• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Laïcité, citoyenneté, diversité

Laïcité, citoyenneté, diversité

Sarkozy veut introduire une notion nouvelle dans la charte des droits de la Constitution : la diversité. Or, il peut paraître très présomptueux de prétendre ajouter quelque chose à une charte dont on a vidé certains principes de leur valeur, comme la laïcité.

La chaîne France 3 ouvrait le débat de la laïcité dimanche soir dans Duel sur la 3. Question d’actualité car on se souvient des vœux à la presse du président de la République le 8 janvier et de son souhait d’inscrire le respect de la diversité dans le préambule de la Constitution. Mais la laïcité et la citoyenneté sont des valeurs qui méritent d’être réaffirmées. Elles ont été durement remises en cause par Sarkozy comme ministre des cultes puis par Sarkozy président.

La Laïcité

Notre Constitution affirme le principe de laïcité en disant "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte." Cette affirmation est dans la suite historique de l’article 10 de la Déclaration des droits et du Préambule de la Constitution de 1946.

La laïcité est une spécificité assez française qu’en temps de troubles les Etats étrangers nous envient. Moins d’une dizaine d’Etats dans le monde se réclament de la laïcité. La France est le seul pays, au sein de l’Union européenne, à avoir expressément inscrit le principe de laïcité dans sa Constitution. En voulant faire référence aux "racines chrétiennes", Sarkozy remet en cause ce principe. Sa qualité de chanoine d’honneur de Saint-Jean-de-Latran (rôle dévolu à tous les chefs d’Etat français depuis Henri IV) n’aurait pas dû le conduire à sortir de son rôle de chef de l’Etat français, neutre à l’égard des religions. C’est ce que réaffirmait François Baryou sur France 3 dans l’émission de Christine Ockrent consacrée à la laïcité. Cette mention n’a rien à faire dans une Constitution qui est un acte juridique, rappelait-il. En face, deux contradicteurs tenaient des propos qui marquent la tentative de retour en force de la religion sur la scène politique. Le Père Philippe Verdin, dominicain et coauteur avec Nicolas Sarkozy et Thibaud Collin de La République, les Religions, l’Espérance se montrait particulièrement exalté. On eût dit un Sarkozy en soutane ! Le philosophe André Comte-Sponville, philosophe, tenait un discours tout ce qu’il y a de plus officiel et sarkoziste jusqu’à ce qu’on l’entende jeter dans la conversation qu’il vote à gauche ! Décidément les repères ne sont plus ce qu’ils sont...

François Bayrou observait ces deux-là d’un œil amusé. Mais surtout, il nous donna une leçon de dignité et de pensée républicaine, reprenant le philosophe Pascal pour qui la loi et la foi sont deux ordres bien séparés. Il met en garde également contre le risque de rouvrir le dossier de la loi de 1905, car ce serait jeter le pays dans des guerres fratricides. Sarkozy, en effet, veut modifier cette loi pour autoriser le financement public des cultes.

Rappelons qu’en 1994, alors ministre de l’Education nationale, François Bayrou avait pris la circulaire interdisant à l’école les signes religieux ostentatoires. "Le port du voile par les jeunes filles musulmanes, manifestation visible du mouvement de revendication de l’islam, porte des significations de nature à inquiéter l’architecture de valeurs autour desquelles se sont construites la République et son école. Ce vêtement qui se fait signe affirme d’abord que la loi de Dieu est supérieure à la loi des hommes. Il entre doublement en contradiction avec les valeurs qui fondent notre société."

Aujourd’hui, avant même de poser la question d’un principe constitutionnel nouveau, il importe de rappeler l’attachement de la France à sa laïcité. Et pourquoi pas sous la forme d’un code de la laïcité comme le proposa Bayrou dans ses propositions de candidat ?

Quand Sarkozy déclare que l’intérêt de la République est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent et qu’en matière d’espérance le curé et le pasteur sont supérieurs à l’instituteur, il marque son intention de faire entrer la religion en tant que culte à l’école. Or, la laïcité française qui prône le respect des croyances, doit défendre, dans l’espace public et notamment à l’école, les principes de non-discrimination et de primauté de la loi. La neutralité n’est cependant pas l’indifférence aux idées. Un enseignement peut être assuré dans le cadre des sciences sociales. La laïcité dans l’enseignement repose sur la neutralité des programmes et des enseignants et sur la liberté de conscience des élèves. Elle doit s’appliquer avec toute sa rigueur quand l’expression des croyances vient troubler l’ordre public. Il faut qu’elle s’applique sur tout le territoire national, y compris à l’Alsace-Moselle qui conserve son droit local fondé sur le Concordat.

On le voit, l’ajout d’un principe de plus dans la Constitution, alors que celui de la laïcité n’est pas entièrement appliqué et qu’il est remis en cause par le chef de l’Etat lui-même, est illusoire et vain. Sans intérêt.

La citoyenneté

La citoyenneté aussi mérité d’être réaffirmée et surtout gagnerait à devenir plus effective. Ce qui est loin d’être le cas. Aujourd’hui, en effet, la citoyenneté dans les zones délaissées par l’Etat, comme les quartiers difficiles, n’est pas assurée et la politique de la ville est revue à la baisse. Le plan banlieue n’a rien d’un plan innovant et cohérent. Son financement n’est pas assuré. Il manque d’ambition.

La qualité de citoyen s’est faite en opposition à celle de sujet de l’Ancien Régime. Or, actuellement, elle tend à perdre cette nature par un retour du pouvoir, par certains côtés, à des attitudes d’Ancien régime. La citoyenneté se définit aussi par exclusion des non-citoyens (enfants, personnes déchues de leurs droits). Elle se manifeste de plus en plus par la fabrique de citoyens de seconde zone. La définition de citoyenneté de nos jours s’est souvent posée de façon négative pour pointer les manques. Mais Georges Burdeau en donne une définition plus positive. Pour lui, le citoyen est l’homme éclairé par la raison, débarrassé des préjugés de classe et des soucis matériels, capable d’œuvrer pour la chose publique avec désintéressement. En France, un citoyen doit aussi être capable de faire preuve de laïcité dans sa vie publique.

La citoyenneté n’est que nationale, mais elle devrait par étapes devenir un jour aussi européenne. La citoyenneté doit avant tout devenir plus effective par le rapprochement entre citoyens et lieux de pouvoir. Par une démocratie plus authentique et moins médiatisée. La décentralisation et la démocratie participative locale ont contribué à aller dans ce sens, mais cela ne suffit pas. L’objectif doit être poursuivi à présent sur un plan national.


Moyenne des avis sur cet article :  3.25/5   (16 votes)




Réagissez à l'article

24 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 12 février 2008 11:33

    LA TAVERNE DE LA CENSURE nous écrit encore et encore chaque jour un article alors que des rédacteurs ne peuvent pas difffuser

    Franchement,si vous etes salarié d’AGORAVOX,il faut le dire,on pourra comprendre que vous diffusez autant avec vos 2 autre collégues salariés (DUGUE et MORICE)

    A aujourd’hui,ça change pas,encore un article sur SARKOZY pour changer !

     


    • La Taverne des Poètes 12 février 2008 11:44

      "un article sur SARKOZY " Non, un article sur Bayrou et sur le MoDem ! (Sarkozy, honnêtement, je m’en fous).

      La France est en campagne pour les élections locales et c’est donc l’actualité. Si cela peut vous consoler, apprenez qu’après les élections je produirai moins d’articles et qu’ils seront moins politiques.

      Pour ce qui est de votre paranoïa, je ne peux rien faire. 

       

       

       

       


    • Zalka Zalka 12 février 2008 13:03

      Quoi un article politique qui ne parle pas de Sarkosy ? Si cela n’est pas du TSS assumé, qu’est ce donc ?!


    • ZEN ZEN 12 février 2008 11:43

      Utile rappel :

      "Le président appelle de ses vœux une « laïcité positive ». Ce qui revient à dire que la laïcité française actuelle est « négative ». En fait de « positive attitude », il s’agit d’ouvrir une brèche dans la séparation entre le politique et le religieux, pour faire évoluer la laïcité française vers une laïcité plus américaine, le modèle absolu de Nicolas Sarkozy dans ce domaine.

      Si la fronde des laïques tient bon, il renoncera à modifier l’article 2 de la loi de 1905, interdisant de reconnaître ou de subventionner le culte. En revanche, il faudra une mobilisation massive — par exemple à l’occasion de la venue prochaine du pape — pour le dissuader de parvenir au même résultat en coupant la fine membrane existant entre les associations cultuelles (type 1905) et culturelles (type 1901). Car cela reviendrait à autoriser le financement du culte par le biais du culturel. C’est la demande formulée par la Fédération protestante de France, poussée au prosélytisme depuis l’expansion des Églises évangéliques. Un mouvement que Nicolas Sarkozy juge « évidemment positif par son dynamisme et le renouveau dont il est porteur ».

      Encore cinq ans et le président de la République française prêtera serment sur la Bible. Tandis que nos banlieues ressembleront au Bronx. Des déserts sociaux, où les Églises évangéliques et les Centres islamiques se disputent le ciel en guise d’espoir."

      Caroline Fourest et Fiammetta Venner
      Paru dans Charlie Hebdo (23 janvier 2008)


      • La Taverne des Poètes 12 février 2008 11:51

        Qu’est-ce que Sarkozy met sous les mots "laïcité "et "positive" ? Le fait d’ajouter cet adjectif semble montrer, non pas qu’il considère forcément la laïcité comme négative, mais qu’il ne s’en satisfait pas. Quant à sa conception de la laïcité positive, je crains que l’adjectif soit né d’une approche prosélyte consistant à ouvrir la porte aux religions et aux financements publics des cultes..

         


      • non666 non666 12 février 2008 15:23

        En fait cela fait plusieurs années que Sarkozy tente de faire tomber la loi de 1905.

        L’idée, clairement evoquée au moment de la creation du conseil du culte musulman, etait de faire financer des mosquées par le contribuable puisque les colons, contrairement aux autochtones, ne beneficiaient pas pour exercer, de quelques siècles de construction religieuse "publique" dans notre pays aux nombreuses eglises et cathédrales.

        Et se projetant dans les fonctions de chanoine de l’etron (ou de lattran, je ne sais plus...), il se donne a bon compte une image de bon catholique bien de chez nous, alors que si on reflechi un peu, on se rend compte qu’il pollue le titre de chanoine habituellement réservé aux gens qui ont eu une vie exemplaire (pas 3 divorces, par exemple). Ce type d’attribut, hérité des traditions françaises catholique, est l’exemple meme des non dits qui justifient que le chef de l’etat soit un homme marié, de bonne moralité.

        Un Juif devenu président de la république (Dsk en 2012...) pourrait il exiger que ce titre de chanoine de l’eglise catholique lui soit attribué en justifiant de la tradition republicaine, par exemple ?

        Or en exigeant d’avoir ce titre, Sarkozy a clairement pietiné la valeur du titre, juste avant de divorcer, pour la 3eme fois. L’Interet est evidemment de tenter d’avoir les bonnes graces du public catho-tradi, d’etre critiqué par la gauche sur ce thème( ce qui renforce d’autand son image aupres des cathos...) pour faire porter sur cet attribut toutes les reformes de non-sepration de l’eglise et de l’etat qui sont dans les cartons.

        Car derriere cela, il n’y a pas que les fondations chretiennes de l’europe qui soient en jeu.

        Non , non , non, ce que veulent les lobbies qui l’ont poussé à la présidence , c’est de faire basculer l’Europe vers une situation ou toutes les religions seraient les bienvenus, egalement soutenues par l’Etat, ce qui serait un arguement formidable pour justifier l’arrivée de la Turquie et d’israel dans l’UE.

        Utiliser les signes exterieurs de catholicisme, pour faire venir musulmans et juifs et Europe, il fallait le faire... Il l’a fait !

        Moi je dis bravo, et j’applaudis encore plus en voyant que ça marche et que les gauchistes n’y ont vu que du feu...

        Tant que,lesgens jugeront Sarkozy comme un simple liberal pro-yankee et croiront a son catholicisme un peu exagéré, personne ne comprendra vraiment son attitude.

        Par contre si vous acceptez ne serait ce qu’une minute de l’envisager comme BHL, Gluxmann, bruckner, Finkielkraut et quelques autres, comme un lobbyste pro-israelien, alors toutes ses attitudes s’expliquent.

         


      • eric 12 février 2008 16:42

        A zen, remarque très juste, en dehors de professionnels rémunérés dont c’est le gagne pain, il est assez vrai que les principaux "créateurs de liens social citoyen bénévole", réellements associatif dansles banlieues, sont les islamistes, les évangéliques,il faudrait y rajouter les Frontistes et aussi quelques catholiques. Ceci pose d’abord la question de savoir ou son passé tous les autres ? Sans doute sont ils en train de manifester quelque part dans le centre contre la venue du pape. Perrineaud montre qu’au dela d un retrait partiel des services publiques, il y a eu un retrait total de tous ce qui était association laïques, communistes etc...

        L’abandon concret des "pauvres" par la gauche n’est pas en soi une nouvelle, mais il serait intéressant de l’interpréter.


      • ddacoudre ddacoudre 12 février 2008 22:39

        bonjour zen

        j’ai bien peur qu’un jour l’on nous dise que la laïcité est une exception française qui doit s’aligner sur la norme européenne, comme on nous l’a fait pour les services publics.

        cordialement.


      • eric 13 février 2008 06:11

         Zen

        Même remarque qu’à Céphale, votre position simpliste faisant fi de toute réalité, de toute nuance, de toute souplesse est très suspecte. Elle est politicienne plus que laïque. Elle évoque un peu le dogmatisme du catholicisme avant qu’il n’adhère à notre pacte laïque. 

        Une laïcité à l’américaine, vous en rêveriez si vous saviez de quoi vous parlez. L’état ne subventionne vraiment aucune école religieuse. Si une église ne parvient pas à entretenir ses locaux, elle peut être vendue comme logement ou comme supermarché.

        Le serment sur la bible fut introduit par Washington, fervent partisan de la laïcité et franc maçon.

         La fédération protestante de France est favorable à un réaménagement de la loi pour des raisons techniques parfaitement raisonnables de mise en cohérence, que vous pouvez consulter sur son site et cela n’a d’autant pas de lien avec le prosélytisme que la plupart des églises évangéliques ne font pas encore partie de la fédération.

         L’administration a ainsi récemment exigé de l’armée du salut qu’elle sépare ses activités religieuses de ses activités sociales sur le plan juridique. Exigence nouvelle qui est un bon exemple de raidissemnt laïque.

        Allez, si vous ne l’avez déjà  fait  distribuer les soupes de nuits aux SDF avec l’armée du salut. Cela est fait sans aucun prosélytisme, dans le respect de la dignité des gens. Mais quand le salutiste doit à toute heure du jour se demander s’il agit dans le cadre de 1905 ou de 1901 cela peut être la source d’imbroglios juridiques.


      • eric 13 février 2008 06:17

        A ddacoudre,pour vous rassurer, si on devait supprimer l’exception laïque française, cela pourrait nouspermettre de nous rapprocher du modèle suédois, église d’état, pas de garantied’emploi pour les fonctionnaires qui peuvent être dans certains cas licenciés et qui est le phare du continent européen en matière de résultats scolaires,d’égalité sociale réelle et de qualité des servicespublics.



        • eric 12 février 2008 17:50

          J’ai été voir la pétition. Bidonnant !

          C’est la préférence nationale ! On sent des gens qui ne doivent pas souvent aller voir ce qui se passe en dehors de chez eux. Il en ressort en gros qu’on ne saurait vivre dans le respect, l’amour ,la culture la liberté et la fraternité qu’en pratiquant une laïcité à la française.

          Quand on pense notamment, que toutes nos fameuses "libertés sociétale" que ce soit l’émancipation des femmes ou la reconnaissance du simple droit à exister des homosexuels nous sont venus des Etats Unis,non sans délais et difficultés de tous bord

          Quand on voit l’angleterre ou le chef de l’Etat est en même temps chef de l’église et dont les médias publics sont souvent un exemple pour le reste du monde et ou la défence des libertés est souvent citée en exemple.

          Quand on voit la suède ou l’église est d’état et ses résultats en matière sociale et d’égalité,

          Quad on voit l’allemagne ou on peut payer ou nom l’impot pour l’église et ou les syndicats sont puissants et efficaces, les associations nombreuses et fraternelles mêmes sans subventions, on en vient à se poser des questions.

          Si nous parvenons à ête moins libres que les anglos américians, moins égaux que les suédois, moins fraternels que les allemands, alors que notre principale différence en matière de conception politique semble bien être la définition du pacte laïque, on pourrait ifinir par se demander si il n’y a pas un lien de cause à effet ?


        • ddacoudre ddacoudre 12 février 2008 23:26

          Bonjour eric.

          Je ne pense pas que la laïcité soit une cause à la paupérisation et source d’inégalité.

          C’est plutôt du coté des relations économiques qu’il faut se tourner, c’est comme si tu disais que le Bronx est la conséquence du fait que le président des USA prête serment sur la bible.

          La différence entre une laïcité et les religions tient au fait que les religions sont des livres fermés desquels l’on ne peut rien retirer ni ajouter et ne peuvent donc pas contenir la laïcité, alors que la laïcité les contient.

          Ceci les oblige à distinguer dans l’exercice de la foi l’esprit de la lettre, ceux que certains ne parviennent pas à faire, nous le voyons avec les signes extérieurs. Les modernistes savent que leurs signes extérieurs ne sont pas des références absolus qui se substituent à l’esprit, alors que les "arriéristes" ou intégristes pensent que s’ils ne les portent pas ils n’entrerons pas en grâce auprès de leur Dieux.

          La difficulté c’est que l’abandon de leurs repères extérieurs n’est pas accessible à leur raison, que la peur de se fermer les portes de leurs cieux domine. La difficulté est de même nature que ceux qui souffrent de phobie, il ne suffit pas de leur dire que c’est imaginaire pour que cela les soigne.

          Il n’y a que la mixité qui apporte petit à petit une solution, quand ceux qui pensent ne pas pouvoir vivre sans leurs références extérieures voient que d’autres y parviennent sans renier leur foi, cela  permet de cohabiter dans des lieux d’enseignement laïc.

          Mais ce problème d’acceptation de la différence ne se pose pas que pour les religions, puisque l’assaut de la communauté entreprenariale (du patronat) contre l’enseignement économique laïc en est une démonstration, et là le problème n’est pas un signe extérieur d’identification.

          Cordialement.

           


        • eric 13 février 2008 05:13

           

          DDa coudre

          1) 1’entièrement d’accord, l’espèces de péroraison pleine d’enflure de cette pétition qui présente l’article 2 de la loi de 1905 comme une condition préalable à la liberté , l’égalité la fraternité et l’extinction de la paupérisation,  a à peu prêt la même logique que de voir un lien entre le Bronx et la prestation de serment.

          2 Moins d’accord, l’église catholique par exemple a une procédure d’actualisation de sa pensée en fonction de l’évolution de la société et des fidèles et ses positions changent à travers les siècles.

           

          3) 3 Pas d’accord. La laïcité, la séparation entre l’appareil d’état et le religieux est à l’origine un concept chrétien, illustré par le rendez à César, et la théologie des deux royaumes par exemple, et on peut même affirmer avec René Girard que c’est une invention conceptuelle du christianisme même si sa mise en pratique à connu des hauts et des bas ; mais il en va ainsi de toutes les idéologies mise entre les mains des hommes. Après tout quel est le bilan de 14 de pouvoir de Mitterrand  et du PS pour les projets et ambition du socialisme.

           

          4) 4 La question des signes extérieurs n’existe pas dans la réalité. On le voit dans le rapport Obin sur l’école face à l’obscurantisme religieux. C’est une angoisse d’enseignants à laquelle il fallait répondre en tant que tel ce qui a été fait. On estime à un millier le nombre de cas de voiles, et à 10 filles par an exclues, dont 5 réintégrées sur 10 ans. Ce qui est choquant c’est que là on a fait quelque chose. En revanche, le même rapport constate l’exclusion de fait de plus en plus généralisée des enfants de familles juives, dans un silence gêné de l’institution qui se console en se disant qu’il existe des écoles privées( !) et que là, on attend encore que les 1200 000 adultes de l’éducation nationales fassent  respecter la laïcité. Mais il est vrai que , c’est un problème qui touche les enfants dans leurs vies et non les enseignants dans leurs convictions.

           

          5) 5 Votre conception des signes extérieurs est défendable comme position individuelle, mais ne le serait pas à titre collectif car elle constituerait une entorse à la laïcité. Elle interprète des symboles en en définissant le contenu et la signification, ce qui est incompatible avec l’obligation d’indifférence de l’Etat laïque. Une étoile de David, une croix Huguenote ne sont en aucun cas des symboles nécessaires à un salut, mais bien plutôt des éléments d’un devoir de mémoire. Et d’identité. Pourquoi pas interdire l’usage des noms de famille qui pourrait laisser croire que certains sont d’origine bretonne ou alsacienne, ou arabe,  puisque la république est une et indivisible. On ne voit pas que la laïcité soit incompatible avec l’identité. Va-t-on interdire le port de l’étoile de David aux petits enfants après l’avoir imposé aux grands parents ? Ya-t-il une parenté entre les deux démarches ?

           6 La question de l’exclusion des positions des entrepreneurs de l’enseignement de l’économie prouve une frilosité inquiétante. C’est comme si des historiens de l’art excluaient par principe le contact avec des artistes au motif qu’ils n’ont pas la bonne vision théorique de l’art ou qu’ils ne peuvent pas être objectifs car ils défendent leur propre création. Cela peut se défendre, mais que serait un enseignement artistique qui ne ferait pas toucher du doigt des créations. Il est des patrons de tout bord politique, même si leurs pratiques de gestion ont souvent des points communs et on voit mal comment on peut enseigner à des élèves même une critique intelligent des aspects éventuellement contestables de l’entreprise sans qu’ils aient un contact avec sa réalité. On pourrait dire la même chose des enseignants.

           

          7) 7 Pour prendre un autre exemple, peut on expliquer ce que sont cet autre acteur de l’entreprise que sont les syndicats, sans se référer à leurs positions. Cela n’exclue pas pour l’enseignant d’ouvrir à l’esprit critique par des approches sociologiques, d’expliquer que leur corporatisme, leur monopolisation par la fonction publique en France peut expliquer la désaffection massive des salariés, notamment du privé par rapport à des pays modernes comme l’Allemagne et que cela expliquer en partie les difficultés du dialogue social dans notre pays  Mais on ne voit pas que l’on puisse faire l’économie de présenter leurs positions officielles.

          8) Qualifier l’enseignement économique de laic ‘(!) me parait très inquiétant car je ne voit pas très bien ce que la question des rapports entre l’Etat et la religion a à voir avec l’économie, sauf à considérer que l’exclusion des signes extérieurs d’économie de marché est un enjeu de la laïcité à la française. Sauf à prêter une valeur religieuse au "marché" qui n’est quand même jamais que la tentative universitaire de modéliser les rapports d’échange dans l’économie.


        • ddacoudre ddacoudre 13 février 2008 19:37

          rebonjour eric

           

          Sur le 2 : c’est tout à fait récent et il semble qu’avec le nouveau pape un recul s’annonce.

          Sur le 3 : d’accord avec cette séparation qui est une rupture avec le judaïsme, mais la religion catholique romaine à renoué ces liens à partir de Constantin puisque le spirituel a consacrait le politique, et continue à le faire comme au USA (et d’autres) par la prestation de serment.

          Et d’accord avec toi sur l’évolution des idéologies politiques, mais l’évolution est moins rapidement dans la pratique de la foi par ses représentations, l’exemple de PS sous Mitterrand en est bien la démonstration.

          Sur le 4 et 5 : d’accord sur la différence entre la réalité et l’effet loupe « médiatico politique ».

          Mon raisonnement se veut sur le fond et pose le problème que tu soulèves celui de la référence identitaire. Ce n’est pas quelque chose qu’il faut négliger, car chacun marque avec, à la fois son appartenance et sa singularité.

          Chacun d’entre nous porte un signe culturel pour se distinguer des autres, malgré les signes morphologiques ; pourtant certains de ces signes distinctifs remontent à des pratiques coutumières qui se perdent dans les âges de notre histoire. Néanmoins certaines demeurent vivaces, comme le tatouage, le piercing, la scarification (cicatrices dans les chairs), les mutilations d’organes génitaux, etc. Heureusement le monde occidental et d’autres sont passés à des représentations moins traumatisantes ou plus discrètes et esthétiques, telle le baptême, les boucles d’oreilles, mais elles n’en demeurent pas moins présentes. Et si pour nous reconnaître dans l’autre, il fallait se partager les signes identificatoires, nous ne serions que plaies, nous croulerions sous le poids des fétiches. Il y a donc là, pour tous se reconnaître au travers des symboles une incapacité technique à se les partager, les adopter, qui est forcément source de conflits par la sacralité conférée souvent à leur symbolisme. Malgré cela même à l’autre bout du monde nous rencontrerons quelqu’un qui nous ressemble ; mais cela c’est l’intelligence qui le saisit, pas les symboles. Même s’ils sont d’utilités sociologique et psychique pour conceptualiser la diversité géohistorique et pour nous sérier ; ils doivent être conçus et interprétés de telle manière que l’on puisse s’en séparer face à notre évolution « acculturante ».

          Je ne suis pas favorable aux enseignements privés spécifiques, cela est du rôle de la famille et des institutions de la diversité religieuses, politiques philosophiques etc. l’enseignement public, même dispensé par le privé doit enseigner tout ce qui permet à chacun de s’ouvrir à soi, à l’autre et au monde,

          Sur le 6 et 7 : Il n’est pas question de frilosité pour ma part, le patronat même une lutte idéologique c’est pour cela qu’il est passé de CNPF à MEDEF.

          Et le fait d’avoir indiqué que constitutionnellement que L’UE ne reconnaissait que la loi du marché est de nature à invalider tous les autres y compris dans leur enseignement qui deviendrait subversif. En l’espèce il ne s’agit pas d’interdire le contact avec le monde de l’entreprise il s’agit que l’enseignement ne devienne pas la spécificité d’une idéologique fut-elle économique.

          Tu soulignes l’exemple de l’enseignement sociologique concernant la vie sociale il est quasiment inexistant sauf si l’on veut suive une spécialisation. Pour en avoir un aperçu il suffit de suivre les débats, même sur Agora, et sur la fonction publique ce n’est qu’un argument politicien. Les allemands font exécuter les travaux que nous confions à nos fonctionnaires par des gens du privé. Et ceux qui vont bénéficier de leur service paient en plus les dividendes des actionnaires. Heureusement que leurs performances économiques ne viennent pas de là. Mais c’est anecdotique.

          Sur le 8 : ce qui me parait dangereux c’est d’induire une dichotomie dans le raisonnement des personnes en leur laissant croire que l’économie doit faire abstraction des comportements sociaux des hommes et doivent qu’ils doivent n’arrêter leur penser qu’en fonction d’une comptabilité mathématique. Si je lui reconnaît son usage je lui dénie le droit de diriger la pensée humaine.

          C’est pour cela que tu trouves dans tous les livres religieux des règles concernant les comportements économiques, sans te ramener au marchand du temple.

          Pour nous le temple est l’état démocratique et républicain ouvert à toutes les singularités qui le compose aujourd’hui et demain je l’espère. Le marché je te l’ai indiqué plus haut n’est pas seulement une modélisation universitaire quand l’on y ajoute « la loi ».

          Pour avoir durant de nombreuse années même depuis son départ en 1969 toujours était un administrateur de divers organismes de formation, je peux t’assurer que je ne suis jamais parvenu à faire inclure dans un programme une seule heure d’enseignement général pour ouvrir l’esprit de ceux qui avaient du quitter la scolarité trop tôt. Et tu penses que je vais croire les employeurs sur leur aptitude à développer un enseignement général s’ils mettaient la main sur l’éducation nationale, après les avoir côtoyés si longtemps.

          Je crois effectivement que l’enseignement doit demeurer laïc pour que l’on y enseigne autant Adam Smith que Marx, car je ne vois pas au nom de quelle logique mathématique productiviste nous perdions le bénéfice de ce qu’il pourra germer dans un cerveau d’avoir appris des deux. Egalement ce qui devrait empêcher d’enseigner l’utilité de l’entreprise et pas le rôle politique qu’elle s’attribut et son incidence sur la réalité sociale.

          Merci pour cet échange.

          Cordialement.

           

           

           


        • La Taverne des Poètes 12 février 2008 14:01

          Pour François Bayrou, "la laïcité est la pierre d’angle de la société française"
           (communiqué publié sur le site soutiens-bayrou.fr)

          François Bayrou était Dimanche soir l’invité de Christine Ockrent et Jean Michel Blier dans l’émission Duel sur France 3, consacrée à la laïcité. Le président du Mouvement Démocrate a rappelé avec force : " La laïcité est la pierre d’angle de la société française. Toute réouverture de cette boîte de Pandore qui nous amènerait à faire ressortir les démons qui sont dans cette histoire des relations entre l’Etat et les religions, toute réouverture est dangereuse. On est là en train d’ébranler des piliers de ce qui fait le modèle républicain français." Il a réaffirmé l’attachement au modèle français de laicité : " Il y a un pays dans le monde qui avait construit un modèle qui rendait le risque impossible, c’est le nôtre. Par pitié gardons-le et battons-nous pour défendre ces principes."

          Revenant sur les récents propos du chef de l’Etat, François Bayrou a souligné "qu’il y a dans ces sujets de la nitroglycérine" et affirmé : "Nicolas Sarkozy n’a pas le droit de dire lorsqu’il s’agit du bien, du mal et de la morale : « L’instituteur ne remplacera jamais ni le curé ni le pasteur, parce qu’ils ont fait le don de leur vie ». Mais de quelle légitimité peut-on dire cela  ?" Par ailleurs, pour le président du Modem, "l’Europe est et sera par essence laïque." Interrogé sur la question de la place de l’Islam, François Bayrou, répondant à la fois comme catholique et comme citoyen a estimé  : " Notre histoire collective de l’Eglise était assise sur le fait que tout pouvoir vient de Dieu. Et c’est comme ça que nous avons vécu pendant des siècles. Et puis peu à peu le chemin (celui de la séparation de l’Eglise et de l’Etat) a été fait. Je crois que l’Islam fera le même chemin à condition que nous ayons des principes forts, qui servent de marqueurs, de repères à tout cela. Donc cela dépend de nous que le chemin se fasse." Concernant la ratification du traité de Lisbonne, le député des Pyrénées-Atlantiques n’a pas caché ses regrets : "J’aurais préféré qu’il y eut un référendum et j’aurais préféré aussi que le traité de Lisbonne soit complètement différent de ce qu’il a été. Je voulais un texte simple, lisible, compréhensible par tous. Ce n’est pas du tout ce que nous avons, on a 250 pages beaucoup plus illisibles que le texte précédent." Mais il a également réaffirmé son attachement à la construction européenne, ce qui l’a conduit à voter en faveur du traité de Lisbonne. Répondant à Jean Michel Blier sur la baisse de popularité du président de la République, François Bayrou a mis en avant des raisons de fond, des raisons qui touchent aux valeurs : " Le projet de société qui le fascine, qui est le projet de société américain type Bush, ce projet de société-là ce n’est pas le nôtre. Et la fascination qui est la sienne pour la notoriété, pour le show biz, pour le monde de l’argent, cette fascination-là non plus n’est pas celle de la France."

           


          • Mescalina Mescalina 15 février 2008 18:40

            POUR TAVERNE :

            Dans une ville marquée par la longue présence d’André Labarrère, qui avait été élu en 2001 dès le premier tour, et par un ancrage à gauche illustré par le haut score de Ségolène Royal le 6 mai dernier (55% des suffrages exprimés), le choix fait par François Bayrou de diriger la liste du Modem n’est pas facile. Actuellement, dans l’hypothèse probable d’une triangulaire, il ne recueille que 37% des intentions de vote, soit trois points de moins que la liste de gauche conduite par Martine Lignière-Cassou ; la liste du maire sortant, l’ancien socialiste Yves Uriéta, soutenue par l’UMP, arrive loin derrière, avec seulement 23%.

            Le faible score de cette dernière liste s’explique largement par la mauvaise image de son leader, au sujet duquel une majorité relative des habitants exprime une mauvaise opinion (43% contre 39%). Du fait du changement d’orientation politique d’Yves Uriéta, il n’existe aucune sorte de " prime au sortant ", et son influence demeure confinée à sa base politique, les sympathisants UMP.

            A l’inverse, Martine Lignière-Cassou rassemble les différentes familles de la gauche locale, et bénéficie de très bons reports de voix des électeurs de la liste d’extrême-gauche. De plus, son image personnelle est excellente, à la fois en termes de notoriété (94%) et de popularité (66% de bonnes opinions, contre seulement 16% de mauvaises).

            En conséquence, la situation délicate de François Bayrou tient à ce que sa liste n’attire guère les sympathisants de gauche (14%) ni ceux de l’UMP (21%). Il ne tire guère profit localement des difficultés du Président de la République dans l’opinion, et pas davantage des divisions socialistes. Il est à cet égard significatif de constater qu’il ne retrouve que 75% des voix qui s’étaient porté à Pau sur son nom lors du premier tour de la présidentielle. Si des évolutions de l’opinion sont toujours possibles à plusieurs semaines du scrutin, l’éventualité que le leader du Modem perde son pari municipal est aujourd’hui tout à fait envisageable.

            OU COMMENT ON VOIT POINTER LA FIN DU MODEM Vivement un vrai parti centriste en France.


          • Céphale Céphale 12 février 2008 14:10

            L’émission de dimanche soir était remarquable. François Bayrou était seul à défendre et expliquer la laïcité à la française, face à un dominicain aux allures de grand inquisiteur et à un philosophe de salon qui se dérobait.

             

            François Bayrou est d’autant plus libre pour défendre la laïcité à la française qu’il est croyant (il l’a dit au cours de l’émission). Il sait par expérience que la foi religieuse à tout à y gagner, et que la bigoterie a tout à y perdre, contrairement aux régimes théocratiques qui ne veulent pas dire leur nom. Je pense notamment à ce pays qui inscrit encore sur ses billets de banque "In God we trust".


            • eric 13 février 2008 05:24

              Ouai ! En attendant, dans cette "thèocratie", contrairement à ce qui se passe en France, l’Etat ne subventionne aucune école religieuse par principe laïque. Comme quoi entre les réalités et les discours....Peut être devriez vous vous positionner clairement en faveru d’une laïcité à l"américaine, comme Sarkozy.....


            • Leila Leila 12 février 2008 16:43

              @L’auteur

               

              La pétition "appel laïque" est parfaitement claire.

               

              Elle pourrait être signée par des croyants aussi bien que par des athées. Je dis cela parce que j’entends dire assez souvent que la défense de la laïcité en France est dirigée par des athées.

               

              Les catholiques français, évêques compris, sont divisés au sujet de la laïcité. Il serait intéressant de connaître le nombre de ceux qui souhaitent une modification de la loi de 1905, car Sarkozy compte sur eux.

               


              • moebius 12 février 2008 19:59

                apparemment les cathos ne comprennent pas trés bien de quoi en il retourne tant les propos du président pretent a confusion. Le discours de Rome semble etre trés scolaire d’inspiration vieille droite traditionnelle comme d’ailleurs celui de Dakar dans un tout autre domaine. On peut dire que ces discours ne doivent rien a la gauche... C’est cela qui peut surprendre les croyants, ce sont des discours datés et inhabituelle ... dans l’expectative c’est pas méchant pour personne et c’est peut etre toujours bon a prendre se disent les fidéles..aide de l’état défiscalisation, ecole privé, aide aux organismes d’action catholique ou religieuse... que sais je...mais si c’est la guerre, alors là ! jésus marie Joseph ! ce sera bénitier et compagnie ..je pense qu’absolument personne ne tient au fond a réouvrir ce débat sur la laicité 


                • Black Ader 13 février 2008 01:18

                  Ce qu’il faut, c’est suprimer les priviléges de l’éducation national et suprimant les quota qui bloque le nombre d’éléve dans les écoles libres, alors que la demande est énorme par rapport à ceux ci. Les gauchistes ont droit à leur pseudo laicité marxiste, pourquoi les autres n’y auraient ils pas droit ? D’autant plus qu’avec l’arrivée des immigrés islamistes par millions (entre 4 et 5 millions de gosses né en france), ils faut par définition plus d’école libre qu’avant, non ? Sinon, il n’y aura plus de place dans les école libre pour les français, vu que les musulam y vont faute de place dans leurs écoles à eux..

                   

                  Puis il faudra suprimer le monopole de l’Etat sur les diplômes, qui ne sert à rien.

                   

                  "La citoyenneté aussi mérité d’être réaffirmée et surtout gagnerait à devenir plus effective."

                  Le présidentiel à été un grand succé, donc il n’y a pas de probléme de citoyenneté. De toute façon, avec tout ces immigrés, citoyens mais pas français, la citoyenneté ca ne veut plus rien dire. Pas plus que d’avoir un caddi dans une grande surface ne vous lie à ceux qui en ont un aussi. Tant que l’on ne suprimera pas la nationalité aux immigrés.. Au moins, avec cette situation, la redistribution et autre solidarité est complétement décridibilisé : personne ne veut payer pour les immigrés, comme aux USA, grand pays d’immigration. Donc, même probléme, même solution.

                   

                  "La qualité de citoyen s’est faite en opposition à celle de sujet de l’Ancien Régime."

                  Bidon. Citoyens veut juste dire Bourgeois, et ils sont toujours des Sujets, même si on ne le dit plus. Il ne faut pas prendre au pied de la lettre la propagande, même si elle à plusieurs siécles...

                   

                   

                  Et je ne vois pas le rapport avec la Déclaration du Citoyen, article 10 et la laicité... "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi." La religion n’a jamais troublé l’ordre public, contrairement aux athés haineux, et, à l’ETAT.

                  La religion doit redevenir ce qu’elle était avant la nationalisation de 1789, un contre pouvoir libre et indépendant de l’Etat.

                   


                  • brieli67 13 février 2008 05:35

                    la belle maman l’épouse du père biologique de la Carla

                    http://www.worldyogayurveda.net/Sito_Ayurveda/boards.htm

                    ioga filosofie asstrologie massages gastronomie

                    http://www.ciyma.com.br/

                    NS SANS TIQUES BIENTOT

                     

                     


                    • Parrison Parrison 15 février 2008 15:41

                       

                      Moi, j’ai une position beaucoup plus drastique que la vôtre.... !

                      Remettre en question la laïcité pour moi c’est NON, pas besoin de discuter ad vitam eternam pour justifier mon refus... car discuter c’est déjà envisager qu’on pourrait se laisser convaincre du contraire.

                      De toute façon, M. Sarkozy n’a pas mis cette question à son programme lors de sa candidature à la présidence, auquel cas, au vu des réactions des français suite à ses discours, j’ai de grand doute qu’il aurait été élu....

                      Il n’a pas à se mêler de réformer une situation qui jusqu’ici n’avait jamais causé de problèmes à personne. Au même tÌtre qu’il n’a aucune légitimité à parler de façon officielle de spiritualité ni d’imposer le devoir de mémoire à des enfants.

                      Point. Barre.

                       

                       

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès