Le prestige de l’agrégation...

Finalement, le grand rabbin de France Gilles Bernheim a avoué son mensonge : il n'est pas, comme il l'avait prétendu, titulaire d'une agrégation de philosophie... titre usurpé par ce représentant religieux.
69 réactions à cet article
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Encore un acte antisémite !!!
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Bonjour Ariane
un acte antisémite ? oui, certains pourront le dire mais plus sérieusement : les agrégés possèdent un titre dont le nom reste prestigieux mais les réalités sont différentes : les enseignants connaissent une défaveur, un mépris jamais atteints dans la société... -
Encore un acte antisémite !!!
tout à fait belle ariane ! comme ton mélanchon envers mosco ! -
Antisémite ? Si ça se trouve il n’est même pas juif !
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Hahaha !
Le Grand Rabbin serait-il intouchable du seul fait de sa judaïté !
et que toute critique justiée serait dès lors revendiquée comme relevant, excusez du peu de : l’acte antisémiste !!!
Les intégrismes ne sont pas toujours là où on les attend !!!
Tout rabbin qu’il soit, B. n’est pas au-dessus des lois de la République.
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Je n’ai pas mon pmires Mosinuer l’agent, mais c’est tout cmome car j’ai pirs 200 leçnos de cudonite
C’est dire que je sius au nvaieu premis et mmêe plus ! -
de l’acte antisémite (correctif)
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« J’ai vécu un moment difficile, alors j’ai menti, mais je ne démissionnerai pas » c’est beau comme du Cahuzac...
Ah la pleurniche...-
Bonjour frugeky
il est étonnant que personne ne se soit rendu compte de la supercherie jusqu’ici : les hommes de pouvoir quels qu’ils soient s’arrogent tous les droits.... -
Un mensonge de plus qui prouve que bien souvent, ceux qui sont parvenus au sommet d’ une hierarchie ne sont que de vulgaires arrivistes dépourvus des qualités morales qu’ ils prétendent promouvoir...Peut-on imaginer sans sourire que Dieu( s’ il existe) ait choisi un menteur pratiquant le plagiat et un imposteur comme porte-parole ?
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Bonjour AJE
le pouvoir religieux, politique semble être encore et toujours au dessus des lois... -
Je rajoute ceci AJE
si le titre « agrégation » reste prestigieux, la condition des agrégés, les vrais s’est dégradée comme celle de tous les enseignants d’ailleurs... -
Le voilà...désagrégé !
D’autres ont plagié : Attali, PPDA...-
Bonjour ZEN
désagrégé mais il n’est pas démis de ses fonctions et s’accroche à son poste...Le plagiat s’ajoute ici à un mensonge sur ses titres universitaires... -
.. Et BHV .. Botule .. C’est pas lui ?
Décidément, le mensonge est l’Art des riches, des célébrités, de l’éliteNB : si on peut se permettre .. Ariane .. sans être effrontée .. si je peux demander .. vous pourriez pas nous mettre copie de votre agrégation sous le nez .. pour faire taire les soupçons insensés que l’on a déjà vu sottement s’exprimer sur ce site serti de serpents sadiques et stupides, de succubes incensurés, de satrapiques satires, de salaces sybarites ? .. -
Ah, Ah, Botul et le Botulisme, quelle rigolade avec l’autre cornichon sioniste.
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Je soutiens Montagnais, once again.
Ce dernier n’étant pas bête à manger du foin, il ne faut pas exclure que dame Ariane ne soit agrégée qu’en agrégats de gravats , et désagrégée dans sa complétude.
N’est-il pas ?
PS : moi-méme , licencié es licence et perversité gratuites, j’ai eu pas mal de succès avec les dames. C’est en mâitrise que ça s’est gâté : je lâchais la purée trop tôt. Enfin bon, tout ça c’est du passé. J’ai trouvé un vrai boulot, j’suis intervenant sur Agoravox. -
Bonjour Montagnais
en fait, il n’existe pas de diplôme sur papier de l’agrégation : les agrégés sont inscrits sur une liste officielle sans plus : leur titre figure sur leur bulletin de salaire... -
Juste un monsieur qui a besoin de reconnaissance et de flatter son ego. La suite appartient à la communauté juive qui doit déterminer si un tricheur peut la représenter.
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Bonjour Alpo
le mensonge n’est-il pas devenu une vertu dans nos sociétés ? -
Exactement,
D’ailleurs, je suis assez surpris... Démissionner de quoi au fait ???
Le titre d’agrégé de philosophie n’est pas une condition intrinsèque au poste de grand Rabbin, d’ailleurs je ne sais meme pas ce qu’il faut faire pour être grand rabbin...
Après qu’on ne l’invite plus dans des émissions culturelles etc... ca peut se comprendre car quelle sera la crédibilité de son discours...
Enfin, si les juifs croyants acceptent d’écouter quelqu’un qui est capable de mentir pour se valoriser, ce sont eux meme qui se tirent une balle dans le pied, et qui remette la crédibilité entière sur la valeur de leur enseignement religieux...
A noter quand même que cette descente par la presse, entre son plagiat et son titre usurpé, intervient après un discours contre le mariage homo, fortement engagé...
Comme quoi, les puissants sacrifient ceux qui leur nuisent quelque soit leur communauté, et je pense que si parmis les puissants groupe d’interets (ou lobby) qui dirigent le monde et donc notre pays, comme les defenseurs d’Israel, la pharmacie, les energie, la finance etc... Ils n’ont que faire des religieux, et des guides spirituels, et n’hesite pas à les sacrifier quand ils leur tourne le dos.
Cet incident est un bon point contre tous ceux qui prétendent que ce sont les juifs qui dominent le monde. Non ! Ce sont les puissants (et meme si y a beaucoup de juifs dedant) et quand quelqu’un va contre le sens de ces puissants, il est balayé, quelque soit son origine.
Attention, on pourrait penser que par mon discours je réhabilité ce monsieur, qui s’avere etre un fieffé menteur... Que dalle, pour ma part, je penses que tous ceux qui sont en haut (a quelques exception près mais tellement rares) ont tous des casseroles pas bien jolies au cul. Mais qu’on sort ces casseroles qu’en cas de mauvaises conduites...
Les gens vertueux se font rares parmis les sphères de pouvoir. On les trouve, à mon sens plutot parmi les travailleurs, mais bon. Lorsqu’un travailleur arrive dans ces sphère de pouvoir, il se corromp de la meme manière... Le pouvoir corromp, et c’est le fait de remettre les pouvoirs à des hommes qui cause notre pertte. -
Vous ne devriez pas nommer la communauté ..............que l’on a pas le droit de nommer....ça sent les « heures les plus sombres de nore histoire »,ne trouvez vous pas ... ???
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LOL je peux je suis né de parents juifs hahahahaha.
Mais je me sens francais avant tout, et ne suis ni croyant, ni pratiquant, ni encore moins communautaire.
Pour moi JJ Rousseau est autant un prophete que Moise...
Mais bon j’essaye d’être objectif, et je pense qu’on a le droit de les nommer, à condition de ne pas raconter de la merde. Car ils sont susceptibles -
OU alors Collin, vous parlez de la communauté des puissants.
Ceux qui nous dirigent. Ceux qui jouissent d’un système ou l’on donne le pouvoir à des hommes pour qu’ils fassent tout pour le conserver, plutot que de défendre les interets de ceux qui leur eu conferer les pouvoirs.
Effectivement, ce sont eux qui font la pluie et le beau temps sur terre...
On ne peut les nommer, d’ailleurs peut on réellement les identifier ???
Savez vous qui profite réellement de l’industrie pharmaceutique ? Du marché des armes ? de celui de la Drogue ? ou bien encore des matières premières ou bien encore de la finance ?
Ce sont ceux qui sont à la tête de ces puissantes structures économique qui dirigent le monde et impose leur bon vouloir au chef d’état. Et quand quelqu’un leur nuit, il dégage. -
« Que dalle, pour ma part, je penses que tous ceux qui sont en haut (a quelques exception près mais tellement rares) ont tous des casseroles pas bien jolies au cul. Mais qu’on sort ces casseroles qu’en cas de mauvaises conduites... »
Ils ne sont « là haut » que parce qu’ils des ont des « casseroles bien sales au cul », ce qui permet de les contrôler facilement et, le cas échéant, comme les marionnettes qu’ils sont, couper les fils qui les portent autant qu’ils les tiennent. -
Ceci est une preuve par l’absurde...
Des gens s’inventent de légions d’honneur, et les accrochent à leur boutonnière.On donne la légion d’honneur parfois à des escrocs en tous genres..
Les médailles et les titres valent pour ce qu’ils valent, des leurres propres à régaler la vanité des imbéciles.
Les autres, les gens de qualité, les oublient et n’en font pas publicité, leur manière et leur intelligence étant leur signature.-
On s’est bien qualifié à une coupe du monde en marquand un but de la main...
On vit dans un monde ou la fin a bien plus de valeurs que les moyens...
Les moyens c’est pour les pauvres, les riches eux obtiennent la fin sans « mouiller le maillot », ni même froncer les sourcils... -
Bonjour bakerstreet
il est amusant, à ce sujet, de signaler que le grand rabbin a été décoré de la légion d’honneur par N Sarkozy qui avait rappelé à cette occasion le titre d’agrégé de Bernheim... -
Il juge son mensonge acceptable, le justifie même : au moment où il a voulu passer le concours, ...
Un mensonge de plus ?
Avec un brevet des collèges (voir son CV ICI ), on peut se présenter à l’agrégation ? ...
A ma connaissance , il faut être titulaire d’une maîtrise ou d’un CAPES validé (c’est-à-dire que vous avez été titularisé APRES l’année de stage).
passer le concours de l’agrégation Talmudique peut-être ?-
lulupipistrelle 10 avril 2013 15:07D’après n’importe quel manuel de savoir-vivre, on s’adresse à un rabbin, même un petit , en l’appelant « Docteur »... comme quoi , en France tout gout le camp !
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Jésus parlait effectivement des « Docteurs de la Loi » ...
In Judaism, a rabbi is a teacher of Torah. This title derives from the Hebrew word רַבִּי rabi, meaning « My Master » (irregular plural רבנים rabanim), which is the way a student would address a master of Torah
C’est donc essentiellement une relation maître/disciple. Que dans sa yeshiva ses étudiants l’appellent rabbi, c’est très coutume, ... appelons-le citoyen Gilles Bernheim
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Finalement De Funès était moins pitoyable en Rabbi Jacob ...antisémite.
« comment ? qu’est-ce que j’apprends, fous êtes chuifff Bernheim ? Fous êtes chuiffff ?
»
ceci est une parodie
noodles
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Dans le film je crois que Noodles est juif...
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« … l’agrégation apparaît comme un diplôme prestigieux… »
En réalité, dans un système fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme comme cette société-ci, la société capitaliste, l’agrégation, comme tout autre diplôme, est un prestigieux outil de lobotomisation de l’intelligence et de la perpétuation de l’exploitation, un outil de vol et de détournement des intelligences et des consciences, au service du capitalisme. Le Rabbin Gilles Berheim ici concerné n’est donc pas plus voleur que les diplômés eux-mêmes ou que ceux qui octroient ces diplômes. Nous vivons en effet dans une société ou l’escroquerie est un principe moral sacralisé tant il est vrai que « la définition de la société civile-bourgoise est BELLUM OMNIUM CONTRA OMNES [la guerre de tous contre tous] »(1).
Puisqu’on parle du grand rabbin de France Gilles Bernheim, celui-ci n’est nullement en contradiction avec la morale judéo-chrétienne qui fonde la société française. En effet, Abraham lui-même, l’un des Pères de la morale judaïque se prétendant prophète de Yahvé, n’est-il pas le symbole suprême de l’escroquerie ? On se souvient de la manière dont il avait escroqué son propre roi Abimélec après être allé escroquer Pharaon un roi étranger. L’escroquerie et le vol sont des banalités normales de la société bourgeoise qui participent à sa putréfaction et contre lesquelles il ne sert à rien de piailler sans remettre en cause la société bourgeoise dans son fondement bourgeois
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(1) Karl Marx : Critique du droit politique hégélien
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Bonjour louphi
il faut arrêter de voir l’enseignement comme un outil de lobotomisation de l’individu : l’enseignement, c’est l’inverse : c’est l’éveil aux connaissances, à l’esprit critique... -
Rosemar
« Il faut arrêter de voir l’enseignement comme un outil de lobotomisation de l’individu : l’enseignement, ces l’inverse : c’est l’éveil aux connaissances, à l’esprit critique… »
Vous ne m’avez pas lu ! Ou alors vous faites semblant de n’avoir pas compris ! Si vous ne m’avez pas lu, relisez. Dans le cas contraire, je ne parle pas de l’enseignement, l’enseignement en général ! Je parle de l’enseignement BOURGEOIS, des diplômes BOURGEOIS !
L’enseignement BOURGEOIS, c’est le formatage des esprits, le façonnage des intelligences pour en faire des instruments destinés à promouvoir et pérenniser le capitalisme. Dans la société capitaliste, le cerveau humain n’est qu’un instrument de travail au service des capitalistes comme tous les autres organes du corps humain. Bien entendu, le mode de ce travail diffère du travail manuel par exemple. Mais c’est un travail tout aussi physique tant il est vrai que le cerveau est un organe physique. Quant au diplôme, celui-ci n’est qu’un repère permettant aux capitalistes de situer à priori la prédisposition mentale, le degré d’aptitude, le niveau de compétence, de l’outil intellectuel se mettant à leur service.
L’enseignement BOURGEOIS ne vise nullement à l’éveil de toute connaissance. L’enseignement BOURGEOIS ne vise à l’éveil et l’acquisition des connaissances que pour autant que ces connaissances permettent d’apporter la plus-value au capital, d’apporter du profit au capital, tout au minimum d’entretenir le capital. Sans ce résultat escompté, l’enseignement BOURGEOIS relègue les connaissances dans l’obscurité. C’est par l’enseignement que le capitalisme lobotomise et robotise les cerveaux, les intelligences, pour les soumettre à son exploitation. L’enseignement BOURGEOIS est donc une entreprise de viol et de détournement des intelligences pour la prospérité du capitalisme.
Le but de l’enseignement BOURGEOIS est de promouvoir la culture bourgeoise, la culture de l’exploitation de l’homme par l’homme. De ce fait, l’enseignement BOURGEOIS non seulement est hermétiquement fermé à la culture de l’émancipation de l’homme, mais en est le principal ennemi. Ainsi, l’enseignement BOURGEOIS n’aborde le marxisme, science de l’émancipation de l’homme et de la société, que pour en faire la caricature et en donner le dégoût. On est donc loin de l’éveil aux connaissances et à la critique que prône Rosemar. L’enseignement BOURGEOIS est un enseignement profondément obscurantiste.
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louphi
ce sont les médias qui diffusent cet enseignement... -
"Les êtres humains ne sont qu’une vapeur ; les hommes, un mensonge. S’ils montaient sur une balance, ils seraient, à eux tous, plus légers qu’un souffle.«
@ Louphi,
»Puisqu’on parle du grand rabbin de France Gilles Bernheim, celui-ci n’est nullement en contradiction avec la morale judéo-chrétienne qui fonde la société française.«
Dans la Bible, vous trouverez, également, des versets qui condamnent le mensonge, puni de mort :
»Dieu fait disparaître ceux qui profèrent le mensonge, le Seigneur a en abomination l’homme sanguinaire et trompeur«
Dans les livres sacrés (Bible ou autres), on trouve ce qui nous arrange. Sans une lecture totale de ces livres et... du recul, on dit des absurdités. La Bible étant un ensemble de livres écrits sur une période très longue et par différents auteurs.., de fait. Des »livres« d’ailleurs »sélectionnés« quand d’autres ont été mis de côté (apocryphes dont on retrouve des »traces« dans le Coran d’ailleurs...)...
Vous citez, en plus, l’Ancien Testament. Le christianisme est, avant tout, la religion de l’Incarnation. Le Christ remet »gravement« en cause l’ancienne Loi, on ne peut ignorer cela.Ensuite, réduire le (judéo-)christianisme à la religion/morale des bourgeois, c’est ignorer le christianisme comme forme de résistance populaire : voir Amérique Latine, monde chrétien orthodoxe.
@ Rosemar,
Vous écrivez :
»On est bien dans une société décalée«Oui et joli euphémisme. Beaucoup de choses déjà dites sur la »corruption généralisée des mœurs« , etc.
J’ajoute que sur les question d’éducation-enseignement, il faudra bien un jour que les concernés (en réalité tout le monde) remettent en cause l’idée démente selon laquelle l’élève, illégitime à cette place car totalement »malléable« , doit être au centre du système...
...symptôme de notre société libérale, de la »neutralité axiologique« ...
C’est le savoir, la connaissance, l’esprit critique qui doivent être au centre de ce système éducatif et non pas des »êtres à civiliser« centrés sur eux-mêmes (égocentriques), des monstres d’égoïsme qui ont tout à apprendre (également en termes de valeurs)...
La (re- ?)création de solidarités véritables, s’appuyer sur le »donner, recevoir et rendre" des sociétés traditionnelles etc.seront les conditions du Salut de nos sociétés.
Le chemin sur lequel nous nous trouvons mène à la barbarie...
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Tout à fait d’accord Jean Michel
c’est le savoir, la connaissance, l’esprit critiques qui sont essentiels dans l’enseignement... Or, on a eu tendance ces dernières années à donner moins d’importance au savoir...Je fais étudier à mes élèves certains portraits de La Bruyère, dont un intitulé GNATHON : c’est le portrait de l’égoiste qui ne sait pas se comporter en société...Ce texte met bien les élèves en face de certains de leurs comportements et il a un certain impact sur eux ! -
« Dans les livres sacrés (Bible ou autres), on trouve ce qui nous arrange. ».
Les livres (Bible ou autres) étant sacrés, on devrait pouvoir trouver en tout point, sans équivoque, matière saine, ne laissant pas à chacun la possibilité de trouver ce qui l’arrange. Quand une nourriture est saine, toutes ses miettes sont également saines. Cela ne devrait poser aucun problème d’en manger un petit morceau seulement.
Vous admettez donc que les livres sacrés (Bibles ou autres) sont un grand bazar où chacun a la possibilité de faire ses emplettes comme il l’entend et trouver tout et son contraire. Puisqu’on est sur le sujet du mensonge, n’est-ce pas là déjà un gros mensonge, le caractère sacré des livres sacrés (Bible ou autres) ?
« Sans une lecture totale de ces livres et…du recul, on dit des absurdités »
Cette affirmation est un peu sensée. Mais, vous n’êtes probablement pas la seule personne à avoir une lecture totale de ces livres, ni le recul nécessaire. Vous donnez plutôt l’impression que vous êtes quelque peu amateur avec des œillères sur les livres saints (Bibles ou autres).
« Dans la Bible, vous trouverez, également, des versets qui condamnent le mensonge, puni de mort : « Dieu fait disparaître ceux qui profèrent le mensonge, le Seigneur a en abomination l’homme sanguinaire et trompeur ».
Dans la Bible, voici par exemple ce que dit Yahvé, l’Eternel :
a- « Je suis l’Eternel Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. (….) Tu ne tueras point » (Exode : 20 ; 13)
b - « Comme les enfants d’Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l’avaient trouvé ramassant du bois l’amenèrent à Moïse, à Aaron, et à toute l’assemblée. On le mit en prison, car ce qu’on devait lui faire n’avait pas été déclaré. L’Éternel dit à Moïse : Cet homme sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera hors du camp. Toute l’assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. » (Nombres : 15 ; 32-36)
La question se pose : lequel de ces deux commandements de la Bible est digne de foi pour ne pas dire des absurdités ?
« Ensuite, réduire le (judéo-)christianisme à la religion/morale des bourgeois, c’est ignorer le christianisme comme forme de résistance populaire… »
Voici ce qu’enseigne Jésus :
« Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta chemise, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un kilomètre, fais-en deux avec lui. » (Matthieu : 5 ; 38-41)
« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » (Matthieu 5 : 43-43)
La question se pose : Le christianisme est-il une forme de résistance ou de respect populaire comme le prétend Jean-Michel Lemonnier ? A mon avis, le christianisme est plutôt une forme de respect populaire de l’ordre établi selon Jésus. Jean-Michel Lemonnier manifestement ignore ou déforme le christianisme
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Louphi,
Vous écrivez :
"Puisqu’on est sur le sujet du mensonge, n’est-ce pas là déjà un gros mensonge, le caractère sacré des livres sacrés (Bible ou autres) ?«Je réponds : textes inspirés par Dieu mais rédigés par des êtres humains. Des contradictions sont réelles,mais elles résultent de regards particuliers. Luc l’évangéliste dit ne pas avoir été le témoin oculaire de ce qu’il dit de la vie de Jésus-Christ....
Le cas des apocryphes est également significatif dans cette difficulté à proposer un corpus de texte qui soit cohérent.
L Évangile selon Myriam de Madgala, donne de Marie Madeleine, témoin de la résurrection du Christ, une image bien particulière (sur ses relations avec le Christ)...Et, il n’a pas été ajouté au Canon, comme bien d’autres...tel le très dérangeant Évangile de Thomas...
etc.
Je vous ai dit que ces citations hors-contexte(s) montrent tout et son contraire, et dans mon précédent commentaire, je vous en ai cité une qui contredisait la vôtre dans le but d’étayer cette idée.Allons bon. Prenons une de vos citations ; »Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre.«
Vous la prenez visiblement au premier degré. Moi je vois ici l’idée que si quelqu’un vous fait du mal, il s’agit non pas de se laisser faire mais de montrer un autre visage en mesure de faire taire l’agressivité chez l’autre...
Bref, il y a des dizaines de niveaux de lectures de la Bible. Les Réformés sont »sola scriptura« et parmi les plus radicaux (Évangéliques) la lecture se fait de manière totalement littérale...Par contre quand j’écris : »réduire le (judéo-)christianisme à la religion/morale des bourgeois, c’est ignorer le christianisme comme forme de résistance populaire…«
J’évoque ici la THÉOLOGIE de la LIBÉRATION en Amérique latine, le christianisme orthodoxe des campagnes d’Europe centrale et orientale que je connais intimement. Cette orthodoxie, création originale selon l’expression de l’historien des religions Mircae Eliade, avec cette conception d’un Christ trans-historique, un »christ cosmique« , un »christianisme païen« , non-moral et donc »populaire"...Bien loin du Christ des bourgeois...
Vous écrivez ;
A mon avis, le christianisme est plutôt une forme de respect populaire de l’ordre établi selon Jésus.
Respect populaire pour le Christ et son message est là pour s’émanciper de la tutelle des puissants, du sanhédrin,, des pharisiens, des hypocrites.Idem ; vous pouvez voir dans le christianisme à l’instar d’Engels, comme le marxisme du 1er siècle ou voir Jésus-Christ comme un saint Anarchiste comme l’affirme Nietzsche.
Vous aurez quand même du mal à en, faire un furieux réactionnaire, à voir comment il défend les femmes contre la foule hostile prête à les lapider, à les tuer. Jésus s’oppose aux codes moraux de la société juive du Ier siècle...Dieu (pour ceux qui y croient) donne aussi un libre-arbitre absolu à l’être-humain (personnellement, je ne crois pas à la prédestination), et la Raison...Servons-nous en pour lire cette Bible.
Quant à ce « moi je sais », « toi, tu ignores » , encore une belle expression de cette société du « moi je », dont je parlais plus haut.
Vous n’avez pas fait avancer (ou si peu) la discussion d’un iota...et vous vous permettez de porter jugement sur l’autre.Louphi manifestement ignore ou déforme le christianisme, pourrais-je répondre à mon tour...
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Jean-Michel Lemonnier
Jésus lui-même ne pourrait pas un instant oser s’aventurer dans votre immense capharnaüm à ciel ouvert.
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Si vous voyez les choses comme cela...
Votre opinion.Un marxiste devrait pourtant être amené à se pencher sur ce christianisme primitif qui est, avant tout, la religion des opprimés, des pauvres, des sans droits...
...et sur ce messianisme commun (bien que discuté) au marxisme et au christianisme.
Refuser de laisser ce christianisme aux allumés sectaires, à la réaction, et en revendiquer l’héritage.Err. :
Sanhédrin (majuscule)
Mircea Eliade -
Jean-Michel Lemonnier
« ...se pencher sur ce christianisme primitif… »
Pourquoi pas ! Il y a surement un très grand intérêt à se pencher sur le christianisme primitif. Mais, que découvrira t-on ? On découvrira le pot-aux-roses, la caverne d’Ali Baba de l’Europe, c’est-à-dire la prestigieuse civilisation de l’Egypte antique, l’Egypte Noire des Pharaons, celle-là que l’Europe a pillé pour pouvoir bâtir la sienne. On découvrira ainsi que :
1° Que le christianisme primitif, c’est le christianisme Copte d’Egypte ;
2° Que le christianisme copte d’Egypte est une sorte de métissage, d’assimilation, de mélasse syncrétique, entre les traditions des peuples allogènes indo-européens originellement incultes et barbares, envahisseurs de l’Egypte Noire hautement civilisée des pharaons, avec la culture naturelle du peuple Noir autochtone envahi de Pharaon ;
3° Que le christianisme gréco-romain n’est rien d’autre qu’une grosse escroquerie opérée par les Grecs et les Romains sur le christianisme primitif Copte égyptien. D’ailleurs, tout l’édifice de la civilisation gréco-romaine elle-même repose sur cette escroquerie, vol et pillage de la civilisation égyptienne pharaonique.
« ...ce christianisme primitif qui est, avant tout, la religion des opprimés, des pauvres, des sans droits. »
Le christianisme primitif est avant tout la religion des envahisseurs barbares de la civilisation égyptienne pharaonique, c’est-à-dire la religion des pilleurs de civilisations, la religion des sans foi ni loi.
« …ce messianisme commun (bien que discuté) au marxisme et au christianisme »
Le marxisme n’a rien de commun ni avec le christianisme, ni avec le messianisme chrétien. Le chrétien ou tout autre adepte de religion ne peut devenir marxiste sans rompre définitivement avec le christianisme comme avec toute autre religion. Bien évidemment, on ne parle pas de spiritualité. La religion est l’opium du peuple (Karl Marx).
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Bon, je crois qu’on a fait le plein : des anciens Égyptiens inventeurs du monothéisme à la fameuse citation amputée « la religion, opium... » en passant par des Indo-européens incultes...
Le menu étant tellement riche, on ne sait par quoi commencer.
Sur les Indo-européens, par exemple.
Le dogme de la Trinité est sans doute un héritage de la trifonctionnalité, du concept des fonctions tripartites indo-européennes. On sait d’ailleurs que chez ces peuples il existait la plupart du temps un dieu principal et des dieux secondaires...On est loin de la « caricature polythéiste » il est vrai très répandue...Sur le « christianisme primitif ».
Nous n’entendons pas la même chose. Là encore débat sur l’expression.
Église primitive peut aussi signifier cette communauté de Juifs de langue grecque autour de Jérusalem, celle des apôtres...Ensuite les « histoires alternatives » à propos du christianisme originel ne manquent pas...
Les origines bretonnes du christianisme. Anne, mère de Marie donc grand-mère de Jésus serait née en Bretagne, puis serait partie en Galilée avant de revenir finir sa vie dans le sud de la Bretagne où Jésus serait venu lui rendre visite...Galilée->Gaule, Jésus le gaulois...
En matière de manipulations sur les origines ou « pour ou contre » le christianisme, il y a une sacrée (!) concurrence...La citation entière de Marx "La détresse religieuse et en même temps l’expression de la vraie détresse et la protestation contre cette vraie détresse. La religion est le soupir de la créature opprimée, le cœur d’un monde sans cœur, tout comme elle est l’esprit d’une situation sans spiritualité. Elle est l’opium du peuple« est bien plus nuancée...
Bref.
En pratique, jamais personne n’a pu empêcher, en France par exemple, des adhérents du PC (quand il méritait encore ce nom) de fréquenter les églises (phénomène très répandu car même une partie du prolétariat était très attachée à son christianisme tout imprégné de paganisme comme on le sait tous...) et ouverture aux chrétiens au congrès de 1976 (vous me direz que c’est le début de la fin ?)De plus, l’application (ou dévoiement, on ne rentrera pas dans ce débat) des principes marxistes-léninistes dans les États socialistes n’a jamais éradiqué les croyances des peuples... même en rasant les lieux de cultes... Que ce combat est donc vain, en tout cas non prioritaire. Pour ce qui est de l’anti-cléricalisme, c’est autre chose...
Aujourd’hui, c’est de toute façon un combat d’arrière-garde...La fameuse lutte de retard.J’ajoute que la croyance au Ciel n’est pas synonyme de renoncement à changer les choses sur Terre. Voyez d’ailleurs le nombre d’organisations chrétiennes œuvrant dans ce sens, souvent bien plus que les »gauchistes« athées, d’ailleurs sans une once de compassion envers leur prochain et qui n’ont que les mots révolution, partage et tolérance à la bouche mais qui se gardent bien d’agir...Suivez mon regard...
Marx (relire sa fameuse citation entre autres) et surtout Engels commentant l’action de Munzer un théologien »révolutionnaire" allemand ne blâment pas, de manière lapidaire et définitive comme vous le suggérez, cette alliance des croyants et le combat prolétarien.
Même Lénine considérait que l’imposition de l’athéisme ne devait pas faire partie du programme du Parti.Pour finir, à vous suivre, Chavez ne serait donc pas un véritable marxiste ?...
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Jean-Michel Lemonnier
« Le dogme de la Trinité est sans doute un héritage de la trifonctionnalité, du concept des fonctions tripartites indo-européennes »
Chez les indo-européens, avant leurs contacts avec les civilisations des peuples Noires de la Mésopotamie et de l’Egypte pharaonique, il n’existe aucune preuve archéologique ni même documentaire, attestée, quelconque du « dogme trifonctionnel », ni même que ces peuples barbares aient pratiqués une quelconque forme de religion ou de spiritualité basée sur le concept de divinité. Vos affirmations sur ce sujet sont dénuées de tout fondement et ne sont que le produit d’une imagination particulièrement fertile.
« La citation entière de Marx ‘’La détresse religieuse et en même temps l’expression de la vraie détresse et la protestation contre cette vraie détresse. La religion est le soupir de la créature opprimée, le cœur d’un monde sans cœur, tout comme elle est l’esprit d’une situation sans spiritualité. Elle est l’opium du peuple’’ est bien plus nuancée... »
Vous vous basez sur cette citation de Marx pour faire accepter votre théorie du « messianisme commun au marxisme et au christianisme » (voir votre post précédent). Ainsi, selon vous, le marxisme partagerait le messianisme du christianisme. Le marxisme serait donc tout au moins une branche du christianisme. C’est complètement farfelu.
Ce passage de Marx signifie tout simplement que l’être humain confronté à une très grande souffrance, à une détresse implacable, à l’oppression, abandonné à lui-même sans pouvoir compter sur son environnement physique, s’en remet à la religion pour pouvoir surmonter son épreuve. Ce détachement purement mental de l’être humain par rapport aux forces physiques du monde lui procure un sentiment d’immunité par rapport à la détresse. Ce sentiment d’immunité est une thérapie mentale de la détresse comparable à l’état de béatitude que procure la consommation de la drogue. La consommation de la drogue, loin d’apporter la moindre solution aux problèmes réels et concrets qui la motivent, au contraire entretient et aggrave ces problèmes. De même la religion n’apporte pas de solution aux causes de la détresse, à l’oppression, dont elle est sensée être la thérapie. Marx se borne ici à constater que la religion comme l’opium sont des thérapies illusionnistes par rapports aux conditions réels, physiques et concrètes qui poussent à y recourir. Par cette similitude entre religion et drogue, Marx conclut que la religion est l’opium du peuple. De là à transformer Marx en adepte de la religion, en adepte du christianisme en particulier, il n’y a que des prosélytes faussaires et fanatiques pour opérer une telle escroquerie. Il ne leur reste plus qu’à affirmer que Marx avait lui-même embrassé le sacerdoce chrétien !
« Marx (relire sa fameuse citation entre autres) et surtout Engels commentant l’action de Munzer un théologien ‘’révolutionnaire’’ allemand ne blâment pas, de manière lapidaire et définitive comme vous le suggérez, cette alliance des croyants et le combat prolétarien. »
Si Marx ne blâme pas de manière lapidaire Thomas Münzer (1489-1525), ce n’est pas parce que Marx a rallié le messianisme chrétien, ni même parce que Münzer prêchait le messianisme chrétien. Bien au contraire, c’est très précisément et uniquement parce que Münzer, dans sa doctrine, était en rupture totale avec le messianisme en général, avec le christianisme en particulier. Marx justement félicitait Münzer parce que Münzer avait évolué de théologien chrétien de formation qu’il était en révolutionnaire hérétique du christianisme, en révolutionnaire plébéien athée, bien qu’il utilise encore la rhétorique du christianisme. C’est précisément et uniquement parce que Münzer a jeté par-dessus-bord la théologie messianique et mystique de la religion pour incarner l’émancipation matérielle et morale de la plèbe à partir de l’athéisme que Marx a considéré Münzer comme étant le premier précurseur du communisme scientifique. Marx lui-même confirme à propos de Münzer :
« Sa doctrine théologique et philosophique attaquait, somme toute, tous les points fondamentaux, non seulement du catholicisme, mais aussi du christianisme. Sa doctrine théologique et philosophique attaquait, somme toute, tous les points fondamentaux, non seulement du catholicisme, mais aussi du christianisme. Il enseignait, sous des formes chrétiennes, un panthéisme qui présente une ressemblance extraordinaire avec les conceptions spéculatives modernes et frise même par moments l’athéisme. Il rejetait la Bible comme révélation vivante, c’est, disait Munzer, la raison-révélation qui a existé de tous temps et chez tous les peuples et qui existe encore. Opposer la Bible à la raison, c’est tuer l’esprit par la lettre. Car le Saint-Esprit dont parle la Bible n’existe pas en dehors de nous. Le Saint-Esprit, c’est précisément la raison. La foi n’est pas autre chose que l’incarnation de la raison dans l’homme, et c’est pourquoi les païens peuvent aussi avoir la foi. Grâce à cette foi, à la raison devenue vivante, l’homme se divinise et se sanctifie. C’est pourquoi le ciel n’est pas quelque chose de l’au-delà, c’est dans notre vie même qu’il faut le chercher ; et la tâche des croyants est précisément d’établir ce ciel, le royaume de Dieu, sur la terre. De même qu’il n’existe pas de ciel de l’au-delà, de même il n’existe pas d’enfer ou de damnation perpétuelle. De même, il n’y a d’autre diable que les instincts et les appétits mauvais des hommes. Le Christ a été un homme comme les autres, un prophète et un maître, et la cène a été un simple repas commémoratif, où le pain et le vin étaient consommés sans rien y ajouter de mystique.
Munzer enseignait cette doctrine en la dissimulant la plupart du temps sous la phraséologie chrétienne, sous laquelle la nouvelle philosophie a dû se cacher pendant un certain temps. Mais la pensée profondément hérétique ressort partout de ses écrits, et l’on s’aperçoit qu’il prenait beaucoup moins au sérieux le masque biblique que maints disciples de Hegel aujourd’hui. Et cependant, trois cents ans séparent Munzer de la philosophie moderne. » (Marx : La guerre des paysans en Allemagne)
Thomas Münzer n’était donc pas un révolutionnaire religieux, chrétien. Münzer était un révolutionnaire plébéien hérétique, athée. C’est cette qualité de Munzer en tant que révolutionnaire plébéien opposé au théisme, au déisme religieux, bref à la religion, que Jean-Michel Lemonnier veut gommer ou masquer pour vendre le christianisme. Lemonnier est un vulgaire contrefacteur prosélyte du christianisme.
« En pratique, jamais personne n’a pu empêcher, en France par exemple, des adhérents du PC (quand il méritait encore ce nom) de fréquenter les églises (phénomène très répandu car même une partie du prolétariat était très attachée à son christianisme tout imprégné de paganisme comme on le sait tous...) »
Ceci ne veut point dire, comme le fait croire le prosélyte chrétien Jean-Michel Lemonnier, que le Parti Communiste Français, dans sa propagande et ses actions, était une organisation de la cure ecclésiastique chargée de convertir les âmes à la religion. En outre, qu’une partie du prolétariat soit attachée à la religion dans un pays soumis à l’exploitation et l’oppression du clergé capitaliste depuis des siècles voire des millénaires, en quoi cette situation est-elle imputable à la doctrine ou à la pratique du Parti Communiste. Enfin, le Parti Communiste n’est pas séparé des masses laborieuses, dont il est l’avant-garde éclairé, par une muraille de chine. Son rôle justement est d’aller partout à la rencontre de ces masses pour les attirer et les rallier à la cause communiste. En ce sens, qu’un membre du Parti Communiste puisse fréquenter une église, cela en soi ne déroge nullement à l’action du Parti visant à soustraire les masses de la religion. C’est même une nécessité pour le Parti communiste d’investir les endroits où ces masses vont pour se faire abrutir spirituellement afin de les conquérir à la cause émancipatrice communiste.
« Même Lénine considérait que l’imposition de l’athéisme ne devait pas faire partie du programme du Parti. »
Jean-Michel Lemonnier parle ici de l’athéisme et non de la religion. Mais, le sujet de notre dissertation concerne en premier lieu les rapports entre le Parti Communiste et la religion.
Dans un pays socialiste, l’Etat proclame la séparation étanche entre la religion et l’Etat et déclare la religion affaire privée de libre exercice, affaire privée dont l’Etat ne se mêle d’aucune manière, ni par subvention, ni par imposition, ni par inscription à l’Etat-civil. Le prosélyte Jean-Michel Lemonnier comprend cette mesure d’ordre purement étatique comme étant un encouragement ou une adhésion du Parti Communiste à la religion. C’est ne rien comprendre à la nature ni au rôle de l’Etat. C’est ne rien comprendre à la nature ni au rôle du Parti Communiste. C’est ne rien comprendre à la différence entre l’Etat et le Parti Communiste. C’est confondre l’Etat et le Parti Communiste. C’est dénaturer la doctrine communiste.
Lorsque l’Etat socialiste garantit à chaque citoyen le libre exercice de la religion de son libre choix, cela ne veut point dire, comme le fait croire Jean Michel Lemonnier, que le Parti Communiste donne libre quittance à la propagation de la religion parmi les citoyens et s’en lave les mains. Pour couper court aux spéculations spécieuses et fallacieuses de Jean-Michel Lemonnier à propos de l’attitude du Parti Communiste envers la religion, laissons parler Lénine lui-même :
« Par rapport au parti du prolétariat socialiste, la religion n’est pas une affaire privée. Notre parti est une association de combattants d’avant-garde, conscients, pour la libération de la classe ouvrière. Cette association ne peut et ne doit pas rester indifférente devant l’inconscience, l’ignorance ou l’obscurantisme que représentent les croyances religieuses. Nous réclamons une séparation complète de l’Eglise et de l’Etat, pour combattre le brouillard religieux par l’arme purement idéologique et seulement idéologique, par notre presse, par notre parole. Mais nous avons fondé notre association, le P.O.S.D.R., entre autres afin de mener précisément cette lutte contre toute mystification religieuse des ouvriers. Pour nous, la lutte idéologique n’est pas une affaire privée, mais une affaire intéressant tout le Parti, intéressant tout le prolétariat. » (Lénine : Œuvres, tome 15, pages 382-390, 4e éd. Russe)
Voilà qui est clair et bat en brèche les spéculations spécieuses du prédicateur chrétien Jean-Michel Lemonnier à propos de l’attitude du Parti Communiste envers la religion.
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Jean-Michel Lemonnier
« Pour finir, à vous suivre, Chavez ne serait donc pas un véritable marxiste ?... »
Chavez évidemment n’est pas un marxiste. Chavez n’a pas mis en avant la doctrine du marxisme, du léninisme-stalinisme, du communisme. Chavez n’a pas pratiqué la doctrine du marxisme. Sous Chavez, le pouvoir politique et économique était aux mains de la bourgeoisie nationale. Chavez n’a pas lutté contre la bourgeoisie nationale vénézuélienne bien qu’il ait nationalisé quelques grandes entreprises étrangères, notamment dans le secteur pétrolier.
Cependant, ceci n’enlève en rien les mérites de Chavez en matière de résistance à l’impérialisme états-unien. Chavez était un nationaliste indépendantiste anti-impérialiste. C’est déjà un exploit par ces temps de domination mondiale de l’impérialisme sans partage. La mémoire de Chavez mérite d’être honorée par les peuples épris de liberté.
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Louphi,Ce que je lis c’est que vous invoquez la raison contre la religion alors que vous êtes incapable de proposer un raisonnement en dehors de votre grille d’analyse marxiste-léniniste, incapable de la dépasser disons de l« actualiser ». Les marxistes comprennent la religion comme un besoin. Un phénomène social-> positivisme. Le fait de considérer qu’il existe un « principe supérieur » comme la raison peut être vu de toute façon comme une attitude religieuse.
En outre, rien n’a jamais été prouvé quant aux raisons de l’existence du sentiment religieux existant à travers la conscience humaine. Reich affirme que les enfants ne croient pas naturellement en Dieu, ça ne les empêche d’être dans la « pensée magique », dans le « surnaturel ». Pour certains historiens des religions, « la croyance » ne fait pas irruption à un moment donnée de l’évolution des sociétés historiques, mais est bien une composante, de toutes époques, de l’esprit humain.Les positivistes affirment uniquement que tout ce qui ne relève pas du monde sensible et donc échappe à l’expérience scientifique ne les intéresse pas.
Les matérialistes (sens marxiste/positiviste) supposent mais jamais ne démontrent que la matière est autonome...D’un côté ou de l’autre, nous sommes dans la construction intellectuelle, voire le positionnement purement idéologique...
Mais peu importe, le plus important à vous lire est votre absence de renouvellement, de critique même a minima à l’égard d’une pensée émergeant au XIXe siècle dans un contexte historique bien particulier, inspirée en outre par la philosophie bourgeoise des Lumières. Et en cela, vous êtes un CROYANT, un bigot...
Vos positions doctrinaires mais surtout procédés assez malhonnêtes (accuser l’interlocuteur de prosélytisme avec insistance/répétition quand il ne fait qu’exposer des faits ) sont assez similaires à ceux des gauchistes petits-bourgeois qui n’ont que les mots fascistes et nazis à opposer à toute « pensée » qui s’écarte de la leur (pensée, un bien grand mot pour décrire leur piaillements)... Comportements comparables à ceux des droitiers évoquant la "menace rouge« , les »100 millions de morts..." quand il s’agit de critiquer un discours de gauche (oubliant qu’il existe aussi un anti-communisme dit de gauche)
En outre, un marxiste attaché au mouvement réel de l’histoire devrait prendre en compte, l’actualité du phénomène religieux. De nos jours, en « Occident », le christianisme en tant que croyance et institution a largement reculé. La démocratie bourgeoise, la société libérale axiologiquement neutre a fait ce travail. Aussi, ce n’est pas parce que Marx a dit que... qu’un marxiste doit être d’accord avec ce qu’il a dit. Un marxiste « actuel » s’intéresse au réel, à la réalité sociale, aux rapports capital-travail-production-consommation, il n’appartient pas à une Église qui se nommerait marxisme. Il est critique. Vouloir contredire son interlocuteur sur chaque point de son discours parce que encore une fois « Marx (ou Lénine) a dit que... » c’est uniquement du « religieux ».
Enfin, prenons l’exemple des sociétés traditionnelles amazoniennes (on exclut donc la société incaïque) qui sont des "expériences communistes" bien plus réussies que celles s’étant imposées au sein des sociétés eurasiatiques. Ces sociétés, selon Pierre Clastres ont empêché l’apparition de l’Etat, des « chefs » (d’un pouvoir permanent et coercitif dans tous les cas/ le chef est « prestigieux » mais sans autorité et révocable) sans que s’impose la nécessité de faire disparaître le « brouillard du surnaturel » -> existence de chamanes, place fondamentale réservée au sacré, conservatisme ..."Expériences communistes" faisant la preuve de l’application possibles des théories marxistes tout en en montrant les limites de ces dernières. Ces sociétés montrent la possibilité de l’existence d’une « société communiste » (ou qui s’en approche fortement), qui à l’épreuve du réel contredisent , de par leur existence et fonctionnement/organisation, certaines propositions marxistes dont l’application a justement pour but l’avènement d’une société communiste...
Quant à votre persistance à faire des Indo-Européens des barbares (sans guillemets), je laisse tomber. Vous ne faites que mépriser totalement les travaux de Dumézil et continuateurs. Vous vous référez à des travaux dépassés datant de la fin du XIXe siècle et à des thèses très critiquées dans les « milieux académiques ». En outre, il existe d’autres thèses prenant le contrepied de vos thèses non fondées, soupçonnant que la civilisation égyptienne antique et sumérienne seraient d’origine indo-européenne... Qui dit mieux ?
Je reviens pour finir sur votre regard sur l’ École vous dites qu’elle sert à "promouvoir la culture bourgeoise, la culture de l’exploitation de l’homme par l’homme". On ne doit peut-être pas s’entendre sur ce qu’est la culture bourgeoise. Si c’est celle des libéraux libertaires, de cette nouvelle bourgeoisie inculte et cynique composée des animateurs de télévision, sportifs, acteurs et chanteurs millionnaires, écrivaillons cooptés par le système, alors effectivement, je vous suis sur la nécessité de sa disparition.
Ou bien, alors, parlez-vous de cette culture bourgeoise incluant Platon, Montaigne, Stendhal, Balzac, Céline, Balzac, Zola (!) etc.,(ou encore l’enseignement des langues anciennes) celle qui développe l’esprit critique telle que désignée comme cible à abattre par les inénarrables BOURDIEU et autres pédagogues à la Mérieu ? (La bourgeoisie dominante ante-68 avait au moins quelque chose à transmettre)
En attendant, des précisions éventuelles, vous n’êtes pas sans ignorer que depuis le milieu des années 70, la culture littéraire est donc considérée comme « bourgeoise » grâce entre autres au « remarquable » travail de sape des deux derniers sus-cités. Autrement dit, l’enseignement du français (on évite le mot lettres) s’oriente depuis lors vers « l’utilitarisme ». En résumé, la lecture sert à s’informer, à se documenter. Si c’est cette culture bourgeoise des « grands textes » que vous voulez évacuer des programmes, l’entreprise est passablement avancée... et dans ce cas vous continuez à assigner à l’ École un rôle d’aliénation.
En éructant le mot « BOURGEOIS » sans aucune précision, vous ne tenez (encore une fois) pas compte du« mouvement », de l’évolution des « catégories ».... Vous raisonnez sur des catégories obsolètes et vous devenez (au mieux) une caricature de marxiste.
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DERISOIRE OU DERISION HISTORIQUE PREMONITOIRE ?
« L’habit ne fait pas le moine »
Proverbe dont on trouve les premières traces au XIIIe siècle et qui serait tiré du latin médiéval.
Selon certains, ce proverbe viendrait d’une déformation progressive de la traduction de l’expression latine de Plutarque ’barba non facit philosophum’ qui signifiait ’la barbe ne fait pas le philosophe’.
...XIII e siècle ? P.H.I.L.O.S.O.P.H.E ???...il faut dire alors que le syndrome Bernheim « c’était écrit », dès le moyen-âge ! Mektoub pour les arabes...ah non, Svp pas les arabes dans cette affaire ! ...il va y avoir du grabuge !Rires...
noodles
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B’jour...
Si j’ouvre mon « LEGIFRANCE » dans un onglet annexe, je lis ceci :
Code Pénal
Livre IV
Titre III
Chapitre III
Section 9 : De l’usurpation de titres :
Article 433-17
L’usage, sans droit, d’un titre attaché à une profession réglementée par l’autorité publique ou d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.Les personnes physiques ou morales coupables du délit prévu à la présente section encourent également la peine complémentaire suivante : interdiction de l’activité de prestataire de formation professionnelle continue au sens de l’article L. 6313-1 du code du travail pour une durée de cinq ans
Mazette !
Il y va pas avec le dos de la cuilleer, le grand Rabin !
Je me demande s’il savait bien ce qu’il aurait encouru s’il avait été un citoyen Lambda..
Parcequ’il ne faut pas se faire de soucis pour lui :
S’il a droit à un sévère fronçage de sourcils, ça sera sûrement une grosse punition !!!-
MERCi de ces rappels !
encore une fois : selon que vous serez puissant ou misérable... -
Comme il n’en a pas fait usage (à priori) ... il ne risque rien légalement. C’était juste pour la frime son agrégation de philo, pour impressionner et tromper les simples d’esprit.
Pour d’autres, c’est une Rolex ...De toute façon la théologie - toujours dogmatique - et la philosophie ne font pas bon ménage ensemble ...
La reconnaissance universitaire des diplômes de théologie du Vatican par l’Etat c’était un coup bas anti-laïque de Sarkozy, décret signé en 2009 ...
« Devenez prof des écoles avec une licence d’Etat de théologie » (c’est sur la Page d’Accueil ICI)
Il s’engageait même à reconnaître ceux des protestants ...La polémique sur les diplômes du Vatican ressurgit
Le rapport final des Assises de l’enseignement supérieur, remis ce lundi à François Hollande, demande l’abrogation du décret permettant la reconnaissance des diplômes délivrés par les universités catholiques signé par Nicolas Sarkozy. Retour sur une polémique.« Annuler l’accord signé le 18 décembre 2008 entre la France et le Vatican portant, sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur ». Cette proposition des Assises de l’Enseignement supérieur et de la recherche figure en bonne place dans le rapport remis à François Hollande ce lundi. Une recommandation on ne peut plus claire qui devrait se rappeler au bon souvenir du chef de l’Etat, puisqu’elle figurait déjà parmi ses promesses de campagne.
Durant sa campagne, François Hollande ,avait promis au Comité National d’Action Laïque (CNAL) l’abrogation du décret, voulu par « le Président-prédicateur Sarkozy ».
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/la-polemique-sur-les-diplomes-du-vatican-ressurgit-730/ -
@njama
Merci pour ces précisions sur le rôle néfaste de Sarko et ses attaques contre la laïcité.En Espagne où je suis prof dans le public, les religieux viennent chasser sur nos terres en voulant à tout prix se faire passer pour des « collègues » alors qu’ ils ne le sont absolument pas...Leurs enseignements se basent sur la foi,sur des « croyances et des superstitions, alors que les nôtres se basent sur la science et sur la connaissance.
Nous les profs du public ,nous sommes recrutés sur la base de concours transparents ouverts à tous, du type CAPES où on prend les meilleurs, alors que les profs de religion sont directement nommés par leurs autorités ecclesiastiques : c’ est le royaume des lèche-culs qui ne sont pas passés par la case CONCOURS de recrutement !!! et ils auraient la prétention d’ être nos collègues ????..Quelle rigolade !!! Ici on appelle ça la » dedocracia« ce qui veut dire la DOIGTOCRATIE : ceux qui sont nommés »au doigt" car ils sont bien vus par leur hiérarchie...ou tout simplement pistonnés par leurs proches influents au vu et au su de tous.Bonjour la transparence et la démocratie chez les religieux !!!
Malheureusement même la gauche espagnole quand elle a été au pouvoir n’ a pas osé s’ affronter à la toute puissance vaticanesque...et ils ont misérablement servi la soupe à Benoît XVI par 3 fois( 3 voyages officiels, rien que ça !!...pour mes collègues et moi-même on était au bord de la nausée...).
Seul le philosophe espagnol Fernando Savater a attaqué le manque de laïcité de la société espagnole dans un retentissant article paru dans EL PAIS car le reste de la classe politique s’ est tout simplement dégonflé. -
En v’la un lièvre de soulevé , le Grand Rabbit lui meme ...
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Le fils Kadhafi aussi a eu son doctorat, mais lui a eu l’inspiration de faire écrire sa thèse par d’autres et aussi de la financer
en faisant un don au London School of economics.
BHL, pour lui, c’est plus simple : il s’impose comme chef de file des « nouveaux philosophes » (même si Bourdieu en rigole) puisque les médias lui déroulent le tapis... (donc rien à payer, ni à plagier)Je trouve donc que Gilles Bernheim est un petit joueur.Naïf ? Il aurait pu demander conseils pour obtenir de la presse un motus à l’image du silence médiatique autour de l’histoire étrange d’Elie Wiesel.-
Pour BHL, notre immense sophiste bi-national, « l’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre » (sic)
Diogène, ce si célèbre proto-agoravoxien, lui aurait foutu un bon coup de lanterne sur la gueule histoire qu’il voit trente-six chandelles (sur une menorah, il n’y en a que sept )
On a vu ce que ça donne en LibyeIl doit confondre Platon avec Sun Tzu, l’essence de la guerre psychologique...
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Rien de mauvais à tous ces déballages qu’ils soient religieux ou politiques. Je m’amuse beaucoup pour ma part de ce petit jeu de marionnettes médiatiques...et je « salive » rien que de penser qu’on n’est pas au bout de nos bonnes surprises.
n
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Bonsoir noodles
c’est à la fois amusant et désolant... -
mais les barres d’admission ne semblent pas difficilement infranchissables.
Effectivement le salaire n’est pas le même, et un peu moins d’heures de cours (15 heures de cours par semaine et 18 pour les certifiés ...), mais les barres d’admission ne sont pas standard, elles sont relatives aux matières enseignées, aux nombres de postes à pourvoir ... en philo, tellement moins d’heures de cours en lycée qu’en français (donc moins de postes à pourvoir), en math, en physique ...
Proportionnellement , une agreg de philo ou d’anglais est bien plus difficile à décrocher qu’un agrég en math, ou même en lettres, en histoire ... beaucoup de candidats, peu d’élus, c’est un concours administratif, pas seulement une reconnaissance d’un savoir, un titre « honorifique » (même s’il l’est) ...Nombre de postes Agrégation et Capes de philosophie 2013
Agrégation externe : 60 postes
Agrégation interne : 18 postes
Capes externe : 80 postes
Capes interne : 15 postes
http://www.philopsis.fr/spip.php?article55-
Environ 10 % de reçus à l’agreg ...
Généralités sur l’agrégation de mathématiques
Statistiques sur le concours :en 2006, sur la France : 2849 inscrits, 1853 présents, 595 admissibles, 290 admis.
en 2007, sur la France : 2801 inscrits, 1722 présents, 598 admissibles, 290 admis.
en 2008, sur la France : 2491 inscrits, 1579 présents, 551 admissibles, 252 admis.
en 2009, sur la France : 2351 inscrits, 1384 présents, 553 admissibles, 252 admis
en 2010, sur la France : 603 admissibles, 263 admis
en 2011, sur la France : 2500 inscrits, 1124 présents, 648 admissibles, 288 admis.
en 2012, sur la France : 1328 présents, 570 admissibles, 308 admis.Pour comprendre ces chiffres, il est important de noter que les taux de réussite sont très variables suivant la population concernée. Jusqu’à la session 2010, une centaine de normaliens se présentaient, avec un taux de réussite de près de 100%. Environ 150 places étaient prises par les étudiants de l’université, avec un taux de réussite de l’ordre de 20%. Les succès sont nettement plus rares parmi les autres candidats. En 2011, il y avait 62 normaliens présents parmi lesquels 60 étaient admis. Parmi les 710 étudiants non normaliens inscrits, 403 se sont présentés aux épreuves et 167 étaient admis.
Il importe également de noter que si la liste des admissibles concorde souvent avec celle des meilleurs étudiants de M1, les exceptions ne sont pas du tout rares. De plus, tout admissible a des chances d’être admis, même s’il pense être tangent, puisque les sujets d’oral sont tirés au sort et donc le facteur chance est non négligeable.
http://www.math.univ-metz.fr/ agreg/generalites.html-
Bonsoir njama
une petite précision : de moins en moins de candidats se présentent aux concours d’enseignement car le métier n’est plus du tout attractif... Dans ces conditions, il est plus facile d’ obtenir une agrégation quand les candidats ne se bousculent pas au portillon... -
Oui Rosemar c’est très visible sur les statistiques, le nombre de candidats à l’agreg ne fait que baisser, surtout entre 2011 et 2012 ...
Et encore les agrégés ne sont pas trop mal lotis - 3 heures d’enseignement en moins, un peu plus en salaire de départ - ils commencent en lycée, puis avec leur agreg peuvent postuler pour enseigner en lycée prépa et universités ... pas ceux qui n’ont que le CAPES.
Jusqu’à la session 2010, une centaine de normaliens se présentaient, avec un taux de réussite de près de 100%.
D’autre part, les normaliens font rarement « carrière » dans l’enseignement sauf le temps requis contractuellement avec l’État pour valider leur agreg (ma filleule est à l’ENS et passe l’agreg cette année). -
Rectificatif : les agrégés ne commencent pas à travailler en lycée et ont droit eux aussi à des années de collège.... en même temps, c’est très formateur : cela permet à l’enseignant de connaître tous les niveaux... mais si l’on est nommé dans un collège difficile, il faut s’adapter...
Bonne soirée njama... -
@ Rosemar
Après Le mensonge serait-il une vertu ? je ne m’attendais pas à ce second article sur ce sujet, ou plutôt, je suis déconfit que Gilles Bernheim "juge son mensonge acceptable, le justifie même : au moment où il a voulu passer le concours, il aurait connu des difficultés personnelles, un événement tragique... "
car au vu de son profil (Wiki..) ... j’aimerais savoir si seulement il a son baccalauréat ?
un deuxième mensonge ???????????
Cela ne m’empêchera pas de dormir, et il y a des choses bien plus graves dans la vie, ... mais bon ... il y a encore des choses à élucider !
Merci pour l’article, au plaisir de te lire.-
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Quelle honte ,il devrait se cacher , et devrait donc démissionner pour au moins ne pas éclabousser de ce scandale la religion juive et toutes les institutions juives , c’est pire que Cahuzac et comme lui comme par hazard il ne veut pas démissionner.
Si l’institution religieuse ne permet pas d’empêcher ou du moins de diminuer l’arrogance et l’orgueil de l’homme quelle autre institution pourra le faire ;
Il faut donc se rappeler de la parole du Christ ,de Jésus dans l’Evangile :----« Si le sel perd sa saveur avec quoi salera t-on ? »
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il ya plusieurs sens ou signification dans le mot religion ,et quand Marx dit que « la religion est l’opium du peuple » il désigne par là la forme religieuse de l’aliénation humaine dont les institutions religieuses historiques en sont les promoteurs
mais il ya une autre définition du mot religion qui peut être établie au sens étymologqiue comme relation avec une transcendnace ou un absolu quelconque (religere=relier).Ainsi m^me une philosphie athée peut être considérée comme une religion comme l’humanisme athée dont le grand historien des religions Mircea Eliade a classé comme une religion des temps modernes et m^me la dernière des religions survenues dans le monde .
et on peut dire que un athée, non pas un athée nihiliste bien sûr ,mais un athée rationaliste est un être religieux en ce que il est relié à une entitée transcendante qu’est la Raison dont il considère les axiomes s fondamentaux comme des principes absolus ,et donc transcendants et universels ;
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