les retire des stats, on a des ouvriers-ouvriers, si l’on peut dire, qui s’abstiennent encore plus et quand ils votent, le font de façon absolument écrasante pour les droites en général et le FN en particulier.
      Dans un pays comme la France ou l’État dépense pas loin de 60% du PIB, en tendance, le rapport a la dépense publique devient plus important que le patrimoine ou le salaire dans les explications politiques.
      Tu es dans le premier décile de revenu, plus de la moitie de ce qui te revient, ce sont des transferts monétaires et non monétaires d’État. Ton « rapport de classe » a l’État devient plus important que ton rapport a ton employeur, si tu en as un. Tu es cadre sup. 2 revenus. trois gosses, vivant dans le centre de Paris, tu payes pas mal d’impôts, tu n’est pas un « petit » bourgeois« , mais pour ce que tu payes, tu as le droit a ce qui se fait de mieux dans le pays.. Tes gosses sont dans le meilleur lycée de France, l’hôpital du coin c’est la Pitié salpêtrière, si tu prend le bus ou le métro, c’est le contribuable national qui paye, l’animation locale, c’est l’Opéra de Paris, tes impots locaux peuvent être inférieurs a ceux de la petite couronne. Quoi que tu paye, tu es gagnant.

      L’approche que vous défendez est souvent celle de gens qui justement émargent pour l’essentiel, directement ou indirectement a la dépense publique, et préfèrent que l’on parle des »capitalistes" que de ce que devient réellement notre argent commun....
      Il me semble que cela fonctionne de moins en moins...


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 janvier 2014 16:32

        BRAVO ÉRIC

        C’est ce que j’appelle une intervention - un commentaire. Pas trop d’invective - dont personne n’a rien à faire - et des chiffres précis qui posent question.

        1) Tu constates en petits-bourgeois que tu es probablement que plus tu es OUVRIER (vrai ouvrier comme tu dis et pas fonctionnaire bureaucratiser) plus tu ne votes pas - et si tu votes l’ouvrier voterait à droite toute.

        a) Fait attention il y a des fonctionnaires - ouvriers - ici au Canada un travailleur de la voirie qui construit le système de canalisation, répare les routes et les entretiens est un fonctionnaire mais il demeure ouvrier - ce n’a rien à voir avec le salaire la classe sociale mais tout à voir avec sa place dans le processus de production de plus-value extorquée.

        b) Les ouvriers français ne votent pas et les canadiens non plus et les USA non plus BRAVO à tous ces travailleurs qui ont juste atteint le niveau de conscience de classe pour comprendre que la démocratie bourgeoise est une arnaque permanente une foutaise anti-démocratique. Et s’il demeure quelques OUVRIERS à refuser de protester et de résister et qui continue à voter futilement c’est par la faute de la petite-bourgeoisie qui s’accroche à son rêve démocratique par les urnes des riches. Mon texte vise justement à détruire ce restant d’influence petite-bourgeoise sur les ouvriers afin que plus un ne se déplace pour voter - pas plus FN que PS ou Front de Gauche = tous pareils.

        c) Plutôt que de voter le jour des élections apprenons tous le maniement des armes comme aux USA ils font les ouvriers

        2) Tu as totalement raison pour tes statistiques du nouveau rôle de l’ÉTAT bourgeois qui fournit 60% du revenu d’un citoyen lambda - un chômeur- une ménagère - un employé précaire ( moins pour un ouvrier au travail cependant et moins pour un petit-bourgeois)

        Ton erreur petit-bourgeois dans cette harangue sur l’OPÉRA DE PARIS comme animation locale des ouviers de Péchiney - ou du dépanneur du coin c’est l’adulation que vous portez tous (C’est un indic imparable pour reconnaitre un petit-bourgeois - il adule l’ÉTAT) L’État est l’instrument = l’État major au service de la classe dominante de la Grande bourgeoisie autrement dit. Ce sont les petits-bourgeois BOBOs qui tiennent l’État c’est leur gagne pain attribuer par Boloré et Arneault aux Bobos mais ils doivent se servir de cette machine totalement bourgeoise capitaliste pour assurer la reproduction du capital.

        Par les temps de crise quelle est le problème ??? Surproduction de marchandises du à une sous-consommation mondiale (pas seulement en France) du à la paupérisation - surendettement - des ménages qui peuvent de moins en moins consommés.

        Pas question pour les capitaliste de détendre la vis et d’augmenter drastiquement les salaires... PROFITS OBLIGENT - Donc l’État gérer par les petits-bourgeois au nom du grand capital (qui prête l’Élysée à une faction puis à l’autre en alternance) intervient et émet de l’argent pour maintenir la consommation des ménages - l’État s’endette malgré les hausses de taxes - pressure les petits-bourgeois qui sont en haut de l’échelle salariale et ces derniers viennent expliquer aux ouvriers et travailleurs (différents ouvriers t travailleurs salarié) qu’ils doivent se résigner - travailler plus pour gagner moins - que de toute façon les classes sociales ça n’existent pas, même la crise n’existe pas que tout le monde se fréquente dans le même OPÉRA DE PARIS et aux Folies Bergères et que tout le peuple forme une entité unie qui devrait faire son plastron pour La MARNE ou VIMY ou les ARDENNES et on recommence 1914 et 1939 pour la 3e fois.

        Lis les commentaires ailleurs dans cette page tu verras si j’ai pas raison

        MOI j’aimerais que les ouvriers n’aillent plus voter et qu’ils apprennent le maniement d’armes en prévision du GRAND SOIR et vous les petits-bourgeois apprenez l’humilité et à respecter l’ouvrier le sel de la Terre. 

        Écoutez-le quand il parle car il y a grande sagesse et que rage dans ses propos. 

        Même 


      • Ariane Walter Ariane Walter 4 janvier 2014 14:04

        Votre reflexion, marxiste, est complètement dépassée. Ouvriers et bourgeois font leurs courses dans les mêmes supermarchés, regardent les mêmes émissions à la télé, ont les mêmes téléphones, prennent l’avion itou , et sont tous deux victimes du système. Séparer prolétaires et bourgeois c’est faire les affaires du système.

        Vous vous en rendez compte ?

        Vous êtes payé par qui ?

        J’ai lu des articles de vous que j’avis bcp aimé.

        Et là, quenelle ! 


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 janvier 2014 15:59

          Vous avez totalement tord - et vous affichez par vos propos ici présentés votre origine de classe petite-bourgeoise Ariane.

          Ce n’est pas une tare incurable que d’être petite-bourgeoise. A UNE CONDITION. Cesser de répandre ces idées tirées directement des revues de la petite -bourgeoisie LE POINT - LE NOUVEL OBSERVATEUR - CHARLIE HEBDO.

          Non la couturière du Bengladesh qui refusait d’entrer dans la manufacture en ruine - qui a été forcé par l’armée des riches du Bengladesh et qui s’est retrouvé 2 heures plus tard parmi les 1300 mortes - victimes assassinés et qui gagnait 20$ par mois ne magazine pas dans le même magasin ne prend pas l’avion, ne regarde pas la télé (elle n’a pas de télé et même pas d’électricité dans son taudis conasse)

          Pardon je m’échauffe Ariane Pardon.... Non même au Canada les SDF, les sans abris - les travailleurs pauvres qui ont deux jobs plein temps au salaire minimum et qui fréquentent quand même les comptoirs alimentaires ne sont pas au diapason des petites-bourgeoises comme toi qui parce que TF1 ou TF2 je ne sais plus vos numéros d’antennes ne montrent pas la vie du sous-prolétariat et des chômeurs et des pauvres croient que ça n’existe pas - mais non ça n’existe pas la télé le montre pas.

          A Kansacity aux USA ils ont trouvée des centaines de gens qui vivaient dans les trous des anciennes bouches de métro abandonnées par la ville mais comme ta télé en parle pas alors tout le monde il est riche et heureux pas vrai Ariane  !!! Je m’emporte encore

          POUR LA QUENELLE C’EST MERCREDI PROCHAIN SANS FAUTE SUR TOUT MON RÉSEAU - PROBABLEMENT MON MEILLEUR ÉDITORIAL À VIE. TU VERRAS ARIANE

           


        • foufouille foufouille 4 janvier 2014 17:03

          en france, tu as quelques reportages qui en parlent de la vie des pauvres. mais très peu
          on voit surtout les cités pourries avec délinquants. et depuis peu, quelques taudis


        • CASS. CASS. 5 janvier 2014 04:33

          Tout à fait d’accord avec vous Mr robert Ribeau concernant A. Walter qui vit dans son monde hors du réel ,fabriquants de sdf de pauvres et de misére, dont elle préfére ignorer l’existence .


        • CASS. CASS. 5 janvier 2014 04:41

          Tout à fait d’accord avec vous Mr robert Bideau concernant A. Walter qui vit dans son monde hors du réel, fabriquants de sdf de pauvres de misére et de souffrances, dont elle préfére ignorer l’existence évidemment.


        • Hermes Hermes 6 janvier 2014 16:25

          Bonjour,

          Aux Etats unis il y a des villes entières à l’abandon, même pas cartographiées (un exemple), les plus démunis n’existent plus dans l’état civil, et MALGRE CELA, le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté est collosal. Je cite le Figaro (peu soupçonnable de majorer les chiffres) :
          Sep 17, 2013 - Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté aux Etats-Unis était en 2012 toujours de 46,5 millions,

          C’est un peu la situation décrite par HG Wells dans « La machine à remonter le temps ». Dans le « futur », le prolétariat est devenu invisible aux privilégiés. Aujourd’hui ?

          On ne peut que se réjouir d’être soi-même et sa famille à l’abri de la misère, mais on ne peut que souhaiter que soit aboli à terme ce mépris global pour l’être humain qui s’appelle religieusement « économie » ou « loi du marché ».

          Cdt.


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 6 janvier 2014 17:00

          HERMES

          Tout à fait exact sauf sous-estimé

          47 millions d’américains pauvres c’est bien pire que cela.

          Aux USA mais ce peut être en France - au Canada - au Royaume-Uni il suffit de garder les proportions

          Des millions de travailleurs - salariés - des ouvriers ou des employés - pas des petits-bourgeois - gagnent si peu qu’ils sont ds pauvres au travail (il n’y a pas à proprement parler de salaire minimum dans bien des États sinon une vague incitation à ne pas payer moins que tel montant à la discrétion de l’employeur)

          Ces travailleurs plein temps sont retirés des statistiques des pauvres car ils paient de l’impôt - et oui salaire de misère et paiement d’impôt et récemment la chaine WALL MART - lisez la celle-là elle en vaut la peine - la chaîne Wall Mart a organisé une cueillette de nourriture pour ses propres employés qui payés par eux ne gagnaient pas assez pour manger et payer leur loyer. 

          Il n’est pas venue à l’idée de Wall Mart de hausser le salaire minimum pour permettre à ses propres employés de manger

          C’est ce système qu’il faut détruire - renverser - sans plus attendre.


        • tf1Groupie 4 janvier 2014 15:00

          L’auteur n’a toujours pas compris que Bobo n’est pas synonyme de petite bourgeoisie... apparemment ça met du temps à monter au cerveau !

          Mais quand on lit l’article on voit que l’auteur ne parle qu’à lui-même, ressassant des clichés moisis sur la société.

          En tout cas y en a qu’on rien à dire mais qui aiment jouer les presse-boutons sur le « moins ».


          • dom y loulou dom y loulou 4 janvier 2014 15:40

             du vent vide et creux votre loghorrée insipide


            ou quand un ignorant écrit et croit se rendre intéressant et ne fait que démontrer son ASSERVISSEMENT SPIRITUEL COMPLET

            vous n’avez vraiment rien dans le bide mon pauvre, vous êtes vide et c’est cela qui vous chagrine, mais vous n’osez même pas être vrais avec VOUS-MEME 

            regardez-vous, technocrate asservi, UNE FOIS au moins avant d’être devant votre créateur, vous lui expliquerez comment vous justifiez vos haines creuses de toute vraie existence

            vos crimes sans fin sont en train de se faire compacter jusque dans l’éternité, réjouissez-vous, votre petite bourgeoisie en vous va se faire compresser à l’infini autour d’un point, VOTRE point d’attention

            content de l’apprendre ? 

            tenez en compte assassin qui parle ou vous allez trouver l’éternité vraiment longue


            elle n’existe plus depuis longtemps la petite bourgeoisie qui vous assurait LA VOLONTÉ de droits pour les travailleurs et les citoyens, c’est même elle qui inventa ce mot quand vous n’étiez qu’un SERF pauvre type


            mais rassurez-vous, elle fut appelée CLASSE MOYENNE et elle n’existe plus à cause de l’asservissement volontaire aux lords par des esclaves-nés, comme vous, qui se CONTREFOUTENT des droits des AUTRES, c’est évident comme vous faites vos courbettes ici en espérant, idiot, « être avec eux » et vous croyez qu’ils vous épargneront tant vous êtes pris dans la terreur

            ne vous en faites pas, vous allez les traverser les terreurs et vous regretterez de ne pas avoir pris connaissance des remèdes qui vous permettraient de les franchir

            ou vous faire broyer à l’intérieur de vous, gamin, dans VOS noirceurs et VOS crimes se faire compacter jusque dans l’éternité


            et puis au final gageons que les hordes de déshérités n’oublieront pas l’allégeance complète que vous faites aux bourreaux de ce monde

            • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 janvier 2014 18:55

              Alors je vais tenter de compenser pour les imbéciles - petits-bourgeois qui croient que l’univers début au bout de leur commune et se termine au centre de Paris - La Défense ou Montparnasse

              En voici une donnée pour les petits-bourgeois convaincus que la richesse ruisselle partout dans leur supermarchés

              Le constat est terrifiant. Eurostat indique que 24.8% de la population européenne – soit près de 125 millions de personnes – étaient en 2012 « au seuil de la pauvreté et de l’exclusion sociale ». Européenne comprend la Franc ou les proportions sont identiques ET CA NE FAIT QUE COMMENCER - LES CHIFFRES DE FIN 2014 SERONT BIEN PLUS EFFRAYANT. 

              La première tâche des petits-bourgeois dans les médias c’est de masquer ces données ou de tempérer et de passer à une photo porno d’artiste déclinqué tout suite le chiffre jappé... ni vu ni connu et tous au supermarché de la guenille consommer les marchandises produites en Chine - Nous sommes tous des bourgeois disent les petits-bourgeois - transcendant aux autres la pitance qui leur est réservée MAIS CA CHANGE  et il le sait le PETIT-BOURGEOIS dégénéré.

              smiley


              • tf1Groupie 4 janvier 2014 23:47

                En France il est à 19,1% et en baisse par rapport à 2013.
                Tu es un gros baratineur Bibeau en plus de quelqu’un de très impoli.

                Par ailleurs tu sais très bien que c’est lié à la manière de fixer les seuils de pauvreté.

                Au final c’est proche du taux de chomage et on sait qu’il n’est pas bon se moment, on avait pas besoin de ton aide pour ça.

                Bref tu présentes les choses de manière malhonnête, tu mérites donc qu’on te remette à ta place à la fois sur la forme et sur le fond, grossier personnage !!


              • tf1Groupie 4 janvier 2014 23:48

                En baisse par rapport à 2011 ...


              • eresse eresse 5 janvier 2014 02:22

                Bonsoir,
                Que de haine dans ce commentaire et que d’ammalgames dans tous vos textes.
                Tout d’abord, commençons par votre définition. La « petite bourgeoisie » que vous n’avez toujours pas défini depuis votre premier texte est une des 7 classes définies par Marx dans « Les luttes de classe en France ».
                Les sociologues ont depuis longtemps abandonnés ce classement archaïque qui n’est plus en phase avec la population française pour un autre type de classement.
                On considère communément qu’il existe maintenant 4 classes.
                La classe populaire (environ 60% de la population), la classe moyenne (environ 25%), la classe « confortable » (environ 15%) et la classe dominante moins de 1% de la population.
                L’INSEE a lui une autre classement de la population.
                Agriculteurs exploitants : 0,9% de la population de plus de 15 ans.
                Artisans, commerçants, chefs d’entreprise : 3,3%
                Cadres, professions intellectuelles supérieures : 8,7%
                Professions intermédiaires : 13%
                Employés : 16,5%
                Ouvriers (y compris agricoles) : 13,1%
                Inactifs ayant déjà travaillé : 30,7%
                Autres sans activité professionnelle : 13,8%
                Maintenant, si je me réfère a quelques phrases « au beau milieu de cette crise économique terrible où les salariés sont saqués, matraqués, paupérisés, » j’en conclue que tout ce qui est salarié n’est pas petite bourgeoisie.
                cela nous laisse donc ; les exploitants agricoles, les Artisans, commerçants, chefs d’entreprise, et les professions libérales (0,8%) soit 5% de la population ce qui doit correspondre aux 1% de la classe dominante et aux 4% de la partie supérieure de la classe confortable.
                J’allais inclure les retraités (30%) mais comme vous dites que la petite bourgeoisie crache dessus « Les bobos appellent l’intervention de l’État pour attaquer les régimes de retraite des salariés trop « gâtés » », je retire donc cette catégorie qui a pourtant un besoin impératif d’éviter les réformes pour faire perdurer un système de retraite inégal (je parle en comparaison entre le service public et le privé).

                Les seules catégories qui possèdent le pouvoir en France et sans doute au Québec sont : Les fonctionnaires (qui ont tout intérêt a ce que le système ne change pas), les retraités (qui votent en masse pour que rien ne change), les catégories chefs d’entreprise, une partie des professions libérales et cadres dirigeants.
                D’après votre CV, vous semblez appartenir à la catégorie retraité de la fonction publique.
                J’en déduis que votre charge virulente n’est la que pour semer la zizanie au sein des 85% de la population (classe populaire + classe moyenne) qui est la cible de toutes les attaques de nos jours. De cette façon, vous êtes sur qu’ils ne se lieront pas pour rogner vos privilèges.

                Une fois de plus, avant de cracher votre fiel, définissez clairement la cible de votre vindicte, vos beuglements gagneront en clarté.

                cordialement (mais j’avoue avoir du mal...)


              • CASS. CASS. 5 janvier 2014 04:54

                bon il est donc question des petits bourgeois et des embourgeoisés dits de la classe moyenne , en fait les deux sont représentatifs de la totale décadence de nos sociétés.


              • alinea Alinea 5 janvier 2014 00:13

                Eh bien moi !! j’ai adoré cet article ! Je ne vois sûrement pas le monde moisi au même endroit et je vois la différence entre un petit-bourgeois et un prolo ! pas forcément d’ailleurs, la différence, dans l’épaisseur du porte-feuille, mais dans le fait, juste, dans le simple fait qu’il n’est pas un traître à ses origines ! et ça change tout ! et qu’il achète ses nouilles dans le même supertruc que le petit-bourgeois, le grand bourgeois,le bobo, n’est pas une preuve : on n’a guère le choix. Non, c’est dans sa tronche que ça se passe !
                La classe moyenne est l’invention géniale du capitalisme, la honte du peuple !


                • CASS. CASS. 5 janvier 2014 05:12

                  La classe moyenne est l’invention géniale du capitalisme, la honte du peuple ! ça c’est exacte, ça me fait penser au connard à la caisse du supper marché accompagné de son chiard, qui mache son chewing gum en ouvrant sa bouche et regarde les autres d’un air dédaigneux affublé comme vous savez genre je suis un touriste en vacances. sauf que je connaissais ce connard qui créche dans une tour d’hlm pourri ; souhaitant paraître ce qu’il n’est pas. évitez les supper marcher c’est bon pour le porte monnaie la santé et les contactes humains.


                  • zygzornifle zygzornifle 5 janvier 2014 09:12

                    NKM est l’exemple même de cette bourgeoisie qui va tirer son clop avec des SDF triés sur le volet et entouré d’une meute d’admirateurs UMPBOBOSIPHONOS et un service d’ordre hyper musclé en cas qu’un de ces SDF aurait des vue sur sa culotte coutant plusieurs RSA ......


                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 5 janvier 2014 14:40

                      @ eresse

                      Vous développez et argumenter intelligemment et vous méritez une réponse

                      1) Vous présentez dans votre argumentation le meilleur exemple de ce que je dénonce. La petite-bourgeoisie AUX ORDRES des riches qui remplissent son auge - et qui s’évertue à nier les classes sociales - le prolétariat - l’antagonisme de classe irréductible - afin de proposer un classement édulcoré, sans aspérités, sans contenu dialectique - les catégories sociales étant définies par les salaires.

                      2) Imaginez de proposer une division sociale entre Classe populaire - classe moyenne et classe confortable et classe employés mais ne comprenant pas ceux sans activités professionnels ??? Une classification venue de l’INSE - Nous ne naviguons pas dans les mêmes eaux c’est évident.

                      3) Je réitère que si vous lisez bien mon texte au complet vous avez l’énumération de toutes les composantes y compris la liste précise des métiers et professions faisant partie de la petite-bourgeoisie classe sociale ne produisant pas de plus-value. (mon estimé de 25 % est par contre probablement trop élevé en pourcentage - je vais retravailler cet aspect MERCI)

                      4) Les fonctionnaires ne possèdent évidemment aucun pouvoir IMPORTANT. Les fonctionnaires sont des sous-fifres qui appliquent les lois et règlements qui servent les intérêts des hauts capitalistes - les capitalistes monopolistes - A peine possèdent-ils une capacité d’interprétation - de rédaction et d’application des lois et règlements qui servent réellement l’intérêt des riches.

                      5) A propos des régimes de retraites - j’ai ici même AGORAVOX publié plusieurs textes sur la question des régimes de retraite que la petite-bourgeoisie à la solde a reçu ordre et encouragement de la part des courroies de transmission du pouvoir d’attaquer car ce seront une portion des épargnes que le grand capital attaquera bientôt avec encore plus d’acharnement.

                      6) De fait, le krach éminent fera en sorte que ni fonctionnaires - ni salariés du privé ne toucheront grand chose de ces fonds de pension décapités et vidés. Non mon propos en faveur de la RÉVOLUTION armée - violente - implacable - ne vise pas à défendre mon propre régime de pension personnelle qui y passera comme tous les autres. ( smiley) Il faut toujours gardé quelque cohérence dans ses propos cher  eresse - le chimpanzé. 


                      • epicure 7 janvier 2014 18:43

                        oui tout ce qu’on a c’est une énumération fourre tout sans cohérence au niveau analyse politico-sociale, avec des catégories qui ont des intérêts divergents.
                        Donc ce ne peut être une classe sociale puisqu’il n’y a aucun moyen rationnel de la définir pour contenir ce que tu as énuméré.
                        Donc du coup quand tu parles de la petite bourgeoisie ça devient un fourre tout où l’on a à boire et à manger mais rien qui puisse décrire toutes les composantes décrites à la fois.
                        Avant de me dire que j’ai tord montres moi des manifestations de commerçants, agriculteurs, avocats manifestant pour conserver les acquis sociaux , contre la régression sociale.
                        En l’absence de cette simple preuve cela prouve que ma critique est juste, et donc que ton discours sur une pseudo petite bourgeoisie pas vraiment identifiable ne peut avoir de consistance.
                        Mettre des possédants avec des salariés dans al même classe sociale montre que ton analyse n’est pas marxiste car ni matérialiste, ni scientifique, juste dogmatique.

                        Pour information les commerçants, artisans sont des possédants de leur propriété économique et de leur outil de production, ils ont les mêmes intérêts que le patronat, et sociologiquement ils sont représentatifs de l’électorat de droite ... et d’extrême droite. Ils peuvent être assimilés avec le petit patronat ( un commerçant avec quelques salariés est bien un patron d’ailleurs ).
                        Donc c’est impossible de les amalgamer avec des salariés publics ou privés
                        On peut y ajouter les professions libérales qu’il faut distinguer des salariés de plus niveau.


                      • Yohan Yohan 7 janvier 2014 18:46

                        Petit bourgeois toi même smiley

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