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Le Parti socialiste à la recherche d’un nouveau premier secrétaire

A la veille de ses traditionnelles journées d’été à La Rochelle (les 29, 30 et 31 août), le Parti socialiste semble en difficulté selon les derniers sondages.

Les Français considèrent qu’il ne remplit pas son rôle de premier parti de l’opposition, ils ne distinguent pas quels sont les éléments programmatiques de son projet, ni ne voient de personnalités suffisamment qualifiées pour le diriger.

Certes d’autres sondages insistent sur l’avance qu’aurait Bertrand Delanoë sur tous ses concurrents pour la prochaine présidentielle.

Mais comme, bien souvent, dans les médias tout se mélange au gré des velléités des uns et des autres et des « humeurs » d’actualités… et l’on passe d’un sujet à l’autre sans l’approfondir, on mélange allègrement ce qui relève du programme politique, ce qui relève de l’action de s’opposer politiquement, mais aussi la problématique de préparation d’un congrès, le choix d’un dirigeant (le premier secrétaire) et celui du ou de la candidate à la prochaine présidentielle.

Et comme, au Parti socialiste, on s’essaye tout de même à un minimum de démocratie et de débat (ne lui enlevons pas cela au moins !), tous les ingrédients sont réunis pour que la presse fasse son miel de tout cela dans un joyeux désordre qui ne permet pas à « l’opinion publique » de se faire une juste idée des choses.

D’autant plus qu’en face Nicolas Sarkozy, dont le sens du débat et de la démocratie n’est pas le point le plus fort, dispose d’une force de frappe politique : le gouvernement, sa majorité parlementaire et l’UMP, tous d’une redoutable efficacité pour jeter le discrédit sur le Parti socialiste dans son ensemble.

Mais une telle situation est-elle faite pour durer ? Non je ne le crois pas. L’histoire et le passé nous enseignent qu’en politique tout peut changer à tout moment et que, surtout, tout change à un moment ou un autre.

Le Parti socialiste, de par sa nature, son mode de fonctionnement, ses habitudes ancillaires, a connu régulièrement de grandes crises sur son identité, ses alliances, sa confiance ou sa défiance à l’égard de ses dirigeants depuis toujours. Bien avant 1971, date du congrès d’Epinay, la SFIO (nom du Parti socialiste à l’époque) connaissait des turbulences. Guy Mollet était contesté par les « jeunes Turcs », les alliances avec les centristes aux municipales dans certaines villes avaient jeté le désarroi au sein des militants. A Epinay, François Mitterrand, à la tête d’une formation groupusculaire et l’appui d’un autre courant tout aussi groupusculaire (le CERES de Jean-Pierre Chevènement), réussissait à évincer Alain Savary et à se propulser à la tête du Parti socialiste.

Dès 1974 après l’échec de François Mitterrand de peu, face à Valéry Giscard d’Estaing, le Parti socialiste se reprenait à douter et une résistance fortement conflictuelle s’organisait autour de la personnalité de Michel Rocard. J’entends encore au congrès de Metz le fameux « Rocard D’Estaing » lancé à l’encontre de Michel Rocard par Gaston Defferre… et le discours de Mitterrand des Deux cultures pour mettre à bas la « deuxième gauche » qui pourtant avait nourri abondamment les troupes de militants du PS.

Les empoignades étaient autrement plus violentes du haut du parti jusque dans les plus petits recoins des sections locales. Cela n’a pas empêché, outre les victoires aux élections locales (municipales et départementales), celle de 1981.

Et je vous ai passé l’épisode de l’élection présidentielle de 1969 où Gaston Defferre portant les couleurs du PS connut la même mésaventure que Jospin en 2002 il fut éliminé au premier tour (à 5 % des voix !) laissant face à face Pompidou et Poher.

Il faut avoir la mémoire bien courte ou encore aucune culture politique ou historique pour ne pas lire et commenter l’actualité politique du PS à l’aune de ce passé-là.

Il faut donc relativiser les propos et les situations actuelles et se garder prudemment de tous ces jugements à l’emporte-pièce que l’on entend et lit de-ci et de-là.

Le Parti socialiste se cherche de nouveau un programme, des alliances, un chef et un candidat pour l’élection phare à la française, celle du président de la République.

Est-ce si désolant que cela ? Manque-t-il de biscuits pour élaborer un programme ? Est-ce vraiment un désert politique autour de lui ? Manque-t-il vraiment de caractères en son sein pour y choisir un chef ? N’y a-t-il aucune femme, aucun homme d’expériences qui puisse rivaliser avec le passé et les compétences d’un Nicolas Sarkozy ? Franchement…

Ainsi, dans l’ordre des choses, va-t-il s’exercer à la réflexion au sein de son université d’été (faite pour cela), tous les partis en disposent, on n’attend pas nécessairement la réponse à toutes les questions de fond, stratégique et de choix d’hommes et de femmes, cela n’est pas fait pour cela.

Précédemment, il a remis d’aplomb sa déclaration de principe en la votant à l’unanimité de tous ses courants.

Puis viendra le temps de son congrès qui a déjà bien commencé, de nombreuses contributions ont été déposées, soutenues par des tribunes libres dans la presse, elles se sont fait l’écho de la richesse des propos et de la diversité du Parti socialiste, est-ce pour autant un drame comme on l’a tant souligné… dans la presse ? Ces textes ont fait l’objet de réunions et de discussions dans les sections et entre les militants. Bientôt certaines de ces contributions vont « migrer » et se rassembler autour d’un nombre plus restreint de motions qui seront le véritable enjeu au congrès de Reims.

Déjà, à l’appel de Julien Dray, un certain nombre d’élus de sensibilités distinctes, ayant signés des contributions différentes, ont proposé que convergent plusieurs contributions en une seule motion.

Ce serait long et laborieux d’expliquer ici les subtilités des nombreuses sensibilités qui se sont manifestées. Mais, en clair, ces élus suggèrent qu’un socle commun existe entre les propositions de François Hollande, Ségolène Royale et Bertrand Delanoë pour ce qui concerne la seule question qui se présente pour le Congrès : les idées et le programme.

Se profilerait probablement une alternative à ce regroupement (encore hypothétique, Bertrand Delanoë n’ayant pas encore fait ses choix… stratégiques) autour de Martine Aubry, le maire de Lille, ancienne ministre du Travail et « mère » des 35 heures avec les amis de Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Il resterait encore sans doute un pôle un peu plus à gauche avec des personnalités comme Henry Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon ou Benoît Hamon… Mais rien de déterminant à cette date.

Est-ce que ce travail-là est si honteux comme le laisserait entendre une certaine presse, la Droite ou une base de la gauche impatiente et insatisfaite ?

Je réponds non, franchement non, tout cela répond à la nécessaire « maturation » des idées et des axes stratégiques.

Ainsi, donc pour mener à bien ce rassemblement et cette majorité qui sortira nécessairement à l’automne du congrès de Reims, il faut un chef. Ils sont plusieurs à s’être déclarés, ils sont même nombreux si l’on prend en compte ceux qui se sont « à moitié » déclarés par prudence, histoire de peser dans le débat et les négociations.

Petit tour d’horizon sur les nécessités premières qui attendent le Parti socialiste et son futur dirigeant :

- le constat : la gauche est en difficulté, elle traverse une véritable épreuve de légitimité, elle ne convainc pas, elle n’est pas regroupée ;

- le Parti socialiste reste, à la mesure du nombre de ses élus, la première force politique à gauche pour un rassemblement, il doit être uni, fort et rassemblé autour de sa direction ;

- pour autant, cet effort de rassemblement doit se faire dans un climat de « renouvellement » avec une équipe crédible ayant de l’expérience, assurant le passé et la continuité du PS, tout en lui donnant un souffle nouveau à la mesure des enjeux actuels nationaux et internationaux ;

- le PS doit être en mesure de passer un « contrat de gouvernement » avec l’ensemble des forces de gauche qui seront prêtes à en discuter avec lui afin de gagner ce qui est essentiel : la bataille des idées ;

- enfin, pour incarner cela et le mettre en mouvement, il faut un premier secrétaire dont le passé, les qualités, le statut d’élus lui confèrent cette légitimité ;

- enfin, le problème de l’élection présidentielle viendra quand toutes ces étapes seront passées.

Pour diriger le Parti socialiste à l’issue du congrès de Reims et pour que tout se passe bien, et que la bataille mère des élections, la présidentielle, se passe bien, ni Ségolène Royale ni Bertrand Delanoë ne peuvent assumer cette tâche.

Pour ma part, parmi les noms qui circulent, celui de Julien Dray émerge nettement pour les raisons suivantes :

Il n’est à la fois ni un « éléphant du PS » dont visiblement l’opinion s’est lassée, pour autant il a l’expérience pour lui.

Né en 1955 (à Oran), il incarne cette nouvelle génération « attendue » aux affaires et à la direction du PS et avec laquelle le président Sarkozy a su jouer avec beaucoup d’habilité.

Ce n’est pas un énarque et je crois que la France a suffisamment fait l’expérience des énarques pour passer à autre chose (ce qu’elle a d’ailleurs fait avec Nicolas Sarkozy), il est titulaire d’une licence d’histoire et géographie et d’un DEA de sciences économiques.

C’est un militant engagé depuis son plus jeune âge puisqu’on le trouve déjà à la tête des manifestations contre la loi Debré en 1973 (loi qui prévoyait la suppression des sursis longs au service militaire). Il se rapproche (comme beaucoup de dirigeants actuels du PS) de la Ligue communiste d’Alain Krivine.

En 1977, à l’université il poursuit son engagement politique par un engagement syndical en prenant la tête du MAS (Mouvement d’action syndical) qui participe à la création du principal syndicat étudiant aujourd’hui : l’UNEF-ID dont il devient le vice-président.

C’est à l’automne 1981, dans la foulée de la victoire des socialistes menée par François Mitterrand qu’il quitte la Ligue communiste pour rejoindre le PS.

Puis en 1984, tout en achevant ses études, il entreprend un tout autre combat, celui du racisme en créant avec Harlem Désir SOS Racisme. Il en sera le vice-président de 1984 à 1988.

A partir de 1988, il crée un nouveau courant au PS : « la Gauche socialiste » avec Jean-Luc Mélenchon qui soutiendra bruyamment le mouvement lycéen en 1990 contre le gouvernement Jospin. Ce qui lui vaudra une rancune tenace de celui-ci à son égard.

Je passe sur les différents déboires de la « Gauche socialiste » qui résume assez bien la capacité du PS à se prendre les pieds dans le tapis à pousser trop loin et trop vite la réflexion.

Il devient tout de même le porte-parole du PS en 2003, prend le parti de Ségolène Royal pour la présidentielle et devient même l’un de ses porte-parole.

Il a été élu député pour la première fois le 13 juin 1988 dans la 10e circonscription de l’Essonne et toujours réélu depuis (en 1993, en 1997, en 2002 et 2007).

En 1988, élu aux élections régionales d’Île-de-France, il en devient l’un des vice-présidents.

Certes, il n’est pas le seul à pouvoir faire valoir ces titres-là. Mais il y a tout de même une singularité dans son parcours. Proche de la jeunesse, il a aussi contribué à la création de mouvements comme la FIDL (Syndicat lycéen), mais aussi l’association pour l’égalité des droits dans les quartiers en difficulté Ni putes ni soumises. Pour autant, il s’est spécialisé au PS dans les questions de sécurité.

Enfin c’est un élu issu de la banlieue.

Son parcours démontre la qualité et la solidité de son engagement, ses grandes capacités d’organisateur, ses différentes fonctions de porte-parole en ont fait l’un des cadres du Parti socialiste les plus en vues dans les médias. Il a l’habileté et la dextérité des interviews en direct.

S’il était porté à la tête du secrétariat du PS à l’issue du congrès de Reims, il possède les atouts pour réveiller un PS mal en point, et surtout le « propulser » dans ce nouveau siècle, « l’actualiser » pour le placer à hauteur des enjeux nouveaux que posent la mondialisation, les problèmes énergétiques et environnementaux.

L’avenir nous dira très vite de ce qu’il en ira…

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61 réactions à cet article

lerma 22 août 2008 10:37

Le PS n’a plus de leader intellectuel comme JOSPIN et le nivellement vers le populisme de la candidature de Ségolène ROYAL qui a amené la gauche dans son ensemble dans une grave déroute électorale démontre bien qu’il faut une deconnexion avec le marketing.

Vous dites (en brave militant qui ose le dire !) que DELANOE constitue une voie possible.

Moi,je regarde comment il a formaté Paris (j’habite en banlieue) et comment il a entretenu la spéculation immobilère à Paris (700 millions d’euros de bénéfice pour la ville de Paris)

Il réduit les infrastructures routiers sans avoir ou participé à un schéma directeur de transport public nouveau et moderne et sans proposer des solutions à l’élargissement des voies de circulation nécessaire ici et là.
En plus cette ville est devenue très sale

Quand je regarde les commerces,nous voyons de plus en plus de quartier communautariste aussi bien dans l’ethnie que dans la mono-activité.

Bref,un bilan desastreux pour moi qui n’habite pas Paris !

Paris ,c’est n’est pas la gauche ! c’est une des nombreuses composantes electorales des voies de gauche et il ne faut jamais l’oublier

Excusez moi,mais quand un Maire n’est pas capable d’envoyer des enfants ou des familles modestes en vacances au soleil dans le sud de la France mais qu’il ne propose QUE : PARIS PLAGE,on ne peut pas faire confiance à cet ancien représentant du marketing,qui considére que la politique c’est du marketing.

Julien DRAY,n’aura jamais aucune crédibilité ,c’est un populiste démago et opportuniste qui économise des montres Place Vandome ! (il s’ose parler des masses laborieuses ?????) et il vient de l’extreme gauche !

SEGOLENE ROYAL : Franchement,comment osez vous lire accorder encore un crédit ? Elle à imposé sa "candidature" par des médias coutisans principalement féminin et n’avez rien comme argument de campagne que du TSS primaire
D’ailleurs,après la campagne elle a renié "son programme" ! (bonjour la crédibilité et le foutage de geule de l’electeur )
Sans parler qu’elle se cache pour aller prier à l’église.

C’est une techno ,catholique qui cherche à substituer les idées socialistes par la compassion sociale du catholicisme

Le seul qui reste à mon sens un socialiste crédible et efficace,c’est Laurent Fabius,mais les interets des petits barons n’accepteront jamais qu’il représente et qu’il porte un projet socialiste pour 2012

Le PS est mort,il faut vous faire une raison,j’en ai fais mon deuil moi aussi en votant Nicolas Sarkozy au dernier moment

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- Vilain petit canard 22 août 2008 10:55
  
  @ lerma : "Le PS n’a plus de leader intellectuel comme JOSPIN"... Ah ah ah lerma vous êtes impayable ! Ah le leader dont personne ne veut, sauf à Cintegabelle... !!!!
  
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- Pelletier Jean 22 août 2008 13:46
  
  @lerma,
  
  La conclusion de votre post illustre ce qui soutient votre propos de, excusez moi, de droite ....
  on n’en attend pas moi d’un militant de droite le lynchage systématique de tous les dirigeants potentiels du PS.
  
  Quand à l’allusion sur la "fantaisie" de Julien Dray de collectionner les montres vous me faites rire rien qu’à penser à Sarkosy pour lequel vous avez voté ... alors là vraiment c’est toute la culture de l’argent la plus outrancière qui s’étale.
  
  Mais bon à quoi bon polémiquer…. Je pourrais écrire des « kilos » du même tonneau pour toute l’équipe de Sarkozy que vous soutenez.
  
  Mais vous passez soigneusement sous silence le rappel historique que j’ai fait et qui démontre qu’à mn moment où un autre la roue tourne.. et que, ne vous en déplaise, le Ps a en son sein de nombreux intellectuels (heureusement il n’ya pas que Jospin)
  
  Et je suis persuadé que Julien Dray a l’énergie, l’intelligence et le talent pour mener à bien la nécessaire opération de sauvetage du PS.
  
  Bien à vous.
  
  Jean
  
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- Vilain petit canard 22 août 2008 10:53
  
  Le Parti Socialiste n’a en fait connu qu’une seule véritable victoire, c’est l’élection présidenteille de 1981, où Mitterrand réussit à passer devant Giscard, qui énervait tout le monde avec ses airs de Louis XV de campagne. Depuis cet événement fondateur, le PS traîne sa mélancolie et attend le retour de l’Age d’Or et de ses Safranes de fonction.
  
  Aucune idée, que des leaders, ainsi pourrait-on résumer le fonctionnement de ce tanker, qui ne se réveille que pour des présidentielles, et rechute dans la dépression mutique à chaque échec électoral national. Tout juste arrive-t-on à les mobiliser pour les législatives (et encore, on a vu l’an dernier, ce que ça donnait), les municipales, sénatoriales et euroépennes ne sont pas à la hauteur des enjeux de ce réservoir inépuisable de Présidents qu’est la rue de Solférino.
  
  Alors ce coup-ci, on nous sort du chapeau le lapin Julien Dray. Apparatchik vigoureux, amateur de montres de luxe (tiens), qui s’était fait remarquer pour avoir dit que le thème de la sécurité deviendrait un enjeu central (re-tiens), et qui a organisé et télécommandé le fameux mouvement "anti-méchant", sobrement intitulé Touche pas à mon pote. Ce glorieux épisode a durablement donné un existence politique à M. Le Pen, satisfait, mais tout étonné de se retrouver au centre du débat politique de cette fin du XXe siècle.
  
  Je me rappelle l’époque point si lointaine où le fameux renouveau trouvait à s’incarner dans certaine Dame Blanche, favorite désignée pour la victoire par les instituts de sondage d’habitude plus experts en yaourts et couche-culottes. Avant, on nous brandissait d’un air entendu Hollande, producteur de pousiéreuses blagues de cabaret, qui lui tenaient lieu d’idées. Il ya peu, le même air entendu et averti servait à nous présenter l’inoxydable Jack Lang comme l’Alpha et l’Omega du futur renouveau (toujours lui), et aurait même été plus présidentiable que les autres d’après les mêmes sondageurs yaourtiers et couche-culottiers, ça lui en avait bouleversé sa couleur et son balayage. Delanoë, auréolé de son prestige de maire d ela plus grosse viell (en-dessous, ça compte pas) gigote et trépigne, en essayant de rester pote avec tous ses concurrents, c’est pas gagné.
  
  Qaunt au programme, ou aux idées, ben on sait pas trop. Il paraît que Martine Aubry (attentiion, autre présidentiable en vue) travaille sur le Projet de Synthèse des Idées de Programme pour 2012, oulala, attention, c’est chaud patate.
  
  Ouais. Comme vous dites : l’avenir nous dira très vite de ce qu’il en ira…. encore que "très vite", c’est pas sûr...
  
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  - Vilain petit canard 22 août 2008 11:06
    
    Oups, pardon, Delanoë est maire de la plus grosse ville, et pas de la plus grosse vieille...
    
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  - Pelletier Jean 22 août 2008 14:43
    
    rien qu’un mot... un seul... vous êtes vraimment un vilain petit canard..... dommage.
    
    bien à vous
    Jean
    
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  - Vilain petit canard 22 août 2008 15:15
    
    Oh pas si vilain que ça. Je me demande si le PS n’aurait pas intérêt à faire carrément sa peretsroïka, et à compter sur ses militants plutôt que sur ses "élites".... Renouveler un bon coup le haut de la pyramide hiérarchique. Depuis trente ans qu’on les voit se faire des croche-pattes, faut avoir la foi chevillée au corps pour rester encarté, vous ne trouvez pas ? Ceci dit, Dray est pas mal, mais c’est un tout nouveau venu....
    
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  - Pelletier Jean 22 août 2008 16:24
    
    @vilain Canard,
    
    justement c’est un nouveau venu .... il faut espèrer qu’il aura la main pour donner le bon coup de balais dont a besoin le PS.
    
    bien à vous.
    
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  - Pelletier Jean 22 août 2008 23:10
    
    @vilain petit canard,
    
    en fait être socialiste cela ne veut pas dire être encarté.... c’est un engagement plus profond et le Parti socialiste n’est jamais la propriété de l’un plus qu’un autre... ils ne sont que les locataires provisoires......le "socialisme est une idée qui fait son chemin"
    
    bien à vous
    
    Jean
    
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  - Deneb 22 août 2008 10:57
    
    C"es vrai que le PS aurait radicalement besoin d’un nouveau souffle. Que Dray soit capable de l’assumer, je suis sceptique, même si j’aime assez le personnage. Mais la vraie question est : le PS ne serait-il pas devenu un éléphant, qui n’arrive plus à maneuvrer dans l’espace réduit de ses contradictions intèrnes ? Sur des vrais problèmes d’avenir, ils sont en effet en desaccord total. Je veux parler du tsunami des moyens de communications qui déferle sur notre civilisation, où se pose effectivement la question des droits d’auteur, l’accessibilité et le partage de la culture et les rapports economie-culture qui dans l’etat actuel des choses nuisent l’une à l’autre. L’absence de consensus sur ces problèmes décisifs pour notre avenir ne me rassure pas, et je me demande parfois si au moins une partie du PS ne soit pas complice des grands capitaux dans leur entreprise de manipulation des masses.
    
    Je le dis souvent, celui qui proposera Internet gratuit pour tout le monde gagnera des elections futures. En plus ça couterait une broutille. Il faudrait juste du courage, donc ce n’est pas gagné.
    
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    - Yvance77 22 août 2008 11:31
      
      De deneb je cite : "Je le dis souvent, celui qui proposera Internet gratuit pour tout le monde gagnera des elections futures. En plus ça couterait une broutille. Il faudrait juste du courage, donc ce n’est pas gagné."
      
      Dans ce cas je vote deneb
      
      Cela dit ce n’est pas idiot ; mais la licence globale suffira à s’attirer les bonnes grâces de d’jeunz
      
      Sinon ayé lerna la Boutin elle te l’a trouvé ton pucier ou logé ?
      
      A peluche
      
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    - Deneb 22 août 2008 11:47
      
      Yvance, merci de votre vote. Vu que nous sommes d’accord, je voterais également pour vous, et j’espère que l’on soit de plus en plus nombreux à se rendre à cette évidence. Cela dit, la licence globale n’est qu’un pas vers la solution, qui est la séparation de l’immatériel et de l’economie, à l’instar de la séparation de l’église et de l’etat il y a un siècle.
      
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    - Pelletier Jean 22 août 2008 13:53
      
      @deneb,
      
      Vous soulevez un sujet qui va venir sur le devant de l’actualité avec le projet de loi liberticide de Mme Albanel sur Internet.
      
      Je vous rappelle que Michel Rocard très récemment et Ségolène Royal se sont prononcé sur le principe de la licence global qui va dans le sens de ce que vous appelez l’internet gratuit.
      
      Je me permets de vous renvoyer à de précédent article sur le sujet dans AgoraVox :
      
      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37788
      
      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32761
      
      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41223
      
      Bien à vous
      
      Jean
      
      Répondre Signaler un abus Lien permanent
    - Deneb 22 août 2008 14:03
      
      Comme j’ai déjà dit, la licence globale n’est qu’un petit pas. Mais au PS, personne n’a le courage d’aller plus loin. Peut-être Attali, le plus clairvoyant de tous, mais est-il encore au PS ? Reste que DSK, Lang et autres sont furieusement opposés à toute tentative de la séparation de l’economie et de l’immatériel.
      
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    - SALOMON2345 22 août 2008 17:13
      
      La mondialisation, joker servant à glander lorsque l’on n’a plus rien sous le chapeau, un peu comme : les voitures roulent vite, laissons les donc rouler, on n’y peut rien ma brave dame, les temps ont changés etc etc !
      Il est est vrai que - en sus d’idées neuves - nous n’avons plus d’acteurs "tribunitiens" susceptibles d’emporter les suffrages nécessaires à la victoire ; mais il se peut que les édiles ( les 2 ou 300 premières à solférino), reconduits à chaque élection et devenus des "professionnels" , se contentent désormais des pouvoirs locaux, la politique nationale étant financée maintenant sur fonds publics, cette rente peut leur suffire, à voir avec quelle gnaque ils "admonestent" - du bout des lêvres - les brigands au pouvoir, tandis que 8 à 10 millions attendent vainement 2012....une brioche !
      
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    - imarek 22 août 2008 11:55
      
      Pendant les vacances j’ai lu les contributions en vue du prochain congrès. Ca m’a pris un peu de temps car il y en a une vingtaine. Et je dois dire que je suis resté sur ma faim. Globalement, ce qui m’a frappé c’est la résignation qui apparait malgré tout dérrière leurs propos, ensuite leurs propositions sont peu consistantes voir naives. On voit très bien aussi la disparité des ces contributions, ca va de l’extrème gauche au modem voir à l’ump. Une synthèse parait peu problable. Dans le détail, oh surprise, c’est la contribution de ségo qui m’a semblé la plus robuste (pourtant dieu sait si je la déteste). J’ai été déçu par la contribution de M.Aubry. L’analyse du contexte (economie/europe/mondialisation) dans la contribution de Emmanuelly/Hamon est excellente et du coup la suite est peu crédible.
      
      Voilà, j’ai l’impression qu’ils ne savent plus ou ils en sont ni sur quelle planète ils habitent. Je leur souhaite bon courage quand meme.
      
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      - Pelletier Jean 22 août 2008 14:17
        
        Imarek
        
        Je salue votre courage pour avoir lu l’ensemble des contributions.. mais il y a plusieurs manières d’envisager la politique, il y a la polémique pointilliste peu constructive… et puis il y a la volonté politique qui peut faire avancer les choses, Mitterrand était un grand maître en la matière, j’imagine pour ma part que julien dray qui a été un « bébé » Mitterrand a hérité de lui ce savoir faire.
        
        Car aujourd’hui la gauche pèche plus par manque de volonté que d’idées… il faut arrêter la dessus, quand je vois tous les travaux menés ici et là dans les commissions dans les clubs de toutes obédience de gauche, des idées il y en a …
        
        Ce qui nous manque c’est la volonté et l’énergie qui puissent agréger les composantes de la gauche et mener à bien les discussions pour trouver et mettre avant ce qui nous rassemble au lieu de ce qui nous divise.
        
        Bien à vous.
        
        Jean
        
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      - Maurice-Alain BAILLERGEAU 22 août 2008 12:03
        
        Pressé de présenter votre candidat, vous avez oublié de faire mention de la candidature de Pierre MOSCOVICI.
        
        Le fait qu’il présente une autre approche du sujet (remise à niveau du PS et de ses idées sur 3 ans + choix du candidat en 2011) aurait mérité un paragraphe.
        
        Je sais que le combat des individus est plus "cinématographique", mais on ne peut pas en même temps dire que le PS n’est dans son siècle et ne pas prendre le temps de changer l’approche.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Pelletier Jean 22 août 2008 16:27
        
        @Maurice alain Baillergeau,
        
        non je ne l’ai pas volontairemnt oubliè, mais il n’ets pas le seul non plus que je n’ai pas cité Marylise Lebranchu, Martine Aubry , Benoit hammon etc ....
        
        j’ai déliberemment fait un choix, c’est une tribune libre ... et j’explique mon choix.
        
        bien à vous.
        
        Jean
        
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        Botsu 22 août 2008 20:03
        
        Les valeurs de la droite ? Travail des rentiers et des gros actionnaires xD ? Sécurité pour ceux qui sont du bon côté de la barrière ? Je te mets un + pour ta photo et tes quelques lignes. Bises.
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 16:29
        
        @calmos,
        
        si je n’ai pas changé... vous non plus....cynique, violent, injurieux.... ce n’est pas comme cela que l’on peut construire, ni même comprendre le monde.
        
        vous me désolez.. ;
        
        Jean
        
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        Mescalina 22 août 2008 12:49
        
        Sympatoche article. Pour Dray, M. Carembar, il ne manquerait plus que ça, avec une nouvelle candidature de ROYAL, pour en finir définitivement avec ce parti.
        
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        tarkan 22 août 2008 13:31
        
        Les socialos saison 6 , on va se fendre la gueule a l’automne !!! :D
        
        Rappel dans la saison 5 nous avons eu :
        la separation de sego et Francois
        la reconnaissance de l’economie de marche
        Dsk parti au fmi
        ...
        
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        maxim 22 août 2008 14:29
        
        Julien Dray ?
        
        proche de Krivine et son utopique ligue communiste révolutionnaire ...
        
        en 2008 ,là ou maintenant les partis socialistes des autres nations sont devenus des sociales démocraties ,nous nous avons encore des socialistes qui se réclament d’un monde d’un autre temps ...
        
        croyez vous sincèrement que les socialistes et j’en connais ( dans ma famille il y a des gens issus de l’enseignement et de gauche ) croyez vous donc que ces gens que je connais partagent le sectarisme de ces communistes révolutionnaires ,alors qu’ils sont tous propriétaires ,vont en vacances et pas n’importe où ,qu’ils roulent confortables voitures ,ont ils envie d’épouser les thèses d’un Krivine ,d’un Besancenot et consorts ?
        
        Dray sentant la place vacante et sachant que S . Royal est grillée politiquement ,idem pour les éléphants qui s’accrochent à leurs fauteuils de députés ,bien contents de toucher les émoluments liés à la fonction ,mais qui resteront dans la douce quiétude du Palais Bourbon en attendant que ça se passe .....
        
        il y avait bien DSK ,mais il est à l’aise dans son poste du FMI ,bien trop content de ne pas faire partie de la mélée .....
        
        Aubry ....les 35 heures ,elle les traine comme des casseroles ,Delanoé ,c’est plutôt le Parisiannisme ,et le boboisme !....
        
        Royal on a tout dit sur elle ,et elle est encore la seule à croire qu’elle est la meilleure ....
        
        qu’est ce qu’il vous reste ,peut être Manuel Valls qui semble être pragmatique et sans oeillères ,du moins dans les débats politiques ,en réalité pas grand monde ....
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Sylvie et Nicolas 22 août 2008 14:38
        
        "Proche de Krivine" ?! Mais vous êtes antisémite !
        
        Just a joke
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 16:34
        
        @maxim,
        
        cette manière de voir les choses....vous êtes dépressif pour mettre tant de morgue et de haine et de négatonisme en toute chose.
        
        heureusemnt le monde est un peu plus compliqué que vous ne le voyez et pas si définitivement simple et "mauvais".
        
        Ouvrez les yeux, tendez les oreilles .... ouvrez votre esprit.... apprenez un peu la tempérance et la toléarnce..
        
        et ouvrez vous à l’espoir ..... vous verrez cela fait du bien.
        
        bien à vous tout de même.
        
        Jean
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        maxim 22 août 2008 21:09
        
        bonsoir Mr Pelletier ...
        
        moi dépressif et négationiste ?
        
        allons donc ,seulement réaliste et pragmatique ,souvenez vous lors de la campagne présidentielle ,vous étiez tellement accroché à vos certitudes que S .Royal allait arriver en tête ...
        
        vous teniez le mème discours à mon égard ainsi qu’à ceux de mon bord ......eh oui ,la droite ,pas celle des gens de la haute qui voyage en avion personnel et loge au Ritz ,non,cette droite populaire qui existe depuis des lustres ,celle des commerçants, des artisans ,des petits patrons ( je le fûs avant de prendre ma retraite ..)oui il y a des employés et des ouvriers de droite également ,et ces gens ont le même droit de vote que vous ,le même droit de s’exprimer également ,ne sont pas interèssé par la grande vie ni par le luxe ,mais par le bon sens ,la sauvegarde des valeurs traditionnelles ,celle qui encense le travail ,le goût de l’effort ,de la récompense au méritant ,de la transmission du patrimoine,tout ce qu’ont lègués ceux qui étaient avant nous ,et que nous devons sauvegarder ,améliorer dans le bon sens ....
        
        et finalement ,nous avons eu raison !
        
        voyez les résultats d’un certain 6 Mai ,et posez vous la question une fois seulement ,pourquoi les Français ne veulent plus de cette gauche à la tête du pays ?
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        maxim 22 août 2008 22:01
        
        salut Calmos .....
        
        exact ! il y a bien longtemps que les ouvriers et les travailleurs en général ne mordent plus aux belle paroles des flemmards et grandes gueules patentées du syndicalisme !
        
        on n’est plus ni en 36 ni en 45 !
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Pelletier Jean 24 août 2008 12:12
        
        ce que je ne comprends pas avec vos commentaires ce sont les conclusions définitives du genre : "les années Miterrerand définitivement effacées" ou l victoire définitive de la droite
        comme si le parti socialiste c’était l’enfer absolu et la droite de Srakosy le nirvana pour la fin des temps....
        
        vosu me présentez comme un mpilitant socialiste aveugle.... si vous me lisiez avec plus d’attention vous verriez que ce n’est pas le cas.
        
        J’ai des convictions socaile et humaine dans un monde où l’argent est roi et la puissance exercée de ce coté là ... je ne pense pas que cela soit aussi indigne que vous le dites..
        
        Mon meilleur ami a voté Srakozy et pour autant il reste mon meilleur ami et je n’ai pas cessé de l’aimer pour autant .....
        
        donc ça va votre manière de "défomer" systématiquement le point de vue d e ceux qui ne pensent pas comme vous.
        
        votre manière de faire fait peur ela rappèle les pires périodes de notre histoire
        
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        katalizeur 22 août 2008 14:38
        
        eh bien
        restez bien dans les vieux schemas
        @ l’auteur : etes vous un elu socialiste ? je crois que oui
        avec ce que j’entends autour de moi ,beaucoup de personne commence a prendre conscience que le ps et ump c’est les deux faces de la meme piece ( bonnet blanc et blanche casquette)
        je vous laisse a vos pronostiques turfistiques,car quelque soit le gagnant ce ne sera qu’une monture de plus pour les banksters modialistes
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Pelletier Jean 22 août 2008 16:38
        
        @Katalizeur,
        
        hé non je ne suis pas un élu socialsite, j’aurai pu l’être mais je n’ai jamais fait ce choix
        je suis un très vieux militant socialiste (c’ets pour cela que j’ai de la mémoire... c’est une chance, cela contribue à la sagesse) et un militant de base... tout juste impliqué dans la gestion d’une caisse des écoles... (en un mot les cantines scolaires) donc très terre à terre.
        
        pour autant cela ne me prive pas d’avoir des idées.... les vôtres sont bien noires... reprenez un peu de moral.
        Bien à vous
        
        Jean
        
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        katalizeur 22 août 2008 18:24
        
        @ Jean PELLETIER
        Je n’ai pas les idées noires comme vous dites,bien au contraire je vois un peu plus clair car moi je fut un elu pendant de longues années ,et je considere que je porte un lourde responsabilité d’avoir été pendant trop longtemp l’idiot utile de la politique, enfin d’une certaine politique .
        je n’ai pas su voir comme beaucoup les manipulations subtiles d’une" elite" qui nous faisait glisser doucement,mais surement dans l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui
        j’ai mené beaucoup de combats futiles en pensant etre de grandes batailles,la doxa pousse pour que nous les menions car cela rentre dans sa strategie : user les energies.
        j’avoue je fut manipulé .
        mon combat aujourd’hui est d’essayer de remonter la pente ,mais qu’il est difficile d’expliquer meme a ses proches qu’il existe d’autres paradigmes et que celui ou nous etions si bien devient le pire de tous.
        
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        Philou017 23 août 2008 08:30
        
        Merci katalizeur pour votre témoignage.
        
        Le PS n’est plus qu’une machine électorale au service de quelques leaders autoproclamés.
        Le problème, c’est qu’avec le temps , le programme "socialiste" est devenu vide de sens, et ça commence à se voir sérieusement.
        J’ai discuté avec des sympathisants socialistes et beaucoup sont amers. Qu’attendent les militants pour faire le ménage et promouvoir des leaders qui ressemblent réellement à des socialistes.
        
        Quand on voit DSK et Pascal Lamy à la tête de deux des organisations mondiales les plus destructrices socialement... Qu’est-ce qu’il faut pour leur ouvrir les yeux ?
        
        Rappel : "Socialistes" passés par le programme "Young Leaders" de la French Américan Foundation :
        
        François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg ; Alain Richard, en compagnie de Laurent Joffrin, Christine Ockrent et autre Alain Minc...
        
        Quand aux CV de DSK et Pascal Lamy, ils sont édifiants (voir Wikipédia).
        
        Dans ce cadre, rien d’étonnant de voir un Eric Besson ou un Kouchner changer de casaque...
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Pelletier Jean 24 août 2008 12:16
        
        @kataliseur,
        
        malgrè tout l’histoire avance même si c’est à petit pas et au prix de compromissions....il ne faut pas réver un monde idéal pas plus au Ps qu’ailleurs... ; c’est une question d’équilibre et de orportion.
        
        Oui il y a des "pourris" à gauche même au PS et des gens formidable à droite .... pour autant ce sont des corpus d’idées qui se mettent en place
        
        et pour moi c’est tout de même mieux à gauche, au Ps qu’ailleurs..
        *bien à vous.
        
        jean
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Cug 22 août 2008 15:07
        
        Le problème du PS n’est pas son premier secrétaire car il est difficile de trouver pire que Hollande un membre des "young leader" quoi que il en existe d’autres sur les rails pour prendre sa place et perpétuer la mu du PS en pari démocrate US.
        
        Le problème fondamental du PS est qu’il n’est plus socialiste.
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        katalizeur 22 août 2008 15:51
        
        le domaine public
        http://www.dailymotion.com/LeLibrePenseur/video/x5xeg0_la-mascarade-france_news
        la mascarade en france
        il y en a aussi pour le ps : la parti socialiste ou parti sioniste
        
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        katalizeur 22 août 2008 16:00
        
        la justice veut que les deux plateaux de la balance soit en equilibre, donc apres les uns les autres :
        http://www.dailymotion.com/LeLibrePenseur/video/x5mp9k_nick-dupontaignan-et-les-usa_news
        
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        katalizeur 22 août 2008 16:30
        
        et maintenant le desert : ou sont les hommes (avec un grand H) dans cette putain de soi disant republique :
        http://www.dailymotion.com/LeLibrePenseur/video/x46aj3_maastricht-le-complot-bankster_politics
        
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        Daniel R 22 août 2008 16:42
        
        Un seul mot d’ordre pour 2012 : 5 ans avec Sarko, c’est déjà trop et ça suffit !
        
        60% des électeurs semblent être d’accord sur ce point.
        
        En partant de ce constat, quoiqu’on en pense, un seul candidat à la présidence sera élu et ce candidat viendra soit de l’UMP, soit du PS. Je ne vois pas actuellement de personnalité, non pas capables mais juste crédibles, en dehors des ces partis.
        
        La réussite de ces partis, chacun de leur côté, est d’avoir marginalié leurs concurents. Je le déplore, le constate et prend acte de l’état des forces en présence.
        
        A droite, il est probable que Sarko, même impopulaire, tente de s’accrocher et possible que Villepin ou Borloo, avec l’appui d’un Devedjan rancunier, arrivent à l’évincer.
        
        A gauche, les militants doivent choisir dès maintenant leur Secrétaire-Candidat en tenant compte uniquement de ce que chacun des postulants a réellement accompli. Le candidat idéal devra avoir gouverner avec succès une région. Il faut être fin politique et persévérant pour accéder à cette fonction dans notre pays. Cela aura l’avantage d’éliminer tous les beaux parleurs schizo qui sont à gauche devant les militants et à droite lorsqu’ils sont ministres ou au FMI
        
        Le nouveau secrétaire devra être clairement le prochain candidat à l’Elysée. Il devra sélectionner et présenter son équipe aux citoyens. Tenir une conférence de presse hebdomadaire afin de créer un contre pouvoir virtuel mais crédibles. Il devra dire clairement ce qu’il garde ou réformera de la politique du gouvernement. En clair lui et son gouvernement fantôme devront exister et pousser les troublions qui ne respectent pas les règles démocratiques vers la sortie.
        
        Les citoyens en ont assez de n’avoir le choix qu’entre des gugusses gonflés et poussés par les "instituts" de sondages et les médias aux ordres de leurs riches patrons.
        
        Une équipe, un bilan, un programme.
        
        Julien Dray, quelle blague ! Ce n’est pas lui qui tutoie les journalistes et s’est mélé avec le succès que l’on sait des affaires de coeur de Ségolène et François ? Et à part ça, quel est son bilan ?
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 17:58
        
        @Daniel L.
        
        je te suis assez sur le début de ton commentaire, mais je trouve ton jugement sur julien Dray excessif....en tout cas il en est son quatrième mandat dans la même circonscription ... et jette un coup d’oeil sur sa bio (tu as sans doute passé un peu vite sur la partie de la tribune qui rappelle son parcours)
        
        je suis d’accortd pour considérer qu’il n’est pas le seul candiadt possible, il est le mien et c’est mon choix.
        
        sinon tu soulèves une vraie question : dans toutes les démocraties européennes c’est le patron du parti qui s’y colle pour les élections et la direction des affaires en cas de victoire.
        Mais il ne t’a pas échappé qu’au PS s’il ya un consensus entre les différents clans c’est bien de désigner au prochain congrès un Premier secrétaire qui ne sera pas candidat au présidentiellle.... c’est pourquoi dans ce cas de figure je trouve que Julien qui est un excellent organisateur et l’a prouvé moulte fois pourrait permettre au PS de retrouver du souffle et de passer à la vitesse supérieure.
        
        bien à vous.
        
        Jean
        
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        Sylvain Reboul 22 août 2008 17:03
        
        En effet pourquoi pas JD. Mais sur la base des critères retenus par ton (je suis membre du PS) argumentation n’est certainement pas le seul à être un(e) bon(ne) candidat(e).
        Sauf que tu oublies celui qui me paraît essentiel en cette crise de la démocratie : comment en restaurer la crédibilité et celle de la politique dans et surtout hors du parti ?
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 18:03
        
        à Sylvain,
        
        je ne sais pas si tu fais allusion à Ségolène sur la fin de ton post ....
        elle n’a pas envie d’être Premier secrétaire , tout le monde au parti le sait ... elle est en négociation pour rassembler la contribution la plus large , mais elle ne postulera pas à ce poste et cherchera à y mettre une personne qui lui sera utile dans sa deuxième tentative aux présidentielles.
        
        Hollande qui tient un nombre important de fédération du Ps va peser dans ce congrès.... et dans cette situation Julien Dray a toutes ses chances... mais je suis d’accord il n’est pas le seul, mais il est assez bien placè dans la conjoncture actuelle..
        
        bien à toi.
        
        Jean
        
        Répondre Signaler un abus Lien permanent
        
        Philou017 23 août 2008 08:05
        
        Trouver un candidat, pas tres difficile. Mais un programme...
        
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        Jean-paul 22 août 2008 17:50
        
        Julien Dray ( ex porte parole de Segolene Royal )qui reve d’un nouveau mai 68 vu qu’il etait trop jeune al ’ epoque .
        sur www.youtube .com
        Excellente idee :Julien Dray premier secretaire du parti socialiste donc futur candidat a la presidence .
        Notre president va adore .Imaginons un debat Sarkozy -Dray .......
        
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        Matéo34 22 août 2008 18:11
        
        @ L’auteur.
        
        Bonjour,
        
        Pour un article qui présente une démarche militante, c’est pas mal.... L’approche historique, c’est un peu "la SFIO et rien autour" (c’est de bonne guerre... )... Vous vous plaingnez de la presse mais ensuite cous dites que les contributions sont reprises par la presse, c’est contradictoire mais pas bien grave.
        
        Le manque de l’article, c’est qu’il n’y a aucune interrogation sur les causes de "l’épreuve du manque de légitimité" de la gauche (tu emploies au sens large, à ne pas confondre avec celle des médias, gauche = PS, voir DCB et N Mamère, ne soyons pas chien !) et sur le "renouvellement".
        
        - Le manque de légitimité est, à mon avis, que beaucoup de lois votés par la gauche ont créer les premiers contrats précaires (les premières exonérations de cotisations sociales ont été votées par le gouvernement Rocard) et ont tiré le salariat vers le bas. La désindustrilisation et l’explosion de la précarité dans tous les secteurs, l’abandon des mission de services publics et des missions du secteur public économique n’ont fait que donner une impression que la gauche au gouvernement ne faisait qu’adapter au lieu de changer les choses et que peu importait le sort des gens. Tout débat autour des choix économiques a été tué dans l’oeuf : notre industrie est plus rentable, on doit basarder, l’avenir est au service sauf qu’un secteur qui n’a besoin que de peu de main d’oeuvre qualifiée et précaire, ben cela ne fait ni la richesse, ni le lien dans une Nation.
        La précarité a explosé, meme pour les plus qualifiés. Tant que la gauche ne se battera pas pour poser un système qui favorisera une industrie forte et diverse, qui favorise l’emploi qualifiés et les salaires. A mon avis industrie forte et salaires sont les deux tabous que la gauche (toute la gauche, car ce développemnt concerne tant la période Mitterand que la période Jospin) doit casser.
        Les gens en précarité votent très peu (si al politique ne peut pas changer leur quotidien, pourquoi voter et si c’est chacun pour sa geule, alors votons chacun pour chacun sa geule), ceux qui votait à gauche et qui on vu ce que leur couter les prétendues adpatations ont soient virés de bord, soit ailleurs... C’est là la tentation centriste : ceux qui votent sont surtout ceux ont une situation stable, et ils votent rarement pour un programme de gauche.
        
        - Sur le renouvellement, je pense que vous etes peu de choses sur des faits qui ont beaucoup d’importance : l’Europe et les ralliements à Sarkozy. Ces derniers sont quand meme révélateur que la droite a imposé ses idées. Ces quelques cas ne sont pas à sous estimé.
        
        La social-démocratie a été balayée dans les pays de l’Europe centrale après les mise en place au pas de charge des critères de l’UE, les votes négatifs au référendum sur l’Europe (Maastricht par le Danemark, le TCE par la France, les Pays Bas et l’Irlande (parce que Lisbonne, c’est pareil que le TCE) : comme la social démocratie n’a fait que mettre en place un système où le débat politique n’a qu’une place mineure (si c’est l’économie qui commande et que l’on ne peut pas allez contre, alors c’est la fatalité qui l’emporte sur le projet et il n’y a plus besoin de voter), le politique ne désssine plus un cadre politique et des actions qui construit une nation, un lien, il ne fait définir comment les allocations vont etre réparties suite aux dégats sociaux. Le problème, c’est qu’on construit rien en cotérisant une jambe de bois.
        
        Le plombier polonais me dérange pas, du moment qu’il est payé a égalité avec le plombier français, belge ou autre, mais cela répond pas qui va développer la Pologne. Si on ne créer pas un intéret commun des peuples, comment voulez vous créer un lien européen ?
        
        Le principal problème du PS, c’est qu’il n’a pas encore réglé sa contradiction de ce lien politique nationale - politique européenne.
        
        Que cela J Dray ou un autre, ce n’est pas là le problème essentiel.
        
        M’enfin, c’est l’avis d’un militant de gauche qui n’est pas au PS.
        
        Bon congrès quand meme.
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 23:07
        
        @ de Matéo34,
        
        merci pour cette contribution particulièrement complètive....sur l’environnement du PS.
        Bien entendu je n’ai parlé que de la SFIO car comment parler de tout .... du score de Jacques Duclos face au 5% de Gaston Deferre....
        
        merci pour les encouragements..
        
        Jean
        
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        Philou017 22 août 2008 19:08
        
        Le PS n’a plus rien de socialiste, depuis qu’il a accepté d’établir une économie libérale en France via l’Europe dans les années 80.
        Aujourd’hui ligoté par l’ultra libéralisme, ses options sont infimes ; elles consistent à se demander comment s’adapter à l’ultra-libéralisme, cad à accepter l’inacceptable.
        Dans ce contexte, l’adoption d’un nouveau programme est une bouffonerie où on va sans doute se disputer sur la signification du mot libéral... Je ne vois pas ce que peut proposer le PS dans ce contexte... la création de noueau emplois jeunes pour faire descendre les chiffres du chomage ?
        L’absence d’idées au sein du PS n’est pas fortuite. C’est le produit d’une longue dérive droitiere, quelque soit les beaux discours à coloration "sociale" des dirigeants...
        
        Quand au nouveau secrétaire... Pourquoi pas Bernard Henri Lévy ?
        Millionaire beau-parleur libéral, parfait représentant de l’hypocrisie de ce parti.
        
        PS : Il n’y a que Mélenchon pour émerger de ce marigot.
        
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        Tintin 22 août 2008 20:23
        
        Pour se rafraîchir un peu la mémoire, au premier tour des présidentielles de 2007 :
        
        Besancenot	4.08
        Laguiller	1.33
        Buffet		1.93
        Schivardi	0.34
        Bové		1.32
        
        Total gauche radicale : 9
        
        Voynet		1.57
        Royal		25.87
        
        Total gauche modérée	 : 27.44
        
        Bayrou		18.57
        
        Total centre : 18.57
        
        Sarkozy		31.18
        Nihous		1.15
        
        Total droite modérée : 32.33
        
        de Villiers	2.23
        le Pen		10.44
        
        Total droite radicale : 12.67
        
        ENSEMBLE GAUCHE 36.44
        CENTRE 18.57
        ENSEMBLE DROITE 45
        
        Quelques questions que l’on peut éventuellement se poser :
        
        - Ou ira l’électorat de droite si Sarkozy déçoit ?
        
        - La gauche peut-elle en l’état gagner les présidentielles ?
        
        - S’il devait y avoir des réformes au PS, dans quel sens devraient-elles aller ?
        
        - Faut-il un changement de personnes ou du changement dans les idées ?
        
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        katalizeur 22 août 2008 21:19
        
        ps ump syndicalistes,journalistes editeurs........etc
        devant les camers on se disputent et le mercredi a l’automobile club on discutent
        http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=le%20siecle&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wv#
        
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        logan 22 août 2008 22:46
        
        Le problème du parti socialiste est complexe.
        
        Déjà en effet le parti socialiste regroupe à lui seul quasiment l’ensemble de l’opinion publique. Dans n’importe quel autre parti, vous pouvez vous attendre à ce que l’ensemble des militants soient au moins sur la même ligne idéologique. En fait au PS vous trouverez des personnes qui ont les mêmes idées que Besancenot et d’autres qui ont les mêmes idées que Sarkozy ... Forcément c’est difficile dans ces conditions d’obtenir le moindre consensus sur quoi que ce soit ...
        Si la déclaration de principe a obtenu un consensus c’est justement parceque tout le monde pouvait y voir ce qu’il avait envie d’y voir tellement celle-ci était fourre-tout et vague ...
        La scission entre la droite et la gauche du partie est régulièrement évoquée, en particulier par Mélenchon qui s’est fortement interessé au cas Allemand de Die Link.
        
        Le plus gros souci du PS et qui le tue vraiment à petit feu c’est la dérive électoraliste qu’il subit. Les élus n’ont qu’une idée en tête, se faire réélire, les idées, la transformation de la société, l’idéologie, n’ont plus guère d’importance, ces élus font naturellement le choix de la communication. Le PS possède ainsi de nombreux élus locaux, mais ne remporte pas les élections nationales. Les élus au niveau nationnal cumulent pratiquement tous des mandats locaux.
        
        Et le problème vraiment fondamental qui ne concerne pas que le PS mais qu’il est particulièrement important de comprendre, le PS n’est pas un parti démocratique. Les militants, à part faire les basses oeuvres, n’ont aucune place dans le parti, tout ce qu’ils font c’est déléguer pour 5 ans leurs pouvoirs, donnant une complète autonomie à une direction qui va prendre des décisions arbitraires, souvent très mauvaises, le PS ne joue plus ce rôle de débouché politique pour telle ou telle partie de la population qu’il est normalement censé représenter, le PS s’est totalement coupé de sa base, et tout ce à quoi nous assistons c’est à des batailles de chefs pour le pouvoir ...
        
        La crise de représentation que nous pouvons constater au niveau européen démarre très clairement au niveau de partis comme le PS ...
        
        Toute une partie de la gauche n’est plus représentée, le PS dans son état actuel ne peut plus jouer ce rôle, et c’est bien cela le problème ...
        
        Quand je lis dans cet article qu’en fait le PS aurait besoin d’un chef, cela me fait hérisser les cheveux, non ce dont le PS a besoin c’est surtout de retrouver une force collective, de retrouver une base et un corps.
        Cela fait trop d’années maintenant que le PS ne travaille plus collectivement, il ne produit plus d’idées, il ne produit plus de programme, il ne combat même plus les idées de la droite, au contraire, il finit même par adopter peu à peu certaines de leurs idées, il ne défend plus les gens qu’il est censé défendre, ce PS est foutu à mon avis ! D’ailleurs je rends ma carte après le prochain congrès !
        
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        Pelletier Jean 22 août 2008 23:29
        
        @logan,
        
        il faut juste un peu plus de constance dans l’engagement .... et de sérénité...
        
        bien à vous
        
        jean
        
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        Philou017 23 août 2008 08:37
        
        @mr Pelletier
        
        Je pense que l’intervention particulierement pertinente de Logan mérite une autre réponse...
        
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        logan 23 août 2008 19:30
        
        en effet, ce qui importe dans mon message c’est la situation du PS, pas ma propre situation
        essayez un ptit peu d’y réfléchir, jouez le jeu
        
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        Pelletier Jean 24 août 2008 12:20
        
        @logan
        
        bienh sûr des idéees mais il y en a des tonnes je vous le garantis et avec la possibilité de consensus autour d’elles, je maintiens et persiste (regardez les jeux olympiques) ce qu’il nosusmanque c’est une volonte, de l’action, une organisation et donc un chef compétent pour mener le travail, en éuipe bien sûr.
        
        bien à vous
        
        jean
        
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        logan 25 août 2008 19:00
        
        une volonté pour faire quoi ?
        
        c’est très commode de tenir toutes ces questions sous silence en se disant qu’il faut juste un homme providentiel qui lui aura toutes les solutions à tous les problèmes
        
        moi je crois plutôt que la qualité du pouvoir dépend plus de la qualité des textes qui contraignent le pouvoir à la vertu et le soumettent à tout moment aux gouvernés qu’à la qualité des hommes au pouvoir (jamais garantie, bien au contraire).
        
        les problèmes sont profonds et sont dans les statuts du Parti Socialiste, ils sont dans la façon de faire la politique, ils sont dans notre propre organisation, et sur tous ces points aucun de ces "dirigeants" n’apporte la moindre réponse ni ne soulève la moindre question
        
        je ne veux pas être dirigé !
        
        pour moi un parti politique doit être un outil au service des militants pour porter au plus haut niveau leur voix et leurs idées, c’est parceque nous acceptons d’être dirigés que le PS ne remplit plus ce rôle ...
        tous les 5 ans nous abandonnons notre voix, nous leur laissons la possibilité d’en faire ce qu’ils veulent, et c’est bien cela le drâme
        
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        lerma 22 août 2008 22:54
        
        Le mieux reste encore la sanction électorale
        
        En 2009,les electeurs de gauche pourront les sanctionner aux européennes en votant pour les verts ou la nouvelle gauche (LCR)
        
        En 2010,tout devra etre fait pour les battre dans toutes les régions,à commencer par celle de Paris Ile de France ,rien que pour dénoncer l’affairisme d’un Jean Paul Huchon qui s’offre des vacances en CHine (en famille ?) sur le dos des contribuables d’Ile de France
        
        C’est socialiste ce tyoe de comportement douteux ???
        
        C’est socialiste cette dérive affairiste . ??
        
        La vrai rupture est de tourner la page de manière electorale pour moderniser la gauche dans son ensemble
        
        Le PS a toujours canibalisé les autres partis de gauche ou toutes tentatives de changements ,alors,prenons notre destin en main maintenant
        
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        Alexandre 22 août 2008 23:35
        
        Ah ! La gôche...
        
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        Sylvie et Nicolas 22 août 2008 23:41
        
        Oh !... un beauf
        
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        Alexandre 22 août 2008 23:44
        
        Ah ! Un communiste -_-
        
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        chmoll 23 août 2008 09:03
        
        les 29, 30 et 31 août, c + les journées d’’la truffe qu’autre chose,ou p’t’ètre d’ la brocante,ben ouié marchandage oblige
        
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        fredaj 27 août 2008 20:36
        
        J’ai vu Julien Dray à l’oeuvre , quand il était jeune, à l’Université de Villetaneuse (93) où, je l’ai cottoyé, lui leader étudiant, moi en tant que jeune prof. J’étais plein d’admiration pour sa capacité d’organisation, sa vigueur politique associée à son pragmatisme. Je ne suis pas au PS et j’ai donc suivi de loin son parcours dans l’appareil. Mais j’ai découvert avec plaisir que c’était un débatteur remarquable sur un plateau de télé. Face à Sarko, c’est un des meilleurs.
        
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