La science contre Macron
Une année après le début de la crise, de nombreuses études scientifiques invalident les choix d’Emmanuel Macron pour lutter contre la pandémie. Un monde d’après se profile et se théorise mais les Français veulent-ils renouveler le mandat d’un président qui a failli et qui devra justifier de ses actes ?
La science invalide les mesures sociales
Selon une étude de l’université de Stanford, le confinement et plus généralement les mesures sociales adoptées pour lutter contre l’épidémie du coronavirus SARS-CoV-2 ont été inutiles car inefficaces. Pire, selon une étude réalisée par des virologues toulousains, le couvre-feu a eu un effet inverse à celui recherché. Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique, a déclaré qu’il n’y aurait pas eu une énorme différence dans son pays entre les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement. Mme Solberg, premier ministre norvégien, a même exprimé ses regrets pour avoir adopté des mesures sociales inappropriées et a déclaré « J’ai probablement pris bon nombre de décisions par peur. Dans le pire des cas, les scénarios sont devenus contrôlants ».
Peut-on attendre l’expression de regrets de la part d’Olivier Véran qui déclarait que le confinement provoquait la circulation du virus avant de changer de discours pour dire exactement l’inverse. Il est remarquable de constater à quel point des excuses de M. Véran seraient la moindre des choses tant ce ministre, depuis sa prise de fonction, a dit une chose et son contraire sur quasiment tous les aspects de la pandémie. Les prises de paroles contradictoires du ministre sont à ce point caricaturales que l’on peut raisonnablement se demander si ce ministre comprend ce qu’il dit ou s’il n’est que le relais de messages dictés plus haut. Or, plus haut, se trouvent le premier ministre et surtout le président de la République qui ne cesse de tergiverser sur un 3ème confinement. Dans les couloirs obscurs et obscurantistes du pouvoir, des voix s’élèvent en faveur de nouveaux confinements. Jacques Attali se plaît à évoquer 8 confinements tandis que Mélinda Gates proclame, du haut de son statut de milliardaire, qu’il faut absolument vacciner toute la population mondiale. Tel est le dilemme actuel du président coincé entre un peuple de moins en moins soumis et des discours, un brin psychopathe, aux termes desquels il ne peut y avoir que des confinements tant que la population mondiale ne s’est pas fait vacciner ! Il est intéressant de voir à quel point des personnalités comme Jacques Attali sont sorties de la science et de la médecine pour se convaincre d’un projet mondial de vaccination ou de confinements perpétuels. Le 29 janvier 2021, Jacques Attali était l’invité d’André Bercoff sur Sud-Radio pour La culture dans tous ses états. Son intervention succédait à la longue interview du professeur Raoult sur l’état des connaissances scientifiques et notamment sur l’inefficacité du confinement pour lutter contre le coronavirus. Ecoutez bien Jacques Attali à 30’28 où il dit « tout à l’heure vous aviez une discussion avec quelqu’un d’autre (…) » Voilà comment Jacques Attali nomme l’un des plus grands spécialistes mondiaux en maladies infectieuses, ce n’est pas Didier Raoult mais « quelqu’un d’autre ». Les mots ont un sens et révèlent bien des façons de penser. La science représentée par Didier Raoult ne pèse en fait rien du tout face à la croyance, érigée en dogme, de l’utilité du confinement.
Des individus de mauvais conseil
La multiplication des études scientifiques invalidant le bien fondé des mesures mises en œuvre pour lutter contre la Covid n’empêchent pas certains individus de parader dans les médias pour contredire la science. L’exemple de Karine Lacombe, récemment décorée de la légion d’honneur (sic) est un cas d’école. Cette femme, dont les travaux de recherche ne font pas crouler les étagères, a pendant de nombreuses semaines dit tout le mal qu’elle pensait de l’hydroxychloroquine pour clamer tout le bien qu’elle pensait du Remdésivir. Ce dernier, acheté pour presque un milliard d’euros par l’Union européenne, s’est révélé, sitôt l’achat effectué, être sans effets sur la maladie et pire, être dangereux pour les patients et même potentiellement mutagène c’est-à-dire facilitant la mutation du Coronavirus. On attend avec impatience une saisine de la cour des comptes européenne pour élucider comment s’est décidé l’achat du Remdésivir alors que de nombreux scientifiques avaient alerté sur son inefficacité et sa dangerosité. La cour serait bien inspirée de réaliser un audit de performance afin de vérifier si ce milliard a bien été utilisé de manière optimale… La cour pourrait même saisir l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) pour lui faire part d’un soupçon de fraude ou de corruption portant atteinte aux intérêts financiers de l’union européenne. Dépenser presque un milliard d’euros pour un médicament inutile voire dangereux, et alors même que de nombreux scientifiques avaient alerté sur l’inefficacité de ce produit, ne peut qu’interpeller.
Mme Lacombe n’a pas vanté que le Remdésivir. Elle n’a eu de cesse que de réclamer le port du masque, après avoir dit le contraire, et un nouveau confinement. D’autres médecins squattent depuis une année les plateaux de télévision et ont pour point commun la particularité d’ignorer les traitements et d’inciter le gouvernement à confiner et à placer au bout du tunnel la seringue qui attend chaque Français. A l’aune des études scientifiques récentes, on peut se demander si ces squatteurs des espaces médiatiques méritent leurs diplômes et leur poste voire si ces personnes n’agissent pas sous l’influence.
Une politique sous influence
Parmi les théoriciens du monde de demain, un nom revient souvent : celui de Klaus Schwab, le fondateur et directeur du forum économique mondial. M. Schwab a publié dernièrement Covid-19 : la grande réinitialisation. Cet ouvrage est très intéressant à lire. Bien rédigé, ce livre a le mérite de présenter des défis réels auxquels est confrontée l’humanité. Incontestablement, l’espèce humaine est arrivée à un stade de son développement où il semble impossible de ne plus prendre en compte l’impact du fonctionnement de nos sociétés sur les écosystèmes sauf à les détruire et au final à nous détruire. Toute la partie de l’ouvrage faisant le constat des problèmes auxquels nous sommes confrontés est passionnante et instructive. Cet ouvrage a toutefois un biais, qui en soit n’est pas critiquable, mais il faut bien être conscient de ce biais : ce livre est écrit par un homme qui a pour religion le mondialisme. Les solutions de M. Schwab sont donc élaborées sous l'empire du mondialisme à savoir un monde où la démocratie n’est pas compatible avec ce nouvel ordre mondial selon le fondateur du forum économique mondial. Ce nouvel ordre mondial propose une société où les modes de vie des hommes sont ordonnés et réglementés selon des critères élaborés dans un petit cénacle et non soumis au débat et à la validation des peuples. Le livre est rédigé pour entrer en résonnance avec les nouveaux concepts qui unissent les biens pensants du moment à savoir la résilience à toutes les sauces. Le mot résilience est utilisé tout le long du livre pour créer avec le lecteur un lien de connivence dont on suppose l’utilité pour faciliter l’assimilation des propositions de Klaus Schwab. Selon le professeur Schwab, demain sera un monde où les interactions entre individus seront limitées grâce à l’usage des nouvelles technologies, un monde où le bonheur sera atteint en limitant les aires de vie et de déplacement de l’espèce humaine afin de sanctuariser des zones où les écosystèmes pourront être préservés, mais des écosystèmes d’où l’homme aura été exfiltré. Ce monde nouveau sera un monde où la possession matérielle sera une valeur du passé. Evidemment, le livre n’aborde pas le sort des immenses possessions matérielles des 0,3% des individus qui possèdent plus de 90% du patrimoine de l’humanité. Tout récemment, dans le cadre du forum de Davos, M. Schwab, a déclaré que « Tant que tout le monde ne sera pas vacciné, personne ne sera en sécurité. » Vaccination : le mot d’ordre, la cible de nombreux gouvernements dont le nôtre. Les écrits de M. Schwab ne doivent pas être ignorés par les citoyens car ces écrits sont lus par les gouvernants. Emmanuel Macron admire le professeur Schwab. Ce 26 janvier, M. Macron s’est adressé à Klaus Schwab pour évoquer le lien entre le monde d’aujourd’hui et le monde d’après. M. Macron a ressorti le mot valise à la mode « une économie qui devra être plus résiliente aux chocs ». Il est vrai, le président épouse la pensée de M. Schwab. Les deux hommes valorisent le capitalisme des parties prenantes, modèle dans lequel il s’agit d’assurer la préservation et la résilience (encore) à long terme de l’entreprise, et son ancrage dans la société. En clair, la notion de profits ne peut pas être la seule boussole de pilotage d’une organisation, il convient d’intégrer aussi et de valoriser les ressources humaines. Tout cela sonne bien comme de nombreux passage du livre de Klaus Schwab mais dans les faits, quelle sera la place et la voix du peuple dans ces changements ? Quel sera la liberté de contestation et de contre proposition ? Sommes-nous soumis à des experts, des membres d’un club qui décident de notre avenir sans nous associer vraiment à l’élaboration du projet ? Il n’y a pas de fatalité à la soumission mais il y a parfois des compromissions, des démissions qui laissent la place libre à des individus déterminés. Nous devons donc être collectivement vigilants sur ce qui se discute au Forum économique mondial. Emmanuel Macron a terminé son échange avec M. Schwab par ses mots chaleureux et déférants « Merci beaucoup, merci Klaus, merci Professeur. » Visiblement M. Schwab n’est pas considéré comme un méchant procureur…
Emmanuel Macron se prépare pour 2022
Nous n’aurons pas de regrets exprimés par M. Véran. Nous n’aurons pas de regrets car nous aurons sans doute le limogeage de M. Véran. Pourquoi ? Parce que nous sommes entrés dans la préparation de l’élection de 2022. Il est très significatif d’écouter Emmanuel Macron qui, après avoir dit qu’il avait affaire à 66 millions de procureurs, déclare le 30 janvier 2021 sur Twitter : « J’ai confiance en nous. Les heures que nous vivons sont cruciales. Faisons tout pour freiner l’épidémie ensemble. » C’est touchant mais formidablement hypocrite car si nous faisons tout alors pourquoi ne pas diffuser largement des traitements dont de multiples études montrent l’efficacité, notamment pour l’Ivermectine. Emmanuel Macron n’est pas à une incohérence supplémentaire.
Dans ce combat contre la covid-19 se profile déjà l’horizon de 2022 et de la campagne présidentielle. Déjà, le pouvoir modifie les règles électorales en envisageant de permettre le vote par correspondance, d’abord pour les détenus puis maintenant pour tous les Français. Emmanuel Macron, en dépit de sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire se prépare à solliciter un nouveau mandat. Seulement voilà, malgré des sondages étonnants, une part appréciable de la population a conscience de la médiocrité de son président et de ses mauvais choix pour le pays. Pire, une part appréciable de la population a pu constater que le président, depuis le début de la crise, écoute toujours les mêmes personnes qui ne cessent de proposer les mêmes solutions erronées et dangereuses pour le pays. Pourtant, Emmanuel Macron veut se représenter comme si toutes ses erreurs allaient s’effacer de la mémoire des Français. Sauf à considérer que cet effacement de la mémoire serait un effet secondaire du vaccin (dans ce cas on peut comprendre l’obsession maladive de la vaccination), on reste étonné de cette volonté de se représenter comme si le bilan à défendre était bon et justifiait un renouvèlement à la tête de l’Etat. Il y a quelque chose d’étrange et de vaguement malsain dans ce projet de solliciter un second mandat. Inévitablement, Emmanuel Macron va tout faire pour regagner de la popularité. Cette popularité ne sera pas à rechercher dans le clan de ceux qui acceptent toutes les mesures du Gouvernement sans en questionner l’intérêt, la pertinence, le bien fondé et la logique. Cette popularité devra être gagnée auprès de ceux qui se méfient du pouvoir en place et qui ont conscience de son imposture. La seule façon de redevenir populaire sera peut-être de devenir encore plus démagogue et de raconter de belles fables. Emmanuel Macron pourrait donner l’illusion de se désolidariser des mesures adoptées par le Gouvernement. Cette désolidarisation n’aura d’effet utile qu’auprès de ceux qui croient naïvement que le président de la Vème République n’a pas tous les pouvoirs entre ses mains et qu’il pourrait être, comme les Français, victime de ses ministres. C’est une belle histoire, une belle entourloupe mais ce sera le spectacle que nous prépare Emmanuel Macron. Olivier Véran sera surement sacrifié assez vite mais le coup de maître serait même de renvoyer Castex. Un bon nettoyage des niveaux inférieurs, histoire de donner l’illusion d’un président qui se libère de ses fardeaux pour retrouver son peuple. C’est une jolie fable mais la gravité de l’époque a supprimé une grande part de cette enfance qui subsistait dans le cœur des Français. Les fables cela fonctionnaient hier. Aujourd’hui, un besoin de liberté et de justice gonfle le cœur des Français. Emmanuel Macron, certains membres de son gouvernement, certains fonctionnaires, certains médecins et pseudo scientifiques devront répondre de leurs actes devant la justice. Le sacrifice d'Olivier Véran ne suffira pas. Le mal fait aux Français est trop grand.
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