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Le calvaire des chrétiens d’Orient : un nouveau Golgotha sur fond de barbarie djihadiste

Génocide : c'est ce mot lourd de sens tragique, tant sur le plan historique qu'humain, qui est aujourd'hui prononcé - à juste titre, hélas ! - pour qualifier le massacre que l'État Islamique, creuset idéologique de la barbarie la plus sanguinaire, est en train de perpétrer, en terre d'Irak, contre les chrétiens et autres minorités religieuses, tels les Yézidis et les Araméens, après les avoir persécutés de la manière la plus impitoyable qui soit.

Car tel est bien l'indicible martyre que ces pauvres gens, désormais réfugiés en leur propre pays, sont en train de vivre sous l'abominable férule de ces djihadistes sans foi ni loi, paradoxalement, sinon ceux d'un monstrueux Allah et de cette fausse loi coranique qu'est la charia. Ces fous de Dieu, aussi sauvages qu'ignares, ne savent que tuer et égorger, semer la terreur sur leurs vulnérables proies et saccager tout sur leur passage, piller et incendier les maisons de leurs prétendus ennemis, violer les femmes par milliers et enterrer vivants des centaines d'hommes. La rumeur publique avance même, comble de l'ignominie, que d'aucuns, parmi eux, y auraient été crucifiés. Un nouveau Golgotha sur fond d'islamisme ! Un sommet inégalé, dans l'histoire de l'(in)humanité, de barbarie, sinon, de sinistre mémoire, par le nazisme, ancêtre de ce fascisme vert !

 

L'ENFER D'IRAK

De ces scènes ahurissantes de violence, nos médias occidentaux rendent certes quotidiennement compte, à raison, dans leurs divers reportages. Ils nous montrent ces villes du nord de l'Irak (Qaraqosh, Mossoul, Erbil, Sinjar...), jadis berceau culturel du christianisme, vidées aujourd'hui de leurs habitants. Mais ce qu'ils omettent toutefois d'y préciser, sciemment ou non, c'est que ce génocide, puisqu'il faut bien l'appeler ainsi, à, en amont, un premier responsable, fût-il indirect, sur le plan moral, géopolitique et militaire : l'Amérique de George Bush.

C'est lui, ce président qui ne brilla certes pas pour son intelligence diplomatique, qui, pyromane sans le vouloir ni le savoir, a finalement permis, en chassant feu Saddam Hussein du pouvoir (en 2003) et au prétexte d'un mensonge éhonté (la soi-disant existence d'armes de destruction massive), la libération tous azimuts, dix ans après, de cet immense brasier de haine religieuse que représente, pour le pire, ce nouvel État Islamique. La boîte de Pandore y a été stupidement ouverte !

Entendons-nous : jamais je n'ai nourri la moindre sympathie pour ce dictateur qu'était effectivement Saddam Hussein ; je l'ai même souvent critiqué très sévèrement ; mais, enfin, à tout prendre, je le préférais encore - lui qui se définissait comme laïc, qui autorisait la liberté de culte, veillait au respect d'un honorable statut de la femme et avait réussi à hisser son pays à un appréciable niveau de richesse économique et d'aisance sociale - à ces barbares d'un autre âge, peut-être plus obscurantiste encore, avec ce pseudo et autoproclamé califat (en la personne d'un certain Abou Bakr al-Baghdadi) qui est en train d'y être mis en place ces jours-ci, qu'aux temps les plus reculés du Moyen-Âge.

Car c'est une terrifiante régression idéologique, bien plus qu'une évolution démocratique, qui caractérise l'Irak d'aujourd'hui. Son Premier Ministre, le chiite Nouri al-Maliki, fraîchement destitué, ne valait du reste guère mieux, sur le plan des libertés individuelles, que le sunnite Saddam Hussein : ils n'ont tous deux favorisé que leur propre communauté, lui octroyant tous les leviers de pouvoir, au détriment de l'autre !

 

BUSH LE PYROMANE ET OBAMA LE POMPIER

Ainsi, au regard de cette catastrophe pourtant annoncée qu'est le calvaire des chrétiens d'Irak, l'actuelle opération humanitaire de Barack Obama ne s'avère-t-elle, en fin de compte, que le minimum à réaliser afin de soulager leur terribles souffrances : Barack Obama, dont on n'a toujours pas compris comment il a pu être le lauréat du prix Nobel de la paix, ne sera jamais, quels que soient ses mérites ou bonnes intentions en cette effroyable circonstance, que le pompier du pyromane Bush !

Car si c'était la tyrannie qui présidait au destin de l'Irak sous Saddam, c'est l'enfer, au sens quasi littéral du terme, qui le caractérise aujourd'hui : la terreur religieuse s'y est ajoutée à présent, comble d'un double malheur, à la dictature politique... ce qui est pire encore !

Cruelle ironie du sort : c'est d'un porte-avions mal nommé « George Bush », celui-là même qui précipita l'Irak en pareil gouffre, que partent à présent les chasseurs américains pour aller bombarder les positions stratégiques de l’État Islamique et, par la même occasion, porter secours à leurs millions de victimes. Une manière comme une autre de se faire, après coup, bonne conscience, fût-elle, en ce cas, aussi médiocre qu'hypocrite !

 

LE CHAOS LIBYEN

Allons toutefois plus loin encore, nanti de ce même effort de lucidité, dans l'analyse. Là, c'est le très surestimé « printemps arabe », que, même s'il était nécessaire par certains aspects, j'ai très tôt qualifié de prélude à l' « hiver islamiste » (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/daniel-salvatore-schiffer/le-printemps-arabe-prelude-a-l-hiver-islamiste-20-09-2012-1508302_1446.php) puis de « saison en enfer » (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/daniel-salvatore-schiffer/le-printemps-arabe-une-saison-en-enfer-18-12-2012-1603158_1446.php), qui se révèle, depuis un certain temps déjà, un véritable et non moins terrifiant chaos, en Libye notamment, pour les populations indigènes. Les diverses milices lourdement armées, hors de tout contrôle et rivales entre elles, y sévissent là impunément, de la localité de Zenten à la région de Misrata, contre des milliers d'innocents, femmes et enfants confondus, à la merci de hordes de bandits surexcités.

 

PENSER, C'EST ANTICIPER (DIXIT ARISTOTE)

De cet autre pan d'enfer sur terre, ce n'est pas le cow-boy texan George Bush, propriétaire de nombreux et très rentables sites pétroliers, qui se trouve être, en l'occurrence, le principal artisan, mais bien un autre nain politique, Nicolas Sarkozy, lui-même alors flanqué, pour le porter à ce pinacle d'irresponsabilité et d'imprévoyance tout à la fois, d'un intellectuel nommé Bernard-Henri Lévy, assoiffé de piètre gloire médiatique plus que de réel savoir philosophique. Sarkozy sous le puissant quoique illusoire règne de Lévy : la coupe est pleine, bien que toute honte bue !

Merci monsieur Lévy, pour ce cadeau empoisonné, doivent se plaindre a posteriori, malheureusement pour eux, les pauvres libyens : le narcissisme guerrier de ce « Fouquier-Tinville de café littéraire », comme le surnomma naguère Raymond Aron en ses « Mémoires  », n'a pas d'équivalent, en ce triste cas, sur la scène germanopratine !

Et dire que cet apprenti sorcier-philosophe vient d'écrire, dans une toute récente tribune (http://laregledujeu.org/bhl/2014/08/05/libye-non-bien-sur-je-ne-regrette-rien/), que « non, bien sûr, (il) ne regrette rien », incapable du moindre mea culpa et ignorant tout de l'humble mais indispensable sens de l'auto-critique, quant à cet indigne rôle qu'il a joué, en contribuant à la chute de Kadhafi (en 2011) sans toutefois en prévoir les désastreuses conséquences deux ans après, dans le malheur libyen. Autant dire qu'il n'a rien retenu, tant son arrogance intellectuelle comme son ego hypertrophié le dépassent, de la leçon, pourtant essentielle, du grand Aristote, selon lequel savoir « penser » consistait, avant tout, à pouvoir « anticiper » le cours des choses, surtout lorsqu'il risquait de se révéler funeste !

Et, là aussi, je ne crains pas de l'avancer, conscient, à nouveau, que ce que je dis ici tout haut n'est, en fait, que ce que beaucoup pensent tous bas : à tout prendre, cet autre tyran sanguinaire qu'était Kadhafi valait encore mieux, toutes proportions gardées (ce qui n'est pas peu dire !) et pour les mêmes raisons que Saddam, que ces fous furieux d'Allah !

 

SAUVER LES CHRETIENS D'ORIENT DES FOUS D'ALLAH

Davantage, et j'ose le dire encore : en ce qui concerne la Syrie et la tourmente dans laquelle elle se débat elle aussi aujourd'hui, il ne faudrait surtout pas que l'Occident, répétant là ses colossales erreurs du passé, joue à nouveau avec le feu en poussant à l'éviction de ses fonctions présidentielles Bachar el-Assad, cet autre dictateur que je ne porte pourtant pas dans mon cœur, si l'on ne veut pas que le Moyen-Orient sombre définitivement dans le pire des cataclysmes religieux et que, en ce cauchemardesque scénario, les chrétiens y soient totalement exterminés, brutalement rayés, comme s'ils n'avaient jamais existé, de cette millénaire et très spirituelle carte du monde.

Ce serait là, avec leur tragique et honteuse disparition, une grande partie - la plus noble et ancienne, peut-être - de notre propre civilisation qui se verrait ainsi anéantie : un incommensurable drame pour l'humanité !

 

DANIEL SALVATORE SCHIFFER*

 

*Philosophe, auteur de « La Philosophie d'Emmanuel Levinas – Métaphysique, esthétique, éthique (Presses Universitaires de France) et « Critique de la déraison pure – La faillite intellectuelle des 'nouveaux philosophes' et de leurs épigones  » (François Bourin Éditeur).


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12 réactions à cet article    


  • Crab2 18 août 2014 15:41

    ils ne seront jamais capables de créer quoi que soit pour le bien commun, 
    ils se croient, en bon phallocrates, importants un fusil à la main


    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/08/pegre-islamique.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/08/08/pegre-islamique-5425039.html


    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 18 août 2014 18:33
      Si on commençait par :
      => juger ceux qui sont à l’origine du massacre des tours de NY , 
      => de juger ceux qui sont à l’origine de l’assassinat de Saddam Hussein qui était un véritable rempart contre tout type d’extrémisme , 
      => de juger les pères fondateurs d’ElQaida dont le leader a été offert aux requins pour emporter des tonnes de secrets sur ses sponsors, 
      => de juger l’assassin du Guide Libyen lequel guide a été roulé dans les invectives les plus crapuleux alors que le niveau de vie du Libyen dépassait superbement celui du Français
      => de juger les criminels en costume et cravate , sans oublier les chameliers en tarbouche, babouches , jellabas et chapelet en main pour faire : bon Musulman .
      Ces criminels qui, jusqu’à ce jour , ne cessent de semer la mort et la désolation en Syrie 
      => de juger ceux qui ont été à l’origine du « ramassage » des prétendues victimes du Nazisme , et de leur erreur de les avoir parqués en Palestine sous prétexte d’attendre que les nerfs des Nazis se calment
      => de juger ceux qui sont à l’origine de la création du Boko-Haram destiné à porter atteinte à l’image de l’islam 
      => de juger ceux qui sont à l’origine de la création de l’Ei (Emirat Islamique ou Daech ou Isis) qui est une création Israélienne : soyons honnête pour le dire haut et fort. 

      La dernière création de l’EI , supposée représenter l’Islam est née en Israel pour servir les Israéliens. 
      L’auto-proclamé Calife ElBaghdadi n’est en fait qu’un Israélien du nom de Simon Eliott chargé de faire la traque aux Yazidis et Chrétiens pour faire croire que l’Islam de ce jour veut effacer la présence Chrétienne au Moyen Orient. 

      Si ce n’est pas de la Juiverie dans toute son horreur ...c’est quoi selon vous ?? 

      Ce sont les dirigeants de ce bas monde qui sont à juger pour leur complicité passive ou active.
      Et c’est aux peuples de ce bas monde de se révolter contre leurs dirigeants qui ne sont que des assassins en puissance .

      Je suis Chrétien Libanais , un Chrétien pur et dur et je deviens de feu devant le bellicisme de nos gouvernants qui ont comme seul objectif : 
      => la dislocation du monde Arabe et 
      => l’atteinte à la 3° religion révélée qui demeure une merveille...une merveille qui date de XIV siècles ...une merveille chiffonnée par des ignares qui raisonnent en Dollars sans se soucier du nombre de victimes que leur folie engendre.


      • vesjem vesjem 18 août 2014 21:33

        article de désinformation


        • COVADONGA722 COVADONGA722 19 août 2014 09:15

          yep , bien sur les djihadistes mais ils ne parviennent pas à dissimuler l’hydre que vous servez 

          et qui est l’instrument qui provoque 

          « l’indicible martyre que ces pauvres gens, désormais réfugiés en leur propre pays, »


          je parle des slaves russophone massacré avec la bénédiction de l’Europe otaneque !

          • eric 19 août 2014 10:45

            Usant de répétitivité, creux, interchangeable. 


            On a le sentiment d’un discours type avec des blancs, ou on remplit au choix avec des noms propres. « Constate proteste, s’indigne, exige, génocide, Nazisme », et qui, bien sur, à la fin, dénonce les Etats-unis en particulier et l’occident en général. Essayez en remplaçant par Israël, Gaza, Palestine ; Ukraine, Russie, et toute autre variante. Cela fonctionne pareil. 

            « Americo delenda est ! ? »

            N’est pas Caton qui veut, et il existe d’autre raisons à ces crises.

            Un minimum de logique ne nuirait pas non plus.

            Les guerres internationales menée par Sadam, les gazages de population civiles, ont fait de loin plus de victimes que l’intervention américaine « Bushiste », et les exactions des islamistes, dont on ne sait au demeurant pas grand chose, viennent encore très loin derrière. L’auteur préférerait la shoa par gaz à la shoa par sabre ?

            La première conclusion que l’on pourrait- que l’on devrait- en tirer, c’est que c’est prématurément qu’ Obama a cessé l’effort d’accompagnement de la démocratisation de l’Irak. 
            Après tout, et si on tient absolument à tout réduire à l’Holocauste, les américains sont restés en Allemagne et au Japon le temps nécessaire pour parvenir à une situation stable.

            La seconde est que l’ensemble des pays de la sphère arabo-musulmane qui ont été réellement touché par des « printemps », qui ont plus ou moins dégénérés, sont des pays qui se proclamaient socialistes. Pour le moment, seul l’Algérie y a échappé, et ce n’est pas rassurant pour l’avenir. En pratique, plus les pays concernés étaient anti occidentaux, plus cela se déroule de façon violente. 
            On pourrait - on devrait - aussi se poser des questions sur le socialisme, autant que sur l’Islam et la charria. D’autant qu’il existe le précédent de l’ex Yougoslavie. Et là, bonne ou mauvaise intervention américaine ?
            Il est patent que le Maroc, la Jordanie et les autres monarchies, plus ou moins libérales, échappent pour le moment à la contagion. Elles n’en sont pas moins musulmanes pour autant. Elles sont clairement moins socialistes.

            Bien plus que la responsabilité américaine, la grande question serait de comprendre pourquoi toutes les formes de socialisme, à un degré ou à un autre provoquent ces formes d’anomie sociale qui dégénèrent systématiquement en violence plus ou moins génocidaires.

            Question d’autant plus importante, que la gradation entre les « socialismes laïques » Syriens, Irakiens, Yougoslaves, Egyptien, Tunisien, Algérien et le notre, - différences de nature ? De degré - est loin d’être claire. On comprend bien que Hollande voir Melenchon, ne sont pas semblable à Sadam, Kadahfi ou Assad. On devine aussi des nuances avec les petits camarades de Hollande au sein de l’internationale socialiste ( Moubarak, Ben Ali, Bagbo...), mais la question de ce qu’ils ont en commun et du rôle que cela peut avoir dans l’évolution de leurs pays respectifs serait quand même du plus haut intérêt pour nous à priori...

            L’anti méricanisme serait il le cache sexe des socialismes ? La critique systématique des USA permettrait elle à ces gens d’éviter les douleurs de l’introspection ? Peut être...




            • epicure 19 août 2014 18:20

              EN fait le mot socialisme par des régimes hors des pays occidentaux qui ont inventé le terme, et donc défini les orientations philosophiques/idéologiques, n’a aps de sens, puisqu’il veut dre beaucoup de choses et leur contraire, sauf un régime clérical ou ultra libéral, ce qui laisse de grands espaces dans le spectre politique, même loin de ce qui peut être vraiment défini comme socialiste.

              Donc tes propos ne font juste que pointer des gouvernements ou mouvements politiques qui se caractérisent plus par ce contre quoi ils sont que ce pour quoi ils sont.

              En Yougoslavie, ce n’est pas le socialisme qui a dérivé, c’est le nationalisme de milosevich, qui a cristallisé des tensions ethniques, qui n’ont pas lieu d’être dans le socialisme.

              Les pays arabes sont des pays à la fois autoritaires et licencieux, l’autorité sert justement à contenir les tendances licencieuses. C’est lié à un modèle éducatif laxiste avec les enfants pour qui les règles sont imposées à l’âge adulte par l’autoritarisme de la société. Et c’est donc une culture peu favorable à la démocratie, surtout s’il s’y ajoute une culture religieuse conservatrice.
              Donc quand on enlève l’autorité dans des pays avec cette culture, cela devient vite le chaos, chacun veut devenir le chef, être calife à la place du calife.

              Hors la démocratie et le socialisme reposent justement sur le rejet à la fois de l’autoritarisme et de la licence.
              Le socialisme au niveau économique ce n’est ni une économie basée sur la licence, ni une économie dirigée par un état dirigé par un chef absolu privilégié.

              L’économie est une alternative à 4 membres, le socialisme représente seulement un des quatre membres, et le libéralisme un autre, ce qui fait qu’il y a deux autres membres qui ne sont pas pris en compte.

              L’antiaméricanisme est actuellement beaucoup plus large que la famille socialiste élargie, il y a des nationalistes qui perçoivent la domination de l’Amérique sur le monde, l’économie comme une menace pour la nation.


            • jpp92 19 août 2014 11:31

              « LE REFUS DE L’AMALGAME : L’ISLAMISME N’EST PAS L’ISLAM »

              bien au contraire le djihadisme c’est le vrai visage de l’islam !


              • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 19 août 2014 12:26

                « LE REFUS DE L’AMALGAME : L’ISLAMISME N’EST PAS L’ISLAM » : c’est faux, l’islam c’est la violence.

                Ce qui amène à prendre position contre l’islam, ce ne sont pas le préjugés, ni les névroses, ni la paranoïa ; ce qui amène à prendre position contre l’islam ce sont les faits, les bases sur lesquels repose l’islam.

                Affirmer que l’islam est une religion comme une autre : ça c’est un préjugé.

                Non, nous ne pouvons pas accepter de regarder l’islam en France comme une religion comme une autre. Car l’islam n’est pas une religion comme une autre.

                Contrairement à l’idée que l’on cherche à répandre en France, notamment à travers les programmes de l’enseignement public obligatoire, il faut retenir que toutes les religions ne se valent pas.

                L’islam est un danger pour les Européens : l’islam attaque les fondements de la société européenne, la progression de l’islam détruit les valeurs européennes.

                La propagation de l’islam en Europe est une agression contre l’identité européenne.

                L’identité des Européens est bâtie sur des fondations qui contiennent un grand nombre d’éléments d’origine chrétienne : par exemple la société européenne applique les principes moraux issus de l’enseignement chrétien. Ainsi la laïcité a été inventée par les Européens en appliquant le principe chrétien de tolérance.

                Une précision sur la tolérance : être tolérant cela ne signifie pas qu’on doit accepter de subir passivement l’intolérance des autres. La tolérance qu’ont adoptée les Européens, qui sont globalement d’ascendance culturelle chrétienne, ne doit pas leur interdire de s’opposer à l’expansionnisme agressif des musulmans. La tolérance s’arrête là où commence l’agression. L’islamisation de l’Europe, facilitée par les cercles politiques au pouvoir, qui sont les collaborateurs de l’islamisation, cette islamisation qui se répand contre la volonté de la majorité des Européens, est une agression et lorsqu’on est agressé on a le droit de s’opposer à l’agression par tous les moyens qui s’avèrent nécessaires.

                Le recentrage des Européens sur les valeurs chrétiennes apparaît nécessaire et urgent à cause de la progression très rapide de l’islam en Europe. C’est là, à propos de l’acceptation ou du refus de l’islamisation, qu’est mise en avant la question de la tolérance. Il y a sur cet aspect de la tolérance et de l’intolérance une grande différence entre l’islam et la chrétienté.

                Éloignons nous un instant des textes qui définissent les deux religions et intéressons nous aux messages qu’ont laissé Jésus et Mahomet par l’exemple-même de leur vie.

                Intéressons nous donc aux faits de leur vies.

                Jésus n’a jamais appelé à propager par la force la religion chrétienne. Alors que Mahomet a appelé à l’intolérance : il a personnellement propagé l’islam par la guerre, par la violence. L’enseignement de Mahomet, l’exemple qu’il a donné, contient une dose certaine d’incitations à la haine.

                Certains rétorqueront que la chrétienté a aussi été souvent imposée par la violence. À cela il faut répondre que ceux qui ont utilisé la violence pour propager la chrétienté sont seuls responsables de leurs actions : ils n’ont pas agi en accord avec les enseignements de Jésus, le prophète chrétien. Par contre ceux qui cherchent à imposer l’islam par la violence sont en accord avec la doctrine qu’enseignait Mahomet et même avec les actions guerrières, avec la violence, avec le vol que pratiquait personnellement, le sabre à la main, Mahomet, le prophète de l’islam.

                Concernant la tolérance de certaines religions et l’intolérance d’autres religions observons aussi que Mahomet, le prophète de l’islam, a défini clairement les règles de l’islam comme devant être les règles politiques – les lois – de la société dans laquelle vivent les musulmans. Alors que Jésus a clairement séparé le domaine politique – « Donnez à César ce qui est à César … » – du domaine religieux.
                 
                Insistons encore sur le fait suivant : contrairement à l’idée que l’on cherche à répandre en France, notamment à travers les programmes de l’enseignement public obligatoire, il faut retenir que toutes les religions ne se valent pas. Les origines culturelles des Européens actuels sont chrétiennes et retenons que la chrétienté a façonné l’identité des Européens.

                L’islamisation de l’Europe est une agression contre l’identité des Européens indigènes.

                Comment se propage et s’impose l’islam :
                là où il n’y a pas de résistance, comme en Europe car les gouvernants y interdisent toute forme de résistance, on constate que les coutumes musulmanes, les règles communautaires et la charia s’installent progressivement grâce à l’attitude naïvement trop tolérante des populations indigènes,
                là où islam rencontre de la résistance, par l’extermination de ceux qui n’adhèrent pas :
                voir la vidéo


                • pat520 pat520 19 août 2014 12:59

                  En fait la grande majorité des gens quelle que soit leurs croyance on un seul but.
                  vivre heureux.

                   Le reste une minorité d’excité on de nos jour les moyens de faire beaucoup de mal.
                  simplement a cause des manipulations dont ils sont victime et du soutien logistique (arme)
                  qui va avec.

                  Ces manipulations sont orchestré par différents groupes d’intérêt.
                  Et oui le mal est la « l’intérêt ».

                  Tant que l’argent sera le véritable dieu ou diable de tous les
                  humains, ces horreurs se reproduiront a l’infini.

                  inutile de chercher ailleurs le reste n’est que conséquence.
                   


                  • Christian Labrune Christian Labrune 19 août 2014 13:20

                    La persécution des chrétiens et des minorités non-musulmanes vient d’atteindre dans l’horreur en Irak des sommets qui ne peuvent plus laisser indifférente l’opinion internationale, mais il n’y a rien là de bien nouveau et les récentes exactions du nouveau Califat étaient aisément prévisibles. Il suffisait de voir ce qui se passe en Arabie saoudite où la seule possession d’une bible constitue un délit, où il était naguère question de raser toutes les églises. Une palestinomanie pathologique aura par ailleurs longtemps dissimulé dans les grands media ce qui était en train d’arriver aux chrétiens de la bande de Gaza sous le contrôle du Hamas. Pourtant, les informations étaient depuis longtemps disponibles sur le Net. Je joins en bas de page un lien vers une page de l’Observatoire de la christianophobie, et je recopie le début du paragraphe 2.1 de l’article Wikipedia consacré à la structure démographique de cette région.

                    Les pourparlers au Caire traînent en longueur et c’est une excellente chose. Beaucoup de naïfs auront stupidement confondu ces derniers temps les Gazaouis et le Hamas, et pris fait et cause, face au malheur des civils, en faveur de l’organisation terroriste qui les prend en otages et n’hésite pas à les faire crever au besoin dans les conditions les plus horribles, pour le plus grand profit du personnel de direction de l’entreprise Hamas.
                    La trentaine d’articles pitoyables sur ce site, où l’on faisait semblant de croire qu’Israël faisait la guerre aux malheureux Palestiniens aura atteint des sommets dans la stupidité. Les manifestations en faveur du Hamas auront été nombreuses dans les pays occidentaux. Beaucoup moins dans les pays de la Ligue arabe, lesquels ont déjà compris ce qu’il risquerait de leur en coûter si le jihadisme était en état de pouvoir s’installer du Sahel à l’Irak. Actuellement, des troupes jordaniennes sont massées sur la frontière que menacent les avancées du Califat. Une partie de l’armée égyptienne s’efforce de contrôler les mille kilomètres de frontières avec la Libye, où des groupes armés tentent de s’infiltrer, faisant sauter les pylônes électriques afin de créer un chaos favorable aux ambitions d’Abou Bakr al-Baghdadi.
                    Les responsables politiques de ces pays, et même le pitoyable Abou Mazen avec ses trois neurones, ont fini par comprendre qu’Israël n’était pas du tout une menace pour eux, que leur intérêt serait plutôt dans une coopération économique avec leur puissant voisin, mais que le jihadisme de style Hamas, Boko Haram ou EIIl constituait véritablement un risque vital. J’apprenais hier soir que 93 membres du Hamas avaient été arrêtés par Israël dans les territoires disputés, qui avaient préparé une sorte de coup d’état destiné à renverser l’Autorité palestinienne après le mariage (de haine il est vrai) qui avait prétendu les unir. Voilà qui devrait en faire réfléchir quelques uns dans la région, et même ceux dont les cervelles demeurent les plus fossilisées.
                    Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de condamner avec la plus grande fermeté le Califat ; son éradication est devenue pour les mois qui viennent un objectif prioritaire. C’est très bien. Tout en protestant pour la forme contre les frappes aériennes sur Gaza, les pays de la Ligue arabe attendent, comme tout le monde, que Netanyahou ait fini le sale boulot d’élimination du Hamas.
                    Il ne serait pas impossible que ce même Conseil de sécurité, dans les jours qui viennent, veuille imposer la paix du côté de Gaza, et c’est une solution qui ne déplairait probablement pas aux dirigeants israéliens. Lieberman, lequel fait pourtant partie des faucons, avait proposé la semaine passée, non sans quelque ironie un peu perverse, qu’une force d’interposition de l’ONU occupe Gaza et soit garante de son désarmement. La chose avait paru rencontrer l’assentiment de quelques députés à la gauche du Likoud et j’avais trouvé ça plutôt drôle.
                    En tout cas, plus les instances internationales s’occuperont du conflit Hamas/Israêl, et plus le rôle désastreux du Hamas apparaîtra comme l’obstacle principal à une pacification qui pourrait être favorable à toute la région. Si le Conseil de sécurité, dès les premières pluies de missiles ne s’était par contenté de reconnaître le bon droit d’Israël à se défendre mais avait dénoncé aussi fermement les entreprises du Hamas que, plus récemment, les exactions de l’Etat islamique, les choses en auraient été plus claire et il y aurait eu moins de morts. Mais ce que le Conseil de sécurité n’a pas encore fait, il ne va pas tarder à devoir le faire. La résolution de ce conflit dépend donc très étroitement désormais de ce qui va se passer du côté du front de guerre entre des Kurdes enfin mieux armés et les bandes armées du Califat.
                    On commence à y voir plus clair, et à savoir, comme disait Sun Tzu, « qui sont nos ennemis ». 
                    -------------------------------------

                     http://www.christianophobie.fr/breves/gaza-persecution-systematique-des-chretiens-par-le-hamas

                    Article de Wikipedia. Paragraphe 2.1 A cette page :http://fr.wikipedia.org/wiki/Bande_de_Gaza

                    La quasi-totalité des habitants de la bande de Gaza est musulmane sunnite. Compte tenu de l’émigration des habitants juifs après les émeutes anti-juives de 19295 et du départ des populations israéliennes en 2005, seule subsiste une minorité chrétienne dont le nombre fait l’objet d’évaluations divergentes, notamment en raison de l’absence de précisions à cet égard publiées par l’autorité palestinienne6 et de la difficulté d’estimer l’émigration postérieure à 2007. Une note du département d’État des États-Unis l’évalue entre 1 000 et 3 000 personnes en 20107. Selon Ibrahim Kandelaft, conseiller du président de l’OLP pour les affaires chrétiennes, la population chrétienne de la bande de Gaza représentait 2 500 personnes (soit 0,2 % de la population de la bande de Gaza, contre 0,6 % trente ans plus tôt) au moment du recensement palestinien de 1997 et serait passée à 3 000 personnes en 20016. À cette date, la majorité de ces chrétiens vivaient dans la ville de Gaza, avec une prédominance du rite orthodoxe grec8, suivi du rite catholique, quelques centaines de chrétiens appartenant aux rites copte ou baptiste6. En septembre 2006, au moment des premières menaces contre la communauté chrétienne, le Jerusalem Post estime cette dernière à 4 500 personnes9.

                    Même si l’émigration y était importante10, plusieurs chrétiens de la bande de Gaza se déclaraient au début de 2006 prêts à soutenir le Hamas s’il tenait ses promesses électorales d’améliorer la vie des Palestiniens et non de promouvoir l’islam11. Après que le Hamas avait soutenu Hussam al-Tawil, l’un des candidats au siège réservé à la minorité chrétienne aux élections de 200612, le premier gouvernement de coalition dirigé par le Hamas comportait plusieurs chrétiens10. Les premiers incidents font suite au discours de Ratisbonne en septembre 200613. Une organisation jusque-là inconnue publie un communiqué déclarant « s’en prendre à tous les croisés dans la bande de Gaza jusqu’à ce que le pape fasse des excuses officielles »9. Par la suite, plusieurs organisations se déclarant proches d’Al-Qaïda annoncent vouloir « continuer les attaques jusqu’à ce que les 3 000 chrétiens aient quitté la bande de Gaza »14 :


                    • De Bredevan marc (L'INFOTOX) Bredevan marc (INFOTOX) 19 août 2014 14:47

                      Tous ces constats d’échecs, de réprobations à postériori, de continuelles alertes à telle ou telle ethnie victime d’une religion oscillant, entre barbarie, massacres et discours de paix et d’amour finissent par plonger dans le doute et l’angoisse un monde occidental qui, d’autorité financière et économique, s’est cru et se croit toujours habilité à décerner des labels de qualité « démocratique » à des populations, régimes et pays dont la culture, l’histoire est différente, antagoniste au point que les dirigeants occidentaux s’arrogent le droit d’ingérence et de destruction (massive) quitte à laisser ensuite un chaos dont les premières voire seules victimes sont ces citoyens censés avoir eu le besoin de l’intervention plus ou moins légitimée par l’ONU...(financée par ?) !.
                      Lire, voter et commenter l’article paru sur AgoraVox afin de compléter une réflexion axée sur les causes « oubliées » qui ont produit les conséquences visibles par tous.
                      Un calife à la place d’un terroriste : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-calife-a-la-place-d-un-155509


                      • lionel 20 août 2014 11:49

                        Sauvez les peuples des pays mentionnés des manigances sionistes eut été plus approprié...

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